Le Grand Jeu - Forum RPG Hentai

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Messages - Naoya Akiyoshi

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Seffer ne baissait pas la cadence, bien au contraire. Il continuait de pilonner son cul comme si de rien n'était. Prenait-il son pied ? Probablement, Nao' n'aurait su le dire. Mais très certainement que ça devait lui plaire du fait que ... Du fait que dans le cas contraire, sans aucun doute qu'il aurait mis fin à ce petit jeu pervers. Et pour Nao' ? Est-ce que tout ceci lui plaisait ? Et bien ... Disons que c'était bien moins plaisant que précédemment. La sodomie, c'était pas vraiment son truc. Quoi que, jusque là, elle n'avait jamais essayé. Et probablement non plus qu'elle n'aurait jamais tenté. Pourquoi ? Elle était infirmière ... Et elle avait vu certains patients en mettre des vertes et des pas mûres dans leur anus. Donc ... Une hampe bien irriguée par le sang, ce n'était pas ce que l'infirmière aurait enfoncé dans son petit trou, comme ça, par plaisir. Ce n'était pas vraiment dans ses projets immédiats. Quoi que ... Se faire défoncer par un vampire dans un entrepôt glauque, puant et poussiéreux, sur un matelas à moitié éventré et puant lui aussi, ce n'était pas non plus dans ses projets. Mais comme on le dit souvent, on n'a pas toujours ce qu'on veut dans la vie. Mais bon, après tout, hein, c'était pas comme si elle avait tenté de se débattre face à Seffer. Car probablement que ça aurait été bien plus douloureux, et bien plus horrible si elle l'avait fait.

Nao' avait l'impression que ses mains devenaient un peu plus chaudes ... Ou alors, c'était ses fesses qui se refroidissaient petit à petit au toucher glacial du vampire. Qui sait ? De temps à autre, sa hampe quittait son anus pour mieux venir s'y loger à nouveau, cherchant toujours à aller plus loin. Il la pilonnait de plus en plus rapidement, de plus en plus brutalement, sauvegement. Non, il n'y allait pas de main morte. Exit la douceur. Soit il en avait marre et il voulait terminer cela le plus rapidement possible. Soit ... Soit c'était pour lui faire payer tous ses affronts. Car après tout, Nao' lui avait tenu tête à plusieurs reprises et sans aucun doute que le vampire n'avait pas dû apprécier. Tout acte mérite un châtiment ... Et en quelque sorte, Nao' était en train de recevoir sa punition pour avoir osé lui tenir tête, dans l'hypothèse où il la punissait effectivement.

Du fait que la cadence avait augmenté, qu'il y allait bien plus rapidement, qu'il ne prenait plus de "gants", cela eut tout de même quelques effets sur l'infirmière. Ses plaintes sonores avaient recommencé. Des gémissements, des murmures, un peu de tout quoi. Elle aurait préféré qu'il continue tout en douceur, mais ce n'était pas elle qui tenait les rênes. Donc, elle ne pouvait que subir. Dommage ... C'était si plaisant au départ. Ca devenait désagréable à présent, enfin, en quelque sorte. Sans mesurer ses forces, Seffer claqua les fesses de Nao', et ce, à plusieurs reprises. Si au départ elle ne dit rien, au bout d'une dizaine de claques, elle émit quelques plaintes. Si ça continuait, elle allait se retrouver avec les fesses toute rouges ! Et probablement aussi qu'elle aurait dû mal à s'asseoir ! Quoi que ... A bien y penser, après s'être faite pilonnée de la sorte, sans aucun doute qu'elle ne pourrait pas poser ses fesses sur une surface plate pendant quelques heures, le temps ... de se remettre de ce petit traitement spéciale.

La voix du vampire retentit une nouvelle fois dans l'entrepôt, entre plusieurs plaintes sonores de la jeune femme. Ca serait bientôt terminé, selon lui. Vraiment ? Probablement ... S'il le disait, c'était sûrement vrai ... A moins que ce n'était qu'un immonde subterfuge pour lui faire tomber sa garde. Nao' en vint à se poser des questions, même si l'esprit n'était pas vraiment là. Comment ... Quoi ? Qu'allait-il faire d'elle après cela ? Avait-il pensé à cela ? Comptait-il s'amuser encore avec elle avant de la dévorer ? Enfin, de lui sucer la moindre goutte de sang jusqu'à la moëlle ? Et la laisser donc ici, dans cet entrepôt horrible, dénudée, et dans un sale état, à l'article de la mort ? Ou bien ... Au contraire ? La laisserait-il partir ? Si c'était le cas ... Et bien, ça serait bien. Nao' aimerait bien qu'il la relâche ... Quitte à se recroiser un autre jour dans le quartier de la Toussaint. Bon, bien évidemment qu'elle ne demanderait pas à revoir Seffer. C'était un vampire, elle les chassait parce qu'elle cherchait son père. Néanmoins ... Malgré sa brutalité, le fait qu'il n'était pas doux, c'était un amant ... hors repère, même si elle n'irait pas le lui dire non plus.

Nao' réfléchit encore à la question pendant un moment ... Un long moment d'ailleurs. Elle ne vit pas vraiment le temps passer. De toute manière, elle ne savait même pas quelle heure c'était. Mais, au bout d'un moment, elle constata que Seffer s'était retiré. Il avait délaissé son anus durant quelques instants ... Juste le temps de l'attraper à nouveau par les cheveux. Une manie, y'avait pas à dire. Se laissant donc guider, sans opposer la moindre résistance, elle se retrouva donc à genoux tandis que le vampire se branlait, sa hampe toujours fièrement dressée face au visage de Nao'. Après un gémissement du vampire, voilà qu'il se relâchait sur son visage. Elle en avait de partout. Sur le nez, au coin de la bouche, sur ses lèvres ... Mais pas que là. Quelques mèches de cheveux n'avaient pas été épargnés. Et son sperme coulant le long de ses joues se retrouva dans son cou .. Et même sur sa poitrine.

Ca aurait pu se terminer là, du moins, Nao' aurait pensé que c'en était terminé à présent. Mais non, car voilà que Seffer enfonçait son dard dans la bouche de Nao', avant de lui relâcher la tête, et les cheveux. Il voulait qu'elle le nettoie correctement tandis que lui réfléchirait à ce qu'il adviendrait d'elle. Comme précédemment donc, comme quand ils venaient d'arriver dans l'entrepôt, Nao' se mit à sucer sa verge telle une sucette géante, une glace. Sa langue passa sur son gland à plusieurs reprises tandis qu'elle faisait glisser ses lèvres sur sa hampe toujours dressée. Sa langue tournoyait ici et là, cherchant donc à nettoyer son membre, comme il le lui avait demandé. Une de ses mains était même partie flirter, à nouveau, avec ses bourses, tandis que l'autre faisait quelques allées et venus sur sa verge, prenant soin de le nettoyer. Au bout de quelques instants, elle finit par sortir son membre de sa bouche, histoire de donner d'autres coups de langue ici ou là. Et Nao' redressa la tête, afin de regarder Seffer.

"Si je puis me permettre ... Si tu me tues, je doute que tu retrouves une femme comme moi rapidement. Dans le cas contraire, si tu me laisses la vie sauve ... Probablement ... que nos routes se recroiseront."

Nao' n'en était pas certaine non plus mais bon. Ca ferait peut-être pencher la balance en sa faveur, qui sait ? Suite à cela, à cette suggestion, la jeune infirmière reprit donc le nettoyage de son membre, passant sa langue sur les moindres recoins de sa verge.

2
Imperturbable, Seffer continuait sa dure besogne, enfin ... Façon de parler. Parce que ça ne devait pas être bien fatiguant, et pas pénible non plus pour lui. Nan, il était en train de prendre son pied, y'avait pas de doute. Nao' n'irait pas jusqu'à dire que c'était son cas. Non, loin de là. Bon, d'accord, Seffer n'était pas n'importe qui. Et dans d'autres circonstances, il aurait pu faire un amant hors du commun, d'une certaine façon. Mais Naoya ne le voyait pas comme un amant, oh non, loin de là même. D'ailleurs ... Elle ne savait pas trop comment elle pourrait le définir. Un violeur ? Oui ... Quoi que ... D'un autre côté, Nao' n'avait pas opposé une farouche résistance. Elle ne lui avait pas vraiment résisté. Probablement que d'autres auraient joué des pieds et des mains pour tenter de lui échapper, de lui fausser compagnie. Mais elle était restée "docile", elle n'avait pas tenté de s'enfuir, et cela même s'il lui avait laissé plusieurs ouvertures d'ailleurs. Dans la ruelle, elle aurait très bien pu prendre ses jambes à son cou avant ... avant de se retrouver dans cette fâcheuse position. Et dans l'entrepôt, quand il fouinait dans les cartons, la jeune infirmière aurait très bien pu tenter de partir, et ce même si elle n'avait plus beaucoup de fringues sur le dos à ce moment là. Alors ... Pourquoi elle était restée ? Allez savoir ... Peut-être pour avoir une chance de sauver sa peau, qui sait ?

Ses mains froides, glaciales étaient en train de rafraîchir ses petites fesses. Seffer la tenait toujours fermement, histoire qu'elle ne lui fausse pas compagnie. Après tout, hein, elle pourrait très bien tenter de se dégager et de lui fausser compagnie avant qu'il n'ait pu jouir une nouvelle fois. En tout cas, Seffer ne baissait pas la cadence, loin de la même. Il continuait sa besogne avec le même rythme. Il était vrai qu'à force de le faire, le passage était moins difficile, moins ... comment dire ... douloureux pour Nao'. Ouaip, ça glissait assez facilement maintenant, contrairement à quelques minutes plus tôt où elle avait crié et où les larmes étaient montées à ses yeux, sans pour autant perler le long de ses joues. Malgré tout, même si elle ne criait plus, bin, ça ne l'empêchait pas d'avoir quelques murmures ou quelques petites plaintes bien moins sonores. On aurait presque pu dire que c'étaient des gémissements d'ailleurs, ou quelque chose dans le genre. Non, elle n'irait pas dire, non plus, qu'elle était en train de prendre son pied mais bordel ... Quand même ... Se faire sauter par un vampire ... Elle n'aurait jamais pensé qu'elle aurait éventuellement pu y prendre du plaisir ! Si ça continuait, hein, sa méprise pour les suceurs de sang allait disparaître après cette soirée. Mais bon, ça ne l'empêcherait de continuer à chercher son père !

