Le Grand Jeu - Forum RPG Hentai

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Messages - Georges Flemens

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Frolov Foma était sans doute l'un des meilleurs représentant du service assurance transport de la maison Flemens. D'âge mûr, disposant d'un certain embonpoint et d'une calvitie, Frolov n'en était pas moins propre sur lui, rasé de près et toujours bien habillé. Il incarnait l'excellence du service assurance transport de la maison Flemens. D'ailleurs, Georges s'était inspiré de lui à de très nombreuses reprises pour la gestion de ses affaires. Ainsi, Georges avait hérité de Frolov l'habitude de ne faire confiance à aucun intermédiaire lorsqu'il s'agissait de recueillir des informations déterminantes pour le bien de ses entreprises. Une chose empêchait Frolov de ravir la place de directeur du service assurance transport à Grégoire Karrow : Son imprudence.

L'imprudence de Frolov se manifestait de bien des façons. Elle mettait parfois sa vie en danger. Cependant, ce trait de caractère avait ceci de positif qu'il révélait des dysfonctionnements dans les entreprises de Georges. Là encore, l'imprudence de Frolov s'était révélée salutaire encore une fois :

Frolov avait reçu un rapport l'informant qu'une cargaison de vin avait disparu. Totalement. Envolée. Volatilisée. Délaissant son bureau, Frolov s'était rendu au port en toute hâte. Une heure après son départ, un jeune coursier s'était présenté à la demeure Flemens pour les informer d'une urgence nécessitant l'intervention du chef de la famille et des supérieurs hiérarchiques de Frolov. Georges s'était donc habillé en conséquence et avait convoqué Valor Innokenti ; son chef de la sécurité ; et Grégoire Karrow ; le directeur du service assurance transport et le supérieur hiérarchique direct de Frolov.

Pour le choix de ses vêtements, Georges avait revêtu une redingote grise, une cape assortie dont le fermoir en or en forme de chat était visible au niveau de l'épaule droite, un pantalon de la même couleur et des mocassins marrons foncés à double boucle tirant sur le noir. Le pommeau de sa canne en bois de chêne, ce jour là, représentait la tête d'un chat en train de feuler.

Valor Innokenti avait revêtu son armure complète noire et or. Son heaume cachait les traits de son visage. Il avait sélectionné une vingtaine d'hommes du service de sécurité dans leur livrée sinistre pour composer l'escorte de son employeur. Tous avait la hache au poing et se tenait parés à protéger leur maître.

Grégoire Karrow avait choisi un style vestimentaire que l'on pourrait qualifier de...chatoyant. Tout en manches bouffantes et en couleurs vives, le directeur du service assurance transport, du haut de sa trentaine d'années et de sa suffisance, ne semblait pas très à l'aise avec l'idée de sortir et de potentiellement salir sa tenue.

Georges, Valor et Grégoire se trouvaient sur le pont principal d'un navire: Le sloop transportant la cargaison de vin manquante . Frolov, assis sur un tabouret et adossé au mât était dans un bien triste état. Sa livrée noire du service assurance transport était parsemée d'une sorte de poudre blanche semblable à du sucre, ses narines étaient dilatées et ses yeux rougis et écarquillées semblaient contempler un monde cauchemardesque et inaccessible à ses vis-à-vis. Une sueur glacée perlait au front de Frolov.


«Mais qu'est-ce qu'il vous est arrivé, bon sang ?»Finit par lâcher Georges dans un souffle, alors qu'il contemplait son employé avec une note d'inquiétude dans le regard.

Frolov tourna la tête dans la direction de Georges, très lentement, à la manière d'une marionnette dont l'articulation du cou rencontrerait quelques problèmes.

« Ben...le tonton v'nait tout juste d'accoster qu'il s'est rendu compte que quekechose allait pas avec l'poids du sloop. C'est les lamaneurs qui lui ont signalé qu'y avait un problème de poids. Visiblement, le navire avait été allégé de beaucoup. Alors moi, vous savez comment chuis hein ? J'vais voir moi-même parce que bon, j'veux pas avoir d'infos de seconde main.»

Georges fit un geste d'impatience pour encourager son employé à en venir au cœur du sujet, mais Frolov ne semblait pas l'avoir perçu. Il continua donc de faire son rapport avec lenteur et d'une voix rendu traînante par ce qu'il avait vécu dans la cale du navire.

«J'arrive donc sur l'navire et là, le tonton m'attend déjà et m'emmène à la cale et là... plus rien. Plus un seul tonneau, plus aucun baril. Le bosco m'a assuré qu'aucun marin n'a sifflé la moindre goûte pendant l'voyage et j'le crois. Mais à la place de la cargaison d'vin y avait comme une petite couche de poudre blanche. Alors, j'ai léché mon doigt, j'lai plongé dans la poudre et j'ai goûté. Ah j'vous dit pas comme c'était bon. J'en ai repris un peu, puis encore un peu et... »

«C'est bon, je crois que l'on a compris. »Finit par le couper Georges.

