Le Grand Jeu - Forum RPG Hentai

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Messages - Nathan Joyce

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Depuis combien de temps étaient-ils en train de baiser comme des cochons ? Difficile à dire… Cette nuit semblait interminable, et, à chaque fois que Nathan pensait être rassasié, ou dormir avec cette femme, son désir revenait, en force. Mais… Il y avait autre chose, aussi. Au fur et à mesure qu’ils faisaient l’amour, et que Catalina semblait s’embellir au fur et à mesure, Nathan sentait venir en lui une sorte de paix intérieure, comme si l’Homme et la Bête étaient en train de se mettre d’accord. Expliquer tout ça de manière rationnelle était difficile, surtout quand une bombe sexuelle se dandinait sur votre ventre en engloutissant votre queue dans les tréfonds de son corps. Nathan se disait donc juste, pour résumer, que Catalina était bonne, et, dans le fond, ce simple mot suffisait amplement à résumer toute la situation.

Catalina remuait donc sur le corps de Nathan, de haut en bas, dans ce mouvement gracieux et classique, et lui, notre brave policier, était aux anges… Ou aux enfers, vu la manière dont son membre lui faisait mal. Son sexe émettait des vibrations de douleur et de frustration dans tout son corps, en même temps que d’intenses frissons de plaisir. Ah oui, c’était bien ça, l’amour, cette dichotomie fondamentale entre souffrance et… Et joie. Nathan était donc couché sous elle, cette nymphe nocturne, qui remuait sur son corps, faisant claquer leurs chairs ensemble, faisant remuer leur sueur. Ses mains se crispèrent sur ses hanches, et se déplacèrent naturellement, pour presser ses fesses.

« Ca… Cata’, hummm… »

Il y avait tant de jeux de mots pourris à faire avec une femme dont le nom commençait par Cata, et Nathan était incapable d’en trouver un bon. En même temps, avec son nom, il était mal pourri. Sur l’échelle des surnoms pourris, on pouvait accorder à « Nate » la note de 2 sur 10… Et encore, seulement si le jury était gentil. Il se contentait donc de soupirer son nom, sans chercher à faire le malin. De toute façon, l’heure était à l’action, et, dans ce domaine-là, sa verge était la meilleure dans sa partie. Sa bouche, au mieux, serait un complément de plaisir, au pire une distraction, une gêne irritante. Nathan était donc sous elle, et il aurait pu s’attaquer à de nombreuses parties de son corps : ses seins, ses lèvres, son cou… Oui, il aurait pu se redresser et l’embrasser, mais… En faisant ça, ça aurait été moins intense, et il préférait sentir le plaisir au fond, venant de son sexe.

Ses mains s’étaient donc crispées sur les fesses de la femme. C’était curieux à dire, mais il avait l’impression que, au cours des heures, le cul de cette femme était en train de s’embellir, de s’améliorer, de devenir plus tendre, plus ferme, plus… Plus rond (NdA : et ceci ne vient pas du tout du nouvel avatar !). Ce cul était très agréable, et il le malaxait donc agréablement, empoignant ses fesses, au fur et à mesure que la femme glissait en lui. Nathan se pinçait les lèvres, et remuait contre le lit. Il sentait la mouille de cette femme, et ne s’était jamais senti aussi bien, aussi serein… Le calme dans sa tête était ce qu’il avait toujours attendu, et ce pourquoi le sexe était pour lui bon, si bon, tellement bon… Car son esprit n’était alors plus partagé entre Lui et l’Autre… Et ça, bon Dieu, il n’y avait rien de meilleur !

Nate soupirait donc de plaisir, et, tout ça, il le devait grâce à cette femme. En ce moment, il la voyait comme une créature de rêve… Et, après tout, c’était bien ce qu’elle était : une créature de rêve, avec tout ce qu’un rêve impliquait.

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Base Spatiale / Re : ... Vivement que ça bouge. [PV]
« le: vendredi 03 juillet 2015, 01:52:59 »
Le vaisseau d’Ulrik n’était pas pensé pour l’intimité. Il était petit, et les parois internes n’étaient pas très isolantes, les constructeurs ayant préféré se concentrer sur les parois externes. Autrement dit, les ébats de ce trio ne devaient guère rester cachés pour la quatrième pensionnaire, celle qui avait choisi de s’isoler avant le rodéo. Prise entre Ulrik et Nathan, Jena était comblée, et elle ne s’en privait pas pour le faire savoir, ou pour le faire ressentir. Ses doigts s’enfonçaient dans le torse d’Ulrik, faisant soupirer ce dernier. Les nanas ne s’en rendaient généralement pas compte, mais leurs ongles pouvaient se transformer en putain de griffes, comme en ce moment. Enfin, ce n’est pas comme si ça le dérangeait. Au contraire, ça rajoutait une petite touche de sensualité et de sauvagerie, et, vu la manière dont Jena se faisait torcher en ce moment, elle en avait bien le droit.

Sa main se déplaçait parfois pour sentir le torse épais de Nathan. Un torse plus glissant que celui d’Ulrik. La peau qui recouvrait Nathan était une peau symbiotique, dont la texture était très particulière. C’était une sorte de gelée solide, ou de peau très fraîche, légèrement collante, et qui ne retenait pas la sueur. Elle restait fraîche, sans pour autant être froide. Elle collait comme une sorte de très léger adhésif au contact de la sueur, ce que Jena pouvait ressentir avec son dos quand elle partait en avant. La peau symbiotique était une texture vivante, qui pouvait bouger, afin de s’accommoder et de s’adapter à la physionomie des personnes se pressant contre elle. C’était très précisément ce qui se déroulait en ce moment. La belle jeune femme, avec sa longue chevelure argentée et sa tête d’ange, était en train de voguer vers le Septième Ciel, et elle ne pouvait que se laisser porter par les deux chevaliers servants qui étaient en train de la porter.

Leurs coups de reins étaient intenses, de plus en plus forts, s’enfonçant toujours plus loin, surtout pour celui niché dans ses fesses. La Bête qui venait de se libérer était on ne peut plus ravie, et on pouvait l’entendre parfois grogner de plaisir. Ses mains étaient également très tranchantes, avec des griffes nettement plus impressionnantes que les ongles de Jena, mais Nathan savait qu’il avait affaire à une simple humaine, et il faisait donc attention. Les mains de la Bête se déplacèrent, commençant initialement par s’appuyer sur les hanches et les cuisses de la femme, avant de remonter pour empoigner ses seins. Il faisait attention, à ne pas lui faire trop mal, mais ses mains étaient si grosses que chacune englobait tous ses seins. Il les comprimait, les malaxait, ses longues griffes glissant le long de ses tétons.

*Cette foutue nana n’a pas froid aux yeux... Soit elle a confiance, soit elle est totalement cramée...*

L’hypothèse la plus vraisemblable était sans doute un savant mélange des deux. En tout cas, ça n’empêchait guère Ulrik de la prendre. Il n’avait pas eu l’occasion de s’épandre récemment avec des femmes, et il comptait bien rattraper en ce moment le temps perdu. Voir la tête de Jena partir en arrière, fixant le plafond, fut un régal pour Ulrik. Sa bouche ouverte laissait de multiples soupirs filer, et Nathan en profita, se penchant vers elle. Son visage recouvrit le sien, et il entreprit de l’embrasser... À sa manière. Concrètement, sa grosse langue lécha son visage, avant de titiller ses lèvres, se recourbant sur place pour s’enfoncer en elle, avant de se retirer. Jena couchait avec un homme bien musclé et avec un solide monstre. Ulrik était bluffé par son courage et par sa soif de sexe. Lorsque la Bête se redressa, ce fut lui qui agit. L’une de ses mains s’agrippa à la tête de la femme, et il alla l’embrasser, plaquant son corps contre lme sien, sentant, contre son torse et contre ses muscles, la force des coups de reins de Nathan sur les fesses de la femme. Seul le plaisir, totalitaire, dominait les trois amants.

Il pouvait sentir le liquide intime de la femme s’échapper de son antre, et, après ce nouveau baiser, il alla mordre son cou, frottant son dos, retournant ensuite poser ses mains sur ses hanches. Son corps était en sueur, des gouttes glissant de sa tête pour se répandre le long de son corps. Une chaleur terrible régnait ici, tant et si bien qu’il se mettait même à craindre que les capteurs thermiques du vaisseau ne détectent une anomalie. Nathan, Ulrik et Jena étaient dans une sorte de transe, prenant cette femme avec passion et désir, en l’accompagnant dans l’orgasme...

C’était tout ce qu’ils souhaitaient, après tout.

