Le Grand Jeu
Ville de Seikusu, Kyoto, Japon, Terre => Complexe d'études secondaires et supérieures => Salles de cours et bibliothèque => Discussion démarrée par: Opium le vendredi 28 novembre 2008, 19:19:15
-
Début d’après-midi, les cours devaient certainement recommencer puisque le peu d’élèves qui se trouvaient ici, quittèrent la pièce en quelques secondes. Le clame studieux se troubla sous les chaises qu’on bouge, les livres qu’on ferme, qu’on range… L’endroit retrouva sa sérénité, protégeant en son sein le savoir et la connaissance dans un silence immuable.
Silence, silence. Il y avait bien à l’entrée cette personne qui tenait le registre des livres que les élèves empruntaient le troublant de temps à autre par le bruit que faisaient les touches de son clavier. Certainement trop affairée à son travail, elle n’avait pas remarqué qu’il restait encore quelqu’un dans les étalages.
Dans une tenue rappelant les uniformes, la silhouette traversait les rayonnages d’un pas lent. Jupe noire, plissée, arrivant à mi-cuisse, chemisier blanc légèrement déboutonné sur le haut, ne laissant voir que la naissance de sa poitrine, Opium s’était merveilleusement bien glisser dans le rôle de la parfaite étudiante. Ses longs cheveux cendrés s’agitaient dans son dos à chacun de ses pas trahissant la grâce naturelle de la créature.
Puis elle pivota enfin dans une allée, laissant son index glisser sur l’arrête d’une étagère. Et lorsque celui-ci se stoppa, se fut pour effleurer la reliure d’un bouquin. Elle plissa les yeux, dans une petite moue et retira le livre de ses confrères.
" Baudelaire "
Avait-elle soufflé.
Cela ne faisait plus aucun doute maintenant. Opium avait trouvé son bonheur dans la poésie. Dans un geste plus nonchalant, le coude de la créature se posa sur une étagère alors que sa main venait se nichait sous sa tête. Les prunelles ambrés s’enquirent aussitôt de cette nouvelle forme de savoir.
-
C’était en début d’après-midi. Ce jour-là, Saika avait été désigné pour faire, en guise de punition pour l’une de ses éternelles bourdes, le rangement à la bibliothèque, visiblement, le professeur qui l’avait punit avait oublié qu’avec une catastrophe de sa nature, le lieu risquait de se retrouver dans un plus gros bordel encore qu’avant. Les heures passaient, Saika se trimballait des piles de livres et quand les élèves le voyaient, ils détalaient aussi sec. La sonnerie des cours retentit mais Saika n’avait pas cours cet après-midi là.
J’en ai marre de tout ça, c’est pas comme si je faisais exprès à la fin !
Alors qu’il se trimballait une énorme pile de livres lui masquant la vue, il ne vit pas la jeune fille sur son chemin et la percuta de plein fouet. Il s’en suivit un joli fatras. Quand il reprit ses esprits, il était à moitié avachi sur la jeune fille, les livres dispersés un peu partout autour. Il observa un instant la personne en face de lui. Une jeune femme, très jolie, aux longs cheveux cendrés et habillés de l’uniforme des lycéennes. Elle était très belle et semblait avoir un charme presque… surnaturelle. Revenant à la réalité, il se dépêcha de se relever et tendit la main à la jeune fille.
Je suis vraiment désolé, je ne t’ai pas fait mal j’espère.
-
Les pages défilés sous ses yeux sans qu'elle ne s'en lasse. La lecture lui plaisait. Assez en tout cas pour qu'elle ne voit pas venir ou alors... Ou alors, elle s'amusait déjà avec les files du destin tirant sur l'un d'eux dans un semblant de hasard.
Lorsqu'elle leva les yeux, ce fut trop tard. Elle se sentit partir. Quelques secondes suffire pour qu'elle se retrouve au sol. Elle cligna des yeux à plusieurs reprises, laissant une grimace prendre possession de son visage et lorsque la donzelle voulut se relever, se fut impossible.
Et pour cause. Ses iris ambrés survolèrent l'image du jeune homme et l'espace d'une seconde on aurait pu jurer voir un sourire sur ses lèvres.
Lorsqu'il se releva pour lui tendre une main, le rouage se mit doucement en place, irrésistible.
Une mèche de cheveux glissa, venant entraver son visage alors qu'une main glissa aussitôt sur sa jupe, croisant les jambes au même instant. Elle n'était pas si mauvaise dans la peau d'une lycéenne.
Sa main s'éleva doucement dans les airs dans geste empli de grâce. Ses glissèrent dans une lenteur exquise sur la peau du jeune homme jusqu'à rejoindre sa paume. La main se referma sur celle du maladroit qui n'eut aucun mal à l'aider à se relever.
" Merci "
Le mot s'était échappé d'entre ses lèvres venant taquiner celle-ci d'un sourire pour justifier sa parole. Opium pivota un peu, constatant l'étendu des dégâts dans une petite moue enfantine.
" Je suis vraiment désolé, je ne t’ai pas fait mal j’espère. "
A ces mots, les prunelles de la belle revinrent aussitôt à lui, replaçant délicatement la mèche de cheveux derrière son oreille.
" Ca ira, ne t'inquiète pas. Je ne faisais pas vraiment attention non plus."
En fait ce qui l'inquétait un peu plus c'était tout ce fouilli devant elle. Non pas qu'elle est en horreur le désordre, mais son livre se trouver là. Oui parce que notre chère Opium avait tellement appréciée sa lecture qu'elle comptait bien la continuer un autre jour. Ne tardant pas à reprendre sa moue enfantine, elle observa une nouvelle fois l'étendue des dégâts.
Tu ne voudrais pas un peu d'aide peut-être ?
-
Tout en elle n’était que grâce et élégance, elle était tellement belle que Saika en eut la parole coupé sur le coup. Il frissonna quand elle posa sa main dans la sienne, sa peau était d’une grande douceur. Il la releva facilement et elle le gratifia d’un sourire charmant qui le fit rougir.
Tant mieux, je m’en serais voulut de t’avoir fait mal.
Pour reprendre sa contenance, Saika regarda l’étendue des dégâts, les livres ne semblaient pas abîmés mais ils étaient répandus partout par terre. Il se baissa et commença à les ramasser lorsque la voix de la jeune fille s’infiltra de nouveau à ses oreilles, lui proposant un peu d’aide.
Euh… oui… si tu veux…
Il était gêné par la présence de cette magnifique créature et il essaya de briser le silence comme il put.
J-je m’appelle Saika… e-et toi ?
-
Tiens, il rougit ? Le mouvement de sourcil fut presque imperceptible. La surprise certainement. Oui, c'était ça. Elle fut presque déçue que se fut aussi rapide. Néanmoins elle ne se laissa pas aller à sa réflexion personnelle et s'approcha de lui alors qu'il commençait à ramasser les livres.
Il lui semblait tout à fait logique, du moins dans son esprit qui n'en trouvait pas toujours, de lui proposer un peu d'aide et lorsqu'il accepta, la chose l'enchanta.
Elle s'agenouilla auprès de lui, les longs cheveux cendrés venant retrouver son dos en s'agitant à peine dans le mouvement, néanmoins suffisant pour révéler l'odeur de la créature. Faible odeur d'encens, rien de bien prenant, juste assez fort pour se manifester.
Une main se posa au sol alors que son buste s'avança au dessus des livres, l'autre venant survoler l'étendue pour s'emparer d'un livre qu'elle déposa près de lui.
Opium. Je m'appelle Opium.
Encore un sourire. Le jeu des convenances humaines lui plaisait drôlement. Et la changeait surtout.
La donzelle réitéra son geste à plusieurs, suivant toujours le même schéma. Ce n'est que lorsqu'elle vit son livre que l'élégance s'envola pour quelques minutes. Les doigts se crispèrent dessus et ramenèrent l'objet de culture vers elle. Ce n'est qu'une fois près d'elle qu'elle reprit ses manières douceureuses.
Tu as un devoir à faire pour te balader avec tout ça ?
-
Saika vit la jeune fille s’agenouiller et venir prendre les livres, tous ces gestes étaient doux et élégants. A un moment Saika eu l’impression de sentir comme une légère odeur parfumé et se demanda d’où cela pouvait venir…
Il mets de l’encens dans la bibliothèque l’autre maintenant ? Bizarre…
Opium ? C’est assez original…
Quels parents donnent un nom de narcotique à leur fille ? Peut-être était-ce un surnom… Mais si la jeune fille voulait être appelée ainsi alors soit, Saika n’était pas le genre à juger. Il remarqua qu’au milieu de ces gestes doux, elle se crispa soudainement sur un livre qu’elle reprit avec elle avant de reprendre en douceur.
