Le Grand Jeu - Forum RPG Hentai

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Messages - Alevtina

Pages: [1] 2 3
1



La menace de viol la fit froncer des sourcils. Ah, ça, non ! Pas question ! Certes, elle aurait pu profiter de cette accalmie pour l'empoigner, la saigner, la calmer une bonne fois pour toutes. Mais ce ne fut pas le cas. Si elle avait bien appris une chose, c'était qu'elle devait calmer ses coups de sang. L'impulsion était, à ses yeux, le pire de tous les défauts. Froide, calculatrice, calme, elle n'avait pas pour habitude de s'énerver brusquement. Oui, ses nerfs étaient en acier. Même si, là, elle se serait volontiers laisser aller à faire la peau à cette garce. Aza se contenta cependant d'obéir. La trace laissée par les griffes sur sa peau si pâle devait être laide à voir, tant elle la piquait. Dieu, que cette situation était stressante. La petite russe serrait les poings, attendant que l'appareil daigne bipper. Un echo, en sourdine, se fit entendre au bout d'un long moment. Ce fut la pire attente de sa vie. La voix d'Ayumi surgit soudain de l'appareil, calme, posée. La scientifique s'efforça de garder son calme.

- Aza ? Aza, tu es où ?

- Ayumi, s'il te plait ...

Elle reprit son souffle.

- ... Viens me chercher.

- Tu ... Tu ...

- Je suis dans la chambre, celle où est la petite dernière. La vampire. Viens.

Ayumi marmonna une insulte, avant de raccrocher. C'est bon, elle allait venir. Aza serait libérée des griffes de cette môme démoniaque. Soulagée, la scientifique leva les yeux au ciel, avant de coincer son regard bleuté dans celui de Melinda. Même pas un mot pour elle. Elle ne lui ferait même pas le plaisir de la moindre réaction. Aza était une fille forte, à n'en point douter. Elle savait encaisser. Elle savait enfiler ce masque calme, dans toutes les situations. C'était un foutu atout, qu'on se le dise. Aussi, elle ne cilla pas. Ses yeux étaient plantés dans les siens. La provoquait-elle ? Que nenni. On ne pouvait lire dans ses iris que de la haine, de la colère, et la promesse de lui mettre la raclée du siècle dés qu'elle en aurait l'occasion.


2





Mourir. Là. Maintenant. Putain, jamais. Aza encaissait relativement bien la douleur. Sous ses assauts, elle avait grimacé, certes, parce que des griffes qui lacèrent, c'est jamais une partie de plaisir. Mais elle ne s'était pas agitée comme une cinglée. Putain, que faisait Ayumi ? La jeune russe expira violemment. Ne pas s'emmêler les nerfs. C'était ce que son frère lui avait appris, avant de quitter la demeure familiale, en proie à ses idéaux faramineux. Lui soulageait ses nerfs à l'absinthe. Et là, à cet instant même de sa petite vie, Aza aurait tué pour un verre d'absinthe. Elle était désormais bien éveillée, et son pouls tambourinait sous son épiderme. Un nouveau petit coup de griffe lui arracha une douce larme, sans qu'elle ne crache une ondée d'insultes. Ce serait mal connaître Alevtina, celle qui cache si bien la moindre de ses émotions. Même les plus douloureuses. Surtout les plus douloureuses. Mais il fallait bien qu'elle agisse, qu'elle fasse quelque chose. D'ici peu, elle allait finir mutilée, défigurée, explosée sur tous les murs.

- Si ...

Elle déglutit dans un soupir.

- Si personne ne répond, c'est que personne n'est là. On ne prendrait pas le risque de me laisser mourir.

Aza hocha la tête. Sa respiration était haletante.

- ... Et, crois-moi, ça me fait autant chier que toi.

Ses yeux roulèrent dans ses orbites, trahissant son agacement. Elle indiqua, d'un mouvement de la tête, la poche de sa blouse à Melinda. Dedans, il y avait une sorte de talkie-walkie, un appareil que tout le monde possédait ici. Si, jusque là, elle l'avait caché, c'était pour maintenir Melinda ici. Désormais, elle s'en calait. Elle voulait juste rester en vie.