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Base Spatiale / Re : ... Vivement que ça bouge. [PV]
« le: samedi 06 juin 2015, 19:59:39 »
Baisez-moi... Une demande ferme, une offre claire, aucune équivoque possible. Ulrik soupira même en sentant Jena le mordre... Ah, foutue femme ! On disait que les symbiotes perturbaient le fonctionnement hormonal, et, si la légende était exacte, alors ça expliquait peut-être pourquoi Jena s’emballait contre les deux hommes musclés et bien bâtis qui l’entouraient... Ou alors, c’était juste parce qu’elle venait d’une académie, et que les étudiants n’étaient plus à la hauteur de leur réputation. Dans tous les cas, face à une demande aussi claire, le bourlingueur de l’espace n’allait pas passer à côté. C’était une question de respect vis-à-vis du beau sexe. Nathan était dans le dos de la femme, lui devant, le corps de Jena prisonnier entre les deux... Tout était maintenant clair.

Ulrik posa une main sur son sexe, et l’abaissa. Un sexe tendu et assoiffé, douloureux, et qui pointait vers le corps de cette femme, bien décidé à la prendre. Le bout de son vit frotta contre son estomac, le faisant frissonner, puis atterrit entre ses cuisses, sentit quelque chose d’irrégulier, de mou, et s’y enfonça.

« Hummm... ! »

Son membre disparut en elle, s’engloutissant dans son corps, et l’homme soupira longuement, à nouveau. L’éternelle alchimie de la pénétration, l’éternelle fusion du corps masculin et du corps féminin... La même chorégraphie se répétant depuis des éons, depuis que la vie existait, et ce plaisir était toujours le plus intense qui soit, le plus simple et le plus efficace... Ulrik s’y absorbait totalement, sentant son sexe s’engloutir dans le corps de cette femme. Ses lèvres intimes étaient étroites, et il dut donc remuer son corps d’avant en arrière, en soupirant lentement et profondément. Une main se posa sur l’une des fesses de Jena, se crispant dessus, et il s’empressa de l’embrasser, enfonçant sa langue dans sa bouche. Tout en remuant, le dos de Jena heurtait le torse de Nathan, qui, de son côté, posa ses mains sur ses hanches.

Son sexe noirâtre et tentaculaire se dirigea de lui-même vers le fondement de Jena. Nathan était tout autant excité qu’Ulrik, si ce n’est plus... Car, chez lui, il était clair que le symbiote perturbait le fonctionnement hormonal. Sa longue langue reptilienne alla lécher le cou de la femme, avant que sa bouche ne s’y pose, lui faisant un suçon. Son sexe, quant à lui, se rapprocha de son fondement, et se glissa contre sa croupe, atteignant son anus, sa délicate petite rondelle. En voyant ce petit trou étroit, et le machin monstrueux qui comptait rentrer, on pourrait se dire qu’il allait y avoir un problème... Le bout du sexe noir se posa contre ce trou, et appuya dessus, renvoyant le corps de Jena s’empaler contre Ulrik, s’enfonçant jusqu’à la garde, faisant même couiner Ulrik, qui sentit une onde de douleur remuer dans tout son corps... Mais ce ne serait rien en comparaison de ce que Jena allait ressentir, et, si ZI.UA s’était éloigné pour espérer bénéficier d’un peu de repos, les hurlements que Jena allaient pousser quand le sexe de Nathan la prendrait qu’elle risquait d’avoir du mal à dormir.

Nathan savait qu’il avait affaire à une femme similaire, il sentait l’odeur des symbiotes sur son corps... C’était délicieux. La Bête s’approcha donc, et enfonça son membre dans son corps, s’aidant de minuscules tentacules qui sortirent du bout de son sexe pour s’enfoncer dans son anus, et pour gonfler à l’intérieur, écartant ainsi les parois de la femme, tout en laissant sur sa peau une sorte de liquide destinée à faciliter le frottement... Mais ça ne devait pas être très agréable.

Ulrik avait cessé de l’embrasser depuis longtemps, se concentrant sur ses coups de reins. Il aimait entendre les filles gémir, couiner, ou encore hurler... C’était comme une manière de s’absorber encore plus dans ce qu’il faisait. Il préféra ainsi s’occuper des mouvements de son sexe, puis la verge de Nathan s’enfonça finalement dans les fesses de la femme. La Bête grognait dans le dos de Jena, venant lécher ses cheveux ou son oreille, lui donnant le sentiment d’avoir un véritable monstre dans son dos... Ce qui, en réalité, ne serait pas exagéré.

« Hum... ! » soupirait Ulrik.

Et voilà la situation dans laquelle Jena se trouvait... Prise entre deux hommes musclés et bien bâtis, qui s’enfonçaient de plus en plus profondément en elle, se pressant contre son corps, l’écrabouillant contre leurs torses... Libre à elle d’exprimer son plaisir de la manière qu’elle le voulait, maintenant, car, en vérité, rien ne les dérangerait.

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Blabla / Re : Horloge parlante
« le: samedi 06 juin 2015, 10:08:15 »
Bravo, ma fille !

Ça s'arrose !

10h08

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Les alentours de la ville / Re : The Dark Side of the Man [Venomess]
« le: dimanche 17 mai 2015, 01:28:30 »
Nathan ne reprit réellement ses esprits que dans la limousine de la femme… Et même là, il était encore enivré par cette femme, par son odeur, par son corps, par sa présence. On ne pouvait pas parler d’amour, car ce n’était pas vraiment ce sentiment-là qui prédominait. C’était plus… Et bien, comme une sorte d’adulation, de vénération profonde. La Bête, si autoritaire, était ici totalement écrasée par cette femme, encore plus depuis qu’elle savait que, dans le ventre de la femme, un symbiote était en train de pousser. Ils avaient fait l’amour toute la journée, le soir, puis la nuit, dans chaque partie de l’appartement de la femme, au sommet de sa tour. Le policier se rappelait de chaque moment, des longs baisers, des orgasmes à répétition, des flaques de foutre et de mouille s’étalant contre le sol et les murs. Il l’avait prise contre les solides baies vitrées de son bureau, sur le sol, dans toutes les positions possibles… La Bête s’était surpassée, et, dans la limousine, Nathan comatait à moitié. L’homme accusait le contrecoup de cette activité physique intense et infernale dont il avait fait preuve dans cet appartement, avec cette femme. Une Matriarche… Pour le sommeil qui végétait en lui, c’était comme rencontrer une divinité. Il l’avait pris avec toute la force dont il était capable, uniquement dans le but de l’honorer, et son objectif suprême avait été atteint quand il l’avait fécondé. Maintenant, un bébé symbiotique allait jaillir de son ventre… Nathan aurait dû en être horrifié, mais sa conscience humaine était comme anesthésiée quand il était face à cette femme. Il ne s’était pas attendu à ça… Dès le début de leur confrontation, il avait été perdant. Comme une paire de deux face à un flush royal, il n’avait rien pu faire d’autre que laisser ses pulsions profondes s’exprimer, et ce de la plus intense des manières. Ils avaient couché comme des bêtes, et Nathan peinait à revenir à lui.

La limousine roulait tranquillement, tandis que le soleil, paresseusement, était en train de se lever. La femme lui remit une enveloppe comprenant de l’argent, mais, à ce stade, Nathan n’en avait que cure. Son corps était épuisé, mais la Bête avait encore envie de cette femme. Une envie lancinante et prenante, qui remuait dans ses entrailles, et qui l’incitait à se rapprocher d’elle. Ce qu’il fit d’ailleurs. Elle lui annonça que Sultry le recontacterait pour les revoir, et sa main alla ensuite caresser le ventre de la femme, tandis qu’il s’installait à côté d’elle, l’embrassant dans le creux du cou, reniflant son odeur, humant cette dernière.

« Hum… Dépose-moi où tu veux, ça n’a aucune espèce d’importance… La seule chose qui compte, mon amour, c’est notre bébé… »

Pour vivre et pour s’épanouir, un symbiote avait besoin d’un hôte. Et Nathan savait que cette femme, avec sa richesse et son influence, aurait des candidates possibles. Et lui ne voulait pas rater ça, car il estimait que ce symbiote était aussi le sien. Dans les tréfonds de son esprit, Nathan se révoltait contre cette situation. Cette femme symbiotique ne pouvait être que mauvaise, il en avait conscience… Mais il était incapable de lutter.

« Je veux le voir pousser, ma belle… » affirma-t-il.

Une longue langue reptilienne sortit de sa bouche. Nathan avait repris forme humaine, mais c’était encore la Bête qui le contrôlait. Il l’embrassa sur les lèvres, se montrant assez… Collant. Nathan était comme un pervers sexuel en manque, chose encore plus surprenante qu’ils avaient couché et baisé comme des hyènes pendant des heures. Il en avait encore des frissons dans tout le corps, mais Nathan savait que la Bête était insatiable, et que, plus on la satisfaisait, plus elle en demandait encore.

« Tu es magnifique… »

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Nathan jouait avec elle, dans une ambiance marquée par la frustration et la domination… Des éléments qui, à bien y réfléchir, étaient très liées au sexe. Il humait l’odeur de cette femme, jouait avec elle, frissonnant en l’entendant gémir, implorer sa venue, demander qu’il la prenne… Oui, c’était extrêmement excitant, terriblement stimulant. Nathan ne pouvait que le reconnaître : entendre cette femme gémir son nom, demandant à ce qu’il la prenne, dire qu’elle était sa « petite pute »…  Voilà qui était terriblement excitant, jouissif à souhait. En souriant, Nathan la reniflait, frottant son corps contre le sien. Son sexe caressait ses cuisses, et ses mains s’agrippèrent aux liens retenant les poignets de la femme.