Quoi qu'il en soit, une des mains de Seffer avait glissé, ou du moins, avait quitté ses fesses pour venir agripper ses cheveux, la forçant ainsi à se courber et à regarder plus ou moins Seffer. Aoutch ... La position n'était pas des plus confortables mais bon, probablement qu'il avait envie de voir son visage, voir les expressions qu'elle pouvait avoir, un truc dans le genre. Faisait-elle moins la maligne, comme le faisait remarquer Seffer ? Ou y avait-il encore quelque chose là-dessous ? Qui sait ... Qui sait ... Il tira encore un peu plus. Nao' avait l'impression qu'il allait finir par lui briser la nuque s'il continuait de la sorte. Mais il relâcha finalement son étreinte et l'infirmière put alors baisser la tête, ce qui était bien moins douloureux. Sa main quitta lentement ses cheveux, avant de glisser sur son dos, tel un serpent, et se rapprocha de son postérieur. Il flirta alors avec son anus avant, sans détour, d'enfoncer son doigt, lui arrachant, par la même occasion, un soupir, une plainte. Bon ... Là, elle n'allait plus vraiment rigoler.

"Hummm ... Pour le moment ... Sauf si vous préférez que je ne le sois pas."

Humm ... Sûrement qu'elle allait encore prendre cher pour cette provocation mais bon. Il fessa son postérieur une première fois, avant de s'arrêter de la besogner. Elle avait senti sa verge qui se frayait un chemin vers l'extérieur. Au bout de quelques instants, plus rien. Il avait laissé sa première entrée. Mais probablement que Seffer n'allait pas s'arrêter en si bon chemin. Non, bien loin de là même ... Nao' sentit son gland mouillé qui se posait sur sa rondelle. Elle se pinça les lèvres, tout en fermant momentanément les yeux. Ce qu'elle se disait ? QUe ça serait douloureux ... Très douloureux ... Que Seffer n'allait pas prendre de gants et qu'il allait vouloir s'enfoncer jusqu'à sa garde d'un seul coup, sans prendre son temps. Oui, c'était ce qu'elle se disait.

Les mains de Seffer écartèrent ses fesses autant que le Vampire le pouvait. Son petit trou s'écartait petit à petit tandis que son gland se frayait un passage. Contre toute attente, il n'avait pas joué la carte de la brutalité, cette fois-ci, à osn plus grand étonnement d'ailleurs. Mais ... Au fond d'elle, Nao' était ... comment dire ... Quelque peu soulagée quand même. Parce que ... Dans le cas contraire, très certainement que ça aurait pu la dégoûter à vie d'une telle pratique. Tandis que là ... Bin ... Non, il y allait lentement et son membre la pénétrait petit à petit, centimètre par centimètre. Nao' releva quelque peu la tête à l'arrière, lâchant des petits cris, des soupirs, des gémissements à chaque avancée de sa verge dont elle percevait les moindres veines. Ses parois étroites enserraient sa tige épaisse qui allait et venait lentement dans son anus, dilatant son anneau.

Au bout d'un moment, finalement, Seffer accéléra le rythme. Les plaintes de Nao' couvraient à peine le claquement du ventre du Vampire contre sa croupe. Ses seins se balançaient toujours aussi frénétiquement, comme auparavant d'avoir. Ses coups de butoir se faisaient de plus en plus profond aussi. Seffer ne ménageait pas ses efforts et la pilonnait carrément le petit trou. Nao' savait que la sensation aurait été probablement bien plus désagréable s'il ... S'il l'avait pénétrée d'un seul coup. Mais pour une raison ou pour une autre, il y avait été petit à petit. Pourquoi ? Elle ne savait pas trop. Mais à dire vrai, elle s'en contrefichait.

3
Diantre !

La réponse à ses sous-entendus ne se fit pas longtemps attendre ! Comme Nao' s'en doutait, Seffer ne tarderait probablement pas à la prendre, ou du moins à la violenter et à la faire crier de douleur ... Ou de plaisir. Va-t-en savoir avec elle -non, non, rassurez-vous, elle est pas masochiste-. Comme elle s'en doutait aussi, il ne se contenterait pas non plus de la prendre uniquement par la voie commune mais emprunterait aussi la porte de secours. Hmmm ... Dans quelle galère elle s'était encore fourrée ... Tout ça parce qu'elle voulait vivre. Bah, de toute manière, hein, si ça devait être désagréable, autant essayer de faire son possible pour que ça soit le contraire, et donc agréable. Non, Nao' n'avait pas l'habitude de se balader dans les entrepôts et de se faire sauter dessus par tout homme qui aurait envie de se vider. Et non, ce n'était pas non plus parce qu'elle avait une tenue d'infirmière trop courte à son goût qu'elle s'amusait à aguicher ses patients lorsqu'elle leur donnait des soins. Et non, elle n'utilisait pas l'infirmerie du lycée de Seikusu pour s'adonner à quelques plaisirs avec les étudiants. Mis à part Mik qui était une distraction souhaitée pour se décontracter, Nao' était plutôt une personne froide qui avait banni tout sentiment, ou presque, de sa vie. Tout ça ... A cause de ce terrible jour quand elle avait retrouvé son frère et sa soeur baignant dans leur sang parce que leur jugulaire avait été arrachée.

Enfin ... Tout ça pour dire que ... que tout ça, ça pourrait faire ni chaud, ni froid à Nao', comme si elle s'en foutait, en quelque sorte. Elle devrait se ficher de mourir de la main de Seffer. Oui, elle devrait s'en foutre. Seulement ... Seulement il lui semblait qu'il lui restait encore des choses à accomplir et elle ne pouvait pas se permettre de baisser les bras maintenant. Alors, elle se résignait. Nao' payerait de sa personne si ça pouvait l'aider à s'en sortir. Et si jamais c'était pas le cas ... Elle passerait au plan B et tenterait d'effacer la mémoire du vampire, du moins, si ça marchait. Jusqu'à présent, elle n'avait jamais utilisé son pouvoir sur une créature de la nuit. Elle ne savait pas si ça fonctionnerait et elle ne voulait pas le savoir d'ailleurs. Pourquoi ? Parce que y'aurait des rumeurs. Et les créatures voudraient la capturer ... Donc, autant ne pas donner une raison d'avoir plus d'ennemis. J'crois qu'j'me suis encore égarée en cours de route.

Ah oui. Donc, on disait ... Nao' s'appliquait à sucer le membre de Seffer. Il ne disait rien, il ne ronchonnait plus ou n'avait pas tenté de lui attraper la tête pour s'enfoncer une nouvelle fois dans sa bouche. Etait-ce le signe qu'il appréciait tout cela ? Ou avait-il encore quelque chose derrière la tête ? La jeune femme ne savait pas trop. Peut-être que ... Oui, peut-être que s'il ne faisait rien, c'était que Seffer appréciait le traitement "spécial" qu'elle était en train de lui procurer. Elle n'irait pas non plus mettre sa main à couper mais bon ... Quel homme n'apprécierait pas une bonne fellation par une jolie infirmière ? Bon, oui, Seffer ne savait pas qu'elle était infirmière, elle ne lui avait pas dit, et probablement qu'il s'en fichait. Mais bon ... Elle était certaine que bon nombre de ses patients devaient fantasmer sur elle en la voyant et devaient rêver qu'elle s'occupait d'eux d'une façon ... comment dire ... pas très commune ? Voilà pourquoi si on lui laissait le choix, Nao' s'habillerait tous les jours avec un gros pull et un pantalon. Mais bon ... On fait pas toujours ce qu'on veut dans la vie, hein ?

Quoi qu'il en soit, Nao' mettait du coeur à l'ouvrage. Elle essayait de se dire que Seffer n'était pas un vampire, que c'était qu'un homme, à tendance plus que dominatrice, avec qui elle pourrait passer du bon temps. Oui, bon, c'était pas vraiment facile de s'en convaincre parce que tout, ou presque, lui rappelait que c'était un vampire. Sa peau froide et pâle, son toucher glacial, ses grandes dents ... Manquerait plus que la cape et le gel dans les cheveux et paf, on aurait un Dracula tout droit sorti d'un film ! Oui, bon, c'est un peu de l'exagération mais bon. Nao' pouvait rayer cet état de fait. Ou plutôt, elle devait rayer le fait de ses pensées qu'elle était en train de faire une gâterie ... à un vampire ... Elle devait se dire que c'était n'importe qui, ou presque. Sinon, elle finirait traumatisée à vie ... Du moins, si Seffer lui accordait le droit de vivre.

Voilà pourquoi sa langue travaillait ardemment sur la moindre parcelle de son membre. Voilà pourquoi ses mains voyaient entre la base de sa hampe, son scrotum, ses bourses, et son bas ventre. La vie .. Nao' voulait vivre. Et si elle le satisfaisait pleinement, peut-être que ... peut-être qu'elle en rééchapperait vivante. Encore une fois, sa langue tourna sur son gland avant d'humidifier encore et toujours plus sa verge. Ses mains continuaient ses allées et venues le long de sa hampe qui était toujours fièrement dressée. Mais Nao' sentait ... Du moins, elle avait l'impression que petit à petit, son membre se gonflait. Oui, plus aucun doute. Il lui semblait qu'elle commençait à avoir un peu de mal à le garder en main. Elle avait l'impression que ses doigts s'écartaient un peu plus. Elle avait l'impression qu'il prenait plus de place dans sa bouche.

Et puis ... D'un seul coup, bam ... Seffer avait joui ... Nao' sentait un liquide chaud dans sa bouche. Aussitôt, ou presque, il lui précisa qu'elle n'avait pas intérêt à recracher. Ce n'était pas ce qu'il avait dit mais c'était ce qu'il avait sous-entendu. La seule trace de son humanité et il ne voulait pas qu'elle finisse par terre. D'un côté ... Nao' fut surprise ... Sacrément surprise. Parce que ... Parce qu'elle se disait qu'un mort ne pouvait pas faire ça ... Du moins, oui, un mort, ça pouvait baiser n'importe qui ... Mais jouir ... Bon, bin, Nao' n'aurait plus qu'à revoir ses cours d'anatomie pour les vampires. Parce que là ... Parce que là elle était sur le cul, pour sûr ! Elle se retrouva donc à avaler sa semence, même si elle n'appréciait pas vraiment plus que cela.

