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Messages - Duc Galahad Pentaghast

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Dictature d'Ashnard / Re : L'Odyssée du Désert [PV]
« le: vendredi 08 janvier 2016, 20:48:35 »
La mention de l'accord du Roi et de la Reine sembla soudainement refroidir les ardeurs de Rhian, ce qui était, dans un sens, un peu l'effet espéré par Galahad. Même si il ne doutait pas de la volonté et des capacités de cette femme, il n'en demeurait pas moins qu'il y avait une multitude de raisons, pour lesquelles le fait qu'elle vienne était une mauvaise idée. En toute logique, le Roi et la Reine ne voudraient jamais que leur fille s'aventure dans une expédition très certainement dangereuse, et dont les dangers étaient justement inconnus. Ce n'était pas Galahad qui leur en voudrait, car c'était une réaction absolument souhaitable pour tout parent digne de ce nom, même si il ne pouvait s'empêcher de penser que les récents évennements n'avaient fait qu'exacerber leur instinct protecteur à son encontre.

*Elle est leur seule fille, et jusqu'à preuve du contraire...leur dernier enfant...*

Malgré tout, il ne pouvait s'empêcher de se sentir un peu coupable, alors qu'elle était en train d'elle même admettre que ce ne serait finalement pas possible. La lueur qui avait brillé dans les yeux de Rhian au moment où la possibilité d'aller sauver son frère s'était faite, ne lui avait pas échappé, et il se doutait de pourquoi. Cela aurait été l'occasion pour Rhian de prouver à tous qu'elle n'était pas qu'une bonne à marier, mais qu'elle pouvait assurer un rôle important au sein de Papua. Il se rapellait de ce qu'Herebos lui avait dit à son encontre, qu'elle avait l'étoffe d'une reine contrairement à lui, qui ne se voyait pas accéder au trône. Seulement, cette voie pour toute femme était bien plus semée d'embûches que pour un homme, et devait donc faire encore plus ses preuves...sauf si on l'empêchait.
Lorsque Rhian se releva, la mine sombre, Galahad fît de même, mais ne la laissa pas pour autant partir, car il la saisit délicatement au niveau de son bras.

J'imagine sans peine ce que vous devez ressentir Rhian. Je n'ai pas eu la chance d'avoir un frère, mais si Herebos compte autant pour vous que vous comptez pour lui...s'il n'y avait pas autant d'enjeux, la question de votre venue ne se serait pas posée. Mais vous, tout comme moi, avons des devoirs, car nos décisions ont un impact qui ne se limitent pas qu'à nous.

Il soupira, laissant planer quelque secondes d'un lourd silence, tout en regardant la femme.

Je sais que vous méritez mieux que ça, mieux que d'être enfermée dans une tour d'ivoire, à attendre que peut-être le prochain prétendant arrive à forcer la main de votre père. Votre place est celle d'une dirigeante Rhian, car vous en avez la volonté, et croyez moi je ne suis pas du genre à lancer de telles paroles à la légère. Mais ne perdez pas espoir, et ne cédez jamais quoi qu'il en coûte, car c'est lorsque l'on courbe l'échine à tout prix...qu'on fini par se perdre soi même.
Herebos est encore vivant, je ne suis peut-être pas son père ou son frère, mais je sais qu'il en faut bien plus pour abattre cet homme. Lui et moi, nous nous sommes sortis de situations dantesques, où la faveur des Dieux semblait nous avoir abandonnés...et pourtant je suis toujours là, et lui aussi, quelque part, et je le retrouverais. Je le jure, sur tout ce que j'ai de plus cher.


Un nouveau temps de pause...puis il se sentit comme obligé, au moins d'essayer, de détendre l'atmosphère., et il se mit à sourire timidement.

J'ignore quel est le protocole à suivre, dans le cas où l'on doit rassurer les Princesse éplorées. Je vous aurais bien proposé un câlin Ma Dame mais...l'armure...

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Dictature d'Ashnard / Re : L'Odyssée du Désert [PV]
« le: vendredi 08 janvier 2016, 18:51:01 »
Galahad ne s'était pas attendu à ce que la tâche soit aisée, et pourtant, quand la Princesse commença à vouloir négocier sa place au sein de l'expédition qu'il voulait organiser, l'homme ne put s'empêcher de pousser un bref soupir. Oh il s'y était attendu, Herebos lui avait parlé de son caractère bien trempé, et du lien fort qui les unissait tous les deux. Cette femme était comme un bijou très précieux, tellement beau et précieux qu'on ne le sortait jamais de son écrin de peur de l'abîmer, il doutait qu'elle soit souvent sortie de l'enceinte de la cité de Papua, alors à la volonté de sauver son frère s'ajoutait l'excitation de sortir de sa propre prison dorée. Galahad n'aimait pas cette idée, pour une bonne et simple raison, lui même ignorait ce à quoi ils allaient faire face là bas. Il n'ignorait pas que Rhian n'était pas sans défense, mais si son frère lui avait fait jurer de la protéger de tout danger...l'emmener avec lui serait justement la mettre face à un danger dont ils ne connaissaient rien.
Galahad n'avait pas choisi ses troupes pour rien. Une bonne centaine d'armures animées, ainsi qu'une dizaine de Juggernauts, il s'agissait d'une troupe assez réduite pour circuler sans trop de difficultés, mais assez grande et efficace pour représenter une force de frappe conséquente, et qui n'aurait que faire des conditions rudes du désert qu'ils allaient traverser. Mais le problème, comme toujours, c'était la justesse des arguments que la Princesse lui avançait. Si Galahad voulait réussir à faire accepter cette expédition au Roi...alors le jeune Duc aurait besoin du soutien, de la Reine, et par extension, de celui de la Princesse. Sa missive lui donnait une certaine autorité, mais il ne se faisait guère d'illusions, si Tomeyrus voulait lui mettre dans bâtons dans les roues, il en aurait largement les moyens...et le temps jouait contre eux, il en était certain.

Je me doutais que vous diriez ça Princesse. Ma foi...je sais dores et déjà que je ne vous ferais pas changer d'avis, mais je me dois d'être franc et honnête avec vous. Si cette expédition se fait, ayez bien à l'esprit qu'il ne s'agira pas d'une excursion touristique. Il s'agira d'une campagne militaire, au sein d'un territoire dangereux et au climat rugueux. Nous aurons à faire de nombreuses heures de voyage par jour, le repos en fonction des conditions climatique sera parfois impossible, et je ne parle même pas du fait que nous allions à l'aveugle dans des contrées éloignées, sans aucune certitude sur ce qui nous attends.
Vous avez déjà fait votre choix, je peut le lire dans vos yeux, et je n'essayerais pas de vous dissuader. Mais je veux que vous soyez au fait que ce sera dangereux...alors si vous venez avec moi, je vous demanderais une seule chose: de ne pas mettre votre vie en péril pour rien, et de suivre ce que je vous dirais. Loin de moi l'idée de mettre en doute vos capacités, mais je sais également que vous n'avez jamais mis les pieds sur un champ de bataille, et que vous n'avez jamais subi une marche intensive qu'est celle d'une troupe en campagne. Le temps nous est compté, je ne vous le cacherais pas, et nous ne pourront pas nous encombrer d'un quelconque élément qui pourrait nous ralentir.
Si, et seulement si, vous vous sentez parfaitement prête à nous accompagner, alors...soit...