« Oui… Moi aussi, Catalina, j’ai envie de toi… J’ai envie de sortir ma grosse queue s’enfoncer en toi, j’ai envie de t’entendre hurler et couiner sur moi, comme la belle petite salope que tu es… Hum… Tu me rends dingue. »

Il était honnête. La Bête en elle sentait l’excitation monter. Nathan avait une envie forte de coucher avec elle, et ses mains continuaient à explorer son corps. Elles s’attardèrent le long de ses reins, glissant dessus, se rapprochant de la courbure de ses fesses. Il les empoigna en se lovant contre elle, Nathan allant à nouveau l’embrasser, tirant sur sa lèvre inférieure. Le policier était fébrile, et n’avait, pour l’heure, de « policier » que le nom. Reprenant son souffle, il se redressa un peu. Cette femme avait un corps magnifique… Trop belle pour être honnête, trop belle pour que tout cela ne dissimule pas quelque chose, mais, en ce moment, l’homme n’était pas en état de réfléchir. La Bête le dominait, ne pensant qu’au sexe. Son membre tendu l’élançait douloureusement, et il finit alors par libérer les poignets de la femme, tirant dessus.

Sa main se posa sur son visage, son corps restant lové contre le sien. Elle avait envie de lui, et lui aussi… Il s’écarta alors d’elle, et se coucha sur le flanc, son sexe dressé et bien raide. Il aurait pu la prendre… Mais il voulait voir à quel point elle allait agir, à quel point elle allait se lâcher. Pour Nathan, voir cette belle femme si fiévreuse, c’était une énorme fierté. Il n’avait aucune honte à l’admettre, car ça lui semblait être la chose la plus naturelle au monde.

« Viens, Cata’… Viens me faire l’amour, ma salope d’amour… »

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Base Spatiale / Re : ... Vivement que ça bouge. [PV]
« le: samedi 18 avril 2015, 02:40:37 »
Le baiser partagé entre Nathan et Jena fut particulièrement agréable pour lui. La Bête l’apprécia pleinement, autant que Nathan… Même si la Bête avait pris le contrôle, sur invitation de Jena, Nathan était toujours là. Il était comme une sorte de spectateur et de semi-acteur de son propre corps. Il pouvait encore remuer son corps, mais ses pensées étaient tellement parasitées par la volonté de la Bête qu’il n’arrivait pas à contrôler ses muscles. Quand Jena répondit à son baiser, ce fut comme si un feu venait d’exploser dans son corps. Nathan y répondit volontiers, pressant le tendre corps de Jena contre le sien. Il sentait en elle quelque chose d’étrangement familier, de symbiotique. Cette femme venait d’une planète remplie de symbiotes, et Nathan perçut quelque chose dans les pensées confuses de la Bête… Comme une forte curiosité naissante. La Bête voulait en savoir plus sur Ankylos, sur cette civilisation d’hommes-symbiotes. Tout ce que la Bête avait réussi à savoir sur les symbiotes, sur Terre, n’était guère encourageant. Les Terriens avaient découvert ces derniers quand l’un des leurs en avait ramené un, Venom. Il avait donné naissance à des enfants et à des clones, mais rien n’était concluant, et rien ne permettait de découvrir l’origine de la Bête… Ses origines profondes, pas celles du laboratoire. La Bête voulait retrouver ses origines, et la piste d’Ankylos hurlait dans sa tête, comme si un mégaphone y avait été placé. Cette femme était une piste solide, en plus d’être une amante formidable.

Quand elle lui demanda d’attendre, Nathan acquiesça. Il n’allait pas se révolter contre elle, et resta donc sagement en retrait, laissant Jena se rapprocher d’Ulrik. Le brave contrebandier était encore un peu déboussolé, ce que Jena avait vu, et cette dernière tâcha donc de réveiller sa fougue. Elle se pressa contre lui, caressant ses muscles, se lovant contre son torse nu. Une véritable allumeuse. Elle savait comment exciter les hommes, et, si son comportement avait quelque chose de furieusement cliché, on ne pouvait pas nier qu’il était efficace. Jena jouait l’allumeuse, et alla jusqu’à caresser l’entrejambes d’Ulrik, réveillant l’excitation de ce dernier.

Le visage de Jena se rapprocha ensuite de celui d’Ulrik, et un long frisson le traversa. Ulrik ne pouvait pas nier que cette femme était attirante, et qu’elle savait y faire. Le désir reflua en lui, malgré l’inquiétude initiale qu’il avait ressenti pour Nathan. Il ne s’attendait franchement pas à voir l’homme se transformer en une espèce de gargantuesques créature noirâtre. Le spectacle était impressionnant, et son regard oscillait entre cette bête massive et le corps agréable de Jena, qui se dandinait devant lui. Elle finit ensuite par avouer qu’elle voulait les deux hommes à la fois, et Ulrik acquiesça.

Si proche de lui, il n’eut qu’à se pencher davantage vers elle pour l’embrasser. Ses lèvres se posèrent contre les siennes, dans un tendre et bref baiser, qui avait surtout pour effet de le remettre dans le bain.

« Oui… Et je pense que tu as l’appétit pour qu’on te partage à deux, ma chérie… Moi, et… Euh… L’autre, là… »

Ulrik ne savait pas comment le nommer, et Nathan n’allait pas s’en familiariser. Ulrik retourna embrasser la femme, et Nathan s’approcha. Il posa ses mains sur les épaules de la femme, se glissant dans son dos, son sexe raide venant caresser le corps de Jena, à l’emplacement de ses fesses. Il se pressa contre elle, et lécha sa nuque, en poussant quelques discrets grognements, glissant ses mains de ses épaules pour les poser sur ses hanches. Nathan caressait cette peau douce et chaude. Ah, ce qu’il pouvait aimer ça ! La peau tendre et délicate d’une femme, agréable comme celle d’une peau de bébé. Il la frottait, tout en la léchant, se l’appropriant. Non, Nathan n’avait clairement rien contre l’idée de partager cette femme, si tel était son souhait. Tant qu’elle ne l’oubliait pas, il ne pouvait pas aller contre sa volonté.

L’homme se déplaça ensuite, venant embrasser son dos. Massive, la Bête remplissait l’espace, et sa peau symbiotique frottait le dos de la femme. C’était une peau mouvante, qui semblait glisser sur son corps, ou parfois s’y appuyer, de petits tentacules noirs se collant alors à la peau de la femme pendant quelques secondes. Il lécha ensuite son dos. Ulrik, de son côté, rompit le baiser qu’il partageait avec cette femme pour poser une main sur ses fesses, la soulevant un peu. Son sexe, lui, frottait maintenant les cuisses de la femme, se rapprochant de son trou…

…Et, pendant ce temps, Nathan avait fléchi les genoux, et écartait également les belles fesses de Jena, avisant son fondement, ce petit trou rose et très étroit.

« Belle femme, commenta-t-il alors. Belle femme… »

S’avançant alors, la Bête lécha son fondement, sa langue filant caresser sa peau à cet emplacement, afin de chercher à s’y enfoncer.

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Base Spatiale / Re : ... Vivement que ça bouge. [PV]
« le: vendredi 10 avril 2015, 01:42:02 »
Les... Les machines ?!

*Hein ?*

À son corps défendant, Nathan ne connaissait pas beaucoup Tekhos, et, de manière générale, les technologies très avancées Dire qu’il était un fossile n’était pas totalement faux. Plutôt que Meetic ou les sites de rencontre, il était encore fidèle à la bonne vieille méthode consistant à se rendre dans un bar pour attendre une femme esseulée et lui payer un verre... Alors, s’imaginer se taper une machine. Dans sa tête, il se représenta un androïde incongru, ressemblant à un croisement entre Jessica Alba, Megan Fox... Et Cheryl Cole. Elle chantait comme une casserole, mais elle avait le corps de dix Princesses Disney réunies en une seule. Ou, comme le dirait ce brave Obélix... Ils sont fous, ces gens évolués ! Se taper des machines... Nathan ne voyait toujours pas comment cela était possible, mais, fort heureusement, il n’eut pas trop longtemps à se poser la question. Jena était là, et elle, elle était réceptive aux vieilles méthodes.