"J'pourrais presque croire que vous n'êtes pas vraiment un vampire ..."

Elle avait dit cela tout en s'essuyant la bouche, histoire de ne pas en foutre partout. Et avant même d'avoir pu obtenir une quelconque réaction de sa part, Nao' se retrouva, une nouvelle fois, au sol, jetée comme si elle n'était qu'un vulgaire sac à patates. En deux ou trois mouvements, elle se retrouva en levrette, Seffer dans son dos. Sa croupe lui était bien exposée et sans aucun doute qu'à présent, il allait venir se servir. Histoire de se préparer à cet assaut sauvage, brutal, Nao' enfonça ses mains dans les matelas, se pinça les lèvres et ferma momentanément les yeux. Et là ... Bam, l'inévitable. Son gland força le passage, puis ce fut une grande partie de sa tige. Sur le coup, Seffer arracha un cri à Nao'. Plusieurs cris même plus qu'il n'y allait pas doucement. Non, tout n'était que violence et brutalité avec lui. A croire qu'il ne pouvait prendre son pied que comme ça.

Ses mouvements de bassin étaient intenses, brutaux, bestiaux même. Il y allait avec une telle force, une telle brutalité. Nao' n'avait jamais été prise comme ça et probablement qu'elle ne voudrait pas non plus revivre ça non plus. Son mandrin écartait ses parois pour se faire une place, pour aller toujours plus profondément. Parfois, Seffer se reculait tellement que son gland ressortait de son antre. Mais c'était pour mieux revenir à l'intérieur en lui faisant mal, en lui arrachant de nouveau quelques cris de douleur. Non, ce n'était pas plaisant. Tant bien que mal, Nao' se tenait au matelas, tandis que Seffer posait ses mains froides sur son postérieur afin qu'elle ne parte pas dans tous les sens ... Enfin, si y'avait bien quelque chose qui partait dans tous les sens, c'était sa poitrine puisqu'elle n'était plus enserrée dans son soutien-gorge. Non, ses seins balotaient ici et là, bougeant au rythme des coups de bassin de Seffer.

Les plaintes sonores de Nao' cessaient petit à petit. Non pas qu'elle s'était habituée à sa brutalité. Mais ses parois semblaient s'être un peu plus écartées, facilitant ainsi le passage de son mandrin. Bon, y'avait encore quelques cris quand il sortait totalement et qu'il revenait à la charge comme s'il essayait de tout défoncer mais bon. Ironisant, Seffer lui fit remarquer qu'il explorait son entrée, comme elle le lui avait suggéré un peu plus tôt. Ouais, et bin, elle aurait dû tourner sa langue dans sa bouche, même si ne rien dire n'aurait pas arrangé les choses.

Les coups de bassin de Seffer ne ralentissaient pas. Au contraire même, Nao' avait l'impression qu'il accélérait le rythme, à moins que c'était son esprit qui lui jouait un mauvais tour. Quoi qu'il en soit, le passage était, à présent, balisé, en quelque sorte et son mandrin glissait plus facilement. C'était déjà mieux que rien. Mais Nao' se doutait que s'il utilisait l'entrée de service ... Là, elle aurait vachement mal ! Pour sûr !

4
Sa sollicitude ...

Oui, oui, Nao' trouvait que ça serait bien dommage que Seffer soit blessé par le soleil. D'ailleurs, elle ne le devrait pas. Elle portait une attention, un intérêt pour le vampire. Mais ça, c'était probablement dû à une déformation professionnelle du fait qu'elle était infirmière et que c'était son job de s'occuper, de s'inquiéter de l'état de ses patients. Alors, même s'il était beau garçon, fallait pas que le vampire croie que Nao' s'inquiétait réellement de son état, de son bien être. Oui, ses sentiments étaient partagés. Oui, s'il n'avait pas été un suceur de sang, ils auraient pu avoir une relation différente. Mais voilà ... Il suçait le sang. Il usait de sa force pour se faire respecter, pour traquer ses proies, les violer avant de les vider de leur sang, ou l'inverse d'ailleurs. C'était un prédateur cruel, féroce, et Nao' gardait ça à l'esprit. En une fraction de seconde, Seffer pouvait très bien mettre fin à sa vie. Ce qui l'ennuyerait d'ailleurs puisqu'elle cherchait encore son père, vampirisé y'avait de cela quelques années. Et tant qu'elle ne l'aurait pas retrouvé, probablement qu'elle ferait tout ce qui était en son pouvoir pour rester en vie, même faire des trucs qui ne lui plaisaient pas vraiment. Alors, si Seffer devait passer sur son corps pour avoir une chance, un espoir de sortir de ce guêpier, même si ça pouvait paraître désagréable, Nao' laisserait sa fierté de côté et s'adonnerait à ce plaisir, ou du moins, ferait en sorte de faire passer le désagréable en agréable.

Voilà pourquoi elle n'avait pas bronché quand il avait sorti son mandrin et qu'il lui avait "agité" sous le nez. Voilà pourquoi elle ne lui avait pas laissé le temps de lui expliquer ce qu'il attendait clairement d'elle. De toute manière, comme dit, Nao' n'avait pas besoin d'un dessin pour savoir quoi faire. Voilà pourquoi c'était, sans tarder, qu'elle avait utilisé sa langue pour venir titiller, câliner son gland. Et voilà pourquoi, donc, elle se retrouvait avec sa verge dans la bouche. Sa main, qui avait momentanément quitté sa hampe, était revenue se positionner sur celle-ci. Ses doigts l'enserraient doucement et faisaient quelques allées et venues le long de celle-ci, partant de son scrotum pour arriver jusqu'à sa bouche. Bin oui, elle ne pouvait pas aller plus avant puisque le reste était bien au chaud dans sa bouche. Sa langue allait ici et là. Parfois, elle ressortait sa verge simplement pour venir titiller son gland avec le bout de sa langue. Et quelques secondes plus tard, sa hampe se retrouvait de nouveau dans sa bouche.

Nao' aurait probablement pu continuer longtemps comme ça, du moins, autant de temps que Seffer l'aurait voulu. Seulement... Seulement voilà qu'une de ses mains glaciales était venue se poser sur sa tête. Et voilà que d'un seul coup, il s'enfonçait plus profondément dans sa pauvre bouche. Et impossible de se dégager puisqu'il la tenait fermement, ou du moins, il lui tenait fermement la tête. Le truc ... C'était qu'il ne fallait pas paniquer, même si Nao' avait l'impression d'étouffer. C'était comme si elle avait un truc au fond de la gorge et qu'elle ne pouvait pas le faire sortir, même en tentant de se faire vomir. En somme, c'était comme si ce truc était bloqué et que la seule manière de le faire sortir était une intervention avec des pinces, ou un truc dans le genre ... Ouais, et bien, foutaises ... parce que Nao' avait l'impression d'étouffer et elle tentait de lutter pour faire sortir son mandrin. Là, disons que la panique avait légèrement pris le dessus sur la raison. Elle avait beau essayé de se raisonner, de se dire que Seffer allait finir par se retirer, rien n'y faisait. Ses mains sur les hanches du Vampire, l'humaine essayait, tant bien que mal, de se dégager de ce bourbier. Mais le fourbe était fort. Et se dégager, elle n'y parvint pas.

Résignée, tentant de retrouver son calme, son calvaire ne se termina point. Du moins, pas tout de suite. Car voilà que son bassin s'était mis à bouger, besognant sa gorge. Elle sentait son mandrin qui frottait contre ses dents, contre sa langue, pour aller flirter avec sa luette. Bien évidemment, ça lui donnait quelques hauts de coeur. Mais Nao' essayait de tenir, de se dire que ça prendrait rapidement fin, que Seffer ne pouvait pas permettre de la tuer comme ça, et maintenant. Nan, elle savait qu'il n'avait pas encore eu ce qu'il voulait. Et elle se doutait qu'elle devait, dans un certain sens, lui plaire, sinon, il n'aurait pas pris soin de s'abriter et n'aurait pas fait tant de cérémonie dans la ruelle. Nan, si elle n'avait été qu'une simple proie comme les autres, probablement qu'il l'aurait violée direct dans la ruelle, ce qui n'était pas le cas. Enfin brèfle.

Nao' avait toujours cette impression de suffoquer. D'ailleurs, ses yeux s'humidifiaient de plus en plus. Mais Seffer se stoppa finalement. Il relâcha son étreinte tandis que son membre quittait, petit à petit, sa bouche. La jeune femme toussota alors quelque peu tandis que Seffer parlait de se mettre plus à l'aise. Il s'était éloigné tandis que Nao' reprenait sa respiration, retrouvait son calme. Elle avait passé sa main sur son cou.

*Diable ... J'ai bien cru que c'en était fini ...*

Mais bon, pour le moment, c'était terminé. Jusqu'à la prochaine fois. Nao' se doutait qu'il recommencerait probablement, surtout quand elle s'y attendrait le moins. Ouais ... Bon, il était vrai que ça l'avait momentanément déstabilisée. Mais est-ce que ça lui avait mis du plomb dans la tête ? Du genre, arrêter de lui tenir tête ouvertement, d'être salace ? Des trucs dans le genre quoi ? Hmmm ... Pas sûre ... Nao' pouvait parfois être têtue. Ca provoquerait probablement sa perte un jour ou l'autre, mais bon ...

Nao' redressa la tête. Elle voyait Seffer fouiner dans des cartons, des caisses. Elle ne savait pas trop ce qu'il cherchait. Elle verrait bien quand il reviendrait. Elle en profita pour regarder les alentours. L'entrepôt était pire que glauque. Y'avait de la poussière partout, ça sentait vraiment mauvais. Les fenêtres étaient si encrassées qu'on ne pouvait même pas voir l'extérieur. Y'avait juste un trou béant là où se trouvait, normalement, la porte qui avait appris à voler. Mouais ... De toute manière, l'atteindre, ça serait pas possible, alors, autant ne pas y passer. Pourquoi ? Nao' se doutait qu'en plus de sa force, Seffer était rapide. Donc, il l'aurait rattrapée avant même qu'elle n'ait eu le temps de faire quelques pas. Et puis, ils étaient en "bons" termes pour le moment. Alors, pourquoi lui donner un bâton pour la battre ? Hein ? Elle n'était pas folle non plus. Seffer revint vers elle avec un matelas qu'il déposa près de Nao', disant que c'était mieux que rien.