Galahad était réticent, cela se voyait, autant sur son visage que quand à la façon qu'il avait prononcé ce dernier mot, mais ilé tait lucide sur ce point là...le pouvoir était une longue route faite de compromis. Il ne pouvait nier l'intérêt qu'il y aurait à avoir la princesse en personne à ses côtés, ne serais-ce que pour s'éviter l'hostilité des habitants...mais il n'aimait pas pour autant l'idée d'avoir en plus la responsabilité d'une Princesse de sang royal durant cette expédition. Il savait qu'il aurait pu tomber sur pire, comme quelqu'un croyant vraiment au fait qu'ils aillent faire une petite virée, mais il avait préféré mettre les choses au clair, pour se libérer un tant soit peu la conscience. Le simple fait d'amener Rhian au devant du danger lui posait un réel dilemme moral, sans compter le fait que les parents de la princesse adoreraient sans aucun doute cette idée...

Mais je vous laisse le soin vous même de convaincre vos parents de nous accompagner. J'aimerais, si possible, que votre père n'aie pas encore d'avantage de raisons de me haïr.

Ajouta-t-il toutefois avec un léger sourire.

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Dictature d'Ashnard / Re : L'Odyssée du Désert [PV]
« le: vendredi 08 janvier 2016, 13:57:13 »
Une sorte de test, Galahad s'y était un peu attendu, et il n'en prit pas ombrage. Il ne doutait pas qu'Herebos avait parlé de lui à sa famille, mais bien souvent, il était plus prudent de se faire soi même sa propre idée de son interlocuteur. Après tout, quel genre d'homme aurait-il été pour tenter de séduire la soeur de son ami dans des circonstances aussi terribles ? Galahad mentirait en se disant que l'idée ne l'avait pas effleuré, car il ne doutait pas que sentir cette femme contre lui, et son parfum...serait enivrant. Mais il considérait, et avait prouvé, que le propre d'un dirigeant responsable était de l'être lorsque les circonstances l'exigeaient.
Le jeune Duc se sentit honoré lorsque Rhian lui rapporta qu'Herebos le considérait, indéniablement, comme un véritable frère d'armes, et la réciproque avait été vraie, car les hommes avaient bien des points en commun. C'était cette amitié, et le sens de l'honneur, qui avait donc mené Galahad loin de sa capitale, pour tenter au mieux de résoudre, tant que c'était encore possible, cette crise. La disparition du prince héritier, la santé déclinante du roi, et ces diverses rumeurs, avaient en effet fini par dépasser les frontières seules de Papua, et cela inquiétait ses voisins proches...dont Aurélia. Rhian lui confirma donc que cette absence de nouvelles était aussi longue que ce qui se racontait, ce qui ne présageait rien de bon.
Galahad laissa la princesse parler, et l'écouta avec attention, car il avait besoin de chaque détail pour comprendre pleinement la situation. Il était un étranger ici après tout, et n'avait eu droit comme informations qu'à certaines rumeurs déjà bien déformées par l'effet de multiples bouches à oreilles, puis, quand vont son tour, le duc posa sa coupe de vin, à peine entammée.

Herebos...m'a fait jurer, lors de nos campagnes ensemble, et sur mon honneur, de veiller sur vous si jamais il venait à disparaître...

Galahad laissa un bref moment de silence s'installer, afin que la princesse puisse assimiler cette information, avant d'y apporter des détails.

Je m'en souviens comme si c'était hier. Il disait que vous avez l'étoffe d'une reine, et que votre père avait tort d'envisager comme seul avenir pour vous, un mariage politique. Comprenez moi bien, Princesse Rhian, je n'ai nullement l'intention de m'imiscer dans els affaires intérieures de Papua, mais cette situation commence à avoir des répercussions en dehors de vos propres frontières. Outre le fait qu'Herebos soit un ami, sa disparition soulève de nombreuses questions...auxquelles il faut des réponses.

Nouveau moment de pause, Galahad en avait besoin afin de construire lui même, dans sa tête, le cheminement de ses paroles. Et le fait d'avoir une magnifique femme presque nue juste sous ses yeux renforçait ce besoin.

Ma présence ici n'est pas de mon seul fait, mais également de par la volonté de nos autres voisins...et de l'empereur lui même. La perspective d'une situation chaotique dans cette région ne lui serait pas favorable, et connaissant le lien privilégié que j'ai avec Herebos, j'ai été chargé de découvrir ce qui lui est arrivé. Je ne peut garantir votre venue dans l'expédition à venir princesse, car je dois déjà convaincre votre père de laisser un bataillon de mes troupes, ainsi que moi même, traverser votre royaume.

Cela allait être indéniablement le plus compliqué. Galahad avait ammené, en plus de larges stocks de nourriture, une bonne centaine d'armures animées, qui n'attendaient que ses ordres pour sortir des cales des navires. Le jeune Duc disposait d'ailleurs sur lui d'une missive, portant le sceau personnel de l'empereur, l'autorisant à faire passer ses troupes sur le territoire de Papua...mais il espérait ne pas avoir à s'en servir.

Mais quelle que soit la réponse de votre père, soyez assuré que j'ai l'intention de tenir ma promesse, et de sauver mon ami.

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Dictature d'Ashnard / Re : L'Odyssée du Désert [PV]
« le: jeudi 07 janvier 2016, 13:11:42 »
Guère habitué à être confronté à des femmes aussi sûres d'elles, Galahad se trouvait désarconné face à cette femme en particulier, qui pour bien des raisons l'envoûtait à mesure qu'elle se trouvait en sa présence. Fort sur le champ de bataille, mais faible, bien faible face à une magnifique femme, Galahad faisait toutefois tout son possible afin de ne pas passer pour un jeune adolescent...mais avec la gente féminine, cela caractérisait pourtant assez bien son expérience, qui était quasi inexistante. La visite du palais et de ses environs, toutefois, lui permit de penser à autre chose, du moins en partie. Alors que Rhian le guidait, et avait donc pris les devant, le Duc était à l'occasion assailli par la vision du tissu violet, protégeant le postérieur de la princesse, qui au gré de la légère brise allait parfois mouler ses fesses...et offrait ainsi au jeune guerrier un spectacle pour le moins magnifique.

*Seigneur...et dire que je prenais les rumeurs à son sujet pour des racontards...*

Il se concentra toutefois, en se disant que c'était juste lui qui n'avait pas l'habitude de voir des femmes dans des tenues aussi légères. Papua disposait après tout d'un climat beaucoup plus chaud et sec qu'Aurelia, n'était-il donc pas normal qu'entre ça, et leurs cultures différentes, les codes vestimentaires de la cour lui parraissent étranges ? Dans sa cité, ce genre de tenues n'était autorisée que dans un cadre privé, et avait en général une certaine signification...plutôt osée. Heureusement, Galahad, au contraire d'autres seigneurs qui prenaient les papuannes pour des prostituées, prenait suffisament de recul pour considérer le fait qu'elles aient tout simplement une approche différente de la façon de s'habiller. Et comme il était ici un invité, quelle serait sa placepour se permettre de juger ? D'autant plus que...il ne s'en plaignait pas. Les discussions qu'i s'ensuivirent sur le palais, et le voyage du Duc, lui permirent  de reprendre sa contenance, et pour le coup, Galahad bénissait le fait de porter une armure, car il était impossible de discerner son érection.

