Le Grand Jeu - Forum RPG Hentai

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Messages - Euldexa De Courteneuve

Pages: [1] 2 3 ... 9
1
L'Art / Re : [Sex] Take me down to the paradise city !
« le: dimanche 10 mai 2015, 16:22:31 »
Ahem. Le courant du mois prévu s'est avéré un brin plus long... =3

MAIS ! Voici la suite (et la fin) des aventures de Dexa face à la bande d'Alan !

Les prochaines aventures de la belle sont déjà dans ma tête, reste plus qu'à trouver le temps et la motivation de les écrire.

Bonne lecture !






Alan, Cinquième Partie.


Je sens, dans mon dos, le sourire de mes maîtres, ravis de voir en moi celle qu'ils avaient prévu : une chienne soumise, avide et insatiable. Alan passe son pouce encore humide de ma salive contre mon petit trou et j'en frissonne de plaisir. Il le laisse glisser sur mon entrée déjà trempée, fait mine de le rentrer, juste un peu, juste de quoi me tirer un petit gémissement. Je suis tellement excitée, tellement bouillante et folle de leur queue qu'il me semble qu'il pourrait tout aussi bien me toucher le coude que je gémirais tout autant. Mon corps n'a jamais été aussi réceptif et chaque caresse déclenche en moi un ras-de-marée, au sens propre comme au figuré...
J'entends qu'il défait les lacets fermant par devant son pantalon, les cordons de cuir glissent dans leurs logements, et claquent contre mes fesses. Je peux sentir, même au travers du tissu, le bout de sa verge tendue, et rien que ce contact me fait tourner la tête. Il sort son engin roide et droit, rien que pour moi. Ma bouche s'entrouvre tandis que je ferme les yeux, savourant d'avance la sensation qui envahira bientôt mon...


_Haan !

Un petit gémissement aspiré m'échappe alors que sa verge écarte encore mon sexe détrempé. Ses mains vissées sur mes hanches et cramponnant la chair de mes fesses, il s'enfonce lentement en moi. Très lentement. Je sens chaque fibre de mon intimité s'écarter et s'éveiller alors que cette verge, incroyablement longue, s'enfonce en moi. Je ne cesse de gémir, comblée, enfin. Arrivé au bout, il continue de pousser, il va plus loin que personne. Il descend au plus profond de moi et je gémis toujours comme une petite garce.
Brusquement, il se retire et je devine une nouvelle fois son sourire.


_Alors, Dexa... Par là, ou... par là... ?

Et ce disant, il enfonce avec cette même lenteur sa queue dans mon cul. Mes gémissements se font plus fort tandis que, yeux clos et sourcils froncés par le plaisir, mes ongles se crispent sur le parquet.

_Oh, oui, tu aimes ça, mh... ? N'est-ce pas Dexa ? Dis-le donc, que tu aimes te faire prendre par tous les trous, mh ? Dis-le...

Mais je ne parviens pas à articuler le moindre mot, savourant la sensation de mon cul s'écartant encore sur son passage, savourant le fait de sentir mon corps de petite pute se faire tringler par un aussi gros chibre.
Alors que je savoure sans honte cette sensation, il finit brutalement sa pénétration avant de ressortir de façon tout aussi brutale et m'administre une nouvelle claque sur mes fesses rougies.

Je me redresse alors, me rétablissant sur mes deux mains, à quatre pattes devant eux, leur présentant toujours l'arrière de ma personne. Alan rit franchement en faisant glisser son gland sur mes deux entrées qui le réclament.


_Alors, mh ? Par où ? Mh ?

Mais je ne saurais choisir, et la balade de cette queue entre les deux ne m'aide pas à tirer mes idées un tant soit peu au clair afin de choisir. Tout ce dont je suis capable sur le moment, et sans m'en rendre compte, est de bouger mon bassin d'avant en arrière pour forcer la pénétration de l'un ou de l'autre. Ce geste m'en coûte une fessée très violente.

_Dis donc ! Pourrais-je savoir qui t'as permis de ça ?! Qui décide ici ?!
_Vous... avouais-je dans un souffle, tête basse et honteuse.
_Et pourquoi ?
_Parce que... Parce que vous êtes mes maîtres...
_Et toi, tu es... ?
_Je suis votre petite chienne, votre petite pute, messire mon maître.

