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Sujets - Mélinda Warren

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One Shot / Doux reflet [PV]
« le: jeudi 28 mai 2015, 20:25:46 »
Les superstitions populaires racontent que toute personne dispose d’un « clone », d’une personne lui ressemblant physiquement, presque trait pour trait, sans pour autant n’avoir aucun lien d’affiliation avec elle. Et certaines personnes croyaient fermement à cette légende, et cherchaient l’oiseau rare. C’était le cas de Mélinda Warren. La bourgeoise vampire, qui allait bientôt être une « Dame », son mariage avec Vanillia Carnelle étant de plus en plus proche, avait toujours eu un rêve, un vieux fantasme qu’elle accomplissait quand Edessa, son adorable succube, lui faisait don de sa magie rose, ou qu’elle tombait sur des Polymorphes : coucher avec elle-même. Les esclaves de Mélinda, surtout celles vivant au harem, connaissaient son rêve, et elles savaient combien leur Maîtresse serait heureuse d’avoir un véritable clone, c’est-à-dire un être vivant, et non un simple créé artificiellement par la magie. Ainsi, les plus vieilles esclaves, celles qui avaient d’importants pouvoirs, notamment celui de négocier avec les autres esclavagistes, et ainsi d’acquérir des esclaves, faisaient fréquemment le tour des guildes d’esclaves de la capitale, afin de trouver des proies intéressantes.

C’est ce qui avait amené Yukie à aller dans un grand manoir ashnardien, abritant l’une des plus influentes guildes d’esclaves d’Ashnard, se chargeant de trouver des esclaves, et de les dresser. Un manoir très vaste, avec plusieurs cours intérieures, de grands sous-sols, et de nombreux produits venant des quatre coins de l’Empire. Yukie, malgré sa grande beauté, était en réalité presque centenaire. Elle rajeunissait constamment, grâce aux élixirs et autres potions que Mélinda, sa Maîtresse, achetait auprès des alchimistes de la ville. Yukie avait ainsi eu l’occasion de porter la vie à plusieurs reprises, offrant à sa Maîtresse de beaux esclaves, qu’elle avait défloré avec elle quand ils avaient atteint l’âge requis. Elle était une esclave assez âgée et connue, une femme qui adorait les lycéennes venant de la Terre, où elle prenait souvent, dans les jeux de rôles sexuels, celle d’une mère tyrannique et perverse. Elle était une adoratrice de la « fessée-martinet », consistant à coucher une esclave sur ses genoux, à relever sa jupe, et à la fesser avec un martinet.

Yukie se déplaçait volontiers dans sa combinaison en latex, que ce soit au sein du harem, ou même dehors. Ce fut elle qui tomba sur la perle rare. Elle était dans ce manoir, inspectant les produits nouvellement mis en vente... Quand elle vit la jeune femme. Elle s’arrêta sur place, tellement surprise qu’elle ne put empêcher un mot de s’échapper de ses lèvres :

« Maîtresse ? »

L’esclavagiste assurant la visite s’arrêta sur place, et, étonné, tourna la tête vers elle.

« Pa... Pardonnez-moi ? »

Elle cligna des yeux, et secoua la tête, désignant du nez une femme.

« Non, c’est... Cette femme... »

C’était... Comme une copie exacte de sa Maîtresse !

« Qui est-elle ? »

L’esclavagiste, un peu surpris, fit signe à l’esclave en question d’approcher :

« Deidre... Viens ici, ma belle ! »

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Dictature d'Ashnard / Diggin' [Elisia Knightmare]
« le: vendredi 15 mai 2015, 01:57:52 »
« Elle est belle, est belle, ma Barbare ! Voyez ces yeux de braise !
 -  Deux gladiateurs pour le prix d’un ! Observez ces bestiaux ! Vous cherchiez des gardes du corps ? Vous êtes servis !
 -  Des Terranides dociles dans mon chenil ! Formés à la ferme, ils sont obéissants et très câlins ! Venez voir mes Terranides, venez les voir ! »

Les vendeurs raffolaient de slogans racoleurs et de hurlements vociférants pour attirer à eux la masse grouillante d’individus se promenant dans les étals de la foire aux esclaves d’Ashnard. Ce grand marché s’organisait régulièrement une fois par semaine, le Samedi et le Dimanche, et attirait généralement un grand-nombre d’Ashnardiens. La capitale impériale, après tout, était l’endroit le plus fortuné de l’Empire. Entre les hauts-fonctionnaires impériaux exerçant leurs fonctions au Palais Impérial, les militaires hauts-gradés, les marchands, les nobles et les bourgeois, les esclavagistes et les guildes d’esclaves trouvaient toujours un public vaste et riche. Les guildes esclavagistes ramenaient des esclaves affluant de tous les coins de l’Empire, et, quand on savait la taille immense de l’Empire, on pouvait espérer avoir un nombre riche et varié d’esclaves.

Mélinda avançait le long des allées. La foire se trouvait sur une grande place circulaire, la Place de la Victoire, avec, en son centre, une grande statue impériale représentant un soldat à cheval, épée brandie en l’air, le regard fièrement levé vers le ciel. Il y avait des gardes dans des tours de pierre à proximité, entourant cette dernière, ainsi que des patrouilles. Les gardes impériaux étaient reconnaissables par leurs épaisses armures noires intégrales. L’esclavage était l’un des secteurs économiques fondamentaux de l’Empire, de son commerce. Les esclaves, très souvent des prisonniers de guerre ou des criminels, se retrouvaient dans les mines ashnardiennes, les grandes carrières de pierre, les fermes, et les grandes industries, où ils se tuaient à la tâche.

La vampire s’avançait donc, en compagnie d’une femme, une petite femme nerveuse à la longue chevelure brune, qui veillait à ne pas trop s’écarter d’elle. Elle rougissait à chaque fois que des gens se collaient à elle en marchant, et allait alors s’appuyer contre le bras de sa maîtresse, la gorge sèche. Ayumi Nasegawa, dans ne tenue décontractée, était tout, sauf décontractée. Extrêmement timide, et potentiellement agoraphobe, se retrouver au milieu d’une telle mêlée l’inquiétait énormément, et, quand Mélinda s’écartait de plus de cinq mètres, elle se ruait vers elle.

« Il y a… Il y a beaucoup de gens, Maîtresse…
 -  C’est une foire, Ayumi, c’est normal qu’il y ait du monde. »

Mélinda s’avança à travers la foire, jusqu’à finir par voir des cages avec des esclaves à l’intérieur, très peu vêtus, avec un collier autour du cou et une laisse. Le regard d’Ayumi s’attarda sur eux en rougissant… Puis sur une femme. Ayumi écarquilla les yeux, et elle s’arrêta sur place.

« Hum ? Qu’est-ce que tu as, Ayumi ? »

Ayumi la regarda, puis regarda à nouveau une cage, et tendit son doigt.

« Elle… C’est… Non… Mais… »

Perdue dans ses pensées, Ayumi clignait des yeux à plusieurs reprises.

« C’est… C’est Elisia !
 -  Qui ? »

Ayumi la regarda, et précisa :

« C’est… Elle est au club de natation de Mishima… Une fille… Très discrète…
 -  Et avec de gros nichons. »

Ce commentaire fit rougir encore plus Ayumi. Intriguée, en se demandant ce qu’une Terrienne pouvait bien faire ici, Mélinda s’avança vers elle.

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Dictature d'Ashnard / Warren's Clan [Décatis Cryptinna]
« le: vendredi 13 février 2015, 01:45:35 »
Pour Mélinda, les choses se compliquaient. Entre son accord avec Evangeline* et le retour de Limma** au harem, elle devait s’occuper d’un problème important : Xia. Limma était une femme particulière, qui disposait en elle de plusieurs personnalités bien distinctes... Plus que des personnalités, il s’agissait plutôt de fragments d’âmes, car, à chaque fois que Limma changeait de personnalité, elle changeait aussi de forme. Parmi les trois apparences de Limma, il y en avait une qui était la plus dangereuse : Xia. Une puissante démone, cruelle et barbare, dont Mélinda se méfiait volontiers. Elle ne savait pas ce que Xia voulait... Elle était venue voir Mélinda en lui disant vouloir s’initier au sexe, tout en ayant aussi des choses à voir au sein de l’Empire... Et, pour ne rien arranger, lors de ses négociations avec Evangeline pour ouvrir un harem secondaire dans ses terres, cette dernière avait manifesté un certain intérêt pour Xia, l’une de ses assistantes la surnommant « l’Œil », formule sibylline et mystérieuse. Qu’est-ce que tout cela voulait dire ? Que Mélinda devait trouver un moyen de se défendre de Xia.