Plus j'observe le palais, et plus je note des similitudes architecturales entre Aurelia et Papua. Nous avons de toute évidence emprunté beaucoup à votre royaume, mais ce n'est guère étonnant. Nous avons été d'excellents partenaires commerciaux durant plus de trois siècles, nos querelles ne sont finalement que très récentes...et j'espère que votre père le prendra en considération.

Puis Rhian le mena dans un salon, à l'écart des parties publiques du palais. Il s'y trouvait entre autres deux divans superbement bien agencés, et séparés juste par une petite table. Rhian lui proposa alors du vin.

Ma foi volontiers, on m'en a dit beaucoup de bien.

Il prit alors place sur le divan, savourant pendant un instant le fait d'être tout simplement posé dans un endroit calme. Ces dernières semaines, avec son accession au trône, n'avaient pas été de tout repos, et le voyage avait été éprouvant malgré l'absence d'incidents. Rhian elle était partie chercher du vin, et même si elle prit un moment, Galahad était loin de s'attendre à ce qu'il vit, quand la princesse revint. Il du cligner des yeux un certain nombre de fois pour se convaincre de ce qu'il voyait, car Rhian en avait profité pour se changer et...elle était nue ! Enfin, ce n'était pas tout à fait exact, mais vu le peu de parties du corps de la femme qui étaient encore couvertes, c'était tout comme. Le Duc demeura silencieux, le temps qu'elle vienne prendre place sur son propre divan à elle, juste à côté de lui, et elle lui tendit alors une coupe dorée remplie de vin.

Merci, princesse...

Galahad n'était pas certain que les effets de l'alcool l'aident à garder son calme, mais il avait bien du mal à ne pas regarder les courbes du corps de Rhian, qui semblait littéralement les offrir. Il souria toutefois, quand cette dernière avoua en quelque sorte avoir conscience de son trouble, et lui demanda alors de lui parler de la vraie beauté de Papua, qui se tenait juste devant lui.

Ma foi...je dirais que ce que l'on en raconte ne lui rends pas justice. Herebos m'a pourtant beaucoup parlé de vous, mais les mots ne sont guère suffisants pour vous décrire princesse. Pardonnez mon manque de verve mais...et bien disons que nos femmes sont moins...à l'aise avec leurs propres corps, je suis peu habitué à ce que l'on se révèle autant face à moi. Pour autant, je ne nie pas le côté agréable de vos habitudes vestimentaires...

Il se mit doucement à rire, afin de masquer un peu son trouble. En réalité le Duc hésitait vraiment sur la marche à suivre, ou encore quoi dire pour conserver un fil de conversation sans virer dans le gênant. Il n'était tout simplement pas habitué à la façon d'être d'une papuanne, et donc comment y réagir de façon correcte. Il n'avait toutefois pas l'intention de lui sauter dessus, car malgré tout, il ne la considérait pas comme une vulgaire tas de viande. Et puis...autre chose aussi le perturbait...et il se disait que seule la princesse pourrait peut-être répondre aux questions qui le taraudaient.

Princesse Rhian...je sais parfaitement que le moment est sans doute mal choisi pour aborder ce sujet...mais il n'y aura vraiment aucun moment qui sera adéquat alors autant me lancer. Vous devez probablement vous en douter, mais ma visite n'est pas que de nature diplomatique...même si c'est un excellent prétexte et une chance de peut-être cesser cette discorde futile. C'est Herebos, qui est la vraie raison de ma présence ici, et vous peut-être mieux que quiconque pourrait me dire ce qu'il en est. Il y a tant de rumeurs qui circulent qu'il est difficile d'en dégager le vrai du faux, mais il n'est pas dans ses habitudes de rester autant de temps sans donner de nouvelles. Je suis venu...pour savoir ce qu'il en était...réellement.

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Dictature d'Ashnard / Re : L'Odyssée du Désert [PV]
« le: mercredi 06 janvier 2016, 19:02:34 »
Galahad avait beau être un guerrier d'exception, un bon leader d'hommes, et un dirigeant apte, cela ne le rendait pas pour autant à l'aise face aux femmes, surtout les belles comme Rhian qui n'éprouvaient aucune gêne à se mettre en valeur. Les femmes dans le Duché d'Aurelia n'étaient pas aussi libérées que celles de Papua, les longues robes cachant la majorité du corps étaient généralement de rigueur, et il n'était pas rare que la plupart portent également des coiffes en tissu pour camoufler même leurs cheveux. La princesse était donc, à bien des égards, une beauté très exotique pour Galahad, qui était sous le charme et faisait de son mieux pour ne pas la dévorer du regard.
Il avait entendu toutes les histoires à propos de cette princesse, de cette « assassine » de prétendants, qui repartaient toujours la queue entre les jambes, au point que cela avait même parfois créé des incidents diplomatiques. Mais Galahad ne souhaitait pas rentrer dans ce jeu, et être une nouvelle victime de ces frasques, à cause de regards trop insistant. Il se dégageait toutefois de cette femme une intelligence, et il doutait donc qu'elle mette en péril la possibilité de réconciliation entre leurs deux peuples, du moins tant que lui même se montrait courtois.
Ne pas poser les yeux sur son superbe corps se révéla être toutefois un véritable défi, et Galahad fustigeait intérieurement Herebos pour avoir été autant dans le vrai à l'époque, quand il lui avait dit qu'il aurait le coup de foudre pour sa sœur. Le jeune Duc avait passé depuis sa plus tendre enfance une vie très austère, entre ses entraînements aux armes et la formation de son esprit, il était devenu un homme parfaitement apte à diriger un territoire comme celui d'Aurelia, mais il ne s'était jamais abandonné aux plaisirs de la chair. A la fois car sa longue formation, puis son service militaire dans l'armée impériale, lui avaient pris énormément d'années de sa vie, mais aussi car les femmes de son Duché, d'un naturel prude, ne l'attiraient pour ainsi dire guère.

La princesse de Papua était...un cas très différent. Le teint de sa peau l'attirait, son corps parfait l'attirait, son attitude et ce qu'Herebos lui avait raconté sur elle également. Son ami, le prince de Papua, avait décidément vu juste. Mais l'heure n'était pas à la séduction, Galahad remercia chaleureusement les deux femmes pour leur accueil, qui fût bien plus sincère que ce qu'il aurait espéré. Le fait qu'il aie sauvé une fois la vie d'Herebos lui donnait du crédit, il n'aurait pas crû que cette histoire se serait répandue jusqu'ici, mais si cela lui donnait une carte à jouer alors il ne pouvait qu'en remercier son ami...qu'il espérait toujours en vie malgré l'absence de nouvelles.

Ce n'était que justice Mesdames, Herebos et moi, nous nous couvrions mutuellement nos arrières lors des quelques campagnes que nous avons du faire sous la bannière impériale. Il m'a également sauvé la vie à quelques reprises, et c'est entre autres pour cela que je souhaite que nos deux pays cessent cette querelle dont personne ne veut.

