Le Grand Jeu - Forum RPG Hentai

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Sujets - Elena Heiderich

Pages: [1]
1
Les terres de glace / A la découverte de l'immortalité [Pv Eurycide]
« le: lundi 23 novembre 2015, 19:03:24 »
- ATCHOUM !!!


J’éternue une fois encore dans cette fichue grotte à attendre que ce maudit blizzard passe. Purée, j’en peu plus. Voilà des heures que je marche à travers cette fichue neige pour trouver le village aux terranides. Comment ils peuvent vivre dans un froid pareil sérieusement ?!! Ils sont tous plein de fourrure ou quoi ??! Bon … si ce sont tous des gens plus proche de l’animal que de l’homme je comprendrais mais … merde quoi ! Il fait froid ! il gèle ! Je suis frigorifiée malgré l’abri que je me suis trouvé et le feu que j’ai réussi à allumé tant bien que mal …  Je mets doucement mes mains près du feu et je regarde comme je peux mon automail. Pour le moment ça allait mais je pouvais voir un peu de gèle s’être installé contre les parois métallique de mon bras automatisé. Bordel … ce n’est pas bon du tout cela …


-Pourquoi j’ai pas pensé à demandé à Swann de me donner un alliage particulier pour ce genre de temps de merde ?


Je soupire doucement. Je repense au mécano des rebelles de James Raynor dont j’ai rejoins récemment la cause. Elle était juste à mes yeux ! Participé à la liberté de tous, révolutionné notemment la dictature des femmes de Tekhos. Bon j’y ai pas encore mis le pied mais moi qui vient d’une dictature tyrannique, je sais ce que ça fait que d’être soumis à des lois très strict et surtout impartiale. Alors Tekhos je lui dis ouvertement merde ! Même si j’ai plus de chance d’y vivre là-bas comme chui une femme.

Mais bon, la je pense à Swann et ses services pour réparer mes automails. Une vraie petite fée mécanique à ce niveau là ! Je sais pas ce que j’aurais pu faire sans lui ! Mais bordel … pourquoi j’ai pas été assez intelligente pour lui demander qu’il m’améliore mon alliage ? Du genre ca résiste au froid et ce genre de connerie. C’est pas parce que je suis alchimiste que je peux faire ça ! Certes j’aurais pu permettre à mes automails de résister au froid mais cela les aurait rendus plus fragile et cassant alors je préfère pas trop y toucher …

J’ouvre doucement mes yeux d’orée et je regarde dehors. J’attends simplement que ce fichu vent cesse de souffler.


-OUAÏE !!


Je retire ma main gauche du feu et souffle dessus. Bordel, je me suis brulée … fait chier. Je m’empresse de la poser dans le petit tas de neige plus à l’extérieur. Ca rafraichit, ça fait du bien aaaahhhh …   Petit moment de soulagement.

Durant de longues heures, j’attends ainsi. Je serre mon manteau un maximum pour me préserver du froid avant de me rendre compte que le vent ne souffle plus. Hourra ! C’est pas trop tôt ! Je m’empresse d’éteindre mon feu et de reprendre ma route dans ce fichu désert blanc. Il y a toujours ce vent mais c’est moins violent que pendant le blizzard. J’espère sincèrement que le vent ne va pas se mettre à souffler à nouveau et que mes automails tiendront bon …

Et je marche encore et encore dans la neige. Je commence à avoir du mal à bouger ma jambe gauche … comme mon bras droit en fait. Je décide de jeter un coup d’œil et je me rend compte qu’une grosse couche de gel s’est installée entre mes articulation. C’est pas mon jour bordel … Je prend ce que j’ai sous la main et je tente comme je peux d’enlever le plus gros du gel mais ça tient bon cette merde … je fais de mon mieux pour retirer les couches gelées à mon bras puis à ma jambe et je reprend ma route. Ma blouse est complètement fermée, ma capuche fermée à son maximum. Je devais ressembler au petit chaperon rouge … saloperie … On va encore me traitée de minus à ce rythme là …

Les heures passent encore et je viens juste de me sortir d’un blizzard tant bien que mal. Je suis frigorifiée, je tremble de partout, je ne cesse d’éternuée et je suis cyanosée sous le froid. Je peine à voir encore correctement devant moi …

Un abri, il me faut un putain d’abri…

Je n’aie plus la force d’utiliser l’alchimie pour me créer un igloo ou un autre abri. Mon bras droit est coincé depuis une heure maintenant, je suis seule et livrée à moi-même. Et là, c’est ma jambe qui me lâche à son tour, l’engrenage coincée pour de bon cette fois. Je m’étale lassement au sol dans la neige et le froid. J’en peux plus, je suis exténuée et à bout d’affronter ce froid. Je relève difficilement mon regard sur l’horizon et je ne vois que de la neige, des arbres et une ombre … Ho bon sang … j’espère que c’est pas un loup ou un autre truc agressif … j’ai plus rien pour me défendre là … J’espère juste que ce sera un allié qui pourra me sortir de là.

2
Territoire de Tekhos / Saloperie de bestiole ! [Pv Raynor]
« le: jeudi 13 août 2015, 20:02:45 »
Tekhos, j’avais très vaguement entendu parler de cette région. Il parait que ce sont des femmes qui dirigent cet endroit. Mouep … J’ai un mauvais souvenir de ce qu’une femme peut faire à son peuple tu vois ? Un très très mauvais souvenir, le genre que tu veux même ne pas te souvenir ! Et pourtant … c’est vers Tehkos Metropolis que je me dirigeais. Pourquoi j’allais là-bas ? Je vais te le dire, ça se tiens en deux mots : mes automails. T’imagine même pas à quel point j’avais hâte de les changer.

