Le Grand Jeu - Forum RPG Hentai

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Sujets - Solace Belletyn

Pages: [1] 2
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Vous nous quittez déjà ? / Ralentissement progressif
« le: mardi 07 juin 2016, 20:04:19 »
Bonjour tout le monde !  ;)

Voilà, j'ouvre un petit sujet (que j'aurais peut-être dû ouvrir y a quelques temps mais niveau organisation je suis pas douéeeee) pour prévenir d'un ralentissement côté rp, qui a déjà été entamé depuis quelques temps. Donc, je mettrais un peu plus de temps à répondre, je m'y consacrerais surement les week-ends, mais je serais bien présente et continuerais à passer tout les jours ! (C'est vraiment au niveau des réponses du coup) Normalement, mon emploi du temps devrait être un peu dégager vu que je finis mon boulot cette semaine/la semaine prochaine, mais je vais devoir enchaîner avec l'épreuve tant redoutée : rédaction de mémoire, donc mobilisation de mes capacités d'écriture à un point qu'en fin de journée je parviens plus à tirer grand chose.  D: (Après ça peut varier totalement, et dépend de mon organisation donc...)

Voilà, voilà ! <3

Merci à tous de votre attention !

2
Centre-ville de Seikusu / Frenzy [PV]
« le: dimanche 29 mai 2016, 08:56:06 »
Solace fit craquer ses jointures. Il était temps de se mettre au travail. Un fin sourire se dessina sur ses lèvres alors qu'elle balaya du regard les alentours : un vieux hangar abandonné, à l'écart de tout curieux qui décideraient de s'y aventurer. Enfin des curieux... il y en avait quelques, mais ceux-là étaient bienvenus. Mais afin de comprendre la scène, il est nécéssaire de remonter quelques heures auparavant...

Rares étaient les moments où Solace perdaient réellement le contrôle, et cela pour une bonne raison : elle ne le cherchait pas. Son mode de vie était asse libérée, et elle ne rechignait pas à la violence. Pourtant, tapie au fond d'elle était présente une autre facette de sa personnalité, du genre qui vivait sur le doute, la négativité, et les rares périodes où un peu de sérieux revenait dans la vie de la déesse. Erreur. Une chaîne malencontreuse d'événements l'avaient amené à garder des réserves. Kézako ?

Eh bien c'est tout simple. Ce qui est tapi, au fond de la déesse, c'est la folie pure, la frénésie qui n'attend qu'à se déchaîner et lorsqu'elle néglige ou lorsqu'elle se retrouve dans une scène - bataille, orgie, etc... - qui la gave de cette énergie si particulière à laquelle elle est sensible... Solace s'efface et l'autre apparaît. D'apparence, elle paraît pourtant réservée et maîtrisée. Certes, il y a des étapes et bien heureusement Solace se reprend assez vite... avant d'arriver en full frenzy.

Après plusieurs longues journées de batailles avec ses anciens employeurs, une bande de petites frappes plus ennuyeuses qu'autre chose, la fatigue, et l'énergie rouge de la jeune femme s'était accumulée... et ça n'a pas attendu. Après le déclenchement de sa frénésie, il n'avait fallu qu'une heure pour que Solace monta son petit spectacle. Elle était désormais dans ce vieux hangar où avait été installé un autel de fortune sur lequel trônait...

Une victime. Un jeune homme, attaché sur l'autel - de taille humaine et en pierre - avec de loues chaînes. Eh oui. C'était l'heure du sacrifice. A quelques pas, Solace... ou plûtot "Frenzy", les cheveux roses, le regard vert glauque et un magnifique sourire carnassier sur les lèvres observaient sa prise du jour. Quelques fidèles se regroupaient en cercle, à l'écart. Assez étonnamment si les autoproclamés fidèles de Solace était plutôt "soft" autant qu'on peut-l-être une bonne partie avait rapidement suivi la déesse lorsqu'elle dépassait les bornes. Et il n'avait pas fallu longtemps à Frenzy pour les dénicher. Ils étaient tremblants, presque en transe. Elle les congédierait peut-être, certainement... Elle aimait le calme après tout.

« Bienvenue ! » chantonna-t-elle d'une voix aiguë. «  Vous voici la star de notre spectacle de ce soir... quelque chose à dire ?  » ajouta la jeune femme gaiement en penchant la tête, un air béat sur son visage. Quelque chose l'intriguait cependant, quelque chose qui la faisait frémir et nourrissait sa frénésie. Est-ce que sa proie était humaine ? Eh bien si ce n'était pas le cas, ce n'en serait que plus intéréssant !

3
One Shot / Une promenade dangereuse au fond des bois [PV]
« le: samedi 28 mai 2016, 21:42:36 »
Thétis avait passé les dernières années de son existence à voyager. Elle était né dans l'incompréhension d'une mère qui avait décidé de rejeter sa fille en ayant eut connaissance de son aventure avec une bête, un minotaure, et du fruit de son union, une petite fille en bonne santé qui avait fini par faire le bonheur de sa mère malgré les conditions de sa naissance.

La jeune femme était née hybride, possédant des caractéristiques animales - des cornes notamment - et ayant hérité des pouvoirs de sa mère, une jeune nymphe. Elle avait grandi en apprenant à maîtriser ses deux natures, mais arrivée à l'adolescence, Thétis avait voulu plus : rencontrer d'autres membres de l'espèce de son père.

Finalement, elle s'était déviée de sa quête, ce qu'elle voulait le plus était trouvé sa place dans le monde. Thétis avait sillonné les forêts de bien des contrées, perfectionnant ses talents, associés aux plantes, et rencontrant de nombreuses espèces et communautés. La jeune hybride était vagabonde, guérisseuse. Humble et généreuse, elle était appréciée des villageois les plus perplexes face à sa nature. Au fond, la jeune fille rêvait de quelque chose d'autres, de se poser peut-être ? Fonder un foyer ? Trouver un but autre ? Seul le temps lui dirait...

Elle avait atterrit dans une petite cité reculée et modeste. Les réactions à l'égard des créatures et terranides étaient mitigées mais on avait fini par l'accepter. Après un séjour d'un mois dans la région, la jeune femme avait décidé de repartir en accompagnant une caravane de voyageurs. Celle-ci avait pour but de traverser les plaines et de rejoindre une chaîne de montagne. Thétis avait entendu nombre d'histoires, notamment l'existence d'une petite communauté de nymphes, conservant quelques secrets quand à la maîtrise de la magie des roches, dérivée de la terre, et la jeune hybride comptait bien en apprendre un peu plus. Le voyage était toutefois long, il durerait plus d'un mois, mais Thétis était bien décidé à en apprendre plus sur ces rumeurs, qui se révéleraient avec un peu de chance, vrai.

La caravane était assez importante. On transportait non seulement des vivres, mais aussi des objets de prix... et des armes. Quelques soldats rodés au combat les accompagnaient afin de garder un œil sur la marchandise. Il avait observé la demi-minotaure d'un air mauvais mais avait fini par s'habituer à elle après quelques semaines de marche. Elle avait même soigné l'un d'entre eux lorsqu'il avait chuté de cheval. Globalement, l'ambiance était bonne, et Thétis avait fini par se plaire parmi de groupe. Malheureusement... les choses ne durent jamais.

La caravane s'était enfoncée dans une forêt sombre, et épaisse. Les soldats étaient nerveux et sur leurs gardes. C'était dans ce genre d'endroit que les bandits se dissimulaient afin de surprendre les voyageurs de passage.