Georges saisit l'arrête de son nez et ferma les yeux pendant quelques secondes. Après un long moment de silence qu'il mit à profit pour récapituler les élément connus sur cette affaire, le jeune noble se tourna vers son directeur du service assurance transport.

«Bon, Grégoire...Nous sommes bien d'accord que nous ne proposons pas à nos clients d'extension de garantie concernant les accidents magiques de quelque nature que ce soit. Par conséquent, même si le transfert des risques n'a lieu qu'une fois les marchandises livrées au destinataire, nous ne sommes pas tenus d'indemniser notre client. C'est bien ça ? »

Grégoire hocha frénétiquement la tête à plusieurs reprises pour confirmer les propos de son employeur.

«C'est bien ça ! Cependant, nous proposons très régulièrement des extensions de garantie pour tous les accidents impliquant des créatures magiques non-démoniaques.»

Georges fit tinter la pointe métallique de sa canne sur le pont du navire et sourit à ses employés. Son regard exprimait du soulagement.

«Aucune créature magique n'est impliquée ici. Nous pouvons donc passer sur les causes de cette accident et nous préparer à objecter aux moyens que notre client ne manquera pas de soumettre à notre attention afin de...Quoi encore ?»

Un petit garçon d'une dizaine d'années à peine, portant la livrée de la maison Flemens, venait d'arriver sur le pont du sloop. Essoufflé par sa course, il n'en brandissait pas moins un cylindre à messages portant le sceau de la capitainerie du port. Valor Innokenti, en bon chef de la sécurité, prit le cylindre des mains du coursier pour l'inspecter lui-même. Le jugeant inoffensif, il finit par le tendre à Georges qui l'ouvrit pour prendre connaissance de son contenu.

À la fin de sa lecture, les mains de Georges se crispèrent sur le cylindre à messages, trahissant l'intense colère de l'assureur.


« Messieurs...Je vous informe qu'un slime aux sucs destructeurs s'est installé dans un entrepôt du port. Le sinistre est pour l'un de nos clients que nous devons indemniser à hauteur de 70 % du montant de la valeur de la cargaison détruite au titre de l'extension de garantie sur les accidents liés aux créatures magiques.»

D'un geste, le jeune noble congédia le messager, non sans lui avoir intimé l'ordre de se rendre à la demeure familiale pour y trouver son chef des services de renseignements afin de l'informer de la situation. Puis, Georges se tourna vers Valor, son regard exprimant une intense concentration.

«Valor...Je vous prie de bien vouloir me conduire à l'entrepôt 119, quai 35-A pour que je puisse me rendre compte de la situation. Je ne quitterai pas les lieux tant que toute la lumière ne sera pas faite sur cette affaire. Je compte donc sur votre entière coopération avec Griselda pour une résolution rapide et efficace du problème.»

Deux heures plus tard, Georges se trouvait devant l'entrepôt. Le slime interdisait l'accès à celui-ci. La créature informe et d'aspect gélatineux ne semblait pas dangereuse. Pourtant, ses sucs destructeurs semblaient parfaitement en mesure de détruire des caisses ou des rouleaux de tissus fins sans la moindre difficulté. De plus, le spécimen installé dans l'entrepôt avait la sale manie de se déplacer rapidement vers tout objet ou individu en mouvement. Les dégâts matériels étaient importants. Fort heureusement, aucun blessé n'était à déplorer et une bonne partie de la cargaison semblait encore intacte. Les hommes du service de renseignements se mirent à enquêter, interrogeant toute personne travaillant sur les lieux. Il leur faudrait sans doute des jours pour obtenir une piste tangible.

«Qu'en pensez vous, Valor?» 

Georges était de nouveau installé dans son fiacre et faisait tourner sa canne dans sa main gauche, le regard absent. Déjà, sa paranoïa et son imagination travaillaient à plein régime. Il faisait défiler les noms de ses ennemis politiques dans sa tête.

«Je pense que nous avons affaire à un mage très puissant. Je pense que ce n'est qu'un accident et rien de plus. Ce slime a beau ne pas être agressif, le moindre contact avec lui est visiblement dangereux. Pour capturer et transporter ce genre de créature, il faut soit mettre en place une certaine logistique qui passe difficilement inaperçue ou recourir à des moyens magiques très puissants. Nous n'avons offensé aucun des quelques mages de ce monde en mesure d'accomplir ce genre de prouesse et personne ne semble avoir occupé les abords de l'entrepôt avec les hommes et le matériel nécessaires au transport de la créature. »

Georges regarda vers l'extérieur du fiacre, le menton posé sur le pommeau de sa canne. Il réfléchissait intensément aux moyens à mettre en œuvre pour minimiser les pertes dues à cette étrange affaire. Au bout d'un certain temps, il s'adossa à son siège capitonné de velours noir et soupira.