J’ai travaillé durant trois ans dans une mine toute crasseuse, je peux te dire que cela se voyait sur les plaques de métal qui ornaient surtout mon bras droit qu’ils étaient usés presque jusqu’à la moelle. Malgré cela, il était très fonctionnel mon bras comme ma jambe ! J’en prenais soin comme je le pouvais. Je connais que dalle en mécanique mais je sais une chose c’est que si mon bras ou ma jambe flanche, chui pas dans la merde. Que ce soit pour me déplacer si c’est ma jambe ou me défendre si c’est mon bras tu vois ?

Enfin ça va. A ce niveau là, je touche du bois comme on dit. Je compte même plus mes heures de marches. J’avais pas réellement de but dans la vie, je ne sais même pas pourquoi au final je m’accrochais à elle … A la vie. J’avais tout perdu : ma famille, ma maison, mon frère, une jambe, un bras et mon honneur. Je n’étais pas loin de me considérer comme une merde … et pourtant je me battais contre mes propres opinions. Certe j’en aie fait des conneries mais je ne voulais pas me laisser abattre ! C’était hors de question ! Je refusais de me lamenter après tous les efforts que j’ai fais pour me sortir de ce merdié !

Mais là n’était pas la question finalement.

Au bout de plusieurs heures de marche donc, j’arrivais enfin dans un village plus ou moins … normal on va dire.




J’avais du mal à croire que j’arrivais en territoire Tekhos, on m’avait dis qu’il s’agissait d’une région où la technologie était sa force. Hm … surement que plus on s’éloignait de la source fort de la région, plus les zones étaient pauvre et quelque peu en retard technologiquement. Cet endroit ressemblait plus à un village agricole qu’autre chose. Il y avait effectivement de nombreux champs autour du village, des fermes et des zones déterminé où le bétail semblait être élevé en captivités.

Bouarf, rien de très exceptionnel au final.

Je regardais le ciel alors, je vis que le soleil n’était pas loin de se coucher. Bref … je ne pouvais pas trop aller plus loin maintenant. Il fallait que je mange. C’est que je crevais la dalle moi ! Cela faisait des heures que je me nourrissais de baies sur le chemin ou de petit rongeur. Je me suis même abaissée à manger des insectes. Je ne vous dis pas le goût que certains ont, c’est infect ! Surtout ceux qui ont la coquille qui croque sous la dent. Yerk ! Mais bon … c’était manger ou crever sur la route aussi. Je n’allais pas trop faire la fine bouche ! Et puis entre ça et la pâté qu’on me donnait à la mine …


- Bon … une auberge …


Oui, je n’allais pas dormir à la bonne étoile aussi ! J’avais une poche remplit de pièces accroché à ma ceinture, le peu que j’avais pu emporter en partant d’Herzeleid à vrai dire. J’allais devoir me démerder pour trouver comment me nourrir. Travailler, tout ça … Bien qu’en transmutant certains métaux je pouvais faire de l’or. Mais moralement, je trouvais ça mal. Si je devais vraiment le faire, ce serait uniquement par nécessité. Et puis en alchimie, c’était tout bonnement interdit. Un alchimiste créant de l’or pouvait faire effondrer l’économie de toute une nation ! Je n’étais pas assez cupide et conne pour faire cela … J’ai une conscience MOI !

C’est alors que je marchais dans le petit village. Je n’eu pas trop de mal à trouver une taverne. J’avais de quoi me payer une chambre et de quoi manger aussi. C’était parfait ! J’avais eu droit à un bon petit plat même si ça manquait de sel. Mais bon … J’AVAIS ENFIN DE LA VRAIE NOURRITUUUURE !! Youhou ! Bref … je partis ensuite dans ma chambre que je pris soin de verrouiller puis je suis allée me pieuter dans un lit. Haann … un liiiitt ! Ca aussi ça m’avais manqué !



La nuit se passa sans encombre jusqu’au lendemain matin.



Bien que je dormais comme un Loire, un sacré vacarme se faisait à l’extérieur. J’avais fermé les volets parce que je préfère dormir dans l’obscurité la plus total ou du moins ce qui s’en rapproche. Mais ce vacarme putain … ce n’était pas croyable. Il y avait un attentat dehors au quoi ? Je serrai mon coussin contre les oreilles mais rien n’y faisait. Je ne tenais plus ! Je me levais alors, encore poitrine nue et en petite culotte.

 Ouai bon vous attendez pas à grand-chose aussi. On pouvait voir quelques peu mes muscles abdominaux au travers de ma peau lisse comme mon bras et ma jambe quelque peu musclés eux aussi. Ma poitrine était à peine développée. J’avais pas honte de dormir de cette façon. Et même de loin on m’aurait pris pour un mec alors …

C’est ainsi que j’ouvris grand les volets sans avoir honte de quoi que ce soit concernant ma semi-nudité !


-NAN MAIS C’EST PAS BIENTOT FI … ni ?


Alors que j’avais ouvert la fenêtre, je vis une chose … que j’avais jamais vu avant. C’était une créature des plus … moche qu’il soit. Elle avait une paire d’aile et un corps allongé formant comme la lettre « C ». Cette dernière semblait faite de chair sombre coiffée de chitine par endroit. Elle avait des yeux vert, des dents aiguisées et le bout de ce qui semblait être sa queue était comme … une gueule remplit de cornes dont un peu de liquide verte fluorescente s’en égouttait. Pas de bol, la chose m’avait vu. En même temps … Hé hé … C’est pas comme si elle était devant ma gueule quand j’ai hurlé …


- HAN PUTAIN ?!! C’EST QUOI CE TRUC ?!!!!






