Le Grand Jeu - Forum RPG Hentai

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Sujets - Cirillia

Pages: [1]
1
Dictature d'Ashnard / La malédiction de la strige [Amalia Joever]
« le: lundi 29 mai 2017, 00:37:08 »
Kaer Gelen était un agréable village situé à l’orée de vastes montagnes, dans des régions froides et hivernales de l’Empire d’Ashnard. Ici, les conditions climatiques étaient rugueuses, la neige tombait régulièrement. Le fleuve était une condition de survie fondamentale de la région, car, compte tenu des forêts épaisses, envahies de monstres, et entourées par les montagnes, le meilleur moyen de communiquer avec le monde extérieur passait par le fleuve. Kaer Gelen était le siège d’un clan local. Ces différents clans avaient été annexés à l’Empire il y a plusieurs décennies, et, même si les Impériaux avaient regroupé la région sous une seule et même province, et avaient tenté de la pacifier, les vieilles rancœurs avaient la vie dure, et les multiples clans continuaient régulièrement à guerroyer, ou à se chercher des noises, se reprochant quelque vieux contentieux remontant à une époque où personne n’était encore né.

*Le poids des traditions...*

Ciri’ était arrivée par la terre, suivant une annonce qui émanait du jarl lui-même. Le seigneur de Karl Gelen avait une fille, une redoutable femme. Une tête brûlée qui devait un jour devenir la prochaine jarl, les traditions autorisant les femmes à hériter. Sa fille avait disparu depuis deux semaines, après avoir tué plusieurs gardes et des servantes.

« Sire Hucbert n’a pas d’autres héritiers. Vous comprenez donc l’embarras de sa situation. »

Hucbert, le jarl de Kaer Gelen, était dans une situation complexe. Sa fille, Alwin, était reconnue pour ses impressionnantes qualités martiales, mais était victime d’une malédiction. Il y a deux semaines, elle s’était transformée en un abominable monstre, et avait tué les gardes la surveillant, des servantes qui passaient par là, avant de fuir dans la forêt. Depuis lors, elle n’était plus revenue, mais les villageois rapportaient que, les nuits, on pouvait entendre des hurlements inhumains émanant des montagnes.

Les chasseurs avaient trouvé des cadavres de loups massacrés dans la forêt. Hucbert avait soupçonné les autres clans locaux.

« Bien que nous soyons sous l’autorité de l’Empereur, chaque clan s’administre de son côté. Le Préfet impérial le sait bien, et nous organisons prochainement un Conclave. Il est impératif que Sire Hucbert puisse retrouver sa fille avant que l’assemblée n’ait lieu. »

Le Conclave était une réunion annuelle des différents jarl, dont le but était de discuter de l’avenir de la région, des alliances politiques, et de l’état global des clans. Une réunion cruciale, où Hucbert risquait d’être en difficulté, car Alwin avait désormais l’âge requis pour être jarl, tandis que lui se faisait vieux. Le Conclave était donc fondamental, car, si Hucbert ne parvenait pas à présenter une héritière, il risquait de finir sous tutelle d’un autre clan. La situation était donc préoccupante, mais concernait fort peu Cirillia au demeurant.

Elle, elle voulait surtout se renseigner sur l’état de la chambre d’Alwin, qui, d’après les dires du bourgmestre l’accompagnant, n’avait pas été modifiée depuis son départ. Les agents du jarl avaient mené des investigations, et n’avaient cependant rien trouvé, mais n’avaient, toujours d’après les dires du bourgmestre, rien déplacé.

*Si on l’a empoisonné, l’individu derrière ce complot a logiquement dû s’assurer d’avoir quelque subordonné pour faire le ménage...*

Pour l’heure, Ciri’ avait beaucoup d’hypothèses à l’esprit, mais devait entamer son enquête pour pouvoir affiner les faits, et orienter ses investigations. Le duo montait des marches, se dirigeant vers la chambre d’Alwin.

« Je... Je me dois également de vous avertir que... Une autre personne est arrivée il y a quelques minutes avant vous, et a commencé à inspecter la chambre.
 -  Qui ça ?!
 -  Hum... Eh bien... Elle... Elle est comme vous. Enfin... Elle a des épées dans le dos, et... Un médaillon. »

Une sorceleuse ?! Ciri’ en fut relativement surprise, et se dirigea d’un pas hâtif vers la chambre concernée...

...Sans savoir qu’elle allait rencontrer une connaissance lointaine !

2
Ville-Etat de Nexus / La Bête [Cassiopée la Solitaire]
« le: lundi 06 juin 2016, 19:02:15 »
« Cours, Adam, vite !! »

La peur donne des ailes, affirme le vieux proverbe. Un proverbe qui n’a jamais été aussi vrai qu’en ce moment. Le long du chemin menant de la plantation à la ferme, les deux couraient à toute allure, dans une nuit noire. Habituellement, le sentier était éclairé par les bougies situées sur les autels de l’Ordre Immaculé. Mais là, toutes les bougies étaient éteintes, et la lumière venait dans leur dos, des claquements et des hurlements. Adam, fort heureusement, était jeune, et allait plus vite que sa grande-sœur, Hélène, qui lui ordonnait de courir, et de surtout ne pas se retourner.

Les hurlements, les grognements, le souffle, la chaleur infernale d’un feu aux lueurs verdâtres… Elle était là… La créature infernale, accompagnée de ses bêtes immondes ! La Bête ! Adam voyait plusieurs racines d’arbres déformer le sol, et parvint à les éviter en sautant… Mais pas Hélène, qui trébucha en hurlant. Alors, Adam, malgré ce que sa grande sœur lui avait dit, se retourna.

« Hélène ?!
 -  FUIS, ADAM !!
 -  Mais… »

La Bête hurla alors, et Hélène le regarda à nouveau, tentant en vain de se relever. Les chiens infernaux étaient là, surplombant la colline. D’ignobles chiens verdâtres, grands et puissants, ressemblant à de cauchemardesques spectres nimbés de vert. Ils grondèrent dangereusement en se rapprochant du jeune homme, et ce dernier, dans un sursaut, se mit à filer.

Au sommet du colline, le vert laissa progressivement la place à un rouge infernal, tandis que les créatures fusèrent vers Hélène, les hurlements de cette dernière poursuivant le jeune homme tandis qu’il filait à toute allure le long du sentier le ramenant vers la ferme familiale…



Auberge des Deux-Ours

« La Bête ! beugla le nain en reposant sèchement sa tasse. Si fait, que j’vous dis ! La Bête ! Un monstre énorme, un molosse échappé des Enfers, voilà tout, avec sa putain de horde ! C’est un cerbère, ni plus, ni moins ! »

À l’intérieur de l’auberge, les conversations allaient bon train. Dans cette région campagnarde, proche de Nexus, qu’on appelait « région des Deux-Vallées », une région paisible et bon vivante, l’arrivée de la Bête avait des conséquences importantes. Les pouvoirs publics se préoccupaient des séries de meurtres qu’on avait initialement attentés à des chiens errants, avant de revoir ce jugement devant l’accumulation des meurtres, les attaques envers les autels de l’Ordre (on avait uriné sur les croix, ou même mangé ces dernières), et, surtout, devant le témoignage d’un rescapé… Un jeune homme répondant au nom d’Adam.