Puis la Reine déclara devoir s'en aller, et Galahad la salua d'un bref mouvement de tête. Tout se passait bien pour le moment, mais le Duc n'avait pas encore vu le Roi, qui était le vrai pouvoir décisionnaire...et qui à n'en pas douter serait bien moins réceptif. Les intentions de Galahad avaient beau être sincère, son père et le Roi Tomeyrus s'étaient tellement mis à dos l'un et l'autre que les relations, autant diplomatiques que commerciales, étaient gelées depuis près d'une vingtaine d'années entre les deux puissances. Qu'Herebos et Galahad aient servi dans la même compagnie lors de leur service militaire n'avait en réalité rien à devoir au hasard. La guerre aidait à forger des liens, et les deux hommes, amenés à diriger plus tard leurs territoires respectifs, étaient ainsi devenus de bons amis, entre autres car ils trouvaient tous les deux que les décisions de leurs pères en matière de diplomatie étaient à revoir.
Galahad se trouva ainsi seul avec la princesse. Au sein du palais, il avait ordonné à ses chevaliers de prendre leurs quartiers, et de se reposer. Il ne souhaitait pas se présenter à la famille royale avec une telle garde, car il savait qu'il devait jouer serré. Le simple fait que le Roi soit inconscient de l'arrivée de tonnes de nourritures dans la ville en disait long, et on le disait souffrant. Cela, ainsi que la disparition d'Herebos, avaient poussé Galahad à agir, et il espérait contenir le chaos menaçant de venir chez son voisin avant qu'il n'aie le temps de s'installer.
Toutefois, l'esprit du jeune Duc se trouva momentanément captivé par autre chose, quelque chose de bien plus agréable que la politique. Il était en effet seul avec la belle Rhian, et cette dernière le complimenta sur son armure.

Si il s'agissait d'une simple armure en acier, je pense effectivement que je cuirais au point de pouvoir être servi dans vos cuisines ce soir. Mais effectivement Princesse, cette armure est enchantée, et Dieu merci, me protège des températures extrêmes.

Galahad fût toutefois très, très troublé quand la princesse se rapprocha de lui, et posa l'une de ses délicates mains sur le torse de son armure. Même si, entre les plaques, la côte de maille et le tissu, il lui était impossible de sentir vraiment la peau de cette main...c'était tout comme. Que devait-il faire dans cette situation ? Et bon Dieu que faisait-elle ?
Rhian se retira toutefois bien vite, peut-être consciente qu'autant de proximité pouvait être interpété étrangement, et lui proposa de visiter le palais.

Et bien...volontiers Princesse. On raconte beaucoup de choses à ma cour sur Papua, mais la majorité de mes sujets n'y a pas posé les pieds. Je suis...impatient de voir toutes les beautés que votre Cité peut offrir.

Se rendait-il compte que sa phrase pouvait être interprétée de différentes manières ? Ou bien était-ce tout simplement le plaisir ephémère qu'il avait ressenti à ce contact qui le faisait parler ainsi ? Il ne pouvait le nier...cette femme allait le hanter, maintenant qu'il l'avait vu, et qu'elle l'avait touché.

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Dictature d'Ashnard / Re : L'Odyssée du Désert [PV]
« le: mercredi 06 janvier 2016, 13:32:16 »
L'Ogre et le Leviathan était les deux navires de la flotte d'Aurelia qui avaient été choisis pour transporter et escorter le jeune Duc, Galahad Pentaghast, qui avait prit très récemement, et officiellement, les rennes de son duché. Son père, s'il était encore en vie, se faisait vieux, et avait décidé de se retirer du pouvoir afin de laisser à son fils le soin désormais de diriger leur territoire. Galahad prenait ainsi ses fonctions de Duc dans une période troublée, les incursions d'orcs au sein de leurs terres, après des années de répis, avaient recommencé. Aurelia n'était toutefois pas sans défense, puisque le Duché pouvait compter sur une large armée d'armures animées par magie, mais depuis la rupture des relations avec leur principal fournisseur de matières premières, à savoir Papua, le renforcement de cette armée était au point mort. A l'aube de potentielles campagnes militaires contre les orcs, Galahad comptait bien s'assurer que ses mages puissent disposer du nécessaire afin d'alimenter l'effort de guerre. Ainsi, l'undes premiers actes forts du jeune Duc, juste après son couronnement, avait été d'écrire lui même une missive à l'attention de son voisin, en demandant une audience et la tenue de négociations après près de deux décennies de froid diplomatique.

Galahad avait reçu une réponse positive quelques jours plus tard, et avait dans la foulée ordonné que l'on affrète des navires pour permettre, à lui ainsi qu'à un bataillon, d'effectuer le voyage jusqu'à la capitale de Papua. Le voyage s'était déroulé sans problèmes particuliers. Si le Grand Lac était encore à l'heure actuelle le refuge de pirates qui faisaient régulièrement des raids sur les navires marchands non escortés, ces derniers toutefois se tenaient systématiquement à l'écart des vaisseaux de ligne d'Aurelia, qui possédaient avec leurs canons une puissance de feu dévastatrice. A bord de l'Ogre, un navire à quatre pont, et possédant plus de 120 canons, Galahad se tenait à l'avant du navire pour observer leur approche de Papua, et l'inquiétude grandissait dans le coeur du jeune Duc à mesure que els bâtiments se dessinaient avec plus de clarté.

Herebos...j'aurais aimé n'avoir jamais à tenir la promesse que je t'ai faite, puisses-tu être encore en vie mon ami.

Si la visite du Duc d'Aurelia avait une raison officielle, elle n'était à vrai dire qu'un excellent prétexte pour Galahad d'aller s'enquérir lui même de la disparition du fils de Tomeyrus, avec qui il avait fait ses classes au sein de l'armée Ashnardienne. Si leurs pères respectifs n'avaient jamais pu s'entendre, et se méprisaient, leurs fils étaient à l'exact opposé, et étaient devenus presque des frères d'armes. Une amitié que les nobles des deux puissances avaient toujours encouragé, car ils y avaient vu la possibilité d'un rapprochement futur. Aurelia, sa noblesse et ses marchands espéraient beaucoup de cette visite officielle, car la cessation du commerce florissant entre Aurelia et Papua avait été une petite catastrophe économique, en plus de mettre un point d'arrêt à la fabrication des armures animées.
Mais pour Galahad, si cette raison était importante et qu'il avait bien l'intention d'y donner  tout son intérêt, il était surtout venu pour tenir sa promesse. Une promesse qu'il avait faite à Herebos quelques années auparavant, celle de veiller sur sa soeur si il venait à disparaître...une vraie rose du désert, une beauté exotique...Rhian Thoris. Galahad ne l'avait jamais vue en personne, mais Herebos lui en avait tellement parlé que c'était tout comme. Elle était une femme ayant hérité du tempérament de son père, et en tant que voisin proche de Papua, les façons très imaginative dont la princesse arrivait à se débarasser de ses multiples prétendants faisait parfois les discussions de la cour d'Aurelia.

Espérons au moins qu'elle ne me lâchera pas ses tigres le pied à peine posé sur les docks, qu'elle impression cela ferait.

