Le Grand Jeu - Forum RPG Hentai

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Sujets - Muse

Pages: [1]
1
Le coin du chalant / En espérant.
« le: dimanche 27 février 2011, 18:51:19 »
http://www.youtube.com/watch?v=8hIkAFQjNWI&feature=player_embedded



Souhaiteriez-vous jouer avec moi ? Tous les coups sont permis.


Muse est une créature des plus insolites ; elle est une muse, celle qui inspira Dante. Et tant d'autres ... Malsaine, vilaine, taquine et éternelle, elle cherche sans cesse un nouvel être à découvrir, à ravir, ou à inspirer dans une de ses quêtes.
Qui que ce soit.

Elle est une alliée précieuse, et une ennemie redoutable. Si vous la cherchez, si vous la nommez, elle viendra vous aider. Un seul conseil ; craignez ses mots.
Incisifs, assassins, il peuvent tout renverser, tout inverser.



On pourrait imaginer qu'elle s'immisce dans vos rêves, avide d'aventure.

Ou même que vous l'invoquiez, pour une quelconque idée.

Que vous cherchiez, que vous la trouviez, que vous tentiez de la comprendre ou de la suivre.

Que vous la vouliez, pour vous, pour une quelconque raison.


Tout est possible. Elle n'attend que vous.

2
Les landes dévastées / Réflexion sur cette civilisation (pv )
« le: samedi 11 septembre 2010, 22:26:19 »


- Ces plaines suitent d'horreur et de dégoût,
Ami, que devenons-nous ?
La désolation toute entiére me prend
Quand je constate avec mécontentement
Que certains cadeaux sont gâchés,
Et qu'on ne leur présente plus aucun intêrét.
L'être humain est bien insondable,
Ou juste littéralement irresponsable ?
Mes chers poètes, réveillez la civilisation.
Usez de vos charmes, de votre indignation !
Diable, si vous saviez d'où je viens,
Vous ne vous comporteriez pas en tel vaurien.

La voix et le ton durs, la maitrise profonde et le souffle court, les yeux au regard froissé et dénués de tout intérêt pour une quelconque personne, la muse des Enfers vagabondait dans landes. Ici, au moins, aucune présence humaine, personne pour venir détruire un paysage paisible et plaisant. Le seul son était le vent, ou son souffle saccadé par cette colère singuliére qui l'animait.
Elle n'aimait pas l'humanité.
Cette idée était née, en elle. L'humanitè était absurde, et avec elle tout un ensemble de choses qu'elle ne comprenait pas ... Elle souffla, durement, les yeux plissés et colériques, sans une once de tendresse entre les paupières.


- Voilà que vous gâchez tout.
On vous offre le meilleur,
Et vous l'abattez avec ardeur.
Mauvais goût, vous avez mauvais goût ...
A gâcher ainsi des présents inestimables,
C'est de bêtise que vous êtes coupables.

Elle en venait à regretter, même, son statut. La Muse qui avait inspiré Dante était déçue, épuisée ... Tout lui semblait si vain, et son autorité était même contestée. Ah, elle détestait l'être humain, à un point conséquent ! Et cette pensée la ruinait. Elle s'installa sur un rocher, en haut d'une falaise qui surplombait une plaine rougeatre. La nuit allait venir, et avec elle des souvenirs. Et voilà qu'elle discutailler avec des rochers, des cailloux, des arbres morts, spectateurs silencieux d'une tragédienne déçue. Une déception tranchante, d'ailleurs ... Muse ne s'en remettrait sans doute aucunement. Aucune parole sortant d'une bouche humaine ne lui semblait louable et sage.
Elle mit son visage dans ses mains. Aujourd'hui encore, elle portait une longue toge noire, qui lui donnait un aspect fantômatique. Par dessus, un immense manteau en fourrure noire, qui découvrait ses bras fins, qui laissait une traîne derrière elle. Ses cheveux étaient maintenus par quelques sortiléges, et son maquillage marquait son visage de manière inquiétante. Et ses yeux, si froids, frappaient le monde d'un sort tragique : L'humanitè mourrait de bêtise, de renfermement. L'humanité souffrirait longtemps, et se rendrait compte trop tard qu'elle n'était, aprés tout, qu'une espèce naturelle parmi tant d'autres. Elle ne se donnait même plus les moyens d'avancer, préférant ramper plutôt que se relever.