Le village le plus touché était le village agricole le plus proche de l’auberge des Deux-Ours, Foënic. Foënic était très insatisfaite du traitement réalisé par les pouvoirs publics, qui piétinaient, et avaient juste augmenté la garde locale. Pour beaucoup des habitants, Nexus ne se préoccupait guère de ce qui, à leurs yeux, était encore considéré comme des chiens errants. Mais, suite au témoignage d’Adam, et sous l’insistance de son père, un riche propriétaire terrien, tous les notables de la région s’étaient réunis pour solliciter les guildes privées, les sorceleurs, en demandant la mise à mort du chien démoniaque, « la Bête ». Des chasseurs s’aventuraient donc, des membres de guildes, et l’auberge était remplie.

Une auberge fortifiée, une auberge de voyage, entourée par une palissade en bois, et défendue par les soldats de Nexus.

« Les chiens verdâtres sont des Barghests, expliquait un elfe, des créatures qui naissent de malédictions.
 -  Ta gueule, face-de-pet ! » tambourina le nain.

Il but une pleine rasade de sa liqueur de cerises, s’essuya du revers de la main sa barbe poisseuse, et enchaîna :

« C’est que des clébards démoniaques, j’vous dis ! Mon cousin Dentrôk, il en a affronté dans la mine ! Des saloperies qui s’échappent d’une Faille démoniaque, ou de ce qu’jsais un autre truc… »

Le nain termina son assertion en rotant un bon coup.

C’est sur cette réplique pleine d’intelligence que Cirillia entra dans l’auberge. La jeune sorceleuse, portant deux épées dans son dos, à la mode des sorceleurs, balaya l’assistance d’un regard. L’auberge était comblée, et, à droite, dans un coin, des pugilistes s’affrontaient, monnayant pari. D’autres jouaient au poker de dés nain, au gwynt, un jeu de carte stratégique, ou encore à la Caravane, un autre jeu de cartes importé de Tekhos.

*Eh bien… Tout ça est vraiment charmant.*

La jeune femme s’avança alors.

3
Les contrées du Chaos / Un grain de vérité [Razlahan]
« le: mercredi 12 novembre 2014, 01:32:18 »
Elle sauta de son cheval pour inspecter la masure en ruines, et trouva à l’intérieur le spectacle navrant qu’elle y recherchait. La porte défoncée laissait s’échapper une odeur écœurante de chairs en décomposition et de cadavres en putréfaction. Une véritable odeur de morgue qui la força à se mettre un mouchoir devant le nez. D’un coup de pied, elle fit sauter le reste de la porte, et laissa un mince rayon de soleil pénétrer à l’intérieur de la sinistre bâtisse. Les cadavres étaient là, barbotant au milieu de mouches qui tourbillonnaient autour d’eux, leurs poignets encore retenus par des chaînes. Des poignets mous, des visages grimaçants et rachitiques. Ils étaient morts depuis plusieurs jours, et le sang avait coagulé. Aucune trace de sa cible, aucune trace de l’Homme-Bête. Elle inspecta les deux corps, puis le contenu de la masure.

Les corps avaient été tailladés et ouverts à hauteur du ventre, et leurs organes s’étaient répandus sur le sol. L’Homme-Bête était un cannibale, et également un nécrophile, car les autopsies menées par les différents médecins-légistes s’étant penchés sur le sort des cadavres qu’il laissait dans son sillon étaient formels. Initialement, Cirillia avait entendu parler de rumeurs faisant état d’un monstre abominable, une sorte de gros loup, qui s’en prenait à des fermiers isolés. Étant une sorceleuse, soit une chasseuse de monstres, Ciri’ y avait vu un bon gibier à traquer, et s’était élancée sur son destrier, coupant à travers les bois, en se rapprochant ainsi de la région de Kaer Morhen.

Kaer Morhen... Le nom faisait référence à un massif château, un château qui, pendant des décennies, avait été le nerf économique de cette région, en abritant la cour du seigneur local, et en permettant un développement économique important de la région, que ce soit au niveau de l’exploitation des ressources forestières, agricoles, ou même minières. C’était un grand château bâti à partir des carrières de la région, et, pendant longtemps, les sorceleurs y avaient protégé la population locale contre les monstres. Kaer Morhen, en effet, avait été le refuge d’un ancien ordre de sorceleurs. Ces individus étaient des guerriers surhumains, bénéficiant d’un entraînement rigoureux pour devenir sorceleur, l’entraînement se terminant par des séances de mutation destinées à les améliorer. Un sorceleur était généralement un orphelin, récupéré à partir d’un ancien droit seigneurial reconnu pour les sorceleurs, le droit de surprise. Très simplement, le sorceleur qui avait aidé des personnes à les sauver d’un problème pouvait se voir acquérir, comme dette, la filiation d’un enfant à naître. C’était une forme de mécanisme similaire à celui du chevalier prenant sous son aile un garçon de ferme pour en faire son écuyer. Ciri’ connaissait tout ça.

De fait, elle était un peu une usurpatrice. Elle n’avait jamais été formée par les sorceleurs, et s’était plus ou moins elle-même arrogé ce dernier. Contrairement aux sorceleurs, elle ne maîtrisait pas les Signes magiques, ces pouvoirs que les sorceleurs utilisaient en combat. Elle portait cependant deux lames jointes dans son dos, et disposait de réflexes surhumains, depuis qu’elle avait avalé l’âme d’un dragon, ce qui avait renforcé ses pouvoirs. Elle avait donc décidé de se considérer elle-même comme une sorceleuse, après s’être un peu renseignée sur leur histoire.

*Il n’est plus très loin...*

L’Homme-Bête... Il y avait indéniablement quelque chose d’intelligent en lui, car il prenait le soin d’attacher ses victimes, mais, pour le reste... Les empreintes de pas qu’il laissait dans la boue étaient disproportionnées, et il déchiquetait ses proies comme un animal surexcité. On l’appelait donc ainsi, à défaut de lui trouver un autre nom. Ciri’ avait initialement pensé à un Lycan, mais, en voyant les empreintes de bas figées dans la boue de ce dernier, elle avait compris que la carrure n’était pas la bonne... Ce que l’empreinte des dents, par ailleurs, confirmait aussi. Les traces de pas indiquaient qu’il s’était enfui vers la forêt de Kaer Morhen, mais les villageois hésitaient de s’y rendre.

Kaer Morhen était un sinistre héritage du passé, un souvenir des temps anciens. Les sorceleurs avaient beaucoup souffert de la concurrence, notamment celle émanant de l’Ordre Immaculé et des ordres chevaleresques proposant exactement les mêmes services qu’eux, gratuitement. L’Ordre avait dépeint les sorceleurs comme des monstres, d’abominables mutants dont les centres de formation étaient des arènes à tuer, et leurs mutagènes des potions démoniaques. Cette propagande avait fini par payer. Il y a des années, les villageois avaient envahi Kaer Morhen, et avaient détruit le fort, massacrant beaucoup de sorceleurs, soutenus par l’armée et par les troupes ecclésiastiques de l’Ordre.