Une nouvelle claque, flatteuse, vient heurter mon séant. Mes maîtres savent reconnaître ma dévotion, mais quand bien même, le fait est que je suis incroyablement frustrée, que mon sexe dégouline d'envie au point de maculer de nouveau l'intérieur de mes cuisses, que ma poitrine est si tendue de désir et d'envie qu'elle en devient douloureuse, que l'envie me tord tant les tripes que j'en viendrais presque à ramper sur le sol pour les supplier, les suppliquer – si cela se pouvait exister – de me défoncer par tous les trous. Mon souffle haletant ne les trompe par ailleurs pas sur mon envie dévorante, mais je sens et je sais bien qu'ils veulent jouer avec moi, me rendre plus folle encore jusqu'à ce que je n'en puisse plus. Que faudra-t-il que je fasse encore pour obtenir ce qu'ils m'ont promis, que faudra-t-il que je fasse encore pour sentir mon cul et mon sexe labourés de toutes parts, sentir dans ma bouche, mon entrejambe et mon anus, leur sperme couler et me souiller... ? Sans qu'ils ne me touchent, le désir dévorant qui me hante et la frustration me tirent des gémissements proches de couinements qui déclenchent, une nouvelle fois, le rire de mes maîtres.

_Eh ! Voilà qu'elle couine comme une chienne, mes amis ! Voyons voir si elle est aussi bien dressée ! Dit Alan en riant.

Saisissant ma chevelure, il me fait tourner sur les genoux afin que je leur fasse face. M'administrant une gifle qui fait siffler mes oreilles, comme pour me rappeler qui sont les maîtres, il m'ordonne, comme à une chienne :


_Assis !

Et, baissant une nouvelle fois la tête, je m'exécute, passant des quatre pattes à la station assise, les jambes repliées sous mes fesses.
Dans un ensemble parfait, les trois autres hommes se lèvent, sortant tour à tour leur membre durci, ils les pointent vers moi. Jamais je n'avais été encerclé de sexes, et cette première expérience est, après tout, loin d'être désagréable.
Ouvrant avec une quasi-religiosité la bouche, ma langue se tend et vient s'enrouler autour de l'un de ces membres tendus vers, et pour moi. Mes mains rampent le long de deux bassins et viennent s'arrimer autour de deux autres de ces virilités que j'entreprends de caresser avec une dévotion sans pareille. Je suis encouragée dans ma tâche par leurs soupirs rauques qui contribuent à m'exciter et c'est avec une euphorie galvanisante que je m'applique d'autant plus à leur prodiguer ce plaisir. Le quatrième de ce monsieur n'est pas en reste, même s'il ne peut avoir ni ma bouche ni mes mains, et ses doigts courent sur mon corps en même temps qu'il branle son chibre devant mes yeux, me faisant étrangement davantage saliver.
Du coin de l'oeil, j'aperçois la pauvre Alazaïs qui cherche encore et désespérément à se défaire de ses liens, tout autant qu'elle tente d'apaiser le feu qui semble dévorer son entrejambe en frottant ses cuisses l'une contre l'autre, les remontant vers son intimité, la frôlant...

N'y tenant plus, Lisiard agrippe ma chevelure, et me dresse sur mes jambes, encore chancelantes. Constatant qu'il ne pourrait faire son affaire sans me soutenir, il me pousse dans les bras d'Acelin. Ce dernier, sans ménagement, me soulève de terre et, faisant reposer mon dos contre son torse, tout en maintenant mes cuisses par en-dessous et écartées, il me présente ainsi au bon vouloir de son ami. Lisiard, un sourire absolument satisfait sur les lèvres, s'approche, queue en main.





