Ville de Seikusu, Kyoto, Japon, Terre > Gymnase en plein air et piscine

A little bit of lust [PV Akita Celebrindal]

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Automne Maleki:
Habiter dans une grande ville apporte des avantages que la campagne ne possède pas. Prenez par exemple l’activité. Si vous êtes amateur de moutons ou de vaches, le quotidien dans un village vous conviendra, mais ne comptez pas vous rendre à la dernière exposition en vogue à pied. Ne parlons pas des séances cinéma, des après-midi shopping ou des concerts. Le problème s’accentue encore plus la nuit. Oh, dans votre petite bourgade de 500 habitants, vous serez tranquille, c’est certain. Mais ce qu’Automne a toujours aimé, c’est la vie, l’effervescence. Ainsi, il était minuit passé cette nuit-là lorsqu’elle poussa la porte de la salle de fitness la plus proche après avoir fait biper sa carte dans le lecteur. Dieu bénisse l’automatisation. A l’intérieur, seuls une poignée d’acharnés soulevait des poids, poussait des leviers et gonflait les muscles. A l’arrivée de la punk, tous les regards se tournèrent vers elle. Ce n’était pas pour lui déplaire : être le centre de l’attention est parfois agréable.

Casque sur les oreilles, musique à fond, enfermée dans sa bulle, elle enchaîna les exercices et les répétitions, perdant toute notion du temps, focalisée sur l’effort et la douleur, cette délicieuse douleur qu’elle avait accepté et apprivoisé pour en faire l’une de ses compagnes les plus fidèles et appréciables. Inconsciente de son environnement, elle ne s’extirpa de sa forteresse mentale qu’une fois qu’elle avait atteint ses objectifs pourtant très élevés. Un bref coup d’œil à l’horloge lui fit comprendre qu’elle venait de se torturer pendant quasiment trois heures. Elle ne put s’empêcher de lâcher un petit rire satisfait, que personne ne pouvait de toute façon entendre : les derniers sportifs avaient quitté le navire depuis déjà bien longtemps. Seule dans ce paradis pour masochistes dans son genre, elle épongea sa nuque avant d’aller admirer le fruit de son dur labeur dans l’immense miroir recouvrant le fond de la salle. Il y avait peut-être un petit (non) côté narcissique à faire ça, mais il s’agissait là de son plaisir coupable. Elle ne le faisait que quand elle était seule. Après tout, un petit boost de confiance en soi, ça ne se refuse pas.

Et après l’effort, le réconfort. Automne prit tout son temps pour rassembler ses affaires et les ranger dans un casier qu’elle ne prit pas la peine de fermer à clé. Tout ce qu’elle emporta fut une serviette propre, du gel douche qui sent la pomme et du shampoing. Elle poussa le vice jusqu’à se dévêtir devant les casiers, et si quelqu’un passait dans la rue – ce qui n’arrive jamais à cette heure avancée – il aurait eu une vue imprenable sur ce petit corps musclé. Avoir les douches communes pour elle seule était inédit. C’était trop d’espace pour pas grand-chose. Elle tourna le petit robinet, qui cracha un jet d’eau froide sous pression qui martela sa peau brûlante. Le choc thermique fit se dresser tous les poils de son corps, mais le jet ne tarda pas à se réchauffer. Quel plaisir intense, une bonne douche après le sport, surtout seule. Mais l’était-elle réellement ?

Akita Celebrindal:
Cette ville était grande, comme une forêt sinistre et puante. Mais Akita commence à s’habituer à l’environnement. La nuit, elle peut se déplacer sans attirer l’attention. Le jour est beaucoup plus compliqué à gérer pour elle. Car sa seule silhouette ne peut plus faire illusion, elle doit adapter de nouvelles stratégies si elle veut se déplacer le jour. Soit la dame-plante prend l’apparence d’une plante, d’une fleur ou d’un arbre et peut passer totalement inaperçue, mais elle doit reste totalement immobile, suivre les mouvements du vent et ne peut pas se déplacer, quelque soit les circonstances. Mais, depuis peu, Akita a appris une nouvelle compétence. Celle de prendre l’apparence d’êtres de chair qu’elle croise. Ce n’est pas forcément si facile, cela demande un effort certain, surtout au niveau des couleurs de la peau, pour être le moins visible possible. Mais désormais, elle peut se déplacer avec un minimum de risques, tant qu’elle se conduit comme eux.

La nuit est tombée et la rareté des personnes lui permettent de mieux se déplacer. Mais le manque d’eau commence à se faire sentir. Cependant elle sent la présence de l’eau, non loin. Elle s’approche du bâtiment, mais celui-ci ne ressemble pas à un bâtiment qui pourra contenir de l’eau, pourtant elle se glisse à l’intérieur. Assez facilement d’ailleurs, personne ne semble être présent. La femme-plante reste, quand même, sur ses gardes. Une fois à l’intérieur, elle perçoit le bruit de l’eau. Ses pas la rapprochent de la pièce d’où provient et ses yeux voient alors un endroit blanc, au plancher, aux mur et au plafond de pierre lisse. Une personne, une humaine se trouve à l’intérieur. Mais elle lui tourne le dos et est trop absorbée par ce qu’elle fait pour s’occuper d’elle.