«Bon...Nous indemniserons notre client comme convenu dans le contrat que nous avons conclu avec lui. Cependant, nous nous retournerons contre les propriétaires de cet entrepôt qui ont visiblement manqué à leur devoir de sécurité le plus élémentaire. Nos provisions nous permettent de supporter le coût d'un procès sans le moindre problème et je pense que nous gagnerons sans coup férir aux vues de la législation actuellement en vigueur. Toutefois, il serait bon que ce genre d'incident ne se reproduise plus. Vous travaillerez donc avec Griselda et son service de renseignements pour identifier l'auteur de ces faits et déterminer ses intentions. Vous n'omettrez pas ce qui est arrivé à Frolov de votre enquête. Je pense qu'il existe un lien entre ces deux événements aux vues de la...magie qui les entoure. Est-ce bien compris ?»

Valor Innokenti hocha vigoureusement la tête pour marquer son assentiment.

«Très clair, monsieur. Ce sera fait.»


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Vous nous quittez déjà ? / Mes disponibilités, mes absences
« le: lundi 22 juin 2020, 19:24:00 »
Bonjour à tous, j'espère que ce message vous trouvera en bonne forme.

Je vous signale que je suis de retour, après près de deux ans d'absence du forum.
Si vous êtes à la recherche d'un partenaire de rp, je suis là! Faites moi signe. ;)

Je comptes faire de ce topic l'endroit dans lequel je signalerai mes absences et mes disponibilités.

À très vite, j'espère :D

18
Ville-Etat de Nexus / De la boue à la grandeur [Akila/Sameeha]
« le: dimanche 21 juin 2020, 23:35:31 »
« Le quai des chats » constitue le district dans lequel se trouve la demeure ancestrale des Flemens. D'ailleurs, les ancêtres de Georges ont participé pour beaucoup à construire ce quartier de la ville de Nexus. Au départ, la zone appelée le quai des chats était une zone dans laquelle se regroupaient des miséreux, des mendiants. Une disette perpétuelle s'était installée dans cet endroit oublié des dieux comme des hommes, rendant les habitants promptes à dégainer un couteau pour prendre le bien d'autrui ou défendre chèrement leurs vies. Mais un beau jour, une rixe dégénéra en émeute et le quartier fut incendié. Ce fut à ce moment que William Flemens débarqua avec ses troupes pour discipliner les habitants du quartier et lutter contre les incendies. Il amena avec lui près de trois centaines de chats dévolues à la chasse aux nuisibles afin de protéger les réserves de nourritures nouvellement constituées dans le quartier. Sur les cendres d'un endroit maudit naquit le district du quai des chats au centre duquel se trouve la demeure ancestrale de ceux qui ont tant donné pour le reconstruire. Le quai des chats était devenu une zone commerciale importante, un endroit dans lequel de riches marchands vendaient toutes sortes de marchandises. De riches marchands discutaient dans des établissements proposant toutes sortes de plaisirs, des prostituées louaient leurs services aux plus offrants dans les ruelles où se montraient seins nus aux fenêtres des chambres des bordels pour appâter le chaland, certaines faisaient même l'amour sur des estrades publiques sous la surveillance de gardes pour démontrer l'étendue de leurs talents à la foule des badauds. Des étales proposaient à qui pouvait se le permettre des tissus rares, des épices exotiques, des viandes raffinées...et des esclaves. Les esclaves constituaient malheureusement un type de marchandises courant en vente sur le quai des chats.

La citée-état de Nexus admettait parfaitement le commerce d'esclaves, tout particulièrement celui des terranides mais il arrivait que des humains y soient vendus à l'encan. Certains humains n'hésitaient pas à se vendre pour payer des dettes ou manger, tout simplement. L'ultime recours. D'autres y étaient tout simplement contraints par des tiers. Drogués jusqu'aux yeux ou parfaitement conscients, ils déambulaient sur des estrades attendant qu'un acquéreur daigne les prendre à son service. Parfois, des enfants ou de très jeunes adultes étaient vendus.

Cependant, Georges Flemens trouve l'idée de l'esclavage insupportable. Le commerce des terranides ne fait que semer les graines de la destruction de Nexus. En revanche, le commerce d'humains le met en colère pour des raisons plus personnelles. Après tout, une partie de sa famille s'est vendue comme esclaves pour payer des créanciers.

Le jeune noble déambulait dans les rues du quais des chats, regardant droit devant lui. Il se rendait aux étales des esclavagistes. Ses épais cheveux blancs coupés courts resplendissaient comme un casque sous le soleil baignant les rues de Nexus. C'était vraiment une très belle journée. Marchant d'un pas déterminé, Georges était décidé à libérer deux jeunes esclaves humaines, deux jumelles dont il avait lu les fiches détaillées. Ayant provisionné le coût de leur achat, des formalités d'affranchissement, Georges était tout disposé à changer leurs vies en mieux. Ce n'était pas la première fois que Georges faisait ce genre de choses. Le dernier des Flemens avait beau avoir la réputation d'être un infâme profiteur en froid avec toute la société nexusienne, il n'en restait pas moins humain. Il éprouvait de la compassion pour les plus pauvres et les plus faibles.