Elle aurait pu en parler à Samara. L’Archimage démoniaque était sa gardienne, celle qui veillait sur ses intérêts, et qui avait sûrement, en stock, des artefacts capables d’atténuer la puissance des démons. Autant dire que ce genre d’artefacts étaient assez rares à Ashnard, terre de démons et d’humains... Mélinda, cependant, ne désespérait pas d’en trouver, et c’était pour ça qu’elle se rendait vers les enchanteurs privés de la ville. De préférence, elle évitait les grands laboratoires et les grosses enseignes, car ces dernières communiquaient avec les Impériaux. Or, si les pouvoirs publics apprenaient que Miss Warren cherchait des artefacts pour affaiblir les démons, elle risquait d’avoir des ennuis... Trop souvent, la petite vampire s’était mêlée d’histoires qui ne la regardaient pas, et, parfois, le nom des Warren continuait à en crisper certains, rappelant aux Ashnardiens cette vieille famille aristocratique qui avait soutenu l’Empereur Fou. À la fin de la Guerre Civile, les Warren avaient tout perdu, sauf un harem secondaire... Que Mélinda avait su reprendre, et remettre sur les rails.

Quelques siècles après la chute des Warren, le nom de sa famille rejaillissait, et Mélinda envisageait maintenant de fonder un clan vampirique. Elle avait déjà trouvé une autre personne, une Ashnardienne aristocrate influente et pour laquelle elle éprouvait une forte (très forte) affection***. Mélinda sentait que les affaires s’envolaient, et, heureuse et ravie, elle continuait à développer et à étendre ses activités. Xia, elle, faisait office de cheveu dans la soupe. Certes, Mélinda était peut-être en train de paniquer pour rien, mais...

*Je n’aime pas avoir à portée de main des personnes que je ne contrôle pas, et qui ont potentiellement la puissance nécessaire pour me tuer...*

Elle sortit de la calèche, s’avançant le long de tranquilles rues pavées, vers la boutique d’une enchanteresse chez qui certaines de ses esclaves avaient parfois acheté des fioles... La boutique Cryptinna. Décatis Cryptinna... Une enchanteresse assez discrète, sur laquelle Mélinda ne savait pas grand-chose, mais qui n’avait visiblement aucun lien, de près ou de loin, avec des fonctionnaires impériaux. Elle était donc le meilleur choix pour lui permettre de trouver des artefacts capables de contrôler les pouvoirs de Xia... Mélinda pénétra dans la boutique, et s’avança vers le comptoir, jusqu’à pouvoir communiquer avec la femme.

« Bonjour... J’aimerais savoir si vous connaissez des objets ou des artefacts qui seraient capables d’atténuer le pouvoir d’un démon... Je suis prête à payer ce qu’il faudra. »



* : Cf. RP « Une invitée attendue » ;
** : Cf. RP « Le retour de l’esclave auprès de sa Maîtresse » ;
*** : Cf. RP « Entretien ludique ».

49
*SCHTAC !*

Le coup de cravache sur la joue du professeur eut pour effet de réveiller instantanément ce dernier. Le gag ball sur sa bouche l’empêchait de parler, et, tandis qu’il reprenait son esprit, les trois femmes devant lui se mirent à rire. Dans l’ordre, de gauche à droite, nous avions Alyssa, Triss, et Nasha. Elles étaient musclées et solides, et, avec ses dents pointues, la troisième, Nasha, semblait appartenir à la race des vampires. En réalité, Nasha, belle femme noir au corps solide et musclé, était une goule. Ce terme désignait, soit de simples monstres nécrophages décérébrés, soit des humains partiellement transformés en vampires, et qui développaient pour le vampire les ayant mordus un lien d’affection tournant à la plus profonde des obsessions. En l’espèce, ce lien était naturellement porté vers Mélinda Warren.

« Le petit humain se réveille...
 -  Il a bien dormi...
 -  Et j’espère qu’il en a bien profité, car il ne risque pas de retrouver le sommeil si longtemps ! »

Les trois femmes gloussèrent dangereusement. Tenant dans sa main une cravache, Triss souriait malicieusement. Peu à peu, dans l’esprit de Jack Taylor, les souvenirs allaient peut-être revenir. Il revenait tranquillement d’une journée au lycée. Il faisait alors nuit, le couloir était désert, propice, s’il avait été une belle blonde à forte poitrine affalée sur son téléphone portable, à se faire attaquer par un tueur en série. Un van noir s’était lentement rapproché de lui, et tout avait été comme dans ces films avec la Mafia ou des espions américains. Le van s’était rapproché, et, au même moment, une silhouette avait bondi depuis les fourrés, renversant le professeur Taylor sur le sol, lui mettant sur la tête un masque en latex, avant de le balancer dans le van, qui avait ensuite démarré sur les chapeaux de roues, dans un crissement de pneus sonore...

...Et Jack venait de se réveiller ici, nu comme un ver, attaché sur un chevalet. Il avait, outre le gag ball, une ceinture de chasteté emprisonnant sa verge dans un étau de feu. Ses poignets et ses chevilles étaient retenues par des chaînes solides, sa position mi-accroupie relevant ses fesses.

Une main griffue caressa alors son dos, tandis que deux autres mains, fermes et solides, frottèrent ses fesses, massant son cul.

« Monsieur Taylor... J’attendais depuis longtemps l’occasion de nous revoir... »

Une voix suave et chaude, mielleuse, qui appartenait à une élève que Jack reconnaîtrait peut-être... Mélinda Warren. L’arrogante vampire se posta devant le visage de l’homme, et lui sourit doucement, en posant une main sur son menton.

« Tu te rappelles de moi, petit humain ? Tu m’as enculé... Enculé comme une grosse vache, enculé comme si j’étais l’une des dernières putes de Seikusu... »

Sa voix avait beau être douce, elle était empreinte d’une fermeté, et d’une menace sourde et contenue. Qu’est-ce qui allait attendre le pauvre homme ? Avec une femme comme Mélinda Warren, le pire était toujours à craindre. Un sourire mauvais se dessina sur ses lèvres, tandis que les mains sur les fesses de l’homme se poursuivaient, pinçant son cul... Et qu’une verge caressait alors sa croupe.

« Je vais t’infliger une petite correction, vilain professeur... Et, quand j’en aurais fini avec toi, tu sauras définitivement qui est la Maîtresse ici ! »

Dans le dos de Jack, Bran Warren, le frère de Mélinda, s’apprêtait à agir. Mélinda retira alors le gag ball de l’homme, en glissant sa main dans sa nuque, enlevant la boucle qui retenait l’appareil, et jeta l’accessoire sur le sol.

« Un dernier mot avant de devenir la chienne de mon harem, Jaaack ? »

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Les contrées du Chaos / [FINI] Anniversaire de mariage [Theorem & Ishtar]
« le: jeudi 29 janvier 2015, 01:55:27 »

Harbor

Harbor était l’un des plus grands ports de l’Empire d’Ashnard. C’était une immense cité, mais qui, pour autant, était encore bien loin d‘égaler Nexus. L’activité portuaire d’Harbor était essentiellement civile. Il y avait bien un arsenal, mais Harbor n’était pas un port militaire. Plusieurs forts maritimes se trouvaient à proximité d’Harbor, et étaient nourris et alimentés par cette ville. C’est dans cette ville qu’une flotte venait d’arriver il y a quelques jours. Une impressionnante flotte venant d’Inferis, et qui avait impressionné les Ashnardiens. Le gouverneur d’Harbor avait cru à une invasion d’Herzeleid, jusqu’à ce qu’un petit esquif s’approche, amenant avec lui des messagers. La flotte venait d’Inferis, et était ici en paix. Elle  effectuait une croisière le long des eaux de Terra, et passait par Ashnard. Harbor était une grande ville, et une importante route commerciale reliait ce port à la capitale, permettant ainsi de rejoindre, en grande rapidité, les deux villes.

La croisière abritait le « Czarina Tiamat », un Ironclad colossal qui formait comme une grosse tâche métallique au milieu d’une flottille comprenant 22 navires : le « Czarina Tiamat », le « Kurokuta », 5 Caraques, et 15 Koggens, ainsi que plusieurs monoplaces. Une impressionnante flotte, même si elle était loin de rivaliser, en taille, avec la marine d’Ashnard ou la flotte de Nexus. Les ambassadrices infernoises leur avaient expliqué que la flotte était là pour célébrer l’anniversaire de mariage entre Theorem et Ishtar, et, ce faisant, souhaitait inviter à bord de la flotte plusieurs femmes.