- Mon ... appareil. Tu peux joindre quelqu'un du service. Ma compag ... Ma collègue. Vas-y. Je parlerais. Tu sortiras.

Prononça t'elle à regret. Perdre un si beau spécimen serait un scandale





3





Aza ne pouvait même pas espérer dissimuler sa peur. De tout son corps suintait une peur immense, immonde, qu'elle avait presque oublié. C'était cette même peur qui l'avait fait trembler, quand elle commençait tout juste à étudier les hybrides, et que les plus récalcitrants cherchaient à attenter à sa vie. Elle se souvenait parfaitement d'un griffon immense, dont les griffes s'étaient plantées dans son dos, lui laissant encore aujourd'hui quelques cicatrices que le temps estompaient de la surface de son épiderme. Mais là, quand cette petite vampire planta sa griffe dans son cou, elle aurait voulu hurler. Elle aurait souhaité se débattre comme une forcenée, se perdre en insultes et en coups, s'enfuir. Une douleur acide et piquante vint la perforer, et le goût du sang s'insinua dans sa bouche. La scientifique aurait voulu cracher, pour le faire déguerpir, mais elle se contenta de rester immobile. Son coeur battait tellement vite qu'elle avait la sensation que c'était son corps entier qui tremblait à chaque coups, menaçant cette griffe de l'égorger une bonne fois pour toutes.

Aza chercha à prendre une longue inspiration, mais elle se surprit à avoir mal. Son corps était tendu, et douloureux.

- Je ...

Et voilà qu'elle bafouillait ! Ne perds pas tes moyens !

- Personne ne vous laissera sortir, murmura t'elle, d'une voix monocorde et aussi calme que possible. Le périmétre entier est sécurisé. Et ma collègue peut arriver d'un moment à l'autre et vous ... calmer une bonne fois pour toutes.

Oui, le ton demeurait posé, en devenant presque arrogant. Aza ne montrerait jamais qu'elle perdait ses moyens ... Toujours, sa voix était calme. Jamais elle ne se mettait à hurler ou à insulter. C'était un de ses atouts.

Même si, là, elle se mettait ouvertement en danger.

4
Blabla / Re : Horloge parlante
« le: dimanche 24 juin 2012, 19:13:25 »
Bain chaud selon ma mère. Ça détend bien les muscles. Sinon, y'a des anti-douleurs, mais j'avoue y être réticente ...



19 : 13

5
Blabla / Re : Horloge parlante
« le: dimanche 24 juin 2012, 19:07:29 »
Mh, personne n'aurait un remède contre les courbatures ? Je décède, là.



19 : 07

6



La gifle lui arracha un grand cri de surprise. Dans ces moments là, on devient complétement sensible, vous savez ? A fleur de peau. La moindre sensation prend une ampleur catastrophique, et ni le corps ni l'esprit ni peuvent quelque chose. L'être humain se métamorphose complétement, et demeure hors de contrôle. L'esprit embué, Alevtina remua une seconde fois, tout en se laissant retomber sur les draps. L'air devenait plus frais, déjà ... Les recharges de ce gaz devaient être usées. Ils ne se vidaient pas indéfiniment dans l'air, le déclencheur restant ouvert une bonne minute avant de se refermer. Mais, une bonne minute, ça vous épuise un être humain. La scientifique chercha à se redresser, sentant que, d'ici peu, la vampire récupérerait ses esprits, que l'épuisement la quitterait. Alors qu'elle, triste humaine, resterait vaporeuse pendant un long moment encore ... Mais Aza n'avait plus aucune conscience du danger. Elle pourrait crever, qu'elle s'en foutrait royalement. Son instinct de survie était au point mort.

Elle grogna cependant, cherchant à atteindre la porte, qui lui semblait beaucoup trop inaccessible. Mais elle ne fit que se heurter à Melinda, et, dés qu'elle réalisa cela, elle se recula davantage, cherchant un point de repère, une arme, quoi que ce soit de rassurant. Mais elle ne trouva rien. Cette gosse lui avait pris sa seringue.

- Putain de merde ...

Aza se frotta doucement les yeux, maintenant sa blouse contre elle, comme une arme ultime.

- Le gaz ... Il s'éteint ... Il va se dissoudre, dit-elle à la vampire.