"Merci d'épargner mes genoux."

Il était vrai qu'à force d'être à genoux, Nao' allait forcément finir par se les écorcher. Mais là, avec le matelas, ça serait différent. Sans plus attendre, hop, voilà que Seffer s'acharnait sur la jupe de Nao' qui prit son envol. Et en deux ou trois mouvements, elle se retrouva de nouveau face à son membre toujours dressé. Sauf que, le changement notoire, c'était que, cette fois-ci, elle était à genoux sur le matelas, et non plus à même le sol. Il prit soin de lui indiquer qu'il souhaitait qu'elle y aille plus franchement cette fois-ci.

"Si c'est ce que vous voulez ... Mais je suis à peu près sûre que vous préféreriez explorer une autre entrée."

Pas besoin de faire un dessin. Nao' se doutait qu'ils en viendraient à ce moment là. Mais bon, si Seffer voulait qu'elle continue de lui tailler une pipe, et bien, elle continuerait. Ainsi donc, sans plus attendre, sa langue vint de nouveau flirter avec son gland. Elle approcha plus encore sa tête pour lécher son membre dans toute sa longueur. Une nouvelle fois, ses doigts enlacèrent sa verge pour faire des allées et venues sur celles-ci tandis que sa langue s'occupait de son gland, avant de reprendre le tout en bouche. Elle le léchait, elle le suçotait comme si c'était une sucette géante, ou une glace. Nao' alternait entre mouvements lents, et mouvements rapides. Elle ressortait sa verge de sa bouche pour venir léchouiller, à nouveau, son gland, faire tourner sa langue dessus, avant de le reprendre en bouche. Et ainsi de suite ...

5
Ses doigts ...

Les doigts du vampire se faisaient de plus en plus pressants en elle. Bien évidemment, Nao' n'était pas masochiste et n'aimait pas vraiment ça. Mais elle ne lui ferait pas le plaisir de se débattre ou bien lui demander d'arrêter. Non, parfois, les prédateurs s'arrêtent de jouer quand ils voient que leur proie s'en contrefiche totalement ou qu'elle ne dit rien ou fait rien pour se défaire. Et Naoya espérait bien que ça en arriverait aussi là. Quoi que ... Ca prendrait probablement du temps mais bon. Ce qui l'ennuyait le plus, c'était qu'ils étaient en plein milieu de la ruelle et que n'importe qui pourrait les surprendre. Plusieurs cas de figure seraient à redouter. L'individu était un ami de Seffer et le vampire l'inviterait à la petite "fête", ce qui fait que la pauvre Nao' n'aurait pas un, mais deux types sur le dos et serait donc, sans aucun doute, prise en sandwich. Non pas que l'idée ne l'enchantait pas. Mais y'a une heure et unm oment pour le faire, et la ruelle, c'était pas le top.

Seconde hypothèse, l'individu qui les surprendrait n'était pas un ami de Seffer. S'en suivrait obligatoirement une bagarre entre les deux individus qui se solderait par la mort du petit curieux, ou du moins, s'il ne pouvait pas se défendre face à un vampire. Troisième hypothèse, c'était pas une personne, mais plusieurs qui se ramenaient, par hasard. Là encore, soit ils se faisaient buter et Seffer brandissait Nao' comme ... comment dire ... comme coupe ? Un truc dans le genre. Soit c'était le vampire qui se prenait une piquette et c'étaient les curieux qui obtenaient leur récompense. Quoi qu'il en soit, dans tous les cas de figure, Nao' était baisée ... métaphoriquement et dans le vrai sens du terme. Donc ... voilà quoi ... Si elle devait passer à la casserole, autant le faire avec Seffer. Il était peut-être vampire mais au moins, hein, c'était pas un laideron.

Quoi qu'il en soit, Nao' constata les mouvements plus rapides de Seffer. Etait-il frustré qu'elle ne dise rien et qu'elle se laissait faire ? Il le sentait plus insistant, mais pas plus entreprenant. Il devait encore réfléchir à tout ce qu'elle venait de lui dire. Peut-être qu'il était en train de se demander ce qu'elle pouvait avoir derrière la tête. Rien ... Si ce n'était sortir vivante de cette situation, de cette rencontre. Mais elle n'avait pas vraiment de plan. Du moins, elle verrait bien ce qu'elle pourrait faire au moment venu. Et pour l'instant, la seule chose qu'elle avait trouvé, c'était de se laisser faire, comme si elle n'était qu'une petite poupée. Lui opposer résistance, Nao' ne pensait pas que c'était une idée judicieuse puisqu'il la prendrait clairement. Et puis ... Même dans la pire des situations, on peut éventuellement retirer quelque chose, non ?

"Moi ? Gagner du temps ? Je doute que j'arriverais à en gagner face à vous. Après tout, vous êtes un immortel. Et moi qu'une simple humaine."

Nao' jouait vraiment avec le feu. Mais bon ... Y'avait des fois, comme ça, dans des situations plus que dangereuses, ça lui arrivait de jouer. Enfin, c'était pas vraiment jouer ... C'était probablement une défense pour se dire que tout irait bien, pour éviter de dramatiser la situation, pour garder espoir en quelque sorte. Et puis, Nao' n'était pas du temps à se laisser faire de toute manière. Alors, être passive, oui, mais bon, ça ne l'empêchait pas d'avoir la langue bien pendu quand même ! Quoi qu'il en soit, Nao' avait effectivement senti une bosse au niveau de son entrejambe, du fait qu'il était vraiment proche d'elle. Hmmm ... Elle avait vraiment à faire à un vampire pervers. Parce que pour gonfler aussi rapidement ... Enfin ... Passons. Frustré, ses doigts s'arrêtèrent de bouger. Ils allaient changer de place. Bon, Nao' ne savait pas vraiment si elle allait gagner au change mais au moins, elle ne risquait pas qu'on les surprenne. Et ça n'entraînerait pas non plus la mort de quelqu'un.

L'agrippant par les cheveux, voilà qu'il la traînait je ne sais où. Pourquoi les cheveux ? Elle qui ne cherchait pas vraiment à s'enfuir, bin, elle était gâtée ! D'abord ses fringues ... maintenant ses cheveux. Il avait une manie n'empêche !

"Vous m'auriez tiré par le bras ou la main, j'aurais été toute aussi docile ..."

Mais bon, il ne semblait n'en faire qu'à sa tête. Son petit doigt lui faisait dire qu'elle avait dû l'énerver. A force de lui tenir tête, voilà ce qu'elle récoltait. De la brutalité ... Tssss ... Non pas qu'elle en venait à penser qu'il faudrait lui planter un poignard dans le dos dès qu'il aurait le dos tourné mais bon, presque hein. Quoi qu'il en soit ... Son pauvre soutif était resté dans la ruelle ... Tout comme son sac d'ailleurs. Heureusement qu'elle n'avait que son flingue dedans, et pas ses papiers, sinon, faudrait qu'elle les refasse après cette péripétie !

Ils tournèrent dans plusieurs ruelles avant de finalement arriver devant un entreprôt. Comme si c'était une feuille de papier, la porte de l'entrepôt vola sous la force incommensurable du vampire. Et sans plus attendre, voilà qu'il jetait Nao' dans le bâtiment. Elle se retrouva donc au sol, le cul par terre. Elle aurait tenté d'amortir sa chute avec ses bras, probablement, à cause de la force de Seffer, qu'elle aurait pu se faire vachement mal. Tssss ... Il voulait l'âbimer avant d'avoir pu réellement profiter d'elle ? Nao' en doutait. Mais elle avait dû le vexer, dans un certain sens, ou quelque chose dans le genre. En tout cas ... L'entrepôt, c'était glauque ... Vachement glauque ... Très poussièreux aussi ... Seffer fit une petite remarque concernant le fait qu'il aurait préféré une chambre quatre étoiles. Nao' aurait bien dit que pour la chambre, il aurait fallu la payer mais bon, pour ce coup-là, elle préféra se taire.

Alors qu'elle était sur le point de se redresser, Nao' fut une nouvelle fois tirée par les cheveux. Seffer l'obligeait à se mettre à genoux. Elle était donc face à lui. Ou plutôt, face à son entrejambe. D'ailleurs, il ne tarda pas à dégager sa bosse du morceau de tissu qui l'enserrait. Son membre se dressait déjà fièrement.

"Il aurait été dommage que votre joli minois soit endommagé, non ?"

Bon, quoi qu'il en soit, hein, quand faut y aller ... faut y aller. Nao' avait donc la verge de Seffer face à elle. Il n'avait pas besoin de lui faire un dessin pour savoir ce qu'elle devait faire. Elle n'était pas stupide non plus. Après un soupir, elle rapprocha son visage de son membre. Elle ouvrit alors la bouche, laissant, dans un premier temps, sa langue sortir. Ce fut d'abord, dans un premier temps, quelques petits coups de léchouille ici et là, histoire de bien humidifier sa verge. Elle posa aussi une de ses mains, la gauche, non loin de ses bourses, juste aussi d'ailleurs tandis que sa langue passait à nouveau sur son gland. Nao' continua son petit manège durant quelques instants, avant de lécher tout en longueur sa verge.

Et puis, finalement, elle finit par le prendre en bouche. D'abord, juste son gland, faisant ainsi des petits cercles avec sa langue sur ce dernier. Et elle l'enfonça un peu plus, mais pas trop non, faisant ainsi quelques allées et venues le long de sa verge, toujours tout en passant sa langue sur celle-ci. Ses mains se baladaient au niveau de son bas-ventre, allant ainsi flirter, en même temps, avec ses bourses.