Sa main vint empoigner son bras symbiotique, et elle l’observa. Nathan déglutit lentement. Il aurait pensé que ce spectacle l’aurait effrayé... Mais, au contraire, il semblait plutôt l’exciter. La texture noire remuait sur son avant-bras, avec, ici et là, quelques lueurs dorées. Il serra nerveusement la main, peinant à rappeler la Bête... Loin de se calmer, le symbiote était en train de pousser en lui, et même Ulrik était surpris. Il n’avait encore jamais vu de symbiote, et il se demandait si Nathan était un humain... Ou autre chose. Si le symbiote se réveillait, est-ce qu’il ne risquait pas de repousser Ulrik, en le voyant comme un rival ? Le contrebandier, tout d’un coup, trouva que l’idée de coucher avec Jena, séduisante au demeurant, n’était toutefois pas si géniale que ça, a fortiori si ça impliquait de se heurter avec un symbiote prédateur et potentiellement cannibale... Du moins, si on en croyait les rumeurs tournant autour d’Ankylos. Peut-être aurait-il davantage intérêt à réconcilier ZI.UA avec le genre humain ? Et puis, ces considérations prirent du méchant plomb dans l’aile quand Jena alla s’asseoir sur le rebord de la table. Elle vida encore un peu de sa bouteille, puis retira son pull et son débardeur, révélant, sous ces derniers, un corps angélique... Une peau magnifique, toute blanche, presque irréelle, avec un soutien-gorge blanc qui était très harmonieux avec le reste de son corps. Elle les chauffait volontiers, et Ulrik sentit une trique de tous les diables pointer à hauteur de son pantalon.

Nathan, quant à lui, déglutit. La provocation de la femme avait fait mouche, et, tandis qu’elle les invitait, on pouvait voir le symbiote recouvrir davantage les bras de Nathan. L’homme se dépêcha de retirer son haut à son torse, révélant un torse glabre... Sur lequel une tâche noire était en train de pousser, recouvrant progressivement tout son corps. Il eut à peine le temps d’ôter son jean que la Bête recouvrait également ses jambes, déstabilisant Nathan, qui trébucha sur le sol. Il posa une main à terre, et sentit la Bête le recouvrir intégralement.

« Oooohhhh ouuuiiii... !
 -  Oh putain ! »

Ulrik écarquilla les yeux en voyant « Nathan » se relever. Il avait bien gagné plusieurs dizaines de kilos, et avait, en tout cas, bien gonflé. Faisant plus de deux mètres de haut, la Bête se redressa lentement, dominant intégralement Jena, comme une sorte de Goliath surpuissant face à son David. Médusé, Ulrik ne savait plus quoi faire devant un tel monstre. Est-ce que tous les habitants d’Ankylos étaient aussi volumineux que cette bestiole-là ? Le monstre avait une peau noire visqueuse avec des zébrures dorées, et une gueule abyssale, avec une rangée de dents triangulaires. L’une de ses massives mains se déplaça pour caresser l’une des joues de la femme, ainsi que ses cheveux, et un long soupir s’échappa du corps du monstre.

« Ouiii... s’exclama-t-il d’une voix plus calme. Le corps d’une femme m’avait tellement manqué... »

Son autre main se déplaça sur les hanches de la femme, et il se pencha alors vers elle, venant lécher sa joue puis son torse, faisant sortir une longue langue de serpent. La langue glissa ensuite pour lécher l’un des seins de la femme, à travers le tissu de son soutien-gorge, puis Nathan attrapa le dos de la femme, et souleva cette dernière, comme un fétu de paille, venant plaquer son corps contre le sien. Son chibre, tendu, caressait les cuisses de la femme. Un gros mandrin noir, vif et puissant.

« Ça, je parie que ta petite copine n’y a pas droit avec ces robots décérébrés... » gloussa la créature, avant de se tourner vers Ulrik.

Ce dernier ne savait plus à quel saint se vouer, et Nathan esquissa un nouveau sourire.

« La Dame veut de nous deux... Et je ne suis pas homme à refuser les désirs d’une femme... »

C’était vrai. Aussi sauvage et brutal soit-il, la Bête restait fondamentalement une créature soumise au sexe féminin... C’était juste que sa soumission s’exprimait d’une manière très particulière. Il caressait les cheveux de la femme, la tenant par la nuque, et alla l’embrasser, la morphologie de sa bouche se transformant pour prendre l’apparence de lèvres humaines, plus propices à un baiser. Il l’embrassa donc, tout en serrant son corps contre le sien. Il serrait si fort qu’il aurait pu lui broyer la colonne vertébrale, mais il faisait attention.

Comme il venait de le dire, il y avait bien longtemps qu’il n’avait pas eu l’occasion de goûter à la chair féminine, et il voulait prendre son temps, savourer le moment... Ne pas griller les étapes, c’était important, non seulement pour le pur plaisir sexuel, mais aussi parce que cette femme avait des informations sur ses origines symbiotiques.

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Base Spatiale / Re : ... Vivement que ça bouge. [PV]
« le: lundi 06 avril 2015, 02:11:14 »
Le symbiote était là. La Bête sentait l’excitation de toutes ces personnes autour d’elle, et, quand Jena se déplaça, tenant la bouteille pour boire au goulot, Nathan sentit clairement une excitation pointer. Jena s’assit pile entre Ulrik et Nathan, jouant avec eux… Il ne manquerait plus que ZI.UA pour que la boucle soit bouclée. Nathan sentait les hormones de cette femme… Ou, plutôt, la Bête les percevait. Sur ce point, Nathan avait compris que le symbiote qui vivait en lui avait une espèce de sixième sens sur le sexe. Il n’aurait pas su comment l’expliquer scientifiquement ou précisément, mais c’était comme si la Bête percevait les hormones des femmes. De ce qu’il savait, certaines espèces animales avaient aussi cette capacité, et, dans un certain sens, les humains aussi. Un homme savait instinctivement quand une femme avait les ovaires en feu, et Jena en avait toutes les caractéristiques. ZI, elle… Nathan sentait que les aphrodisiaques faisaient effet, mais il y avait un blocage. Ce n’est pas qu’elle était insensible à leurs charmes, mais elle conservait la tête froide, comme si ça ne l’intéressait pas… Étonnant renversement de situation. Jena, la timide et docile étudiante, se révélait être une femme délurée, là où ZI.UA, la rebelle, le pur garçon manqué, s’avérait beaucoup plus prude… Était-ce par timidité que la femme alla s’enfermer dans sa chambre ? Ou autre chose ? Nathan sentait quelque chose entre Jena et ZI.UA, comme une sorte de courant électrique… Sur Terre, on disait que les hommes venaient de Mars, et les femmes de Vénus. Une doucereuse expression pour dire qu’un homme n’arriverait jamais à totalement comprendre une femme, et inversement. Et ceci était particulièrement vrai dans les relations entre deux femmes. L’hypocrisie était très forte, et les femmes avaient une sorte de talent inné pour dissimuler ce qu’elles pensaient vraiment. Qu’est-ce qui se passait entre Jena et ZI.UA ?

Cette question mourut dans sa tête quand Jena lui fit un sourire éblouissant. Avec sa longue chevelure blanche et ses grands yeux bleus clairs, elle était terriblement belle, et son regard était très expressif. Allez, semblait-il dire, vous attendez quoi ?! Nathan soupira lentement, son érection toujours là, et Ulrik se pencha alors, venant caresser l’une des joues de la femme, l’amenant à tourner la tête, afin de croiser son regard.

« Tu aurais dû suivre ton amie, Jena… Maintenant que tu es là, seule, il n’y a plus personne pour te protéger… »

Nathan aurait aussi pu s’enfuir… Mais c’était peine perdue. Il savait que Jena jouait avec lui. La femme venait d’Ankylos, une planète remplie de symbiotes, et il était sûr qu’elle voulait voir le monstre… Ce à quoi Nathan, bien évidemment, ne tenait pas particulièrement, tout en ayant cependant l’intime conviction qu’il n’arriverait pas à repousser indéfiniment le symbiote. Ulrik souleva alors Jena, et la posa sur la table. Lui se moquait bien de toutes ces considérations. ZI.UA voulait faire sa prude ? Bah ! Il n’allait pas la poursuivre pour la violer… Il ne forçait nullement Jena. Elle avait envoyé suffisamment de signaux pour enflammer un camp entier rempli d’homosexuels.

Il la posa donc sur la table, et posa à nouveau une main sur sa joue, écartant quelques mèches de cheveux, puis, sans guère attendre plus longtemps (car il était impoli, n’est-ce pas, de faire attendre une drame), il se pencha vers elle. Sa main se déplaça pour venir se nicher sur sa nuque, et il l’embrassa. Ses lèvres se posèrent contre les siennes, les scellant pendant quelques secondes par le biais d’un tendre et sensuel baiser. Ulrik le rompit rapidement, en lui souriant, puis Nathan se rapprocha à son tour, comme si son corps était aimanté par celui de la femme.

L’homme remplaça les lèvres d’Ulrik, en soulevant Jena, et en la portant contre lui. Elle n’était pas plus lourde qu’une plume pour lui, et ce fut donc avec un plaisir sincère qu’il goûta à sa chair… Et, en lui, le symbiote se mit à remuer. Il n’avait pas embrassé de femme depuis trop longtemps… Depuis cette fois sur Terre où la Bête avait fait parler d’elle. Maintenant, Nathan redécouvrait avec joie les délices du beau sexe, et quand le baiser se rompit, il conserva le corps tendre et chaud de la femme contre le sien…

« Ah, ça fait tellement de bien…
 -  Oh putain… »

Ulrik venait de voir que la main de Nathan, celle qui tenait la tête de Jena, s’était transformée… Nathan le réalisa alors, et écarta sa main. Elle s’était recouverte de la texture noire et gélatineuse du symbiote, ce qui eut pour effet de grossir son avant-bras et sa main, ses doigts devenant des griffes acérées. Ce faisant, les cheveux de Jena se retrouvèrent collées à cette texture, et Nathan réussit à les retirer sans les arracher.