Non, pas vraiment, je suis punis en quelque sorte et condamné à aider à ranger. Et toi, c’est pour un devoir ce livre ?
-
Opium était toujours mieux que "pavot". Bien sûr qu'Opium était un surnom. Heureusement même. Et cela ne devait échapper à personne. Oui vraiment, quels parents oseraient nommer ainsi leur enfant.
Opium ? C’est assez original…
Ce n'est qu'un surnom.
Reprit-elle dans un sourire mélancolique histoire de donner l'illusion qu'elle ne souhaitait pas aller plus loin sur ce sujet. Une fois le livre de son coeur auprès d'elle, la belle s'éloigna un peu de lui allant chercher ce qui traînait plus loin. A vrai dire, elle s'étonna elle même de s'attacher autant à de simple papier reliés entre eux.
Non, pas vraiment, je suis punis en quelque sorte et condamné à aider à ranger. Et toi, c’est pour un devoir ce livre ?
Punis ?
Reprit-elle en haussant un sourcil. Alors qu'elle relevait la tête vers lui. Plutôt simpliste comme punition. Du moins pour elle ça l'était.
Et puis la phrase repassa dans sa tête alors qu'elle avait fait abstraction du reste.
Ah ?! Ce livre ?
La main frêle se posa doucement sur la couverture du livre. Elle se releva, emportant avec elle dans son ascension le fameux livre. Opium le tourna et retourna un moment entre ses mains avant de lui répondre.
Non, pas pour un devoir. Je devais simplement le lire pour les cours et puis...
Les prunelles ambrées vinrent se pousser en douceur sur son visage et y glissèrent tendrement.
J'ai eu un vrai coup de foudre pour son auteur.
-
La jeune fille lui répondit qu’il s’agissait d’un simple surnom et Saika vit comme une sorte de tristesse sur son visage, visiblement, le sujet la dérangeait un peu…
C’est un peu original mais j’aime bien.
Elle semblait un peu étonné par sa punition et le jeune comprit qu’il devait peut-être lui expliquer en quoi cela en était une.
Oui, punis. J’ai fais une bourde et résultat, j’ai passé la journée à me trimballer des trucs lourds comme des piles de livres, les remettre en place, etc. C’est très chiant à la longue.
Elle releva la tête vers lui et Saika se remit à rougir instantanément, cette fille avait vraiment un petit quelque chose de mystérieux mais pas désagréable…
Elle tenait un livre à la main et le jeune homme observa la couverture pour voir de quoi il s’agissait.
Baudelaire… shooté à l’opium et à l’absinthe…
Tu lis Baudelaire, tu aimes bien la poésie ?
-
C'est que l'instinct d'Opium ne la trahit que rarement à l'occasion et surtout pour la remettre à sa place.
La poésie. La chose était un peu nouvelle pour elle. Rien de bien précis encore de son esprit mais l'habileté qu'avait l'auteur à mêler les mots les uns avec les autres la fasciner presque. Les phrases s'enchaîner sans qu'elle n'y trouve lourdeur ou austérité. Le rythme suivait pour la plupart du schéma type dans lequel elle se laissa aller et...
Tu lis Baudelaire, tu aimes bien la poésie ?
Oui. Baudelaire. Sussura Opium, avant de reprendre un peu plus haut. Poète un peu torturé par les femmes.
Son regard s'intensifia. Voilà donc ce qui lui plaisait autant. Baudelaire et son "amour" pour les femmes. L'ambivalence des sentiments qu'elle retrouvait en lui, la troublait un peu.
Elle fixa un moment la couverture sur laquelle était lisiblement écrit Les Fleurs du Mal. Rien que le titre laissait voir le paradoxe qui hantait l'homme. Opium se rapprocha de Saika et lui tendit le livre dans un geste souple.
Une lecture convenable quand on arrive à lire entre les lignes. Tu as déjà lu ?
-
La réponse à peine susurré de la soi-disant jeune femme donnait des frissons à Saika rien que par son passages dans son oreille, elle avait vraiment un petit quelque de différent… et d’envoûtant…
Torturé par les femmes ? C’est possible ? A moins que ce soit les mélanges qu’il s’enfilait qui lui faisait ça…
Opium semblait envoutée par ces écrits, comme si il y avait à l’intérieur une réponse à une grande question existentielle…
Elle vint ensuite vers lui en lui montrant la livre, sa grâce et sa beauté troublaient le jeune homme qui rougissait façon tomate bien mûr…
Et bien… j’ai essayé une fois ou deux… mais ca ne m’a pas intéressé…
Le jeune homme eut ensuite un petit rire nerveux et la regarda avec son grand sourire.
Désolé, je ne dois pas être très réceptif à ce genre poésie…
[HJ- pardon pour mes remarques bizarres, mais j'ai jamais pu encadrer Baudelaire ;D]
-
Elle plissa les yeux alors que son sourire s'étiola un peu plus sur ses lèvres lorsqu'il s'excusa. Elle commençait sérieusement à le trouver mignon dans sa gène constante. Il faut bien l'avouer, le voir rougir ainsi ne peut l'amener qu'à sourire d'avantage. Son égo s'y complait. Voilà tout.
Désolé, je ne dois pas être très réceptif à ce genre poésie…
Il n'y a pas à s'excuser, chacun ses préférences.
Et puis elle se relève. S'il est toujours agenouillé, la vue ne sera surement pas négligeable.
Les jambes à la peau tannée mèneront à sa jupe comme une invitation muette. Les plis du tissus venant voiler la vision. Impossible de voir plus et plus loin.
Et puis elle recula de quelque pas, serrant contre sa poitrine le fameux livre. Là, tout prit une allure déconcertante, jurant avec sa lenteur. La jupe se releva un peu dans le mouvement intimer par ses jambes et dévoila la naissance de ses fesses qui se retrouvèrent la seconde d'après, de nouveau cacher. Le tissu reprit sa place contre sa peau, alors qu'elle pivota pour ranger son livre, lui tournant le dos.
-
La jeune fille lui répondit de sa voix envoutante puis releva avec grâce. Saika avait devant les yeux un spectacle des plus intéressants, de longues jambes fines à la peau tannée que l’on aurait envie de caresser. L’instant d’après, elle fit un mouvement des jambes qui dévoila le bas de ses fesses ainsi qu’un tout petit bout de ses charmants dessous pendant un cours instant pendant lequel le temps sembla tourner au ralenti. Saika se mit alors à déglutir violemment.
Mais qu’est-ce que je regarde moi ?!
Saika se mit à rougir de sa propre gêne et dans un mouvement précipité fit retomber les livres qu’il avait ramassé.
Et merde…
Le jeune homme soupira et recommença sa tâche, espérant ne pas collectionner une nouvelle bourde et il lança un grand sourire à la jeune fille.
Tu peux y aller si tu veux, je risque encore d’en avoir pour un moment.
-
Son regard chercha un moment l'endroit qui était attribué au livre. Léger déhanchement dans sa recherche, une moue vient prendre place sur son minois. Dans une réflexion intérieur, elle haussa les épaules, insérant le bouquin au hasard.
Ses prunelles basculèrent à nouveau sur le jeune homme lorsqu'elle l'entendit jurer. Haussant un sourcil elle ne put que constater sa maladresse, éprouvant presque de la peine pour lui. Ca ne devait pas être facile tout les jours pour lui de devoir vivre comme ça. M'enfin, Opium n'allait pas le laisser tout seul. Pas maintenant en tout cas.
Eh bien. Pas d'chance.
Un nouveau sourire s'empara de son visage. Comment y résister ? Les masques défilaient sur son visage sans y prendre attache même si celui qui lui allait le mieux était celui-ci.
Je n'ai pas de cours cette après midi, alors rien ne m'empêche de rester avec toi.
Elle revint aussitôt vers lui, pleine de bonne volonté et se ravisa dans sa précipitation. Faudrait pas non plus que sa maladresse devienne contagieuse. Puis elle reprit plus bas feignant les adolescentes génées, baissant la tête. Celle-ci disparu aussitôt sous l'épaisse ses cheveux cendrés, voilant partiellement son visage.
A moins que cela te gène que je reste avec toi.
-
La jeune fille était toujours souriante, elle avait l’air vraiment gentille et Saika avait du mal à la regarder sans se mettre à rougir tant elle semblait attirante.
Toi non plus ? Et bien ça ne me gêne pas… mais tu as peut-être mieux à faire de ton après-midi que de m’aider à réparer mes bourdes.
Elle baissa la tête, masquant son visage derrière ces cheveux cendrés, cela lui conférait un air mystérieux qui la rendait encore plus fascinante. Saika avait un mal de chien à réfléchir correctement en sa présence, elle exerçait sur lui une sorte de fascination mais ce fut alors qu’il tilta sur un détail.