6
Incertitude ...

Nao' était face à l'incertitude et ça, elle n'aimait pas vraiment. Elle préférait, de loin, quand elle pouvait contrôler la situation, du moins, en partie. Et là, honnêtement, elle ne contrôlait rien du tout. Ca lui arrivait de temps en temps, mais disons que ce n'était pas sa vie qu'elle avait entre ses mains dans ces rares moments. Voilà pourquoi il lui avait semblé que pactiser avec le "diable" serait la meilleure des idées. Ca lui permettrait probablement de s'en sortir. Mais elle n'en mettrait pas non plus sa main à couper. Après tout, Seffer était un être imprévisible. Il pouvait très bien dire blanc à un moment et à la seconde d'après dire noir. Pourquoi agirait-il ainsi ? Parce qu'il pouvait se le permettre. Parce qu'il savait très bien qu'il aurait, sans le moindre mal, le dessus sur la pauvre Nao'. Alors, tout ce qu'elle pouvait faire, c'était capituler. Du moins ... Le temps qu'elle trouve un moyen efficace de se sortir de ce problème. Mais le voulait-elle ? Voulait-elle vraiment partir loin, loin de Seffer ? Oui et non. Oui, parce que c'était un vampire, un prédateur, elle était donc sa proie. Et en tant que proie, elle voulait échapper au prédateur afin de voir sa vie épargnée. Et non ... Parce que même s'il était un vampire, c'était quand même un bel homme.

Que faire donc ? Continuer de jouer la provocation, la désinvolture ? Jusqu'à ce qu'il se lasse ? Nao' se doutait qu'il ne laisserait pas filer sa proie, comme ça, par bonté de coeur. Gagner du temps ? Oui, elle pouvait très bien essayer de gagner du temps. Après tout, le temps jouer contre Seffer. D'ici quelques heures, le soleil pointerait le bout de son nez et viendrait griller notre petit vampire. Du moins, s'il était l'un de ceux qui ne supportait pas la lumière du soleil. Nao' avait encore les paroles d'Arya en tête : certains vampires pouvaient vivre au grand jour, se foutant bien du soleil. Avec la faute à pas de chance, Seffer était l'un d'entre eux. Mais son petit doigt lui disait que s'il se pressait autant et qu'il ne faisait pas de cérémonie, probablement que ça avait un rapport avec le lever du jour.

Sans plus attendre, tandis qu'il s'amusait avec l'un des seins de Nao', le vampire se décida à mettre en morceaux son pauvre soutien-gorge. Nan ... La, c'était abusé quand même ... D'abord son chemisier, ou du moins, les boutons du pauvre chemisier qui avaient appris à voler. Et là ... maintenant, son soutif ... Allait-il s'acharner comme ça sur toutes ses fringues ou quoi ? Tssss ... Tous les mêmes quand ils veulent quelque chose. M'enfin, hein, elle n'allait pas lui faire des reproches ou quelque chose dansl e genre. Il pourrait ne pas être content. Quoi qu'il en soit, à présent, sa poitrine était complètement à nue et livrée à la merci de Seffer qui ne se gêna aucunement pour commencer à la malaxer, à la pétrir, à jouer avec, sans aucune once de gentilesse ou quoi que ce soit d'autre. Il se décida finalement, tout en jouant avec ses tétons, en les pinçant ou bien en les tordant dans tous les sens, à lui répondre deux mots : "Qui sait". Ouais, ouais ... Qui sait ce qu'il ferait ... Qui sait s'il n'allait pas réduire en charpie la pauvre Nao' après qu'il aurait terminé ce qu'il avait à faire. Qui sait si finalement il la laisserait partir, et ce contre toute attente. Bah ... Naoya s'attendait un peu à une réponse de ce genre. Et puis, elle se doutait que même s'il lui avait répondu, elle ne l'aurait pas pris pour argent comptant. Après tout, la fourberie, la tromperie, tout le monde en fait preuve, même les vampires.

Seffer en vint à relâcher complètement les cheveux de Nao', ce qui la surprit d'ailleurs. N'avait-il pas peur qu'elle tente de lui fausser compagnie ? Ou devait-il se dire qu'elle ne partirait pas simplement parce qu'elle savait que la fuite était vaine ? Question intéressante à se poser. Mais il était vrai qu'elle ne partirait pas. Parce qu'elle ne voulait pas l'amuser en lui offrant une course poursuite dans les rues du Quartier de la Toussaint. Que pourrait-elle lui dire pour faire pencher la balance en sa faveur ? Qu'elle était infirmière et qu'elle pourrait le soigner, lui ou ses comparses, sans poser de question, et à n'importe quelle heure du jour et de la nuit ? Nan, Nao' ne pensait pas que ça pourrait l'intéresser. Après tout, un vampire avait des pouvoirs de régénération dans la plupart des cas. Donc, une petite infirmière ne lui serait pas utile. Qu'elle pouvait lui griller le cerveau ? Enfin, lui effacer une partie de sa mémoire ? A lui ? Ou n'importe quelle cible qu'il pourrait désigner ? C'était peut-être déjà mieux, mais elle n'en était pas totalement sûre. Autant continuer dans la désinvolture, ça serait probablement mieux.

La main glaciale de Seffer amorça une longue descente pour venir se loger entre les jambes de Nao'. Et s'en plus attendre, la jeune femme sentit les doigts du vampire qui venaient flirter avec son tanga. Enfin, plus que flirter puisque son toucher glacier rentra en contact avec sa peau si chaude. Ses doigts s'insunèrent alors en elle, sans aucune honte, comme si Seffer avait fait cela à nombreuses reprises, et ce, sans qu'on ne lui oppose aucune résistance. Nao' en vint à poser ses mains sur son torse, histoire de lui montrer qu'elle était prête à en aller jusque là.

"Voyons ... Je sais que le temps vous presse. Vous comptez réellement faire ça ici et risquez de vous faire surprendre par le soleil ?"

L'air de dire, en quelque sorte, ne serait-il pas mieux qu'ils aillent dans un endroit bien plus confortable où Seffer ne risquerait pas de tomber en cendres ?

"Enfin ... Moi, c'que j'dis ... hein ..."

Seffer pouvait très bien ne pas accorder une grande importance à ses paroles. Mais libre à lui. Après tout, hein, c'était sa vie. Tandis qu'elle parlait, ses doigts faisaient quelques allées et venues le long de son torse glacial.

"Même si je dois avouer que les vampires ne sont pas vraiment ma tasse de thé, ça serait dommage qu'un joli minois comme le votre vienne à disparaître. Vous ne croyez pas ?"

7
D'une main, le vampire la tenait fermement par les cheveux. Naoya savait très bien qu'elle était dans une position plus que délicate. Son sac était loin, tout comme son arme d'ailleurs. Elle n'avait pas le pouvoir d'élasticité et ne pouvait donc pas étendre ses membres à loisir. Donc, récupérer son flingue ... Ca serait probablement mission impossible ? S'en sortir vivante et avec peut-être que deux petits trous dans son cou ? Ca ne serait pas mission impossible. Il fallait juste qu'elle réfléchisse à un moyen de s'en sortir. Seulement ... Seulement il dégageait une certaine prestance, un certain charisme. Et la jeune femme avait un peu de mal à avoir les idées claires. Oui, oui, par sa faute, disons que ses pensées se bousculaient un peu dans tous les sens. Bah ... D'accord, elle l'avouait. Il était plutôt bel homme pour un vampire. Seulement, son problème, c'était qu'il était un vampire. Et ça, la pilule était plutôt difficile à avaler. N'aurait-elle pas pu tomber sur un gentil bonhomme, un peu ivre peut-être, mais tout aussi agréable à regarder avec qui elle aurait pu passer du bon temps ? Dans ses rêves ... Ouais, dans ses rêves. Y'avait que dans ses rêves où elle faisait des rencontres intéressantes et qu'elle tombait pas sur des pervers, des psychopathes, ou de sales types qui voudraient la flinguer. Nao' faisait preuve d'une sacrée malchance. Du moins, façon de parler.

Mais reprenons. Je disais donc, la pauvre Naoya était piégée dans les bras du vampire. Il la tenait par les cheveux et ne comptait probablement pas la relâcher de sitôt. Que pouvait-elle faire pour se dégager ? Le mordre ? Tu parles ... Avec ses pauvres petites dents, sa fine bouche, elle n'arriverait pas à lui faire mal. Lui donner un coup de pied ? Non plus, ça ne fonctionnerait pas. Essayer d'atteindre sa main qui était dans ses cheveux et la faire dégager avec les deux siennes ? Hummm ... Elle n'aurait pas le temps de le faire. Si elle le faisait, Seffer pourrait, très probablement, l'attraper par le cou avec son autre main et tenter de l'étrangler. Nao' n'était pas suicidaire non plus. Elle tenait quand même à la vie, même si elle se disait qu'elle aurait beaucoup de mal à se sortir indemne de cette fâcheuse posture.

Au bout de quelques minutes d'étreinte, Seffer reprit finalement la parole. Le ton qu'il employait ne plaisait pas vraiment à Nao. Doucement, il commença par lui dire qu'il aurait pu se satisfaire uniquement de son sang. Un peu de son sang si elle reprenait ses anciens termes. Mais apparemment, Seffer ne voulait plus uniquement cela. Il avait ... un autre idée derrière la tête. Nao' n'était pas stupide non plus. Elle se doutait qu'il avait envie d'autre chose de plus ... comment dire ? Personnel ? Agréable pour lui mais pas forcément pour elle ? Sa main libre était venue effleurer la joue de Nao', avant d'amorcer une lente descente. Elle était passée par sa nuque, était descendue le long de son corps et s'était finalement arrêtée au niveau de sa cuisse pour l'effleurer. Et dire que ça aurait pu être quelque chose de bien plus agréable ... s'il n'avait pas été un vampire. Pas au point qu'elle lui saute dessus mais bon, elle aurait probablement adoré partager un verre ou deux avec lui. Si seulement ... Si seulement il n'était pas un vampire. Ouais, réel problème.

Seffer continua sa phrase. Il ne semblait pas content. Et sa frustration se faisait sentir dans sa voix. Pas besoin qu'il le dise d'ailleurs. Il était peut-être temps d'essayer de se barrer avant que ça n'aille trop loin. Seulement ... Seulement avant que Nao' ne songe à faire quoi que ce soit, voilà que sa main était revenue au niveau de son chemisier. Et plop, les boutons avaient appris à voler. Oh non ... Elle l'aimait bien, ce chemisier ! Tssss ... Pourquoi tant de haine ? Hein ? Surtout qu'elle ne retrouverait probablement plus le même chemisier ! Ca faisait longtemps qu'elle l'avait ... Y'a toujours un bon côté aux choses : ça lui permettrait de renouveler sa garde robe. Oui, oui, c'est de l'ironie mais bo, Nao' essayait de se dire que la situation n'était pas si désespérée que ça, même si elle l'était.