Les autorités portuaires, le temps que le cortège arrive, avaient établi un registre relativement précis de la flotte :

Citer
Le Czarina Tiamat (modèle unique)
• Longueur : 335,8 m
• Largeur : 52,3 m
• Hauteur totale : 93,97 m
• Tirant d'eau : 15,33m
• Tirant d'air : 78,64m
• Propulsion : Roues à Aube à Vulkherz, 215cv
• Armement : 244 canons inclinables, 32 harponneurs, 1000 arquebuses
• Equipage : 1094 officiers et membres d'équipage
• Passagers : 235 consultants divers

Le Kurokuta (modèle Geobukseon modifié)
• Longueur : 38 m
• Largeur : 13 m
• Hauteur totale : 11 m sans mâts
• Tirant d'eau : 1 m 40
• Tirant d'air : 9 m 60
• Propulsion : Double voiles rétractables et propulseurs Voith Schneider à Vulkherz, 150cv
• Armement : 35 canons fixes (dont 3 en proue), gaz au sulfure, 20 harponneurs, 30 arquebuses, pics
• Equipage : 50 officiers et membres d'équipage
• Passagers : 5 consultants divers

5 Caraques modèle Meerechse
• Longueur : 45 m
• Largeur : 8,55 m
• Hauteur totale : 13,27 m sans mâts
• Tirant d'eau : 2,40m
• Tirant d'air : 10,87m
• Propulsion : Vapeur et hélice arrière, voile
• Armement : 24 canons (dont deux de proue), 36 harponneurs, 44 arquebuses
• Equipage : 105 officiers et membres d'équipage
• Passagers : 10 à 15 consultants divers

15 Koggens modèle Anguille
• Longueur : 22 m
• Largeur : 4,03 m
• Hauteur totale : 5,34 m sans mâts
• Tirant d'eau : 1,90m
• Tirant d'air : 3,44m
• Propulsion : Vent et pagaye
• Armement : 5 canons (dont un de proue), 2 harponneurs
• Equipage : 20 officiers et membres d'équipage
• Passagers : 5 à 10 consultants divers

Ishtar souhaitait voir trois femmes :

  • Alice Korvander, la Princesse de Sylvandell, et qui, pendant un temps, avait été la maîtresse de Theorem, sauvant ce jeune homme des geôles sylvandines, et lui ayant permis de rejoindre une Maîtresse qui avait été décisive dans sa vie ;
  • Mélinda Warren, une vampire ashnardienne dirigeant un harem au sein de la capitale. Elle avait récupéré Theorem, l’avait éduqué, dressé, puis l’avait vendu à Ishtar, ce qui leur avait permis de se marier ;
  • Samara, une démone ashnardienne qui, grâce à son talent, sa beauté, et son ambition, avaient réussi à gravir l’échelle sociale de l’Empire, pour devenir haut-fonctionnaire impérial, sous les ordres du Conseiller Impérial Emhyr van Emreis. Elle s’était fait connaître en servant de médiatrice entre la Déesse Sha et l’Empire, et en faisant office de diplomate lors du litige international ayant opposé l’Empire à Inferis. Elle était très appréciée d’Ishtar, et, même si elle n’avait pas été invitée, elle n’aurait pas laissé deux ressortissantes ashnardiennes seules au milieu d’une flotte étrangère.



Il avait fallu aux femmes plusieurs jours pour venir, emmenant avec elles un cortège, faisant office de cadeau d’anniversaire. Samara ne comptait pas perdre une occasion d’améliorer les relations diplomatiques entre Inferis et Ashnard, car elle espérait toujours réussir à mettre la main sur certaines des technologies infernoises, très avancées, et qui auraient été un élan décisif dans la guerre contre Nexus.

La fête avait lieu sur le « Czarina Tiamat », et les trois femmes se dirigeaient vers le Grand Hall. Samara était en tête, et Mélinda et Alice se tenaient la main. La Princesse était la plus nerveuse des trois, surtout en voyant le décor qui, de temps en temps, ponctuait leurs visites. Ishtar avait mis des vacbed le long des murs. Il s’agissait d’esclaves prisonniers dans une sorte de mur de latex, recouverts d’une combinaison en latex. Elles remuaient lentement dans leurs cages. Il y avait essentiellement des femmes, ou encore de jeunes hommes androgynes.

« Hum... Quel beau décor... Tu ne trouves pas, Mélinda ?
 -  Oh oui... »

Alice rougit en voyant les deux femmes s’arrêter, pour palper certains corps. Samara caressait des jambes, puis palpa les seins d’une femme, qui se mit à couiner. Des vibromasseurs étaient plantés dans son vagin et dans ses fesses, et on pouvait entendre, par-delà les légers soupirs de la femme, les vibrations des objets. Alice elle-même, toute rouge, alla caresser une jambe, sentant la femme gémir et soupirer.

« Bien, bien... Ces petites salopes sont exquises... Allons-y. »

Samara reprit sa route, le bout de sa queue caudale venant caresser les joues d’Alice. La Princesse portait une élégante robe blanche, avec, dessous, un corset, et des jarretelles. Elles rejoignirent ainsi le Grand Hall, une vaste pièce centrale, très haut de plafond. Elles empruntèrent de grands escaliers, voyant Ishtar et Theorem.

« Ma chère Ishtar ! Merci pour ton invitation ! »

Samara s’approcha d’elle, et, d’entrée de jeu, lui roula une pelle. Mélinda, de son côté, s’humecta les lèvres en voyant Theorem, et lui sourit.

« Bonjour, Theorem... Tu es heureux de revoir tes anciennes Maîtresses ? »

51
Les alentours de la ville / Quête du Vampire [Fujiwara no Tomo]
« le: dimanche 25 janvier 2015, 02:12:39 »
Dortoirs du lycée Mishima
Matin


« Tomo, courrier pour toi ! »

Le dortoir de Mishima était un endroit très convivial, étroit et serré, avec une salle de vie commune, où le courrier arrivait chaque matin. Soit le facteur le déposait dans les cases, soit il le donnait au concierge à l’accueil, qui de chargeait ensuite de le redistribuer pendant l’heure du petit-déjeuner. Les élèves se préparaient à aller en cours, à enfiler leurs tenues, leurs uniformes scolaires... C’était Vendredi, dernier jour de la semaine, ce jour béni que les Anglo-Saxons qualifiaient du sigle TGIF (« Thanks God, It’s Friday ! »), ce jour annonciateur du salvateur week end... Un week end particulièrement attendu chez la jeunesse nippone, où ces derniers pouvaient enfin ranger au vestiaire leur uniforme scolaire, et se vêtir de la manière la plus insolite qui soit.

Le courrier n’avait pas de timbres, et, si on l’ouvrait, on verrait qu’il y avait, dessous, deux choses : une autre enveloppe, et un papier avec des mots dessus. L’autre enveloppe était fermée, et l’inscription « Pour Mélinda Warren UNIQUEMENT » était dûment indiquée dessus. Quant au cœur de la lettre, au contenu du courrier, il était limpide :

Citer
Fujiwara no Tomo,

Une nouvelle quête t’attend pour ce week end. Elle t’amènera au manoir de Mélinda Warren, dont les coordonnées et le plan d’accès figurent ci-dessous. Tu as peut-être entendu parler d’elle, car elle est élève au même lycée que toi... Cependant, ne te fie pas aux apparences, car elle n’a d’humaine et d’élève que l’apparence. Cette femme est une vampire, qui dirige un harem au sein de la capitale impériale de l’Empire d’Ashnard, et qui a un fort penchant pour le sexe.

Tu devras aller la voir ce soir, et lui remettre la lettre figurant dans ce courrier, et dans lequel je lui précise que tu es protégé. De cette manière, la Vampire ne cherchera pas à te garder. Ta quête sera accomplie si tu arrives à faire l’amour à elle et à ses subordonnés pendant toute la durée de ta mission, soit jusqu’à Dimanche soir.

Mélinda ayant une attirance pour les femmes, je te conseille d’y aller sous la forme de Tomoe. Le cas échéant, j’ai inclus dans l’enveloppe une petite fiole. Bois-là, et elle te transformera en Tomoe. La Vampire dispose de nombreux services que tu devras mettre à profit pour améliorer tes performances et tes compétences.

La lettre était claire, et sommaire. Elle indiquait que le manoir de Mélinda se trouvait en hauteur, et que, pour le rejoindre, on pouvait, soit prendre un bus, soit alterner avec un téléphérique qui permettait de relier les hauteurs de Seikusu au centre-ville. C’était au bon vouloir de Tomo, tout comme le fait de se transformer en femme ou pas.

Le manoir était une belle propriété, de type victorien, un manoir en U avec, autour, plusieurs hectares. On y accédait par une rue privée, avec, à l’entrée de cette rue en lacet et qui montait, un portail avec un interphone. Une fois le portail ouvert, c’était donc un petit chemin en lacet menant ensuite au manoir. L’entrée principale comprenait une cour avec des graviers, et était à l’entrée de la vaste forêt de Seikusu. Le manoir comprenait une piscine, non visible depuis l’entrée, et une écurie dans un coin, avec quelques chevaux.

Et il était aussi le refuge et l’antre de Mélinda Warren...