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Centre-ville de Seikusu / Rencontre avec la fée verte - [PV Absinthe]
« le: mercredi 04 mai 2016, 10:38:59 »
«  Tu as fais quoi ?! »

Mains sur les hanches, sourcils froncés, Solace observait sa colocataire et amie qu affichait un immense sourire devant le trouble de son amie. Elle reposa la coupe de fruits avant de hausser les épaules. Le petit jeu de Ciri amusait et ennuyait Solace. Ce genre d'invitation imprévues, de fêtes organisées en fourbes plaisaient fortement à la déesse.

Mais, une petite routine s'était instaurée entre eux, et assez étonnamment les rôles s'étaient inversées. Solace, depuis son "intronisation" en tant que déesse, freinait un peu sur les réceptions voyantes. Ciri l'avait bien compris et aucune rumeur ne filtrait désormais si ce n'était que les fêtes organisées par les deux mystérieuses jeunes femmes étaient désormais prisées... et privées.

Et de temps à autre, la jeune oracle trouvait de bon ton d'amener quelques invités surprises, prenant le soin de dissimuler leur identité véritable par exemple. Solace s'était retrouvé nez à nez avec les créatures les plus étonnantes, du genre qui peuplaient son royaume à présent. Depuis que Ciri avait eut vent de ce léger détail, trouver des alliances, partenaires ou justes amis chez la gente surnaturelle était devenu une quête qui monopolisait la plupart de son temps. Solace soupira avant de rouler les yeux au ciel puis attrapa une corbeille de fleurs.

Les lieux étaient splendides. Après avoir lancer le Shangri-La, leur petit club privé, les redécorations avaient suivi et Solace avait insisté sur ce thème "sylvestre" qui donnait un air féerique à la scène. C'était ce qu'il y avait de plus sauvage, les lierres grimpaient le long des murs, et un tapis d'herbe fraîche couvrait le sol. Des arbres avaient été installées avec un mélange de magie. Seuls les humains au courant de ce monde et, principalement, des créatures seraient conviées dans les jours à venir.

Et c'était cela qui avait surprise Solace. Quelques personnes commencèrent à arriver, se dirigeant vers le buffet garnis de fruits, ou venant s'emparer d'un verre d'alcool mais il faudrait quelques heures avant que la fête bat son plein.

« Eh faut que tu la rencontres c'est tout. » s'exclama Ciri.

«  Et c'est qui... ou quoi ? » demanda Solace avec suspicion.

«  Tu verras... » répondit-t-elle avec un air amusée. Ciri désigna la seconde pièce, un petit salon où s'installait généralement les invités pour discuter. Elle s'y engouffra en soupirant alors que son amie lui criait de s'en occuper et que lorsque l'invitée mystère arrivait elle lui enverrait. S'empressant de prendre quelques paniers supplémentaires, Solace termina la décoration de la pièce en se demandant ce que Ciri lui avait encore réservé.

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One Shot / Alliance - [PV]
« le: vendredi 22 avril 2016, 19:56:45 »
Thalia fulminait. Ses suivantes se pressaient autour d'elle, s'emparant des tissus, les mesurant avant de les reposer. Une gamine timide portait une pile de vêtements qu'elle enfouit dans un coffre avant de déguerpir devant le regard insistant de sa dame. La jeune femme voulait sortir de cette pièce, se rendre sous les ombres des arbres du verger et réfléchir plus calmement. Elle se serait enfuit si possible, pour goûter à une liberté rafraîchissante, s'échapper à ses devoirs pour profiter de la vie sans histoire d'une femme sans histoire, sans titres et sans héritage.

Le Royaume de Borealis était composé de vastes terres, entourés par des duchés, comtés, et autres territoires où l'obscurantisme semblait régner. Voici la version que se plaisait à conter les habitants de ces contrées. Thalia avait quant à elle grandi dans le confort du palais, fille du souverain, entendant pourtant à travers les récits du peuple les nouvelles de ce que devenait les postes les plus avancés. Les tribus sauvages que l'on décrivaient à travers des récits hauts en couleurs attaquaient constamment les villages.

Les pertes parvenaient aux oreilles du roi qui impuissant, tentait de mobiliser les soldats malgré le refus de ses conseillers d'assister les plus petits bourgs. Il avait été décidé après un coup particulièrement rude de passer un accord, et les seconds du roi avait proposé la main de la fille du souverain en échange d'une alliance potentielle contre un royaume voisin qui menaçait lui aussi la sécurité du pays. Il était plus sur de faire la paix avec un de ses ennemis et sans avoir eut la possibilité de protester Thalia était promise à un des chefs de guerre, celui dont la voix portait à travers toutes les tribus. 

Cette perspective n'avait pas été particulièrement bien accueilli. Certes, elle était prête à se sacrifier pour son royaume, mais on l'avait constamment relayé à cette place secondaire. Et maintenant on la livrait sans une seconde pensée à ces brutes ? Elle serait mariée à cet homme, plongé dans un univers qui lui était inconnu, destinée à s'écraser, à être déflorer par ce barbare et à porter ses enfants ? Elle avait eut beau tenter de trouver une alternative, on avait décidé de la marier, de force s'il fallait.

« Je ne veut pas l'épouser, Marianne. C'est un rustre, un... un... » siffla-t-elle alors qu'elle tremblait de rage. La gouvernante pencha la tête avant de soulever le menton de la jeune femme pour plonger son regard dans le sien. « Sois forte, Thalia. Même si tu n'as eut aucun mot sur ces événements les choses peuvent tourner en ta faveur. »  avait répondu la vieille femme d'un ton sibyllin.

La jeune fille acquiesça silencieusement. Plus qu'une de ses suivantes, Marianne, était une conseillère, presque une tante, qui partageait d'ailleurs de son sang étant donné qu'elle était la fille illégitime du grand-père de la reine, la mère de Thalia. On s'empressait sous ses ordres de ranger les affaires de la princesse pour son départ à venir. Quand cela fut fait, on l'habilla d'étoffes légères d'un rose délicat. Comme il était de coutume chez le peuple du nord (dont sa mère faisait partie), la future mariée ne portait aucun bijou excepté une parure discrète en argent forgée spécialement pour elle.

Plusieurs femmes du petit attroupement sursautèrent en entendant quelques coups à la porte. L'une d'elles vint ouvrir la porte à un homme qu'elle reconnut comme un des gardes du Palais.

« Il arrive bientôt, le roi vous fait mander. » annonça-t-il avant de s'esquiver. Marianne vint à ses côtés et elles quittèrent la petite pièce. Elles arrivèrent bien assez vite dans la salle du trône où attendaient le couple royal ainsi que plusieurs des conseillers. Elle pinça les lèvres, se dirigeant vers le siège qui l'attendait. Lorsque la délégation serait arrivée, on les mèneraient dans cette salle. Cela ne devrait d'ailleurs plus tarder... 

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One Shot / Promotion - [PV]
« le: dimanche 17 avril 2016, 12:18:34 »
Lana était plongée dans ses pensées. La journée avait été longue, les semaines qui avaient précédés celle-ci avaient été interminables. Pourtant, la fatigue ne se ressentait pas sur son corps, seul son esprit était plongé dans les tournants des derniers changements qui l'avait frappé de plein fouet. La jeune femme avait tout du modèle, le genre que l'on présente à ses amis avec fascination et respect. Lana avait grandi dans une famille de classe moyenne, ses parents avaient mis de côté toute leur vie pour l'envoyer à l'université. Elle s'en était brillamment tirer, mais, avait dû jouer des coudes toutes sa vie durant.

L'existence était rude dans les milieux qu'elle avait côtoyé. Lana ne voulait se reposer ni sur son charme, ni sur son apparence. Elle soulignait sa beauté avec discrétion, portant des chemises et des jupes loin d'être provocantes. On appréciait cette distinction simple, c'était d'ailleurs cela qui avait tapé dans l’œil de son mari. Leur histoire avait eut tout du récit d'amour touchant, ils s'étaient marié une année après leur rencontre dans un petit parc entouré de leurs amis et de leurs familles. Zeke était loin d'être aussi ambitieux que sa femme, mais il avait réussi, comme elle. Il comprenait cette lutte constante, la soutenait bien qu'il aspirait à tout autre... une famille notamment.