Pour l'occasion, Georges portait une redingote bleue nuit, un pantalon de velours noir et des bottes de cuir lui remontant jusqu'aux genoux. Une cape assortie à sa redingote flottait derrière lui. Il était rasé de près. Il comptait chacun de ses pas avec sa canne.

Georges était accompagné pour l'occasion de Valor Innokenti, le chef de son service de sécurité. Une bonne dizaine de gardes en armes entouraient les deux hommes et d'autres, habillés en civils, avaient été envoyés en éclaireurs pour prévenir tout danger. Georges avait l'habitude d'obtenir ce qu'il voulait...mais il en payait le prix en se faisant détester. Un rien pouvait dégénérer et l'envoyer six pieds sous terre. La prudence était de mise.

«Pourriez vous me rappeler qui est notre marchand d'esclaves, Valor ?»

Valor était pareil à une tour d'acier dans son armure complète. Ancien paladin au service de la dynastie des Ivory, Valor avait été déchu de son rang avant d'être engagé par Georges. Dans son armure noire et or, la main posée sur le manche d'une hache dont la tête reposait sur son épaule droite, Valor était une machine de guerre entièrement dévouée à son nouveau maître. Tout dans son apparence clamait sa dangerosité. Aussi, ce fut dans un cliquettement d'acier qu'il se pencha à l'oreille de son employeur pour lui délivrer les informations demandées.

«Analino Varucci est un marchand d'esclaves dont on ignore les origines. Il dit venir d'une île. C'est un être vicieux qui vend des terranides, mais aussi des humains...dont les deux jumelles que nous devons acquérir aujourd'hui. Il dispose également de piloris sur lesquels il expose au public des femelles reproductrices terranides. Tout nexusien acceptant qu'un de ses esclaves insémine l'une de ses reproductrices à même le pilori reçoit une dizaine de pièces d'argent. Pour finir, il est également le gérant de l'échafaud aux esclaves. Il y exécute ses invendus. Ceux qui le souhaitent peuvent copuler, à titre gratuit, avec les condamnés juste avant leur exécution. En revanche, les badauds doivent payer pour que l'on garde leurs biens pendant qu'ils font leur petite affaire.»

Georges hocha la tête, montrant qu'il avait bien noté les informations données par son garde du corps.

«Comme d'habitude, Griselda a fait du très bon travail et votre mémoire sans faille des visages et des noms est un précieux atout dans notre quête du jour...Ah mais quelle horreur !»

Tout en marchant, les deux hommes et leur escorte avaient atteint leur destination. Le quai des chats était un endroit riche et cela se voyait à la tenue de ses habitants, à leurs mines réjouies et à leur façon de se comporter mais les étales des esclavagistes faisaient se rencontrer la richesse et la misère la plus crasse du monde. L'étale d'Analino Varucci était sans doute la plus sordide de toute. Des femelles terranides étaient présentées complètement nues, attachées à des piloris. D'autres esclaves terranides copulaient avec elles sous les encouragements de leurs maîtres tandis que des poignées de pièces d'argents changeaient de mains. Un échafaud était dressé à côté de l'étale et déjà, un jeune homme aux oreilles et à la queue de chat dont les mains étaient liées dans le dos s'y trouvait, la corde au cou, complètement nu. Une femme aux cheveux roux, vêtue seulement de quelques bijoux, était agenouillée devant lui, une main sur le sexe en érection du jeune terranide alors qu'un employé du marchand d'esclaves se frottait les mains en attendant de faire son office de bourreau. Des badauds regardaient le spectacle, dont quelques enfants grignotant des friandises alors que leurs parents les portaient sur leurs épaules. Au milieu de tout ça se trouvait un commerce d'esclaves tout ce qu'il y a de plus classique. Quelques esclaves étaient vendus à l'encan tandis que les autres attendaient dans des cages sous le regards des clients.

Analino Varucci trônait au milieu de cette activité au sens propre comme au figuré, discutant affaires avec les uns, apposant son paraphe sur un registre la minute d'après, faisant de grands gestes pour attirer les clients vers les cages, l'estrade, les piloris ou l'échafaud. 

En le voyant, Georges ne put s'empêcher de serrer légèrement les poings, mais se contint. On ne prospère pas en étant marchand d'esclaves sans être en mesure de se défendre… Georges leva donc la main droite pour attirer l'attention du marchand tout en se composant une expression de façade, celle qu'il préférait lorsqu'il allait voir un mauvais payeur: Un masque souriant largement, mais avec le regard glacial d'un tueur.