C'est une véritable torture... De là où je suis et, en dépit de l'inconfort absolu de ma position – mes bras tirent sur mes épaules et mes trapèzes terriblement – je peux voir combien ce que subit ma collègue, quoi que minime comparé à ce qu'elle avait pris précédemment, l'excite.
Je peux voir, entre ses cuisses, commencer à descendre ce même fluide qui se répand entre les miennes. Mon souffle est court, haletant, et la frustration me ronge les entrailles. Mon sexe bat de chacune des pulsations de mon cœur, et j'ai beau me tortiller dans tous les sens pour tenter d'apaiser mon buisson ardent, rien n'y fait. Cette sensation irradiant de mon bas ventre semble contaminer et gangrener mon cerveau au point que je n'arrive plus à penser.
Mon cœur s'arrête alors que je la vois se faire soulever du sol par Acelin, offerte et ouverte à tous les désirs de Lisiard. Le gémissement qui franchit ses lèvres au même moment où il s'enfonce en elle tord une nouvelle fois mon être dans une envie dévastatrice. Ses yeux se voilent et je vois son bassin secoué avec violence par chacun des coups de reins qu'elle reçoit, sa bouche et ses sourcils se tordent dans une moue de plaisir indescriptible et indicible. Les deux hommes se relaient dans leur porté, permettant ainsi à l'un ou l'autre de laisser courir ses mains sur le corps d'Euldexa. Je la vois perdre pied petit à petit et je sens mes seins se raidirent davantage en les regardant faire. Mon sexe me brûle presque tant mon désir est ardent et ma poitrine devient carrément douloureuse car elle est plus tendue que jamais sous l'effet de l'envie.
Alors qu'Alan et Frameric restent assis et semblent se délecter du spectacle, je ne peux m'empêcher d'implorer une puissance supérieure d'intervenir en ma faveur pour que l'un d'eux, au moins l'un d'eux, viennent soulager mon tourment.




Je passe de bras en bras comme ils se passeraient un sac de grains... Un sac de grains qu'ils baisent, assurément. La verge de Lisiard s'enfonce toujours plus violemment en moi, comme s'il tentait de me déchirer en deux, de m'empaler véritablement sur ce sexe turgescent. Acelin me soutient la plupart du temps, ne se délestant de son fardeau que lorsque mon poids lui pèse un peu trop, mais cette position est peu favorable aux mouvements de son ami. Progressivement, je sens cet engourdissement si reconnaissable s'emparer de moi. Mes muscles se contractent et se tendent sans que je ne puisse rien contrôler. Je ne suis plus guère capable de reconnaître les mains qui m'assaillent, les coups de reins qui me secouent, les lèvres qui étreignent ma gorge, ma poitrine, ma nuque, ces ongles qui s'enfoncent ici et là... Mes yeux se révulsent malgré moi, je sens mon corps se détacher de lui-même. Mes mains agrippent des avant-bras, s'y crispent, tandis que mon visage se tord dans cette expression usuelle... Un cri déchire ma gorge tandis que mon corps se secoue de spasmes de plus en plus violents. Mes ongles égratignent la chair, et chaque spasme me tire un cri un peu plus fort. Mon sexe bat de la jouissance. Et la verge turgescente ne cesse ses allers et venues. Je jouis une nouvelle fois, sans même ressentir la fatigue des ébats précédents. Je sens mon propre fluide inonder mon sexe, la preuve incontestable de mon péché mortel. Mon dos se cambre et ma poitrine heurte celle de l'homme face à moi.
Tandis que je me remets doucement, et tant bien que mal considérant que les coups de rein ne cessent pas, de cet orgasme, je sens une verge appuyer contre mon autre entrée, cette autre entrée que je savais inviolée, et que je pensais inviolable quelques heures encore auparavant.
Ma conscience revient peu à peu et je réalise que ce que je sens derrière moi n'est autre que le sexe d'Acelin qui s'apprête à me donner de sa personne, afin que je ne sois pas en reste, de quelque côté que ce soit.





Je jouis presque de la jouissance de ma comparse. Son plaisir envahit la pièce comme un feu réconfortant, faisant écho au mien. Mes gémissements de souffrance se mêlent à ses cris de plaisir tandis qu'une nouvelle fois, je sens mon mont de Vénus s'enflammer, gronder et répandre de part et d'autre une lave translucide.



Acelin embroche mon cul sans ménagement. Mes yeux s'écarquillent alors que je tente de réaliser que deux verges me labourent. S'accordant à merveille, les deux hommes me labourent à tour de rôle : lorsque Lisiard s'enfonce dans mon sexe, Acelin se retire, et inversement. Cette sensation nouvelle me tire de nouveaux gémissements proches de cris indécents. Hilares, Lisiard inverse brusquement la tendance et décide de m'empaler en même temps que son ami. Cette fois, nul mot ne serait assez fort pour refléter ce que je ressens. Je ne sens plus ma poitrine tressauter et heurter le menton de Lisiard, je ne sens plus distinctement quel membre s'enfonce où, tout ce dont je parviens vainement à avoir conscience est cette indescriptible boule de chaleur étouffante prenant forme dans mon bas-ventre, le fourmillement étrange et électrisant remontant le long de mes fesses et de ma colonne pour exploser dans ma nuque.