Dis-moi, tu es nouvelle ? Je ne me rappelle pas t’avoir vu.
A bien y penser, si le jeune homme avait jamais croisé une fille comme elle il s’en serait souvenue ou on lui en aurait parlé si elle était là depuis longtemps. C’est pourquoi dans l’esprit de Saika, il était plus probable qu’il ait à faire à une nouvelle élève…
-
Je suis découverte.
Un petit rire cristallin à la suite de ses mots. Se faire passer pour une nouvelle élève était assuremment la meilleure chose. Toute fois il fallait s'impliquer un peu plus dans son rôle où elle finirait par se faire avoir.
Et puis un bref sourire alors qu'elle posait les genoux à terre. Ses mains se posèrent aussitôt sur ses cuisses replacent consciencieusement les plis sa jupe. La manoeuvre se réitéra une nouvelle fois. Elle prit appui sur une main qu'elle posa à une vingtaine de centimètre de ses genoux, et se pencha en avant pour attraper plusieurs livres. Dans cette position, la jupe remonta, dévoilant un peu plus son fessier ainsi que son sous-vêtement. Au plus simple, le tissu était blanc et ne comportait aucune fantaisie.
Machinalement, presque comme robotisée, le geste se répéta restant une élégance légère. Sauf que pour cette fois-ci, sa main glissa sur celle du jeune homme. Hm, il semblerait que tout deux avaient l'intention de récupérer le même livre. La main de la donzelle s'attarda un moment avant même qu'elle ne le remarque. Aussitôt, elle a retira, baissant la tête, mimant à merveille le trouble et la gène.
Dé... Désolée.
-
Elle ria mais d’un petit rire adorable à faire rougir encore plus Saika.
C’est bien ce que je me disais, si j’avais vu une aussi jolie fille avant, je m’en souviendrais…
Le jeune homme devint rouge de confusion quand il se rendit compte de ce qu’il avait du et n’arrivait même plus à bredouiller une excuse. La jeune fille vint s’agenouiller à ses côtés pour commencer à ramasser les livres, chacun de ses gestes était toujours aussi gracieux. A un moment, Saika crut se sentir défaillir, Opium se baissait pour ramasser les livres, remontant sa jupe et dévoilant sa petite culotte, simple et blanche. Saika prit une nouvelle fois la couleur de la tomate bien mûr et détourna la tête pour ne plus avoir à faire à cette vision de rêvée. A un moment, Saika posa la main sur un livre et Opium voulut en faire de même, posant sa main sur la sienne et la laissant un bon moment, ce qui n’aida pas Saika à arrêter de rougir. Elle la retira ensuite, l’air gêné, elle avait vraiment tout de la jeune fille innocente.
N-non… C’est pas grave.
Saika eut un petit rire nerveux qui masquait à peine sa gêne…
-
Les choses s'enchaînaient inexorablement comme elle le souhaitait.
La tête basse et le visage encore caché sous ses cheveux, il ne put voir le petit rictus se profiler sur ses lèvres. Petite victoire intérieure. Elle en jubilait presque. Reprenant le visage de la donzelle gêné, elle espéra éperdument que le rouge lui vienne aux joues.
Sa main retourna soigneusement auprès de l'autre.
Et toi depuis combien de temps es-tu ici ?
Il fallait relancer la conversation et forcer la maladresse s'il le fallait. Son esprit s'échauffa en quête d'une quelconque solution sans trouver réelle réponse. Elle se redressa dans un mouvement vif, prenant avec elle cette fois-ci, quelques livres histoires qu'ils ne se retrouvent pas une troisième fois à tout range, encore.
Et il faut mettre tout ça où ?
-
La jeune fille semblait gênée mais reprit son travail avec sa grâce habituelle, ce qui faisait que Saika eut un petit temps de battement avant de lui répondre, le temps de retrouver ces esprits.
Euh… moi ? J’habite cette ville depuis ma naissance, je suis donc dans ce lycée depuis un bon moment, si tu as une question ou besoin de quelque chose, n’hésites surtout pas, je t’aiderais avec grand plaisir.
Il lui avait parlé avec son grand sourire, bien que fataliste sur lui-même, Saika ne pouvait s’empêcher d’être gentil, c’était dans sa nature. Une fois que chacun eut sa petite pile de livres en main, ils se relevèrent et Opium lui demanda où ça allait.
Ceux-là ? Il suffit de les mettre sur le comptoir du bibliothécaire, il doit les indexer plus tard et j’en aurais finis avec ce boulot.
Finalement, la journée n’avait pas été perdue, il avait la connaissance d’une jeune fille jolie et sympathique… quoiqu’un peu mystérieuse mais ça ajoutait à son charme.
-
Elle opina de la tête dans un grand sourire le laissant même passer devant elle, histoire qu'elle ne se perde pas en chemin, ou qu'elle ne le perde pas de vue, qui sait ? Aucune catastrophe notable durant l'excursion qui les mèneraient jusqu'au bibliothécaire.
Là elle posa les livres, soupirant enfin dans sa délivrance et puis elle vint se glisser dans le dos de Saika. Sa poitrine s'écrasant contre celui-ci. Elle se hissa sur la pointe des pieds, juste pour être à sa hauteur puisque notre chère Opium n'était pas très grande. Le souffle de la créature glissa dans le cou du garçon comme une caresse, y remontant avant qu'elle ne viennent lui murmurer à l'oreille.
Et après ça, encore puni ? Ou aurais-je le droit d'espérer une visite.
La voix se tut. Mélodieuse et envoûtante.
Puis le corps de la créature se décolla de celui du jeune homme alors qu'elle posait une main sur sa hanche, attendant une réponse, un sourire venant teinter son visage de légèreté.
-
Elle le laissa passer devant et Saika la conduisit jusqu’au bureau du bibliothécaire où ils déposèrent les livres, le jeune homme était content, son calvaire de la journée prenait fin. Alors qu’il ne s’y attendait pas, la jeune fille vint l’enlacer dans son dos. Ce contact le troublait fortement car il sentait très bien sa poitrine s’écraser contre son dos, qui se mit ensuite à frotter quand elle se hissa sur la pointe des pieds pour faire venir son souffle envoutant dans son cou. Sa voix était mélodieuse et envoutante, Saika rougissait de l’entendre ainsi murmuré à son oreille.
N-non… j’ai finis… t-tu veux aller te promener où ?
Le pauvre jeune homme ne savait plus très bien où se mettre mais une chose était sûr, cette charmante jeune fille l’avait hypnotisé et il était son esclave maintenant…
-
C'est qu'elle se faisait plus entreprenante maintenant.
Sa main quitta sa hanche lors qu'il lui répondit, la laissant jubiler un moment. Et pour la peine elle remit ça. Un nouveau sourire. Un pas et elle se retrouva à nouveau tout proche de lui cherchant manifestement le contact avec celui-ci.
Une main s'immisça entre le flan du jeune homme et son bras. Les doigts y glissèrent lentement pour s'arrêter à mi parcourt. Lascive, Opium se colla à lui le regard pétillant.
Je ne sais pas.
Lâcha-t-elle dans un soupire, allant même jusqu'à hausser les épaules pour paraître plus véridique.
La tête bascula un peu sur le côté laissant une moue prendre place sur son visage alors que son regard remontant vers le plafond. Réflexion.
Hm... Après tout je suis nouvelle ici, alors tu connais certainement mieux l'endroit que moi. Il n'y a pas des choses qui méritent plus que d'autres d'êtres visitées ?
-
A peine quittait-elle son contact qu’il se retourna et qu’elle vint de nouveau se coller à lui, touchant ses côtes de sa main et le faisait reculer jusqu’à ce qu’il touche le bureau du bibliothécaire. Son regard pétillant l’hypnotisait totalement. Sa façon de faire était déroutante, elle semblait jouer deux rôles à la fois, la gentille écolière et l’étudiante sensuel, provocante et innocente à la fois, tout ceci déroutait Saika qui ne savait plus trop quoi faire ou dire.
E-et bien… je ne sais pas vraiment… c’est juste un lycée ici, il n’y a pas grand-chose d’exceptionnel à voir… Ca dépends de ce que tu aimes…
Prisonnier de ses yeux, il ne savait plus très bien s’il lui restait encore un peu de volonté propre…
I-il… Il y a quelque chose que tu as envie de faire ?
-
E-et bien… je ne sais pas vraiment… c’est juste un lycée ici, il n’y a pas grand-chose d’exceptionnel à voir… Ca dépends de ce que tu aimes…
Le regard ambré de la créature la silhouette tout entière du jeune homme.
I-il… Il y a quelque chose que tu as envie de faire ?