Sa poitrine était à découvert. Enfin, façon de parler. Seffer avait écarté les pans de son chemisier pour avoir accès au premier Saint Graal, en quelque sorte. Sa main froide commençait à la peloter. On aurait dit un esquimau. Y'avait pas à dire, les morts vivants ... ils étaient vraiment froids ! Nao' sentit alors qu'il la retenait un peu moins fermement. En était-il conscient ? Du moins, l'avait-il fait exprès ? Ou pas ? Là était la question. Sans grande surprise, voilà qu'il lui annonçait, finalement, qu'en plus de son sang, il prendrait aussi son corps. Elle aurait dû le parier. Fallait la jouer finement maintenant.

"Et si ... Je n'opposai pas de résistance et que je vous laisse faire ce que vous souhaitez ... Vous me laisserez partir ?"

Tu joues avec le feu là chérie ... Oui, Nao' avait une idée derrière la tête. D'une, essayer de faire de ce moment désagréable quelque chose qui pourrait être agréable. De deux, s'en sortir sans sortir sans trop de dégâts. Et même si ça ne lui plaisait pas, elle était prête à faire un pacte avec le diable simplement pour pouvoir s'en sortir et continuer à faire ... ce qu'elle avait à faire les jours suivants. Le problème, c'était plus que risqué. Seffer pourrait très bien refuser, ou bien même prendre ce qui lui était dû, et plus encore. Ou alors ... Fallait qu'elle la joue autrement. Du genre, tout faire pour lui résister et lui opposer farouche résistance. Peut-être que ça lui plairait quelqu'un qui lui tiendrait tête, pour changer. Parce que Nao' se doutait que la plupart de ses victimes devaient le supplier pour qu'elles aient la vie sauve. Elles devaient probablement pleurer, crier, des trucs dans le genre. Question, donc, qu'est-ce qu'il aimerait le plus ? De la résistance ? Ou une totale soumission ?

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Le parc et son sous-bois / Re : Abysses [PV Naoya Akiyoshi]
« le: vendredi 04 février 2011, 10:32:16 »
Rhoo ... Flûche alors ! Naoya s'était trompée ! Si ça se trouvait, c'était peut-être même la première fois qu'il venait sur Terra ! Si ça se trouvait, le démon qu'il avait combattu ... se baladait effectivement sur Terre, sans craindre qu'on ne vienne le tuer. Avait-elle bien fait de l'emmener sur Terra ? Naoya se le demandait. Mais bon, ça revenait au même, en quelque sorte, puisqu'elle n'aurait pas pu l'abandonner, là bas, dans le parc. Elle n'aurait pas pu non plus l'emmener à l'hôpital. On aurait posé tout un tas de questions à Saga et on l'aurait très certainement pris pour un fou. Et comme l'infirmière devait à tout prix se rendre sur Terra, pour le bien de la terranide, et bien ... Et bien, en quelque sorte, elle n'avait pas eu trop le choix !

En tout cas, Naoya n'aurait pas eu l'esprit ouvert sur les choses un peu bizarres, surnaturelles, très certainement que elle-même aurait pris Saga pour un dingue, un échappé de l'asile qui racontait n'importe quoi, juste histoire de se faire mousser un peu. Mais bon, avec le temps, elle savait que même les choses les plus incroyables se produisaient. Après tout, hein, la semaine passée, elle avait bien croisé un Vampire ... Sans oublier qu'elle avait été dans une soirée un peu spéciale organisée par une folle dingue qui cherchait du sang, et rien que du sang. Donc, elle n'eut pas vraiment de mal à croire Saga quand il lui disait qu'il venait de Grèce et que c'était un chevalier au service d'Athéna. Bien évidemment qu'elle avait eu une pointe de surprise. Parce que ... parce que des rencontres de ce type, et bien, on n'en fait pas tous les jours !

"Oh ..." avait-elle lâché sur le coup.

De toute manière, qu'aurait-elle pu dire d'autre ? Et puis, ça exprimait quand même bien sa surprise.

"Je présume que c'est le démon que vous chassiez qui vous a mené bien loin de chez vous, j'me trompe ?"

Qu'est-ce que ça pouvait être d'autre d'ailleurs ? Parce que ce n'était sûrement pas par plaisir que Saga s'était retrouvé à Seikusu, presque à l'article de la mort.

"En tout cas, je suis ravie que vous alliez bien mieux."

Oui, bon, elle l'avait peut-être déjà dit mais ça montrait bien que la jeune fmeme aimait bien son métier et qu'elle n'aimait jamais perdre un patient. Ca lui arrivait, de temps en temps, mais c'était plutôt rare.

"Je vais ... J'vais vous laisser un moment, histoire que vous puissiez vous reposer. Ah moins que vous ayez besoin de moi ?"

Elle en doutait mais bon, sait-on jamais. Saga aurait pu voulu lui demander quelque chose.

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Les terres sauvages / Re : Perdu dans le désert... depuis trop longtemps...
« le: mercredi 02 février 2011, 18:31:42 »
Poliment, sans vraiment regarder Naoya, Calypso avait refusé le manteau de l'infirmière. Celle-ci ne comprenait pas vraiment pourquoi elle venait de refuser, mais très certainement qu'elle devait avoir ses raisons. De par son métier, la jeune femme savait très bien quand il fallait poser les bonnes questions, et quand valait-il mieux se taire. Là, apparemment, avec ce regard fuyant, Naoya savait très bien que si elle harcelait Calypso de questions, celle-ci se braquerait sûrement et finirait par ne plus parler du tout. Sans rien dire de plus, Naoya ramena donc le manteau vers elle, et le remit même. De cette manière, elle aurait un peu moins froid. Car malgré le feu, la grotte n'était pas bien chaleureuse. Signe que, dès qu'il ferait jour, Naoya prendrait, sans aucun doute, la poudre d'escampette afin de ne pas s'attarder plus longtemps dans cet endroit.

Suite à cela, Naoya apprenait, par Calypso, que Faeris était parti. Et bien évidemment, l'infirmière se posait tout un tas de questions. Pourquoi ? Quelle mouche l'avait piqué ? Pourquoi risquer une pneumonie ou une autre maladie en sortant sous une pluie battante ? Qu'est-ce qui l'avait poussé à faire tout cela ? Naoya ne savait pas. Elle ne connaissait pas assez bien le jeune homme pour savoir comment il pensait, comment il vivait. La seule chose qu'elle savait, c'était qu'il était chasseur, enfin, quelque chose dans le genre. Il était parti avant qu'elle ait eu le temps d'en savoir plus. Dommage ... A l'entente de Calypso, Naoya poussa un soupir ennuyé tout en baissant la tête. Qu'est-ce qui lui avait pris ?

L'infirmière fit tourner les lapins, histoire qu'ils soient bien cuits et elle redressa la tête lorsqu'elle entendit Calypso. Selon elle, c'était sa faute. Quoi ? Mais pourquoi donc ? Elle ne donna pas plus de détails sur le comment du pourquoi. La seule chose qu'elle ajouta, c'était que pour la propre sécurité de Naoya, mieux valait-il qu'elles gardent une certaine distance entre elles deux. La situation était de plus en plus bizarre. D'abord Faeris qui s'éclipsait sans demander son rester. Maintenant, Calypso qui conseillait à Naoya de rester loin d'elle. Question : qu'est-ce que Naoya ne savait pas -encore- et qu'elle devrait savoir afin que ça soit un peu moins noir dans son esprit ?

"Ecoutez, je suis sûre que ce n'est pas de votre faute."

Elle avait parlé avec une voix qui se voulait rassurante.

"Quand je l'ai trouvé, il m'a dit qu'il chassait une bête. Peut-être était-il inquiet par rapport à cela et qu'il s'est remis en route pour la stopper."

Une hypothèse, comme une autre mais bon. C'était ça ... Ou bien il y avait encore autre chose dehors tout cela. Mais devait-elle vraiment savoir ? De toute manière, niveau sécurité, même si elle n'en avait pas l'air, Naoya pourrait se défendre. Sans oublier qu'elle avait encore son flingue dans son sac. Et puis ... Elle ne trouvait pas que Calypso avait un air dangereux. Mais comme le dit le vieux proverbe, il ne faut jamais se fier aux apparences.

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Le parc et son sous-bois / Re : Abysses [PV Naoya Akiyoshi]
« le: mercredi 26 janvier 2011, 21:22:15 »
Naoya lui avait confié le plateau d'où se dégageait une bonne odeur. Seulement, restait à savoir si c'était mangeable, ou pas. Quoi que ... Inita ne s'était pas plainte. Et l'infirmière n'avait pas trouvé cela infame quand elle en avait mangé, la veille. Donc, ça devait être potable, du moins, c'est ce qu'elle se disait. Mais oh ... Elle remarqua qu'elle avait oublié de lui ramener à boire. Certes, il lui avait dit qu'il avait faim. Mais sûrement qu'il voudrait boire aussi. En tout cas, Saga semblait avoir bon appétit parce qu'il n'avait pas tardé à entamer les différents plats qui se trouvaient sur la plateau. Au bout d'un moment, après qu'il l'ait complimenté sur la qualité de la nourriture, Naoya se leva, tout en souriant.

"Je suis contente que ça vous plaise. J'ai oublié l'eau. Vous devez sûrement avoir soif aussi, non ?"

Sûrement que oui. De toute manière, même si elle avait voulu prendre un verre, et une carafe, elle ne l'aurait pas fait tout de suite. Pourquoi ? Parce que les escaliers, ça peut être dangereux. Bon, bien évidemment, les escaliers du chalet n'étaient pas aussi glissants que les escaliers qui pouvaient se trouver à l'hôpital. Mais on n'est jamais à l'abri d'un accident, pour sûr !

"Je reviens vite."

Quoi que ... Vite, façon de parler. Pourquoi ? Faudrait peut-être qu'elle envisage de s'habiller. D'accord, elle avait son peignoir, et par dessous, sa nuisette, mais bon, elle n'allait pas se balader toute la matinée comme ça, même si ça pouvait être tentant. Bon, elle aurait été seule dans le chalet, sans personne d'autre si ce n'était Inita, sûrement que cela ne la gênerait pas plus que ça de rester en peignoir, ça changeait de quand elle était chez elle. Mais bon, Naoya n'était pas seule dans le chalet, elle n'allait donc pas faire ce qu'elle voulait. Enfin, passons.