La chose poussait un cris strident dans ma direction et je refermai les volets encore plus rapidement que je les avais ouverte. Je les scellai même avec mon alchimie. Mon corps tout entier tremblait de la tête au pied sous la poussée d’adrénaline que j’avais. Je crois que même ma petite mèche rebelle s’était redressée toute seule sur le haut de mon crâne blond.

Je sursautai violement alors que la chose tentait évidement de briser les volets condamnés. Je me mis à rapidement m’habiller. Je n’allais pas me battre à poil aussi ! Le temps que je finisse d’enfiler mon veston de cuir, une explosion eut lieu. Le volet avait explosé sous un projectile apparemment d’origine biologique à voir le reste de glue et de salive restant. Quelque chose me disait qu’il ne valait mieux pas trop s’en approcher …

La chose entra et me regarda. Je savais qu’elle me tuerait si je ne faisais rien. Finalement ... c’est pas un simple attentat qu’il se faisait dehors … je m’empressai de former une lame via mon bras mécanique et je bondit sur la créature droit devant moi. Je grimpais sur son espèce de canon et me soutenait à sa tête par ma main biologique alors que j’enfonçais à plusieurs reprise ma lame dans le corps de la créature. Le formien ne se laissait pas faire, il se cognait à de nombreuses reprises contre les murs pour tenter de me faire tomber avant de sortir dehors et finir sa course dans le sol. Je l’avais achevé ! Satanée bestiole ! J’avais ce sang vert sur moi mais ce n’était pas grave !

Qu’est-ce qui se passait bon sang ! Je relève alors ma tête pour découvrir avec effrois des miliers de bestioles tout aussi répugnante les unes que les autres … Il y avait des poignées de ces espèce de fourmis géantes avec des cisailles sur le dos qui bondissaient sur les gens pour les bouffer. Je voyais au loin des gens qui tentaient de fuir et qui se faisaient vivement empaler par des espèce de longue corne avant de voir celui qui était responsable de cela … Un espèce de Naga plus grand, plus robuste tout aussi armé jusqu’aux dents.

Putain … C’était quoi ces merdes ? J’entendais au loin les gens hurler que c’était les formiens qui les attaquaient. C’était donc ça … un formien ?

Un bruit me surpris alors derrière moi, je me retournai alors. Il y avait encore une de ces bestioles bizarres. Celle-là était plus petite que moi mais … de pas beaucoup, il avait une espèce de grosse carapace cornue sur le dos avec aussi des cisailles mais quatre ou six pattes et des mandibules. Putain je crois qu’il avait une vraie face de cafard ! Je me mis en position de défense avant que je la voie reculer d’un coup, faire un bruit de déglutition dégueulasse avant de me cracher une substance verte vers moi. Je poussai alors de toutes mes forces sur ma jambe bionique pour esquiver le jet. Tain merde ! J’en aie reçut sur ma jambe ! J’écarquillai les yeux en voyant que ça la rongeait. Heureusement pour moi, j’en avais reçut que quelques gouttes.

Avant qu’il n’ait le temps de recracher une seconde fois, je rassemblais mes mains et les posa sur le sol. La terre se mis lentement à se modéliser pour finalement s’élever autour du cafard et l’enfermer dans un dôme de terre à sa taille. Je soupire avant de sentir une vive douleur dans mon flanc gauche. Je me retourne une fois encore et là c’est une autre bestiole qui me regardait fixement. Ha nan … rectification … il y a ENCORE plus MOCHE que le cafard !!

Cependant … celui-là volait. Tain je ne sais pas ce qu’il m’a fait mais … tain que ça faisait à chier de mal sur l’instant ! La créature semblait voler grâce à un voile qui se reliait à plusieurs de ses pattes. Il avait deux espèce de tentacules remplit de dent, une tête bizarroïde me rappelant, allez savoir pourquoi, la face d’un gastéropode.  Je m’apprêtai à lui bondir dessus quand je vis qu’en faite … la majorité des autres bestioles s’étaient tourné vers moi. La je crois que j’ai jamais autant écouté mon instinct de ma vie …

Je me suis mise à courir comme jamais ! Mon corps filait à vive allure au travers des rues infestées de Formiens ! Je voyais ces grosses fourmis me rattraper rapidement ! Ce qu’elle allait vite putain. Une bondit sur moi, mon bras se tourna dans sa direction. BAM ! La tête tranchée ! J’étais dans une sacré belle merde ! J’avais totalement AUCUNE idée de comment me sortir de là ! A moins qu’un miracle me tombe dessus. Mais alors que j’avais tranché la tête de cette bestiole, je senti une chose se heurter même dans ma main et me projeter par la même occasion en dehors de la ville. Je serrais les dents, regardait ma main bionique foutue. Ma main explosée comme ma lame. Mon regard s’écarquilla puis regardais devant moi avec effrois. Ces bestioles s’approchaient de moi et j’avais plus de moyen de défense.


-Roh putain ce … c’est pas comme ça que je vais crever …. Ce … c’est un véritable cauchemar !