Elle se mordit doucement la lèvre inférieur, le masque tombant peu à peu pour laisser place à l'avide créature qu'elle pouvait être. On se déhanche légèrement, on bombe un peu le torse. Dans une attitude toujours aussi innocente, malgré le mordillement, son index vint se placer aux coins de ses lèvres. Le tissu sur sa poitrine s'étira, ne laissant que mieux voir les coutures de son sous-vêtements, les yeux au plafond elle feignait encore la réflexion.
Et puis les deux billes ambrés se posèrent à nouveau sur lui, son index quitta ses lèvres pour se poser sur le torse du jeune homme, désirable, descendant sur quelques centimètres.
Eh bien, il y a bien un endroit où vous vous retrouvez entre vous... Lorsque vous voulez échapper à la vue des profs.
Ses griffes se refermaient lentement mais surement sur lui, l'incitant à reprendre un peu confiance en lui.
-
Alors qu’il pensait avoir atteint les sommets de la gêne, voilà que la chaleur montait d’un cran de plus avec les nouveaux gestes sensuels et innocents de la jeune femme, son déhanché léger, sa façon de se mordiller la lèvre comme un petite fille prit en flagrant délit, et la légère vision sur son soutien-gorge qu’elle lui offrit. Saika était en passe de se transformer en homard bien cuit lorsqu’elle vint poser le doigt sur lui dans cette démarche sensuel qui lui était propre.
P-pour échapper aux profs… Et bien… c’est idiot… mais on y est déjà. Le bibliothécaire est rarement là et les profs ne songent pas à venir chercher ici. C’est grand et il y a des coins au fond où personne ne va jamais… Mais pourquoi…
Il est vrai que cela l’intriguait un peu. Pourquoi cette jeune fille lui demandait ça ? Mais la question mourut dans son esprit, la jeune fille le fascinait un peu trop.
-
Un sourire satisfait s'éprend de ses lèvres, les réhaussant sur son visage douceureux.
Il est craquant, de plus en plus mignon à rougir sous son petit manège. Ses prunelles ambrés se resserrent sur son visage pour descendre sur son coup, son torse. Elle s'arrêta à la ceinture, esquissant un sourire. Son index quitta le torse du jeune homme et sa main, regagna son flan.
Hm, simple curiosité.
Opium lui tourna le dos, s'éloigna de lui de quelques pas sans pourtant s'avouer vaincue. Le bassin souligna le mouvement de ses fines jambes tannées. Elle s'arrêta alors tournant à peine la tête vers lui, juste histoire de l'avoir à l'oeil.
Dans ce cas devrait bien trouver des choses intéressantes, non ?
La question ne s'adresse pas vraiment à Saika en fait. Une pensé à haute voix et puis de toute façon elle ne pourrait s'empêcher d'aller fouiner plus loin. Hm, la curiosité. Un bien vilain défaut mais parfois révélateur de bonne surprise.
A nouveau les pas d'Opium l'éloigne de lui. Le bassin oscille sous le mouvement, les fesses roulent sous le tissu. Et comme pour l'inciter à regarder, ses cheveux retomber dans une pointe effilé menant justement à son fessier. Décidément tout a été soigneusement étudier chez elle.
Mais maintenant c'est au jeune garçon de choisir. La suivre ou pas. Peu importe, Baudelaire saurait peut-être délier ses sens.
-
Son regard qui se pose sur son corps lui donne l’impression de brûler partout où il passe et son sourire le met encore plus mal à l’aise. Saika ne comprenait plus rien, aucune fille ne lui avait jamais fait ça mais celle-ci semblait avoir une sorte de charme qui lui était propre, peut-être cette capacité à avoir l’air à la fois séductrice et innocente. Elle se tourna ensuite et commença à s’éloigner de lui, faisant avancer son corps avec une grâce étrange et terriblement séduisante.
Intéressantes ? Dans quel sens ?
Cette jeune fille était décidément emprunt d’un mystère qui lui était propre, sa voix douce et sensuel, sa grâce dans chacun de ses gestes, ses yeux d’ambres et ses cheveux cendrés. Tout en elle en faisait une femme étrange, semblant venir d’un autre monde et Saika resta immobile, incapable de bouger jusqu’à ce qu’elle disparaisse de sa vue en tournant derrière une étagère. Le jeune homme retrouva un peu ses esprits et se décida à la rejoindre.
Opium, attends…
-
Hm, elle pétilla presque d'un fraîcheur nouvelle en l'entendant dans son dos. Néanmoins elle continua sa marche. Assez pour se trouver à l'abris des regards et puis elle feint la surprise. Ce n'est qu'après un tournant qu'elle s'arrêta. Axant son poids sur un pieds, elle pivota en douceur. L'effet est immédiat. La jupe plissée se gonfle et se soulève pour suivre le mouvement dévoilant le sous-vêtement.
Ses formes ne sont que plus délicieuses sous cette vision. Le sous-vêtement simple presque trop gentil comparé à sa gestuelle parfois trop sensuelle pour être anodine.
Un sourire léger fait frémir ses lèvres alors qu'un sourcil s'arque. Une main glissa sur sa hanche.
Hm, oui ?
Maintenant il ne reste plus qu'à espérer que sa malchance lui porte chance à elle.
-
Saika la rattrapa au détour d’une étagère, la jeune fille se retourna en entendant son nom. Elle fit volte-face dans un mouvement à la fois gracieux et sensuel qui dévoila à Saika son magnifique sous-vêtements blancs qui flashait tant il faisait innocent sur cette démarche sensuelle.
Euh… je…
Il ne savait pas du tout quoi dire, en fait, il ne comprenait même pas ce qu’il faisait. Cette fille semblait exercer sur lui une attirance irrésistible. Etait-ce sa beauté ? Sa démarche ? Son odeur délicieuse et enivrante ? Ou cette expression étrange ou se mêlait charme et innocence ? Il ne savait plus quoi faire, il s’approcha d’elle et sa malchance frappa de nouveau. Il trébucha sur un livre qui était par terre. Sans le vouloir, il entraina la jeune fille dans sa chute. Cette fois-ci, il était tombé sur le dos, Opium était allongée sur lui, son visage proche du sien, ses yeux étaient plongés dans les siens…
P-pardon…
Il avait du mal à articuler, la proximité avec la jeune femme le troublait fortement et paradoxe, il n’avait pas envie, inconsciemment, qu’elle se relève…
-
Bien qu'elle l'aurait parié, elle se s'attendait pas à subir une nouvelle fois l'attraction de la terre. Tombant sur Saïka, le sang afflua à ses joues, les teintant d'un rose pâle. Bonne comédienne, non ?
Elle se redressa un peu, se retrouvant ainsi à quatre pattes au dessus de lui le silence devint une évidence.
Les prunelles de la créature se posèrent sur son visage si proche. Elle aurait même pu sentir son souffle caresser ses joues, ses lèvres. La créature resta un moment au dessus de lui, stupéfaite. Ses seins se pressèrent alors sur son torse alors que son buste s'abaissait, creusant la courbe de ses reins. Les lèvres de la belle vinrent effleurer celle du jeune homme dans un baiser timide. Tiens ? La délicatesse qu'elle prend pourrait passer pour timidité ou hésitation, mais non. Douces et délicates, les lèvres d'Opium se firent plus présentes fermant les yeux à demi.
Lorsqu'elle mit un terme au baiser, elle prit le temps de le contempler une nouvelle fois, ou l'observer, qui sait ? Une lueur nouvelle dans les yeux.
Je... Je suis désolée.
Un sourire mal à l'aise prit possession de ses lèvres alors que son regard se fit fuyant. Elle se redressa quelque peu, assez pour mettre de la distance entre leur deux visages.
-
La position était gênante en elle-même, leurs deux visages étaient proches, leurs yeux se fixaient et Saika pouvait sentir le souffle d’Opium sur ses lèvres. Contrairement à ce qu’il croyait, elle ne s’éloigna pas, au contraire, il sentit ses seins s’écraser sur son buste, ce qui le fit rougir puis elle vint poser ses lèvres sur les siennes, délicatement d’abord. Puis le baiser se fit plus profond, plus insistant et Saika se surprit lui-même à y répondre. Pourquoi avait-il fait ça ? Il n’en savait rien, Opium semblait exercer sur lui une étrange attraction à laquelle il ne pouvait échapper. Elle le regardait le rouge au joues et en même temps, ces yeux brillaient d’une lueur étrange. Elle se redressa un peu et joua le rôle de la jeune fille gênée dans lequel Saika marchait à fond.
N-non… c’est… c’est pas grave…
Le regard du jeune homme se fit fuyant à son tour, il ne savait plus quoi faire, quoique la jeune femme décide maintenant, il serait à sa merci.