La Bête était bel et bien là… Cet avant-bras noirâtre en était la preuve… Et Nathan ne l’avait même pas réalisé !

C’était sans doute ça qui l’effrayait le plus.

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Base Spatiale / Re : ... Vivement que ça bouge. [PV]
« le: mardi 31 mars 2015, 02:20:02 »
Jena avait rapidement terminé sa douche, mettant fin à la conversation entamée entre Ulrik et ZI.UA. Le vin de Katia était très bon, et Nathan le prit sans hésitation, conscient que, très souvent, le meilleur moyen de calmer la Bête était de l’inhiber… Mais, malheureusement pour lui, il n’avait pas tenu compte du fait que le vin était un aphrodisiaque, ce qui eut pour effet de l’embrouiller un peu. Comme Jena, il savait que cet endroit encourageait la promiscuité et l’intimité, et, surtout, il y avait bien longtemps qu’il n’avait pas couché avec une femme. La Bête le rendait beaucoup plus direct avec les femmes, et l’encourageait à faire des choses et des tentatives de séduction qu’il ne se serait jamais permis en temps normal. Nathan pouvait mentir, il pouvait prétendre que c’était uniquement la Bête qui le forçait à agir de la sorte, mais, avec le recul, il savait qu’il n’y avait pas que ça.

Pour ne rien arranger, la musique, avec des basses et un rythme endiablé, excitait également Nathan. Jena, donc, finit par revenir sur ces considérations, et le policier comprit vite qu’elle avait le feu aux fesses, et qu’elle était en mode de recherche. Elle venait d’une planète où les symbiotes étaient intimement liés aux individus, et, de ce que Nathan savait, les symbiotes féminins étaient tout autant des pervers que les symbiotes masculins. Peut-être que, à un niveau génétique ou inconscient, Jena avait été marquée par cela ? Le sexe ne semblait pas la déranger, et, de manière presque surprenante, en voyant les regards que les deux filles s’échangèrent, il sembla se dire que c’était ZI.UA qui était sur la défensive, et Jena en avant. Combien de temps Nathan pourrait-il résister aux avances de la femme, dont la tête angélique passait entre Ulrik et Nathan ? Elle se penchait en eux, exhibant légèrement ses seins, similaires à ces femmes qu’il voyait en boîte de nuit, et qui recherchaient à tirer un coup, se mettant dans des positions aguicheuses et tendancieuses. Sur ce point, le beau sexe était très réactif, et Jena savait pertinemment ce qu’elle faisait. Nathan ne se faisait aucun doute là-dessus.

Il vit Jena boire d’un coup le verre, avant de le tendre vers Ulrik, tout en soulignant que, à Katia, on pouvait tomber sur des personnes peu fréquentables. Cette phrase amena Ulrik à sourire légèrement. Naturellement, le petit manège de la jeune femme ne lui avait pas échappé, et notre homme mentirait en prétendant qu’il n’était pas sensible aux charmes que Jena dégageait. Elle était très mignonne, et elle formait un joli couple avec ZI.UA, son attitude envoyant aux oubliettes ce qu’il avait initialement pensé sur le caractère homosexuel de ces deux femmes. ZI.UA, en tout cas, avait l’air relativement choquée par tout ce qu’elle entendait, ce qui amena finalement sur les lèvres d’Ulrik un léger sourire.

« On rapporte quantité de choses sur Katia, généralement des histoires que les parents donnent à leurs enfants pour les dissuader d’aller là-bas. »

Ulrik remplit le verre de Jena sans aucune hésitation, puis retourna s’asseoir. Ensemble, ils étaient encore tranquilles pour un bon moment, sans aucune interférence extérieure.

« C’est un vin que j’achète personnellement à Katia chaque fois que je m’y rends… Et, je ne sais pas pourquoi, mais je vous imagine très bien, toutes les deux, vous y rendre. Mais, puisque je m’y rends, je suppose que ça fait de moi une personne de mauvaise fréquentation, n’est-ce pas ? Quelqu’un que les filles de bonne vertu, ce que vous devez sûrement être, préférez fuir, hum ? »

La question était rhétorique, et Nathan trouvait qu’il avait tout du séducteur endimanché, celui qu’il auditionnait tous les Lundis matins, après les accusations de viols lors des soirées, ce scénario classique où la jeune adolescente, choquée à l’idée d’avoir couché avec un homme, préférait nier l’évidence, et invoquer le viol ou l’agression sexuelle. Ulrik agissait comme ça, et but encore un peu de vin, avant de reprendre :

« Ceci étant dit, voyager avec deux inconnus dans un aussi petit vaisseau, à l’autre bout de l’Univers, sans en référer à personne… D’aucuns pourraient trouver votre comportement comme inconsidéré… Qui sait ce qui pourrait vous arriver ? »

Une lueur amusée dansait dans les yeux d’Ulrik. Nathan, de son côté, restait étrangement silencieux, regardant son verre en hésitant à en boire le contenu ou non… Le risque était grand, et il commençait à sentir des fourmillements brûler dans son ventre… Ou, plus exactement, son bas-ventre.

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Base Spatiale / Re : ... Vivement que ça bouge. [PV]
« le: jeudi 26 mars 2015, 01:14:03 »
Le problème qu’il y avait quand on avait un symbiote en soi, c’est qu’on n’était guère enclins à la prudence. Un symbiote était une chose affreuse, en ce sens qu’il vous amenait à vous croire invincible. Avec lui dans le corps, Nathan avait toujours été moins prudent en cas d’action, n’hésitant pas à se recevoir des balles, ou à se jeter à bride abattue dans le danger. Pour ce qui était de l’action pure, le policier ne pouvait que reconnaître la grande efficacité de la Bête. C’était tout le reste qui pêchait. Néanmoins, même lui reconnaissait tout le caractère suicidaire qu’il y aurait à se rendre sur une planète remplie de symbiotes meurtriers et psychotiques… Mais il savait qu’il y irait, si le voyage à X-Prim se révélait insuffisant. Il suivit donc la voix de la raison, incarnée par ZI.UA, qui suggéra de ne pas dévier du plan originel, et ensuite de voir quoi faire.

*Je suis convaincu que je trouverais, dans un rade quelconque, un pilote suffisamment farfelu et désespéré pour me conduire à Ankylos…*

Cette idée trottait dans sa tête. Une planète où la technologie était assez forte pour ôter le monstre qui vivait en lui. Est-ce que la Bête venait de là ? Est-ce que le symbiote qui avait été à l’origine de celui qu’il portait était une sorte de réfugié politique venu de cette partie éloignée et lointaine de la Galaxie ? Difficile à dire… Sur ses origines profondes, la Bête ne savait pas grand-chose, la créature étant, après tout, née en laboratoire.

Ulrik, de son côté, était sûr de ne jamais se rendre sur Ankylos. Fou, il l’était sûrement, mais sa folie n’était pas encore suicidaire. Il n’y avait rien à obtenir à Ankylos que la mort et la désolation. C’était un endroit extrêmement dangereux, et, alors qu’il y songeait, il vit le regard de ZI.UA croiser le sien. Elle lui demanda alors s’il y avait à boire, et, dans la foulée, mit une musique assez… Différente de Redbone. Ulrik l’aurait volontiers qualifié de sensuelle, c’était tout à fait le genre de sons qu’il imaginait dans certains night-clubs où les danseurs étaient sur des pistes étroites, leurs ombres dansant en se collant sous la lumière folle des stroboscopes. Cette musique provoquait en lui des idées, surtout quand ZI.UA poursuivit, en disant qu’il allait falloir trouver un moyen de s’occuper.

*Ah, ça…* songea pensivement Ulrik.

Le contrebandier hocha la tête, et s’avança contre le mur, puis appuya sur plusieurs boutons d’un terminal. Une porte s’ouvrit, laissant apparaître un compartiment frigorifié, avec différentes bouteilles.

« Pour vous servir, Votre Majesté, ironisa-t-il. Chaque fois que je me rends sur une planète, j’en profite pour visiter leurs distilleries et leurs localités… J’ai ce petit rouge qui vient des champs de Katia, qui fond sur la langue. »

Le rouge de Katia avait aussi des propriétés aphrodisiaques reconnues, et Ulrik le sortit donc, non sans un certain dessein. Il attrapa également du vin blanc, venant des viticultures de Naja, une planète très verdoyante. Le vin de Naja était très onéreux, comme celui de Katia, et, si Ulrik en avait, on pouvait se douter que ce n’était pas en suivant les circuits légaux de distribution du vin. À cause des intermédiaires entre l’agriculteur et le consommateur, le prix de vente d’une boisson était parfois trois fois plus cher que son prix normal. Il sortit les deux bouteilles, les posa, puis ouvrit un autre compartiment, révélant une partie des ustensiles de cuisine : verres, assiettes, fourchettes, couteaux… De beaux verres à pied, avec des motifs gravés sur la devanture, représentant des silhouettes érotiques.