Un excellent souvenir de cette époque était un pamphlet qui avait été longtemps diffusé dans les villages, et qui avait été à l’origine du siège de Kaer Morhen, « Monstrum ou de la description d’un sorceleur », avec des passages très explicites :

Citer
« En vérité, nul estre est plus vil que ces monstres contre nature, lesdicts sorceleurs, car ceux-cy sont le fruit d'abjectes sorcelerie et diablerie. Des vermines sans vertu, sans conscience ni scrupule, de veritables creatures desmoniaques, dont la seule faculté est d'occire. Il ne se peut trouver de place, parmi les honnestes gens, pour des estres tels que ceux-la.

Quant à Kaer Morhen, où ces infames se tapissent pour s'adoner à leurs espouvantables pratiques, il devrait estre rasé de la surface de la terre, et ses vestiges, recourverts de sel et de salpestre.
»

Ciri’ se trouvait maintenant dans cette région. Le ciel était grisâtre, et il pleuvait assez régulièrement. Elle portait son pantalon en cuir et son corset, ainsi qu’un manteau censé la protéger de la pluie, et se tenait dans un petit village abandonné peu après la destruction de Kaer Morhen. Le village était trop enfoncé dans la forêt, et, sans sorceleurs pour protéger les habitants, les endriagues et autres abominations avaient régulièrement attaqué, frappant notamment les scieries du village, qui étaient la principale source de revenus. Ils étaient donc partis.

Une chose était sûre : l’Homme-Bête se trouvait bien ici. Ciri’ retournait vers son cheval, qui était relativement nerveux.

*Il faut sûrement que je remonte jusqu’à Kaer Morhen…*

Le fort était très éloigné d’ici, et la nuit approchait... Cependant, Ciri’ se voyait mal dormir à côté de cadavres. Son plan était donc de grimper le long de son cheval, et de rejoindre une cabane plus loin. La nuit, les grands prédateurs étaient de sortie, et il valait mieux ne pas être là quand ils débarquaient.

4
Les contrées du Chaos / Contes et Légendes [Lago]
« le: dimanche 27 avril 2014, 02:12:39 »
« Les livres ne vous intéressent pas, je crois ? »

Cirillia n’avait rien à répondre à ce qui, pour elle, relevait d’une simple constatation. L’homme avançait dans son chariot, tirant ce dernier, et avait pour seule compagnie son petit-fils, et la femme. C’était un vendeur itinérant, et un diseur de bonnes aventures. Il s’appelait Arnand Dilwän, et son petit-fils s’appelait Judoc. C’était un adolescent, ayant 14 ans, et qui accompagnait Arnand. Ses deux parents avaient été tués lors d’une épidémie de peste, et, pour le consoler, Arnand avait commencé à lui raconter des histoires... Ce faisant, il était progressivement devenu conteur, puis marchand itinérant, vendant essentiellement des livres. Sa roulotte abritait d’ailleurs différents livres, et il faisait route le long des routes de Terra, se vendant dans les auberges et dans les forts pour proposer de conter des histoires et des légendes, ou tout simplement les actualités qu’il entendait dans les autres régions : les conflits, les épidémies, les grandes foires... Autant d’informations qui intéressaient généralement grandement les seigneurs locaux, et qui permettaient à Arnand de s’enrichir. Les églises étaient notamment des lieux où il revendait aisément ses manuels et ses écrits, les prêtres étant toujours friands de ce genre d’histoires. Il aimait aussi à se produire dans les auberges, et c’était justement par là qu’il se rendait.

Il y a quelques jours, Dilwän s’était produit devant le seigneur de Montboissier, une petite ville avec un manoir. La fille du seigneur local avait adoré ses histoires, et le seigneur, bon prince, avait conseillé à Dilwän de se produire dans les petites auberges de la région. Cependant, il y avait des attaques de monstres sauvages dans la région, dernièrement, et le sire de Montboissier avait donc tenu à protéger l’homme, et avait adjoint à sa protection une chasseuse de monstres. Versée aux arts des sorceleurs, Cirillia y avait trouvé un moyen rapide et facile de gagner de l’argent. Elle avait terrassé quelques monstres peu dangereux sur la route, mais elle ne s’attendait pas à ce qu’Arnand soit aussi bavard.

« L’auberge est là-bas...
 -  Effectivement. J’espère que ces gens seront aussi ouverts d’esprit que Marjorie. Vous avez vu ses yeux émerveillés quand j’ai conté la légende des Trois Pics ? »

Marjorie était la fille du seigneur local, et elle avait effectivement adoré cette histoire. Cirillia, elle, avait trouvé ça idiot. Que des gens paient pour de telles sornettes la dépassait, mais il fallait dire qu’elle n’avait jamais été vraiment portée sur la lecture. Elle avait appris à se tuer, pas à lire. Oh, elle savait lire et écrire, bien entendu, mais un roman ne l’avait jamais transporté... Sauf les manuels militaires, les essais sur les monstres, les traités sur l’escrime, et ce genre de choses, mais elle doutait que ce soit le genre de livres qu’Arnand traînait dans sa besace.

Son chariot était tiré par un robuste cheval, qui, d’après ses dires, avait appartenu à son fils. Un destrier vigoureux, mais ce n’était pas un cheval de guerre, ce que Ciri’ avait pu rapidement noter. C’était un canasson qui avait connu les verts pâturages, et rien de plus. Ciri’ voyait l’auberge se rapprocher. Elle était au croisement de plusieurs petits hameaux et à la lisière d’un bourg, au croisement de plusieurs sentiers, ce qui lui permettait d’avoir un afflux de paysans et de clients. Un muret en bois faisait de cette auberge un refuge, et il y avait quelques gardes à l’entrée, ainsi qu’un puits, et quelques dépendances supplémentaires.


Dans un coin, Ciri’ vit une forge gérée par quelques nains et des humains. Dans un coin, un herboriste vendait des potions, et, autour d’un feu-de-camp, quelques voyageurs se reposaient à l’ombre d’un grand olivier. Les gardes les laissèrent passer sans problème, patrouillant silencieusement, dans des armures légères. Il y avait quelques enfants, ce qui ravit Arnand.

« Ah, vous voilà enfin ! C’est vous, le diseur de bonnes aventures, je suppose ? »

L’aubergiste venait de les accueillir. Il avait une belle barbe noire, et salua Arnand Dilwän. Il leur expliqua que son seigneur avait fait parvenir une missive pour annoncer la venue prochaine d’un conteur.

« Les gens d’ici n’ont pas souvent l’occasion de se divertir, alors, un raconteur de bonnes aventures, vous pensez bien que ça va les attirer. Quand pensez-vous pouvoir nous raconter une bonne histoire ? »

Arnand, visiblement ravi d’avoir une certaine attention, lui assura qu’il serait prêt dès ce soir, le temps de procéder à quelques répétitions, et de choisir une bonne histoire à raconter. En attendant, il laisserait Judoc se charger d’ouvrir la boutique. Arnand s’acquitta de la taxe nécessaire pour pouvoir établir un point de commerce dans la propriété du tenancier. Ciri’, quant à elle, sentit qu’elle allait passer toute sa journée ici, et qu’elle allait passer une soirée d’enfer.