Lana voulait aussi en fonder une, mais les différents événements qui avaient frappé leurs existences avait remis ce projet à plus tard. Puis, un jour, Lana accueilli sa filleule, Kiko, et nièce à la mort de ses parents. Elle avait entraperçu ce qu'était la maternité et souhaitait agrandir la nouvelle famille qui commençait à se former au sein de leur foyer. Cela faisait quelques mois que Lana et Zeke avait pris cette décision, et leurs efforts ne tarderaient sans doute pas à résulter avec la venue d'un petit nouveau dans leur famille. Lana était donc une jeune femme de vingt-six ans, future mère en devenir... mais son esprit était actuellement occupé par toute autre chose.

Suite à un départ, une nouvelle place et une possibilité de promotion, possible consécration de plusieurs années de travail, s'était dessiné à ses yeux. Assurée de son parcours, elle s'était rendue au séminaire avec enthousiasme... pour rapidement déchanter. Deux autres candidates étaient présentes, que des femmes... et un sous-entendu assez clair avait vite fait comprendre à celles-ci que si elles souhaitaient obtenir ce poste, la décision se ferait sur un tout autre plan. Lana avait été mortifiée.

Elle avait passé les jours suivants à réfléchir à cela, incapable de dormir. Voilà que se présentait à elle une opportunité rare et la seule solution pour y accéder était de... non c'était impensable. Lana remarqua les regards et les petits compliments de la part du patron au détour d'un couloir, ou d'une machine. Elle répondait avec un sourire un peu faux, s'empressant de retourner dans son bureau. Puis, l'échéance s'était présentée et Lana voyait cette chance s'échapper au loin, la seule avant un long moment.

Alors qu'elle pensait, le cœur serré a tout ça. Lana sortit et s'engouffra dans le parking. La journée de travail était terminée, les bureaux étaient déserts. Elle sursauta lorsqu'elle aperçut au loin la silhouette de son boss, manquant de faire demi-tour. Lana prit une profonde inspiration, et décida d'aller à sa rencontre, elle n'avait de toute façon pas vraiment le choix étant donné que son propre véhicule se trouvait à proximité.  « Bonsoir, Monsieur Mills. » salua-t-elle avec un geste de la tête et un splendide sourire. Elle triturait ses clés, figée. La jeune femme n'avait qu'à rejoindre sa voiture, la démarrer et repartir c'était tout. Mais l'offre qu'il avait sous-entendu tournait en boucle dans sa tête...

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One Shot / Une liberté à retrouver - [PV Ahri]
« le: vendredi 08 avril 2016, 18:17:49 »
Les chaînes à ses poignets cliquetaient bruyamment. Allongée sur le sol en bois, Myrrha ravalait ses larmes alors que ses camarades étaient secouées de silencieux sanglots. Du bout des doigts, elle effleurait le métal, brûlant au toucher, qui composait ses liens. Bien trop épuisée, la jeune femme peinait à remonter le fil cruel du temps afin de se retrouver les événements qui l'avait mené ici, piégée, étalée sur le par terre de cette caravane qui filait, bringuebalante vers le destin de la jeune demoiselle.

Myrrha n'avait jamais été cruelle, ni mauvaise, bien entendu, il serait infâme de considérer comme mériter un pareil sort. Pourtant, rien n'aurait pu amener les âmes clémentes à croire que cette aimable créature puisse se retrouver dans une telle situation. Et pourtant... et pourtant.... c'est par sa nature et la beauté naturelle de la délicate que celle-ci tomba entre les griffes des mortels avides. Oui, rien n'aurait pu préparer la naïve Myrrha à se retrouver en ces lieux, aux côtés d'étranges et curieuses bêtes qui comme elle, attendaient d'être remises entre les mains de celui ou celle qui en ferait l'acquisition. Soudainement, la caravane s'arrêta.

Quelques voix leur parvinrent depuis l'extérieur. Les yeux de la jeune femme s'attardaient sur les silhouettes déformées dans l'ombre, de ses camarades d'infortune. Puis, la porte s'ouvrit et ils étaient arrachés vers la lumière du jour. Les prisonniers n'eurent pas le temps de respirer, adroits, les marchands tiraient les cages des bêtes qui demandaient plus d'attention, de par leurs natures. Ceux qui s'étaient trouver avec Myrrha avaient des chaînes, des casques ou des muselières. Un homme immense tira ses liens de métal, l'amenant à l'extérieur avant de la positionner sur la petite scène qui surplombait le marché aux esclaves de Nexus.  

«  Approchez, approchez ! » La voix rauque du marchand tonnait sur la petite place. Les badauds s'agglutinaient devant la petite estrade, éventuels acquéreurs ou juste curieux souhaitant se rincer l’œil. «  Ces merveilles sont fraîches et il y en a pour tout les goûts ! Des créatures splendides et étonnantes !  » Il s'avança vers une des silhouettes, un jeune homme aux oreilles pointus qui se releva soudainement au passage de l'homme. «  Un elfe des montagnes, un achat que vous ne regretterez pas...  » Les paroles devinrent ténues, comme le son de la foule. La tête baissée, Myrrha fixait ses chaînes, puis le sol. Voilà ce qui l'attendait, se faire vendre comme un vulgaire objet, à l'un de ces visages avides qui observaient les esclaves avec une attention soutenue. «  La prochaine est un peu spéciale...  » La jeune femme sentit une main soulevé son cou afin de faire admirer à la foule le visage juvénile encadré de beaux cheveux d'un rouge vif tirant vers le sombre.

«  Voici une satyresse, oui messieurs, dames vous avez bien entendu. L'un des rares spécimens femelles de cette espèce, presque rarement vu. Un véritable trésor, messieurs, dames, comment passer à côté d'une pareille occasion !  » Avec panache, il vanta les pouvoirs et les caractéristiques d'une pareille créature, sans même enrober la vérité, il admira la tenue et la résistance de cette créature "que l'on jugeait inépuisable", commenta-t-il avec un clin d’œil. On connait après tout les talents des satyres pour la chasse, leur adresse et leur habilité aux plaisirs, ajouta-t-il en hochant la tête avec sérieux. Myrrha rougit légèrement. Un mensonge... enfin, pas totalement vrai. Ou peut-être était l'une des rares exceptions, ses errances, et sa proximité avec la nature ne l'avait pas orienter vers une vie d'étreintes enfiévrées. Cela ne voulait toutefois pas dire qu'elle était prude...

Elle jeta un coup d’œil au marchand avant de repiquer du nez. Et c'était sans compter les capacités de la belle créature, qui seraient bien entendu brider à l'aide d'atouts plus délicats, forgées dans un même matériau que celui-ci qu'elle portait. Il appuyait ses dires en montrant une paire de bracelets permettant d'empêcher l'utilisation, contre le maître, de ses pouvoirs : «  commander à la nature, aux plantes, etc... », un embellissement de la réalité pour le premier, le second... un peu plus vrai. Les capacités de Myrrha n'était pas destructrice, elle pouvait commander aux plantes mais ses talents restaient quelque peu limités. Le marchand sortit d'un sac une flûte de pan rutilante, vantant les talents pour la musique de la jeune satyresse, puis il trancha, annonçant le prix de départ de la jeune créature, attendant les propositions.  

8
One Shot / Should I stay or should I go? - [PV]
« le: dimanche 03 avril 2016, 13:31:14 »
Darling, you gotta let me know
Should I stay or should I go?
If you say that you are mine...