-
Le rouge à ses joues resta là plusieurs secondes qui parurent éternité. Ses prunelles quant à elle observait le sol alors qu'elle ne bougeait pas. Le contact lui plaisait assez. Et puis elle se redressa encore de manière à ce que son buste soit perpendiculaire au jeune homme sur le sol. Aussitôt le bassin de la créature se posa sur le bas ventre de Saika et ses mains glissèrent sur ses propres cuisses.
Les balbutiement du lycéen lui donnèrent un peu plus confiance dans sa démarche.
Dans cette position, on aurait déjà pu y croire, le visage se tourna doucement vers lui, un sourire timide venant recourbé ses lèvres dans un regard fiévreux.
Tu ne t'es pas fait mal au moins ?
La question, tout aussi anodine que sa posture pouvait l'être lui donna un petit air coquin. Rien de bien marquant. Mais pour quelqu'un d'aviser, voir l'étincelle luir dans ses yeux ne duperait pas un des siens.
Elle se cambre un peu plus, laissant le creux de ses reins se creuser un peu alors qu'elle feignait déjà l'étonnement dans son attente.
-
La situation est vraiment gênante pour le jeune homme. Elle se redresse et se mit assise sur son lui. Il rougit quand il sent ses fesses se poser sur son bas-ventre. Il regarde à droite, à gauche pour essayer d’échapper à l’influence des yeux de la jeune fille mais sa présence et son parfum sont toujours là à l’ensorceler. Elle lui demanda s’il ne s’était pas fait mal, il la regarda dans les yeux, c’était une erreur. Ils brillaient d’une étrange lueur irrésistible.
N-non… et toi ? Tu ne n’as pas mal ?
Dans cette position, il pouvait voir la poitrine de la démone qui se soulevait sous le tissu au rythme de sa respiration. Il détourna le regard de nouveau mais le mal était fait. Il sentait qu’une certaine partie de son corps réagissait à toutes ces stimulations et vus sa position, Opium allait le sentir aussi.
-
Non. Souffla-t-elle. Ca va.
Comment aurait-elle pu se faire mal, la chose était si... Prévisible. Faire honneur au sien n'était finalement pas si difficile que ça. Se fondre dans la masse lui avait même paru plus facile que prévu. En bourreau délicat, elle prenait tout son temps avança à pas de fourmi.
Ses mains qui étaient posées sur ses cuisses, descendirent ver l'intérieur, relevant un peu le tissu de sa robe puis se posèrent sur le torse du jeune homme. A chaque instant, ses pupilles ambrées observaient la moindre de ses réactions se ravissant de voir toujours le rouge à ses joues. Un léger mouvement du bassin comme si elle allait se relever et elle le sentit.
Ses yeux se plissèrent à peine, se fut quasiment imperceptible alors qu'elle laissait ses fesses se reposer sur la boursouflure. Pression parfaite pour entretenir la grosseur et le regard de la belle se fit plus sournois. Néanmoins son visage ne changeait toujours pas, gardant une expression proche de la gène et la surprise. Et puis avec la même insouscience, ses cuisses se resserrent quelque peu, raffermissant sa prise au dessus de lui.
Toujours à cheval, d'un point de vu externe la situation devait paraître plus que bizarre, voir trop explicite.
-
Saika est hyper gêné, il ne sait plus quoi faire, la jeune fille ne semble pas avoir envie de bouger et reste sur lui. Au moment où il essaye de ramener son regard vers elle, il la voit soulever sa jupe sur ses cuisses et obtient une vue imprenable sur son dessous blanc. Elle pose ensuite ses mains sur son torse et la position suffit à le rendre encore plus nerveux. Elle va pour se relever et vient finalement se rassoir, les fesses posé sur sa verge en train de grandir sous l’effets de l’excitation. Elle serre ses jambes autour de lui, ne voulant pas le lâcher. Il ne sait pas quoi dire ou faire, la démone l’a à sa merci. Tout en elle est attirant, l essaye de bouger, se relever mais il n’y arrive pas. Il veut parler mais les mots semblent prisonnier de sa gorge, la seule partie de lui qui réagit est son sexe qui grossit de plus en plus en frotte les fesses de la fausse jeune fille.
[pardon c'est super court^^]
-
L'innocence qui rendait la créature si humaine finit par s'évaporer peu à peu comme une eau mise sur le feu de puis trop longtemps. Son regard ne fait plus que le regarder, maintenant c'est elle le déshabille presque de ses prunelles incandescentes. Un sourire malin vint ourler à merveille ses lèvres sentant sa verge se gonfler sous elle.
Elle se pencha alors sur lui, sa poitrine se frottant tout contre son torse. Son visage s'approcha de celui du jeune homme. Le sourire s'étire encore. Les lèvres de belle virent effleurer celle de Saika. Pas un baiser, non, elle se contenta simplement de cette proximité se faisant son propre bourreau. Se résignant enfin, elle mordilla la lèvre inférieur du lycéen dans un mouvement imperceptible du bassin.
Lorsque Opium se redressa enfin, ce ne fut que pour observer le visage du jeune homme. Encore une nouvelle ondulation du bassin. Cette fois-ci on pousse le petit jeu un peu plus loin. Son regard le quitte alors qu'elle ferme les en se mordant les lèvres. Ses mains viennent courir sur le bas ventre du jeune homme et elle s'arrêta à la frontière de son pantalon. Ses yeux reviennent à lui comme si elle attendait de sa part une quelconque autorisation.
La jeune lycéenne s'effaçait peu à peu pour laisser apparaître la vraie nature d'Opium. Là elle serait certainement plus à même encore de soutirer ce qu'elle voudrait de lui.
-
Saika ose à peine regarder Opium mais il voit son regard, elle perd ce petit côté innocent, elle le déshabille du regard et semble avoir envie de le déshabiller tout court. Elle plonge, sa poitrine vient frotter contre son torse, elle effleure ses lèvres des siennes, faisant monter le désir à fond, elle lui mordille ensuite la lèvre et fait frotter légèrement son bassin, appuyant sur la bosse dans son pantalon et entretenant sa grosseur sans vergogne.
Elle continue plus fort ses provocations, serre ses cuisses, frotte son bassin sans pitié sur son pantalon très serré et commence à lui caresser le torse en descendant en le provoquant sans retenue. Inconsciemment, les mains de Saika s’aventure sur les cuisses de la démone au moment où elle le regarde. Il ne peut que détourner le regard et rougir fortement, à sa merci et incapable de dire quoique ce soit…
-
Elle roula des yeux, sentant les main de Saika venir prendre possession de ses cuisses. Enfin ! Il reprenait un peu de contenance et ce n'était pas pour lui déplaire, au contraire, elle attendait qu'il ose. Tout simplement. Les doigts du jeune homme glissèrent sur sa peau comme une délicatesse caresse raffermissant leur prise sur le faut de celle-ci.
Bref soupire, son bassin se décolle du corps du lycéen, presque à regret. Les doigts de la démone s'aventurèrent plus loin passant sur le tissu. D'un index, elle passa sur la bosse comme un enfant en plein découverte. Faire languir, voilà ce qui lui plaisait certainement le plus. Dans une délicatesse déconcertante, elle ouvrit son pantalon, entreprenant la même démarche. A nouveau l'index repassa sur la bosse puis se fut la main qui massa la verge gonflait au travers du tissu. Elle s'affairait, dans un grand soin du détail.
Le désir montait peu à peu en elle, la poitrine se gonfla à nouveau dans le chemisier, étira le tissu qui laissait deviner un peu plus sa poitrine et bientôt, une démarcation apparut sur ses seins qui se durcissaient peu à peu.
Les prunelles de la créature glissèrent sur le membre du jeune homme avec une envie à partiellement dissimulée. Les doigts glissèrent alors sous l'élastique du sous vêtement, l'écartèrent pour laisser apparaître à sa vue le sexe du jeune homme. Elle gesticula quelque peu à sa découverte, se mordillant la lèvre inférieure. Plus le temps passait, plus le charme de la créature se décuplait. Une manière de s'assurer que sa proie ne partirait à mi-chemin.
-
Il ne sait plus ce qu’il fait, ses mains semblent se mouvoir de leur volonté propre, caressant un peu plus fort la peau des cuisses de la démone. Elle se décolle ensuite de lui et commence un jeu abominablement long. Elle caresse sa verge par-dessus son pantalon, cette dernière continue de grossir… Elle s’attaque ensuite à son pantalon, l’ouvrant et mettant le caleçon à jour avec la charmante bosse tendant le tissu au maximum.