3
Le coin du chalant / C'est qui que tu traites de nabot ??!
« le: mercredi 12 août 2015, 21:12:06 »
L’humanité ne peut rien recevoir sans offrir quelque chose en retour.
Pour chaque chose reçue, il faut en abandonner une autre de même valeur.
En alchimie, c’est la loi fondamentale de « l’échange équivalent ».
A cette époque, moi et mon frère pensions que c’était l’unique vérité en ce monde. Nous nous trompions … et il a fallut céder quelque chose pour l'apprendre …






Terra

Trame 1 => Avoir des automails c’est bien pratique ! sauf quand sa tombe sans cesse en panne …

Trame 2 => Nous sommes dans le fin fond du pole nord (ou paumé dans un désert). La différence de température bloque tellement les automails en plus d’influencer sur son métabolisme qu’elle doit se démerder comme pas possible pour avancer et survivre. Par chance ( ou par malheur ) elle tombe sur vous.

Trame 3 => Vous aimez l’or ? Vous savez que les alchimistes savent transformer différents matériaux en or ? Elena est faite pour vous ! Enfin … si vous arrivez à la convaincre …

Trame 4 => La jeune fille vient de faire un long périple pour finalement arriver dans l’auberge la plus fréquentée du Nexus. Elle demande un verre et … on lui sert, avec un sale humour noir, un verre de lait … Pas de bol, la jeune femme est très irritable et fait un scandale à elle seule dans toute l’auberge.

Trame 5 => Il fait nuit, la jeune femme dort dans les rues du Nexus ( ou tout autre endroit) , vous avez tendance à surprendre vos ennemis en pleine nuit et vous croisez la jeune fille. Un plan vous traverse la tête mais … pas de bol, vous vous faites prendre dans un des pièges qu’elle avait posé par sécurité.





Terre

Trame 1 => UNE PISCINE !! Il fait chaud aujourd’hui putain ! Une journée parfaite pour aller se détendre dans de l’eau fraiche ! Ouai … sauf que sur terre, une personne avec un bras et une jambe de metal c’est pas courant … Ca rouillera pas au moins ?

Trame 2 => La jeune alchimiste se rend dans l’école de Seikuzu, se demandant si ils ont de la lecture sur l’alchimie et la pierre philosophale. Pas de bol, ce qu’il y a dans la bibliothèque à des livres sur l’alchimie mais … rien de très semblable à ce qu’elle connaît …

Trame 3 => «  COMMENT CA TU M’A APPELE NABOT ?! »  Et une bagarre éclate dans les couloirs de l’école pour que finalement elle, comme la petite bande de bras cassé, se retrouve à l’infirmerie. On se pose plus d’une question sur son état général. Quelques ecchymoses sont présentes mais ont s’intéresse plus pour sa particularité « anatomique ».


4
Prélude / La rescapée d'Herzeleid [Valawdée]
« le: mercredi 12 août 2015, 01:10:47 »

Herzeleid, le battement d'un cœur fait de rouages et de vapeur …

Les longs sifflements des usines environnants se mirent à siffler à plusieurs reprises. Trois fois pour être précise. Ce Sifflement on l’entendait que deux fois par jour : le matin ce qui indiquait le début du travail dans les différents secteurs de l’industrie et le soir pour indiquer la fin de la journée. La cité d’Herzeleid étaient divisée en plusieurs secteurs : Il y avait le quartier monarque où se trouvait notre magnifique et terrifiante tyr … je veux dire notre reine de pique ! Le quartier militaire où de nouvelles recrues venaient s’engager chaque jour et agrandissant un peu plus notre armée, le quartier agricole qui était lui plus en dehors de la ville qui s’occupait essentiellement de labourer les champs et élever le bétail, le quartier marchant qui s’occupait de l’économie de notre petite communauté et enfin le quartier industriel où moi et ma famille vivions. Les habitations, quant à eux, étaient situées un peu partout, dans tous les quartiers. Pour notre plus grand malheur si on pouvait le dire ainsi, on se situait dans le quartier le plus pollué de la ville.

La législation était très stricte. Tout avait été imposé par notre magnifique reine sombre, sans scrupule et terriblement mortel … Tous l’adorait. Notre magnifique reine … Personne n’avait jamais osé allez à l’encontre de ses ordres et jugements. Il faut dire aussi que le peu qui avaient osé se mettre sur son chemin se sont retrouvés aussitôt dans les salles de tortures dont elle prenait plaisir à leur faire connaitre une mort lente, douce et terriblement douloureuse. Le but étant de les faire vivre un maximum de temps pour pouvoir se délecter de leurs douleurs … un son si doux aux oreilles de sa majesté. Finalement soit on devait vivre dans la peur ou soit adopté la même attitude qu’elle s’était dire partir sur quelques bord les plus … Psychopathe.

La ville arborait donc, avec fierté, son emblème qui représentait la nature de notre reine même. L’as de pique.


Tant dis que les adultes travaillaient durement à la tâche de leur cité, que faisaient les enfants en attendant, eux ? Et bien soit, pour les plus jeune, les quelques parents en congés ou personnes âgés de la famille les gardaient à la maison, soit ils étaient mis dans des crèches. Quant ils étaient plus âgés, ils allaient à l’école comme tout le monde. Les enfants suivaient un enseignement stricte et c’est en général déjà à ce moment là qu’on définissait vers quelle branche les enfants se dirigeraient, une fois adulte, si ils deviendraient des combattants aguerris, des ingénieurs, des médecins et j’en passe …  Tous devant respecter la doctrine royale et avoir un amour aveugle envers cette dernière. Les enfants refusant de croire en elle étaient sévèrement punis à coup de martinet. C’était horrible, et pourtant, les professeurs prenaient souvent un malin plaisir à punir sévèrement leurs élèves. Et si les enfants osaient pleurer en rentrant chez eux, les parents leurs faisaient comprendre que les professeurs avaient raison et les punissaient une fois de plus à domicile. Il était bien dure de vivre dans une telle communauté … c’est vrai … Mais c’était la vie qu’avaient choisi de vivre tous les habitants de Herzeleid d’aujourd’hui.