« Je les ai achetés à Katia aussi… »

Katia était connue pour être une planète de tous les excès, une planète du divertissement. C’était souvent la destination privilégiée pour les jeunes de la Base Spatiale, car on ne trouvait quasiment que des boîtes de nuit, des soirées, des concerts en pleine plaine regroupant des milliers de personnes, des festivals artistiques déjantés, et quantité de bordels et de lupanars en tout genre. De fait, il était interdit, dans certaines planètes, de parler de Katia à l’encontre de personnes mineures, tant la réputation sulfureuse de la planète était, pour certains systèmes planétaires, choquante et immorale.

Nathan choisit le vin blanc, ce qui était tout à son intérêt. Autant ne pas réveiller trop l’eau qui dort. Ulrik, tout en les servant, s’adressa à nouveau à ZI.UA :

« Si tu aimes l’espace, on pourra se faire des petites sorties quand le vaisseau devra recharger ses batteries... J’ai des combinaisons spatiales pour aller dans l’espace. »

C’était légalement obligatoire d’en avoir au moins une, et c’était surtout très pratique, car, en cas d’avarie, de rochers de météorite encrassant un ventilateur de refroidissement, il fallait bien sortir pour les déloger. Cependant, il y avait, dans cette proposition, quelque chose d’autre qu’Ulrik avait en tête… Une femme dans une combinaison spatiale moulante, c’était toujours très sexy, et, avec le joli lot qu’il était sous le nez, le contrebandier était convaincu d’en avoir pour son argent.

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Base Spatiale / Re : ... Vivement que ça bouge. [PV]
« le: lundi 23 mars 2015, 01:04:09 »
Ulrik nota les regards intéressés des nanas sur son torse, et masqua son bon plaisir. Elles étaient belles, lui aussi, son corps les attirait, leur corps les attirait... Que demander de plus ? Seul Nathan était un problème... Car lui aussi commençait à sentir l’excitation en train de monter. La Bête était en lui, et il savait que la promiscuité sur plusieurs jours favorisait l’intimité et les échanges sexuels... Or, s’il se remettait à faire l’amour, il craignait de voir la Bête revenir, et ce d’autant plus qu’ils étaient au courant, et qu’ils savaient donc ce qui risquait de se passer si la Bête se réveillait. ZI.UA et Jena fumaient toutes les deux dans le cockpit, et Ulrik les observait, son regard oscillant entre les deux poupées et les consoles. Aucun problème à signaler. Sur plusieurs écrans, des algorithmes s’affichaient à toute allure. Continuellement, l’ordinateur de bord programmait et calculait la trajectoire à emprunter. En vitesse-lumière, il fallait planifier au millimètre près le voyage, car tout était possible... Il suffisait d’un impact avec un micro-astéroïde sur le vaisseau pour que ce dernier explose, et le pire était l’atterrissage... Une erreur de calcul de quelques décimètres, et le vaisseau pouvait émerger dans un trou noir, un champ d’astéroïdes, ou se crasher sur une planète... Ce qu’Ulrik avait déjà eu l’occasion de faire sur Terre, et qu’il ne tenait nullement à réitérer. Un miracle de ce type n’arrivait jamais deux fois.

ZI.UA avait récupéré de nombreux fichiers, et leur parla de X-Prim, ce qui intéressait un peu plus Nathan. Ils venaient de se poser dans le salon, où il y avait une table ronde, au centre, permettant d’étaler des documents. Elle avait un plan de la station, et Nathan le regarda. C’était une station de recherche assez grande, bâtie au milieu de massifs montagneux, de gorges profondes, de dédales... Une planète rocailleuse et inhospitalière, une variante de LV-426... Avec des endroits discrets pour éviter de tomber sur la douane. Nathan, qui s’était glissé dans le dos de la femme pour observer cela, hocha la tête... Avant qu’une bouffée de fumée ne jaillisse sur son visage, ses narines venant inhaler un peu de tabac.

« Ces plans m’ont l’air bons...
 -  Vous voulez vous poser en toute clandestinité sur une station de recherches, et c’est moi le bandit ? » ironisa Ulrik.

X-Prim intéressa alors Jena, ce qui amena Nathan à réaliser que la belle fille aux longs cheveux blancs n’avait aucune idée de leur raison ici... Était-elle naïve, ou idiote ? Elle avait suivi ZI.UA sans même se poser la question, et venait maintenant de le réaliser. Le reste, toutefois, fut très intéressant. Jena se mit à parler d’Ankylos, une mystérieuse planète reculée ayant la particularité d’avoir des symbiotes. Nathan sentit son cœur manquer un ou deux battements suite à cet aveu, et ne dit alors rien. Le souffle court, il écouta les deux femmes parler. Une planète remplie de symbiotes ? Des humains fusionnant avec les eux, et parvenant, plus ou moins, à les contrôler ?! Et parvenant à les retirer ?!

*On leur retirait... On leur retirait... On leur retirait !!*

Ankylos... Nathan devait se rendre là-bas à tout prix ! Ulrik, quant à lui, grimaça légèrement. Les Gordaniens avaient entendu parler d’Ankylos, mais l’homme avait toujours cru à une légende. C’était une planète sauvage, se trouvant dans une galaxie éloignée, où il n’y avait aucune route commerciale, de multiples trous noirs, et des conditions naturelles extrêmement rugueuses. Quantité de rumeurs circulaient sur cette partie-ci de l’univers, qu’on surnommait parfois « la Zone Inexplorée », ou juste « la Zone ». La Zone, donc, était un endroit dangereux et hostile, et, pour rien au monde, Ulrik n’avait envie d’y aller.

Visiblement, ZI.UA semblait aussi estomaquée que ses compagnons devant l’aveu de Jane. Pour elle, tout semblait normal, à tel point qu’elle demanda où était la douche... Et n’eut, sur le coup, aucune réponse. Ulrik peinait à croire qu’une fille aussi neuneu pouvait venir d’Ankylos. Ulrik cligna des yeux à plusieurs reprises.

« La porte à gauche... C’est la salle de bains... »

Il laissa la femme filer, puis regarda Nathan.

« Est-ce que tu as pu repérer si... Enfin... Si elle en a un ?
 -  Un symbiote ? Non... Non, je ne crois pas...
 -  Ankylos, putain... »

Ulrik secoua la tête, et se rassit sur une chaise, puis sortit une cigarette, et tira dessus.

« On dit que ces mecs sont des putains de cannibales... Qu’un seul de leurs soldats suffit à décimer des garnisons entières... Qu’ils ne laissent aucun survivant.
 -  Alors, comment a-t-on entendu parler d’eux ?
 -  Des carcasses de vaisseaux sortant de la Zone... Des vaisseaux abandonnés, détruits, que des récolteurs et des collecteurs explorent en espérant y trouver des ressources. Ce qu’ils ont vu, ce sont des cadavres sanguinolents, des morceaux découpés, et des vidéos... Mais tout cela tient effectivement de la rumeur. La Base Spatiale avait mandé plusieurs expéditions militaires vers Ankylos, mais la position exacte de cette planète est méconnue... De plus, les cartes astrospatiales de la Zone sont peu fiables. Il y a énormément de ceintures d’astéroïdes, de trous noirs, de systèmes solaires où les étoiles sont des supernovae...
 -  S’ils peuvent me retirer un symbiote, il faut y aller... »

Ulrik secoua négativement la tête, tapotant sa cigarette contre le cendrier.

« Ça, jamais ! Si on va par là, ils nous captureront, et nous boufferont vivants. Ces mecs sont des tarés. Si tu veux aller là-bas, mon coco, ce sera sans moi. »

Nathan serra les poings. Ulrik reprit alors.

« Si ta copine vient vraiment d’Ankylos, il faudra lui dire de ne pas le crier sous tous les toits... Et il faudra aussi éviter de dire que notre ami a un symbiote dans le corps. »

La prudence s’imposait, si le groupe voulait espérer s’en sortir indemne.

« Ah, et pour le détail... Il n’y a qu’une douche, et elle ne fonctionne qu’une demi-heure pour l’eau chaude. Après cela, il faut attendre que le moteur réchauffe l’eau, ce qui prend une petite heure... »

C’était long, parce que l’hyperdrive bouffait toutes les ressources du vaisseau Ulrik tenait à le préciser...

...Au cas où.

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Base Spatiale / Re : ... Vivement que ça bouge. [PV]
« le: mardi 17 mars 2015, 00:52:41 »
Comment Redbone avait-il fait pour se retrouver dans l’espace, dans une autre dimension, et à des milliers d’années-lumière de la Terre de cette dimension ? La question turlupinait Nathan, car, ce qu’il entendait, jaillissant des haut-parleurs et des enceintes du vaisseau d’Ulrik, c’était bien la voix de Lolly Vegas et de Tony Bellamy qu’il entendait suinter des parois du vaisseau. Entre-temps, les filles avaient rapidement choisi domicile dans l’une des deux chambres, ZI.UA n’ayant guère attendu, avant que Jena ne la rejoigne, laissant ainsi les deux hommes seuls, dans le cockpit.

