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Les contrées du Chaos / Re : Fille de la Terre et Fils des Astres [Olympe]
« Dernier message par Olympe Polyxena le Aujourd'hui à 18:22:15 »Le contact des mains de Serenos la firent frémir. Et elle ne pouvait pas mettre ça sur l’eau fraîche dans laquelle ses jambes continuaient leurs rondes délicates. Sa paume chaude mais abîmée par la vie, contrastait avec la douceur de son derme délicat. Olympe le laissa inspecter et serra doucement de ses doigts fins et bagués, les siens, plus épais.
«Vous êtes doués...»
Ce fut dit dans un souffle, ses yeux bleus restant ancrés sur leurs mains jointes. Elle joua de ses doigts avec les siens, se retirant pour lui caresser la paume tout en l’écoutant se raconter. Les mots étaient enregistrés, tout comme chaque détail de sa peau, les petites cicatrices qui parcheminaient celle-ci. Des doigts épais, des mains qui étaient douces dans la gestuelle, mais qu’elle avait vu capable de gestes durs et violents plus tôt dans la soirée. Henry en garderait souvenir également. A la mention de Mère, Olympe failli retirer sa main comme si on la lui avait brûlée, mais se retint au dernier moment. Elle avait eu l’impression que par cet aveux «Je la connais», il pénétrait violemment dans ce qu’elle tentait de cacher. Heureusement, la force de l’habitude, Olympe ne laissa rien transparaître et plongea le regard vers ses jambes qui bougeaient encore dans l’eau, machinalement.
«Mère ? Bien sûr...tout le monde la connaît ici.»
Son ton était presque un murmure, comme si elle réfléchissait à autre chose. La putain fini par rompre le contact pour placer ses doigts sur le bord de la fontaine et changer de position. L’air frais fit frissonner la jeune femme qui sortit ses jambes de l’eau, posant ses pieds sur le rebord, près des cuisses de Serenos. Elle utilisa le tissu de sa robe pour se sécher avec une grâce non feinte et loin d’être exagérée.
«C’est pour cela...que votre apparence est si...intrigante. Les gens qui ont un vécus riches, en déception autant qu’en joie, dégagent quelque chose de différents des autres...»
Olympe leva à nouveau son visage, tout en continuant de passer le tissu sur ses chevilles et ses mollets, tendant finalement une de ses jambe pour la déposer délicatement sur celles de Serenos. L’autre restait repliée et elle vint poser son menton sur son genou, pour continuer de regarder son interlocuteur.
« Je ne saurais pas dire quoi exactement...»
Les joues de Olympe s’étaient légèrement teintées à la mention des «belles rencontres». Elle se mordit la lèvre inférieure, détourna un instant ses prunelles du visage de Serenos, puis le releva en une simple caresse des cils sur l’anatomie «rugueuse» de l’homme. Sa respiration était légèrement plus rapide, mais elle gardait contenance en jouant avec le tissu de sa robe. Elle avait envie de lui demander comment il connaissait Mère exactement. Était-il client de sa maison de passe ? Mais si elle portait un trop grand intérêt à cet aspect de la vie du Meisaen, ne risquait il pas de se poser des questions et la pousser à avouer le métier qu’elle faisait ? Ses sourcils se froncèrent tandis qu’elle pensait à tout ça, mais la sérénité repris bien vite place sur son faciès.
« Mmm...Vous êtes un charmeur...Serenos.» Le prénom était comme savourer en sortant de ses lèvres pulpeuses et du même roses que certaines fleurs. «C’est un compliment...»
Et c’était vrai. Olympe n’avait pas dit cela comme on peut parfois le reprocher aux hommes à la langue bien pendue, au sexe bien tendu. En parlant, cette fois, elle avait osé glisser sa main jusqu’à sa barbe, frôlant de la pulpe de son index la blessure faites par Henry. Le sang avait commencé à sécher et elle en sentit la croûte sous son empreinte.
«Voulez-vous que nous continuions notre promenade ? Peut-être pourrions-nous aller boire un verre...je connais un endroit calme. Car oui. Avant que vous ne disiez quoi que ce soit, il y en a ici...peu...mais ils existent.»
Et Olympe avait ses entrées un peu partout, en tant que la protégée de Mère. Elle ne prenait pas trop de risque, car les gens extérieurs au quartier de son bordel, évitaient, lorsqu’il la voyait arrivé avec quelqu’un, de mentionner son travail. En sommes, lorsque vous étiez vu en dehors, malgré le fait que La Ville soit remplie de rustre, il y avait une sorte de code de délicatesse, qui fait qu’on ne mentionnait pas la vie des autres face à des étrangers. Ce n’était pas comme ailleurs, ou lorsque vous étiez une pute, on vous fichait comme tel. C’est aussi pourquoi, lorsque Henry avait fait mention de ce détail «C’est ma pute», personne n’avait tenté d’intervenir pour lui donner raison face à Serenos.