Ses yeux se révulsent de nouveau tandis que son visage perd toute contenance. Son corps s'agite dans tous les sens, secoué de toutes parts, les bruits s'échappant de sa gorge deviennent de plus en plus animal, sa langue pend de sa bouche, la bave coule de la commissure de ses lèvres comme si elle devenait... elle devenait folle de sexe. Oui, une folle de bites, voilà à quoi elle ressemble précisément.





Avec un cri triomphant, Acelin me tire hors de la portée de son ami et me jette sur le sol. J’atterris avec un couinement de bête alors qu'il est déjà sur moi. Écartant sans ménagement chacune de mes fesses, il y replonge avec une brusquerie inédite. Je sens mon entrée si délicate frémir à chacun de ses passages. Goguenard, il se retire un moment, y passe deux doigts pour tester l'ouverture.

_Tu aimes ça, mh ? Dis-le. Dis-le, chienne !
_Oui, monseigneur, oui, j'aime ça !
_Qu'est-ce que tu aimes ?
_Que vous... que vous m'enculiez ! Reconnais-je pas même honteuse.

Avec un grognement animal et satisfait, il enfonce de nouveau sa lame dans ce nouveau fourreau. Ses pénétrations sont toujours plus violentes, toujours plus profondes et toujours plus rapides. Une petite flaque de bave se forme sur le parquet, à la commissure de ma bouche presque écrasée contre le sol.
Je sens enfin son chibre secoué de vibrations bien connues alors que ses grognements se font plus sourds et plus sauvages. Dans un tremblement viril, il déverse en moi sa semence.
Je sens mon cul vibrer de cette idée tout autant que de cette sensation. Je ne peux m'empêcher d'imaginer mon fessier blanchit de cette verge salvatrice et, presque malgré moi, je murmure, « encore, encore... ! »
Mais j'ai à peine le temps de terminer cette supplique que je suis jetée avec une violence sans pareille contre le corps d'Azalaïs, toujours clouée au mur. Je sens le sperme d'Acelin dégouliner de mes fesses, le long de mes cuisses. Le visage presque écrasé contre celui de ma collègue, incapable de voir qui m'a de nouveau attrapée, je peux discerner son regard apeuré et dans le même temps si envieux.




Lisiard, jaloux de voir son ami jouir avant lui, sans doute, saisit la pauvre Dexa par la nuque, l'arrachant sans autre forme de cérémonie à cette queue bénie des dieux. Il la plaque contre moi. Le regard de mon amie me trouble. Elle semble à peine conscience de ce qu'il lui arrive au fond de sa pupille brille une étrange lueur, une lueur de... folie. Ce regard achève de me convaincre que les verges de ces hommes ont quelques dispositions magiques. Par-dessus l'épaule de Dexa, je peux voir la face de Lisiard, tordue par une rage et un désir brutaux. De ses mains, il écarte le cul de ma collègue, et s'y engouffre sans difficulté, l'entrée facilitée par le foutre de son ami qui la macule. Les yeux de ma comparse perdent toute apparence humaine tandis qu'elle jouit comme une chienne, comme une vraie garce. Elle psalmodie des paroles dont la vulgarité, loin de m'effrayer, m'échauffe davantage. Elle l'encourage à lui défoncer le cul, à la prendre comme une bête, à la ravager et la bénir de sa semence salvatrice.
Je vois, petit à petit, Lisiard disparaître derrière l'épaule de Dexa alors qu'il semble améliorer son angle de pénétra...