Galahad riait intérieurement, car Herebos durant leur service militaire au sein de l'armée impériale, avait par moment suggéré, de façon à peine détournée, que Galahad tomberait amoureux d'elle à la seconde où il la verrait. Le jeune Duc n'était toutefois pas ici pour lui faire la cour, et ce pour de multiples raisons toutes aussi bonnes les unes que les autres. Il avait toutefois tellement entendu parler d'elle qu'il ne pouvait s'empêcher de se demander...les rumeurs sur sa beauté seraient-elles fondées ? Il était au moins curieux d'en vérifier la véracité.
Une demi-heure avant leur arrivée au port de Papua, Galahad était allé se vêtir de son armure, tandis que sa garde d'honneur était également allée s'équiper afin de faire forte impression lors de leur débarquement. Même le choix des navires pour le voyage n'avait pas été annodin, avec ses quatre ponts superposés et abritant une bonne centaine de canons, l'Ogre était un testament de la puissance militaire d'Aurelia. Le Duc souhaitait, en quelque sorte, faire montre de ses arguments face à un Roi qui était au moins aussi borné que son père. Mais surtout, l'Ogre arrivait avec les cales chargées de nourriture, du pain, des céréales, des fruits et légumes secs, ainsi que du bétail principalement. Car si Aurelia avait besoin des puissants cristaux magiques tiré des mines de Papua pour la fabrication de son armée, Papua avait également du mal à se passer du commerce de nourriture que ces échanges avaient jadis amenés. Aurelia possédait des terres fertiles, bien irriguées par de multiples fleuves et rivières, ainsi que d'un climat très clément, qui en faisait un véritable grenier à blé qui exportait ses larges surplus dans des zones de l'empire ayant moins de facilités de cultures.

Il fallu de longues minutes de manoeuvres pour que l'Ogre et le Léviathan puissent s'amarrer à quai, et une fois que Galahad et ses plus proches chevaliers, faisant office de garde d'honneur, furent descendus, ce fût alors pour les marins un ballet de déchargement. La nourriture qu'ils amenaient étaient offerte, une sorte de main tendue de la part de Galahad, qui estimait qu'il fallait bien que l'une des deux parties fasse le premier pas vers l'autre pour espérer que des négociations puissent effectivement s'effectuer. Galahad et sa dizaine de chevaliers furent quand à eux escortés par des gardes jusqu'à l'entrée du palais, juste avant que la population ne se masse devant les docks afin de récupérer la nourriture généreusement donnée les forces d'Aurelia. Galahad fût donc mené jusqu'au palais, et il se félicitait intérieurement de la nature magique de son armure, qui ainsi n'accumulait pas la chaleur ambiante, lui permettant tout simplement de la supporter et qu'elle ne devienne pas un four. Toutefois, il du reconnaître qu'Herebos devait avoir...des qualités de devin, car sa prophétie s'était réalisée, dès lors qu'il apperçu, en haut d'un très bel et large escalier, la princesse de Papua, accompagnée de sa mère. Heureusement qu'une certaine distance les séparait encore, car le jeune Duc se trouva foudroyé par cette vision, lui qui n'avait jamais fréquenté que des femmes d'Aurelia était frappé par la beauté exotique qui l'attendait. Ces longs cheveux noirs, cette peau tannée...ces vêtements, si l'on pouvait appeler ainsi l'appareillage qu'elle portait et qui ne cachait que le strict nécessaire. Heureusement, le temps de gravir les escaliers, Galahad eut le temps de se reprendre, et de faire bonne figure face aux deux femmes.

Reine Khaora...Princesse Rhian...c'est un honneur d'enfin faire votre rencontre, et d'avoir enfin l'occasion de poser un pied dans votre glorieuse capitale.

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Dictature d'Ashnard / Re : Of Monsters And Women [Duc Galahad Pentaghast]
« le: dimanche 22 mars 2015, 21:37:15 »
La paix était aussi douce qu'éphémère, les ducs d'Aurélia apprenaient cette dure réalité en général très tôt au cours de leurs règnes, et Galahad ne faisait pas exception parmi toute la lignée Pentaghast, lui et son armée marchaient à nouveau à la guerre. Il n'était pas question cette fois de défendre le duché face à la menace, permanente, des incursions orques à l'ouest, cette fois Galahad et ses troupes avaient marché au sud,et avaient traversé la frontière pour se rendre dans le royaume de Papua.
La région était en proie à une instabilité grandissante depuis maintenant des semaines, des factions rebelles face au pouvoir en place, dont l'origine était plus que floue, assaillaient les villes et oasis du royaume, qui était littéralement au bord de la guerre civile à présent. La situation s'était aggravée depuis la confirmation de la mort du prince héritier du trône, Herebos, et de celle supposée de sa sœur, la princesse Rhian. On racontait que le vieux roi était mourant, et que sa femme, face à ce chaos, avait bien du mal à convaincre ses vassaux de défendre une cause qui semblait perdue.

Il était encore difficile de discerner les simples rumeurs des faits avérés, mais une chose était certaine, depuis la disparition des enfants du roi, ce territoire plongeait dans le chaos. Galahad faisait partie des vassaux de l'empereur que ce dernier avait mandaté pour restaurer l'ordre dans la région, une chose que le jeune duc aurait probablement tenté de faire même sans ces ordres. Lui, ses proches généraux, ainsi qu'une armée forte de 10.000 unités s'était assemblée afin de prêter main-forte aux loyalistes. Papua était un voisin direct d'Aurelia, leurs frontières communes s'étendaient sur des dizaines de kilomètres, et les deux territoires avaient des relations commerciales qui avaient repris depuis la venue de Galahad sur le trône et la mort de son père, qui lui n'avait jamais eu de bonnes relations avec leur roi.
Laisser de tels troubles se dérouler aux portes de son duché n'était pas envisageable pour Galahad, car si rien n'était fait, les flammes du chaos retentiraient bien au delà des frontières de Papua. Pour toutes ses raisons, l'armée d'Aurélia s'était mise en marche, et était arrivée en nombre. Rapidement, cette force avait du se disperser afin de pouvoir couvrir plus de terrain, cinq cohortes de 2.000 unités s'étaient ainsi réparties la pacification des régions environnantes. Elles avaient rencontrées pèle-mêle des démons, des bandits, et des rebelles, le tout sur fond de villes et villages mis à sacs, dont la population prise en otage avait acceuilli les troupes d'Aurélia à bras ouvert dès qu'il fût certain pour eux qu'il n'étaient pas une autre force d'invasion.

Quand à Galahad, lui ainsi qu'une escorte deux cent hommes étaient partis bien plus à l'ouest, au delà des territoires de Papua ou même d'Aurélia, vers le poste frontière de Lacruze, dernier vestige de civilisation avant les hautes montagnes qui servaient de refuge aux orcs. Il avait sélectionné parmi ses meilleurs guerriers humains, laissant le soin aux armures animées de combattre dans les territoires arides, pour une raison simple : Rhian Thoris, la princesse héritière, n'avait pas subi le destin funeste de son frère malgré les rumeurs. Les rôdeurs de la région affirmaient qu'elle était toujours en vie, prisonnière des orcs, et Galahad avait peu de raisons de ne pas leur faire confiance. Le voyage avait demandé plusieurs jours de trajet à dos de cheval, à allure rapide, mais enfin lui et ses hommes étaient arrivés en vue des fortifications...et derrière les milliers de kilomètres de montagnes escarpées et de forêts denses.
Le simple fait que la princesse aie pu être localisée était en soit un miracle, le fait qu'elle soit toujours dans les environs en était un autre que Galahad n'avait pas l'intention de laisser passer. Une grande partie du chaos à Papua provenait du fait que, pour beaucoup, la lignée royale venait de s'éteindre, le sauvetage de la princesse ne pourrait qu'aider à la stabilisation du royaume, aussi Galahad en avait-il fait sa mission prioritaire.
Avec lui, la fine fleur de ses chevaliers, des guerriers entraînés depuis le plus jeune âge pour servir de guerriers d'élite et de gardes du corps aux ducs d'Aurélia. Un corps qui avait failli disparaître sous le règne du père de Galahad, car il souhaitait se reposer uniquement sur les armures animées, une opinion que son fils n'avait pas partagé, aussi les chevaliers étaient-ils revenus à ses côtés plus que jamais.