Aprés la menace de cette dernière, elle se sentait obligée de lui indiquer cela. Et puis, entendre le son de sa propre voix la rassurait un peu, pour tout vous dire. Elle chercha à se remettre debout, récupérant le peu d'esprit qu'il lui restait, mais elle retomba lourdement en arrière. Une de ses mains trouva le mur, qu'elle tâta doucement, comme pour vérifier qu'elle était encore bien vivante.

Enfin, plus pour longtemps, si Melinda mettait ses menaces à exécution. Mais Aza était bien trop à l'ouest pour se rendre compte du danger.



7



Aza aurait pu s'endormir. Si, si, je vous l'assure. La personne qui avait appuyé sur ce bouton - un sombre idiot, à n'en point douter - avait dû bien saquer les doses. Au point que la jeune scientifique manqua de tomber, là, assoupie, emportée par ces relents violents de drogues apaisantes. Elle en avait même oublié l'existence de Melinda, préférant se laisser planer doucement. Après tout, elle l'avait fait de nombreuses fois, avant, bien avant ... Quand elle se cachait dans le parc de sa ville pour y fumer des joints avec son frère jumeau, et qu'elle se laissait tomber à la renverse, les joues rosies par le simple plaisir que lui procurait cette cigarette magique. Mais bon, là, elle n'était pas avec son frère, mais avec une vampire sanguinaire et remontée contre elle. Et quand cette dernière l'attrapa à la gorge, Aza récupéra ses esprits.

Pour les perdre 10 secondes après, certes, mais bon. Surtout au moment où elle se retrouva plaquée sur le lit, où elle étouffa un hocquet de surprise. Remuant comme un poisson hors de l'eau, avec ce qu'il lui restait de force - c'est à dire pas grand-chose, finalement ... -  elle chercha à se défaire de cette emprise plutôt douloureuse. La jeune fille agrippa entre ses doigts les griffes de Melinda, tirant dessus comme une forcenée.

- Oui, bien sur, c'est un test, ironisa t'elle.

Diable, qu'elle se sentait envolée. Elle avait l'impression de planer à quatre mètres au-dessus du vide. C'était aussi déroutant que délicieux, d'ailleurs. Dans d'autres circonstances, elle aurait sûrement adoré savourer cet instant. Mais là ... Non, vraiment, non. Elle était bien trop inquiète pour sa survie.

Un nouveau mouvement, vif, pour se dépêtrer de l'emprise de la jeune vampire. Un échec. Sa force valait décidément bien mieux que la sienne.

- Lâche-moi !

Une de ses mains chercha sa poche, où se reposait une seringue de sédatif. Mais, quand on est sous ce genre de ... drogue, disons, les réflexes ne sont plus les mêmes. Plus du tout.



8




Aza l'écouta sans broncher, conservant ses mains nouées derrière son dos. L'histoire de cette petite vampire la fit frissonner, et manqua même de la faire tressaillir. Comment cela pouvait-il être possible ? La scientifique avait entendu parler des traitements insupportables et cruels que l'on offrait à certaines créatures, sur Terra. Elle avait déjà vu des marchands d'esclaves violenter des hybrides, leur sauvant la mise en les emmenant dans ce Centre. Certes, d'aucuns diront que c'était une prison contre une autre, mais la jeune femme savait, au fond d'elle, que les hybrides qu'elle conservait ici étaient bien traités. Jusqu'à ce qu'ils soient relâchés. Mais, là, ce discours affreux, ces termes crus, cette histoire cruelle manquérent de la faire tourner de l'oeil. Ce n'est qu'en se rattachant au mur, d'une main, qu'elle put encaisser la suite de l'histoire de Melinda. Cette violence, cette folie ... Elle, qui venait des beaux quartiers de St Petersbourg, n'y avait jamais goûté autrement que grâce à des thrillers qu'elle avait parcourue, dans sa jeunesse. Ses rares frayeurs venaient de quelques types bourrés qui l'avaient suivie dans la rue, essayant de lui adresser la parole. Ou alors, quand elle partait voir son frère, qui logeait dans les ruelles glauques de la ville, et qu'elle croisait ses amis souvent bien trop crus pour elle.