Car avant qu’on ne connaisse la reine actuelle, le royaume n’avait pas cet aspect industriel prêt à la guerre. Le Royaume était saint, paisible comme n’importe quel petit patelin. Seulement que les Adnardiens empiétaient un peu plus chaque jours sur notre territoire … Puis un jour, notre souveraine est morte … et le tyran arriva et imposa ce que nous connaissons aujourd’hui. Elle fut couronner le lendemain de l’incident.

En ce qui concernait ma famille, il y avait mon père : c’était un ancien soldat bombardier. Il adorait tout ce qui s’approchait de peu ou de près aux explosions. Mais suite à une mauvaise manipulation d’explosif, il perdu son bras et sa jambe droite. C’est là alors qu’il a rencontré ma mère à l’hôpital universitaire. On lui a proposé de se soumettre à un nouveau projet en cours. Ce projet consistait dans l’incorporation d’éléments mécanique au corps humain. Une avancée technologique qui pourrait révolutionner l’avancée mécanique et médicale. Mon père n’hésita pas une seconde. Il en avait prit plein la gueule, des heures à passer dans une salle d’opération à voir ses chairs se faire tourner, retourner et étirer dans tous les sens, voir ces immenses seringues se planter dans son épaule, son ventre, ce qui lui restait de bassin pour soulager la douleur comme en provoquer d’autres. Des heures à voir des rejets de membres bionique … jusqu’à ce qu’un ingénieure trouve la faille et réalise alors la première greffe d’automail. C’était d’une forme grotesque et lourd mais cela avait fonctionné ! Mon père fut tellement ébahit et fier d’être le premier homme bionique encore vivant qu’il décida de se consacré à l’ingénierie à son tour.

Ensuite vient ma mère : elle était tournée sur les sciences médicales. Une de ses passions était de découvrir ce que renfermait le corps des humains, des hommes en général. Encore plus, son plaisir augmentait jusqu’à l’extase si elle pouvait disséquer des patients vivants. Elle participa à la mise en place des membres bioniques de mon père. Ce fut pratiquement le coup de foudre entre eux … C’est pour dire, ils ont eux leur première relation dans la chambre de repos de mon père …

C’est ainsi que moi et mon frère jumeau on est né quelques années. Elena et Garret Heiderich. De vrais jumeaux ! Pure souche ! En fait … on a eu un sacré coup de bol parce qu’à la base, à la première cellule, on avait 24 paires de chromosomes. Ce qui clochait ? Les chromosomes qui déterminent le sexe de l’enfant. On avait trois chromosomes X dont un Y. Par chance, à la première division cellulaire, ces chromosomes se sont séparer sans se dédoubler et ainsi nous avons pu nous développer chacun de notre coté bien qu’on était dans la même poche placentaire. Nous sommes nés dans de bonne condition.

Nos parents nous adoraient énormément. Ils avaient hâte qu’on grandisse et qu’on … partage le même rêve qu’eux si on pouvait le dire.

Seulement voilà, comme nos parents avaient beaucoup de travail, quelqu’un devait nous garder. C’est alors que le grand-frère de notre mère était revenu de très loin. Il avait soit disant fait une découverte qui révolutionnerait l’avenir de notre royaume ! Il avait découvert l’alchimie. Ma mère, comme mon père, n’en avaient strictement rien à foutre. Tout ce qu’ils voulaient étaient qu’il nous surveille. Comme il n’avait pas réellement de travail, ils profitèrent de son temps libre pour qu’il nous garde. C’est ainsi que ce n’est pas vraiment nos parents qui nous ont élevé, c’est notre oncle Victor.

Les années passèrent, moi et mon frère ont venait de fêter nos dix ans. On était si mignon ! Deux petites têtes brûlées aussi ! On faisait un peu plus d’un mètre à présent, nos cheveux étaient de couleur d’orée, comme nos yeux, aussi brillant que le soleil lui-même ! Enfin quand on arrivait à le voir. Nous étions pratiquement premiers de classe ! On avait une sacré rivalité lui et moi, on voulait toujours se surpasser ! Ce qu’on adorait, en dehors des cours et de tabasser les plus faible à l’école, c’était de voir les prouesses de notre oncle Victor dans sa pratique de l’alchimie. Il nous montrait de ces trucs de fou ! Genre une fois il nous à montrer en direct comment un a transmuté une simple brique en une statue miniature d’un dragon! Il était juste magnifique ! Mais notre oncle devenait lentement malade … il supplia ma mère de l’inspecter un peu sans en venir à la dissection bien évidement. Bien qu’en râlant, elle le fit et lui diagnostiqua un cancer des poumons et qu’il était, en prime, en phase terminal. Il allait mourir. C’était certain. Moi et mon frère étions terrorisés à cette idée. Il mourut dans son lit et son sang les mois qui suivirent.

Nos points à l’école se sont mis à chuter, nos parents nous battaient presque que nous avions autant régressés … Ce n’était plus possible. La douleur fut si grande … Nous nous sommes regarder un soir dans notre chambre … et nous avons parlé.