Musique à fond, vitres baissés, sacs sur la banquette arrière et pug joyeux sur le siège passager, le moment était parfait. George, les mains sur le volant, tapant en rythme alors que Dave aboyait joyeusement. Il avalait des kilomètres d'autoroute, son réservoir d'essence était plein, il s'en foutait de la batterie qui se vidait à vue d'oeil. Le seul truc que George voulait c'était profité de sa liberté nouvelle et surtout... de ne pas penser aux événements de ces derniers mois. Il souhaitait mettre le plus de distance possible entre lui et ce foutu laboratoire, entre lui et ses putains de savants fous qui l'avaient pris pour cobayes, pour ces salopards qui avaient foutu le monde en flammes. Adieu les piqûres, la gerbe induite par les essais de médicaments, adieu les tubes, adieu, adieu, adieu... tchao, à jamais. Un poids avait quitté sa poitrine lorsqu'il avait franchi les portes du laboratoire, jetant son dévolu sur un des picks ups de l'armée qui subsistaient encore dans le chaos du vaste parking.

Il avait dû défoncer quelques crânes de zombies, faisant quelques réserves et se saissisant de sa plus précieuse possession à ce jour. Le 89732-A. Le prototype était une armure légère destinée au terrain, un truc qui devait valoir des millions, voir des milliards, et qui épousaient parfaitement son corps fin et musculeux. Et il avait vite compris qu'il en aurait besoin... les cadavres ambulant avaient essayé de le choper, plusieurs fois d'ailleurs. A son dernier arrêt, il s'était fait mordre par plusieurs de ces saloperies, bien entendu il en était sorti intact, son système immunitaire faisait bien son travail...  

... I'll be there till the end of time
So you gotta let me know
Should I stay or should I go?

Sauf que voilà... au bout d'un moment les vivres diminuaient et entre les armes, la nourriture, et autres babioles il fallait savoir refaire des réserves. L'apocalypse, comme on l'imaginait, avait été l'occasion pour les pilleurs de se gaver. Malheureusement, et heureusement pour lui, la plupart avaient succombé sans avoir le temps de faire des stocks, laissant certains magasins ou bâtiments gorgés de trésors. George avait organisé des raids pour récupérer tout ce qu'il pouvait trouver, souvent aux dépends des autres survivants. Mais eh... c'était le jeu désormais. C'était en cherchant ce qu'il pouvait dans les maisons d'un petit quartier de banlieue qu'il avait récupéré tout autre chose : Susan. La voir lui avait fait un choc assez rude. La jeune avait été adopté par la sœur jumelle de George et laissé aux soins d'une de ses amies lorsque celle-ci était reparti pour la dernière fois sur le champ de bataille.

Elle avait été heureuse de revoir le jeune homme... mais dévastée de voir confirmer la nouvelle de la mort de Milena. Susan s'était écroulée dans ses bras, en larmes. Ils s'étaient empêchés de quitter ce lieu et ils s'étaient mis en route. Pour cette "mission de repérage" vers laquelle il se dirigé, il l'avait laisser dans un abri sur, une maison abandonnée au milieu d'un lac et communiquait avec elle via un affreux talkie-walkie rose.George s'arracha à ses pensées lorsque sa destination apparue au loin. Une petite forêt. Il se gara sur le bas côté, arrêta la musique, enfila son casque et sortit de la voiture. Dave sauta hors du véhicule et le suivit en frétillant alors que le duo atypique s'engouffrait dans la forêt sombre.  

9
One Shot / Une voleuse bien imprudente - [Valoria]
« le: jeudi 31 mars 2016, 14:01:54 »
Les vents froids balayaient impitoyablement les terres de glaces. Engoncé dans un lourd manteau de fourrure, Lysandra avança lentement avec que la brise furieuse agressait sa peau délicate. Sa destination était proche, elle percevait en hauteur la forteresse qui se dessinait au loin. Un jour de voyage et la jeune femme pouvait s'engouffrer dans ce château de pierres brutes et s'emparer des objets de son désir. Ses yeux luisaient farouchement à cette pensée. La guilde à laquelle elle appartenait lui avait enfin accorder le statut de membre à part entière de l'organisation. Maître-Voleur. La jeune femme avait relevé sa tête avec fierté lorsque son mentor le lui avait annoncé. Son intronisation avait eut lieu et sur son omoplate s'inscrivait désormais le glyphe la marquant de son nouveau statut.

Elle s'était enfoncée pour la longue Quête qui marquait l'existence de chaque nouveau maître. Avant d'affirmer leur nouveau statut, ils devaient partir pour une durée d'un an dans les lieux les plus reculés pour ramener des artefacts secrets, cachés, détenus par les êtres créatures les plus ignobles, les plus terrifiantes. Son périple avait commencé en beauté. Elle avait dérobé les plus belles œuvres d'art, non sans une petite aide.

La belle Lysandra avait été prise sous l'aile d'une des plus talentueuse voleuse de Terra pour une raison bien simple : la petite possédait le pouvoir stupéfiant de pouvoir traverser les murs. Une aide fort utile quand on considérait pareil métier. Mais Lysandra ne s'était pas reposer sur ses acquis. Son charme élégant, ses capacités de séduction, son agilité, avaient fait d'elle une voleuse accomplie.  Alors que la nuit tombait, la jeune femme dénicha une grotte dans laquelle elle attendit, profitant d'un peu de sommeil, le lendemain qui allait s'annoncer assez rude.

L'escalade jusqu'en haut de la colline sur laquelle se tenait fièrement la forteresse abandonnée sembla lui durer une éternité. Pendant ce temps là, alors qu'avec agilité elle grimpait sur la glace. Elle songeait aux renseignements que quelques types lui avaient fournis en échange de quelques piécettes d'or - parfois plus. Apparemment le jeu en valait la chandelle. Les lieux étaient habités, mais rare était ceux qui savait apparemment par quoi. Ou bien ils ne voulaient pas en parler. Mais l'énergie d'un dénicheur de trésors devin avaient ressenti laisser peu de place à l’ambiguïté, il y avait des secrets dans cette forteresse. Bien qu'elle évitait généralement toute excursion avec aussi peu d'information, elle décida de s'y rendre, envahi par la curiosité et la soif de l'aventure. 

Bientôt elle longea le flanc de la falaise, alors que ses doigts s'agrippaient à la façade du château. Bientôt, elle put se hisser jusqu'à la glace plus solide, jusqu'à se trouver devant d'immenses portes. Lysandra inspira avant de les pousser. Elles s'ouvrirent dans un grand grincement et la jeune femme pu se glisser à l'intérieur alors qu'elles se refermèrent d'un coup sec derrière elle. La voleuse déglutit alors que ses yeux s'habituaient à la pénombre du hall d'entrée puis avança.

10
L'Enfer / Living in the garden of evil [Connor]
« le: mardi 29 mars 2016, 18:16:56 »
Le soleil matinal s'infiltra dans la petite pièce, illuminant peu à peu l'appartement. Blottie dans sa couette, Solace grogna avant de s'enfoncer un peu plus dans le nid douillet constitué de draps et de coussins dérobés dans un des placards de sa colocataire. Une belle journée pointait à l'horizon, mais il n'était en aucun cas question qu'elle se lève aux aurores. Une lueur dorée vint caresser le visage de l’ensommeillée, imprimant quelques ombres sur son nez et ses joues rosies. L'astre audacieux l'avait tiré de ses songes embrumés, de ce royaume dans lequel les souvenirs se confrontaient à l'imaginaire, aux envies et aux désirs cachés. Les dernières semaines avaient eut de quoi nourrir ses nuits.