Tout lui semblait si réel, maintenant. Il lui semblait que cette môme sentait le sang à mille kilométres à la ronde. La russe en eut un haut-le-coeur. Et c'est quand elle s'apprêtait à lui répondre que tout bascula ...



***


Ayumi était retournée, temporairement, dans la salle de surveillance. Elle ne prêta guère attention au discours de Melinda - le son était bien trop bas pour cela - et n'eut d'yeux que pour Aza. Aza qui ne tiquait pas quand la vampire s'approchait d'elle. La japonaise resta un moment immobile, à fixer l'écran, sans rien oser faire. Elle n'était ici que pour récupérer sa serviette, qui contenait des échantillons sanguins concernant la siréne dont elle était en train de s'occuper. Le hasard voulu qu'Ayumi soit pressée de rejoindre cette siréne - elle n'avait pas d'enfant, et traitait les hybrides et créatures du centre comme ses éventuels nourrissons, leur offrant un amour parfois démesuré et inconscient - et qu'elle ne prête pas vraiment attention à l'écran. Au moment même où Melinda s'était approchée d'Aza, cette dernière s'était reculée doucement pour prendre un appui sur le mur.

Elle avait quittée, par la même occasion, le champ de vision de la caméra, se dissimulant sans le vouloir dans un angle mort. Et Ayumi s'imagina que sa compagne était sortie. Et, comme elle craignait une nouvelle vague de colère de Melinda, elle appuya sur ce cher et tendre bouton vert. Celui qui disperse dans l'air de la pièce une de ces substances qui détend bien plus que le corps.

- Dors, et laisse-nous tranquille, murmura t'elle.

Et elle quitta les lieux.


***


Alors qu'Aza allait lui répliquer quelque chose de tout à fait navrant - que voulez-vous répondre à un tel témoignage - elle sentit sa tête lui tourner. Elle crut d'abord à un malaise ridicule, dû à cette décharge de haine et de violence, mais comprit bien vite que c'était tout autre chose qui la faisait désormais tituber. Une odeur, dans l'air. Une saveur, sur le bout de la langue. Son corps reconnut cette substance qu'elle savourait, parfois, quand elle squattait ces lieux pour y trouver un peu de repos. Non. Sa vue ne se brouillait pas, mais elle se sentit étrangement engourdie. Qui avait fait ça ? Qui avait appuyé sur ce foutu bouton ? Qui avait enclenché ce mécanisme ? Une main sur le mur, une autre sur le coeur, la scientifique toussa doucement.

- Putain ...

Murmura t'elle, visiblement perdue. Elle ignorait si Melinda réagissait comme elle, si elle aussi était étourdie par cette substance. Le corps de la jeune femme s'abattit, d'un coup, et elle tomba à genoux sur le sol, incapable de demeurer debout. Tous ses muscles exigeaient du repos, et ses esprits s'étaient envolés pour batifoler avec les étoiles. Bref, elle était vaguement ... arrachée. J'ignore si, une fois dans votre vie, vous avez senti de trop près l'odeur de l'eau écarlate, ou même celle du poppers.

Si c'est le cas, vous savez ce qu'elle ressentait, là, à cet instant précis. Si ce n'est pas le cas, essayez d'imaginer que vous êtes engourdi, incapable de penser, détendu au possible. Enfin, détendu ... Quand on est dans la même pièce qu'une vampire qui ne songe qu'à vous éventrer, c'est quelque chose d'assez complexe que de vouloir se détendre.
 

9



Les deux jeunes femmes s'étaient presques assoupies, en attendant le réveil de la vampire. La nuit avait été longue, à surveiller des sirènes. Surtout l'une. Une toute fraîche, que l'on venait d'opérer. Une nouvelle hybride, qui peinait à s'accomoder à sa queue de poisson. Passer du stade bipéde à celui de poisson, c'était relativement complexe ... Aussi Ayumi quitta t'elle Aza, qui comatait devant les écrans reliés aux caméras de surveillance, pour veiller sur cette nouvelle hybride. Elles se mirent d'accord pour rester en contact grâce à des micros reliés à leurs blouses, et la japonaise laissa là sa compagne. Qui s'endormit cinq minutes après le départ d'Ayumi.