Un cri s'échappe brusquement de ma gorge, bien malgré moi. Le fourbe salaud s'est ainsi déplacé de sorte à ce que je sens battre ses bourses contre mon clitoris à chacun de ses mouvements. Le sexe de mon amie écrasé contre mon bas-ventre je peux sentir ruisseler sur moi sa mouille de putain, tout autant que le foutre d'Acelin. Le mouvement du corps de Dexa, soumis aux allées et venues de son maître, contre mon corps, ainsi que les frappes violentes et répétées des bourses de l'homme contre mon intimité me rongent progressivement. Comme dépossédée d'elle-même, Dexa commence à me dévorer le cou et les seins. Ces lèvres chaudes, couvertes d'une salive brûlante ajoutent à mon délire. Il ne m'en faut pas davantage pour jouir à mon tour, vite rejointe par Lisiard qui ne peut visiblement pas tenir davantage en entendant les cris de deux femmes.

Alan s'avance vers nous alors que Lisiard est secoué des derniers spasmes de son orgasme. Posant une main sur l'épaule de son ami, il l'écarte du corps tremblant de ma comparse. Elle glisse sur le sol, toute gémissante. Elle n'a pas même la force de se relever et semble aussi molle qu'une poupée de chiffon. Son visage est méconnaissable. Les traits finalement détendus, son regard porte au loin, elle semble ailleurs, comme si les coups de reins répétés avaient fini par l'emmener dans un monde merveilleux. Une petite flaque de cyprine et de sperme se forme entre ses cuisses, sur le parquet, les fluides dégoulinant de part et d'autre de son corps. La langue pendante telle une chienne, elle gratte le parquet, comme pour se relever, ou en demander davantage, encore et encore... Ou bien peut-être veut-elle se relever pour recevoir son dû une nouvelle fois.
Alan me regarde en souriant. Il passe une main douce et caressante contre ma joue, la fait descendre le long de mon corsage déchiré laissant paraître ma poitrine tendue. Elle glisse encore le long de mon ventre et vient effleurer ma fleur, ce qui me tire un frisson assorti d'un petit gémissement. Son sourire s'élargit.

_Oh oui, tu aimerais bien, toi aussi, que nos glaives Salutaires purifient ton corps de pêcheresse, mh... ?

Je plonge mes yeux dans les siens avec un regard de coupable supplique. Pour toute réponse, il éclate de rire.
Avec habileté, il défait les liens qui me maintenaient au mur et un soupir de soulagement m'échappe lorsque je sens les muscles de mon dos, de ma nuque et de mes bras se relâcher. Il ne délivre pas, pour autant, mes poignets, qu'il maintient dans mon dos.
Sans se préoccuper de Dexa, qu'il enjambe négligemment, il me traîne par les bras jusqu'au centre de la pièce, où il me fait asseoir sur mes genoux, les pieds repliés sous mes fesses. Une petite tape sur la tête, comme s'il flattait un chien, me fait comprendre que je suis une bonne fille, et que je ne dois pas bouger. J'espère toujours qu'ils finiront par m'honorer à mon tour, d'autant plus maintenant que Dexa semble complètement hors d'usage... Mais il ne semble pas de cet avis. Traînant ma collègue par les cheveux jusqu'à moi, aidé de Frameric, ils la maintiennent au-dessus de moi, de sorte que j'ai une vision sans pareille sur le dessous de leur petite garce. Alan saisit Dexa par l'arrière, comme l'avait précédemment fait Lisiard. Il découvre son chibre et je tente d'y approcher ma bouche, mais Frameric me retient aussitôt par les cheveux, me tirant un couinement de frustration et de surprise mêlées. Alan sourit et enfonce sa queue si volumineuse dans le cul de mon amie. Jusqu'alors inerte et silencieuse, elle se cambre brusquement en se rattrapant aux épaules de Frameric, qui lui fait face. Levant les yeux, j'observe cette trique de chair empaler mon amie. Je suis aux premières loges et cette vue me fait saliver. Frameric toujours la main dans mes cheveux, pousse ma tête vers l'entrejambe de Dexa, avant de s'y frayer un chemin de sa verge turgescente. Me voilà la tête coincée sous Dexa, léchant bourses, sexe, anus, sans distinction, tandis que ces sacoches recelant cette précieuse semence heurtent sans ménagement mon visage. J'entends mon amie hurler, ne sachant plus que faire pour soulager ses tourments de plaisir. Je perçois le bruissement de ses ongles sur les épaules de Frameric, ceux de ses cheveux s'étalant dans le dos de Alan. Son corps cambré est scié en deux par ses deux entrées. Jamais elle ne les aura autant ouvertes.