Une pensée presque obsédante la tiraillait : la perspective de revoir celui qui hantait ses rêves. Ce n'était un désir brutal qui habitait ses entrailles, mais les caresses enfiévrées, ces preuves d'affections qu'ils avaient échangé et ce moment... ce moment où elle s'était dévouée à lui dans un élan de passion. Ce n'était pas uniquement les ébats enfiévrés, l'excitation de la proximité de leurs corps qui la faisait languir de sa présence. C'était un entremêlement abrupte. Son cœur tambourinait violemment dans sa poitrine alors que ses pensées se déchaînaient. Elle avait chérit le secret de son escapade. Aucun de ses amis, même Ciri - qui avait eut toutefois quelques informations - n'avaient conscience du changement qui s'opérait chez la jeune femme. Patiemment, elle avait attendue le retour du seul être qui semblait la comprendre désormais, qui lui avait permit de mûrir et d'ouvrir son esprit : Helel. Le démon préparait le Royaume qu'il lui avait promis, mais la réalité de la chose lui semblait encore bien étrangère. Elle aurait son propre Plan ? Son propre monde où elle pourrait user des êtres qui l'habiterait ? Son terrain de jeu en somme. Elle avait oublié cette promesse se concentrant sur ce qui avait le plus de consistance à ses yeux : pouvoir retourner en Enfer, et revenir à ses côtés. Solace soupira avant de se retourner vers la table de chevet. Un petit mot plié y reposait et avec une once d'espoir elle s'en saisit le déballant avec tant de rapidité qu'il manqua de lui échapper des mains.  

« Fière de toi » clamait le petit mot, agrémenté d'une pluie de cœurs. Il avait été griffonné sur un papier à lettres d'un rose écœurant. Elle scruta le papier, en quête d'un quelconque indice. Ce n'était pas une écriture familière et il était peu probable qu'une de ses connaissances terriennes n'aient écrit ce mot. Vu les décorations frivoles, il était aussi certain que ce n'était ni Helel ni un des habitants infernaux qui l'avait laissé ici. Elle le retourna et distingua un cercle tracé à la hâte... et c'était tout. Toujours plongé dans le mystère, Solace le reposa avant de bondir hors de son lit.

« Déesse » tonna une voix rauque. Solace sursauta, scrutant le moindre recoin de sa chambre pour en dénicher la source. Mais elle savait bien que ses efforts étaient vains. Son propriétaire n'était pas là, mais dans les tréfonds du monde qui l'avait accueilli des jours auparavant. Elle calma les battements de son cœur avant de répondre d'une voix claire et posée « Oui, je vous écoute.» Lucifer. Ce n'était pas rien qu'il s'adressait à elle, après tout dans la longue liste des invités qui avaient foulé la terre des Enfer elle ne faisait pas partie du menu fretin. On s'était vite rendu compte de sa valeur, Helel le premier, et de ce qu'elle pouvait apporter. De son côté, la jeune femme avait vite su ce qu'ils lui apporteraient. La déesse était restée qu'un temps infime, comparé aux séjours à venir, parmi les infernaux, et pourtant elle avait pu témoigner des effets que son nouvelle existence commençait à avoir. Lentement, Solace s'habilla. La journée pourrait être belle pour les foules qui bourdonnaient sous ses fenêtres mais pour elle. La monotonie qui s'était de nouveau installée depuis ces derniers jours la tuait à petit feu, la rendant grognonne et boudeuse. Mais soudain son salut arriva.

Elle se sentit aspiré par le sol. Son regard se posa une dernière fois sur les murs de sa chambre, puis sur la crevasse qui s'était formé et l'attirait désormais dans un autre plan. Elle quittait la terre... et se retrouva en Enfer. Ses pieds se posèrent sur un sol pavé de rouge et d'or. La pièce était vaste, splendide. On avait presque du mal à en percevoir le bout. Des portes s'alignaient le long des murs. D'un pas mal assuré, elle commença à les longer. Quelque chose lui intimait de continuer son chemin, jusqu'à son hôte. Soudain, il était devant elle. La confusion l'envahie avant de vite se dissiper. Un flot de pensées la submergea. Quel était le protocole ? S'écraser était ridicule, surtout pour une personne de son rang, elle doutait que Lucifer regarda avec respect ceux qui s'écrasait trop facilement devant eux.

Alors au lieu d'opter pour une courbette de courtisan, elle fit le salut de respect typique de la région là où sa protectrice l'avait trouvé errante autrefois. On posait la main sur le cœur, on fermait les yeux et tout en gardant le  dos droit on baissait légèrement la tête. Il s'agissait de se montrer vulnérable face à l'ennemi ou l'ami tout en montrer un côté humble, et conserver la dignité. La faiblesse était répudiée. Cela eut l'air de plaire à Lucifer - autant qu'il était possible de le dire - qui lui adressa un regard et un léger hochement de tête. Il n'y avait pas trente-six raisons pour laquelle le Roi l'avait fait venir...

L'oeuvre, la création de son Royaume, était donc terminée.

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Nom : Ciri Youngblood
Race : E.S.P.e.r
Sexe : Féminin
Âge : Vingt ans à vingt-cinq ans maximum, elle peut être plus jeune que Solace mais de préférence pas plus âgée.
Caractère : Douce et passionnée, Ciri est l'alliée par excellence. Cela ne l'empêche pas d'avoir son petit caractère et fait preuve d'un franc parler désarçonnant pour ses interlocuteurs. Elle dissimule au fond d'elle les blessures d'un passé violent et brutal, et montre quelques difficultés à se livrer même à ses plus proches amis.
Physique : Juvénile, un visage ovale qui est encadré par de fins cheveux bruns, un regard profond et des lèvres fines esquissant de délicats sourires.
Avatar(s) proposé(s) : (voici quelques images, l'avantage est que l'on retrouve pas mal le même artiste donc vous pouvez alterner/faire des avatars aléatoires) 1 ; 2 ; 3 ; 4 ; 5 ; 6 ; 7 ; 8 ; 9 ; 10 ; 11 ; 12 ; 13 ; 14 ; 15 ; 16 ; 17 ; 18 ; 19 ; 19 ; 20 ; 21.
Autres : Ciri s'est mise à la magie il y a quelques années déjà Elle est spécialisée en enchantements, sorts particuliers et excelle aussi dans un type de magie en particulier (rose, verte, rouge, blanche, à vous de choisir).

- préscience (don de voyance) : elle a la faculté de lire dans l'avenir mais ce don a toujours été assez bancal dans ses manifestations. Peu à peu toutefois, elle commence à le maîtriser. Ciri peut aussi lire dans le passé de manière plus contrôlée, et savoir ce qui se passe à l'autre bout de la planète.

Précisions : Le nom de famille peut tout à fait être changé, si vous préférez changer pour mieux vous l'approprier, pas de soucis ! + comme précisé, l'avatar est négociable, il ne s'agit que de propositions, libre à vous d'en changer en restant dans l'esprit du perso' : une jeune et petite demoiselle... c'est tout.  ;D) Si vous êtes intéressés par le style des images proposés, je peut sans soucis les redimensionner, ou vous faire d'autres avatars si désirés.
Niveau espéré du joueur : Correct, pas trop de fautes d'orthographe (grammaire j'accepte parce que j'en fais aussi/baf) je ne demande pas de nombre de lignes en particulier, juste de l'activité que vous ne lâchiez pas le personnage la semaine suivant votre validation aussi.

Lien avec le personnage/contexte : Née dans une des contrées reculées de Terra, Ciri a manifesté très tôt un don très particulier : celui de préscience.  Il lui a toujours été possible d'accéder à des visions du future et du passé, effrayant par ses capacités qui n'auguraient rien de bon pour sa famille. A ses neuf ans, elle perdit son père, sa mère se remaria et le nouvel époux de ce dernier vendit l'enfant à des marchands d'esclaves de passage. Esclave, elle était prisée et a même été dérobée à plusieurs reprises pour le don si particulier qu'elle possède.