- Illusion, déception, lacération, soupira t'elle du bout des lèvres.

Elle releva les yeux vers le soleil. Lui aussi semblait abandonner la partie, dissimulé derrière les rochers, au loin. Elle se sentait seule, aujourd'hui. Elle n'aurait souhaitée que retourner aux Enfers, et laisser là ce peuple ignorant et méprisant.

3
Les landes dévastées / Mer rousse ( Despina )
« le: samedi 19 juin 2010, 22:50:44 »
Les landes dévastées, vidées. Un endroit plein de chimères, où les ombres les plus étranges prennent vie.
Muse aimait cet endroit. Il lui évoquait l’Enfer. Son lieu, sa vie, son lieu de vie, le seul endroit où elle se sentait bien, le seul lieu qu’elle connaissait très bien. La terre lui semblait si austère, avec si peu de valeurs et aucune apparence délicate et agréable. Tandis qu’en Enfer, on avait l’impression que chaque détail était peint avec préciosité, sur Terre on avait l’impression qu’un aplat avait été posé, et que quelques coups de pinceaux maladroits avaient étés donnés. Rien d’autre.
Elle posa calmement sur ses genoux son livre, et l’ouvrit, tournant les pages avec délicatesse. Sur la tranche du livre se dessinaient en lettres d’encres sur cuir couleur sanguine «  Rimbaud : ŒUVRES ». Elle avait trouvé ce livre, un peu avant minuit, la veille, couché dans une prairie, abandonné. Elle l’avait pris, puis gardé. Cela tombait bien, elle avait perdu le sien, il y a peu, dans une prairie verdoyante.
Elle se prit à penser que c’était sûrement le sien, retrouvé, mais préféra l’idée du destin et du hasard emmêlé. Et de sa voix fine et déliée, de son ton froid et frais, sans tiédeur aucune, elle récita les quatre phrases délicieuses.


- L’étoile a pleuré rose au cœur de ton oreille,
L’infini roulé blanc de ta nuque à tes reins,
La mer a perlé rousse à tes mammes vermeilles,
Et l’Homme a saigné noir à ton flanc souverain.

Elle admira le paysage. Le ciel était rose, le soleil couchant reprenant ses droits sur le ciel trop bleu, trop plat. Les ombres devenaient claires, et les roches semblaient vivantes, endurcies, fortes, plus colorées qu’habituellement. L’ombre d’encre se mêlait à la pâleur du lointain. Elle poussa un léger soupir, et caressa le paysage du bout de ses doigts.
Elle bailla, même.
Il fallait s’amuser. Elle trempa son doigt dans un pot d’encre, à côté d’elle, et écrivit dans l’air le troisième vers qu’elle avait récitée. Aussitôt, l’air devint plus salé, et, l’espace d’un instant, pour qui savait regarder, la lande sèche devint une mer sépia, sanguine, rousse au possible, le bruit de l’écume mourut dans l’air.
Quelle belle soirée poétique, n’est ce pas ? Le calme était présent, là, à côté d’elle, et le panorama n’était que mélancolie et nostalgie. On se serait cru chez Friedrich. D’un geste de la main, elle toucha le sol, et ressentie une foule d’informations la percer. Hum, quelle délicatesse. Elle n’était pas seule au milieu de ces rochers, qui ressemblaient au Grand Canyon un peu moins grand que le spectaculaire canyon des Etats-Unis. Elle sourit. Quelqu’un était bien là, derrière elle.