Ce sont les cris de Melinda qui la réveillérent, brusquement. La scientifique poussa un cri vif, comme pour lui répondre, et sortit prestement de la pièce. Non, Aza n'avait aucunement peur d'elle. Ce n'était pas dans sa nature de fuir. Pas comme son frére, qui l'avait abandonnée alors qu'elle avait besoin de lui plus que jamais. La jeune russe chassa vite cette pensée, pour venir se poser face à la porte de cette chambre. Dix secondes après, elle était face à Melinda, les mains dans le dos, le visage fermé.

- Bien dormie, petite princesse ?

Grinça t'elle, dans un sourire.

- Tu seras libérée en fin de journée, après les examens. Je t'assure que ce sera ... Ce n'est qu'une question de bonne volonté. Nous avons tout ce qu'il faut, ici, pour te faire dormir pendant plus d'un mois. Par charité, par ... noblesse, ou je ne sais pas vraiment quoi, je préfére te savoir éveillée plutôt qu'assoupie. Mais si tu fais ta forte tête ...


Un soupir.

- ... Tu seras tellement gavée de sédatifs que tu ne pourras même plus remuer un muscle sans t'effondrer sur le sol.

Aza s'avança carrément dans la pièce, bien déterminée à lui montrer qu'elle ne ressentais aucune crainte. Elle en avait fini de jouer, et demeurait sûre d'elle. Et un brin arrogante.

- Il ne nous reste que des scanners à faire, petite sourie.

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Le coin du chalant / Hop hop !
« le: jeudi 07 juin 2012, 15:21:13 »
Enchantée, je me nomme Alevtina. Je travaille actuellement au CRCH, cet immense Centre de Recherche sur les Créatures et l'Hybridation, centre éloigné de toute trace de vie, situé dans un vaste noman's land entre Terra et la Terre. Pour le CRCH et pour toutes les missions qu'il me donne, je me nomme Aza. Je suis d'origine russe, assez calculatrice et très maligne.

... Comment pourrions-nous nous rencontrer ? Ne vous inquiétez pas, j'ai des tas d'idées !




o Tout d'abord, vous pourriez être un de ces hybrides que l'on étudie : homme, femme, hermaphrodite, peut importe, tant que vous êtes vivant. Vous seriez un de mes sujets d'études, peut-être même davantage ... Même si cela est défendu.


o Je pourrais peut-être vous délivrer des griffes d'un esclavagiste, pour ensuite vous étudier au CRCH. Ce ne sera pas de tout repos, croyez-moi.


o Ou alors, pendant que je présente une conférence dans le lycée ou à l'université de Seikusu, vous pourriez être un ou une de ces étudiant(e)s dont je suis friande. Nous pourrions nous amuser, ne pensez-vous pas ?


o ... Voir même une personne qui s'ennuie et cherche de la compagnie, à la nuit tombée, et que je croiserais dans un bar chic ou au théatre, un soir où je m'ennuie.


o Ou encore une personne que je croiserais dans une soirée mondaine, où tout le gratin des scientifiques se retrouvent. Vous savez comme ce genre de soirées peuvent être ennuyantes, n'est ce pas ?


o Vous pourriez être une journaliste, ou une de ces personnes qui fouine un peu trop dans les alentours du CRCH. Ou quelqu'un qui cherche à me contacter pour que je lui dévoile des informations, ou qu'il m'en dérobe.


... Tout est possible. Tout est permis, je n'attends plus que vous !

11




Grands dieux. Aza eut à peine le temps de réagir, que déjà elle se retrouvait balancée ici, puis là. Son corps heurta le mur et le sol, lui prodiguant quelques douleurs dont elle avait oubliée la saveur. Demain, à coup sûr, elle serait couverte d'inombrables bleus. Et elle détestait cela. En plus, elle marquait vite. Fais chier. Mais bref, ce n'était pas le sujet principal du moment ... Là, elle était en danger de mort. La scientifique étouffa une insulte en russe, et sa main, vivement, attrapa le scanner qui traînait par là. Le CRCH disposait, certes, d'un dispositif de sécurité assez bien trouvé, mais pas à cet étage du Centre. Ici, c'était des chambres de repos, où les créatures étaient la plupart du temps sous sédatif, et donc peu apte à se battre et à abattre des infirmiers. Aza se mordait les doigts de s'être montrée aussi naïve ... Les vampires étaient, de toute évidence, une race aussi dangereuse qu'efficace.