« Au temps pour mon invitation à faire le tour du propriétaire... Et je crois qu’il est temps de régler une question existentielle, Nate... Laquelle on se tape chacun ? »

Nathan le regarda, se demandant si le contrebandier plaisantait, ou s’il y avait du sérieux dans ce qu’il disait. Il se contenta d’un léger soupir, et répondit sur un autre sujet :

« C’était quoi ce délire, à Cassiopeum, Ulrik ?
 -  Hey ! La vie dans l’espace est faite de dangers et de risques, boy scout. Si tu t’attendais à un voyage tranquille et sans problème, tu aurais dû suivre les navettes de la Base Spatiale, pas rejoindre un contrebandier. »

Ce n’était pas vraiment une réponse à sa question, mais il comprit que le contrebandier n’avait aucune intention d’en dire plus... Ce qui ne le rassurait guère. Oui, Nathan savait que l’espace était dangereux, qu’il y avait quantité de dangers. De manière générale, à chaque fois qu’on se trouvait dans une zone où une autorité légale n’était pas instituée clairement, il fallait s’attendre à ce que ce soit le bordel. Or, l’espace était comme un océan, si vaste qu’il était impossible de tout sécuriser. Dès lors, tout pouvait arriver. Les pirates étaient légion, mais si, en plus des pirates, Ulrik arrivait à leur mettre à dos les forces légales... Est-ce qu’ils seraient fichés et catalogués quand ils arriveraient à X-Prim ? Est-ce que la station de recherches de cette planète entretenait des relations étroites avec Cassiopeum ? Dans la tête de Nathan, les hypothèses et les scénarios catastrophiques défilaient. Il avait de l’imagination, ce qu’on attendait souvent chez un flic... Savoir visualiser une scène de crime, et, surtout, savoir envisager toutes les hypothèses qui se présentaient.

Pour l’heure, il choisit de revenir à Redbone, et il allait poser une question en ce sens quand l’une des deux filles, ZI.UA, revint les voir. Ulrik, lui, avait l’esprit qui s’évadait, et, dans ce genre de cas, il lui arrivait souvent de penser au sexe... Mais, pour être entièrement honnête, il fallait bien dire qu’il avait pensé à se les taper dès qu’il avait vu ces deux nanas autour de la machine à cafés de l’université. Quoi de plus normal ? Il aurait fallu être le plus convaincu des homosexuels pour ne ressentir aucune attirance pour elles, et il était maintenant un peu plus convaincu qu’elles n’étaient pas gouines... L’Empire de Gordan était un Empire qui, sur ce point, était profondément homophobe. La reproduction étant essentielle pour les Gordaniens, les relations homosexuelles étaient, de ce point de vue, plutôt mal vues. Elles ne pouvaient guère s’envisager que si les personnes en question ne négligeaient pas leurs devoirs hétérosexuels de procréation... Autrement dit, se faire un threesome avec ces nanas... Et, si son ami d’en face était castré, ce n’était pas pour déranger Ulrik sur ce point. Au moins, ça lui ferait de la concurrence en moins.

ZI.UA retourna donc les voir, et leur expliqua que Jena avait choisi sa chambre. Ulrik haussa les épaules.

« Qu’elle fasse comme chez elle, ça ne me dérange pas. Au moins, elle se sent en confiance. »

La femme leur parla ensuite rapidement, mais sa phrase fut interrompue par l’arrivée de ZI.UA... Et, cette fois-ci, Ulrik eut la conviction que son passager n’était pas eunuque. Comme lui, il regarda les longues jambes fuselées de Jena. Elle était sortie les fesses à l’air, avec seulement un gros pull cachant son haut ! Ulrik retint un sourire, voyant le fantasme farfelu de son threesome sauvage et brutal se concrétiser dans sa tête. Les deux filles se disputèrent encore, ZI.UA venant reprocher à Jena sa tenue vestimentaire, ce qui ne sembla nullement déranger Jena.

Nathan, lui, était moyennement surpris. Des deux, il avait noté que Jena était la plus renfermée, et ZI.UA la meneuse, mais il savait, pour l’avoir déjà observé, que les rôles pouvaient parfois changer... Car, généralement, il s’agissait, justement, de rôles. Il avait déjà eu affaire à des couples de lesbiennes qui avaient tué une personne, généralement un ancien amant jaloux, et, en enquêtant, il avait réalisé que celle qui avait porté le coup fatal n’était pas tant la meneuse affirmée du couple, que l’autre, celle qui ne disait rien. Jena semblait être un peu comme ça : timide et délicate, mais une apparence dissimulant une personnalité profonde et affirmée. Difficile de savoir comment danser avec de telles personnalités. Jena avait récupéré un classeur, et retourna ensuite vers sa chambre.

*Est-ce qu’elle cherche à nous chauffer ou quoi ?!*

Dans un espace aussi étroit, sans possibilité de sortir, il fallait s’attendre à ce que les hormones chauffent dans tous les sens... ZI.UA avait sorti une cigarette, et sortit Nathan de ses réflexions en leur disant qu’ils allaient bien rigoler.

« Ouaip, acquiesça Ulrik. Je crois aussi. Vous êtes un duo atypique, toutes les deux. »

Ça, Nathan n’allait pas dire le contraire.

« Nous sommes condamnés à vivre ensemble pendant plusieurs jours dans un espace étroit... Je pense qu’il ne faut pas que ce soit trop anxiogène.
 -  Et puis, poursuivit Ulrik, si vous vous baladez à poil, ce n’est pas moi qui serais contre. »

Comme pour le prouver, il retira son débardeur, et le jeta au sol.

« L’essentiel, c’est de se mettre à l’aise, ZI. Je suis pas un putain de surveillant de faculté, juste un... Semi-bandit. »

Tout était dans la nuance...

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Base Spatiale / Re : ... Vivement que ça bouge. [PV]
« le: vendredi 13 mars 2015, 01:33:28 »
« Okayyy... ‘Vous vexez pas, les filles! »

ZI.UA et Jena avaient toutes les deux tiqué sur ce surnom, et Nathan, derrière le trio, esquissa un léger sourire. Les techniques de séduction d’Ulrik peinaient à fonctionner. Le contrebandier avait planifié le voyage vers X-Prim, et il n’y avait qu’à attendre. Normalement, il n’y aurait aucun problème, et, pendant ce temps, Jena lui demanda s’il n’était pas un « bandit », ce qui amena Ulrik à sourire en coin. Il n’eut néanmoins pas l’occasion de répondre, car les deux filles discutèrent ensuite entre elles, jusqu’à ce que Jena s’écarte, se rapprochant de Nathan. Entre-temps, ZI.UA évoquait les courses, et Ulrik, en fin connaisseur, hocha la tête.

« VI-ON, hein... Ouais, je peux comprendre que tu te fasses chier à l’Académie si tu as été là-bas. J’avais vu des compétitions de speeders dans les Vallées d’Émeraude, c’était très impressionnant. Qui sait ? Je t’emmènerai peut-être aussi aux courses de rues d’Ulopolis. »

Ulopolis était une cité-planète massive, avec des courses de rues qui s’organisaient dans la ville, donnant lieu à de véritables spectacles visuels et pyrotechniques, les courses étant tout à fait légales, et faisant l’objet de compétitions périodiques où on pouvait tout à fait mourir. Ulrik ouvrit ensuite un compartiment, et sortit une cigarette. Un plaisir qui n’existait pas à Gordan, où les autorités militaires luttaient fermement contre toute forme de stupéfiants ou de produits susceptibles d’alerter l’efficacité au combat des soldats. Les drogues gordaniennes étaient des injections militaires ayant pour but d’accroître l’agressivité des soldats ou d’améliorer leurs réflexes. Quand Ulrik avait quitté Gordan, il avait été surpris de voir à quel point le tabac se vendait facilement en-dehors des frontières de sa Galaxie. Il proposa une cigarette à ZI.UA, puis posa ses pieds sur le tableau de bord.

« J’suis pas à proprement parler un bandit... Et, si j’en étais un, je t’appellerais de tous les surnoms que je veux, hein ? Tout ce que je fais, c’est transporter du matériel... Je bosse au noir, ça évite aux sociétés et aux puissances qui me paient de devoir payer les taxes. Je ne fais pas dans la traite d’esclaves, ou ce genre de choses. J’ai mes principes. Tu vois, je pars du principe que pouvoir contourner certaines taxes, c’est pas vraiment le crime le plus répréhensible qui soit, hein ? »

Il ne se sentait nullement coupable pour ça, encore moins au regard de son passé. Il avait été un cobaye de laboratoire, trahi par un haut-gradé qui avait usé de son autorité pour le broyer et pour torturer sa sœur. Un évènement de son passé dont il ne tenait pas particulièrement à repenser. Il tira sur sa cigarette, et Nathan, de son côté, regardait Jena. Avec son pull blanc, il se dégageait d’elle une atmosphère incroyable. Elle n’était pas juste mignonne ou sexy, elle était belle... De cette beauté craquante, qui vous amenait à lui pardonner tout et à voir en elle une sorte de sainte intouchable et gracieuse.