Après avoir traversé les pires épreuves, Ciri a atterrit en la possession d'une chef de guilde de voleur de Terra, et a été offerte à Solace qui cherchait des informations sur son passé, ses origines. Les visions de Ciri lui a permit de dévoiler à la jeune femme l'identité d'un prêtresse de Dionysos. Elles l'ont rencontré et celle-ci a révélé à Solace ses origines divines (elle est la fille de Lyssa et Dionysos). Un jour, Ciri a disparu (la raison est totalement libre) et Solace a été kidnappé par un maniaque qui en voulait à ses pouvoirs de déesse. Ciri a atterrit sur Terre et a fini par réunir toutes les ressources magiques pour ramener son amie. Elle a téléporté celle-ci jusqu'à Seikusu où elles vivent désormais.

Ciri et Solace sont très proches, toutes les deux abandonnées elles se font totalement confiances et ont traversé tout un tas d'aventures ensemble. C'est Ciri qui a commencé le culte autour de Solace après avoir parlé de ses pouvoirs à un(e) de ses amant(e)s.

Pour plus de précisions sur ma petite Solace, je vous redirige vers ma fiche


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One Shot / Une rencontrée féerique [PV]
« le: vendredi 25 mars 2016, 20:45:29 »
Elle filait, ses ailes translucides battant frénétiquement les airs. Sa petite taille lui permettait de se faufiler entre les branches, les ronces, les piques de bois enfoncées dans le sol. La fée fuyait alors que les pas se reprochaient de plus en plus. A l'orée d'une clairière, elle s'arrêta, avant de tourner pour rejoindre le lit d'une rivière. L'eau clapotait doucement, serpentant jusqu'à une cascade. Les Hommes étaient partout, ces monstres impitoyables qui avaient l'écume aux lèvres et la méchanceté au creux des yeux. La pureté de la petite créature n'était pas resté non remarquée par la petite troupe.

Locasta avait commis l'erreur de s'aventurer dans un petit village, échangeant quelques piécettes d'or contre des fruits frais. Elle tirait ses ressources de la nature, mais la saison avait été particulièrement sèche et l'avidité des bandes de mercenaires qui piétinaient la région avait eut raison de son garde-manger forestier. Sa dégaine et ses vêtements faits de feuilles n'avez pas laisser place à l’ambiguïté. Elle avait fait disparaître ses ailes grâce à un sort de dissimulation, et ses oreilles pointues étaient dissimulés par une ravissante couronne de fleurs. Une troupe d'hommes avait tout de suite jeter son dévolu sur elle, et la jeune fée avait aperçu des regards soupçonneux loin de ceux qui ne s’intéressaient qu'aux formes délicates de la petite. Une poudre fine et brillante les avaient jeté dans le sommeil, et elle s'était enfuit. A l'abri, sous un splendide saule, elle avait entamé son délicieux butin, mais la magie avait vite plané dans les airs. Ils étaient à sa poursuite... et il avait les moyens de la capture. Surement des chasseurs de créatures vu leur adresse et leur manière de pister. En un coup de baguette, la fée avait réduite sa taille pour avoir le format d'une petite pomme et elle s'était enfuie à tire d'ailes.

Cela faisait quelques mois à peine que Locasta avait quitté la chaleur de son foyer, la sécurité du village où elle avait grandit. Fille du Roi et de la Reine, elle jouissait d'une place privilégiée. Sa vie n'était que jeux, repas, découvertes, et entretien de leur petit monde. Mais, la princesse aspirait à plus et cela ne plaisait pas aux souverains. On l'avait enfermé, et elle s'était enfuie. Depuis, Locasta errait sans retrouver le chemin enchanté qui menait à leur village. Il était occulté aux regards des curieux pour une bonne raison : son espèce était prisée. La poudre qu'il relâchait avec un nombre incalculable de vertus et les fées étaient appréciées pour de nombreuses choses. Leurs pouvoirs étaient complexes, puissants même si leur utilisation de leur magie particulière ne laissait pas penser à un fort potentiel. Mais ses pensées ne l'harcelérent pas longtemps : Ils l'avaient rapidement rattrapé. Les bruits la firent trembler alors qu'un sort l'obligea d'un coup à reprendre une taille humaine. Elle lâcha un cri de stupeur avant de s'affaler sur le sol, suffoquant de par le choc. Ses yeux s'embrumérent alors qu'elle sombrait dans l'inconscience.

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One Shot / Welcome to the ARK - [Ariman]
« le: vendredi 25 mars 2016, 18:45:26 »
Bienvenue sur l'Arche.

Le moteur ronflait paresseusement, alors que le vieux mécano tentait de deviner le nœud du problème. La jeune femme, assis sur une caisse à outils posée à quelques mètres de là, laissa échapper un bâillement d'ennuis. Les dommages étaient réparables. Il le fallait bien après tout. La flotte ne pouvait se permettre de perdre une de leurs unités volantes. L'homme jeta un regard mauvais à la donzelle avant de se replonger sur son travail. Elle grimaça, jouant distraitement avec l'une des flèches tirées de son carquois. Une sale manie qu'elle avait là, d'avoir les mains toujours occupées. Mirna, la jeune femme en question, se leva, adressant un vague geste au type avant de retourner à ses occupations.

Kal l'avait tanné pour surveiller les opérations, bien déterminée à l'envoyer aller voir ailleurs si il y était. Elle n'avait pas bronché. Son chef avait la méchante tendance d'éviter sa lieutenante à tout prix. Sauf lors des batailles. Il fallait bien après tout, avoir un minimum d'échange. A l'heure qu'il était, la petite troupe devait s'en mettre plein le ventre alors que les quelques rares désignés montaient la garde à l'extérieur. Elle soupira, levant par réflexe, sa tête vers le ciel. Son regard rencontra la surface brillante du dôme forgé pour ne pas refléter le soleil et aveugler ses occupants. L'Arche. Pendant des années durant, cela avait été une utopie. Des savants avaient parcourus les mondes afin de trouver les moyens technologiques et magiques pour crée le bâtard de ces deux mondes, une Cité idéale, gardant ses habitants à l'abri des rudesses du monde extérieur. Cela faisait plusieurs décennies que la cité s'était envolé et avait pris son ancre au dessus de terres désolées ou la misère et la sauvagerie continuait à régner.

Jamais, la jeune femme n'aurait cru mettre les pieds dans cet endroit. Et pour cause. Pour ça, elle aurait dû avoir une fortune délirante, des parents bien pourvus et n'ayant ni l'un ni l'autre il était tout à fait normal qu'enfant elle ne s'imaginait arriver ici. Pourtant, son père, soldat accompli avait su se faire reconnaître au point d'obtenir son droit de passage sur l'Arche. Ses qualités de leader l'avait amené à mener la petite armée de la Cité, lui permettant d'intégrer la noblesse de l'endroit. Il avait ensuite accédé au rang de Seigneur et désormais c'était Kal, son disciple, qui occupait sa place, celle de Sénéchal, général des forces de ce lieu.

