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Pages: [1] 2 3 ... 12
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Les terres sauvages / Re : La singularité du mage de Locmirail [Warda]
« le: dimanche 02 juillet 2017, 19:36:04 »
Par chance, la chambre disposait d'un petit compartiment avec des linges, sans doute destinés à servir de change lors des périodes d'affluence. Ce n'était pas idéal, mais c'était amplement suffisant pour que Lemme puisse nettoyer les dégâts qu'il avait fait. Il n'avait certainement pas envie de descendre nu, ses sexes en érection, pour chercher un matériel plus approprié. Il trouverait bien une explication le lendemain à donner pour justifier qu'on les lave, et il demanderait peut-être à Warda d'aller lui chercher un pantalon. Épongeant avec le tissu, il s'en servit aussi discrètement pour essuyer ses pénis, qui dégoulinaient encore. Son labeur terminé, le terranide roula le linge en boule et le jeta dans un coin de la pièce : l'odeur qu'il dégageait était assez forte pour qu'il préfère l'éloigner.

Il s'assit de nouveau sur le lit, dos à la terrienne, cette fois. L'adolescente, ayant retiré sa robe, avait glissé sous la couverture.

« Non, ça serait étrange que ça me gêne, après… ça » répondit Lemme, sans beaucoup de sérieux.

Il baissa les yeux sur son pantalon. Le vêtement ne valait plus rien du tout, et il souhaitait bien du courage à celui qui serait chargé de le recoudre. Il jugea stupide d'être serré dans un habit aussi inutile. Il entreprit alors de se déchausser, puis de défaire sa ceinture, à laquelle pendait son arme. Il la posa délicatement par terre, puis se débarrassa finalement son bas. Après une hésitation, il fit passer son tee-shirt par-dessus ses épaules, se retrouvant nu à son tour. Il souleva la couverture juste assez pour se coucher dessous. Il gardait une distance raisonnable avec Warda, ne voulant pas l'effrayer.

« Bon, j'espère que Mixedec ne nous a pas réservé d'autres surprises. Je n'ai pas envie de recommencer à me masturber en plein milieu de la nuit » plaisanta-t-il. « …même si je m'en sens capable. Je n'ai jamais ressenti ça de toute ma vie. »

Son excitation n'avait pas disparu, à l'évidence : jamais il n'aurait employé directement le terme masturbation, ou n'aurait ajouté qu'il était toujours en état de la pratiquer en temps normal. Pour l'heure, il gardait simplement sa libido sous contrôle. Il priait pour trouver le sommeil avant qu'elle n'ait l'occasion de croître de nouveau, même s'il ne savait pas si cela arriverait.

« Dors le temps qu'il te faut, on est pas pressés » furent ces derniers mots avant que l'obscurité gagne la pièce et son esprit, ce qui heureusement ne tarda pas.

Au dehors, une nuit noire et particulièrement fraîche s'installait. Elle était complètement silencieuse, à l'exception du cri de quelques oiseaux nocturnes qui, à cette heure crépusculaire, devaient chasser.


🌳🌲🌳
🌲🐁 🌳🦉🌲
🌳🌲🌳


Hélas pour les voyageurs, le repos fut de courte durée. Ils n'étaient pas couchés depuis plus de quatre heures que plusieurs « AU FEU ! » vinrent déchirer la tranquillité des ténèbres. Lemme ouvrit les yeux, encore somnolent. Cependant, l'alerte et la forte odeur de brûlé qui agressa ses narines lui firent prendre conscience à toute vitesse du danger. Il se redressa, l'organisme soudainement saturé d’adrénaline. Au plus profond de la nuit, tout était d'une obscurité absolue. Même ses yeux de terranides, un peu plus aptes à voir dans le noir que ceux des humains, ne lui permettaient pas de distinguer quoi que ce soit à plus de dix centimètres.

À tâtons, il chercha le corps de l'adolescente à côté de lui, et posa rapidement les mains sur elle. Dans la panique, il ne chercha même pas à savoir où : une fois une prise trouvée, il la secoua vivement. Il n'avait pas de temps à perdre, la cécité n'allait pas aider.

« Warda, réveille toi, il faut qu'on bouge, vite. »

La température de la pièce avait augmenté de plusieurs degrés, et l'air semblait déjà considérablement plus lourd. L'incendie avait probablement débuté à l'étage inférieur, mais il ne tarderait pas à embrasser tout entier l'auberge qui était partiellement en bois. Mais bien avant cela, des fumées noires auraient sans doute envahi la chambre, asphyxiant toute personne trop lente pour s'enfuir à temps.

2
Les terres sauvages / Re : La singularité du mage de Locmirail [Warda]
« le: lundi 05 juin 2017, 14:36:02 »
Les muscles du ventre de Lemme se crispèrent, en même temps qu'il émit un gémissement cette fois à peine étouffé. Il s'arrêta complètement de bouger pendant une demi-seconde, qui lui parut beaucoup plus longue. Enfin, des jets d'un épais liquide blanc jaillirent presque simultanément de ses deux pénis. La pression était importante, et les premières giclées manquèrent d'atteindre Warda, qui pourtant était à l'autre bout de la pièce. Heureusement, elles étaient essentiellement dirigées vers le haut. Les yeux fermés, le terranide se vida entièrement. Il éjaculait en fait bien davantage qu'un humain en quantité, peut-être dix ou quinze fois plus, mais également en durée. Le déversement semblait ne pas finir, quoiqu'il perdait progressivement en puissance.