Akita se place sous la douche et prend la forme d’une femme bien plus grande que celle présente, à la poitrine bien plus voluptueuse avec de petits piercings aux tétons et au nombril, à la chevelure blonde plus grande, aux muscles plus prononcés, le corps marqué de motifs pour faire penser à des tatouages. C’est sous cette forme qu’Akita s’étire sous l’eau bienfaisante.

"-Aaaaaaaaaaaaaaaaaah ! Ça fait du bien !"

Automne Maleki:
La solitude, c’est agréable, oh que oui. Surtout quand on se douche. Bien plus agréable en tout cas que quand on est entouré de dizaines de personnes qui empiètent sur notre espace vital, parlent trop fort, sentent trop fort, bougent trop fort. Et Automne en profitait bien, de cette solitude. Elle chantonnait se savonnant de son gel douche à la pomme, tournait, moussait, gloussait, ce qu’elle ne pouvait pas faire lorsque la salle est bondée. Sauf que…

"-Aaaaaaaaaaaaaaaaaah ! Ça fait du bien !"

La punk lâcha un cri de terreur et de surprise qui semblait venir du plus profond de son âme, sursauta et manqua de se casser la gueule à terre, ne devant sa survie qu’à la barre à laquelle elle se rattrapa in extremis. Depuis quand cette inconnue l’avait-elle rejointe ? Et comment était-elle arrivée là ? Peut-être qu’Automne n’avait juste pas fait attention ? C’était sans doute ça, oui. Persuadée d’être seule, elle n’avait pas imaginé un seul instant qu’une autre personne puisse se trouver dans la salle. Elle devait jusqu’alors se trouver aux toilettes, ou à une machine bien cachée, elle n’en savait rien.

« D-désolée, je m’attendais pas à voir quelqu’un arriver ! »

Maintenant qu’elle s’était (un peu) calmée et que son rythme cardiaque était repassé sous les 200 battements par minute, elle pouvait observer un peu mieux la belle plante qui se trouvait sous ses yeux. Et dire d’elle qu’elle était belle ne lui rendait absolument pas justice. Jamais créature n’avait été aussi parfaitement proportionnée. Plutôt grande, fine, musculeuse, avec des seins à tomber et un fessier à se damner, elle se payait en plus le luxe d’arborer un visage sans aucun défaut et une sublime chevelure blonde. Quelques tatouages aux motifs étranges marbraient son corps de rêve, avec une étrange homogénéité. L’ensemble était absolument parfait, presque...artificiel ? Comme si une créature aussi superbe ne pouvait pas être humaine.

La polonaise reprit sa toilette, sans pour autant quitter la blonde des yeux. Elle en était tout simplement incapable, comme hypnotisée par sa beauté et sa grâce. La créature se délectait de l’eau qui s’écrasait sur sa peau, comme si elle...l’absorbait ? Non, impossible. Elle devait se faire des films. En glissant ses mains entre ses cuisses pour se savonner, elle se rendit compte que l’humidité qui s’y trouvait n’était pas due qu’à la douche. La simple vision de cette créature l’excitait. Sans qu’elle ne puisse réellement se contrôler, son index et son majeur se glissèrent entre ses lèvres, et elle lâcha un petit gémissement.

« Oups... »

Akita Celebrindal:
L’eau était un peu chaude pour être absorbée par le corps de la dame-plante, mais elle saurait s’en contenter. Sa peau végétale ne s’était pas desséchée sous le soleil, il faut cependant qu’elle puisse s’hydrater. L’eau de cet endroit n’était pas pure et était déminéralisée. Mais elle trouvait les minéraux dans le sol et son corps peut filtrer les produits toxiques que les humains mettent dans l’eau pour la purifier, selon leurs termes. Ces êtres de chairs ne sauront jamais apprécier l’eau que fournit la nature à sa juste valeur. Akita n’avait pas imaginé l’effet que ferait son intrusion dans cet endroit sur la personne qui s’y trouvait déjà. Ce n’était pas la première fois, qu’elle surprenait des gens. Mais avec cette intensité, cela n’était jamais arrivé. A sa remarque, la nouvelle venue se fend d’un large sourire.

"-Désolée, je ne m’attendais pas non plus à faire autant d’effet. Je ne voulais faire peur à personne."

La femme-plante repris sa pause pour apprécier l’eau. Ses mains derrière sa nuque, le corps étiré. Elle se sent observé, elle se sait observé. Son corps est couvert de couleur et tout autre couleur que le vert lui permet de capter la lumière. Cette dernière traverse sa peau végétal et est ainsi capté par les cellules qui lui permettent d’observer son environnement. Ainsi elle perçoit sa voisine avec plus de détails que cette dernière. Elle peut percevoir son corps avec une myriade de détails et de nuances. C’est ainsi qu’Akita peut voir qu’elle fait un tout autre type d’effet sur la jeune femme. Cette dernière semble médusée par le seul fait de la regarder. La dame-plante curieuse se tourne alors dans sa direction. Elle pose une main sur la surface lisse du mur et se poste très près, tout près de la jeune femme.