Arrivés à Lacruze, Galahad et ses hommes ne s'accordèrent que quelques heures de repos, le strict nécessaire car c'était tout ce qu'ils pouvaient se permettre après avoir entendu, de la bouche des rôdeurs, la situation de la région. La princesse avait été capturée par un chef de guerre orc que les habitants d'Aurélia connaissaient. Azug avait mené plusieurs raids déjà contre le duché, des raids qui avaient causé la perte de bon nombre de vies, et qui allaient croissant en intensité et en audace, ses orcs semblant à chaque fois plus nombreux. Autant dire que la perspective que ce cloporte devienne un Boss signifiait un danger immédiat pour Aurélia, un danger que Galahad avait l'obligation et le devoir d'empêcher d'une façon très simple : en coupant la tête du serpent. Dès la nuit tombée, Galahad et une petite escouade de chevaliers, soit une vingtaine, prirent la route de la tanière d'Azug, guidés par le rôdeur Aravorn qui était ici leur contact. Deux heures de marche aussi silencieuses que possible les menèrent à proximité d'une large entrée de grotte, qui s'enfonçait sans nul doute profondément dan la montagne. D'après les informations des rôdeurs, la princesse se trouvait ici, de même qu'Azug qui comptait s'en servir pour asseoir son autorité auprès de clans supplémentaires...sauf que Galahad et ses hommes étaient fermement décidés à supprimer cette menace.

Ne vous inquiétez pas outre mesure Aravorn, tuer des orcs est un sport national à Aurélia. Azug est responsable de la mort d'un nombre trop grand de mes sujets, il périra ce soir, lui et son engeance maudite, j'en fais le serment.
Messieurs, je vous laisse aux bons soins de notre guide, visez juste et pour tuer, les autres et moi même allons nous approcher le plus possible sans nous faire repérer, puis attaquerons l'entrée une fois les sentinelles ennemies neutralisées. Une fois ceci fait, rejoignez nous, nous planifierons le reste de l'assaut à partir de là.

C'était un stratégie simple, qui pouvait comporter des risques, mais de par la nature du terrain Galahad et ses hommes n'avaient pas une multitudes d'options possibles. Il allait falloir agir vite, et aussi discrètement que possible afin de ne pas attirer l'attention des orcs à l'intérieur de la caverne. Dix hommes accompagnèrent le rôdeur, munis d'arcs, tandis que les dix autres restèrent avec leur duc et utilisèrent la nuit et l'environnement forestier à leur avantage pour s'approcher au plus près de l'entrée. Une dizaine d'orcs s'y trouvaient, montant la garde, mais sans qu'ils ne soient particulièrement attentifs au moindre mouvement suspect. De leur point de vue, sans doute n'y avait-il pas plus de raisons de craindre une attaque cette nuit que les précédentes, une erreurqui donnerait un avantage à Galahad et ses chevaliers.
La petite troupe parvint à trouver un point légèrement en hauteur, suffisamment pour leur permettre d'avoir une vue d'ensemble, mais surtout en le contournant qui leur offrit un camouflage supplémentaire. Levant les yeux un peu plus haut à ce moment précis, Galahad pu apercevoir les sentinelles orcs qui, sliencieusement, tombaient rapidement, fléchés à vue jusqu'à ce qu'il n'en reste plus un.
Aucune alarme ne retentit, et ce fut le signal pour Galahad et ses hommes de dégainer leurs armes. Aucun cri de guerre ne se fit entendre, les chevaliers humains avaient beau être plus chétifs que des guerriers orcs, leur maîtrise de l'art du combat les plaçait bien au dessus de ces cafards. Surtout, les orcs furent pris par surprise, une bonne moitié des gardes de l'entrée avaient déjà été tués avant que le reste ne se rende compte de l'attaque. Rapides et silencieux, les chevaliers firent le coup de maître de ne pas se faire repérer, et tout en dissimulant les cadavres ils attendirent le venue de leurs camarades.
Galahad lui, s'entretint avec le rôdeur.

Bien, jusque là cette opération se déroule sans complications majeures, tâchons de faire en sorte que le reste se déroule aussi bien. Il va nous falloir un moyen de reconnaissance à l'intérieur de cette caverne, nous devons savoir où se trouve la princesse, et combien d'orcs nous allons encore devoir passer au fil de l'épée, ainsi qu'une idée approximative du terrain. Vous êtes un zoman si je ne m'abuse ? Est-ce que votre aigle ou un autre animal pourrait être en mesure de vous prêter ses yeux ?

Il allait falloir la jouer serré. Connaissant le caractère sanguinaire d'Azug, ce dernier n'hésiterait pas à tuer la princesse plutôt que de la laisser s'échapper. Galahad et ses hommes ne pouvaient prendre ce risque, et donc ne pouvaient entrer dans cette grotte sans un plan d'action, et pour cela, le duc comptait sur les capacités surnaturelles de leur guide.

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Prélude / Re : Galahad Pentaghast, Duc d'Aurélia [Alice]
« le: vendredi 20 mars 2015, 23:46:48 »
Merci bien, Princesse. ;)

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Prélude / Galahad Pentaghast, Duc d'Aurélia [Valicidé !]
« le: vendredi 20 mars 2015, 23:28:16 »
"Dans l'adversité, plus forts."


La maison Pentaghast est une lignée noble dont les origines remontent à des centaines d'années, au gré de leur arbre généalogique désormais très fournis. Originellement de peu d'importance, la famille Pentaghast vit son importance croître il y a 400 ans de cela, lors de l'annexion des terres de leurs seigneurs, les Cousland, par l'empire d'Ashnard au cours d'une sanglante guerre. Punie pour avoir choisi de résister à l'empire au lieu de se laisser pacifiquement annexer, les Cousland furent massacrés jusqu'au derniers, et par l'autorité impériale fraîchement mise en place, les Pentaghast furent propulsés à la tête d'un vaste territoire pour le gérer au nom de l'empereur. Certains clament que cette ascencion n'est dûe qu'au hasard, d'autres que les Pentaghast avaient conspiré dans le dos de leurs seigneurs afin de prendre leur place une fois la guerre terminée, et bien d'autres théories encore circulent comme il est de coutume sur le passé d'une famille noble. Quoi qu'il en soit, les Pentaghast règnent sur le duché d'Aurélia depuis maintenant quatre siècles, et comptent parmi les plus fidèles serviteurs de l'empire.