Mon corps et mon esprit ne m'appartiennent plus. Je ne discerne plus rien sinon des éclairs blancs et jaunes, des éclairs éblouissants, à chaque fois que, d'une nouvelle poussée, ces hommes s'enfoncent en moi. Mon corps s'écarte à leur passage, les entoure d'une chaleur moite. Mon bassin se soulève à chaque fois qu'ils entrent en moi. Je peux sentir leurs verges se cogner au travers de la paroi séparant mes deux orifices. Mon cul se tend vers mon con, et inversement. Mon corps se tord. J'étouffe, je jouis, je meurs, je ne sais plus. Mon Dieu que c'est bon. Je ne sais plus où est l'envers, où est l'endroit, à qui sont ces épaules que je laboure de mes griffes, à qui sont ces queues bénies des Cieux qui me tronchent, à qui est cette langue qui va de l'un de mes trous à l'autre, de qui viennent ces cris perçants et dépourvus de toute dignité ou d'humanité. Je ne sais plus rien, et, dans un flash plus lumineux et éblouissant que les autres, je sombre finalement dans un noir absolu.






La suite des événements devient confuse. Frameric et Alan poursuivent leur œuvre avec une férocité sans pareille tandis que je m'applique toujours davantage à lécher, sucer leurs bourses, le con de mon amie... Attrapant l'une des jumelles de Frameric entre mes lèvres que j'entreprends immédiatement de contenter en suçotant, léchant, celles d'Alan viennent heurter ma joue avec une violence inouïe. Les cris de Dexa se perdent dans le tumulte de cet ébat incongru. Ce n'est que lorsque je sens les efforts des deux hommes redoubler que je réalise qu'elle s'est à demi écrouler sur eux, sans doute inconsciente.
Alan grogne à Lisiard et Acelin de venir les aider. Ils s'emparent du corps inerte de mon amie et je me retrouve face aux deux verges encore humides de ses fluides. Avant que je n'ai eu le temps de réaliser quoi que ce soit, avec un lourd grognement rocailleux, ils se vident de concert sur mon visage et dans ma bouche. Alan s'amuse à promener sa verge contre mon face afin d'étendre au maximum la substance.

Chacun des hommes remontent sa culotte et achèvent de s'habiller. Ils rient, se bousculent en se charriant, l'air satisfait. Leur mine sadique ne me repousse même pas, et j'espère toujours, en vain, qu'ils me prendront. J'essuie mon visage contre le tissu de ma robe déchirée. Me voyant faire, Lisiard se dirige à grand pas vers moi, me plaque le visage au sol et me traîne jusque là où Dexa se tenait quelques instants auparavant, me force à lécher le foutre et sa mouille, sa bave, qu'elle a répandu sur le parquet.

Satisfait, il rejoint ses amis qui l'attendent, goguenards, à la porte. Sans un mot, sans un regard de plus, ils sortent en claquant la porte derrière eux.

Je reste un moment, à moitié étalée sur le sol, sonnée. Je reprends peu à peu mes esprits et regarde autour de moi. On peut sans mal dire que c'est le bordel au bordel. C'est seulement à cet instant que je remarque Dexa, posée sur une cathèdre, dans une position improbable. Toujours inconsciente, je remarque alors que son corps est couvert de foutre, et rouge en plusieurs endroits où les claques se sont abattues, où les cordes l'ont emprisonnée.
Encore un peu tremblante et hagarde, je me lève et vais jusqu'à elle. Ahanant sous l'effort, je la traîne jusqu'au grand lit qui trône dans la pièce – et qui n'aura pas beaucoup servi... ! Je la couche du mieux que je peux, la recouvre d'un drap.

Les images de ce qu'il s'est passé ce soir défilent alors dans mon esprit. Le désir bondit en moi comme une bête sauvage qui aurait attendu longuement le moment d'attaquer. Mes tremblements redoublent, cette fois davantage dus à mon envie dévorante. Je lance un regard vers la porte, puis vers Dexa. Nul bruit. Nul mouvement.

Honteuse, je me glisse à ses côtés sous les draps et, gémissante et ruisselante, ma main finit par me donner ce que je désirais tant.
Enfin.