Ce ne fut qu'une bonne minute après que les spasmes de son bas-ventre s’arrêtèrent, laissant devant lui un sol largement souillé. Le jeune homme lâcha la prise sur ses verges et s'affaissa un peu en arrière.

« Ça va… je crois… »

Il était essoufflé, et en plus de sa poitrine qui se levait péniblement, tout son corps s'était recouvert d'une pellicule de sueur, et il tremblait légèrement, comme s'il avait eu froid. Il attendit un bref instant pour retrouver sa respiration, et aussi pour trouver quelque-chose qui ne soit pas trop stupide à dire.

« Je… je sais pas tellement ce qui s'est passé… » bégaya-t-il. « Mixedec… il aurait pu me prévenir. Je ne l'ai pas vraiment senti venir. »

Un peu de colère pouvait s'entendre dans sa voix, mais Lemme était encore trop confus pour tenter quoi que ce soit. Les particules lumineuses qui parasitaient sa vision mirent plusieurs secondes encore à se dissiper après qu'il n'ait finalement rouvert les paupières. Un sentiment de honte monta alors en lui, maintenant qu'il était pleinement conscient de ses actes, ses joues toujours rouges. Il jeta un œil perplexe au volume de sperme qu'il avait expulsé… mais il n'osa pas regarder Warda. Jamais elle ne me prendra au sérieux après ça… s'inquiéta-t-il, ou pire, elle va avoir peur de moi.

« Je vais nettoyer… »

Il se redressa, mais réalisa bien vite qu'il n'était pas dans une tenue correcte pour descendre chercher de quoi éponger.

Ce qui l'inquiétait un peu, c'est que son excitation ne retombait pas exactement de la manière habituelle. Les pulsions s'étaient calmées, mais après plusieurs secondes ses verges étaient toujours bien droites, sa semence dégoulinant de tout leur long… s'il avait été seul, il aurait eu encore envie de s'en occuper. Au moins arrivait-il à faire passer sa libido au second plan à présent. Il espérait simplement que l'excitation ne remonte pas de manière imprévisible.

Le jeune homme essaya d'appuyer un peu sur ses sexes pour les faire rentrer dans le pantalon déchiré, mais c'était peine perdue. À défaut, il les couvrit de ses mains, pour retrouver un peu de pudeur ; comme si son interlocutrice n'avait pas déjà tout vu.

« Peut-être que je devrais trouver un autre pantalon » fit-il. La situation n'était peut-être pas si grave, elle avait même quelque-chose d'insolite. Il prit une grande inspiration et retrouva assez de confiance pour lancer sur un ton badin : « celui-là ne m'aura pas fait une demi-heure. »

3
La chambre de l'auberge était décente, sans être luxueuse. Elle était rectangulaire et relativement petite ; un des murs étaient en pierres blanches, incrustées irrégulièrement, les trois autres étaient des cloisons de bois clair. Le sol était un plancher nu de nature semblable. Au milieu il y avait un lit, vraisemblablement rembourré de laine et assez haut. Deux personnes devaient pouvoir dormir sans se heurter dans leur sommeil, mais pas pour autant être très éloignées l'une de l'autre.

Toutefois, la disposition de la pièce était une préoccupation très secondaire pour Lemme en cet instant. Toute son attention était, comme c'était prévisible, portée sur son entrejambe. Le tissu s'était largement déchiré au niveau de la couture centrale, et, comme il ne portait pas de sous-vêtement, ses deux pénis dépassaient maintenant ostensiblement du vêtement. L'habit étant serré, ils surgissaient même sur une longueur assez impressionnante.

« Je pense que… la potion de Mixedec… vraiment pas… dans mes habitudes… » s'excusa le terranide, entre plusieurs profondes inspirations.

Bien sûr, ce n'était pas tout à fait vrai, puisque l'ingénieur avait déjà eu un problème proche, lors de l'escale au lac, et il avait été évident déjà à cette occasion qu'il n'avait aucune difficulté érectile, bien au contraire. Cependant, c'était cette fois sans commune mesure. Il ne s'agissait pas d'une excitation passagère et qui ne gênait que les apparences : son érection était brutale, agressive. Sa respiration était anormale – peut-être à cause de la panique – et surtout le terranide sentait son cœur battre bien plus vite qu'il ne l'aurait dû. Conséquence de l'augmentation de sa pression sanguine, de petites tâches lumineuses naissaient et disparaissaient en périphérie de sa vision, le laissant désorienté.

D'à genoux, Lemme bascula à quatre pattes. Il s'avança ainsi, péniblement, sur le demi-mètre qui le séparait du lit. Puis, les bras fébriles et fourmillants, il se hissa sur le matelas. Même si elles n'étaient plus soumises à la compression du pantalon, ses verges demeuraient vecteurs de sensations qu'il ne pouvait ignorer. En réalité, à peine fut-il sur le lit qu'il ne put s'empêcher de saisir son sexe inférieur de sa main droite. La suite se fit naturellement : ses doigts glissèrent le long de sa propre hampe, et il aussitôt débuté le mouvement devint incoercible.

