L'Océan Étincelant / Re : Ce monde est un vaste naufrage. [PV]
« le: mercredi 29 juin 2022, 16:14:51 »Celle-ci vient m'aider et je grimace à la douleur aigu qui transperce mon crâne lorsqu'elle nettoie ma plaie. Je pense que j'ai encore toute ma tête, mais mieux vaux prendre garde. Je grince quelques peu des dents en voyant le poisson, n'aimant pas franchement ça, mais je n'ai pas le choix, il me faut reprendre des forces. Déglutissant, je mache la chose et fini par l'avaler, me retenant de vomir. Est-ce le goût ou ma tête qui me donne cette envie de relan ? Enfin bref... j'arrive à supporter cela et me remets petit à petit.
L'équipage m'observe, calme, mais prêt à dégainer, néanmoins, personne ne me semble être du genre à tuer pour le plaisir ou s'amuser, et j'apprends enfin le nom de la femme, qui est bien la capitaine.
- Ethan. Prisonnier de guerre. Me présentais-je, je n'étais pas en condition pour penser à une histoire, alors je restais au plus proche de ma situation pour ne pas commettre d'impair.
On attendait que je sois en meilleur état, presque nue à cause des flots de l'eau, et de ma capture, je n'avais que des morceaux de vêtements déchirer et plus mes anneaux magiques, j'étais sans-défense. Alors autant me montrer coopératif !
Après cinq bonnes minutes, bien que tremblant et la tête en ébullition, je pus me redresser. J'avais du mal à marché droit et ma tête claquait encore, n'arrivant pas à suivre les propos, deux hommes me soutinèrent pardessous les épaules et me trainèrent plus qu'autre chose, dans la cabine du capitaine. N'ayant rien sur moi, ils ne craignirent pas une quelconque lame caché. Puis je fus poser sur le lit, évitant de m'allonger, sinon j'allais dormir, je plaquais mon dos au bois du bateau pour regardé la femme.
- Posez... vos questions, j'y répondrais... comme je peux. Je ne cherchais pas à me faire plus fort que je ne l'étais en cet instant. Ce serait une perte d'énergie et face à une femme capitaine, jouer des gros bras, pour quelqu'un se battant déjà pour sa place ne serait pas forcément des plus bienvenue.
Mon souffle se calmait, mon torse se gonflant plus naturellement, seul mes yeux se refermait trop vite, marquant ma fatigue, mais je devais la repousser encore un peu pour répondre à ces demandes. Si j'en profitais de trop pour abuser d'une hospitalité qui me serait retiré, le retour de bâton n'en serait que plus dure. Alors soyons cache !