Olympe se contentait de bouger lentement sa jambe sur celles de Serenos, comme si c’était normal qu’elle soit ainsi, comme s’ils se connaissaient depuis plus que les quelques heures qu’ils venaient de partager. C’était le geste intime d’une épouse pour son époux et non pas d’une prostituée pour son client ou d’une amante pour son amant.
«Vous êtes doués...»
Ce fut dit dans un souffle, ses yeux bleus restant ancrés sur leurs mains jointes. Elle joua de ses doigts avec les siens, se retirant pour lui caresser la paume tout en l’écoutant se raconter. Les mots étaient enregistrés, tout comme chaque détail de sa peau, les petites cicatrices qui parcheminaient celle-ci. Des doigts épais, des mains qui étaient douces dans la gestuelle, mais qu’elle avait vu capable de gestes durs et violents plus tôt dans la soirée. Henry en garderait souvenir également. A la mention de Mère, Olympe failli retirer sa main comme si on la lui avait brûlée, mais se retint au dernier moment. Elle avait eu l’impression que par cet aveux «Je la connais», il pénétrait violemment dans ce qu’elle tentait de cacher. Heureusement, la force de l’habitude, Olympe ne laissa rien transparaître et plongea le regard vers ses jambes qui bougeaient encore dans l’eau, machinalement.
«Mère ? Bien sûr...tout le monde la connaît ici.»
Son ton était presque un murmure, comme si elle réfléchissait à autre chose. La putain fini par rompre le contact pour placer ses doigts sur le bord de la fontaine et changer de position. L’air frais fit frissonner la jeune femme qui sortit ses jambes de l’eau, posant ses pieds sur le rebord, près des cuisses de Serenos. Elle utilisa le tissu de sa robe pour se sécher avec une grâce non feinte et loin d’être exagérée.
«C’est pour cela...que votre apparence est si...intrigante. Les gens qui ont un vécus riches, en déception autant qu’en joie, dégagent quelque chose de différents des autres...»
Olympe leva à nouveau son visage, tout en continuant de passer le tissu sur ses chevilles et ses mollets, tendant finalement une de ses jambe pour la déposer délicatement sur celles de Serenos. L’autre restait repliée et elle vint poser son menton sur son genou, pour continuer de regarder son interlocuteur.
« Je ne saurais pas dire quoi exactement...»
Les joues de Olympe s’étaient légèrement teintées à la mention des «belles rencontres». Elle se mordit la lèvre inférieure, détourna un instant ses prunelles du visage de Serenos, puis le releva en une simple caresse des cils sur l’anatomie «rugueuse» de l’homme. Sa respiration était légèrement plus rapide, mais elle gardait contenance en jouant avec le tissu de sa robe. Elle avait envie de lui demander comment il connaissait Mère exactement. Était-il client de sa maison de passe ? Mais si elle portait un trop grand intérêt à cet aspect de la vie du Meisaen, ne risquait il pas de se poser des questions et la pousser à avouer le métier qu’elle faisait ? Ses sourcils se froncèrent tandis qu’elle pensait à tout ça, mais la sérénité repris bien vite place sur son faciès.
« Mmm...Vous êtes un charmeur...Serenos.» Le prénom était comme savourer en sortant de ses lèvres pulpeuses et du même roses que certaines fleurs. «C’est un compliment...»
Et c’était vrai. Olympe n’avait pas dit cela comme on peut parfois le reprocher aux hommes à la langue bien pendue, au sexe bien tendu. En parlant, cette fois, elle avait osé glisser sa main jusqu’à sa barbe, frôlant de la pulpe de son index la blessure faites par Henry. Le sang avait commencé à sécher et elle en sentit la croûte sous son empreinte.
«Voulez-vous que nous continuions notre promenade ? Peut-être pourrions-nous aller boire un verre...je connais un endroit calme. Car oui. Avant que vous ne disiez quoi que ce soit, il y en a ici...peu...mais ils existent.»
Et Olympe avait ses entrées un peu partout, en tant que la protégée de Mère. Elle ne prenait pas trop de risque, car les gens extérieurs au quartier de son bordel, évitaient, lorsqu’il la voyait arrivé avec quelqu’un, de mentionner son travail. En sommes, lorsque vous étiez vu en dehors, malgré le fait que La Ville soit remplie de rustre, il y avait une sorte de code de délicatesse, qui fait qu’on ne mentionnait pas la vie des autres face à des étrangers. Ce n’était pas comme ailleurs, ou lorsque vous étiez une pute, on vous fichait comme tel. C’est aussi pourquoi, lorsque Henry avait fait mention de ce détail «C’est ma pute», personne n’avait tenté d’intervenir pour lui donner raison face à Serenos.
Olympe se contentait de bouger lentement sa jambe sur celles de Serenos, comme si c’était normal qu’elle soit ainsi, comme s’ils se connaissaient depuis plus que les quelques heures qu’ils venaient de partager. C’était le geste intime d’une épouse pour son époux et non pas d’une prostituée pour son client ou d’une amante pour son amant.