Soucieux de ne pas voir leurs titres et leurs terres se disperser au gré des mariages et des héritages multiples, les Pentaghast ont un système de succession basé sur la primogéniture. Cela signifie que le fils (ou la fille en cas d'absence d'héritier mâle) aîné hérite de la totalité des titres et des terres de la famille, laissant théoriquement le soin au reste des descendants du duc de se débrouiller par d'autres moyens. En pratique, aucun Pentaghast n'a toutefois été abandonné par leur famille, sauf dans le cas de ceux ou celles mettant en péril l'honneur familial. Obtentions de places auprès du clergé, mariages intéressés auprès de fils ou de filles d'autres dirigeants, financement de projets artistiques ou marchands, les cadets de la famille Pentaghast ont de multiples opportunités de soutien afin de compenser autant que possible l'impossibilité pour eux d'accéder au pouvoir. Il pèse ainsi sur l'héritier désigné un poids très important, car repose sur ses épaules le destin de millions d'individus dont il aura la seule charge.

Le duché d'Aurélia est le vaste territoire sur lequel les Pentaghast exercent leur autorité au nom de l'empereur. Sa superficie est estimée aux environs de 2.000 kilomètres carrés, et est situé à l'intérieur de l'empire d'Ashnard. Ses frontières correspondent aux barrières naturelles auxquelles les troupes d'Aurelia ont pu se trouver confrontées: chaînes de montagnes, lacs, fleuves ou encore déserts, et forment donc autant d'obstacles à d'éventuels agresseurs. Aurélia est un territoire que beaucoup de ses habitants considèrent comme béni par les dieux, ses terres sont très fertiles, d'où une agriculture intensive, et par endroits riches en minerais précieux. Ajoutez à cela un climat tempéré très doux, et l'on comprends alors que sa population aie pû croître jusqu'à atteindre, à l'époque actuelle, le chiffre de huit millions de sujets. La grande majorité de ces habitants vivent au sein de gigantesques cités forteresses, à la densité de population très forte, afin de permettre au maximum de terrain d'être utilisé pour l'élevage et l'agriculture, nécessaire pour nourrir autant de bouches. Au sein des villes se trouvent aussi la plupart des manufactures et des artisans, des marchands et des métiers d'administration, tandis que les campagnes sont le terrain presque exclusif des paysans et des nombreuses mines de minéraux.
La population du duché est en grande majorité composée d'humains, quelques communautés elfes en font également partie et forment d'ailleurs le gros des effectifs des mages du duché, de par l'affinité naturel de cette race avec la magie. Viennent enfin les centaures, qui sont installés sur le duché en tant que vassaux, et qui disposent de leurs propres terres sur lesquelles leurs coutumes et lois sont en vigueurs, en échange de leur aide militaire chaque fois que le duc l'estime nécessaire.


La capitale: Aurélia.


La cité d'Aurelia est la capitale du duché du même nom, son centre de décision, et le siège du trône Pentaghast. Comptant à elle seule plus d'un huitième de la population totale du duché (les dernières estimations s'élevaient à 1.200.000 habitants), cette gigantesque cité est née suite au rattachement de ce territoire à l'empire, les Pentaghast voulant un nouveau coeur à leur duché pour effacer la mémoire de leurs prédécesseurs. Il aura fallu plus de trois siècles avant que Aurelia ne soit achevée, même si des constructions continuent régulièrement à en augmenter la superficie. La ville est bâtie sur plusieurs niveaux par le biais de constructions colossales, hautes parfois de plus d'une centaine de mètres, reliées entre elles par de solides et larges ponts où plusieurs charrettes peuvent aisément se croiser. Un complexe réseau d'aqueducs et d'égouts permet l'approvisionnement de la cité en eau, tirée d'un grand lac autour duquel la cité s'est construite, et qui est purifiée par magie. Protégée par de multiples rangées de remparts, des citadelles, et une importante garnison, Aurelia est une prise difficile pour quiconque voudrait en déloger les Pentaghast.



L'armée.
Tout comme le reste de l'empire, le duché d'Aurélia accorde une place prépondérante au rôle de l'armée, dont le duc est le plus haut commandeur. Malgré tout, et de façon plutôt étonnante, seule une part réduite de la population fait partie de l'armée professionnelle qu'entretient en permanence le duc. La guerre d'annexion par Ashnard s'étant faite dans le sang à l'époque, les Pentaghast ne pouvaient compter sur une population meurtrie et mise à mal pour former une armée. C'est à cette même période que le duché nouvellement formé accueillit en son sein plusieurs communautés d'elfes, dont un nombre important de mages, qui en échange de leur traitement en tant que sujets libre d'Aurélia, apportèrent aux ducs leurs pouvoirs. L'un des plus intéressants devait donner naissance à la guilde des maîtres d'effigies: ceux qui pouvaient animer la matière, lui donner une âme. Les armées d'Aurelia sont donc en grande majorité composées d'êtres artificiels animés par de complexes procédés magiques, à base de runes gravées à même leurs composants.

Les Fantassins forment l'épine dorsale des armées d'Aurélia. Ce sont tout simplement des armures animées par le savoir-faire des maîtres d'effigies du duché. Outre le fait qu'avoir recours à ces armures permet de ne pas envoyer à la boucherie la jeunesse de la population, elles ont en outre plusieurs avantages par rapport aux humains. Elles n'ont pas besoin de boire, de manger ou de dormir, le sortilège les animant leur confère une loyauté inébranlable envers les Pentaghast, et leurs capacités physiques sont supérieures à celles d'humains normaux. Équipés de larges pavois en acier, ces troupes opposent le plus souvent à leurs adversaires un véritable mur de boucliers et de lances très difficile à percer. En temps de paix, seul le strict nécessaire de ces troupes est utilisé pour épauler les soldats humains du duché qui maintiennent l'ordre, le reste est stocké, inactif, au sein des citadelles pour n'être activés qu'en cas de conflit majeur.

Les Juggernaut sont des troupes de chocs. Version plus grande (près de deux mètres cinquante) des fantassins, ils sont moins répandus à cause du besoin en matériaux et en temps forcément plus importants. Chaque corps d'armée comporte toutefois nécessairement plusieurs dizaines de ces golems, dont la force et la résistance leur permettent de rivaliser avec des adversaires moins conventionnels.

Les Fusiliers forment la partie humaine de l'armée. Bien que cette dernière s'appuie majoritairement sur les armures animées, remplacer intégralement les corps d'armée composés de soldats voulant servir leur duc est apparu comme une impossibilité à tout Pentaghast qui a voulu s'y essayer. Même si le peuple est satisfait de ne plus avoir à se sacrifier autant en période de guerre, il n'en demeure pas moins hostile au fait que la totalité de l'armée soit composé de machines. Le corps des Fusiliers est donc composé de soldats professionnels, et non pas de conscrits, car ils ont choisi ce métier et cette vie. Ils sont équipés de cuirasses qui ne sont pas intégrales, afin de faciliter leurs mouvements, et surtout de fusils capables de tirer à longue distance. Les tirs de barrage de ce corps entraîné ont plus d'une fois été décisifs au cours de plusieurs batailles, et les hommes qui le composent sont motivés par la volonté de prouver leur efficacité afin que l'armée ne soit pas intégralement mécanisée. Ce corps comprends également les sapeurs et les artilleurs, qui s'occupent des canons et autres pièces d'artillerie mobiles qui ont depuis des années remplacés les engins de siège traditionnels au sein de l'armée d'Aurélia.