Une nouvelle fois, Naoya avait quitté la chambre de son patient et était redescendue dans la cuisine. Elle avait récupéré un verre, ainsi qu'une carafe d'eau qui avait été préalablement remplie et mise au frais la veille. Et puis, elle était tranquillement remontée. En revenant dans le couloir, elle passa devant la chambre d'Inita. La terranide dormait encore. Naoya avait bon espoir pour elle. Espoir que ses blessures physiques finiraient par guérir. Par contre, niveau moral, ça ne serait sûrement pas le top, du moins, pas tant qu'elle n'aurait pas retrouvé les siens. Mais ça, c'était une autre histoire. Parce que Naoya savait éperduement que si Inita retournait chez Majo ... Et bien, sûrement que ça n'irait pas pour elle et qu'elle finirait par se retrouver six pieds sous terre.

Après quelques instants à rester pensive devant la porte, Naoya secoua la tête et revint vers la chambre de Saga. Comme auparavant, elle avait encore frappé et puis, elle était rentrée dans la chambre.

"Et voilà."

Saga n'était peut-être pas habitué à boire de l'eau mais bon, elle le saurait sûrement bien assez rapidement.

"Je ne vous ai pas demandé ... D'où venez-vous ?"

Bin oui, parce qu'elle avait supposé qu'il était de Terra. Mais si ça se trouvait, ce n'était pas du tout le cas. Quoi que ... Avec les démons ... Y'en avait pas cinquante millions sur Terre. Ou alors, ils se planquaient bien.

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Le parc et son sous-bois / Re : Abysses [PV Naoya Akiyoshi]
« le: dimanche 23 janvier 2011, 13:55:18 »
Fait du destin ? Chance incommensurable ? Naoya n'aurait su dire ce qui l'avait mis sur le chemin de Saga. Juste une coïncidence. Elle serait passée par le parc cinq minutes plus tôt, aurait fini son travail cinq minutes plus tôt, et bien, jamais elle ne serait tombée sur Saga. A l'inverse, elle serait partie cinq minutes plus tard, et bien ... Et bien elle n'aurait pas trouvé Saga non plus. Pourquoi ? Parce qu'elle n'aurait pas entendu le bruit sourd et bizarre, du fait de sa chute. Elle aurait tout simplement passé son chemin sans savoir qu'il y avait quelqu'un à l'agonie non loin de là. Et Saga ... Et bien ... Naoya ne savait pas trop comment il aurait fini. Mais le principal, c'était qu'il allait. Petit à petit, il serait de nouveau sur pied. Dans un sourire, il prit une des mains de la jeune femme et déposa un baiser, la remerciant par la même occasion. Elle en était un peu gênée mais bon.

"Oh ... Mais y'a pas de quoi. C'est tout naturel. Je ne pouvais pas passer mon chemin sans rien faire pour vous aider."

Non, ce n'était pas le genre de Naoya. Elle ne pouvait pas ne pas aider ses semblables. Même si ça pouvait la mettre en danger, elle tenterait toujours d'essayer d'aider ceux qui avaient besoin d'aide. Et jusqu'à présent, elle n'avait jamais eu d'ennuis. Donc, pourquoi ne pas continuer tout en espérant qu'elle n'aurait pas de problèmes ? Suite à cela, Saga se leva, mais chancela quelque peu. Il avait mal aux côtes. Normal à cause des blessures. Elle posa une main non loin de l'épaule de Saga, elle ne voulait pas qu'il en fasse trop.

"Doucement tout de même. N'allez pas vous faire mal."

Ca serait dommage que ses blessures se rouvrent, même si elle en doutait fortement. Mais elle ne voulait pas qu'il s'agite trop, c'était encore un peu trop tôt selon elle. Saga s'était alors rapproché de son armure pendant quelques instants et puis, finalement, il partit se recoucher. Chose encourageante, il avait faim et souhaitait mangé. Naoya se mit à sourire.

"Oui, vous devez avoir de l'appétit puisque vous n'avez pas mangé ces derniers jours."

Naoya se leva alors et s'éloigna un peu du lit. Mais avant de quitter la chambre, elle se tourna.

"Je vais vous chercher à manger. Je reviens."

Avec un nouveau sourire, l'infirmière quitta donc la chambre et descendit les escaliers. Elle se rendit donc dans la cuisine et ouvrit le frigo. Elle avait déjà du miso de prêt parce que, la plupart du temps, quand elle cuisinait, elle en faisait beaucoup. De cette manière, ça lui évitait de devoir cuisiner tout les jours. Naoya pourrait donc faire réchauffer le Miso, ça plairait sûrement à Saga. Elle avait aussi quelques Tempura aux légumes, mais aussi aux poissons. Elle en mettrait deux ou trois de chaque. Et puis, elle lui servirait aussi quelques onigris. Déjà, s'il mangeait tout ça, c'était pas mal. Et si jamais Saga en revoulait encore, et bien, il n'aurait qu'à lui dire et elle redescendrait en chercher.

Naoya fit donc réchauffer les différents plats qu'elle servirait à Saga. Pendant ce temps, elle avait sorti un plateau, deux assiettes, et des couverts. Et hop, quelques minutes plus tard, une bonne odeur se dégageait de la cuisine. Tout était prêt pour que Saga puisse manger un bout. Elle disposa le tout dans différentes assiettes et emprunta, à nouveau, les escaliers, pour retrouver Saga. Plateau soutenu par une main, elle prit tout de même la peine de frapper, histoire de ne pas le surprendre par son retour.

"Et voilà pour vous." dit-elle en rentrant dans la chambre. "J'espère que ça vous plaira."

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Le parc et son sous-bois / Re : Abysses [PV Naoya Akiyoshi]
« le: vendredi 21 janvier 2011, 20:10:40 »
L'individu s'était finalement redressé, signe que, effectivement, ça allait bien mieux. Naoya en était soulagée. Elle n'aimait pas quand elle perdait un de ses patients, surtout quand elle avait fait du mieux qu'elle pouvait pour le soigner. Et là, comme elle ne l'avait pas emmené à l'hôpital, elle savait que la guérison prendrait un peu plus de temps. Mais l'emmener dans une institution spécialisée ... C'était hors de question. On lui poserait tout un tas de questions sur ce qui lui était arrivé, comment elle l'avait trouvé, si elle le connaissait ... Des trucs dans le genre quoi. Des questions, pour lesquelles Naoya n'avait, au départ, aucune réponse. Mais maintenant, et bien, elle pourrait obtenir les réponses, puisqu'il était reveillé.

Le chevalier sans son armure n'arrêtait pas de fixer Naoya depuis qu'elle était rentrée dans la chambre. Ca en devenait presque gênant d'ailleurs. Mais bon, c'était pas la première fois qu'elle se retrouvait dans une telle situation. Après tout, hein, à l'hôpital, elle avait une tenue bien différente et qui attirait bien plus le regard des hommes. Là, encore, elle avait un peignoir. Donc, c'était bien mieux que sa petite tenue qu'elle détestait tant. Elle fut tirée de ses pensées par le chevalier qui lui demandait depuis combien de temps il était là. Euh ...

"Ca va faire un peu près cinq jours que vous étiez dans les vaps. J'ai eu peur de vous perdre à un moment. Mais tout va bien maintenant."

Naoya s'était donc rapprochée du lit et s'était assise sur le rebord de ce dernier. D'une certaine manière, elle préférait la proximité. Ou du moins, quand elle parlait à ses patients, c'était toujours un peu mieux d'être près d'eux. C'est ce qu'on lui avait appris du moins. Le chevalier lui raconta, ensuite, ce qui c'était passé. Il s'était bastonné contre un démon pas sympathique mais il avait eu finalement le dessus ... Oui, d'un côté, il était gagnant du fait qu'il avait été près de l'agonie et qu'au final, et bien, il était encore vivant. Une victoire, en quelque sorte. En tout cas, Naoya espérait qu'il ait envoyé le démon dans l'au-délà ... C'était mieux pour lui. Après quelques instants, il se présenta finalement sous le nom de Saga puis lui demanda deux autres choses. D'une, il voulait savoir comment elle s'appelait. Normal, c'était toujours mieux de pouvoir mettre un prénom sur un visage. De deux, il voulait aussi savoir où il était.

"Je m'appelle Naoya. Et vous êtes dans mon chalet, sur Terra."

Elle allait devoir lui donner une petite explication mais bon.

"Je vous ai trouvé dans un parc, sur Terre. J'aurais très bien pu vous soigner à mon appartement. Mais je devais me rendre sur Terra, pour soigner une autre personne. Et je vous ai donc emmené avec nous."

Naoya avait présumé qu'il venait de Terra, mais ce n'était peut-être pas le cas. Et si jamais il voulait retourner sur Terre pour une quelconque raison ... Et bien, il n'aurait plus qu'à attendre que le bracelet se recharge pour pouvoir profiter du voyage.

"En tout cas, je le répète, vous avez eu de la chance que je sois passée par le parc ce soir-là. Sinon, je doute qu'à l'heure actuelle vous seriez encore en vie."

Peut-être que quelqu'un aurait fini par le trouver mais Saga n'aurait pas reçu les soins adéquats assez rapidement.

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Les terres sauvages / Re : Perdu dans le désert... depuis trop longtemps...
« le: vendredi 21 janvier 2011, 11:11:02 »
Lentement, tout en prenant son temps, Calypso était revenue près du feu. La pauvre semblait trempée. Elle avait apparamment passé quelques minutes sous la pluie. En voyant cela, Naoya se dit qu'il devait pleuvoir à seau ... Ou que du moins, et bien, c'était pas une petite pluie, mais plutôt un genre de tempête ... Du moins, c'était si Calypso n'était restée que seulement quelques instants dehors. Dans le cas contraire, elle avait s'aventuré à l'extérieur de la grotte pour quelques minutes, voire plus. La pauvre ... Pourtant, elle ne semblait pas avoir vraiment froid. Peut-être qu'elle avait l'habitude de cet état ... Peut-être que ce n'était pas la première fois que ça pouvait lui arriver. De toute manière, rester ainsi, trempée, et bien, ça n'allait pas lui faire que du bien. Bon, il était vrai que Naoya avait ôté son manteau pour le confier à Faeris, du fait que ses fringues étaient en lambeaux, mais en attendant qu'il revienne, elle pouvait très bien le prêter à Calypso.