« Je peux pas… m'empêcher. »

Mais alors qu'il aurait pu se contenter de se masturber de dos, préservant une pudeur très minimale, sa libido, sans doute artificielle, lui en fit oublier toute notion. Aussi se retourna-t-il, à présent assis sur le rebord du lit, faisant face à Warda.

« T'es pas obligée de regarder faire… mais… si tu pouvais au moins fermer la porte… »


La formulation était particulièrement maladroite – elle donnait même l'impression qu'il souhaitait se donner en spectacle… et peut-être était-ce d'ailleurs le cas. Il sentait comme naître le désir d'être vu, d'être exhibé dans toute sa nudité et toute son excitation remarquable. Son indécence le troublait, sans vraiment le déranger, en ce moment particulier. Il ne pouvait cependant se résoudre à faire face à son exhibitionnisme, et son regard se détourna de l'adolescente, fuyant.

Le visage du jeune homme avait rougi, mais évidemment, ce n'était pas ce qui attirait le plus l'attention. La scène était en effet particulièrement indécente, et elle le devint encore davantage lorsque son autre main attrapa son autre sexe, et se joignit au mouvement de la première. Ses verges étaient particulièrement épaisses, comme Warda avait pu le constater, toutefois, il n'était maintenant plus du domaine de l'hypothèse que leur volume ait gonflé avec les effets de la potion. Elles étaient plus gorgées de sang et plus brunes qu’auparavant, si bien que le prépuce semblait supplicié, complètement étiré, exposant deux glands violacés. Les doigts du terranide parvenaient tout juste à en faire le tour.

Un « Mmmh... » discret mais audible s'échappa des lèvres de Lemme, alors qu'il accélérait les va-et-vient sur ses virilités. « Désolé… »

Il était au-delà de toute convenance : à chaque descente, les frictions assez véhémentes entre ses deux mains et son pubis – encore partiellement recouvert par l'étoffe du pantalon – provoquait un petit claquement. Heureusement, il sentait que cette situation ne devait pas se prolonger trop longtemps. La pression commençait déjà à monter dans son bas-ventre brûlant. Pour lui, la délivrance ne devrait sans doute pas tarder à arriver.

4
Lemme sourit de voir Warda manger de bon cœur. Au final, tout ne c'était pas si mal passé. Bien sûr, il avait eu des soirées beaucoup moins animées que celles-ci. Il n'était également jamais heureux d'avoir à tuer, même des individus aussi abjects que les soldats du Morgenstern Doré. Pour autant, ils s'étaient jusqu'ici tirés avec des dégâts minimes d'un nombre conséquents de dangers : le mystérieux coléoptère que la jeune fille avait écrasé, l'échauffourée avec le sanglier géant, l'invention un peu hasardeuse du lac, et enfin la confrontation avec les mercenaires. Je ne suis pas le meilleur des protecteurs, mais ça aurait sans doute été pire sans moi, se dit l'ingénieur dans un élan d'autosatisfaction.

Sa main se porta vers son pantalon, tirant un peu dessus pour le rajuster. Le vêtement était vraiment très serré, à l'évidence taillé pour quelqu'un de plus petit que le terranide. À vrai dire, cela lui semblait encore pire que lorsqu'il l'avait enfilé. Mais il était trop enthousiasmé lui-même par la nourriture pour y prêter réellement attention. La graisse chaude du porcelet coulait avec bonheur dans sa bouche, efficacement déchirée par ses dents, qui, à la manière de celles des mammifères prédateurs, étaient plus pointues que n'importe quelle dentition humaine.

« Oh, je ne t'ai pas dit ? Je t'emmène à la tour du mage de Locmirail. Sophomyn est un ami et estimé collègue. C'est pour lui que j'étudiais le phénomène qui t'a amené ici… il aura peut-être une solution pour toi. »


Il était en réalité très surpris de ne pas encore avoir évoqué le sujet avec elle. Ils avaient été trop occupés, à l'évidence, pour aborder des questions complexes dont lui-même n'avait pas toutes les réponses.

« Désolé de t'avoir tenue à l'écart de ça, mh. Ce que je peux te dire, c'est que tu es venu ici par ce qu'on appelle un portail. Les portails sont des phénomènes singuliers qu'on ne sait pas très bien prédire… et leur durée est aussi très variable. Leur fonctionnement est assez simple à comprendre cependant, enfin, conceptuellement. Ils sont capables de transporter des individus, ou des choses, d'un plan – d'une dimension – à un autre. Bon, c'est ce qui t'es arrivée, euh, vraisemblablement. »

Le terranide eut une petite grimace, non en raison du contenu de la discussion, mais à cause de l'inconfort de son entrejambe. Il lui était impossible de l'ignorer maintenant, la pression du tissu grossier et abrasif devenait réellement douloureuse. La raison en était en apparence simple : sans qu'il s'en soit rendu compte, ses deux sexes étaient entrés en érection… et ils étaient loin d'avoir la place nécessaire pour s'épanouir de manière agréable. À la place, ils étaient fortement compressés l'un contre l'autre. Pourtant, cette fois, Lemme aurait pu jurer n'avoir aucune pensée particulièrement déplacée. Encore heureux qu'il fut assis.