*Avec un peu de chance, j’arriverais à tirer un coup... Mais bon, on ne crache pas dans la soupe, après tout, ce n’est pas poli.*

5
Ville-Etat de Nexus / I See Fire [Elda]
« le: dimanche 16 février 2014, 02:32:53 »

« ...Au nom de Sa Majesté la Reine Elena Ivory, au nom de Son Autorité Suprême le Grand Confesseur... »



Feu et enfer, chairs arrachées, corps carbonisés, squelettes écrabouillés, maisons ravagées... Les larmes se perdaient au milieu des cendres de la ville, témoignant du passage terrible du Chevaucheur Noir. Ils avaient frappé en pleine nuit, fondant sur la ville, la massacrant impitoyablement, les dragons fondant à vive allure, leurs souffles carbonisant des rangées de rues, au milieu des hurlements effrayés et douloureux des gens. Les citoyens s’enfuyaient en hurlant de leurs maisons enflammées, pour se transformer en torchères humaines, essayant de se réfugier dans leurs caves. Les soldats de la garde avaient été balayés comme des fétus de paille, leurs balistes ravagées, les miradors incendiés, les cadavres des gardes tombant de leurs tours, ou étant pris dans les griffes des monstres, soulevés en l’air, et lentement broyés.

Un véritable enfer de feu, un rideau incandescent de flammes. Chaos et mort dans une éternelle nuit de souffrance et de larmes.



« ...Les chevaucheurs de dragons, menés par le redoutable Chevaucheur Noir, ont frappé à nouveau, et ont attaqué une petite ville dans le col de montagnes... »



C’était un enfant qui avait vu le Chevaucheur Noir. Il courait à bride abattue, tenant la main de sa mère. Il avait été réveillé en pleine nuit par les hurlements, et ses yeux étaient recouverts de sanglots. Il n’avait jamais eu aussi peur de sa vie. Partout, la mort. Partout, le feu. Il le voyait partout depuis sa fenêtre, et ne comprenait pas ce qui se passait, si ce n’est qu’il fallait rejoindre le manoir central, afin de se cacher dans les grandes caves, là où les villageois seraient à l’abri. Partout, le feu. Dès qu’ils étaient sortis, une langue de feu avait jailli devant eux, incendiant instantanément quatre personnes, les tuant sur le coup. Ils avaient couru dans les rues en feu, au milieu des hurlements, des supplications, des larmes, des prières. Un homme priait en pleine rue devant un dragon, genoux pliés, avant que le dragon ne lui arrache la moitié du corps d’un coup de crocs, en avalant une partie. L’enfant en était devenu atone.

Sa mère courait rapidement, tandis qu’il se demandait où était son papa, l’un des soldats affectés à la défense de la ville. La mère avait couru à toute allure, le long de la grand-rue, en compagnie d’autres villageois, quand un dragon était remonté le long de la rue, en soufflant. L’enfant avait vu une langue de feu remonter rapidement, comme une rivière infernale, transformant les gens, les faisant disparaître, ne laissant plus que des cônes de feu s’agitant frénétiquement. Ils avaient plongé dans une ruelle, tandis que des morceaux de toits enflammés leur tombaient dessus. Il toussait, il avait chaud, et se sentait mal. Maman lui parlait, mais il ne comprenait pas, et elle continuait à courir, filant vers une autre rue...

...Lorsqu’il avait trébuché sur une pierre décollée du sol, et s’était affalé sur le sol.



« Depuis trop de mois, maintenant, le Chevaucheur Noir et ses monstres incendient le nord de nos terres. Ils ont attaqué des navires marchands, des caravanes isolées, des scieries, des hameaux, et leurs forfaitures continuent avec un crime odieux et inacceptable. Des centaines d’âmes ont été tuées cette nuit. En conséquence, le Conseil de Régence, présidé par Sa Majesté la Reine, a tenu séance extraordinaire, et a décrété l’état d’urgence sur les régions suivantes... »



L’enfant était sur le sol, et tendait la main vers sa mère. Effrayée, elle tendait la main vers la sienne... Quand elle fut aplatie par les pattes d’un immense dragon, si colossal que le bout de sa queue défonça une maison par le toit. De sa mère, il ne restait plus rien qu’une bouillie de sang. L’enfant avait levé la tête, et avait vu le museau de la bestiole, ainsi qu’un homme juché dessus, engoncé dans une armure noire. Des lueurs vertes s’échappaient de la gueule édentée et effrayante du monstre, alors qu’il se rapprochait du jeune homme.

Couché sur le ventre, ce dernier avait alors fermé les yeux, et avait prié pour que sa mère revienne, pour que ce monstre s’ne aille. Il avait prié plus fort que jamais, alors que le dragon noir avait relevé sa tête, et l’avait envoyé sur son corps... Il avait alors rencontré une résistance à laquelle il ne s’attendait pas. Un choc sourd, une violente attaque magique, un souffle terrible, qui avait éteint une bonne partie des flammes, et avait frappé le Chevaucheur Noir. Ce dernier avait poussé un hurlement de douleur effrayant, et son dragon s’était enfui, entraînant avec lui le reste de sa bande.



« Toute entrée sur le territoire est désormais sujette à autorisation spéciale. L’évacuation des territoires est en discussion, et il est vivement recommandé aux villageois de se rendre dans les forts et les garnisons. Des cordons d’alimentation seront mis en place. Par ailleurs, les différentes primes afférentes à cette sinistre bande ont été augmentées. Ainsi, toute information susceptible de permettre l’appréhension du Chevaucheur Noir sera honorée par la somme de 10 000 pièces d’ors. Toute arrestation ou élimination d’un Chevaucheur sera honorée par la somme de 50 000 pièces d’ors. L’arrestation ou l’élimination du Chevaucheur Noir, meneur de la bande, sera honorée par la somme de 200 000 pièces d’ors. »

Un roulement de tambours avait signifié la fin de l’annonce publique.



Hier encore, Kongar était une magnifique ville, ouverte et agréable. Une petite ville, certes, mais une grande ville malgré tout. Elle se situait le long de la Passe d’Hildebraund, un col serpentant le long des montagnes, et permettant rapidement de rejoindre Berngeyr ou Jarveg, les grandes cités des royaumes nains, spécialisés dans l’extraction minière, ou d’autres localités, comme le duché de Kovar. Cette ville répond au doux nom de Dawnstar, une petite ville avec de nombreuses auberges, et qui vivait essentiellement des haltes que les grandes caravanes marchandes effectuaient en voyageant. Paralyser Dawnstar revenait à s’attaquer à cette route commerciale, en contraignant les commerçants à se déplacer vers un autre passage de la Passe d’Hildebraund. Le Chevaucheur Noir avait massacré cette ville, détruisant la grande majorité des bâtiments. L’incendie avait été difficilement maîtrisé, et l’endroit était maintenant infesté de soldats, de médecins, d’ouvriers, et de prêtres, réparant les décombres, soignant les blessés, et réfléchissant sur l’endroit où accueillir les réfugiés, le temps que Kongar soit reconstruite.

Cirillia était dans cette ville, et elle sentait qu’elle avait une piste à explorer. Elle n’était pas une magicienne, mais elle reconnaissait certains signes. Elle avait écouté certains témoignages. Le Chevaucheur Noir était une proie qu’elle pistait depuis maintenant plusieurs semaines, ce qui expliquait sa rapide présence ici. Quand elle avait vu les fumées de Kongar, une ville qu’elle avait récemment quitté, afin d’explorer la région, elle y était revenue, et avait appris que la prime pour la tête du Chevaucheur Noir avait sensiblement augmenté, avoisinant des sommets. De mémoire, Ciri’ n’avait jamais pourchassé une proie avec une prime aussi élevée sur sa tête. Cependant, elle ne pouvait pas dire que cette prime était excessive. Elle n’avait jamais traqué une telle proie.