2
Ah. Oui. Couverte de sang je risquais fort de manquer mon effet. Heureusement que nous étions deux, mon cerveau seul semblait quelque peu ralenti aujourd'hui. Je soupirais de dépit face à mon manque flagrant de professionnalisme. Tout ce temps passé loin des carnages m'avait non seulement rendue molasse, mais en plus idiote. Mes dents grincèrent les unes contre les autres tandis que je faisais ce triste constat.
Bien. Il convenait donc de trouver un moyen de me nettoyer la frimousse avant de m'atteler à la tâche et, mine de rien, le temps filait, le coquin.
Je n'avais pas vraiment le loisir de réfléchir davantage car Slade pensait à voix haute et ses idées fusaient les unes après les autres. Je souriais devant cet enthousiasme qui m'avait tant manqué.

Certes, rester côte à côte, risquait d'amoindrir les effets l'un de l'autre, néanmoins, l'idée de ne pas pouvoir admirer l'oeuvre de mon compagnon me chagrinait un peu. Néanmoins et une fois de plus, je n'eus pas vraiment le temps d'y penser que Slade s'extasia de sa nouvelle trouvaille. Amusée, je souris de nouveau devant tant d'enthousiasme.


_Mh, c'est une idée intéressante, je te l'accorde. Néanmoins les morts par crise cardiaque ne comptent pas, c'est un peu trop convenu et tellement dépassé... ! Non, ne compteront que les morts par éviscération, décapitation, succion – en ce qui me concerne – enfin, tout ce qui fera jaillir le sang à gros bouillon jusqu'à ce que nous baignions dedans. Tu connais mon intransigeance.

Pensive, mon index vint tapoter le bout de mon menton.

_J'irais me poster dans la forêt. Mon chant attirera quelques chalands, et tu récolteras les autres.

Je commençais à me déshabiller. Être nue face à Slade ne me dérangeait pas outre mesure car, après tout, ce ne serait pas la première fois et puis, pour être honnête, lui laisser le plaisir de constater de la perfection de mon corps de vampire était un cadeau que je consentais à lui faire sans trop d'effort. Avec ma robe ainsi ôtée, je frottais énergiquement mon corps afin de le débarrasser du sang poisseux qui le couvrait à certains endroits. Malheureusement, je l'étalais plus qu'autre chose. Excédée, je soupirais.

_Évidemment, je suppose que l'eau du puits du village est souillée de sang par tes bons soins... ? Demandais-je d'un ton réprobateur. Me voilà bien, maintenant... ! Enfin, soupirais-je, j'imagine que dans la pénombre des bois, ça ne se verra pas trop et que, de toutes façons, mes victimes seront occupées à regarder autre chose plutôt que de se soucier de ma carnation, non... ?

Ce disant, je laissais tomber la robe un peu plus loin d'un revers de bras.

_Bien. Alors, récapitulons : je me poste dans la forêt, ainsi vêtue de ma nudité la plus pure – et tu ne me contrediras pas sur ce point – qui suffirait à elle seule à faire mourir de désir ces simples d'esprits que sont les Hommes. Je chante une de mes complaintes médiévales, et une partie des aventuriers sera irrémédiablement attirée. Une danse ajoutée à mon chant devrait suffire à les captiver. Je pense que je n'aurais pas même besoin d'avoir recours à ma capacité d'hypnotisme pour les tenir à ma merci et puis, ce serait un peu tricher que de l'utiliser. Dès que je serais sûre qu'ils ne voient plus que moi, je les zigouillerais.
En revanche, si je suis d'accord pour que nous soyons éloignés dans un premier temps, je pense tout de même qu'il serait amusant que je ramène une partie de mes ouailles vers le centre du village passé un moment. Mon chant devrait les enrôler sans trop de mal, et ça ferait un peu comme le joueur de flûte, tu sais ? Une fois que je t'aurais rejoint on pourra massacrer allègrement le troupeau entier !


Je restais un moment pensive, puis je souris entre mes crocs :

_J'espère qu'ils viennent en nombre... !

3
Blabla / Re : Horloge parlante
« le: mardi 05 mai 2015, 14:17:41 »
Noh', ou la femme qui était capable de faire d'horribles faux espoirs... Je pensais que j'avais achevé une réponse, je l'ai posté, MAIS en fait je l'avais déjà posté.
Je suis une horrible, horrible personne >_<

14:17

Désolée Gaby !