Dans cette position, il a une vue imprenable sur le décolleté d’Opium, ses seins se gonflent, et des petites pointes apparaissent en tirant le tissu de son chemisier, elle aime ça. Son visage ne reflète plus cette innocence qu’elle avait, c’est une femme pleine de désir qu’il a devant lui, une femme à qui on ne peut échapper…
Saika frissonne quand il sent les doigts de la jeune femme glissait sur sa peau et se saisir de son sous-vêtements, elle l’écarte alors et met à nu son membres viril gonflé à bloc, elle le regarde avec une envie non dissimulé et avec une pointe de gourmandise, le jeune homme se demande bien ce qu’elle lui réserve maintenant…
-
Elle prit en main la verge du jeune homme esquissant à peine deux ou trois va-et-vient et recula un peu. Son visage s’approcha du sexe du jeune homme et sa langue remonta de la base jusqu’au gland.
Un sourire malin ornait ses lèvres rosées comme si le jeu l’amusait au plus au point. Un regard pour Saika, empreint d’un désir non retenu alors que sa langue revenait à la charge. Dessinant de petit cercle allant en s’élargissant, Opium finit par prendre son sexe en bouche. Peut-être timide pour le début elle se contenta simplement de son gland qui entra lentement pour se retrouvait aussitôt mêlé à sa langue et sa salive. Et puis elle poussa un peu plus loin, gardant toujours cette lenteur. Les lèvres de la démone enserrèrent le sexe qui s’engouffrait lentement mais surement dans sa bouche. Les mains de la créature glissèrent sur l’abdomen jusqu’à revenir à la base de son membre qu’elle retira de sa bouche.
Elle se redressa, pencha la tête sur le côté, donnant un coup de langue à sa verge et celle-ci revint trouver la chaleur de sa bouche qui cette fois-ci se trouva gratifier de quelques va-et-vient.
[HJ : Un peu court, désolée = / ]
-
Comment faisait-elle pour lui faire autant d’effet ? Elle savait parfaitement comment jouer avec lui, elle savait comment faire languir. Le désir montait au fond de Saika alors que son sexe subissait les assauts de la démone. D’abords ces mains, fines et douces, ensuite sa langue, sensuelle et langoureuse, et enfin sa bouche, humide et chaude…
Elle prenait son temps, prenant plaisir à faire durer les choses. Pour le jeune homme, la situation devenait insupportable, elle était en train de le faire craquer, il avait envie d’elle, là, maintenant, tout de suite. Il se redressa légèrement, pour être plus à porter. Sa main commença par venir doucement caresser la tête d’Opium, l’invitant à continuer ses caresses buccales autour de sa verge. Elle plongea ensuite dans le décolleté de la démone, l’ouvrant en arrachant deux boutons de son chemisier au passage, avant de prendre en main un de ses seins avec vigueur…
Cela ne lui ressemblait pas, il était plutôt le genre à être doux mais la démone exerçait sur lui une espèce de fascination et il y avait un petit quelque chose qui lui soufflait qu’elle n’était pas du genre innocente et qu’il pouvait y aller plus fermement avec elle…
-
Comment faisait-elle ? Eh bien commencer, la nature de la créature aide beaucoup mais rentrer dans les détails serait inutile. On n’explique pas ses techniques de séduction. Mais loin de l’idée de l’être désirable qu’elle pouvait laisser voir, Opium s’amusait souvent à jouer avec son interlocuteur, sa proie.
Voilà. C’est comme ça qu’elle fonctionne. Tout n’est qu’un jeu. Plus ou moins complexe selon la proie de son choix. Une constatation quelque peu malheureuse mais Saika ne pourrait la satisfaire qu’un temps et comme tout le reste elle se lasserait. Se présenter sous l’image de l’innocence lui avait paru le plus simple. Ainsi, dans un hasard insidieux, ils se retrouvaient là.
Saika osait enfin laisser parler son désir. La créature l’observa un moment, un sourire malin plana sur ses lèvres alors qu’elle ne quittait toujours pas son membre et lorsque le lycéen posa l’une de ses mains sur sa tête, sa nature vicieuse ne put réprimait une envie irrésistible. Le va-et-vient de sa bouche prit un rythme soutenu.
Toujours aussi méticuleuse, elle laissa les mains de Saika descendre sur son buste. Légère surprise lorsqu’il ouvrit son chemisier un peu précipitamment à voir les boutons qui avaient cédé dans son élan, dévoilant partiellement la poitrine de la lycéenne. Il put voir le soutien-gorge parfaitement assortit à son autre sous-vêtement.
Néanmoins, cela ne l’empêcha pas pour autant de s’activer dans sa tâche. Le rythme fut encore renforcé avant qu’elle ne ralentisse encore la cadence. La verge du jeune homme quitta ses lèvres, sa langue venant brièvement la parcourir.
-
Comment décrire ce qu’il se passait ? En fait c’était très simple, du moins maintenant pour Saika. Il s’était retrouvé ici par hasard et avait d’une manière ou d’une autre tapé dans l’œil de la démone qui avait décidé d’en faire son quatre heures. Il n’était pas idiot, ce jeu de séduction n’avait qu’une seule finalité, une relation courte pour à peine le temps de jouer tous les deux. Envie soudaine ou habitude d’Opium ? Il ne saurait le dire, mais il avait bien envie de profiter de la situation, après tout, c’est elle qui avait fait le premier pas…
Elle accéléra le rythme de ses caresses buccales, arrachant des soupirs de plaisir au jeune homme alors que les mains de ce dernier se faisaient plus pressante sur sa poitrine. Il avait envie d’elle, une envie simple et puissante, pas sauvage, très sensuelle mais très simple dans l’idée, c’était une aventure dont ils avaient tous les deux envie de profiter pleinement. Elle lâcha ensuite sa verge et le jeune homme laissa un peu plus parler ses envies, il se releva et invita Opium à en faire de même avant de l’adosser à l’étagère la plus proche, lui soutirant un baiser profond et faisant tomber quelques livres au passage. Ses lèvres quittèrent celle de la « jeune » femme avant de descendre sur son cou puis entre ses seins avant de les embrasser délicatement par-dessus le tissu blanc. Il continua de la provoquer ainsi quelques instants avant de remonter le soutien-gorge pour dévoiler la poitrine bien faite de la démone et de commencer à jouer avec, alliant fougue et sensualité alors qu’une de ses mains commençait à caresser les cuisses d’Opium avec délicatesse…
[pardon pour le retard, entre mon nouveau boulot et les fêtes :P]
-
On pourrait dire que c'était une habitude chez Opium. Séduire. Elle irait d'ailleurs surement le démentir. C'est dans sa nature simplement, si quelqu'un lui plaît elle tenterait surement d'en approcher. A vrai dire Opium change beaucoup trop souvent d'avis pour que l'on puisse s'attacher à une règle simple. Alors non, ce n'est pas une habitude. Elle se contente de suivre ses envies avec plus ou moins d'ardeur.
La créature se trouva légèrement troublé en le voyant l'embrasser. Mais le voir ainsi laisser paraître les envies qu'il taisaient lui permit aussitôt de retrouver sans trop de mal ses esprits. Les bras passèrent par dessus les épaules du jeune homme alors qu'il la plaquait presque contre les étagères. Cette fougue jusqu'alors soigneusement refoulé lui plut grandement. Sa poitrine se souleva dans une inspiration mesuré lorsqu'il embrassa son cou comme pour l'inviter à descendre. Ce qu'il fit sans plus attendre apparemment.
Il finit par dévoiler sa poitrine. Là, elle sentit les prémices d'une sensation qui la laisser toujours aussi intrigué quant à la nature humaine. Opium se sentit quelque peu troublée comme prise par la timidité l'espace d'une seconde. Elle s'en trouva que plus avide.
Elle se pressa un peu plus à lui. Ses envies prenaient peu à peu le dessus. Son corps parlerait bientôt pour elle, cherchant le contact. Cela ne faisait aucun doute qu'elle ne ferait que s'amuser avec lui.
-
Saika avait le cerveau comme… vide. Il n’arrivait pas à aligner une seule pensée correct, ces instincts et ses envies avaient complètement prit le pas sur sa raison, ce qui ne semblait pas déplaire à sa partenaire et il était même fort probable qu’elle-même en veuille plus. La bouche de la catastrophe ambulante se faisait plus pressante, plus joueuse sur la poitrine de la démone. D’abord délicatement, il commença à sucer son sein, l’aspirant dans sa bouche le plus possible, faisant tourner sa langue autour de son petit tétons durci par l’excitation. Il le pinça ensuite délicatement entre ses dents et commença à le faire rouler entre ces dernières dans le but d’exciter toujours d’avantage la jeune femme. Il alternait ainsi entre les deux, laissant sa main jouer avec l’autre, pinçant, tournant, tapotant, tirant, alliant fougue, douceur et sensualité.