« Dans l'idéal nous n'aurons pas besoin d'aller à Nexus, et si nous voyageons bien, nous serons à la tour demain… »

Il s'interrompit, incapable de se concentrer sur le fil de la situation. Il se retourna, hélant de loin la tenancière du Repos blanc.

« Vous avez une chambre de disponible maintenant ?
– Après ce désastre, c'est sûr
, lui répondit la vieille femme de sa voix éraillée. Prenez n'importe laquelle d'ouverte, à cette heure, s'il n'y a personne dedans, c'est qu'elle est libre.
M… merci… »


Lemme se leva, prenant garde à être directement de dos à Warda.

« J'ai un truc à régler, euh, OK… ? À… à plus tard… »

Haletant, le terranide se précipita vers l'escalier qui menait à l'étage, et aux chambres. Sa course semblait très handicapée, et il avait maintenant une main rivée sur son entrejambe qui lui donnait l'impression de gonfler. La montée des marches fut plus difficile encore, et il manqua de trébucher à mi-chemin. Avec un gémissement de douleur, il accéda à l'étage. La toile lui produisait l'effet d'être brûlé avec un tison ardent, et au mauvais endroit. Claudiquant, il trouva une porte ouverte, mais se sentit trop fébrile pour la claquer derrière lui.

« Cl... hrr. »

Enfin, il tomba à genoux sur le sol. L'étoffe de son pantalon venait de craquer.

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Archives publiques / Re : Foire aux questions[NEW]
« le: samedi 25 mars 2017, 18:19:12 »
En général un mortel bénéficiant d'un pouvoir conféré par une divinité sans en être une est un avatar. Il n'y a pas de restriction ou de consensus concernant l'usage ou la puissance de ces pouvoirs, ces éléments sont libres d'interprétation.

En revanche les ESPer ne sont pas, de manière générale, liés à des divinités (en tout cas ce n'est pas la source de leur pouvoir). Leur pouvoir est personnel et inné : on ne devient pas ESPer.

6
Prélude / Re : Un bon goût de miel.
« le: vendredi 15 avril 2016, 18:26:44 »
Grougrou. :)

7
Les contrées du Chaos / Re : Le voleur de patate (ouvert)
« le: jeudi 03 mars 2016, 01:05:24 »
L'ingénieur regardait le bassin avec un air suspicieux. C'était d'abord une façon de ne pas laisser son regard se perdre sur les courbes des jambes dénudées et sur le tissu du sous-vêtement découvert de Ziggy. Mais de plus, il y avait vu son propre reflet altéré. C'était pour lui moins difficile de s'y tromper : les oreilles et le nez qui étaient le siens étaient trop peu communs pour qu'il ne fasse pas le rapprochement. Même si l'image que lui renvoyait le liquide épais avait les cheveux plus longs et le visage légèrement plus fin. Aussi ce fut sans mal qu'il put en tirer une conclusion.

« Je pense que c'est toi. Mais l'image est déformée… féminisée je pense ? Je ne comprends pas exactement pourquoi… je n'ai pas lu que Wo-Hun-Kua était particulièrement féminin. Le rituel m'échappe, mais nous ne devrions pas y touch… »

Au moment où il prononçait ces mots, Ziggy décidait justement de tremper ses doigts dans le bassin. S'en suivit un flash lumineux qui éblouit les aventuriers pendant plusieurs longues secondes. La première chose que le terranide remarqua quand il rouvrit les yeux – des tâches mauves et jaunes troublant sa vision – c'était que le récipient s'était entièrement vidé. Confus et encore à moitié aveuglé, Lemme chercha la jeune fille.

« Outch… ça va, rien de cassé ? »

Rapidement, il put être rassuré de constater que l'imprudente humaine était toujours à côté de lui, et en un seul morceau. Cependant, quelque-chose avait indubitablement changé… à présent, elle ressemblait réellement à ce qui avait été son reflet un instant plus tôt. La bouche de l'ingénieur s'ouvrit dans un premier temps sans que le moindre son en sorte. Enfin il osa un :

« … magie… de quelle nature ? Qu'une seule façon de le savoir… »

Tendant un unique doigt, il vint prestement appuyer sur le haut – une partie il l'espérait pas trop sensible – de la poitrine de Ziggy. Puis il retira aussitôt son bras.

« Métamorphose, a priori pas illusion. Ah. Il faut espérer que ça ne soit pas permanent… je  n'ai pas le matériel pour analyser ça correctement. Pas d'enchantement à déplorer ? Je veux dire… Tu te sens mentalement normal ? »

Il eut le réflexe une seconde plus tard de porter les mains sur sa propre poitrine. Mais heureusement la sienne était restée complètement intègre et masculine. Poussant un soupire de soulagement, il reporta son attention sur la jeune fille.

« Il faudrait qu'on trouve un moyen de rejoindre Géo, avec les bons outils, je serai peut-être capable de mettre en place une mesure de contre-sort… mais je ne vois pas de sortie à cette pièce. »

*

*         *

Le lérot marchait d'un bon pas dans les couloirs. Heureusement, il avait un bon sens de l'orientation, y compris sous-terre. Cette capacité avait été bien utile à Lemme par le passé, lui qui avait plutôt tendance à se perdre en toute circonstance. Il allait pouvoir rapidement rejoindre la surface, et possiblement, trouver un autre chemin qui lui permettrait de rallier son compagnon. Un peu inquiet quand même, il n'étant pas très habitué à être seul, et anxieux à l'idée de tomber plutôt sur un gardien furieux.