Quand elle avait interrogé les gens, elle avait entendu des témoins parlant d’un enfant, « Joachim », qui avait fait fuir le dragon principal, un immense monstre, massif, gargantuesque, une masse phénoménale. Sûrement le chef de meute, la monture du « Chevaucher Noir ». Cirillia ignorait par où mener sa recherche, et s’était mise en tête de trouver ce fameux Joachim dans cette ville en cendres.

Malheureusement, elle avait le sentiment persistant que ce jeune garçon avait disparu.

6
Les contrées du Chaos / Les Âges Sombres [Les Coquines]
« le: mercredi 12 décembre 2012, 20:59:25 »

Kaer Morhen

« Ce n’est pas une cible habituelle pour moi…
 -  Vous... Vous ne pouvez pas refuser...
 -  Je n’ai pas dit que je refusais, répliqua tranquillement la femme en buvant un peu de son hydromel. Mon domaine de prédilection, c’est la chasse aux monstres, pas aux humains.
 -  Les Maîtres-Huants n’ont rien d’humains ! Ils défendent des pratiques païennes qui impliquent des sacrifices humains ! Ils se sont acoquinés avec la Couleuvre, capturent les enfants de la région, et escroquent les commerces !
 -  Ce que j’ai du mal à comprendre, c’est pourquoi vous ne demandez pas directement de l’aide au prévôt... »

La femme émit un rictus de mépris. Elle regarda autour d’elle, mais personne ne les espionnait. Cirillia et elle se tenaient à l’Auberge de l’Ours Dansant, une petite auberge près d’un hameau d’agriculteurs, qui embauchait des mercenaires pour se défendre. Elle s’appelait Marchande Martha, faisant partie d’une communauté de béguines implantée dans un monastère en hauteur. Le béguinage était une pratique religieuse assez particulière, ressemblant à une espèce de vie monastique. Les béguines étaient des sœurs religieuses qui avaient la particularité d’être relativement autonomes. Elles avaient une terre, la cultivaient, un élevage, et se rendaient fréquemment dans les villages pour tenir des dispensaires, et aider les gens. De ce que Cirillia en savait, le béguinage de cette région avait deux types de femmes : les béguines récentes, et les dirigeantes, qu’on appelait les « Martha ». On dissociait alors chaque Martha par sa fonction. Marchande Martha avait ainsi pour rôle de revendre la laine aux marchés, et d’acheter des biens.

« Le prévôt est un lâche qui n’opposera pas se dresser contre les Maîtres-Huants. Quant au baron de la région... Il fonctionne sur le même principe. Les Maîtres-Huants ont le soutien de la population, et personne ne sait qui se cache derrière leurs masques. Ils bénéficient de la crise actuelle pour renforcer leur contrôle sur la population, et réinstaurer les anciennes traditions. »

Marchande Martha était assez courageuse de venir en personne ici. Ciri’ savait que cette région était très pauvre, et qu’elle affrontait un hiver rugueux. La région avait jadis été très prospère, car elle se situait sur une route commerciale importante. Cependant, cette route avait changé de place à cause d’une guerre, et, depuis lors, la région avait chuté. L’ancien château du baron, Kaer Morhen, était ainsi à l’abandon, et était visiblement au centre des préoccupations de Marchande Martha. Cette dernière but son verre, se raclant faiblement la gorge, et poursuivit ses explications.

Le béguinage était en situation difficile, car personne, ici, ne cherchait à les soutenir. Le prêtre de la région voyait en elle une rivalité, et, lors de ses messes, il les diabolisait, les décrivant comme des sorcières. Fort heureusement, ses messes étaient pratiquement vides à chaque fois, les villageois s’étant détournés de l’Ordre. Les Maîtres-Huants, quant à eux, n’aimaient pas non plus les béguines, et étaient la principale menace de ces dernières. Cirillia avait suivi une annonce pour traquer un monstre se terrant dans la région, une annonce qui avait été faite par les Martha. Elle avait légèrement déchanté quand Marchande Martha lui avait expliqué que cette cible n’était pas un monstre, mais un homme : le maître de cette secte, le chef des Maîtres-Huants. Ces derniers se promenaient parfois dans la ville, organisant des fêtes occultes et sinistres. Ils étaient reconnaissables à leurs longs costumes. Ils avaient des capes noires, et un masque blanc, ainsi que de longues griffes. Ils se dissimulaient parmi les villageois, donnant à l’atmosphère du village une ambiance de terreur. Personne n’osait ouvertement les critiquer, par peur de disparaître la nuit.

« Les Maîtres-Huants cherchent à invoquer un monstre ancien reposant dans les profondeurs de cette terre, expliqua la femme en se penchant vers Cirillia. C’est pour ça qu’ils ont déterré dans le cimetière les cadavres de jeunes enfants tués par la maladie. Ils s’en servent pour accomplir des sacrifices afin de permettre de réveiller un monstre ancestral...
 -  Des sacrifices d’enfants ?
 -  De cadavres d’enfants, plus exactement. Nous nous sommes renseignées… J’ignore si c’est vrai ou non, mais je pense que ceci devrait permettre de rentrer dans vos attributions. »

Cirillia hésita. Traquer un simple homme n’était pas sa spécialité, mais elle manquait d’argent, et les béguines payaient plutôt bien. Elle réfléchit donc assez rapidement, et confirma. Elle sentit un soulagement traverser le corps de Marchande Martha, qui lui présenta Kaer Morhen. Elle lui montra une sorte d’image sur un parchemin, un plan montrant l’extérieur du château, avec plusieurs annotations. Ciri’ l’observa attentivement, terminant son verre.


Il y avait deux entrées : l’entrée principale, qui serait lourdement surveillée, et une entrée latérale, derrière. Il faudrait escalader une cour en ruines, et se risquer à affronter de nombreux monstres dans une forêt immense.

« Kaer Morhen n’est pas que le refuge des Maîtres-Huants, mais aussi d’une puissante organisation criminelle, la Couleuvre.
 -  Ce sera donc de l’infiltration...
 -  Si vous tuez leur chef, les Maîtres-Huants se disperseront, mais cet homme est puissant. C’est un redoutable mage. »

Cirillia hocha la tête. Puisque c’était de l’infiltration, elle allait devoir se séparer de son armure. Bien que celle-ci soit légère, elle pourrait quand même se faire remarquer. Elle hocha la tête.

« Très bien. J’accepte. »

7
Ville-Etat de Nexus / Chasse à la grosse bête [Lisne]
« le: jeudi 27 septembre 2012, 17:06:32 »
« Il est ici ! Fuyez !
 -  Réfugiez-vous dans la cathédrale, vite !! »

Les cloches de la cathédrale ne tardèrent pas à sonner, se répercutant dans l’ensemble de la ville, alors que les badauds hurlaient de terreur, se mettant à courir rapidement, se bousculant. Les marchands abandonnaient leurs étals en se dépêchant, renversant leurs apprentis, lâchant de grosses caisses. Une psychose collective venait de s’emparer de la population de la bourgade de Saint-Luce. Les Luciens, comme ils s’appelaient, avaient déjà été attaqués deux fois dans le mois par un énorme dragon rouge, et les guetteurs sur les murs l’avaient entendu rugir. Les cloches résonnèrent dans toute la ville, et on pouvait entendre l’énorme bête rugir alors qu’elle fondait sur la ville, crachant son souffle mortel sur les toits des maisons, les incendiant, avant de plonger sur les longues rues en pierre, ses ailes immenses raclant les toitures. Ses pattes griffues fauchaient les humains, avant que le dragon ne remonte, sans tenir compte des hurlements de douleur des proies, qu’elle déchiquetait ensuite, avant d’attaquer à nouveau, soufflant sur les maisons, son feu infernal enflammant ces dernières.