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Bonjour à tous,

Je me suis absenté de LGJ pendant près de deux ans. Je n'ai pas beaucoup rp ici mais pour avoir joué un peu avec Princesse Alice Korvander pendant la courte période où j'ai été actif ici, je tiens à laisser un message. Alice m'a vraiment fait une très forte impression. C'est Alice qui a validé ma fiche Deux ans plus tard, je pense encore à ses multiples comptes, à ses rp que j'adorais lire et à ses personnages hauts en couleurs et complexes. Si quelqu'un est en mesure de le faire, je vous prie de lui transmettre mes salutations. J'aimerais avoir de ses nouvelles. Sait on jamais, peut être que je recroiserai la princesse sur un autre forum.

Bon jeu à tous et désolé d'avoir déterré ce topic!

20
Le palais d'ivoire / Re : La Soirée de l'Amiral Vanberg [Georges Flemens]
« le: samedi 13 octobre 2018, 21:47:08 »
L'attitude de Valor Innokenti était préoccupante. Le garde du corps avait visiblement détecté une menace que personne d'autre n'était parvenu à percevoir jusqu'à présent. Georges connaissait la fiabilité de son garde du corps. Si la situation devenait vraiment préoccupante, il préviendrait. Le jeune noble fit donc tout son possible pour paraître calme et détendu, éloignant son regard de l'ancien paladin. Après tout, ce n'était pas comme si la reine risquait de l'aborder d'un instant à l'autre. Il fit même l'effort de s'intéresser à une pyramide de flûtes de champagne non loin de lui. En bout de nappe se trouvait un morceau de parchemin donnant la dénomination du cru et détaillant le millésime.
En voyant reparaître son majordome, l'assureur leva sa main pour attirer son attention. Le pauvre homme était pâle comme neige. Georges lui fit signe d'approcher. Le majordome se glissa adroitement entre les convives telle une anguille, pour accourir auprès de son maître.


« Eh bien ? »
« Furieux. Mais il accepte de prendre rendez vous. Je me suis occupé de tout. »
« Vous avez bien travaillé. Dercius est potentiellement de retour. Prenez garde ! »

Le majordome salua son maître d'une brève inclination de la tête avant de s'éloigner, disparaissant à la vue de Georges aussi aisément qu'il était apparu. Un brave garçon qui travaillait vite et bien. Georges ne manquerait pas de le signaler à Griselda. Après tout, un employé se démenant pour son employeur méritait une récompense. De plus, il avait compris la référence à Dercius, un assassin qu'Ivor Innokenti avait éliminé il y a quelques temps. Son nom servait de code d'alerte à la dynastie Flemens. Un léger sourire étira les lèvres de Georges. L'assureur allait se diriger vers une de ses connaissances passant non loin de lui, mais il n'en eut pas le temps :

« Monsieur Flemens. Je suis enchantée de vous voir ! »

Éléna Ivory, reine de Nexus, venait de faire son apparition devant lui, la main tendue, prête pour un baisemain. Georges croisa le regard des yeux vairons de la reine et l'espace d'une seconde, il paniqua. C'était bien la première fois qu'il rencontrait son monarque en personne.

*Qu'est-ce que je dois faire ? Viiiite, je suis en public, je n'ai pas le droit à l'erreur !*

Mais il se rappela bien vite les usages. Si un trouble avait été apparent sur son visage, celui-ci avait bien vite disparu. Le jeune assureur inclina respectueusement le buste et la nuque devant son monarque. Il prit la main gantée de la reine dans la sienne et la porta à ses lèvres pour y déposer le plus silencieusement et le plus respectueusement du monde un baiser, avant de la relâcher et de se redresser. Plusieurs choses le troublèrent pendant ce geste. Habituellement, c'est à l'homme de prendre l'initiative pour le baisemain et la main concernée ne doit pas être gantée. De plus, la reine semblait avoir oublié son titre de comte en le saluant. Georges Flemens se demanda ce qu'il pouvait bien tirer de ces détails, mais ne s'en formalisa pas outre mesure. Il préféra terminer de saluer la reine, comme on le lui avait appris.

Présentant à la reine son sourire le plus avenant, il prit la parole :


« Votre majesté, c'est un honneur de vous rencontrer ce soir. La maison Flemens est ravie de pouvoir compter sur une reine telle que vous pour gouverner notre Citée-État. »

Georges n'a pas l'habitude de s'exprimer en public. Il délègue volontiers cette tâche à ses majordomes. D'ailleurs, lors des réceptions, il se contente habituellement de chuchoter ce qu'il a à dire à l'oreille de l'un de ses domestiques qui fait la commission. Quand Georges parle pour de bon, c'est d'une voix tout juste audible pour son interlocuteur, qui doit tendre l'oreille. Georges fit cependant un effort pour rendre sa voix un peu plus audible pour la reine. Bien sûr, il n'était pas honnête avec son monarque. Il aurait tellement souhaité qu'elle ne joue pas un si grand rôle dans la politique nexusienne.

Le jeune homme croisa le regard de la reine. L'expression neutre, revêtue d'un léger vernis d’amabilité de son souverain le mettait mal à l'aise. Une telle maîtrise de son expression étonna Georges.