"Tenez ... Ca vous permettra de vous réchauffer un peu."

Tout en parlant, Naoya avait tendu son manteau à Calypso. Libre à la jeune femme de le saisir, ou pas. Elle avait fini par s'asseoir non loin de l'infirmière mis elle n'osait pas la regarder. Comme si ... Comme si quelque chose la dérangeait. Naoya pencha son visage quelque peu vers l'avant, histoire de pouvoir la regarder. Au bout de quelques instants, Calypso s'était redressée. Elle réajusta ses mèches trempées et tourna la tête en direction de l'infirmière. Et là, bam, le choc. Faeris était vraisemblablement parti ... Calypso avait tenté de le poursuivre mais ... en vain puisqu'elle était revenue dans la grotte.

"Quoi ? Mais ..."

Naoya ne comprenait pas. Pourquoi diable était-il donc parti ? Pourquoi s'aventurer sous une pluie battante alors qu'ils avaient un abri pour la nuit ? Pourquoi partir alors qu'il lui avait dit qu'il y avait une affreuse bête qui rôdait dans les parages ... Ou du moins, qu'il avait chassé une sale bête loin de la ville pour éviter qu'elle ne fasse des dégâts ? Naoya se posait tout un tas de questions ... Son esprit était comme sans dessus dessous ... L'infirmière baissa la tête durant quelques instants. Pourquoi ? Elle avait fait quelque chose de mal ? LUi avait dit quelque chose qu'elle n'aurait pas du dire ou bien demander ? Ou y'avait-il une autre raison là-dessous ?

"Mais ... C'est de la folie ... Il pleut et ..."

Calypso savait qu'il pleuvait dehors, mais peut-être qu'elle-même ne savait pas pourquoi Faeris était parti. Il aurait fait jour, même s'il pleuvait, Naoya aurait sûrement quitté dessuite la grotte pour se lancer à sa recherche, voir si tout allait bien pour lui quoi. Et surtout, savoir le pourquoi du comment. Sauf que ... Sauf que c'était la nuit, que l'infirmière n'avait qu'une petite lampe torche qui n'éclairait pas bien. Elle se serait prise le pied dans une racine, ou bien même aurait forcément fini par se perdre. Mais au petit matin, elle savait très bien que les traces de Faeris disparaîtraient du fait qu'il avait plu et que le sol était forcément devenu boueux.

"C'est pas croyable ...."

Ouais, pour sûr !

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Le parc et son sous-bois / Re : Abysses [PV Naoya Akiyoshi]
« le: mercredi 19 janvier 2011, 19:46:29 »
Le chevalier était soigné. Seulement ... Bin, seulement, on ne se remet pas comme ça de telles blessures. Et Naoya savait que ça pouvait prendre du temps pour qu'il se réveille. Le hic ... C'était qu'elle devait se rendre sur Terra, afin de soigner convenablement Inita, mais aussi surtout pour que Majo ne retrouve pas la pauvre terranide. Et libre à elle ensuite, dès qu'elle se serait remise de ses blessures, si elle souhaitait retourner sur Terre, pour rester près de ses proches, ou bien de commencer une nouvelle vie sur Terra. L'infirmière s'en fichait. Elle n'influencerait pas sa décision. Après tout, dès le départ, Naoya lui avait bien dit qu'elles n'auraient pas une relation de maîtresse/esclave. Non ... Non pas que la jeune femme ne pouvait pas avoir quelques uns sous ses ordres ... Mais elle ne pensait pas qu'avoir un esclave était quelque chose de bien sain ... Et puis, l'idée ne lui plaisait pas du tout du tout. Donc, à éviter.

Inita était rentrée tard ce soir-là. Quant à Naoya, elle veillait sur le pauvre chevalier, attendant qu'il se réveille. Sauf que, du fait de sa longue et épuisante journée, elle avait fini par s'endormir sur le fauteuil, une main dans le vide, l'autre sur l'accoudoir, tout comme sa tête, ses lunettes toujours sur le nez. En voyant cela, la terranide avait récupéré une couverture. Elle savait où Naoya les rangeait. Et hop, voilà qu'elle s'approchait de l'infirmière. Elle lui retira ses lunettes et les posa sur la table basse, tandis qu'elle posait lentement la couverture sur son corps. Elle avait eu peur de la réveiller, mais non. Pour une fois que la jeune femme dormait ! C'était rare, du fait que, généralement, et bien, elle faisait plutôt des nuits blanches du fait de ses insomnies et ça ne la dérangeait pas plus que cela d'ailleurs. Sur ce, Inita partit se coucher, éteignant la dernière lumière et mettant ainsi tout le monde dans le noir.

Le jour suivant, Naoya était confrontée à un problème. Elle devait partir pour Terra, mais ne pouvait pas laisser le chevalier seul dans son appartement. Alors, la seule idée qu'elle avait eu ... Et bien, c'était de l'emmener avec elles. L'infirmière avait donc activé son bracelet et hop ... Voilà qu'un portail s'était formé dans l'appartement. En quelques secondes, tous se retrouvaient donc dans son chalet, sur Terra. Avec l'aide d'Inita, Naoya avait transporté le chevalier dans une des chambres, histoire qu'il se repose convenablement. Et comme part magie, son armure s'était téléportée, par la même occasion. Naoya veilla sur lui plusieurs jours, même si, à plusieurs reprises, elle avait dû s'absenter ou bien avait ramené d'autres gens chez elle pour les soigner.


**********

Finalement, un matin, tandis qu'elle dormait encore, la jeune femme entendit du bruit dans la chambre d'à côté. Se pourrait-il qu'il était en train de se réveiller ? Afin de vérifier cela, Naoya avait enfilé un peignoir, avait quitté sa chambre et s'était rapprochée de la porte de l'autre chambre. Elle bailla pendant quelques instants, le temps de se réveiller totalement et puis, elle frappa à la porte avant d'entrer. Le chevalier avait légèrement changé de place, signe qu'il était effectivement réveillé. Naoya se rapprocha alors de lui.

"Vous êtes enfin réveillé."

Elle en était soulagée d'ailleurs. Parce que son état l'avait tout de même inquiété. Mais maintenant, il semblait aller mieux, et c'était déjà le plus important.

"Vous vous rappelez de ce qui s'est passé ?" demanda-t-elle en s'asseyant au rebord du lit.

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Enfin rhabillée, Naoya lui avait quelque peu souri. En réalité, il semblait bien se ficher de l'heure ou bien de l'horaire. Tout ce qu'il souhaitait, c'était que l'infirmière soit libre et qu'elle pense à lui pour aller boire un verre si elle ne savait pas quoi faire. Comme dit plus tôt, cette semaine, elle ne pensait pas avoir le temps. M'enfin, avec son emploi du temps, elle ne savait jamais vraiment ce qu'elle faisait à l'avance. De toute manière, à un moment ou à un autre, elle y mettrait la hola. Parce que vivre au jour le jour sans savoir ce qu'on allait faire, niveau horaires, la semaine d'après, c'était un peu insupportable. Non, fallait qu'elle s'arrange entre l'hôpital et l'infirmerie. Ouais, le plus simple, c'était qu'elle consacre un ou deux jours réguliers à l'infirmerie, et ça serait déjà un peu plus simple et moins le bordel dans sa vie.

"Je ne peux pas te promettre que j'aurais du temps cette semaine. Mais sait-on jamais."

Quoi que ... Naoya savait que quand elle était à l'hôpital, elle n'avait pas de temps, pas de creux libre si ce n'était pour le repas de midi. Fallait bien qu'elle se restaure, non ? Mis à part cette pause, et une ou deux de dix minutes chacun en milieu de matinée et en milieu d'après-midi, elle n'aurait sûrement pas l'occasion d'appeler Mik pour le voir. Le temps qu'il arrive, faudrait déjà qu'elle reparte au boulot. Donc, les journées d'hôpital, à oublier. En soirée de ces jours là, bin, il était vrai qu'elle serait probablement fatiguée. Mais quoi de mieux pour chasser la fatigue que de faire la fête ? Hmmm ? Ah non, ça fatigue encore plus ... M'enfin. En tout cas, Mik voulait la revoir. Il avait récupéré une feuille et un crayon afin d'inscrire son numéro de téléphone dessus. Mais il ne l'avait pas donné à Naoya. Il l'avait laissé sur le bureau. Nan, nan, monsieur, la dame a pas la peste ! Après tout, hein, tu viens bien de la toucher, non ? Naoya aurait été quelque peu lunatique, elle lui aurait fait un reproche, mais bon. Sûrement qu'il ne l'avait pas fait exprès.

"Possible. Mais le prochain qui va rentrer ici va se demander ce qu'est cette odeur."

Un coup de désinfectant par ci-, par là. Elle briquerait aussi le lit et hop, la bonne odeur antiseptique de l'infirmerie reviendrait ! Il était vrai que la nouvelle odeur n'était pas des plus désagréables. Ca sentait la vie, le vécu, le bien-être. Mais bon, après tout, une infirmerie, ce n'était pas un lieu de débauche, mais un lieu de soin. Donc, le vécu et tout ça, hein, valait mieux l'oublier, surtout si on ne voulait pas attirer l'attention. Enfin, passons. Lui prenant la main pour lui faire un baise-main, voilà que l'étudiant s'en allait donc en la saluant et en lui souhaitant bonne nuit. Oui ... Euh ... Il devait être tombé sur la tête parce que la nuit n'était pas encore tombée. Mais bon.

"Plaisir partagé. Monsieur ..."

Naoya se stoppa. Il lui avait fait un clin d'oeil, et il était parti. Chose étonnante dans l'histoire, tout de même, c'était qu'il connaissait son nom de famille, mais l'inverse n'était pas réciproque. En y repensant bien, il s'était seulement présenté sous le nom de Mik ... Bah, quelle importance. De toute manière, si elle cherchait, elle savait qu'elle pourrait le trouver au bahut aux heures d'école. Et puis, elle avait aussi son numéro maintenant, non ?

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