-   Bonsoir, salua t’elle avec grâce, sans se retourner. A qui ai-je l’honneur ?

Pas de craintes, ni d’inquiétudes. Juste des mots. Et leurs secrets.

4
Le coin du chalant / Découverte.
« le: samedi 29 mai 2010, 14:45:03 »
" Le bombyx à tête humaine étouffera peu à peu les arlequins maudits "

Période André Breton.
Personne ne le surpasse ... Vive les surréalistes !
ça me donne bien envie de surnaturel, d'étrange, de surréalisme, même ... L'un de vous serait intéressé pour vivre une expérience absurde ?
Et comme le disais si bien ce grand homme :
«La poésie se fait dans un lit comme l'amour. Ses draps défaits sont l'aurore des choses»

5
Le parc et son sous-bois / 8éme cercle, 7éme bolge [ William ]
« le: mardi 13 avril 2010, 15:38:13 »
- Oh, mais je t’en prie, tue-moi !
Qu’attends-tu donc, que je frémisse devant toi ?

Muse regarda, dévisagea l’homme face à elle. Il était bien mal de vouloir détrousser ainsi la belle demoiselle, qui n’était pas sans défense. Tel un animal aux multiples tentacules, elle venait de jeter sur cet homme une giclée d’encre. Et lui, furieux, essayait de la viser, malgré sa cécité. L’encre dans les yeux ne pardonne pas. Ainsi, il s’imaginait s’en tirer ?
Naïveté ne fait pas de quartier, en ces lieux. Elle n’eut qu’un geste, pour signer l’arrêt de mort de l’inconnu. En un éclair, elle s’approcha de lui, et, plaçant sa main sous sa gorge, l’immobilisa. Froidement. Sans violence.


- Apprends, mon ami
Que je ne suis pas fille à manier ainsi.
Tu es ma proie, je suis le prédateur.
Et je compte bien te faire entendre raison.
Je jure, tu mourras sur l’heure !
Et ces seules paroles te serviront d’oraisons.

Elle inspira, et lentement écrivit, sur le ventre de l’homme quelques vers. Ainsi, il connaîtrait la douce joie qu’est celle de mourir en souffrant, tandis que l’homme savourait  les souffrances des malheureux voleurs du 8éme cercle de l‘Enfer. Les voleurs étaient éternellement condamnés à subir des morsures de serpents, à mourir, renaître, puis souffrir à nouveau.
 Elle eut un faux sanglot, et recula, le laissant tomber sur le sol. Il remua, s’agita, et resta ainsi sur le sol, sous l’œil de la spectatrice unique de cette comédie. Grimaces, râles, il n’avait comme seul spectacle celui d’une femme qui le regarde crever.
Dix minutes passèrent, il trépassa enfin. La femme remit gracieusement sur son dos sa cape brodée, et passa sa main sur son front. Mort, il était mort.


- Tu auras eu la chance de mourir dans la nature
Et ton sang servira donc à nourrir cette verdure.
Tu vois, tu n'es pas si inutile que ça !

L’air était glacial, ha, le printemps était trop frais. Elle fit rapidement demi-tour, et continua sa marche dans les rues. Croiserait-elle un poète, un artiste, un homme, ce soir ?

6
Le coin du chalant / Bonsoir.
« le: mardi 13 avril 2010, 14:49:12 »
Bon, eh bien, étant donné que je viens d'être validée, j'attends avec impatience un Rp.
Je vous jure, que je tenterais de ne pas parler en vers, si cela vous pose probléme.
Mais mon personnage, habituellement, parle en vers, et les description seront faites de manière conventionnelle, habituelle. Du genre :

" L'homme s'approcha d'elle, et la jeune femme eut un mouvement de sursaut. Il n'avait pas l'air commode, et semblait réellement dangereux pour la survie de Muse. Aussitôt, elle recula.