Pendant ce temps, son autre main se faisait plus pressante sur ses cuisses, remontant lentement pour venir caresser timidement l’intimité d’Opium par-dessus le fin tissu blanc. Sa main remonta encore et redescendit tout d’un coup, entrant à l’intérieur du tissu et venant s’attaquer à cette zone si sensible directement. Ses doigts rencontrèrent d’abord le clitoris de la jeune démone, et se mirent à le stimuler avec fougue et sensualité, rendant l’endroit très humide, puis il descendirent encore et s’infiltrèrent dans le corps de la belle, commençant une danse sensuel, faisant couler d’avantage de ce délicieux nectar d’amour.
Sa bouche arrêta ensuite de jouer avec la poitrine de la démone et il entama une lente descente, couvrant son ventre de mille baisers brûlants avant d’arriver face à son petit sous-vêtements, complètement humide. Délicatement, il baissa ce dernier et l’en débarrassa, la voir ainsi avec ce style à moitié déshabillée la rendait diablement excitante et Saika ne pouvait plus résister à cette tentation. Il commença par soulever une des jambes d’Opium pour la poser sur son épaules et s’offrir une vue des plus somptueuse avant d’engouffrer son visage dans l’intimité de la belle démone. Sa langue commença par venir trouver son petit bouton d’amour auquel il fit mille assauts avant de descendre et venir cueillir le nectar à même la source, enfonçant sa langue plus loin en elle pour lui arracher des manifestations de plaisir évident. De son côté, il sentait sa verge se tendre de plus belle et il ne savait combien de temps il allait encore tenir avant de ne plus pouvoir résister à l’idée de la prendre ici-même…
-
Elle n’eût même pas le temps de se perdre dans sa réflexion, cherchant encore une façon plus tordu de voir la chose et en soutirant quelque autre délice pour contenter son désir et la faire encore attendre. C’était une des choses qu’elle faisait assez souvent. Un peu cérébral sur les bords la douce Opium.
Sa poitrine se souleva doucement alors que les lèvres du jeune homme venaient s’y perdre. Il ne s’en sortait pas si mal que ça pour un danger sur pattes. Pas mal du tout même.
Ses seins durcis par le désir qui ne cessaient de monter, se retrouvèrent dans l’instant suivant combler de toute l’attention dont elle aurait pu espérer. Léchant, suçotant, mordillant le bout de ses seins avec une ardeur si palpable que la démone en ressentait presque l’envie du jeune homme d’aller plus loin. Les paupières se fermant, l’une de ses mains glissa jusque sur la nuque de Saika, venant se nicher à la base du crâne dans sa chevelure alors qu’elle se mordillait la lèvre inférieure.
Et lorsqu’il s’attaqua à son intimité Opium crut même qu’elle allait bêtement lâcher un petit cri. Sa bouche s’entrouvrit simplement sous la surprise. Le voir aussi entreprenant lui paraissait toujours aussi absurde. Il lui avait parut si maladroit et timide… A vrai dire, n’avait-il pas encore glissé sa main sous sa culotte que ses prodigieuses caresses l’avaient déjà excitée au point que son intimité commençait à être humide. La stimulation de sa perle ne fit que la rendre plus désireuse d’aller plus loin dans ce petit jeu. Les doigts entrèrent sans mal dans son vagin dont les parois s’écartèrent sous leurs passages.
A peine songeait-elle à l’idée de faire durer la chose qu’elle voyait déjà le script de son scénario changer entre ses mains. Saika menait la valse avec brio ne lui laisser plus le temps de penser comme un être censé. La démone « subissait » les assauts du lycéen comme s’il s’agissait de sa toute première fois.
Elle vit sa culotte rejoindre le sol, laissant un sourire malin planer sur ses lèvres. Il faut croire que la créature préférait de loin la tenue d’Eve à celle de la lycéenne parfaite sous tout rapport. Opium le laissa maître de la situation pour son plus grand plaisir. Il se retrouva alors à couvrir son intimité de ses lèvres faisant frissonner la belle.
Ses sourcils se relevèrent quelque peu et sa bouche s’entrouvrit dans un soupire appuyé. Mais comme si cela ne suffisant il continua ses assauts jusqu’à ce que le plaisir vienne se faire entendre un gémissement, suivant d’un autre et encore quelques autres.
Une main alla se cramponner à une étagère faisant tomber encore plusieurs livres par terre pour être sur de ne pas défaillir.
-
A force de le provoquer, la démone avait finit par réveiller moult envies enfouis dans la cervelle du cinquième chevalier de l’apocalypse malgré lui. Certes, il n’était pas transformé en bête sauvage avide de sexe mais il était dans un état d’excitation très avancé et ne voyait plus qu’une seule chose maintenant : satisfaire cette si délicieuse créature qui avait ainsi réveillé en lui une telle passion. A priori, il s’acquittait plutôt bien de sa tâche vu les réactions du corps de la démone ainsi que les petits cris qu’elle relâchait. Il vit les livres tomber autour de lui mais ni fit pas attention continuant les assauts sur se sexe humide qui ne cessait de lui offrir un nectar d’amour des plus délicieux qui soit. Au bout d’un moment de se traitement, il remonta et vint embrasser la démone sans crier gare, déversant dans sa bouche ce nectar qu’il avait cueillit à même la source. Délicatement, il vint lui murmurer à l’oreille.
Opium… J’ai envie de toi… ici…
Toujours avec douceur, il retourna la démone pour la mettre face à l’étagère, penché en avant, les mains en appuis sur les étagères de la bibliothèque. Il amena sa virilité contre l’entrée de l’intimité de la belle et commença à titiller l’endroit délicatement pendant quelques instants avant de s’y enfoncer tranquillement jusqu’à atteindre le fond. Une fois ceci fait, il commença à faire bouger son bassin lentement pour savourer toutes ces délicieuses sensations…
-
Quelle provocation ? Opium ne le provoquait pas. Elle s’amusait tout simplement. D’autant plus que Saika semblait assumer pleinement sa virilité. Aurait-elle du le pousser dans ses retranchement, se montrer plus désireuse, lascive qu’on aurait alors pu parler de provocation. Mais la mise en scène n’avait pas durée très longtemps, il avait tout de même finit par se laisser charmer par la démone.
Un doux sourire apparut sur les lèvres de la délicieuse créature sentant qu’il finirait par ne plus résister. Et plus elle le voyait se débattre avec ses envies qu’elle ne sentait augmentait son désir. Fonctionnement étrange.
Elle subissait ses assauts qui ne trouvaient de fin, la langue du lycéen prodiguant des caresses qui auraient pu la faire elle aussi basculer dans une avidité partielle. Opium trouvait finalement en Saika un bourreau des plus désirables.
Ce n’est que lorsqu’il vint embrasser ses lèvres qu’elle reprit un peu plus ses esprits. Le plaisir envolé, elle reprit pleine conscience de la situation. Debout dans la bibliothèque à moitié cachée par les rangées de livre. Les surprendre en plein dans leur ébat était une éventualité à ne pas négliger et une façon d’augmenter toutes cette alchimie en ébullition. Lorsque le jeune homme l’embrassa elle ne vit que la confirmation de ce qu’elle pensait tout proche. Tout de douceur ses lèvres se pressèrent aux siennes lui insufflant plus de délicatesse laissant leur salive se mêler.
Opium… J’ai envie de toi… ici…
Voilà qui la ravit. Le sourire s’étiola sur ses lèvres, sa poitrine se gonfla d’un désir plus que palpable. Un peu plus et elle agirait sur la température, rendant déjà l’atmosphère gorgée d’une sensualité quasi étouffante. Elle n’eut pas le temps de répondre qu’il la mettait face à l’étagère. Légèrement surprise et ce malgré la délicatesse du geste elle ne put retenir sa surprise. Ses mains glissèrent le long du rebord de l’étagère, y prirent plus sérieusement appuie. La suite était évidente.
Modérant toujours sont ardeurs elle n’en fut que plus sensible lorsqu’il apposa son sexe contre celui de la « donzelle ». Son désir exacerbé elle s’en mordit les lèvres, une main descendant sur son ventre jusqu’à son pubis dans une légère ondulation faisait glisser son intimité contre la sienne. Puis il entra. Les parois de son vagin s’écartèrent sous le passage de la dague de chair. Déjà prête depuis un moment il n’eut aucun mal à aller jusqu’au fond alors qu’elle se cambrait légèrement comme pour permettre une meilleure pénétration. Il commença ses va-et vient doucement alors qu’elle profitait de ses quelqu’un instant pour jouer les créatures passives. Puis la cambrure se marqua un peu plus, creusant l’arc au creux des reins pour profiter un peu plus de ce qu’il avait à lui offrir avant que son propre bassin ne commence à onduler doucement.