- Hey … frangine …

- Qu’est-ce qu’il y a frère ?

- Tu te rappelles de ce que nous disait notre oncle ?  Avec l’alchimie ? Que tout était possible ? Même … ramener les morts ?

- Tu veux que … qu’on le ramène ? Mais … il a dit aussi que c’était interdit !

-Tu veux continuer à pleurer comme une simple fillette ?

- Mais on ne connait rien à l’alchimie Garret !

-Et ben on va apprendre ! Ensemble ! Et ramener notre oncle à la vie !

Bien que je n’étais au début pas pour, je finis par accepter le désire de mon frère. Oui … on allait ramener notre oncle ! J’en devenais lentement persuadé ! Autant que l’était mon frère jumeau ! Et c’est alors que nous nous sommes mis à étudier jours après jours les ouvrages que notre oncle avait laissés au grenier après sa mort. Nos points à l’école remontèrent en même temps que nous étudions de près l’alchimie. Il nous arrivait même d’étudier un peu les cercles de transmutations et autre alors que nous étions même en cours ! Durant de longues années nous avons étudié les livres de notre oncle de fond en comble ! Au total … cela avait prit cinq ans. Depuis le temps, on aurait pu oublier cette idée stupide de ramener notre oncle mort, à la vie. Nos parents étaient à nouveau fiers de nous vu que nous étions redevenus les premiers de classe ! Mais cela … on s’en moquait. On avait un but. On le réussirait !


- trente-cinq litres d’eau, vingt-cinq kilogramme de carbones, quatre litre d’ammoniaque, un kilo et demi de chaux, huit-cent gramme de phosphore, deux-cent-cinquante gramme de sel …

Garret énumérait les différents composants d’un corps humain comme si il résumait une recette de cuisine. Le jeune blondinet de quinze ans était en train de lire une des nombreuses feuilles concernant nos recherches alors que je finissais de dessiner le cercle de transmutation humaine. Nous étions tout deux dans une vieille maison désaffectée condamnée à la destruction d’ici une semaine. Nous nous sommes dis que la destruction du bâtiment camouflerait les preuves qu’une transmutation humaine avait eu lieu. Je finis alors doucement le cercle avec ma craie. Doucement, je me relève alors et observe ce grand cercle de transmutation avec, en son centre, un gros récipient contenant tous les éléments que nous avions acheté avec nos économies ces derniers mois.

Mon frère et moi … on avait si hâte bon sang ! Le jour-J était là ! On se regardait doucement puis ont observa le récipient. Mon frère avait prit soin d’avoir gardé quelque mèches de cheveux de son oncle qu’il avait retrouvé, disant que le peu qui était resté de lui en ce monde était une copie de son âme. J’y croyais simplement, comme mon frère.  Nous nous sommes ensuite mis à genoux, nous nous sommes regarder, nous approuvions ensemble avant d’enclencher le processus de l’alchimie. Une grande brise se fit tout autour de nous, des éclairs et des flashs apparurent aussi montrant que le cercle fonctionnait ! Oui ! Nous allions réussir ! C’était certain ! On …

Brutalement, le cours des choses changea. Le ton fut sombre, bien plus sombre. La brise devenait même glaciale. Nous ne comprenions tout simplement pas. Une longue ligne sombre apparut de part et d’autre du cercle en diagonale et ensuite un immense œil aux couleurs gris s’ouvrit juste sous le récipient mais par-dessus le cercle. Des dizaines de petites mains noires sortirent aussi du cercle.

- Mais … qu’est-ce qui se passe ?!


Je regardais le cercle avec crainte alors. Quelque chose clochait, c’était sur ! Ce qui arrivait n’était pas … J’entendis alors mon frère hurler et me crier après. Je tournais la tête et mon regard se crispa. Mon sang ne fit qu’un tour et ma pupille se contracta fortement par ce que je voyais. Mon frère se faisait comme emmener par ses mains. Pire ! Tous ce que ces choses noires touchaient semblait le … le décomposer ! Mon dieu, non !

-GARRET !


Je tentais alors de m’élancer vers lui mais le sors ne fit pas que de s’en prendre à mon frère. Une violente douleur me prit dans la jambe gauche. J’écarquillais mes yeux et retomba lassement au sol. Mes yeux se tournèrent vers ma jambe douloureuse et je ne fus que plus terrifiée de constater, qu’en réalité, ces même mains me prenaient ma jambe morceau par morceau. Je tombais alors lourdement au sol, en grognant de douleur. Je relève mon visage alors et regarde mon frère qui se faisait lentement emporter. Il tendit sa main vers moi, je fis de même pour lui. Nous hurlions mutuellement nos noms à cet instant précis.

Une seconde s’écoula, simplement une … et tant de chose avait été découvert en ce simple instant aux yeux de la jeune blonde, au sein de son esprit.

Un long cri et très douloureux surgis dans la pièce. J’étais  couchée au sol, hurlant terriblement ma douleur. Je saignais abondement. Mon regard était dirigé vers le centre du cercle de transmutation qui avait prit fin. Toutes les bougies utilisées avaient été soufflées. Il faisait aussi noir qu’au fin fond d’une grotte en pleine nuit … Je tremblais de partout, pleurais … j’avais vu la mort de son frère. Lentement ma vue s’habitua à l’obscurité et je vis … cette chose, ce monstre gémir au centre du cercle. Etait-ce oncle Victor ? Non … ce … ce n’était même pas humain. La chose ne survécut de toute façon pas … Son corps entier était ouvert, la corpulence mal adapté, les poumons immatures comme beaucoup d’organe. La chose mourut quelques secondes après sa création. je cherchais mon frère du regard, pensant qu’il s’agissait d’un vrai cauchemar ! Hélas pour moi … les vêtements de mon frère étaient au sol, vide de corps, démontrant bien que mon frère n’était plus. Je me mis à pleurer fortement, regardant alors autour de moi … il fallait que je ramène mon frère ! Mon jumeau !