Les Centaures sont les alliés, depuis maintenant de très nombreuses années, du duché d'Aurelia. En échange d'une parcelle de territoire qui leur a été cédée sur laquelle ils vivent comme ils l'entendent, les Centaures fournissent à Aurelia sa cavalerie lorsque le besoin s'en fait sentir. Équipés par les meilleurs forgerons du duché, les centaures font à la fois office de cavalerie lourde, de force d'harcèlement de l'ennemi, et d'éclaireurs.




Chroniques de Sire Galahad, de la maison Pentaghast, seizième Duc d'Aurelia.

Sire Galahad, fils de Arthur Pentaghast, né en l'an de grâce 417 après la fondation. Telle sera ma charge à moi Edward de Lancastre, scribe de sa majesté, de conter pour la postériorité sa vie, afin que ses successeurs aient pleinement conscience de l'homme qu'il était, est, et sera.
Pour des raisons évidentes de concordance historique, et tel qu'il en a toujours été ainsi, voici une description (je l'espère adéquate) du duc au moment de sa prise de pouvoir. Galahad Pentaghast était, du haut de ses 25 ans, l'incarnation même de tout ce qu'on pouvait attendre d'un Duc. Grand, au dernières nouvelles le Duc mesurait aux environs d'un mètre quatre-vingt dix, sa corpulence était également impressionnante. Rares sont les fois où, durant ses plus jeunes années, le Duc ne s'entraînait pas d'arrache pied avec d'être un guerrier aussi fort et avisé que feu son père. Si je puis me permettre, il a résulté de ces années d'entraînement un corps que beaucoup de femmes à la cour rêveraient de s'arracher.
Que le lien de parenté unissant le père au fils ne soit par ailleurs pas remis en question, lorsque je le vois, j'ai l'impression de revoir son défunt père durant ses jeunes années. Le même regard, les mêmes cheveux longs complétés par la même barbe taillée. Les épaules larges du duc, surtout, me rappellent à quel point lui tout comme son père ont toujours mis un point d'honneur à avoir un corps aussi saint que leur esprit, à n'en point douter, nous sommes là en présence d'un guerrier d'exception qui par sa seule apparence inspire le respect et l'envie à ses soldats.

D'un point de vue purement caractériel toutefois, il est indéniable que notre duc actuel a une vision différente que celle de son père. Là où ce dernier règnait avec une poigne de fer, ce qui a failli à de multiples reprises engendrer des révoltes autant chez le peuple que chez nos alliés, Sire Galahad semble plus proche de son peuple que ne l'a jamais été son père. J'en veux pour preuve ses récentes actions pour venir en aide aux couches de la population frappées par la pauvreté, ainsi que ses aides afin de soutenir et relancer notre commerce impacté par les relations tendues entre Aurelia et ses voisins. Il semble assez clair que la règne de Galahad Pentaghast sera moins guerrier que celui de son père, si le choix lui en est laissé.
Le duc est un homme d'honneur, qui a à coeur les intérêts de son peuple et de son duché, si certains parmi la noblesse redoutent qu'il ne soit pas assez ferme dans les affaires de l'état, le peuple en revanche aime son duc et cela pourrait bien jouer en sa faveur. D'autres encore s'inquiètent qu'il n'aie pas encore trouvé femme, et le nombre fort peu important de ses conquêtes donne du vent aux rumeurs selon lesquels il ne serait guère disposé à se marier pour cause...d'intérêts masculins. Je tiens à rassurer toute personne qui me lirait, notre duc n'est pas de ce bord là, tout juste n'aime-t-il pas abuser de son pouvoir afin d'amener dans son lit des jeunes filles que l'on aurait forcées. J'ose même le dire, Galahad Pentaghast est un romantique, reste à voir si ses propres désirs pourront encore longtemps se confronter à la nécessité pour lui d'avoir une descendance apportant au duché des appuis politiques. Hélas, dans les hautes sphères du pouvoir, rien n'est moins certain.

En ce qui concerne les quelques éléments que j'ai pu obtenir de la vie de notre Duc avant son arrivée sur le trône, voici ce qu'il ma été possible d'obtenir. Galahad Pentaghast n'était, à l'origine, pas destiné à occuper le trône, car il n'était que le frère cadet, deuxième sur la ligne de succession. Cependant son grand frère, dont je n'ai malheureusement pas le droit de citer le nom...disons qu'il a commis des crimes assez graves pour que son père ordonne son exécution, afin de laver le déshonneur que cet homme avait fait subir au nom des Pentaghast. Toute mention plus précise de ces faits m'étant proscrite, continuons donc sur le fait qu'après ces malheureux évennements, Galahad prit officiellement le nom de son père, dont il était désormais le légitime et unique héritier.
Sa majesté, le duc Arthur, ne lésina pas sur les moyens mis en oeuvre afin que son fils soit un digne successeur. Pour ainsi dire, je doute que Sire Galahad aie vraiment eu une enfance. Aux nombreuses heures avec ses tuteurs s'ajoutaient de longs entraînements aux armes et aux stratégies militaires, sans cesse, il n'y avait que peu de repos pour ce jeune homme que je n'ai toutefois jamais entendu se plaindre. Mâture, il l'était déjà pour son âge, et endurait ces années difficiles car il savait ce qui l'attendait. Et même si Sire Arthur n'était pas du genre à faire dans les sentiments, je pense que malgré tout il était fier de son fils, l'un comme l'autre semblaient éprouver mutuellement un respect discret.
Il n'y a malheureusement pas grand chose à dire sur l'enfance et l'adolescence du Duc, car il les passa en grande majorité à se préparer à son futur rôle. Il prouva par ailleurs qu'il l'était lorsque, en l'an de grâce 434 après la fondation, son père lui donna pour mission de mener les troupes ducales contre des incursions d'orcs sur les terres de nos alliés centaures. Je n'étais hélas pas présent pour voir la bataille de mes propres yeux, mais les soldats qui y ont combattus aux côté du jeune Galahad étaient unanimes à saluer son courage, et sa maîtrise des arts de la guerre. Les Centaures lui vouent de ce fait un respect que son père n'aurait jamais pu rêver avoir, et peut-être est-ce là le début de meilleures relations avec nos alliés de toujours. Suite à cet exploit, j'ai pu constater que le jeune Galahad avait alors un accès de plus en plus grand aux affaires de l'état, tandis que son père vieillissant lui laissait de plus en plus de place, afin de préparer en douceur la succession.
La mort de son père, quelques années plus tard, le propulsa donc tout naturellement à la tête du duché d'Aurelia, et l'empereur Mordret officialisa sa prise de fonction en le reconnaissant comme vassal. Depuis lors, le duc n'a de cesse de régler les problèmes sociaux que son père avait négligé. La pauvreté d'une partie non négligeable de la population, la pression démographique et l'entassement au sein des cités de plus en plus problématique, les orcs qui au delà des montagnes de l'ouest continuent leurs incursions, et bien d'autres. Mais si je puis me permettre, je pense que le duc est un homme intelligent, qui finira au moins par amener des débuts de solutions.

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(le reste est composé de pages vierges, attendant sans doute que le chroniqueur y écrive le reste).

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