Cathédrale de Saint-Luce

Ciri’ entendit les Luciens hurler, et prit son temps pour se préparer. Elle se tenait dans l’une des chambres d’hôtes de la Cathédrale de Saint-Luce, un imposant édifice religieux bâti juste à côté d’une église, et qui confirmait le caractère très pieux des habitants de cette ville nexusienne. Saint-Luce était à quelques lieues de la grande cité-État, planté au milieu de montagnes. C’était une belle ville, prospère, qui tirait sa richesse des carrières de pierres à proximité, des mines de fer et d’or dont elle se servait pour entretenir les puissants murs entourant la ville, ou les remparts des forteresses à la frontière.

Prudemment, Cirillia vérifia son arbalète, tout en enfilant son armure, et en enduisant sa lame d’une mixture qui en renforcerait le tranchant. Depuis sa fenêtre, elle pouvait sentir le vent remuer ses cheveux, mais aussi sentir l’odeur de braise, voir les hautes flammes de la ville, les hurlements des gens, et l’immense dragon rouge, dont les ailes immenses volaient au-dessus de la ville. Il était inhabituel qu’un dragon vienne attaquer directement une ville. Pour se nourrir, les dragons attaquaient généralement des villages isolés, mais n’aimaient pas les grandes villes. Trop d’humains. Et ce dernier ne se contentait pas que de chasser. Il attaquait délibérément la ville, comme si quelqu’un le possédait, le dirigeait... L’hypothèse avait effleuré les lèvres des décideurs politiques de Saint-Luce, mais la théorie officielle était que ce dragon rouge était tout simplement malfaisant... Ce qui, à vrai dire, était tout à fait possible. Les dragons n’étaient pas que de simples animaux uniquement guidés par leurs instincts de survie ; ils étaient intelligents et conscients. Cirillia ouvrit un Élixir, et en but le contenu. Cet élixir magique renforcerait ses capacités et ses performances, ce dont elle aurait grand besoin contre un dragon.

*Calme ton excitation, il faut aborder ce problème de manière rationnelle et professionnelle...*

En tant que chasseresse de monstres, la spécialité de Cirillia était la traque de dragons. Elle en avait déjà tué un, jadis, et renouveler l’exploit ne la dérangeait pas... D’autant plus que celui-là avait l’air d’un sacré bestiau. Les archers ne pouvaient rien faire contre lui ; ils étaient désemparés, et avaient plus envie de s’abriter que d’affronter cette bête vorace. Des lâches, qui attendaient désespérément que Nexus envoie des renforts. Cependant, la ville était tellement empêtrée dans sa corruption et ses problèmes de guerre civile qu’il était difficile pour elle d’envoyer des hommes. Le Conseil royal était persuadé que ce dragon allait tout simplement repartir, qu’il cherchait juste à nourrir sa portée, et ceci forçait le seigneur local, un homme pieux qui avait son manoir à côté de la cathédrale, à envisager de stopper les expéditions de matières premières.

Cirillia avait entendu parler de ce dragon dans l’une des auberges de Nexus, où elle cherchait des demandes d’aides. Elle avait récemment aidé une famille à se débarrasser d’un dévoreur dans leur cave, ce qui lui avait offert de quoi continuer à pouvoir crécher dans l’auberge, mais les prix n’étaient pas donnés à Nexus. Elle s’y était rendue en espérant pouvoir embarquer dans l’un des navires, afin de protéger les marchands des monstres aquatiques, mais les capitaines avaient plus été attirés par sa plastique que par son épée, et, plus concrètement, préféraient louer les services des guildes, ou, pour els plus avares, des ordres religieux indépendants. Dans un monde féodal, si on n’appartenait pas à une faction, on était rien. Et Ciri’ rechignait à rejoindre une guilde, car ça reviendrait à limiter sa liberté de déplacement, et à être sous les ordres de quelqu’un, ce qui était inacceptable pour elle. Elle avait donc voyagé vers Saint-Luce, et, après avoir envoyé à l’hôpital un sergent, avait réussi à obtenir une cellule de moine, l’ordre religieux de Saint-Luce se chargeant de l’héberger.

Dehors, le dragon rouge continuait à faire des ravages. Ciri’ était prête, et alla se mettre sur l’embrasure de la fenêtre, puis se laissa descendre. Les réfugiés se pressaient en hurlant vers la cathédrale, afin de se protéger du dragon rouge.

8
L'auberge du Coucher de Lune / Des vacances méritées (PV Lucius)
« le: mercredi 11 janvier 2012, 16:41:46 »
Même si elle passait l'immense majorité de sa vie sur les routes, voyageant aux quatre coins de Terra en prenant les primes qui s'offraient à elle, Cirillia avait parfois aussi besoin de prendre le temps de se poser. Cela n'arrivait que rarement, mais lorsque c'était le cas, la jeune femme allait au seul endroit où elle aimait rester plus d'une semaine à ne rien faire: L'auberge du Coucher de Lune.

C'était assez rare pour le signaler, elle était sans armes...ou presque. En fait elle portait tout de même une dague bien affutée dissimulée dans l'une de ses bottes, mais ce n'était quasiment rien en comparaison de l'arsenal qu'elle a l'habitude de transporter lorsqu'elle voyage. Assise à une table, ou plutôt affalée à une chaise tandis que ses pieds reposaient eux sur la table, la jeune femme regardait le plafond tout en tenant à la main son verre rempli à ras-bord d'hydromel. Elle se laissait porter par les bruits ambiants, la musique qui se perdait face aux nombreuses voix qui s'élevaient dans toute l'auberge, les cris, les rires, les chansons.

Cirillia n'était pas vraiment du genre à sympathiser facilement, aussi préférait-elle siroter tranquillement son hydromel. D'autant qu'en général, il était rare que dans un endroit pareil, il n'y aie pas quelques personnes qui viennent à elle pour tenter, ni plus ni moins, de la draguer. Il était toutefois rare qu'elle se laisse emballer, car vu son caractère endurci, tous les hommes n'étaient pas capables de se montrer intéressants à ses yeux. Le prochain candidat serait-il à la hauteur ? Mystère mystère...

9
Dictature d'Ashnard / Rien de moins qu'une chasse ? (PV Alice Kovander)
« le: mercredi 11 janvier 2012, 15:20:18 »
♫ Sur la montagne abandonnéeuuuuuh, y'a plein de neige et de rocheeeeeers ♫

Si elle avait eu une paire de ce que les hommes portent à leur entrejambe, Cirillia aurait bien volontiers dit qu'elle se les gelait. Car bordel, qu'est-ce qu'il faisait froid dans ces hautes montagnes ! La chasseuse de dragons avait beau porter son armure ainsi qu'un manteau de fourrure, la neige ainsi que le vent rendaient son ascension loin d'être une promenade de santé.
Mais là où bien des personnes auraient fait demi-tour, elle continuait inlassablement, guidée par cette force qui la menait maintenant depuis de longues années: la haine. Cirillia traquait en effet un dragon et suivait sa piste depuis maintenant plusieurs jours, piste qui l'avait menée à traverser clandestinement les frontières du royaume de Sylvandell. Elle n'était pas très familière des questions de politique, mais elle savait grosso-modo qu'il s'agissait d'un peuple de tarés qui vénéraient les dragons comme des dieux. Au vu de son passif, cela suffisait amplement à les haïr.