Une combinaison de soldat était présent étrangement parmi quelques autres en piteux état. Il fallait que je tente le tout pour le tout. Mes mains agrippèrent la combinaison et la fis tomber. Le corps du mannequin tomba au sol, près de moi. Je pris, ensuite, le masque, usant de mon sang pour dessiner une autre marque, les larmes aux yeux.

- Prenez-moi encore ce que vous voulez ! Mon autre jambes, mes bras, ma tête, mon cœur … mais je vous en supplie … je vous en supplie, rendez-le moi !!

Mes mains se joignirent et frappèrent le masque. Des éclairs apparurent, comme quoi la transmutation fonctionna. Le même phénomène se produisit. C’était aussi une transmutation humaine … j’en perdis mon bras droit. Une voix en écho se fit entendre, douloureuse … C’était Garret ! Oui ! Mais … quelque chose n’allait pas … La voix cessa, je fus effrayée. La marque de sang … avait été absorbée partiellement par le textile sale du masque, effaçant une partie de celle-ci. Je n’y croyais pas … Je venais de tuer … Mon frère … une seconde fois …

 La perte de sang était trop grande … Des bruits de pas s’entendirent au loin comme des voix inquiète. Trop de sang avait quitté mon corps, je  ne reconnaissais pas les voix. Je sombrais dans le coma en me disant que j’avais tout perdu …  

Mon réveil se fit quel quelques jours plus tard, dans ma chambre. J’avais une perfusion dans mon bras gauche, mon bras restant. Je n’étais pas à l’hôpital ? Mon regard se tourna lentement sur le coté. Je vis sa mère … et son père. Tous les deux avaient un visage ravagés par la colère. Je compris bien vite que mes parents étaient au courant de ce qui s’était passé … Ma mère se leva et partit sans dire un mot. Même pas un bonjour. Mon père, quant à lui se leva et vint près de moi pour me baffer violement. Une claque que j’avais surement bien mérité …

- Je vais devoir te faire deux greffes d’automail maintenant … imbécile …

Et c’est ainsi qu’un long cauchemar débuta pour moi pour un long moment …


Mes parents, horrifiés par ce que j’avais fais, m’envoyèrent travailler de force dans la mine de Gallium. Je ne suivais même plus les cours. Il ne me restait qu’une année ou deux … Mais non. Mon acte avait tellement été affreux que mes parents ont préféré m’envoyer à la mine sans plus jamais vouloir entendre de moi. Mon père m’avait cependant fait un cadeau, il m’a offert un bras et une jambe de métal. Deux automails pour rien … si ce n’est toute la haine d’un père pour un meurtrier. Je ne voulais pas tuer mon frère …

Voilà maintenant trois ans que je travaillais dans cette mine dégueulasse, puante et sale … Obligée de m’attacher les cheveux pour les préserver un maximum. Il y faisait tellement chaud que je travaillais en short et top noir. Je cachais juste mes attributs mais c’était impossible pour moi de mettre plus. J’avais aussi constamment un masque à gaz noir autour de ma gorge. Le problème de cette mine était les fuites de gaz qu’on croisait de temps à autres en piochant.

Je crois que le pire pour moi dans tout cela … ce n’était pas le travail mais le regard des autres sur mon corps. Il n’était pas rare que, pendant que je creusais la roche ou que j’utilisais l’alchimie (pour transformer directement le minerai de Galium en palet, plus facile à transporter) qu’une poignée d’homme bloque une galerie entière pour pouvoir sauter mon petit cul. Oui … j’avais perdu ma virginité dans un viol. Pas très … encourageant comme première fois. Que voulez-vous, je n’avais pas beaucoup de force au début, c’était facile de coincer une gamine de quinze ans pour la sauter et la baizer comme une chienne … J’ai pris du caractère avec le temps et pas seulement. A force de piocher et de creuser, j’avais développé ma masse musculaire aussi. Pour ce qui était de mon automail, je devais constamment le montrer à un mécano de la mine. La crasse, la poussière et la pierre bloquait très souvent mes articulations … Non seulement je devais faire attention à mes fesses, à mes membres bionique mais aussi aux gaz ! Rester trop longtemps dedans pouvait me tuer. C’est pour ça que j’avais transmuté ce masque que beaucoup de gens tentait de me voler d’ailleurs. Pas de bol, je me laisse plus faire maintenant !

Pour le moment je piochais encore et encore … m’arrêtais un instant pour frotter mon front plein de sueur. J’entendis un groupe s’approcher de moi, je me retourne lentement et observe un groupe d’individu face à moi.

-Et bien ma petite … tu es encore toute seule ?

Petite … petite … Il est vrai que je faisais qu’un mètre soixante-trois, que j’étais … petite pour mon âge. Mais convient même ! Je ne supportais pas qu’on me dise quoi que ce soit qui avait rapport avec ma taille ! Et encore moins mes seins. Oui j’avais un ENORME complexe à ce niveau là. Ma poitrine n’était pas très développée. Si je faisais du bonnet B C’était déjà exceptionnel … mais … pourquoi je vous dis ça moi déjà ? JE N’AI PAS DE PETITS SEINS COMPRIS ?!!!