*Hum...À qui ai-je affaire ? À une pimbêche ou à une traitresse?*

Il remarqua qu'une flûte de champagne était apparue dans la main de la reine. Georges se demanda s'il devait également en prendre une, mais se ravisa. Il aurait parut déplacé qu'un noble prenne un verre de champagne sans y avoir été invité, même s'il ne comptait pas en boire une seule goûte.

« Comment se porte votre compagnie ? Je suppose que vous devez être assez éloigné de la banqueroute, non ? »

Le sourire de Georges s'élargit à cette remarque...mais il s'agissait d'un sourire nerveux. Il se demandait  bien  quoi répondre à la reine. Sa compagnie se portait mieux que jamais et la victoire de l'amiral Vanberg était très bonne pour les affaires. Les échanges commerciaux entre nexus et ses colonies allaient s'intensifier. Des marchands allaient s'enrichir, investir d'avantage dans leurs activités et cracher d'avantage sur les assureurs et leurs primes... D'autres, moins chanceux ou doués en affaire, allaient vouloir sa mort. Bien sûr, tous allait plier devant ses exigences...après quelques tentatives d'assassinat infructueuses : Une légère augmentation du montant de la franchise en contrepartie d'une tout aussi légère diminution de la prime mensuelle, avec la possibilité de recourir à la multi-assurance. Le prix des commissions ne bougerait pas, évidemment.

« Ma compagnie se porte mieux que jamais, votre majesté. La victoire de votre amiral ouvre de nouvelles possibilités pour le commerce nexusien. Si seulement nos marchands étaient meilleurs diplomates, ils se garderaient bien de... »

Georges s’interrompit, son visage pâlit au point de prendre une teinte quasi-cadavérique. Devant des interlocuteurs masculins, il n'avait aucun mal à faire preuve de retenue. Devant une femme, c'était différent. Il se sentait mal à l'aise, balourd, vulnérable. Il ressentait alors le besoin d'en faire...un peu trop, étalant toute sa maladresse au grand jour. Voilà bien pourquoi il les évitait du mieux possible.

« Je vous prie de bien vouloir excuser mon manque de retenue, votre majesté. »

21
Bonjour,

Je suis désolé d'avoir été absent de dimanche dernier à maintenant pour ceux qui ont un rp en cours avec moi.
J'ai eu un petit imprévu et...une petite baisse de moral. Je ne me sentais pas en mesure de répondre correctement.

Je vous prie de bien vouloir m'excuser.
Je répondrai dans la soirée pour tout le monde.


22
Vous nous quittez déjà ? / Re : Déconnexion partielle
« le: lundi 08 octobre 2018, 17:10:20 »
Pas de soucis, l'IRL avan tout!

Bonne déconnexion! :)

23
Blabla / Re : Horloge parlante
« le: jeudi 04 octobre 2018, 20:01:26 »
Comment tu as deviné?

Je me suis fait massacrer sur l'épreuve de connaissance du monde contemporain comme jamais (0/20).
La pire note que j'ai pu avoir en Droit, c'était un 8/20 à mon tout premier galop d'essai en droit administratif (un commentaire d'arrêt du tribunal des conflit en matière d'expropriation). Mais là...là, je bats mon record.

20:00

24
Blabla / Re : Horloge parlante
« le: jeudi 04 octobre 2018, 17:50:23 »
Je viens tout juste de consulter mon relevé de notes pour un certain concours (pas le CRFPA, pas encore): 3 points sur 300...
Je savais que ma performance était très loin d'être exceptionnelle...Mais à ce point là! :/

17h49

25
La Gazette / Re : Retours sur la Gazette
« le: mercredi 03 octobre 2018, 11:50:52 »
J'ai bien aimé cette édition de la gazette:
Le nouveau background a l'air prometteur :)

26
Blabla / Re : Qu'écoutez-vous en ce moment ?
« le: mercredi 03 octobre 2018, 04:15:54 »
Dernièrement, je suis tombé là-dessus.

J'aime bien.

27
Le palais d'ivoire / Re : La Soirée de l'Amiral Vanberg [Georges Flemens]
« le: mercredi 03 octobre 2018, 03:36:28 »
Georges continuait de faire le tour des convives, laissant son majordome répondre à sa place aux marchands qui le poursuivaient de leurs demandes insistantes pour revenir sur le montant de sa prime mensuelle. L'un d'eux, un mélisain répondant au nom de Ziraël Landravi, était particulièrement tenace. Toutes les suggestions polies du majordome pour le pousser à prendre un rendez vous dans les jours à venir avaient été purement et simplement ignorées. Ziraël voulait obtenir un accord séance tenante. Fort heureusement, Griselda savait former ses hommes. Par un habile « faux pas », le domestique parvint à focaliser l'attention du mélisain sur lui. Georges put donc respirer un peu mieux. Aussi profita t-il de la diversion de son majordome pour s'éloigner du mélisain.