52
Les alentours de la ville / The Gaming Spirit [Kirigaya Haruna]
« le: mardi 13 janvier 2015, 01:53:44 »
Elles étaient trois, s’avançant le long des rues éclairées et animées du centre-ville. Fidèle à elle-même, Clara avançait en tête, sur un pas élancé, portant fièrement un jean qui moulait ses fesses et un chandail. Derrière elle, qui faisait office de guide dans les rues de la nocturne et juvénile Seikusu, Zan, une belle Chinoise portant sa veste à capuche et réfugiée à Seikusu depuis quelques temps, donnait la main à une autre femme qui, elle, était moins habituée à traîner dans ses quartiers, ou à porter des vêtements purement terriens : Mélinda Warren. La redoutable vampire avait troqué son uniforme scolaire et sa longue robe dorée, si caractéristique de sa personne au sein de son manoir, pour une tenue plus classique. Elle portait ainsi une minijupe, dévoilant ses belles jambes, des bottes noires, et une chemise blanche qui donnait irrésistiblement envie à Zan de loucher sur sa poitrine… Ainsi qu’aux quelques piétons qui, parfois, croisaient leur chemin.

« C’est là… »

L’initiation terrienne de Mélinda l’amenait parfois à faire de curieuses expériences, et, même si ça ne se voyait pas forcément de prime abord, la manière dont les doigts de Mélinda se crispaient sur ceux de Zan témoignaient de sa crispation et de sa nervosité, face à l’ampleur du défi qui l’attendait. Le Japon était un pays d’otakus et de passionnés, et Mélinda savait que le budget qu’elle allouait à certaines de ses filles était énormément dépensé dans les jeux vidéos On avait beau dire que le jeu vidéo était avant tout réservé aux hommes, Mélinda avait un avis un peu plus nuancé sur la question… Mais, pour elle qui n’avait jamais vu un ordinateur pendant plusieurs siècles, autant dire que le choc était de taille ! Les écrans la fatiguaient, à tel point que, en se moquant, certaines de ses soumises lui proposaient parfois des lunettes. Le plus difficile restait de jouer avec un joystick ou avec un clavier et une souris, afin de coordonner ses mouvements avec ceux de son avatar. Tout allait trop vite, et Mélinda se faisait souvent laminer… Ce qui, comme elle était mauvaise perdante, se traduisait souvent par des grognements, puis par des griffures et une sodomie intense, généralement au plus grand plaisir de la gagnante. Clara avait bien su manœuvrer son affaire, en jouant avec la fierté de sa Maîtresse, afin de jouer avec elle, et de finalement l’amener dans cet endroit qui avait dû lui faire pousser des cheveux blancs.

C’était un magasin de jeux vidéos, implanté le long d’une des rues névralgiques du centre de Seikusu, un endroit très animé, avec, outre de multiples animations, des restaurants et quantité de magasins. Il se tenait à côté du grand parc de Seikusu, parc qui, comme Central Park, reliait deux extrémités : le pauvre Quartier de la Toussaint, et le riche centre-ville. Clara venait d’indiquer du doigt la devanture du magasin. Si la vitrine était fermée par un solide volet, la porte était ouverte, et elle tapa à cette dernière, puis entra.

« Hey, salut Clara !
 -  Yo’ ! » put entendre Mélinda.

Clara lui avait expliqué qu’elle organisait, avec sa team et plusieurs amies, une partie LAN nocturne ce soir. Il n’y avait que des filles, car c’était un groupe de filles, et l’idée était, outre de s’amuser, de préparer sa stratégie contre des mecs en vue d’une compétition à venir prochainement. Mélinda savait que Cloara était douée. Zan faisait également partie de sa team, et une autre femme en faisait aussi partie : Kirigaya Haruna… Dont le père était d’ailleurs le propriétaire de cette boutique, et qui leur prêtait donc plus facilement son matériel, ainsi que son excellent réseau, pour se réunir. Mélinda entra rapidement, et ne tarda pas à débarquer dans ce qui constituerait le cœur de leur soirée : une pièce à l’arrière.

Des tables avaient été dressées au centre, et elle se dit que la pièce ressemblait presque à une cellule d’espionnage de la CIA, telle qu’elle les avait vus dans certains films. Il y avait des ordinateurs partout, des filles attablées autour, certaines enrobées, d’autres fines et menues. Sur une table basse, des bouteilles de sodas trônaient.

« Les filles, je vous présente Mélinda, ma disciple ! annonça Clara, non sans une certaine fierté, et en donnant un grand coup dans le dos de la belle vampire.
 -  Euh… Salut… »

Ce n’est pas qu’elle était intimidée ; Mélinda était surtout un peu perdue. Elle eut un grand « BONSOIR, MÉLINDA ! » en retour, puis Clara se déplaça un peu, et commença à faire la bise. Dans sa team, on se saluait à l’occidentale, ce qui, chez Clara, venait probablement du fait d’être une esclave sexuelle, l’amenant à être beaucoup plus tactile avec ses amies. Le regard de Mélinda glissa lentement, observant ses femmes, et s’arrêta sur Haruna. La jeune fille restait dans un coin, et elle comprit rapidement qu’elle était très timide…

*Je suppose que c’est Clara qui a dû organiser cette soirée…*

Les gens timides se livraient parfois sur Internet, de ce que Mélinda avait compris, et c’était bien pourquoi la vampire s’était résolue à s’y mettre, afin d’augmenter ses parts de marché, et pouvoir mettre la main sur de nouveaux esclaves. Cependant, outre sa timidité, et sa beauté, il y avait aussi, chez Haruna, une chose surprenante… Son sang. Il n’était pas normal…

Clara, elle se rapprocha, d’Haruna, une fille qu’elle avait rencontré sur le Net, en jouant à The Old Republic, et lui sourit.

« Alors, comment tu vas, Haruna ? Tu vois, je ne suis pas trop en retard ! » lâcha-t-elle en lui ébouriffant gentiment les cheveux.

Mélinda, de son côté, se disait qu’il allait falloir qu’elle se renseigne sur cette fille…

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Dictature d'Ashnard / Ad honorem [Nihal]
« le: mardi 16 décembre 2014, 02:16:27 »
« ...Citoyens, citoyennes, soldats, soldates, nobles sujets de l’Empire d’Ashnard, en ce jour solennel, je me dois de vous exprimer ma particulière fierté à l’occasion de cette rencontre, cette cérémonie... Elle est la preuve que tous les préjugés, tous les clichés, et tous les mensonges répandus sur notre bien aimé Empire, ne sont rien de plus que ce qu’ils prétendent être : des calomnies. Aujourd’hui, nous ne célébrons pas que le fait d’armes héroïque d’une jeune femme. Aujourd’hui, nous célébrons le rêve d’ordre, d’unité, et de diversité qui a toujours caractérisé l’Empire, ce même ordre qui fait si cruellement défaut aux autres puissances refusant de croire dans les bienfaits et les vertus de la discipline. La liberté, voyez-vous, est autant une bénédiction qu’un fléau. Un danger qu’il faut limiter, qu’il faut restreindre, afin que ses fleurs puissent librement s’épanouir, et que leurs pétales embrassent en leur sein chacun des bienheureux citoyens appelés à y séjourner. Aujourd’hui, nobles compatriotes, nous célébrons l’exploit d’une femme qui n’est ni humaine, ni démone, et qui, pourtant, reçoit de la part du Conseil, représentant l’autorité de l’Empereur, et dont je ne suis moi-même que l’humble dépositaire, la plus prestigieuse de nos distinctions militaires. Une femme qui... »

Le discours d’Emhyr Var Emreis confirmait, encore une fois, tous les talents d’orateur de l’homme. Derrière son pupitre, l’homme parlait d’une voix forte, de stentor, face à une foule amassée dans l’une des salles des fêtes officielles du Palais Impérial. Une grande pièce entourée de colonnes en marbre, de tableaux, et de statues impressionnantes. Derrière l’estrade sur laquelle Emhyr se livrait à son discours introductif, une immense fresque murale représentait un impressionnant fort entouré de menaces sinistres et de créatures grotesques. Ashnard face à ses ennemis. La propagande impériale à l’œuvre.

Emhyr parlait, suivant un long discours et structuré. La première partie évoquait les exploits de Nihal. Elle avait réussi à renverser l’hérésie du baron Morteimberg. Morteimberg avait choisi, il y a quelques mois, de se rebeller contre le Conseil Impérial, contre les taxes qu’il estimait trop lourdes, arguant que le cœur de l’Empire était corrompu, et que leurs taxes ne servaient pas l’effort de guerre. Morteimberg avait mené une fronde, rejoint par ses vassaux, ainsi que par d’autres barons de la région dans laquelle la révolte avait éclaté. Ashnard, qui veillait à toute insurrection, avait réagi, et avait envoyé ses troupes. Pendant des mois, les Ashnardiens avaient repris les seigneuries, faisant parfois des exemples auprès de populations locales qui refusaient totalement de leur obéir, alternant entre le bâton de la cruauté et la carotte du pardon. Morteimberg avait fini par se réfugier dans son fort, Lavoir, un solide château solidement fortifié, et hérissé de multiples protections magiques. Après quelques essais infructueux, l’armée ashnardienne, menée par le Maréchal Coehoorn Van Emreis, frère d’Emhyr, avait choisi de mener un siège à l’ancienne, en encerclant le fort de Morteimberg, et en coupant toutes les voies d’approvisionnement.