-
La démone devait avoir un petit truc bien à elle, peut-être ne s’en rendait-elle-même pas compte elle-même mais Saika était du genre timide, pour qu’il agisse ainsi et aussi rapidement, elle devait lui faire un sacrée effet. Non pas qu’il soit tombé amoureux d’Opium, il avait simplement envie d’elle, de passer un agréables moment qui serait partagé. La fausse jeune femme n’avait peut-être pas fait beaucoup de choses pour l’en faire arriver là mais ces choses avaient chacune eut leur puissance et maintenant ils étaient, contre une étagère en train de faire l’amour alors que n’importe qui pouvait les surprendre. Mais ça Saika n’y faisait même plus attention, il ne voyait plus qu’Opium et son désir fou de la satisfaire le plus possible. Peu importe comment elle s’y était prise mais malgré la situation, elle le contrôlait totalement pour le moment.
Elle se cambra et il entra en elle avec encore plus de facilité, lui tirant de légers râles de plaisirs alors qu’elle commençait à faire bouger son bassin. Saika continuait ses assauts, synchronisant ses mouvements de bassin à ceux de la démone. Ces mains, qui jusqu’ici était calé sur ses hanches, commencèrent une remonté sensuelle le long des côtes de la belles avant de venir s’emparer de ses seins pour les malaxer avec vigueur, tirant ensuite sur les deux belles pointes dressées. L’une de ses mains resta là pour continuer le travail tandis que l’autre descendit de nouveau vers ses fesses. Arrivé là, Il ne put s’empêcher de mettre une petite tape sur ce si charmant derrière, espérant surprendre son amante, puis, guidé par son instinct subjugués par le désir, il vint délicatement titillé son anus avant de rentrer un doigts en douceur. Il le fit jouer délicatement dans ce lieu étroit puis il fut rejoint par un deuxième doigt, Saika faisait subir des assauts à la belle en trois endroits, sa verge qui bougeait de plus en plus vite dans son intimité, sa main qui massait adroitement sa poitrine et ses deux doigts qui dansaient entre ses fesses. Le jeune homme n’avait plus qu’une idée à présent : stimuler la démone le plus possible pour lui offrir un maximum de plaisir et le lui faire exprimer.
-
Opium ne faisait que répondre aux désirs les plus enfouis de la gente masculine. Il n’est pas dit qu’elle ait vraiment ce petit quelques choses en plus si ce n’est une douceur peu commune pour les siens, préférant la manière douce. Bien sur, il ne lui était pas tellement difficile de faire naître des pensées des moins louables dans l’esprit de l’homme. Une fois ceci fait, elle se contentait souvent de naître que le reflet de ces envies inavouées.
Néanmoins, Opium devait reconnaître une certaine qualité à Saika. Il lui paraissait être un amant attentionné.
Alors que ses seins ballottaient en suivant le rythme imposait, Saika s’en empara, les comprimant légèrement dans ses mains alors que sa respiration s’accélérait doucement. Sa vigilance s’amenuisait et si elle ne faisait pas attention, il verrait bientôt la vraie nature de la créature. Mais la belle n’en était pas encore aux portes de l’abandon total néanmoins elle offrait sa croupe au jeune homme dans une provocation mesurée. Et pour preuve, elle se vit gratifier d’une tape qui ne la poussa qu’à mettre un peu plus d’ardeur à la tache lâchant un gémissement un peu plus fort.
La suite ne la surpris pas tellement. Sentant un doigt s’immiscer dans son anus, elle ralentit les mouvements de son bassin, privilégiant l’ampleur du mouvement à la vitesse des va-et-vient. Ainsi, elle pouvait aisément sentir la dague de chair retrouver la chaleur de son fourreau. Ce n’est que lorsque le second doigt se joignit au premier que ses va-et-vient retrouvèrent leur vigueur.
Ses mains se crispèrent alors sur les étagères alors qu’elle sentait sa cyprine s’écoulait le long de ses cuisses dénudées.
-
Peu importait finalement de savoir comment ils en étaient arrivés là, ils y étaient point. La jeune femme était une amante des plus attirantes et elle avait données envie à Saika qui avait répondu à son appel, même si le jeune homme était loin de se douter de ce qu’elle était. Quoiqu’en fait même si elle reprenait sa vraie forme, il ne serrait pas si surpris que ça. Il avait rencontré une sirène, une terranide et lui-même était le haut-seigneur des catastrophes diverses et variées alors une démone… Il n’était plus à ça près.
Le jeune homme continuait ses assauts de plaisir sur le corps de la belle démone, son membre s’enfonçant en rythme dans son intimité chaude et dégoulinante, sa main massant avec fermeté cette poitrine si délicieuse et ses doigts se débattant en douceur dans le petit orifice de la belle. Tout cela semblait d’ailleurs tout à fait au gout de cette dernière qui faisait onduler son bassin de manière à profiter au maximum de chacun des gestes du jeune homme. Il ralentit ensuite la cadence mais pour mettre des coups plus intense, plus fort, plus profond. Il la remonta ensuite progressivement, allant de plus en plus vite, faisant taper son bassin plus bruyamment sur les fesses d’Opium alors que ses mains continuaient leurs œuvres de leurs côtés. Il voulait lui donner le maximum de plaisir, l’amener au septième ciel, l’entendre jouir sans se retenir…
-
Non, non. Il ne verrait rien de sa nature profonde. Cela pourrait s’apparenter à une forme de fantasme pour certain. Voir une de ses créature abyssale vous prendre pour cible et satisfaire ses envies, cela devait bien flatter l’égo de la gente masculine. A vrai dire Opium ne s’était jamais réellement penché sur la question. Elle faisait, point.
Pourquoi Saika ? Eh bien la réponse se trouvait dans ce qu’ils étaient en train de faire tout simplement. Chacun de ses va-et-vient lui soutirait un gémissement. Chaleur diffuse dans tout son être, elle le sentait toujours en elle.
Et lorsque la cadence se vit ralentir, la créature crut même que se fut finit. Petite erreur de sa part. Un petit cri s’échappa d’entre ses lèvres alors que la verge du jeune homme vint taper au plus profond de son antre. Un mélange de surprise et de plaisir confondu.
Ses ongles se plantèrent dans le bois des étagères alors qu’elle retenait des gémissements. Comme à chaque fois, elle se perdait toujours un peu plus dans son propre vice alors que se contenir devenait de plus en plus difficile. Un nouveau gémissement. Il l’amenait aux portes de l’extase. Pourtant son corps lui restait encore offert malgré l’intensité de la boule de plaisir qui montait en elle.
-
Au final, quel soit démone ou non ne voulait rien dire dans le cas présent pour le jeune homme, c’était une femme très attirante qui avait voulut de lui et lui voulait la satisfaire de son mieux et la rendre heureuse alors il s’emploierait à la tâche.
Saika continuait ses mouvements, se délectant des gémissements qu’il tirait à la démone, il ne s’était jamais considéré comme un super amant ou quoique ce soit du genre, il faisait simplement de son mieux car il avait le désir sincère d’offrir le maximum de plaisir à sa partenaire. Ses hanches continuaient de faire jouer sa virilité dans l’intimité d’Opium alors que ses doigts se débattaient entre ses fesses et qua son autre main malaxait ses seins avec fougue. Il continuait ainsi mais il sentait qu’elle se retenait et cela le gênait un peu alors il se pencha pour lui murmurer sensuellement à l’oreille.
Ne te retiens pas… laisses-toi aller…
Il accentua ses paroles en faisait ses mouvements de bassin toujours plus fort, plus profond, tapant à l’intérieur de la belle avec l’idée pur et simple de la faire jouir sans retenue alors que lui-même ne savait pas encore combien de temps il allait tenir à ce rythme. Mais il savait qu’il tiendrait assez pour lui offrir l’orgasme qu’elle méritait.
-
Elle le sentait toujours aller et venir avec délice dans son antre. La tiédeur humide de on intimité ne pouvant être que plus agréable à leur échange. Oui elle voyait presque la chose ainsi, il voulait tellement qu’elle se sente bien non. Et lorsqu’il se pencha sur elle, s’en fut trop. Elle ne pouvait plus résister à ses coups de reins.
Ne te retiens pas… laisses-toi aller…
Saika, je-je…
Impossible de finir sa phrase, sa respiration déjà callait sur le rythme qu’il lui avait imposé.
Saika, je vais…
Les ongles fermement planté dans le dois de l’étagère à laquelle elle s’était accroché, les gémissements de la démone se cessaient de suivre leur cours. La jouissance ne devait vraiment pas être très loin. Elle s’en mordait tout simplement les lèvres.
Les jambes toujours écartés, elle se cambra un peu plus, soulignant le creux de ses reins pour mieux le sentir en elle et elle implosa. Sa respiration se bloqua l’espace de quelques secondes elle qu’elle s’étirait un peu plus dans ses mains. Ses muscles se raidirent sans aucune exception les parois de son vagin se resserrant sur la hampe de Saika qui continue d’aller et venir en elle.