Malgré les jours de marche, et d'escalade des parois rocheuses de ces hautes montagnes, Cirillia sentait qu'elle touchait au but en voyant au lointain un trou creusé à même la roche, de taille suffisante pour abriter un dragon entrant dans ses jeunes années d'adulte. Ces saloperies, quand elles en avaient les moyens, se faisaient rarement chier à trouver des cavernes naturelles, et les creusaient elles mêmes dans un endroit leur convenant. Les hautes montagnes étaient un de ces types de lieux privilégiés, car cela réduisait drastiquement les chances que des intrus arrivent à proximité.
Sauf que Cirillia faisait partie du faible pourcentage de psychopathes suffisamment fous pour oser s'en approcher quand même.

Approchant de plus en plus de l'entrée, la chasseuse de dragons se mit alors à ramper au sol pour d'avantage s'approcher. Une odeur de souffre caractéristique émanait des environs, et grâce à son ouïe bien plus développée, elle pouvait en se concentrant entendre la respiration lourde de la bête qui se trouvait dans sa caverne.
Suffisamment proche, elle monta rapidement son arbalète et enclencha l'un de ses chargeurs de carreaux. Il n'était pas question d'aller à l'encontre du dragon dans sa caverne, où elle ferait une cible bien trop facile pour son souffle. Camouflée derrière un grand rocher, Cirillia sortit une flasque ronde de l'une de ses poches, et à l'aide d'une fronde improvisée, la balança directement dans la cave. Brisée, le composé chimique qui se trouvait dans la flasque entra ainsi en réaction, et dégagea une lourde fumée très dense, dans le but de faire sortir le dragon de sa tanière.
Cirillia empoignait fermement son arbalète tout en guettant la sortie à venir du monstre.

Allez...ramène toi saloperie...

10
Prélude / Cirillia [Valiplantée!]
« le: mardi 10 janvier 2012, 23:24:20 »
Nom/Prénom/Surnom : Cirillia, elle ne possède pas de nom de famille, en revanche il arrive qu'on l'affuble d'un joli surnom, celui de Tueuse de Dragons.

Age : 26 ans

Sexe : Féminin

Race : Humaine pas tout à fait banale

Orientation sexuelle: Elle touche à tout ou presque, selon ses envies du moment.

Description physique : Belle et dans le même temps brutale, c'est la première chose à laquelle beaucoup de personnes pensent en voyant Cirillia pour la première fois.
La demoiselle mesure pas moins d'un mètre quatre-vingt cinq, ce qui est plutôt grand pour une femme, et possède une peau blanche toutefois basanée par le fait qu'elle passe énormément de temps en plein air, à voyager. Elle arbore une longue chevelure d'un rouge profond, mêlé à un certain nombre de mèches noires, ainsi que des piercings notamment aux oreilles, à l'arcade sourcilière, et aux lèvres.
Autre particularité importante de son anatomie, ce sont ses deux tatouages qui représentent des dragons. Le premier sur son épaule et avant bras droit, et le deuxième couvrant sa hanche gauche ainsi qu'une partie de son ventre et de son bas-ventre.
Et enfin pour les plus assoiffés de chair, il faut aussi noter que la demoiselle a été sacrément bien dotée par dame nature, sa poitrine très généreuse ainsi que son corps athlétique font fantasmer presque tous ceux et celles qui posent ses yeux sur elle, ce qui n'est pas pour la rendre modeste.

Caractère : Si vous cherchez de la féminité chez Cirillia, regardez plutôt son corps que son attitude, car elle est très clairement un garçon manqué de ce point de vue là. La vie a été dure pour elle, et ce dès les premières années de sa vie, alors à présent qu'elle a réussi à la dompter et à être libre elle n'a tout simplement pas l'intention de se laisser faire par qui ou quoi que ce soit. Cirillia est une forte tête, du genre légèrement impulsive, bien que le légèrement soit peut-être de trop. Elle use d'un vocabulaire qui ferait rougir les plus sensibles d'entre vous, et a de toutes manière une certaine tendance à royalement se foutre de ce qu'autrui peut penser d'elle quand c'est en mal (les compliments elle les accepte quand même...sous certaines conditions). Il peut être aussi utile de le préciser, mais elle peut paraître comme étant tarée, cela dit vu le genre de boulot qu'elle occupe à plein temps, à savoir la chasse aux créatures et aux monstres, elle ne voit pas ça comme un défaut mais comme une nécessité.
Cirillia est naturellement méfiante envers toute personne qu'elle ne connaît pas, et si il existe encore une certaine part de douceur chez elle, enfouie au plus profond de son psyché, seuls quelques rares privilégiés peuvent se targuer de la voir sous cet autre aspect. Toutefois même cet aspect ne saurait entamer le côté très pragmatique de sa personnalité, elle ne fait rien gratuitement ou par pure générosité.

Histoire : Rien ne prédestinait vraiment Cirillia à exercer le métier fort peu commun de chasseuse de monstres, non seulement parce qu'elle est une femme dans un milieu essentiellement masculin, mais aussi parce qu'elle n'aurait jamais du suivre cette voie.
A la base, Ciri' est née au sein d'un village, se composant majoritairement de fermiers et de quelques artisans, et elle était la fille du forgeron local. Bien évidemment pas destinée à reprendre la forge de son père, ce rôle devant échouer à son grand frère, cela n'empêchait toutefois pas la jeune fille d'aller aider autant qu'elle le pouvait son frère et son père à la forge, glanant ainsi peu à peu plus que ce qu'une simple fille aurait du savoir quand à l'art de forger armes et armures.
La vie était donc rude, comme c'est souvent l'adage des gens du peuple, mais elle était néanmoins supportable. Le tout bascula quand un beau jour, alors que Cirillia avait aux alentours de 9 ans, un immense dragon aux écailles noires attaqua son village. Pourquoi ? Probablement que le dragon avait y avait vu un délicieux festin, car beaucoup périrent carbonisés puis dévorés par la bête monstrueuse. En fait, sur la bonne petite centaine d'habitants que comptaient le village, seuls Cirillia, son grand-frère et sa mère survécurent car ils furent mis en sécurité dans la cave de leur maison par leur père, qui servit ensuite d'appas pour que le dragon ne s'y intéresse pas trop.
La tempête passée, les survivants trouvèrent leur village en cendres, ils durent donc se résoudra à partir ailleurs surtout si un dragon s'était fait dans l'idée de nicher à proximité. La ville la plus proche étant à plusieurs jours de marche, la famille tomba, manque de bol, sur un groupe de bandits qui se chargeait de faire payer un droit de passage. Ciri et sa famille ayant perdus tout ce qu'ils avaient, la mère du donc se résoudre à...payer de sa propre personne, ce qui fut naturellement traumatisant pour la jeune fille qu'étais Ciri ainsi que pour son frère.
Arrivés en ville, le frère de Ciri parvint à assez rapidement se faire accepter chez un forgeron comme apprenti, tandis que sa mère afin de subvenir aux besoins de ses enfants, dut à nouveau vendre son corps. Quand à Ciri, elle commença à errer dans les rues, et parfois à voler ce qu'elle pouvait sans trop souvent de faire attraper. Elle évolua donc dans un environnement pour le moins hostile durant plusieurs années, visiblement destinée à n'être qu'une voleuse à l'étalage tandis que son frère lui était parvenu à s'installer à son compte très rapidement, promis à devenir l'un des meilleurs forgerons du pays. La mère de Ciri n'avait ainsi plus à se prostituer, et les deux femmes pouvaient vivre avec le salaire assez conséquent du forgeron de la famille. Sauf que Ciri ne l'entendait pas de cette oreille, la rue l'avait rendue bien plus dure qu'une femme normale, et un beau soir elle partit tout en laissant une brève lettre d'excuses à sa famille.