Malheureusement, Morteimberg avait encore du soutien au sein de la région, des seigneurs locaux dont la loyauté était remise en question, et des bandes de pillards et d’assassins qui rôdaient dans la zone, attaquant les messagers dans la forêt, les caravanes isolées, contraignant les forces de Coehoorn à se livrer à une guerre de guérilla pour trouver les camps des rebelles. Coehoorn avait alors appris que les Écureuils aidaient les rebelles, Morteimberg leur ayant probablement délivré des armes et de l’aide. Les Écureuils étaient le surnom donné à une organisation terroriste mondiale non-humaine sévissant aussi bien à Nexus qu’à Ashnard, la Scoia’tael. Elle se composait d’elfes, de nains, de Terranides, et d’autres espèces, et prétendait vouloir réinstaurer dans les sociétés humaines l’égalité entre toutes les espèces. Elle prétendait combattre le racisme des humains à l’encontre des non-humains, mais avec une telle extrémité que, pour beaucoup, la Scoia’tael ne faisait qu’inverser le racisme prétendu en voulant restaurer les anciennes sociétés terranes, ces époques ancestrales où les elfes étaient l’espèce dominante. Coehoorn avait utilisé cette alliance pour faire entrer dans Lavoir plusieurs elfes travaillant pour l’Empire, en se faisant passer pour des Écureuils. Nihal avait fait partie de cette escouade, et c’était elle qui avait réussi à briser le dôme magique, permettant aux dragonniers de Coehoorn d’incendier le fort, et de vaincre Morteimberg. Le baron était actuellement dans des geôles, attendant d’être jugé pour haute trahison, et très probablement exécuté.

En conséquence, le courage et le talent de Nihal se devaient d’être récompensés, et Emhyr avait organisé une importante cérémonie, une célébration visant à remettre à Nihal une médaille ashnardienne, la Croix de l’Empire, une médaille récompensant un soldat pour d’héroïques faits d’armes. Emhyr en profitait pour féliciter l’ajout de troupes non-humaines et non-démoniaques au sein de l’Empire d’Ashnard. Après son discours d’intronisation, ce fut au tour de son frère, Coehoorn, de s’exprimer, en vantant les mérites du soldat Nihal. Un discours plus bref, prononcé avec une voix plus rauque, plus grave, confirmant le statut de militaire du Maréchal. La cérémonie était aussi l’occasion, pour les Emreis, de rappeler leur statut montant au sein de l’Empire. Emhyr présidait une séance qui, en temps normal, devait être présidée par l’Empereur, car il s’agissait d’une cérémonie militaire. Le fait qu’il soit là, à en parler, était un message politique fort pour ses adversaires et ses concurrents, message qui n’échappa nullement à Mélinda W   rren, assise à côté de Nihal, et qui était évidemment fière de sa petite elfe.

C’était Mélinda qui avait éduqué Nihal, qui l’avait récupéré, et qui l’avait formé, veillant à son éducation auprès des plus hautes personnes. Elle avait initialement juste voulu l’échapper pour en faire une autre esclave sexuelle, mais la vampire avait rapidement compris quelle erreur ce serait... La preuve maintenant. La belle elfe avait réussi un mince exploit, et ce à un âge relativement jeune.

« Je suis très fière de toi, ma chérie » lui disait-elle ainsi, afin de la féliciter.

Elle le pensait sincèrement, et pencha sa bouche près de son oreille, pour murmurer quelques mots :

« Une fois que tu auras reçu ta médaille, et que nous aurons assisté au cocktail, je te promets une récompense particulièrement grosse, car tu l’as bien mérité. »

Le succès de Nihal rejaillissait naturellement sur celui de Mélinda, même si cela en crispait certains... Ce qui ne faisait que l’amuser davantage.

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Dictature d'Ashnard / Peluche à domicile [Mizuhiro]
« le: vendredi 26 septembre 2014, 01:26:42 »
Les ventes d’Ashnard n’atteignaient pas l’influence et le cosmopolitisme des ventes de Nexus, mais on y trouvait quand même un bon ensemble de produits. L’Empire s’étalait sur des milliers de kilomètres, incluant des civilisations variées et très différentes, et qui avait fait de l’esclavage l’un des piliers de son économie, un bénéfice de l’industrie de guerre. L’esclavage était indispensable à l’économie ashnardienne, et Mélinda comprenait très bien ce système, dans lequel elle était parfaitement insérée.

« Vous désirez encore acquérir des esclaves, Maîtresse ? »

La voix émanait d’une jeune femme dans un tailleur moulant serré, qui s’appelait Marina. Elle était l’avocate spéciale de Mélinda, en charge de toutes les questions juridiques liées à son harem... Des questions qui n’avaient cessé d’enfler quand Mélinda avait fait l’acquisition d’une guilde, à tel point que son petit cabinet juridique devenait maintenant un véritable service juridique, avec d’autres assistantes. Marina était une esclave de Mélinda, née au sein du harem, dans lequel elle avait grandi. Très intelligente, elle avait bénéficié d’un traitement de vigueur, qui lui avait permis de rejoindre la faculté juridique d’Ashnard, d’y apprendre le droit, dans le but d’aider sa Maîtresse autrement qu’en vendant son corps. Elle était une femme très active, et très dévoyée.

Marchant devant elle, Mélinda ne disait rien, restant étrangement silencieuse, jusqu’à se retourner. Un petit sourire perla alors sur ses lèvres.

« Oui... Je pense que tu mérites un beau cadeau, Marina... Et puis, nous avons des profits, non ? Alors, il faut bien qu’on s’en serve. »

En comprenant ce que Mélinda venait de dire, Marina se mit à rougir poliment. Comme toutes les esclaves de Mélinda nées dans ses bras, elle ressentait pour elle une profonde dévotion, une forme de profond respect pour elle et d’amour intense et sincère. Oui, elle aimait cette femme, clairement, autant qu’on pouvait aimer une Déesse. Elle ne vivait que pour elle, et savoir que sa Maîtresse voulait la récompenser pour ses talents flattait beaucoup son égo.

« Alors, choisis un esclave qui te fera plaisir, Marina, et je l’achèterais...
 -  Oooooohh, Maîtresse... »

Marina se mordilla les lèvres de fierté, les joues rosies. Un sourire sur le visage, Mélinda s’approcha d’elle, et déposa un baiser sur ses lèvres. L’avocate était toute heureuse, un grand sourire sur les lèvres, puis inspecta ensuite les différents étals et autres stands. Il y avait vraiment de tout, et son regard finit par se poser sur un esclave poilu, à la peau violette.

« L-Lui, Maîtresse... »

Plus elle l’observait, plus elle se disait que...

« Il ferait une merveilleuse peluche... »

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Dictature d'Ashnard / Bacchanales [Bran Warren]
« le: dimanche 10 août 2014, 21:18:53 »
« Mes chers amis, je proclame la fête ouverte ! »

Tenant son verre à la main, une belle coupe en or remplie de sang, Mélinda la leva depuis la mezzanine sur laquelle elle juchait l’assemblée, puis en but le contenu, délicatement, ses belles lèvres glissant dessus. Le sang déferla dans sa gorge, tendre, délicieux, chaud et agréable... Le sang avait des vertus aphrodisiaques sur les vampires. Cette dernière eut droit à quelques applaudissements, et, quand elle rouvrit les yeux, qu’elle avait fermé pour apprécier la teneur de ce sang, elle vit devant elle un spectacle de débauche en cours. Ses invités, portant des toges romaines, ou des tenues de soldats, commençaient à se faire l’amour. Le banquet était terminé, et les liqueurs servies à ces derniers avaient généreusement aidé à les décoincer... Elles avaient tous un aphrodisiaque, et, avec les belles servantes qui leur remplissaient leur coupe, ils commençaient à se laisser pleinement aller. Il y avait eu plusieurs fellations pendant le repas, et, maintenant, les choses sérieuses commençaient.

C’était la célébration d’une fête religieuse, une fête consacrée aux Olympiens. Mélinda en avait profité pour organiser une bacchanale, le nom donné aux fêtes de l’Antiquité. Les convives avaient répondu présent, venant des hautes sphères ashnardiennes. Ils se prélassaient dans le plus grand salon du harem de Mélinda, un beau salon avec de longs tapis rouges, des murs avec de longs draps en soie et des alcôves. Mélinda avait préparé l’ensemble : il y avait bon nombre de matelas sur el sol, des matelas confortables et rembourrés, avec des sofas, des coussins. Le banquet avait eu lieu dans une autre pièce, et les invités s’étaient tous rendus dans ce salon... Et commençaient à se faire l’amour.

Mélinda se retourna lentement, s’écartant de la mezzanine pour aller dans la pièce. À proximité, Tyra avait la tête baissée. Elle portait d’élégants sous-vêtements noirs, mettant magnifiquement en valeur son corps. Mélinda, quant à elle, avait opté pour une toge romaine avec des sandales à lacets, et s’observa dans le miroir.