« Ne t’en fais pas, je n’ai rien. »

Il lui fit un petit clin d’œil, comme pour la rassurer. Nathan n’avait guère aussi envie de s’étendre là-dessus. Son symbiote s’était réveillé, et ce n’était jamais bon signe, surtout avec une Jena qui était aussi belle... Mais il n’entendait aucune voix grave dans sa tête, aucune provocation, rien d’autre qu’un silence plat et calme.

Ulrik ne tarda pas à enchaîner en s’extirpant de son fauteuil.

« Bon... Nous allons passer plusieurs jours ici, et je n’ai que deux chambres de disponible... C’est un petit vaisseau. Vous voulez que je vous fasse visiter ? »

Avant toute réponse, il se rapprocha d’un appareil mural, et appuya sur plusieurs boutons. Immédiatement, un son se fit entendre, puis une musique s’enclencha... Que Nathan reconnut. Il avait dansé avec Sylvie sur cette musique, à un bal annuel de la police de Seattle. Redbone, Come And Get Your Love.

« Vous pouvez vous détendre, les filles. Même vous promener en string si le coeur vous en dit, ce n’est pas moi que ça dérangerait. »

Seigneur... Pendant un bref moment, Nathan se demanda si son symbiote n’avait pas changé d’hôte, afin de se retrouver dans le corps de cet homme. Ceci expliquerait bien des choses.

De fait, il n’y avait pas grand-chose à visiter. Un cockpit, un couloir, une pièce centrale faisant penser à la salle de vie du Nostromo, et des portes latérales. Deux chambres, une salle de bains avec toilettes, une réserve, et une porte au fond menant à la salle des moteurs.

C’était un petit vaisseau très intime. Passer plusieurs jours avec des bombes sexuelles ici et un mec qui passait son temps à sortir des blagues salaces... Si la Bête ne se réveillait pas, ce serait vraiment un miracle !

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Base Spatiale / Re : ... Vivement que ça bouge. [PV]
« le: lundi 09 mars 2015, 01:20:08 »
« Des courses illégales, j’espère, lâcha du tac au tac Ulrik à la remarque de ZI.UA. Sinon, ça ne vaut rien. »

Est-ce que Nathan venait bien d’entendre Ulrik inciter ZI.UA à faire quelque chose d’illégal ? Bah, au point où il en était, il pouvait laisser passer ! Ce maudit contrebandier releva son vaisseau, et s’extirpa du spatioport. ZI.UA et lui se partageaient les tâches, et, en sentant l’embardée et la subite poussée que le vaisseau prit, Nathan comprit que ZI.UA devait se charger de la vitesse. Lui, qui avait l’impression de se retrouver dans le Faucon Millenium, à fuir une armée de chasseurs TIE avec, en toile de fond, l’Étoile de la Mort, sentit son corps partir en arrière. Le vaisseau monta en effet en flèche, à la verticale, et il s’agrippa au plafond... Et sentit son bras changer, ou, plus exactement, sa main et ses doigts. Elle se recouvrit d’une substance noire, et servit d’adhésif. Son autre main agrippa Jena, empêchant la jeune femme de dégringoler.

En bas, un rayon tracteur les happait, et Ulrik pilota une tourelle de défense dorsale, puis fit feu. C’était une structure totalement automatisée, sans aucun personnel humain. Il tira plusieurs salves, et la tour explosa, libérant le vaisseau, qui fusa dans la stratosphère, avant de rejoindre l’espace, s’arrachant de la surface de la planète, et de ses rayons tracteurs. Des rayons tracteurs plus puissants, comme ceux des Gordaniens, ne leur auraient offert aucune chance, mais, ici, il s’agissait d’une station spatiale civile. Les rayons tracteurs étaient surtout conçus pour limiter les risques de crash de vaisseaux s’échouant sur la planète, en les ralentissant ou en les déviant pour essayer de les faire atterrir dans la mer. Nathan relâcha Jena, et constata, avec un certain soulagement, que sa main était redevenue normale, et que personne ne semblait l’avoir noté.

*Ouf...*

Ulrik chargeait des coordonnées sur son ordinateur, et vit le sourire rayonnant de ZI.UA, ce qui l’amena à sourire légèrement. Ça, c’était une bonne fille... Mais, avant qu’il ne puisse dire quoi que ce soit, Jena intervint, désirant avoir des explications. Elle en avait profité pour s’asseoir sur le troisième fauteuil du cockpit, laissant Nathan debout.

« J’aimerais, moi aussi, avoir quelques explications, Ulrik...
 -  Plus tard ! répliqua ce dernier. Cassiopeum aussi a des vaisseaux, il faut filer dans l’hyperespace le plus vite possible avant qu’ils ne nous rattrapent.
 -  Conduis-nous à X-Prim. »

Ulrik le regarda lentement, surpris.

« X-Prim ? s’exclama-t-il finalement. C’est pas la porte à côté, mais le client est roi... »

Sortant de la planète tellurique, plusieurs vaisseaux à la peinture rouge approchaient rapidement. Les vaisseaux dont Ulrik parlait... Nathan en profitait pour se familiariser avec le décor de cette cabine. Il y avait des voyants et des boutons partout, l’ensemble formant un tout incompréhensible et inexplicable pour lui. Ulrik pianotait, rentrait des coordonnées. X-Prim était une planète très éloignée, et, pour y aller, il faudrait faire plusieurs escales, notamment afin de recharger le carburant du vaisseau. L’ordinateur calculait automatiquement la trajectoire, comme une sorte de variante futuriste d’un GPS qui vous calculerait le chemin à prendre en évitant les péages... Sauf qu’ici, la console d’Ulrik calculait comment prendre les péages, car c’était ici qu’on trouvait les stations de carburant. Sur un écran en forme de radar, on pouvait voir des points en surbrillance se rapprocher.

« Euh... On devrait peut-être décoller, non ? Ou aller plus vite ?
 -  Des moteurs hyperdrive, ça se lance pas aussi facilement. Je n’ai pas eu le temps de les charger sur la base. Si on utilise davantage les moteurs subliminiques, le chargement de l’hyperdrive va en être ralenti. »

Nathan acquiesça de la tête. Il n’était pas sûr d’avoir tout compris, mais ce n’était pas bien grave. Le vaisseau continuait à avancer, tout comme les vaisseaux ennemis continuaient à se rapprocher. Ulrik déplaçait son vaisseau, afin de s’éloigner des ennemis, tandis que plusieurs diodes étaient en train de se charger.

« Okay, on est bons ! Ciao, les caves ! »

Il tira sur un levier puis en leva un autre... Et, comme dans les films du genre, Nathan vit les étoiles se fondre en un immense écran blanc. Il y eut une subite accélération, et il fut plaqué contre le mur, avant de tomber à la renverse, tandis que le vaisseau filait dans une vitesse nettement supérieure à la limite. Devant cet océan blanc immaculé, des volets de sécurité s’abaissèrent sur la baie vitrée.

« C’est bon, on est tirés d’affaires... »

Nathan hocha lentement la tête suite à cette répartie, et, en voyant le double regard de Jena et de Nathan, le contrebandier finit par s’expliquer.

« Vous avez entendu parler du Consortium de Zynn ? C’est une immense corporation spatiale... Elle existe depuis plusieurs siècles, et s’est spécialisée d’emblée dans la terraformation des planètes, et, de manière plus générale, l’exploitation des planètes inhabitables, que ce soit les géantes gazeuses ou les planètes mortes. Avec le temps, les planètes terraformées de Zynn ont rapporté au Consortium énormément d’argent, car les usines qui ont été bâties sur ces planètes, les colonies spatiales, les métropoles et les villes, leur appartiennent tous. Ils sont propriétaires des planètes, et ont pu développer leur activité. Le Consortium est aujourd’hui une puissance globale qui fait affaires avec les plus grandes puissances de l’Univers, comme les Gordaniens. »

Nathan acquiesça de la tête, tout en sachant qu’Ulrik viendrait rapidement au fait.

« Je convoie généralement leur matériel. Ils m’ont demandé de faire une mission bien particulière à Cassiopeum... Glisser une puce dans leurs banques de données, probablement afin d’obtenir des informations. Ça a foiré, et ces types m’ont poursuivi. Vous voyez ? Rien de bien méchant... Juste une petite puce. Ils ont cru que je voulais saboter toute leur installation. »

Le policier ne dit rien. Il avait la sévère impression que ce Consortium allait leur poser des soucis. Ulrik tourna alors sa tête vers ZI.UA, et lui sourit.

« Toi, en tout cas, t’as de la graine de pilote, jolie fleur. Tu sais te débrouiller avec un manche. Si j’étais pas fauché comme les putains de blés, je t’aurais proposé de devenir ma copilote. »

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