- T’en fait pas ma poulette, on va bien prendre soin de toi …

- A trois, vous êtes tous à terre …

- Ho voilà que le petit poussin prend ses grands airs !

Les hommes se mirent à rire alors que moi j’avais un sacré rictus au niveau de l’œil gauche. Poulette, poussin … attendez un peu que je vous fasse comprendre que je ne suis pas votre donzelle ! Ce Don Corneo … putain ! Que je le haïssais ! Ce n’est pas la première fois qu’il se tapait mon cul mais il me tenait toujours en laisse. Le souci était qu’il était le chef d’une bande qui faisait facilement le trois-quarts des hommes travaillant dans cette fichue mine mais là … c’était la goutte qui faisait déborder le vase …
Bon alors faisons le point … ils sont cinq, je suis seule … j’ai un atout que eu n’ont pas qui s’appelle l’alchimie … Je vais faire une pierre, cinq coups … Et pour cacher les corps, je fais effondrer le plafond sur leur sale gueule … Ouai. C’est bien ça !

-TU SAIS CE QU’ELLE TE REPOND LE POUSSIN, CONNARD ?!!  

Dis-je avec un air vraiment exacerbé. Je lâchais alors ma pioche, je rejoignis mes mains avant de frapper ma main gauche contre mon bras droit. Un flash se fit et le métal de mon avant bras s’allongea pour former une longue lame tranchante souder même à mon bras.

- Je vais te faire un deuxième trou d’cul, enfoiré !!!


Et je fonçai d’une traite vers Don Corneo, je lui plantai directement ma lame dans sa gorge et tourna sec mon bras. Je lui avais tranché la tête. Cette dernière tomba au sol et roula. Les quatre autres hommes se reculèrent quelques peu avant de me sauter dessus pour me le faire payer. Qu’est-ce qu’ils croyaient ?! J’étais armée, eux non !! Malgré cela, ils tentèrent de me toucher. Heureusement pour moi, j’étais de petite taille … - POURQUOI JE DIS CA ?! – Et c’était clairement un avantage pour moi. Je m’abaissais rapidement pour ouvrir sec le ventre d’un second et je bondis vers un troisième en levant mon poing droit vers le bas de la mâchoire de ce dernier. Il fut surpris et j’empalais son crâne sans trop de difficulté. Trois morts. Il n’en restait plus que deux. Ces dernier, plus lâche, tentèrent de s’enfuir. Comme si j’allais les laisser faire ! Je claquai des mains avant de les poser sur le sol. De gros cônes faites de terre s’élevèrent en amassant de la masse tout autour d’elles. Elles n’avaient pas raté leur cible, les deux fuyard furent embrocher.

Bon … c’était chose faite … il ne restait plus qu’à … Fuir ? J’étais pleine de sang, le combat avait du s’entendre de très loin … j’avais plus que ça à faire oui. Je m’empressais alors de prendre les vêtements de mes victimes que je me suis mise à immédiatement transmuter. Je profitais du pigment de l’hémoglobine pour teinter sa futur veste d’un beau rouge sans pour autant qu’elle sente le sang. J’enfilais rapidement mon nouveau manteau provisoire. Je mis la capuche et ferma le tout. Je m’éloignais un peu avant de transmuter les murs, j’avais rendu le plafond bien plus fragile ce qui faciliterais un éboulement de galerie. Ce qui se passa. J’avais peut-être mal calculé car la galerie s’effondra sur toute sa longueur. Je me suis mise alors à courir aussi vite que je le pouvais, mon automail me propulsant un peu plus loin à chaque impulsion sur le sol.

- EBOULEMENT GALERIE D-4 !!

Les hommes savaient très bien qu’en cas d’éboulement, c’était soit la mort, soit l’évacuation. Je tentais néanmoins de ralentir l’éboulement en créant plusieurs piliers ! Mais je n’avais pas le temps de bien les placer, l’éboulement me rattrapait vite. Je sortis rapidement de la mine, mis mon masque sur mon nez. De la poussière fut violement projetée dans les autres galeries mais excessivement dehors. Tout le monde était aveuglé alors. Tout le monde oui … sauf moi … C’était l’occasion ou jamais pour fuir ! Les gardes allaient rappliquer, cela ferait une bonne occasion pour sortir enfin de cette cité ! Qu’elle était tellement mieux avant la venue de ce … cette reine !


Voilà mon histoire. Je suis Elena Heiderich, une rescapée de Herzeleid … Ma tête doit surement avoir été mise à prix. Ou pas. Qui en aurait à foutre d’une gamine de Dix-huit ans qui maitrise l’alchimie ? Me voilà sans maison, sans famille, un énorme fardeau sur l’épaule … Vous me verrez souvent arborez les rues et les horizons habillée d’un veston noir, un pantalon en cuir noir, des bottes de la même couleur. J’ai sur mon dos un grand manteau rouge avec de la fourrure au niveau du capuchon. J’ai souvent mes cheveux attaché en natte mais il m’arrive de les attacher autrement. Mes cheveux sont comme mes yeux : un beau d’orée comme le soleil.

Ah là là, mais comme le disait mon oncle alors avant de mourir. Même dans le plus grand des malheurs, il y a toujours de l’espoir ! Comment ça cette réplique vient d’un film ? Je vous enmerde ! J’ai le droit de croire en ce que je veux d’abord ! Comment ça je suis trop petite pour croire en ce que je veux ? BORDEL TOI ! T’ES UN HOMME MORT !  

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