- Putain ! AYUMI !

Hurla t'elle dans une oreilette coincée sur sa boucle, tandis que ses doigts se resserraient autour du Scanner Sommaire. Tant pis si elle foutait en l'air un matériel aussi cher. Son seul réflexe fut de cacher ses yeux, et de l'allumer. Ce petit engin, au moment de scanner un corps ou un organisme, dégageait une lumière qui avait le mérite d'être aveuglante. Le bras tout contre ses paupières, recroquevillée sur le sol, elle compta les 4 secondes réglementaires qui la séparait de cette lumière dévastatrice. Aza lança le scanner en direction de Melinda, et sa main agrippa la seringue de sédatif que chaque employé avait sur lui.

Le temps que cette môme soit chamboulée, et ... 1, 2, 3, 4. La lumière se mit à jaillir, violemment, et la scientifique se jeta sur la vampire à l'aveuglette. Leurs deux corps se recontrérent, puis rencontrérent le sol. Une charmante rencontre, en vérité, qui eut le mérite de faire couiner de douleur la russe aux cheveux de charbon. Déjà, elle ouvrait les yeux, distinguant Ayumi dans l'encadrement de la porte. Puis tout alla très vite. Ayumi planta la seringue dans le cou de Melinda, qu'Aza maitrisait tant bien que mal, encaissant les coups et les mouvements de la jeune vampire. Ce ne fut qu'une fois le corps immobilisé par ce sommeil injecté qu'elle put reprendre son souffle.

- Changeons ... Pff, changeons-la de chambre, souffla Ayumi, en appuyant une main contre le mur, reprenant son souffle.
- Putain, j'ai cru y rester, avoua Aza dans une longue inspiration.
- Arrête, je ne m'en serais pas remise, avoua la japonaise dans un sourire.

Aza lui caressa les cheveux, souriant comme une enfant heureuse.

- Aucune chambre n'est libre, là-haut, continua t'elle en se relevant, recoiffant son immense chevelure noire.
- Mais y'a un cadavre, ici, soupira la compagne de la jeune russe en roulant des yeux.
- Y'a bien un lit de libre, quelque part !
- Mh, oui ... Dans les sous-sols, y'a une chambre, près des aquariums. C'est là qu'on fait dormir les futurs hybrides.
- Allons-y, alors.

Le ton d'Aza était ferme, sans équivoque ; aussi s'emparérent-elle du corps endormi de la petite vampire, pour l'emmener dans cette immense pièce. Les murs y étaient matelassés, mais pas de manière effrayante. D'un premier oeil, on croyait y voir un mur banal, puis on se rendait compte qu'il était aussi doux qu'une couette. Le sol était en lino, et un immense lit rond y trônait. C'était censé être un endroit très confortable, afin que les futurs hybrides s'y sentent à leur aise. Il y avait, dans un coin, des coussins immenses qui servaient d'assises, autour d'une tablette ronde implantée directement dans le sol. Des lampes se trouvaient, ici et là, sur le plafond, et dégageait une lumière apaisante. Un aquarium était casé dans le mur, et des poissons y nageaient tranquillement. Bref, c'était un lieu qui n'était pas vraiment approprié à une vampire. Mais un large ensemble de caméras étaient dissimulés dans la pièce, et on pouvait disperser dans l'air une fumée qui avait la capacité d'apaiser grandement la personne qui y était. Aza y squattait parfois avec Ayumi, et activait cette fumée bienfaitrice, quand elle n'allait pas très bien.

On installa Melinda sur le lit, l'attachant du mieux qu'on pouvait, puis les deux scientifiques sortirent pour rejoindre la salle de contrôle, et y signaler le décés d'un de leur collégue. Afin de surveiller le réveil de cette chère enfant. 



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Blabla / Re : Horloge parlante
« le: lundi 30 avril 2012, 23:12:11 »
Je suis vraiment fière des avat' de Liirzyn, Cyanne & Alevtina. Et surtout celui d'Hera ** C'mon favori, d'entre tous.


23 : 12



C'est dit.