« Hum... Je dirais que ça me va plutôt bien...
 -  O-Oui, Maîtresse… »

Elle tournoya légèrement sur elle-même. Sous sa toge, elle ne portait aucune culotte. Dehors, par le biais de la mezzanine, elle pouvait entendre des cris et des soupirs. Une bacchanale se devait de durer longtemps, plusieurs jours d’affilée. Il y avait bon nombre de démons, de magiciens, et d’humains en contrebas, garantissant ainsi une fête qui durerait un certain temps. La vampire s’avança vers Tyra, et lui caressa tendrement la joue. La jeune femme, une indigène qui venait d’une île ashnardienne lointaine, rougit poliment.

Dans l’ombre, son grand-frère était là, et Mélinda se retourna vers lui, un sourire espiègle sur les lèvres.

« Ta sœur porte plutôt bien la toge romaine, non ? »

Bran ne s’était pas encore habillé, et était tout nu. Dans le dos de Mélinda, Tyra rougissait furieusement devant ce spectacle, louchant sur les pectoraux de Bran. Ce n’était pas vraiment un secret au sein du harem : Bran était un fantasme personnifié. Mélinda s’assit sur un fauteuil.

« Nous allons rejoindre la fête tout de suite, mais, d’abord, je veux être prête... Tyra, masse mes épaules. Quant à toi, Bran... J’ai besoin de ton expertise. Ces sandales me serrent un peu les pieds. Il faudrait les lécher un peu pour les détendre... »

Tout en parlant, elle avait croisé ses jambes, remuant ses doigts de pied vers l’homme.

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« Mon bon Shiroi, hummm... Haaaannn !! »

Il n’y avait rien de surprenant dans le fait de voir Mélinda coucher avec l’un de ses esclaves. Shiroi se trouvait dans l’endroit le plus magnifique du harem : la grande chambre de Mélinda, au dernier étage de son harem ashnardien. Un endroit fait de tapisseries élégantes, avec un lit immense, si grand qu’il aurait pu contenir une dizaine de personnes. Les draps étaient refaits tous les jours, et, depuis des années, Mélinda n’y avait jamais dormi seule. Il ne se passait pas une demi-journée sans que le lit ne soit décoré par des traces de sperme ou de mouille, et la vampire ne comptait tout simplement plus le nombre de fois où elle avait fait l’amour sur ce lit, en compagnie d’autres femmes et d’autres hommes.

Shiroi était maintenant l’esclave de Mélinda depuis quelques semaines. Un jeune homme bien épanoui dans sa servitude, et qui avait droit en ce moment au plus grand des privilèges : coucher avec sa Maîtresse. Il était allongé en plein milieu du lit, avec sa maîtresse sur lui, s’empalant sur sa verge tendue. Quand il était arrivé ici, Shiroi était encore un jeune timide, nerveux, mais plein de gratitude à l’idée de servir sa si belle Maîtresse... Et, progressivement, il avait été formé, son enthousiasme mis à contribution. La perspective d’engrosser des femmes semblait le ravir, et c’était à Mélinda qu’il revenait de décider quand Shiroi pourrait devenir père. Elle encadrait assez strictement les naissances, et elle pensait de plus en plus que le moment était venu... Celui où Shiroi pourrait coucher avec l’une de ses amies, non seulement pour le plaisir, mais aussi pour engendrer son premier bébé. Un beau petit bébé qui appartiendrait dès sa gestation à Mélinda, qui serait dès son premier souffle l’un de ses esclaves. Mélinda en était ravie, et elle testait l’endurance sexuelle de l’homme.

Depuis deux heures, ils étaient en train de faire l’amour, lentement, tendrement, passionnément... Parfois avec brutalité et avec vigueur. Shiroi devait savoir alterner les rôles et les visages, afin d’être le plus polyvalent et le plus efficace possible pour les clients.

« Mon beau, haaaa... »

Mélinda sentait l’orgasme se rapprocher, et se vida à nouveau contre le corps de l’homme, avant de l’embrasser tendrement, se blottissant contre lui, frissonnant à son contact. On aurait pu croire que tant de sexe aurait pu finir par lasser la redoutable vampire, mais il n’en était rien. Elle semblait, sur ce point, être totalement insatiable, et offrit à Shiroi un long baiser, ses bras enlaçant le visage de l’homme, caressant sa nuque et ses cheveux. Ses seins s’enfonçaient contre son chair, et le sexe de l’homme était toujours en elle.

« Hummmm, mon beau petit esclave... N’es-tu pas content d’être mon esclave, hummm ? »

Elle l’embrassait à plusieurs reprises, se montrant joueuse, câline, divinement attentionnée. Nue contre lui, elle s’offrait au jeune homme sans problème, avant de le ramener à ses obligations en tant qu’esclave. C’était là une longue et délicieuse parenthèse, mais qui commençait à se terminer, touchant progressivement à sa fin.

Mélinda était loin de se douter que Shiroi n’allait pas tarder à lui causer bien des soucis.

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Dictature d'Ashnard / V.I.P. [Soara Succubis Reginae]
« le: jeudi 03 juillet 2014, 08:19:03 »
Les crocs s’enfoncèrent dans le cou de la femme, et la verge s’enfonça en elle, rejoignant sa partenaire, glissée dans le dos de la femme aux longs cheveux dorés. Les crocs vampiriques de Mélinda connaissaient ce chemin, et s’enfoncèrent sans difficulté en elle, atteignant sa veine, qu’elle se mit à frôler. Cette délicieuse veine véhiculait la vie de sa porteuse, et elle l’effleura du bout de ses canines, l’ouvrant délicatement, et aspira son sang, sa partenaire faisant de même sur l’autre côté. Entre elles, la femme gémissait. Nues toutes les trois, les deux vampires se régalaient contre l’heureuse victime.

« Hummm-hummmmm... !! *SLURP !!* Haaaannn !! »

On pouvait entendre Mélinda gémir, tout en continuant à ponctionner ce sang revigorant. Elle avait toujours eu un sang vif, délicieux, non seulement parce qu’elle avait une excellente hygiène de vie, mais aussi parce que, durant son adolescence, elle avait suivi un rituel qui avait mélangé son sang à celui d’un ancestral dragon doré, ce qui avait très nettement anobli la qualité de son liquide écarlate. Mélinda était heureuse de lui prendre son sang, et elle sentit les mains de la femme se crisper contre ses fesses, alors qu’elle soupirait et gémissait, probablement plus excitée par la double pénétration qu’elle subissait que par la sensation d’être mordue par deux vampires en même temps.

C’était la chambre de Mélinda, une grande pièce au sommet de sa tour, à Ashnard, avec un immense lit aux draps de soie, sur lequel Mélinda Warren, une vampire esclavagiste ashnardienne dirigeant un harem de luxe, faisait l’amour à une amie et à sa femme, Alice & Sakura Korvander. Le couple princier avait organisé une visite « diplomatique » au harem de Mélinda, afin de s’assurer, probablement sur requête de Sakura, que les esclaves envoyés par Sylvandell étaient bien traités. En vertu d’une vieille convention, toujours, les prisonniers de guerre de Sylvandell, un royaume guerrier qui envoyait souvent ses troupes dans d’autres royaumes et provinces, étaient dans leur grande partie transmis au harem de Mélinda Warren, afin d’y être traités. Sylvandell en récupérait une partie, et Mélinda conservait le reste. Les esclaves renvoyés finissaient généralement majordomes, pages, ou secrétaires, assistant les administrations publiques du royaume, voire quelques entreprises privées. Quant au reste... Et bien, le reste finissait dans le harem de Mélinda. C’était un marché profitable pour les deux parties, mais, conformément au contrat, les parties pouvaient, à tout moment, organiser des visites dans les locaux de l’autre. La transparence était chère à Mélinda, et elle savait que, avec une femme comme Sakura, il valait mieux être transparente, et ne rien cacher.

Sakura Korvander était une ancienne esclave originaire de la Terre, qui, après avoir été torturée par son ancien propriétaire, Hiro Atayoshi, avait fini par être récupérée par Alice Korvander, qui l’avait libéré de sa servitude... En l’épousant*. Ce mariage entre une noble et une esclave avait défrayé la chronique, mais avait été autorisé. Récemment, le couple princier s’était instauré dans la vie de Mélinda, quand elle avait, par mégarde, mis en esclave Sakura, transformée en neko, et rendue amnésique par une Drow, ennemie de Sylvandell**. Sous sa forme de neko, elle était redevenue esclave, mais son asservissement s’était bien mieux passée que chez Atayoshi, Sakura ayant été une neko choyée et câlinée, que ce soit par Mélinda, ou par les autres femmes composant le harem.