Le jeune noble se rapprocha des seules personnes avec qui il pouvait encore avoir une conversation un tant soit peu cordiale dans le Palais d'Ivoire : Ses plus féroces concurrents, ses meilleurs ennemis.

À force de conciliabules, Georges apprit des nouvelles qui l'inquiétèrent. Visiblement, il n'avait pas été le seul assureur à être la cible d'assassins dans les dix derniers jours. D'autre compagnies avaient été moins chanceuses que la dynastie Flemens. Par exemple, la maison Kalanin avait été décimée par un mystérieux poison lors d'une réception. Malheureusement, cette maison avait eu recours à l'épargne publique et à l'émission de titres au porteur pour financer son activité.
Un titre au porteur constitue un titre de créance qui ne bénéficie qu'à son détenteur effectif et non pas à une personne en particulier. Des numéros de séries et des tampons permettent l'authentification du titre, mais aucune autorité nexusienne ne s'est penchée sur la question de leur traçabilité. Ces titres peuvent donc être vendus de la main à la main, au plus offrant. C'est ainsi que se constituent de véritables fortunes occultes !Cependant, les Kalanin avaient émis une telle quantité de titres au porteur que leurs ayants droits risquaient d'être évincés de la direction de l'entreprise familiale, à tout moment, par n'importe quelle personne suffisamment riche pour les acquérir.

Être assureur à Nexus, c'est faire partie des personnes les plus détestées de la Citée-État. Il est impossible de prospérer sans regarder sans cesse par dessus son épaule. Toutefois, que tant de maisons d'assureurs aient été les cibles d'assassins en moins de dix jours, juste au moment où l'amiral Vanberg défaisait le Commodore, avait de quoi donner matière à réflexion aux survivants. Qui était responsable ? À qui profitait le crime ? S'agissait il d'un concurrent ? D'un puissant esclavagiste ? De l'Ordre ? Du conseil royal ou d'une faction encore inconnue dans le grand jeu de la politique nexusienne ? Zon'Da était elle impliquée ?Georges allait devoir enquêter plus sérieusement que jamais pour garantir sa sécurité.


« Griffon ! »

Avant d'arriver au Palais d'Ivoire, Innokenti et Georges s'étaient mis d'accord sur l'emploi de termes clefs pouvant désigner diverses situations potentiellement risquées. Griffon était le terme désignant l'approche d'une autorité. En entendant ce mot, Georges interrompit le cours de ses pensées pour se concentrer sur son environnement immédiat. Il laissa également son garde du corps se rapprocher de lui. C'est alors qu'il aperçut Élena Ivory, reine de Nexus.
La reine et sa suivante étaient encore à bonne distance du Comte Flemens. Celui-ci ne posa son regard sur son monarque que durant un très court laps de temps. Quelques secondes tout au plus. Mais ce fut suffisant pour voir ce qu'il y avait à voir : Une magnifique robe blanche, une véritable œuvre d'art, faite sur mesure et imprégnée de magie pour une tête de gondole aux yeux vairons !  
Georges grinça des dents intérieurement, outré que ses impôts aient servi à payer cette robe. Ce qui fit penser à Georges que la reine de Nexus devenait une femme. Qu'elle allait passer du stade de pimbêche à celle de marionnette aux mains d'un mari cupide. Nexus deviendrait invivable. Il faudrait alors penser à s'indigner pour autre chose qu'une robe payée par le contribuable.

En attendant ces jours sombres, la reine était la seule autorité en charge de régner sur la Citée-État. La toute dernière personne à porter le sang des Ivory en elle. Elle constituait le suzerain ultime de Georges. Une personne devant laquelle le jeune assureur était tenu de s'incliner. D'ailleurs, son statut de noble l'obligeait à se présenter devant elle dans le courant de la soirée, ne serait-ce que pour échanger quelques banalités et renouveler son serment d'allégeance à la couronne.  

Georges récitait mentalement les formules qu'il allait devoir employer devant la reine lorsqu'il se rendit compte que son garde du corps était anormalement crispé dans son armure de plates noire et or, sa main gantée d'acier plutôt proche du manche de sa hache. L'ancien paladin se préparait visiblement à défendre chèrement sa vie, ainsi que celle de son maître. Quelque chose n'allait pas.

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Prélude / Re : Bowsette ♥ [Valicidée !]
« le: mardi 02 octobre 2018, 15:39:12 »
Bienvenue!

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One Shot / L'étrange quête de l'apprenti-magus [Krynyss]
« le: mardi 02 octobre 2018, 01:15:13 »
Il n'y a rien de plus humiliant pour un mage d'échouer dans sa quête de connaissances. Pour un mage, échouer à percer à jour les arcanes de la magie revient à mourir. Cependant, il est encore pire pour un apprenti-mage d'échouer dans l'accomplissement d'un exercice donné par son mentor...Surtout lorsque ce mentor n'est autre que Dame Celadon.
Dame Celadon...Une magicienne de Nexus réputée pour ses potions, mais aussi pour le tau d'échec alarmant de ses apprentis. Très peu réussissent à obtenir d'elle le fameux sésame permettant de prétendre à la qualité de mage. Ceux qui échouent deviennent généralement ses serfs...autant dire ses cobayes. La rumeur prétend que  plus on avance dans son apprentissage avec Dame Celadon et pire est la destinée du candidat après son échec. Les cas les plus désespérant seraient envoyé servir de terreau aux mandragores, plantes se nourrissant du sperme des condamnés à mort, mais servant de composant de base pour de nombreux remèdes. Bien sûr ce n'étaient que des rumeurs, mais Tom n'était pas pressé de vérifier leur véracité.