Elle ajusta sa cape noir et or, assortie à l'armure solide que portait la Garde de l'Arche, avant de rattacher son carquois sur son épaules. Son arc et ses flèches étaient des petits bijoux de la technologie de l'Arche, causant des dégâts plus importants à toute cible touchée. Le soleil était encore haut dans le ciel, et elle avait du temps devant elle avant la Fête qui réunirait la fine fleur de la Cité. La jeune femme y était conviée en tant que Gardienne. C'était un honneur, mais elle l'avait vu comme un fardeau. A chaque mort du Précédent Gardien, on choisissait une personne compatible pour garder le Cœur. Enfin, plus précisément, c'était lui qui sélectionna le gardien potentiel. L'étrange artefact était l'une des clés de la réussite de cette entreprise, sans lui pas d'Arche. Il s'agissait d'un globe bleuté, cerclé d'or, gardé dans une boîte constamment fermée de lequel s'échappait quelques rayons de lumière. Les pouvoirs qu'il renfermait étaient multiples : il accroissait les pouvoirs de ceux qui le possédaient, permettait de retrouver un objet ou une personne convoité, ou bien d'autres propriétés inconnues. Il n'était, au sein de l'Arche, utilisé que pour une chose principalement : permettre de faire tenir la ville de façon aussi haute. Le globe était conservé dans la demeure principale de l'Arche, qui accueillait les réceptions (et donc serait comblé ce soir-ci) et la grande bibliothèque des archives. On pouvait le trouver au sous-sol derrière une lourde porte gardé par deux soldats entraînés. La défense principale restait Mirna. Son lien privilégié avec le Cœur lui permettait d'en connaître l'emplacement et dans le cas le plus extrême... de fusionner avec celui-ci. Cela n'était jamais arrivé et on ne pouvait que supputer sur le devenir du Gardien qui effectuerait ce choix.

Plongée dans ses pensées, elle sursauta, se rendant compte qu'elle venait d'arriver devant le bâtiment de la milice. La lourde porte émit un grand grincement avant de s'ouvrir sur une salle peu éclairée. «Laissez-moi vous conter l'histoire de Mirna, Princesse de l'Arche » rugit un voix rauque dans la pénombre. Elle resta dans l'ombre afin de profiter du spectacle « Blonde pulpeuse, avec des arguments massifs... (Il mina une paire de poitrine imaginaire), fille du Sénéchal, chef des armées de notre paradis. Elle grimpa les échelons à la force de ces poings et atterrit en seconde du suivant de son père, le glorieux Kal, nouveau Sénéchal des Temps Glorieux. Aujourd'hui, la voilà Gardienne du somptueux trésor... mais quel est la particularité de cette bonne femme me demanderait vous.» Une jeune soldat lança une réponse hasardeuse, bientôt suivi d'une pluie de propositions toute aussi surréaliste les unes des autres.

Elle sourit. « Bien sur que non, bien sur que non... la miss est dotée d'une résistance surhumaine, croyez-moi si je vous disais qu'elle a déjà chuté d'un immeuble aussi haut qu'un Géant pour s'en relever sans une égratignure. » Elle grimaça face à cette semi-vérité. Oui elle avait déjà chuté... mais pas sans quelques dommages au passage. Non. L'étrange artefact auquel elle était lié augmentait de manière considérable sans résistance, sans pour autant la rendre immortelle ou invincible, juste un léger boost de son organisme. Son corps pouvait récupérer de n'importe quoi si on lui laissait le temps... sauf de la décapitation et autres douceurs. La douleur ne s’effaçait pas, et elle ne la possédait plus si elle était trop loin du Cœur (dans un autre pays par exemple, le champ d'effet restait assez large).

La jeune femme avança et tout le monde se tut. L'homme qui avait sortit le petit discours piqua du nez. Elle laissa échapper un rire franc et l’atmosphère se détendit. Bientôt, on ne fit plus attention à elle. Après tout, Mirna était des leurs. La soldate se laissa tomber sur une chaise, à une table occupé par plusieurs de ses camarades. Leurs uniformes bleus et or les associaient à la flotte aérienne de l'Arche. Le temps passa. Elle bavarda avec eux, profitant de ce moment, songeant à la réception qui commençait dans la bâtisse principale de l'Arche.

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One Shot / Visite de routine [Mimi-09]
« le: mercredi 23 mars 2016, 23:36:15 »
Callista filait dans les airs, défiant la gravité avant de retomber vers le sol, atterrissant avec souplesse. Dans un coin, adossée au mur, une femme croisait les bras et jaugeaient les élèves avec sévérité. Quelques applaudissements sèches récompensaient les démonstrations de chacune des étudiantes qui s'échinaient à prouver leur valeur aux aînées. Les bottes anti-gravité de la jeune femme clignotèrent avant d'entrer en mode veille. C'était sa petite fierté, et en ce jour elle avait opté pour celles-ci afin de montrer un aperçu de ses talents. Cela faisait déjà deux ans qu'elle avait intégré la branche ingénierie de l'institut pour y faire son apprentissage.

Deux longues années de dur labeur, d'impitoyables remarques, de bizutages, de hontes publiques. Deux longues années pour en arriver là. Elle soupira, vite fusiller du regard par l'une de ses camarades qui s'échinaient à faire démarrer un modèle prototype de robot sur lequel elle avait travaillé. Ce n'était qu'une carcasse vide, bien loin des splendides modèles que l'on pouvait rencontrer. L’élève en question avait crée un programme type pour articuler le corps sans pour autant y joindre d'intelligence artificielle. Le spectacle était un peu pitoyable, et l'échec à venir fut accueillie avec une moue par la petite blonde.

«  Callista ! » Elle se raidit, manquant de faire tomber son équipement. Soma l'avait rejoint en quelques foulées. La femme aux cheveux gris ne faisait pas son âge, exhibant un visage lisse de cernes. Pourtant, sa voix, ses inflexions laissaient deviner l'expérience. Elle avait bondit au plafond lorsque celle-ci avait accepté de la prendre sous son aile. La meilleure ingénieure robotique du tout Tekhos, clamait les gens de son cercle... même ceux qui étaient loin de l'apprécier à vrai dire. «  J'ai obtenu ce que tu voulais. » lui annonça-t-elle avec un grand sourire, posant sa main sur son épaule. Callista n'eut pas besoin de longtemps pour se rendre compte de ce qu'elle lui révélait.

Cela faisait quelques jours déjà qu'elle avait fait la demande express de procéder à une visite de routine sur un des derniers prototypes. La jeune femme l'avait entraperçu lors d'une démonstration publique sur l'une des places de Nexus, lors d'une virée entre amies et le modèle lui avait tout de suite tapé dans l’œil. La finesse de ce prototype, la perspective de sa nouveauté lui avait donné envie d'en savoir un peu plus sur elle. L'annonce de demande de volontaire pour une batterie de test et un suivi plus précis était tombée du ciel et elle s'était ruée dessus. La mission était simple : s'assurer du bon fonctionnement de l'unité, et pouvoir faire des retours sur celui-ci.

«  Maîtresse » un superbe modèle aux courbes gracieuses et aux cheveux d'un rouge vif, avança derrière Soma. «  J'arrive Vi. » trancha-t-elle. «  Elle t'attends dans le salon de l'institut... Bonne virée ! » s'exclama Soma avant de repartir au bras de son amante et création, plantant ici Callista. Mais on savait pertinemment que la jeune femme se débrouillerait. Membre exemplaire de l'armée en branche ingénierie robotique, fille de femmes accomplies, jeune première, on avait confiance en Callista... mais avait-t-elle confiance en elle ?

Mmm. Elle se dirigea d'un pas léger, l'appréhension du creux du ventre, vers le salon principal de l'institut qui servait principalement aux visites. Le robot n'était pas défectueux il n'était pas nécéssaire de l'amener à l'atelier, elle était donc là comme tout invité. Il ne lui fallut pas longtemps pour repérer la jeune femme artificielle et pour cause le salon était désert à cette heure-ci.