Cet évènement était arrivé il y a des mois, et, depuis lors, le couple royal avait encore connu quelques déboires supplémentaires, lorsque Sylvandell avait été envahi par des Formiens***. Mélinda ne connaissait pas toute l’histoire, mais elle savait qu’Alice s’était provisoirement séparée de Sakura. Cette dernière était maintenant revenue, et les deux femmes étaient arrivées à Ashnard il y a environ une semaine, pour une intense tournée d’inspection... Et, manifestement, Sakura n’était plus aussi hostile que ça à l’esclavage. Elles avaient vu dans leur chambre toutes les esclaves originaires de Sylvandell, et avaient fait l’amour ensemble à la plupart. La dernière en date était une belle esclave noire qui, au milieu de ses hurlements hystériques, avait su convaincre n’importe qui du bonheur qu’elle ressentait.

Maintenant, elles étaient à nouveau là, dans ce lit, à se faire l’amour. Mélinda ne cachait pas son intention d’embaucher Sakura dans le harem. Ses capacités terramorphiques étaient magnifiques, et elle changeait continuellement de formes, que ce soit pour sa femme, ou juste pour impressionner Mélinda. En ravissante Lamia, elle avait pris sa femme dans sa queue, la pénétrant ainsi, puis leur avait fait l’amour pendant toute la nuit en adoptant sa dernière apparence en date celle d’une ravissante Formienne.

« HAAAAAAAAAAAAAAAAAAANNN !! HAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAANNNNNN !!! »

La Princesse ne pouvait guère que hurler au milieu de cette double pénétration, de cette sensation d’être remplie, sa mouille continuant à se déverser entre ses cuisses. Sous elle, sa femme avait sa verge dressée, enfoncée dans ses fesses, et Mélinda la ramonait de l’avant, remuant son bassin de gauche à droite pour accompagner les mouvements crispés de la tête blonde sur ses fesses. Depuis quelques jours, le harem vivait dans une tournante de sexe, et Mélinda avait le sentiment que ce n’était pas prêt de s’arrêter.

Il fallait bien dire qu’elle espérait beaucoup que Sakura accepte de rester ici. Les autres filles l’aimaient beaucoup, et il en serait autant pour les futurs clients.



Loin du dernier étage du harem, tout en bas, l’accueil des clients était assuré par un standard. C’était un bureau ovale à l’entrée du harem, dans le hall d’accueil, et il comprenait deux personnes chargées, en ce moment, de l’accueil : Fanny, une superbe femme à lunettes dans une robe moulante, et sa fille, Sabrina, qui avait les mains croisées dans le dos en observant, à côté de sa mère, ce qui se passait. Esclave de Mélinda depuis des mois, Fanny avait été engrossée par un client, et il était fréquent qu’elle porte cette robe... Tout simplement parce qu’elle était sexy dedans.

« Tu vois, Sabrina, ça, c’est le registre d’accueil... Il y a toutes les chambres disponibles, et, sur ce tableau, une indication des hôtesses occupant chaque chambre. »

Hôtesses... C’était le terme spécifique pour désigner ce que Sabrina serait d’ici quelques années : une prostituée de luxe. Il fallait bien commencer à la former, et tout se faisait en douceur. Sabrina était jeune, et elle n’avait encore rien vu de foncièrement sexuel... Du moins, personnellement. Elle baignait dans un univers de sexe depuis qu’elle avait été conçue. Une heure avant de perdre les eaux, Fanny offrait ses fesses à un client furieux, et, à chaque fois qu’elle avait allaité Sabrina avec ses seins généreux, soit on lui faisait une fellation, soit on la pénétrait. Le sexe était omniprésent dans le harem, et les enfants nés à l’intérieur y baignaient depuis leur enfance, se contentant d’observer et de voir pendant une bonne partie de leur existence, avant de progressivement se mettre à toucher, et à participer. Cette éducation sexuelle faisait qu’ils n’avaient aucun scrupule à faire du sexe, et pouvaient facilement adopter n’importe quel rôle.

Le harem était plutôt bien organisé. C’était une entreprise florissante, et il fallait former les esclaves au management et au secrétariat. Fanny montrait à sa fille les différents documents nécessaires à faire à chaque fois qu’un client arrivait : le registre d’accueil notait les noms des clients, la durée pour laquelle ils avaient payé, et avec quel(s) esclave(s) ils voulaient passer leur temps ici. Tout en lui parlant, Fanny se mordillait parfois les lèvres. Sabrina savait ce que sa Maman avait, car Fanny s’était habillée devant elle ce matin. La femme ne pouvait pas s’imaginer passer la journée sans sentir le moindre coup de trique en elle, et elle s’était glissée une culotte noire en cuir abritant deux godes en elle, et avait confié à Sabrina la télécommande permettant d’alimenter les vibromasseurs. Parfois, Sabrina s’amusait à les augmenter quand Fanny accueillait des clients, ce qui la faisait se crisper sur le bureau. Elle avait même joui tantôt devant un client.

Sabrina apprenait vite, pour le plus grand plaisir de sa mère, et cette dernière était loin de se douter de l’identité prestigieuse de la prochaine personne qui passerait la porte d’entrée du harem...



* : RP "L'esclave du Joyau" ;
** : RP "Une amnésie Contraignante" ;
*** : RP "L'épidémie de Sylvandell".

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Shii était nerveuse, son petit cœur bondissant dans sa poitrine, alors qu’elle se rapprochait de la salle 312. Dans sa tête, elle se rappelait encore des évènements récents. Le lycée Mishima venait de ressortir d’une importante vague démocratique : l’élection des membres de ce qu’on appelait familièrement le « conseil des élèves », une organisation regroupant des représentants des lycéens, du personnel, ainsi que des parents d’élèves. Il était présidé par le vice-directeur du lycée, personnage qui, dans les faits, était le réel directeur de Mishima, puisque c’était toujours lui qui était sur le front, notamment quand l’établissement scolaire était poursuivi en justice par des associations de parents d’élèves sollicitant sa fermeture.

Le conseil des élèves était majoritairement composé de lycéens, et Shii en faisait désormais partie. Tous les lycéens avaient comme présidente une élève du lycée, Rinako Suzumi, que Shii n’avait jamais rencontré personnellement. C’était une élève très stricte, qui, selon Clara, aurait bien besoin de se « faire ramoner un bon coup le cul pour arrêter d’emmerder le monde avec des conneries ». Rinako était soit détestée, soit admirée, et, si Clara la détestait, Shii, elle, l’admirait. Rinako était intelligente, droite, et ne se laissait pas marcher sur les pieds, n’hésitant pas à aller voir la vie scolaire quand elle voyait des violations du règlement. Ceci lui avait valu une réputation de « fayotte mal baisée » auprès de certains élèves de Mishima, généralement ceux assis au fond de la classe, et qui préféraient parler de mangas et s’échangeaient des jeux vidéos et des hentaï en cours plutôt que suivre ce dernier.

« Tu te présenteras à ces élections, lui avait ordonné Mélinda, et tu seras élue. »

Shii était plus populaire que ce qu’elle croyait au sein du lycée. Non seulement elle bénéficierait du soutien de sa Maîtresse et de ses amies, mais les premiers de la classe, les « têtes d’ampoule » selon Clara, appréciaient également plutôt bien Shii. Elle était intelligente, suffisamment discrète pour éviter d’attirer l’attention, et n’hésitait pas à aider les élèves ayant des difficultés. Elle n’avait cependant pas compris pourquoi sa Maîtresse la voulait au conseil des élèves, mais elle n’avait pas daigné lui expliquer plus avant ses motivations. Sa Maîtresse savait ce qu’il fallait dire et ne pas dire, et Shii savait s’en contenter. Elle était très soumise, après tout, et c’était tout ce que Mélinda recherchait. Elle s’était donc inscrite, en choisissant une suppléante, et avait fait campagne, à sa manière. Concrètement, il n’y avait pas grand-chose à faire.

Les résultats avaient été promulgués hier, et elle avait été élue. Après une récompense assez chaude avec sa Maîtresse, qui lui avait donné mal aux fesses toute la journée, Shii avait reçu le matin un mail sur sa boîte mail du lycée, de la part de Suzumi-san, l’invitant à venir la voir ce soir, à 17h, après les cours, en salle 312, afin de lui en dire plus sur le rôle du conseil des élèves, et sur ce qu’on attendait d’elle. Shii avait accepté.

La voici donc, dans les couloirs du troisième étage, dans son uniforme de lycéenne. Elle était nerveuse, car elle n’avait pas pour habitude de se mettre en avant. Elle avait été voir sa Maîtresse il y a deux heures. Comme à son habitude, la vampire était en train de passer du temps dans les toilettes, faisant une fellation à une élève, et avait dit à Shii d’y aller, et de faire ce qu’elle voulait pour se rapprocher de Rinako. Shii avait préféré ne pas trop insister, car elle avait peur que, si elle reste trop longtemps, sa Maîtresse ne veuille la prendre en levrette dans les toilettes... Ce qui lui aurait à nouveau fait mal aux fesses.

L’esclave avait donc filé sans demander son reste, et avait assisté au cours, jusqu’à ce que le dernier ne se termine, à 17h. Elle avait ensuite grimpé les marches pour atteindre le troisième étage, et se dirigeait vers la salle 312.