Son absence dura plusieurs années, et tout le monde cru qu'elle était morte, jusqu'au ce qu'elle revienne un beau jour à la forge familiale. Bien sûr l’accueil fut froid au début, jusqu'à ce que Ciri ne montre à son frère les trophées qu'elle avait : têtes et griffes de monstres dangereux, mais surtout, divers composants issus d'un dragon qu'elle avait tuée quelques semaines auparavant.
Ciri lui raconta donc son exploit, comment elle avait fini par entrer au sein d'une compagnie de chasseurs de monstres, comment elle s'était faite un nom jusqu'à faire un véritable exploit, parvenir à tuer pas moins de deux dragons, dont elle portait maintenant des tatouages sur le corps en signe de ces victoires. Mais aussi comment elle avait mangés leurs cœurs alors qu'ils étaient fraichement morts, et qu'elle avait ainsi absorbée en partie de leurs forces. Le grand frère de Ciri était subjugé par ce qu'étais devenu sa sœur, mais aussi du coup heureux de la revoir puisque sa mère était morte de fraiche date. Ciri lui demanda alors de l'aider, ayant ramené les écailles ainsi que le sang des dragons morts, afin qu'il lui forge une armure et des épées qui lui permettrait d'accomplir la tâche qu'elle s'était fixée, à présent qu'elle en avait les moyens : trouver et tuer le dragon qui avait massacré leur village natale.

La suite de l'histoire ? Elle est encore à écrire les amis...

Situation de départ : Expérimentée

Autres : Toute humaine qu'elle est, Cirillia dispose de plusieurs moyens pour exercer le métier fort dangereux de chasseuse de monstres, et surtout quand elle se met en tête de traquer du dragon.

-Lorsqu'elle a tuée son premier dragon, alors que son cadavre était encore frais, Cirillia a bu à pleines gorgées son sang qui s'échappait de la plus grande des blessures, sachant pertinemment que le sang d'une créature aussi puissante et ancienne était porteur de pouvoir. Une infime partie de sang draconique coule dans ses veines à présent, ce qui a drastiquement augmenté sa force, son endurance, ses réflexes ainsi que certains de ses sens comme l'ouïe et la vue.

-En dehors de cela, Ciri' ne serait pas une chasseuse de monstres efficace, et qui survit, sans un bon équipement.
Elle possède tout d'abord une arbalète assez spéciale, puisqu'il s'agit d'un modèle tirant à répétition des carreaux, au lieu du modèle traditionnel qu'il faut recharger à la main.



Cirillia utilise plusieurs types de carreaux :

 - Les carreaux classiques, sur lesquels il y a peu à dire ;
 - Les carreaux empoisonnés, qui sont comme les précédents, mais recouverts d'une substance empoisonnée ;
 - Les carreaux inflammables. Les pointes sont ici recouvertes d'un produit inflammable ;
 - Sa spécialité : des carreaux spéciaux et particulièrement vicieux, fonctionnant en deux temps. Outre une pointe extrêmement tranchante, les carreaux spéciaux de Cirillia dégagent, après l'impact, huit pointes qui s'enfoncent douloureusement dans la chair de la proie. Outre rajouter une douleur supplémentaire, ces huit pointes rétractables renforcent l'adhésion du carreau, rendant ce dernier très difficile à retirer. Ces carreaux spéciaux sont la spécialité de Cirillia, et sont à peu près efficaces contre tout et n'importe quoi.

Elle possède également deux épées. L'une est en acier, ce dernier ayant à été mélangé lors de leur forge à du sang de dragon, ce qui lui confère donc une résistance bien plus importante, et il en est de même pour leur capacité de découpage de tout et n'importe quoi. Cette épée en acier est utilisée contre les ennemis disposant d'armures physiques, ou d'une forte constitution. Sa seconde épée est en argent. C'est une épée magique qu'elle utilise quand elle affronte des magiciens, car elle permet d'absorber une partie des sorts, de les fendre, et de percer plus efficacement les boucliers magiques.



Et enfin, composante moins offensive mais tout aussi essentielle que les armes, il y a l'armure. Celle-ci est faire à partir d'écailles de dragons, ce qui la rend plus légère que de grosses armures en acier tout en étant aussi résistante. Et surtout, elle protège son utilisatrice contre le feu, ce qui n'est pas négligeable quand on part à la chasse aux grands lézards volants.



Comment avez vous connu le forum: En faisant une banale recherche google en tapant « rpg hentai » dans la barre de recherche, ce forum était le premier de la liste, il m'a semblé fort accueillant, alors comme il y avait de la lumière et que la porte était ouverte me voici.

Avez vous des moyens de faire connaître le site autour de vous ? Si oui lesquels: Malheureusement non.:/

Liste des RP

1°) Après un long voyage, le repos... Ou pas [Mélina] [ABANDONNÉ]
2°) Des vacances méritées [Lucius] [ABANDONNÉ]
3°) Rien de moins qu'une chasse [Princesse Alice Korvander] [ABANDONNÉ]
4°) La chasse au trésor, Partie 1 [Vince] [ABANDONNÉ]
5°) Ceci est MA proie ! [Cécil Harvey] [ABANDONNÉ]
6°) Chasse à la grosse bête [Lisne] [ABANDONNÉ]
7°) Dans les ténèbres, la bête se repaît [Rage] [ABANDONNÉ]
8°) Les Âges Sombres [Les Coquines] [ABANDONNÉ]
9°) Les plaines de l'infini... L'entraînement perpétuel [Laurelynn Hawk] [EN COURS]
10°) Le Fléau [Roi Serenos de Meisa] [TERMINÉ]
11°) I See Fire [Elda] [ABANDONNÉ]
12°) Contes et Légendes [Lago] [EN COURS]
13°) Un grain de vérité [Razlahan] [EN COURS]
14°) Amour interdit [Le village des lamias] [EN COURS]
15°) La légende du Dragon Noir [Miva Ril] [EN COURS]
16°) La Bête [Cassiopée la Solitaire] [EN COURS]
17°) Une soirée comme une autre dans un bar [Yumi] [EN COURS]
18°) Chapitre 2 : La Banque de Fer de Dagan [Aëlya] [EN COURS]
19°) La malédiction de la strige [Amalia Joever] [EN COURS]
20°) Let's hunt ! [June Wier] [EN COURS]

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