Il ne s'attendait à vrai dire pas à rencontrer dans son exploration un autre individu. Consciencieux mais méfiant, Géo s'approcha lentement de ce qui ressemblait à une petite fille en train de sangloter. Mais il s'arrêta brusquement lorsque les cadrants du CVC qu'il transportait commencèrent à afficher des valeurs qu'il interpréta en un coup d’œil comme inquiétantes. Le terranide était naïf mais il n'en comprit pas moins vite ce que cella impliquait.

« Non, non… » murmura-t-il.

Lâchant son appareil d'analyse sur le sol, il recula à pas lents, sans tourner le dos à la créature. Il avait à présent la main sur son arme, prêt à dégainer et à faire feu. Mais aussitôt qu'il se considérerait assez loin, il ferait demi-tour en courant.

8
Les contrées du Chaos / Re : Le voleur de patate (ouvert)
« le: dimanche 21 février 2016, 14:46:42 »
L'ingénieur se frottait l'arrière de la tête, un peu perplexe face à la disparition soudaine de la jeune fille. Il n'était pas particulièrement doué, de son propre avis, pour trouver les passages secrets. Heureusement son regard se porta rapidement sur un relief en forme de reptile enroulé qui s'enfonçait légèrement sous ses doigts.

« Avec un peu de chance, on ne va pas avoir à abattre ce mur là aussi… » plaisanta-t-il en accentua la pression.

Avec une fluidité et dans un silence assez étrange pour un édifice qui semblait aussi vieux, une petite portion ovale du sol ainsi que la paroi pivotèrent conjointement – expédiant le terranide de l'autre côté.

« Ah… » s'étonna Lemme en découvrant la pièce fourmillant de vie végétale. Son regard fut immédiatement capté par les glyphes qui ornaient les murs. « Intéressant…! »

Irrésistiblement attiré par l'attrait de la connaissance, il ne tarda pas à s'approcher de la fresque la plus riche. Dans sa hâte, il ne prit même pas garde au fait que Géo n'avait pas traversé avec lui le passage secret. Rangeant aussitôt son arme, il approcha sa lanterne pour suivre à luminosité maximale la sémantique des symboles.

« C'est un dialecte vraiment archaïque, mais les racines glyphiques sont assez communes, certains sont encore utilisées pour écrire la magie… Les détails sont difficiles à saisir mais… Je pense que nous sommes dans un lieu saint dédié à une entité qui s'appellerait… « Wo-Hun-Kua ». Je ne suis pas sûr de la prononciation. Il serait associé à l'eau… douce, je pense : les rivières, les lacs… à la fertilité… à la pluie… à la renaissance… Il est personnifié sous la forme d'un grand écailleux… je pense que c'est un serpent… ou un animal dans ce genre là… »

Lemme se décolla quelques secondes du mur pour observer un peu son environnement… ce qu'il n'avait pas vraiment fait avant ça. Il fut ravi de constater que certaines de ses déductions tombaient sous le sens : la pièce était verdoyante et pourvue d'un ravissant point d'eau. Il finit par repérer la grosse salamandre qui s'y mouvait.

« Ah, une salamandre ! Oui, ça doit être ça. Il va falloir un peu de temps pour traduire tout ça correctement. Comment est ton ahuawara antique, Géo ? Mh ? »

Il tourna la tête pour constater que son apprenti n'était pas derrière lui. Un peu inquiet, il rebroussa chemin et vint se positionner face au mur qui avait pivoté pour le laisser passer. Il fit d'abord un premier constat : il n'y avait apparemment aucun mécanisme de prévu pour passer dans l'autre sens… La voix du lérot lui parvint, étouffée par la distance de roche.

« Je n'arrive pas à passer, ça ne veut pas s'ouvrir.
Tu as appuyé sur la grosse salamandre ?
Oui… je pense que le mécanisme est bloqué.
Aie, on va devoir encore jouer les démolisseurs…
Non, Lemme… c'est trop risqué, c'est peut-être un mur de refend. Je vais retourner sur nos pas et voir s'il y a un autre accès.
Ça marche. Fais attention à toi.
Pas d'inquiétude m'sieur ! »


Se retournant, Lemme fit face à la jeune fille.

« On dirait bien que c'est entre toi et moi Ziggy. Bon… Je me demande ce que c'est que ce liquide… »

Posant sa lanterne sur le sol – ce n'était après tout pas si mal éclairé – il s'approcha du petit bassin à l'apparence sacrée. Il avait bien des hypothèses, mais c'était Géo qui transportait les appareils de mesure qui pourraient les confirmer ou les infirmer…

9
Les contrées du Chaos / Re : Le voleur de patate (ouvert)
« le: samedi 20 février 2016, 11:37:48 »
Aucun des deux aventuriers ne tenta de retenir le raton, même s'il apparut rapidement à Lemme que concernant la gros pendentif qu'il portait, quelque-chose aurait pu être fait pour arranger la situation. Surtout qu'à sa proximité immédiate, les cadrants du cénoscope de Géo s'agitèrent d'une manière qu'il n'y avait nul besoin d'être expert pour interpréter : le collier était manifestement le réceptacle d'un enchantement notable. Mais le terranide avait filé beaucoup trop vite pour laisser le temps à l'ingénieur, accaparé par un danger potentiellement plus grand, de réagir. Au moins cela lui permit d'avoir une meilleure idée de ce qui pouvait être l'origine de la menace...