*Allons, Shii, tu passes tes soirées chez une vampire nymphomane et perverse qui adore te traiter comme une chienne... Voir une simple présidente ne devrait pas t’effrayer !*

Elle avait quelques minutes de retard, car le cours avait duré jusqu’à 17h02, avant que le senseï ne daigne enfin les relâcher, et il lui avait bien fallu trois ou quatre minutes pour rejoindre la salle 312. Nerveuse, elle se tenait devant la porte, et toqua à cette dernière, attendant qu’on vienne lui ouvrir.

Son cœur continuait à battre la chamade, et elle avait les joues légèrement rouges.

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Les alentours de la ville / Un être à ma hauteur [Evangeline]
« le: vendredi 16 mai 2014, 01:21:22 »
Contrairement à ce qu’on pouvait penser de prime abord, Tallulah n’était pas une lycéenne originaire de la Terre. Ceux qui auraient la chance de consulter le dossier scolaire de la sensuelle poupée apprendraient qu’elle venait d’un autre pays, au nom imprononçable, que ses parents étaient des émigrés venus trouver du travail à Seikusu, et qu’ils avaient, en conséquence, décidé d’inscrire leur fille au lycée. Un joli montage administratif, qui était totalement fictif, mais dont le lycée Mishima avait l’habitude. Honnêtement, Tallulah n’était, ni la première, ni la dernière lycéenne à mentir sur son origine. Cependant, on ne pouvait pas inscrire, dans le dossier, qu’elle venait de Terra. Tallulah, en réalité, venait d’Ashnard, et était née dans une famille de mineurs ashnardiens. Les ouvriers avaient fini par la vendre, n’ayant pas assez d’argent pour s’occuper d’elle, et y trouvant là un moyen efficace de s’enrichir auprès des esclavagistes. C’est ainsi que, encore tout bébé, Tallulah avait fini entre les mains suaves et chaudes de Mélinda Warren. Elle ne s’en était jamais plainte. Dans les mines, on avait le dos cassé à force de couper des matériaux, et les poumons enflammés. Dans le harem de Mélinda, Tallulah avait connu la douceur, le luxe, et la luxure. Elle avait couché avec des princes, des ducs, des hommes d’affaires, et satisfait les fantasmes de quantité d’hommes et de femmes.

Mélinda aimait bien Tallulah, qui, outre sa grande perversion et son capital beauté, était aussi une femme agréable et à l’écoute. Elle avait donc choisi de l’envoyer sur Terre. Tallulah partageait ainsi son temps entre ses activités au harem et au lycée, où elle avait pour tâche de se faire passer pour une lycéenne, afin de recruter davantage de personnes pour qu’ils puissent servir sa Maîtresse. Étant une Futanari, suite à une opération chirurgicale réalisée à Tekhos par sa Maîtresse, Tallulah avait un certain talent dans ce domaine, et en profitait volontiers pour faire l’amour dans ce lycée. Elle était en train de rentrer chez elle, et il était un peu tard, car elle avait passé le temps, après le dernier cours, à coucher avec une élève dans les toilettes du lycée. Cette dernière lui avait surtout fait des fellations, et Tallulah était ensuite rentrée.

Le manoir de Mélinda se trouvait dans les hauteurs de la ville, dans un quartier résidentiel, et, pour l’atteindre, il fallait passer par le parc, un lieu où les agressions étaient fréquentes. Pour autant, Tallulah n’était pas inquiète, car elle savait que sa Maîtresse veillait sur elle.

*N’empêche que je serais heureuse d’être rentrée rapidement...*

Le soleil commençait lentement à se coucher. Il ne faisait donc pas encore nuit, et Tallulah voyait parfois des promeneurs, dans les coins animés du parc, mais elle s’avançait aussi vers des parties plus discrètes, où il n’y avait pas grand monde, s’enfonçant en effet dans le sous-bois pour rejoindre l’autre partie du parc. En traversant le parc, elle gagnait un temps considérable, et il lui faudrait ensuite juste prendre le bus pour rejoindre les hauteurs. Avec sa longue chevelure violette, sa frange, et ses collants noirs qu’elle s’était enfilée avant de partir du lycée, Tallulah était très attirante. De plus, son uniforme de lycéenne lui donnait un petit air mignon qui, en général, ne faisait qu’exciter davantage les gens la regardant.

Un viol ne serait pas pour la déranger... Et, de fait, avec Tallulah, il serait difficile de parler de viol. Elle espérait plutôt ne pas tomber sur un détraqué, un pervers sexuel qui chercherait à la tuer. Ça, en revanche, ce serait beaucoup moins glop.

Pour le coup, Tallulah ne pouvait pas savoir que le destin lui réservait un autre tour.

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Le parc et son sous-bois / Une jeune femme égarée [Kary]
« le: lundi 05 mai 2014, 01:37:21 »
Les yeux de Mélinda glissaient sur le petit cul de Shii alors que les deux femmes remontaient tranquillement vers son manoir. Parfois, Shii posait sa main sur son postérieur, afin de soigner ce dernier. La jeune femme était une lycéenne très talentueuse au lycée, ayant toujours des notes excellentes. Une travailleuse exemplaire, et qui avait une superbe silhouette. Quand elle était dans son uniforme, avec ses couettes et ses belles lunettes, Shii était une invitation à la débauche tant elle était mignonne... Kawai, comme on dit de nos jours. Mélinda l’avait culbuté ce matin, en la sodomisant, et, depuis lors, Shii, qui était son esclave, se frottait parfois les fesses. Ce n’est pas parce que sa Maîtresse la sodomisait une fois tous les deux jours, au bas mot, que Shii commençait à s’habituer au traitement qu’on lui offrait. Avoir comme Maîtresse une vampire aussi perverse que Mélinda n’était pas vraiment reposant tous les jours, mais, pourtant, il ne viendrait jamais à l’idée de Shii de la repousser. Certes, c’était fatigant, épuisant, même, mais c’était aussi particulièrement bon...Ce que, bien sûr, elle n’admettrait jamais.

Mélinda la suivait silencieusement. Cette journée au lycée avait été très productive pour elle. Non pas qu’elle ait appris quelque chose, mais elle en avait profité pour épancher sa soif insatiable de sexe et de sang. Elle aimait bien les adolescents pour ça, car ils étaient jeunes et vigoureux, ce qui faisait que leur sang avait un petit arrière-goût délectable. Oui, il était tout simplement exquis de planter ses crocs dans leur chair pour s’en abreuver, et sentir ce dernier filer dans sa gorge, puis leur faire ensuite l’amour. L’incertitude des adolescents, ballottés entre leur volonté de devenir adultes, et leur souvenir d’enfance, était un autre grand régal, et Shii en était le parfait exemple. Elle rougissait comme une tomate quand Mélinda la prenait, et la voir ainsi était on ne peut plus excitant, renforçant la vigueur de la vampire.

« Ton petit postérieur va bien, Shii ? lança Mélinda. Tu le tripotes tellement que je me demande si ça ne dissimule pas quelque chose... »

Devant cette phrase, et ce qu’elle impliquait, Shii sursauta, et baissa les yeux. Son sang s’emballa, ce que Mélinda sentit sans peine, raffermissant son sourire.

« Je... Non, ce n’est pas ça, c’est juste que... Euh... »

Les deux femmes s’approchaient du parc, et Mélinda sentit que Shii allait y passer. Le parc était plutôt grand, et comprenait même un sous-bois. Entre plusieurs buissons, il était facile de s’isoler du monde. La vampire décida de faire un détour par là, et Shii rougit à nouveau, sans rien dire, comprenant ce qui allait lui arriver. Elles entrèrent ainsi dans le parc, et remontèrent lentement le long des sentiers. Quelques amoureux s’embrassaient sur la pelouse, des jeunes jouaient à imiter Captain Tsubasa, il y avait des vendeurs de glaces, de la foule... Une ambiance habituelle et classique, en quelque sorte. Mélinda s’avançait lentement, mais son regard fut alors capté par une autre silhouette... Une jeune femme avec une belle chevelure rousse, qui était seule, et qui était plutôt belle à regarder.

Franchement pas mal, en réalité.

Mélinda hésita un peu, puis dit à Shii d’aller chercher des glaces. Cette dernière hocha lentement la tête, et Mélinda en profita pour se rapprocher de la femme. Venant de sortir du lycée, la vampire portait un uniforme scolaire blanc avec des collants noirs, ce qui avait généralement pour effet de la rajeunir légèrement, raffermissant l’air innocent qui se dégageait de sa petite tête d’ange et de ses longs cheveux bouclés. Comment se méfier d’elle ?

Elle s’approcha de la femme, et lui fit son plus ravissant sourire :

« Bonjour, Madame... Vous allez besoin d’aide ? »

Elle disait ça, parce que la femme semblait un peu perdue. Il fallait bien trouver un moyen d’accroche quelconque, hein !

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