13





Elle s'était donc endormie ... Parfait. Cela éviterait des coups, des larmes, des cris inutiles qui ne servaient qu'à user la patience d'Aza. Dans ces moments-là, elle doutait réellement qu'elle puisse être une bonne mère. Sa nature faisait d'elle une personne patiente vis-à-vis de la science et des éprouvettes qu'elle manipulait si bien, mais en ce qui concernant les êtres humains ... Pitié, pense à autre chose. Cette phase là de l'étude était plutôt complexe, alors, autant ne pas s'embrouiller l'esprit. Elle avait parfois fait des erreurs inutiles, parce que, perdue dans ses pensées, elle effaçait littéralement la réalité. D'un coup de scalpel, elle piqua une mèche de cheveux, la plaça dans une éprouvette, qu'elle ferma soigneusement. Les libellules, bien gentilles, ne cillaient plus, installées confortablement dans sa mallette. La scientifique dut ensuite ouvrir délicatement la bouche de la vampire - tout en priant que cet étourdissement ne soit pas une feinte - pour y placer une pâte colorée. D'un geste, elle referma la mâchoire sur la pâte. D'un autre, elle la rouvrit, pour récupérer l'empreinte de la dentition de cette charmante enfant. Aza en profita pour prélever de la salive, et du inciser la muqueuse à l'intérieur de sa bouche pour en prendre un léger morceau. La cicatrisation serait rapide, d'après ce qu'elle avait compris. Un morceau de peau fut enlevé au niveau de son bras.

Puis elle poussa un long soupir, s'affalant sur le fauteuil. Si cette môme s'était réveillé à cause de la douleur ... Putain, n'y pense pas. Aza referma la mallette, et sortit un instant de la pièce. Elle décrocha son téléphone, soigneusement.

- Ayumi ?
- Mmh ?
- Je n'y crois pas ... Tu t'es endormie ?
- Et tu m'as réveillée. Humph, y'a un problème avec la vampire ?
- Aucun. J'ai la mallette avec les prélévements. Je la mets devant sa "chambre", tu pourras venir la chercher ?
- J'accours. Laisse-moi le temps de boire un café !
- Amène moi le scanner.
- P ... Pardon ? 
- On ne peut pas courir le risque de la déplacer jusqu'à la salle, alors amène-moi le Scanner Sommaire. Je pourrais prendre des radios de sa composition. Elle me semble fascinante.

Aza déposa soigneusement la mallette, attendant qu'Ayumi débarque. Autant vous dire que cela pris un bon dix minutes, durant lesquelles la biologiste prit le temps de s'allumer une cigarette, tout en faisant le tour des chambres. Une ESPer se reposait tranquillement, et une hybride mi-femme - mi-biche gambadait dans sa chambre spacieuse. Puis sa compagne arriva, et l'échange se fit sans problèmes. Enfin, sans problèmes ... Après quelques longs baisers, et des promesses de passer une soirée délicieuse. Si Aza n'avait pas cette conscience professionnelle inébranlable, elles se seraient permises d'emprunter une chambre pour quelques ébats.

Mais ce ne fut pas le cas, et la russe rejoignit la chambre de la vampire, le Scanner Sommaire à la main, et quelques suçons dans le cou. C'était un scanner particulier, composé de deux cercles. Accrochés aux paumes de la main par des lanières, on les plaçait au-dessus du corps du sujet. Ainsi, on pouvait photographier le corps, le squelette, les organes des personnes, et les informations étaient envoyées dans un ordinateur performant. Les résultats étaient rarement pointilleux, mais on pouvait cerner la composition d'un être grâce à cela. Grandiose, en somme. C'est donc avec ce scanner à la main qu'Aza retourna dans la chambre, priant pour que la petite vampire soit encore dans les vapes ... Mais était-ce encore le cas ?

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14
Blabla / Re : Qu'écoutez-vous en ce moment ?
« le: dimanche 29 avril 2012, 12:47:56 »
Hey You - Pony Pony Run Run ( SayCet Official Remix )

C'est un des nombreux liens que l'on trouve dans ma sign' ... Je vous défie de trouver lequel !  :D


( Cette chanson est exquise ... Et très mélancolique. )

15
Blabla / Re : Horloge parlante
« le: samedi 28 avril 2012, 17:38:52 »
Mon dos. Pitié.  Que quelqu'un me masse le dos.




17 : 38



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