- N'avancez plus d'un seul pas,
Ou, je vous jure que votre tête volera ! "

Mais, je le répéte, si ça pose probléme, je peux ne pas user de vers pour m'exprimer.
Quand au Rp, je n'ai pas d'idées particuliéres, je reste ouverte à toute proposition.

7
Prélude / " Vous qui entrez, laissez toute espérance ... " [VAL.]
« le: lundi 12 avril 2010, 21:22:56 »
Théme : http://www.youtube.com/watch?v=U8D9xCBcfzw

«  Par moi on va dans la cité dolente.
Par moi on va dans l’éternelle douleur.
Par moi on va parmi la gent perdue.
Justice a mû mon sublime artisan,
Puissance divine m’a faite,
Et la haute sagesse, et le premier amour.
Avant moi, rien n’a jamais été crée qui soit éternel
Et moi, je dure éternellement.
Vous qui entrez, laissez toute espérance. »

Ces paroles de couleur sombre
Je les vis écrites au-dessus d’une porte. »
( Chant III, l’Enfer, Dante )

Il y a des choses qu’on ne prononce pas.
Si vous entrez, vous savez à quoi vous attendre, n’est-ce pas ?
Vous attendiez-vous à ce qu’une comtesse vous accueille, en bas
De ce château d’un fort vieil âge, mais en bon état ?
Il faut dire que cette femme prend soin de tout ce qu’elle porte en son cœur.
Mais qu’elle noie ceux qui lui déplaise et l’écœure.

Cette femme se nomme Muse, c’en est effectivement une. Empreinte de grâce, dans chacun de ses mouvements, elle retranscrit toute la poésie qui l’entoure. Elle vit, pour tout vous dire, dans une demeure bien vieille, un manoir qu’on jure hanté.
Légende ? Fable ? Qu’importe. Elle est y vit, et compte bien y rester.
Dans chaque pièce est noté, habilement, de sa main, un chant de l’Enfer. Qu’elle récite et connaît par cœur, obligation dû à ce qu’elle est.

Car oui, cette femme, c’est la muse de l’Enfer. C’est elle qui conserve les mots, les rapièce, les analyse. C’est elle qui va voyager dans ces bas-fonds  - elle est presque une habituée des Enfers, et connaît tout les dieux comme de vieux amis - pour ensuite venir inspirer tout ces poètes, écrivains, artistes et cinéastes qui veulent connaître cette univers secret.

Physiquement, est est à part.
Elle n’a pas d’âge, mais elle est belle. Son âge est, certes, celui des livres et de l'écriture, mais elle est loin d'être en lambeaux, couvertes de rides. Sa peau est pâle, ses yeux profonds. Elle est, à elle seule, un contraste complet : Peau de pêche, blanche comme neige, et cheveux et habits noircis, comme si l'écriture avait un visage. Voyez-là, on la croirait sortie de la bourgeoisie des bas-fonds.
Oh, elle est belle ! Je n’ose pas en dire le contraire. C’est une beauté glaciale, brûlante, imprévisible. Même ses yeux reflétent l'Enfer, et sa voix, s'exprimant en vers, nous fait trembler, frissonner, tant elle l'utilise bien.
Mais quelle beauté !Ce serait un crime de ne pas la chanter. Elle possède une chevelure lisse, et noire, comme de l’encre. Elle ne porte que des tenues aristocratiques, bourgeoises, bien tenues et élégantes. Elle possède tout ce que, mesdames, vous convoitez.La taille fine, la voix douce et attirante. jamais vulgaire, toujours douce et empreinte d'une grâce, si exquise qu'on a croirait sortie d'un ancien livre. Elle est inspiration, expiration, création et imagination. Certes, elle fait peur, par sa stature et ses mouvements.Mais ce n’est que façade, et une fois que vous saurez comment la retenir, la contenir, et la découvrir, vous serez apte à la voir enfin vous sourire, d'un sourire si charmant que vous sourirez de même.
Elle est un trésor, un bijou,
Et encore ces mots ne sont pas assez fous
Pour définir ce qu'est vraiment ette femme
Au regard aussi doux qu'une lame.