"Akita fait toujours de l’effet visiblement."

Son corps est vraiment très près, il effleure celui de sa voisine. Sa poitrine est à la hauteur du visage de l’humaine. Un doigt soulève légèrement un anneau glissant au travers d’un téton. Ses lèvres s’approchent de celles de la jeune femme. Elles descend dans son cou, au-dessus de sa poitrine, sur le téton dont l’anneau est prisonnier de son doigt, son ventre, son nombril et observe un instant son intimité assaillie par des doigts intrusifs. Elle se redresse alors, tenant toujours l’anneau dans son doigt.

"Se caresser sous la douche devant Akita. Comme des désirs à assouvir ?"

Ce que la dame-plante ignorait. C’est que ses phéromones agissaient naturellement, à ce moment-là. Et malgré l’eau qui tombait, une partie d’entre eux se mêlaient à l’eau et atteignaient sa voisine. Certes de manière diluée, mais ils font quand même un certains effets à la jeune humaine.

Automne Maleki:
La chaleur commençait à se faire écrasante, étouffante. Ce n’était pas tant la moiteur des douches qui en était la cause principal, car elle émanait de son corps, d’elle-même. Automne brûlait d’envie et de désir. Bien que l’inconnue lui tournait le dos, elle avait l’impression qu’elle la regardait, comme si un sixième sens l’habitait. Et elle jouait de ses charmes, s’étirant et se tournant, massant sa voluptueuse poitrine à l’apparence si ferme et délicieuse, se sachant épiée, ou plutôt admirée. Une odeur douce flottait dans l’air, comme une brise printanière, qui s’échappe après la pluie en vous caressant les narines de sa délicatesse. Une fragrance naturelle qui la prenait au corps, dont elle voulait se gorger, dans laquelle elle voulait se draper et se noyer, qui la réchauffait encore un peu plus et la poussait à se plonger dans l’amour et la tendresse.

La polonaise ne put stopper ses masturbations lorsque l’étrangère se tourna vers elle et s’approcha. Les effluves avaient redoublé d’intensité, se faisant plus sucrées, plus fruitées, et surtout bien plus puissantes. Nul doute qu’elles émanaient d’elle. Un fugace contact entre leurs corps lui donna la chair de poule, désireuse qu’elle était d’enlaçades et de caresses. La différence de taille entre les deux femmes la mettait en position parfaite pour admirer son opulente poitrine, mais elle n’eut pas le temps de poser ses lèvres sur l’un des mamelons qui lui était offerts que c’était un visage qui se trouvait à porter. D’un doigt expert, la déesse tira sur l’anneau qui traversait l’un de ses tétons, lui arrachant un long soupir d’aise qui se prolongea quand la bouche téméraire commença sa lente exploration.

« J’ai chaud...Akita me donne chaud... »

Elle avait l’impression de perdre la tête, ne pensant qu’à cette Akita qui se trouvait devant elle et à ce qu’elles pourraient faire durant les prochaines heures. Incapable de réfléchir correctement, elle plongeait à corps perdu dans le désir qui la brûlait toujours plus. Cette fois, elle ne laisserait pas passer sa chance. Elle glissa sa main libre dans la chevelure de la créature et se rua sur ses lèvres lorsqu’elles furent à portée. Un baiser. Cela faisait trop longtemps qu’elle n’en avait ni offert ni reçu. Avaient-t-ils tous été si délicieux ? Dans ses souvenirs, ils étaient certes agréables, mais pas à ce point. Sa langue s’enroula avec celle de sa nouvelle partenaire, goûtant sa saveur acidulée, se régalant de la souplesse et de l’agilité de cette dernière. Après quelques secondes bien trop courtes pour elle, Akita s’éloigna de quelques centimètres, laissant Automne la dévorer du regard.

« Qui es-tu, Akita ? »

Ce n’était pas une simple femme comme les autres, elle en avait la certitude. Quelle créature se cachait donc sous cette divine plastique ? Tous les voyants étaient au rouge, son instinct lui criait de prendre gare, mais son corps n’écoutait pas, son esprit était embrumé. Sa main se posa sur sa poitrine qu’elle caressa, ce sein si rond, si gros, si ferme qu’il en paraissait irréel, ce mamelon durci par le désir, cette peau trop douce et trop lisse pour être vraie, mais si belle et si agréable qu’elle mourrait d’envie de la lécher. Elle ne se fit pas prier d’ailleurs, sa langue venant d’abord effleurer le dessous de son sein avant de remonter jusqu’à son téton qu’elle titilla de la pointe.

« Quelle créature es-tu… ? »

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