Qui est Tom ?

Tom est un apprenti-mage, en dernière année, à qui Dame Céladon, du haut de sa chair, avait confié la tâche de réunir les ingrédient pour fabriquer un dangereux poison : L'épectase.

Pour un humain normalement constitué, Tom est relativement jeune...à peine moins de vingt printemps. Cependant, dix-neufs ans c'est déjà très vieux pour un apprenti de Dame Celadon. Bien bâti, les épaules larges, un peu joufflu, les cheveux bruns coupés courts, Tom était plutôt grand pour son âge. Il pouvait regarder dans les yeux des gardes de la citée de Nexus sans avoir à lever les yeux. En parlant de regard, ses grands yeux sombres semblaient toujours poser un regard neuf sur le monde. D'ailleurs, Tom était l'innocence incarnée par rapport à ses condisciples. Un rien le faisait rougir. D'ailleurs, la mission qui lui avait été confié par son mentor avait de quoi rendre ses joues écarlates pour un bon moment.

Tom devait réunir les ingrédients nécessaires à la fabrication de l'épectase : Un poison qui a la particularité de déclencher un orgasme d'une telle intensité chez la victime, que celle-ci meurt d'une crise cardiaque.

Bien que la tâche avait de quoi rebuter Tom, celui-ci retroussa ses manches, se disant qu'il lui suffisait d'y mettre un peu du sien pour y arriver. Il étudia nuits et jours dans les bibliothèques de l'académie de Dame Celadon, se déplaça dans les territoires nexusiens les plus reculés, dû se plier aux curieuses exigences des locaux, se ruiner en cadeaux. Ses efforts furent récompensés. Grâce à sa ténacité, Tom parvint à réunir tous les ingrédients permettant la fabrication de l'épectase...Tous, sauf un : Du lait de succube.

Tom n'était pas démonologue. Il voulut bien se renseigner auprès de ses condisciples, mais ses interlocuteurs avaient des réactions étranges lorsque le terme de « succube » étaient prononcé. Le jeune apprenti-mage, parvint à les classer en deux catégories : Les réactions des hommes et les réactions des femmes.
Des hommes, il obtenait des regards amusés, des tapes amicales sur l'épaule, des clin d’œil...certains éclataient de rire. Les femmes avaient des réactions bien différentes : Tom se faisait chasser dès qu'il prononçait le nom de la créature...ou bien elles rougissaient, éclataient d'un rire nerveux avant de s'enfuir.

Désespéré de ne pas trouver le mystérieux ingrédient, cet ultime obstacle entre lui et le statut tant convoité de mage, Tom passa une annonce dans laquelle il demandait à toute personne en possession d'une succube de bien vouloir se présenter à son appartement. Il y expliquait avoir besoin du lait de la créature. Bien sûr, Tom promettait une généreuse récompense au propriétaire de la bête.

Les jours qui suivirent la publication de l'annonce furent très éprouvant pour Tom. De nombreuses personnes vinrent sonner à sa porte, et ce dès l'aube, jusqu'à ce qu'il finisse par se barricader chez lui. De la prostitué, au  proxénète en passant par le marchand ambulant, tous ceux qui venaient toquer à sa porte promettaient de lui vendre le précieux ingrédient ou de procéder à toutes sortes de rituels extravagants pour obtenir la substance convoitée.  Tous étaient des escrocs et tous découvrirent qu'il ne fait pas bon d'escroquer un apprenti-magicien à quelque jour de connaître l'ascension ou la chute.

Au septième jour suivant la publication de l'annonce, Tom était désespéré. Proche des larmes, le dos appuyé contre la porte de son logis, il prévoyait de n'ouvrir à personne de la journée.


*Mais qu'est-ce qui m'a pris de publier cette annonce...Mais que peut bien être une succube pour susciter tout ce...tout ce merdier ? Dame Celadon doit bien s'amuser de la situation !*

La rage au coeur, Tom regardait les lueurs de l'aube éclairer petit à petit son modeste appartement du quartier commercial de Nexus. Il constata alors qu'il ne lui restait plus que deux jours pour trouver le mystérieux ingrédient ou ça en serait fini de ses espoirs d'élévation au statut de mage.

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Blabla / Re : Horloge parlante
« le: dimanche 30 septembre 2018, 13:23:16 »
ahah^^
Merci à vous! :D

13:23

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