« Bien, à présent je penche plutôt pour quelque-chose dans le genre gardien mortuaire, ou esprit vengeur. Oh... »

Lemme venait de voir que sa lanterne éprouvait quelques difficultés à rester allumée. Il était certain de la qualité de son matériel, en étant lui-même le fabriquant. Ce qui impliquait donc que la créature, quoi qu'elle puisse être, dégageait une aura qui perturbait les magies mineures. Heureusement, son pistolet faisait appel à l'évocation dans un registre bien supérieur. Malheureusement, il était probable que la puissance de cette protection augmente lorsqu'on s'approchait de son point d'émanation, à savoir, probablement, le gardien lui-même. Possible donc que ce dernier bénéficie d'une protection ésotérique importante.

Il échangea un regard avec Géo, qui, une fois sa propre lanterne allumée, avait rivé les yeux sur le CVC paraissait en être venu aux mêmes déductions que lui.

« Ça ne va pas Lemme, émanation disruptive majeure... il faut qu'on fiche le camps.
Reçu ! Mais on ne va pas laisser tomber l'exploration. Filez par là, je vais mettre cette charmante créature non-identifiée de bonne humeur... »


Il indiqua du bras la direction opposée, dans le carrefour, à celle d'où provenait la créature. Ils n'allait pas rebrousser chemin, et l'alternative leur permettait de s'enfoncer davantage dans le temple sans pour autant affronter de front le gardien. Restait qu'à la vitesse où celui-ci avançait, ils ne pourraient jamais le semer sans un peu d'aide. C'était là que le plan de l'ingénieur intervenait, même s'il n'en était pas très fier. Le vandalisme ne l'enthousiasmait pas beaucoup, surtout qu'il y avait de bonnes chances que cela rende l'esprit encore plus furieux, mais il ne voyait pas d'autres solutions. Viser directement la créature aurait été un pari encore plus dangereux, la balle pouvant ricocher sur un champs de protection ou simplement n'avoir aucun effet.

Il leva la tête au plafond, tentant de repérer un point adéquat et de se remémorer ses cours de sape. Il fallait éviter que l'ensemble du souterrain ne s'effondre sur eux. Réglant du pouce la puissance de son arme, il leva le canon, puis appuya sur la gâchette.

Un instant plus tard, l'explosion engendrée emporta une grande partie du plafond, ensevelissant le couloir sous les débris et la roche. Sauf le déblayer pierre par pierre, le passage était désormais complètement impraticable, gardien d'un tombeau ou non. Bien sûr, cela ne garantissait aucunement qu'il n'existait aucune autre voie d'accès pour les rejoindre, mais au moins le détour pour revenir vers eux devait être assez important.

Satisfait de sa manœuvre, Lemme fit demi-tour, courant pour rejoindre ses compagnons qui s'étaient déjà enfuis.

« On va être un peu tranquilles ! Tout va bien ? »

10
Les contrées du Chaos / Re : Le voleur de patate (ouvert)
« le: mercredi 17 février 2016, 21:12:56 »
Intrigué, Lemme pencha la tête, tentant de détailler au mieux l'étrange petit(e) humain(e) qui s'avançait vers lui. Méfiant d'abord, il abaissa assez vite son arme, constatant que de toute façon, elle n'avait aucunement l'air de l'effrayer. L'agressivité n'était pas dans ses gènes, et il aurait de toute façon été incapable de faire feu sur ce qui ressemblait à une gamine égarée... même si sa présence en un tel lieu était un peu suspecte, tout comme le fait qu'elle progresse sans lumière. Enfin, vu l'état de sa robe, on peut admettre qu'elle s'est perdue, je suppose.

Géo, lui, avait fait un pas en arrière lorsqu'elle l'avait pointé du doigt, un air d'incompréhension sur la figure. Il se rassura rapidement, et attrapa même le rebord de sa casquette quand la jeune fille l'évoqua, comme pour s'assurer qu'elle était bien là et que c'était bien de lui qu'on parlait. S'il n'avait pas été recouvert de fourrure, il en aurait presque rougi. Peut-être ce que laissait voir la tenue déchirée de l'étrangère ne le laissait-il pas complètement de marbre.

« B... bien sûr que oui... répondit-il en fronçant un sourcil, feignant quand même la vexation.
Il fait beaucoup mieux que parler, Géo est certainement le plus brillant des terranides que tu auras l'occasion de rencontrer. Moi c'est Lemme. »

L'ingénieur rangea son pistolet dans sa ceinture, et tendit calmement le bras, proposant une poignée de main.

« Nous sommes des aventuriers de la GEMMES, la guilde émancipée des mages, ensorceleurs et sorciers. »

Même si la guilde ne comptait encore qu'une poignée de membres, Lemme avait à cœur de promouvoir dès qu'il le pouvait l'idée du vieux mage de Locmirail. Du reste, il trouvait que cela leur donnait mine de rien une certaine allure. Pour ne rien gâcher, il avait émis l'hypothèse qu'on serait moins prompts à les attaquer les sachant mandatés par une quelconque organisation.