Son caractére est verglacé.
Certes, oui, elle effraie. J’avoue que, même moi, elle me fait trembler. Dissimulée derrière un éventail ou un loup, elle vous surprend, se glisse derrière vous. Elle adore ça, je pense, surprendre et effrayer, vous raconter des histoires aussi douces que tranchantes, et admirer cet éclat dans vos yeux, qui reflétent votre inquiétude .Son seul plaisir est d’ainsi vous contrôler .Non pas sadique, je dirais joueus, amusante, aimante, pour qui sais savourer ce genre de courtisane si étrange et curieuse, devant laquelle il est impossible de se contrôler. Mais ne baissez pas la garde, elle est dangereuse.Elle contrôle les mots, et je vous jure qu'elle n'hésitera pas à griffer vos souvenirs, étrangler vos pensées si vous osez l’offenser.Même les dieux craignent ce qu’elle est, et même eux se doivent de la respecter, sous peine de subir une avalanche de mots désastreux, atroces, torturés, affreux, noyés , écorchés. Elle est un livre, mais n’espérez pas la lire facilement,
Elle peut se renfermer à tout moment,Ou vous croquer d’un grand coup de dents.Elle parle bien, danse bienMange bien et se conduit bien.
Elle n’est pas humaine, ne possède pas d’identité,
Juste des pouvoirs, une énergie, des clés,
Pour ouvrir toutes les portes qui l’empêche de continuer.
Et aucune ne pourra lui résister …



Ne vous arrêtez pas à son étrangeté, Ou je vous jure que vous regretterez de l'avoir manquée.
Car son histoire, mes amis, n'est que courte à conter.
En même temps que le livre, elle est née. Elle a parcourue des lieues de ses fins pieds, pour connaître le monde en entier, le parcourir, le recenser. Elle illustre l'Enfer, et produit elle même l'encre et les idées qui serviront à décrire ces contrées lointaines. Si vous pensez à l'Enfer, elle apparaîtra, et comme Virgile, sera votre guide et vous ménera sur les traces de Dante, et d'autres curieux auxquels le danger n'a pas fait froid aux yeux. Ainsi, voilà que la muse est née, et que chaque soir, elle se niche à mes pieds,contre moi,et, moi, je lui dis, " Conte-moi !" Parle-moi et régale-moiDe ton savoir et de tes connaissances, de tes découvertes, mémoires et histoires "
Alors, sans un bruit, elle allume l'encens,danse dans la fumée en chantonnant, puis se pose sur le sol, et, me regardant, me raconte tout, posément, les mots prenant vie, s'animant dans la fumée qui l'entoure .Oh, je la sais infidéle !Je sais que d'autres poétes que moi on eut la grande joie de l'entendre leur murmurer des contes, de se faire emmener dans ces contrées inconnues. Je ne suis pas jaloux, non, je me contente de savourer ce qu'elle m'offre quand elle est à mes côtés. Même si j'aimerais la posséder, elle s'évanouit souvent dans la fumée ...

Ainsi je vous l’aurait présentée.
Je m’en vais doucement me reposer.
Ma muse câline me tends déjà ses bras,
Pour m’y blottir, m’y cacher, je suis si las …
Je vous laissez faire plus ample connaissance
Avec ma muse, ma vie, ma musique et ma danse.
Mais ne me la cassez pas
Malheureux ! N'y pensez même pas !
Laissez-la vous envahir, vous étourdir, vous noyer,
Elle est douce, tendre, vous verrez ...
Acceptez-la, savourez-la,
Ecoutez donc, je vous prie, sa tendre voix.
Et vous verrez qu'elle vous emménera
Là où jamais vous n'auriez pensé aller ...

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