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Les événements des derniers mois l'avaient vidés, avant de la remplir d'une énergie nouvelle. Chaque journée passée semblait la guider vers une destinée autre, la tirer d'une vie qu'elle effleurait à peine pour la replonger dans la perspective de s'approcher un peu plus de l'aspect divin de son existence. C'était une issue inévitable qu'elle n'avait cessé de repousser durant toutes ses années, et la confrontation qui résulterait de ces changements chez elle arriverait sans doute un jour ou l'autre. Allongée sur le sol immaculé, les yeux rivés sur le plafond, voilà que Solace se laissait aller à quelques dérives philosophiques. Cela devait faire une bonne heure qu'elle tentait de percer les secrets de l'univers (son univers ?). Elle se releva d'un bond, manquant de se cogner sur le coin d'un carton. - Solace est au nouvel appartement du petit duo (Ciri et elle) un vaste studio, une habitation sur cinq étages, avec un rez-de-chaussée qui accueille une boîte de nuit clandestine. Il s'agissait d'un ancien entrepôt reconverti. L'argent qu'avait engrangé son amie, puis investit dans ce lieu l'avait fortement impressionnée. Leur ancien repère n'était rien par rapport à ce lieu. Alors que les fenêtres encrassées ne permettaient pas de pouvoir profiter du "splendide" paysage (une vieille gare abandonnée), la vue de de leur nouveau logement était à couper le souffle.

D'immenses vitres dévoilaient au regard le centre ville de Seikusu. En contrebas, on pouvait voir l'activité frémissante, les voitures qui défilaient et les petits commerces du quartier qui ne semblaient jamais fermer. L'emménagement allait de bon train même des une pile de carton occupait l'une des chambres, ainsi qu'une partie du salon et de la cuisine. Suite à un pari perdu avec sa colocataire, Solace se retrouvait de corvées de rangement. Autant dire qu'elle n'était pas pressée de s'y atteler.

Ce petit bijou que l'amie de Solace avait déniché était parfait. L'immeuble lui appartenait en partie, avec une bande de gamins bien pourvus, elle avait fait le projet de réserver le lieu à une clientèle toute particulière. Il fallait bien après tout, une partie du bâtiment, les deux derniers étages ainsi que le toit (sur lequel se trouvait une piscine et le cœur du club don les pistes de dance) , étaient réservés pour une boîte de nuit, bar, club etc...réservé à la jeunesse dynamique de Seikusu. C'était un projet de longue date, qui avait peiné à aboutir mais ils avaient réussis. On avait l'impression de trouver le croisement entre un hôtel et une résidence de luxe. C'était le Paradis. Le nom choisi pour le bâtiment d'ailleurs, le club quant à lui s'appelait le Shangri-la.  La moitié des résidents possédaient une petite partie du club, et ce simple fait (en dehors de l'argent qu'ils récupéraient sur leur investissement) leur offrait un certain statut dans les cercles qu'ils fréquentaient.

Solace, quant à elle, profiterait bien assez tout du choix exquis de son hôtesse pour cette affaire. L'ouverture du club avait eut lieu, mais il connaissait quelques restructurations et changements suite à quelques soucis (Solace n'y était - presque - pour rien dans l'affaire) lors de la pendaison de crémaillère. Désormais, alors que la déesse profitait de quelques instants de calme avant la débandade, la gérante et sa coloc s'activait en haut pour optimiser l'accueil des premiers clients qui arrivaient dans quelques heures.


Étendue lascivement sur le canapé du salon, elle feuilletait un magazine, jouant distraitement du bout des doigts avec le pendentif, tirant de temps en temps sur le tissu léger de la tenue qu'elle avait revêtue, troquant l'habituel costume (le combo haut bikini rembourré/short/ceinture de munition) pour une robe rouge à bretelles, laissant bien entendu son dos dénudé. Triturant ses cheveux, elle avait fini par opter pour deux tresses qu'elle avait accroché à l'aide d'un élastique de Ciri qui traînait. La peinture au fond avait accroché son attention. Elle avait fini par la balancer tant elle lui faisait froid dans le dos. Se levant d'un bond, elle attrapa une veste qu'elle jeta sur son dos. L'heure tournait et il était temps d'aller voir ce qui se passait d’intéressant en bas.

Le petit attroupement réuni au premier étage du Shangri-La l'avait surprise. Certains achevaient les préparatifs alors que d'autres sirotaient des verres au bar ou bien se trémoussaient déjà sur la piste de danse. A cette vue, elle sourit, satisfaite du spectacle qui s'offrait à elle. A l'ouverture officielle quotidienne, l'ambiance promettait.  « Ma déesse. » susurra une voix derrière elle. Se retournant, la jeune femme se retrouva nez à nez avec... avec... mince, impossible de se rappeler le nom du garçon. C'était un de membres du petit groupe qui s'étaient, un beau jour, décidés à trouver une raison autre de se lever le maintenant, une alternative aux croyances qui ne les satisfaisaient pas. Merci Ciri ! Avait-t-elle pensé Une belle bande de paumés et de bras cassés, mais c'était salement amusant à voir. C'était tripant aussi de se trouver talonner par ces gosses de son âge (principalement des jeunes dans la vingtaine) qui lui disait lui faire don de leur existence et leur personne toute entières. Le plus impressionnant était que, sous l'impulsion d'une des membres, ce culte semblait prendre son envol. Il comptait désormais une petite douzaine de membres qui se relayait pour lui coller aux basques. Taquine, elle n'hésitait pas à s'amuser avec ses autoproclamés fervents défenseurs d'une cause si floue et vague que personne dans le tas n'arrivait à se mettre d'accord. Une main retomba sur l'épaule du jeune qui l'avait abordé. Ah ! Une tête connue. Dash. Le chef de ce petit comité qui adressa un sourire étincelant à la jeune femme.

Sous le regard amusé de Ciri, Solace effleura du bout des doigts la joue du jeune homme qui se mit à rougir soudainement. La musique pulsait doucement et peu à peu l'ambiance si particulière que la déesse appréciait, s'installait autour d'eux. Dash s'avança un peu plus vers elle, gonflant le torse. Elle posa sa main derrière la nuque du jeune homme, avant de venir glisser ses lèvres contre les siennes. Quelques badauds stoppèrent leurs occupations pour accorder un regard à la scène. Il prolongea le baiser, L'une des filles qui l'accompagnait adressa un regard semi-dégoûtée, semi-envieuse à celui qui avait été « bénit par la déesse ». Oinos Aimatos. Sang sacré, du vin plus littéralement. L'un des petits préférés dans les pouvoirs de Solace, le plus simple à utiliser aussi. Il se détacha (à regret) de la jeune femme. L'échange court de salive "divine" eut l'effet d'une décharge pour Dash. L'effet fut immédiat, ses pupilles rétrécirent et il se dépêcha d'aller rejoindre la petite bande. Ayaka (la "seconde" dans le petit groupe, cette fille silencieuse qui offrait son admiration muette à Solace) se tenait à l'écart. La déesse laissa échapper un hoquet de surprise lorsque la patronne la poussa à deux mains vers la sortie. «  T'oublies pas ! Si on veut continuer plus tard en bas... faut virer le bordel. » s'exclama Ciri arrachant Solace à son petit jeu. Ciri se dépêcha de la rejoindre, adressant un petit geste de la main à Solace. L’intérêt de cette soirée n'émergerait pas avant quelques heures, autant profiter de ce temps pour... ranger. Bien entendu, ce n'était pas pour cette raison que sa colocataire lui intimait de foutre le camp. Pas folle la guêpe, elle savait pertinemment que Solace serait tentée de continuer à distraire le staff.«  ET TU REVIENS PAS AVANT ! » brailla-t-elle avant de refermer la porte dernière elle retournant vite à ses occupations.

**

«  Bon... » marmonna-t-elle en se frottant les mains. Ses mains se refermèrent sur un carton dont le contenu se répandit sur le sol lorsqu'elle trébucha sur le coin du tapis qui ornait le salon. La porte était grande ouverte et laissait entrer un ventre d'air frais qui faisait claquer les rideaux. Solace avait ce qui lui semblait être une éternité devant elle et luttait pour ne pas s'enfuir en courant de l'immeuble pour aller trouver des occupations plus sympathiques.

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