La raison de leur présence ici était assez classique, et était celle qui avait motivé la plupart de leurs déplacements ces derniers temps : une anomalie dimensionnelle avait été détectée depuis la tour du mage de Locmirail. Sans doute était-ce encore une fois la conséquence de l'ouverture d'un portail, même si la possibilité existait également qu'il s'agisse de la manifestation d'un puissant artefact ou pouvoir magique. Quoiqu'il fut, l'événement ne pouvait être qu'intéressant, et porter à l'étude.

Lemme cherchait une façon simple de résumer l'objet de leur quête à la jeune fille quand un étrange hurlement lui glaça le sang. Si l'ingénieur resta relativement stoïque, la nuée d'insectes qui suivit ne fut pas pour rassurer Géo, qui peinait un peu à rester sur place.

« …c'est quoi ? ... un ours-hibou... ?
Forêt tempérée... peut-être. Mais le cri de l'ours-hibou ressemble plus à un caquètement grave, il me semble...
...un requin terrestre ?
Une bulette ? Ah... possible en milieu souterrain ! Ou même un ver pourpre ! Ils peuvent atteindre huit mètres paraît-il ! Mais comment justifier le chuintement d'acier très caractéristique ? Personnellement je penche plutôt pour une sorte de géant monstrueux, possiblement mutant ou mort-vivant... ou une créature de métal d'un plan démoniaque ? Un gros diable à chaî...
Lemme ?
Mh ?
On fait quoi ?!
Eh ! Oui. »


L'aventurier remit sa main sur son pistolet. Au maximum, sa puissance de feu était suffisante pour faire reculer à peu près n'importe quoi. Elle aurait transformé une petite maison en tas de pierres... Mais dans un tel environnement, il y avait bel et bien un problème : une détonation trop forte et c'était le plafond qui pouvait les lâcher. Le terranide n'avait pas particulièrement envie d'être enseveli... mais à choisir entre ça et être dévoré par une abomination abyssale... Mais le pire, ça serait de partir sans savoir ! se dit-il, quand même déterminé.

« Il faut que j'aille voir de quoi il en retourne ! » déclara-t-il. « Tu raccompagnerais la demoiselle à l'extérieur, Géo ? Elle ne sortira jamais de là toute seule. »

Il allait falloir allumer une deuxième lanterne. Le lérot en avait une dans son sac à dos, mais en auraient-ils seulement le temps ?

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Les contrées du Chaos / Re : Le voleur de patate (ouvert)
« le: mardi 16 février 2016, 03:22:07 »
« Quand vous avez disparu dans cette flaque, Lucie et toi, il a fallu qu’on retrouve un chemin au milieu des terres sauvages. Lex – tu sais, le renard – nous a guidé jusqu’à une ville qui s'appelait Trousseboeufs. Une ville… y restait plus que des ruines.
Je connais Trousseboeufs ; je ne suis même pas tout à fait étranger à sa déchéance...
commenta Lemme d’un air grave.
Ah oui ? Enfin, voilà. La plupart des terranides se sont dispersés, mais Lex – tu sais, le renard – m’a assuré qu’il savait comment rallier Locmirail en moins d’une semaine.
Et tu l’as cru ?
Oui… »


Les voix des deux terranides résonnaient dans le dédale des couloirs déserts. Dans d’autres conditions, l’exploration d’un tel souterrain aurait certainement eu quelque chose d’oppressant. Mais les aventuriers étaient bien équipés : Lemme tenait dans sa main gauche une grosse lampe-tempête qui éclairait les murs moussus de sa puissante lumière orangée.

À ses côtés, son apprenti, Géo, avait entre les pattes un appareil complexe composé de plusieurs cadrants et aiguilles, qui s’appelait cénoscope à variations cryptomanciques. C’était un lérot tout en fourrure, un adolescent à l’air jeune et énergique. Son regard déterminé mais joyeux était le marqueur de difficiles expériences récentes, qui l’avait considérablement endurci sans trop atteindre la candeur qui avait toujours été la sienne. D’ailleurs, l’anthropomorphe portait à présent lui aussi un pistolet à la ceinture. L’arme était noire, plus longue, assez différente de celle de Lemme.

« Tu t’en sors avec le CVC ?
Ouip Lemme ! Je garde un oeil sur l’archéotypie du mésolyte bifringeant. »


L’ingénieur sourit, content de voir que son apprentissage commençait à porter ses fruits. Il y a un an de cela, Géo en était encore à apprendre par coeur la méta-sémantique des états de l’hypotenseur… Autant dire qu’ils partaient de loin.

« Aaah, une irrégularité dans l’apofugie secondaire ! Ce qui signifie… Présence d’un être pensant dans un rayon de cinq à quinze mètres !
Je… eh, c’est exact. »


Il devient meilleur que moi, jamais je n’aurais repéré ça… s’amusa Lemme. Toujours est-il qu’il y a quelqu’un dans le coin… Le croisement là-bas, sûrement. Marquant un arrêt de la main, le thylacine dégaina, par acquis de conscience, son arme. Les événements récents l’avaient rendu plus méfiant qu’il ne l’avait été. Il n’avait pas l’intention de se laisse surprendre. Il fit signe à Géo de l’attendre légèrement en retrait, alors qu’il faisait encore quelques pas.

L’éclairage de sa lanterne l’empêchait de prétendre à la discrétion… Et le fait qu’il ne voyait aucune autre lumière accompagnant le pas de la présence détectée le mettait en alerte. Les créatures capables de nyctalopie n’étaient pas toutes aussi sympathiques que les elfes.

« Qu’êtes-vous ? lança finalement l’ingénieur alors qu’il n’était plus qu’à quelques mètres de l’intersection. Si vous sortiez au grand jour, doucement, nous nous éviterions des malentendus désagréables… »

Il n’y avait pas de menace très virile dans sa voix, il en était bien incapable, mais son arme au poing, il était raisonnablement confiant en ses capacités à se défendre contre tout ce qui pourrait émerger du carrefour. Derrière lui, le lérot n'avait pas dégainé, mais se trouvait également en alerte.

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Les terres sauvages / Re : Les services du mage de Locmirail [Lucie]
« le: mardi 02 février 2016, 12:34:58 »
Le terranide regarda avec une certaine appréhension la main de Lucie s'approcher de ses deux sexes. Mais l'excitation était sans commune mesure avec l'angoisse, et bientôt il n'eut plus aucune autre envie que celle d'être massé par la jeune fille. Les muscles du bas de son corps se contractèrent finalement, alors que les doigts de la magicienne entraient en contact avec l'épiderme de son scrotum. Une plainte de plaisir traversa ses lèvres lorsqu'un de ses pénis fut enserré sur toute sa longueur.

Les mains de Lucie étaient presque trop petites pour totalement satisfaire les deux épaisses virilités, et Lemme fut presque soulagé que sa partenaire prenne seule des initiatives des plus plaisantes. Il glapit encore en sentant le muscle buccal, chaud et humide, commencer à travailler. Rejetant la tête en arrière, il apprécia pendant plusieurs secondes l'activité effrenée de l'adolescente sur ses virilités, l'une après l'autre.

« Tu fais ça très bien... »

Pourtant, et c'était sans doute l'effet du sortilège autant que celui de ses pulsions naturelles, le terranide n'était pas encore pleinement satisfait. Les attouchements bucaux étaient agréables, Lucie y mettait beaucoup de passion, mais ils manquaient un peu de rythme et d'ardeur. Lemme n'était, dans cet état, pas d'une patience parfaite. D'une voix aux tremblements perceptibles, il accepta de donner quelques conseils à la jeune fille.

« Le mieux c'est que ça ressemble un peu à une pénétration... »

Il n'avait pas tellement la volonté d'attendre que la magicienne s'y mette d'elle-même. Sans violence toutefois, il posa ses mains derrière la tête de celle-ci, enfouissant ses doigts dans la jolie chevelure blonde. Puis il l'orienta vers son pénis inférieur, le plus imposant, et la plaça lentement contre le gland. Il ne s'arrêta pas là, et poussa lui-même son bassin contre les lèvres, pour empaler la petite bouche avec sa verge. Alors que son gland passait à l'intérieur, l'extrémité de son autre sexe vint frotter contre le bout du nez de l'adolescente.

« Le plus profond, c'est le mieux... »

Avec un peu plus de force, Lemme appuya sur la tête de la magicienne pour la faire s'enfoncer sur son sexe gonflé. Il paraissait évident que la jeune fille n'était pas capable d'avaler complètement sa virilité, et rien que la laisser passer devait l'obliger à beaucoup écarter la mâchoire. Mais la magie qui l'affectait dopait ses fantasmes, et ne le poussa à s'arrêter que quand un son mouillé indiqua que Lucie n'en supporterait pas davantage sans régurgiter ce qu'elle avait mangé la veille.

Il ne se retira pas, bien au contraire. Maintenant la petite magicienne immobile, il commença à bouger son bassin d'avant en arrière. À chaque passage, le pénis laissé à l'extérieur changeait l'angle avec lequel il venait frotter contre le visage de Lucie, y déposant parfois un peu de liquide visqueux. Gémissant, Lemme ferma les yeux et accéléra le rythme du coït. Sans être devenu d'une violence extrême, il n'était plus du tout doux. J'avais oublié comme c'était bon... j'ai juste envie de faire ça toute ma vie.

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Archives / Re : Ces garçons qui pourraient dire non — Observatoire du RP yaoi
« le: vendredi 29 janvier 2016, 16:21:03 »
Enfin ! Je connais Jack, c'est un honorable agent de la CIA, il sait se tenir !

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Archives / Re : Ces garçons qui pourraient dire non — Observatoire du RP yaoi
« le: vendredi 29 janvier 2016, 16:19:02 »
Attend, attend : on attend de voir. Il n'y a pas eu toucherie. Peut-être que ce sera un RP chaste ! :P

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Archives / Re : Ces garçons qui pourraient dire non — Observatoire du RP yaoi
« le: vendredi 29 janvier 2016, 16:14:46 »
Allez, y'a de petites chances que ça s'agrémente ces prochains temps, pas vrai ? :)

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