4
Deux heures devant nous pour trouver et exécuter notre plan.. ? Oh oui, nous étions larges, nous avions déjà œuvré en moins de temps par le passé, alors, deux heures... ! Mais Slade venait de soulever un problème de taille... : quel serait mon personnage... ? En effet, j'avais dit qu'il fallait en créer de nouveaux, je ne pouvais décemment pas prendre ma bonne vieille Bloddy Mary de fait. Qui plus est, je n'étais pas sûre qu'une telle légende soit connue par ici, de fait, cela aurait été beaucoup moins drôle : les gens qui viennent sur les lieux où je suis censée sévir, partagés entre crédulité et incrédulité, qui disent ne pas croire tout en y croyant un peu, ou ceux qui croient mais qui veulent braver le danger... Là, c'est beaucoup plus drôle, croyez-moi. Parce qu'en plus, une sorte de chasse s'organise et... Enfin je dévie du sujet.

_Oui, un nouveau personnage... murmurais-je, pensive.

Mon regard balaya la ville dévastée, cherchant une idée, une inspiration... Il avait mis un sacrée bazar en faisant ses courses ce soir, tout était sans dessus dessous. Les murs des maisons étaient arrachés, les cheminées détruites, les carrioles et autres charrettes défoncées, et les cadavres jonchaient le sol par centaine. A côté de ce massacre, n'importe quel film d'horreur aurait eu l'air d'un épisode de Mon Petit Poney. Croyez-moi.
Tandis que je fouillais du regard, mon vieil ami s'entraînait à son exercice de terreur. J'haussais les épaules, peu convaincue
.

_Sois moins... démonstratif, et plus, comment dire ? Inquiétant. Oui, c'est ça. Aies l'air d'un sadique inquiétant bouffeur de saucisses humaines vivantes. Tu dois savoir faire ça, non... ?

Je souriais, dévoilant mes crocs encore un peu maculés de sang. Passant ma langue dessus pour les en débarrasser, mes bras retombèrent mollement le long de mes flancs :

_Oh, mais je ne vois pas, je ne sais p... Oh. Mon. Dieu. Ca y est je l'ai !! J'ai mon personnage ! Du jamais vu ! Ou presque. Ou alors j'en ai jamais entendu parler. Enfin peu importe ! Que dirais-tu d'une sorte de... sirène des bois ? Disons une Nymphe, nue, qui chante pour attirer ses victimes avant de les dévorer au cœur de la forêt ? Ca fait une super légende ça, tu ne crois pas !?
Et comme ça, je te parie... allez, six morts sous mes crocs ! Minimum !


J'étais excitée comme une puce. Oui, je sais, il y a quelques minutes encore, je défendais les humains mais... jouer avec puis les tuer, c'est tout de même très différent de les exécuter violemment en les tirant de leurs lits... Non... ?

_Veux-tu que nous préparions le terrain... ? Personnellement, je ne vois guère ce que nous pourrions préparer ou améliorer, mais si tu as besoin, je peux bien t'aider !

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L'Art / Re : [Sex] Take me down to the paradise city !
« le: samedi 15 février 2014, 16:44:21 »
/!\ VOTRE ATTENTION S'IL VOUS PLAIT :
J'écris ces histoires pour me détendre, me distraire, mais aussi et surtout pour m'exercer au travail de l'écriture. Aussi j'ai grandement besoin de vos commentaires, de vos critiques, bonnes ou mauvaises, afin de mieux travailler à chaque fois.
Sans vous, je ne peux pas travailler... Alors merci d'avance <3

(et merci de me lire, ça me touche beaucoup.)






Alan, Quatrième Partie




La sensation, d'abord étrange, de ce sexe dans mon entrée jusqu'alors inviolée, irradie maintenant dans mes reins et mon bas-ventre d'une douce chaleur, comme un frisson délicieux, comme une foudre délectable qui courre le long de mon échine. Il me semble qu'il n'ira jamais assez loin dans mon fondement tandis que je cambre mon dos, que je sens ses bourses heurter avec violence contre mon intimité à chacun de ses coups de butoir. Je lui donne pleinement mon cul, avec un plaisir non dissimulé, une joie quasi euphorique, comme si me prendre par là achevait de faire de moi la putain que je suis déjà. Mes mains se crispent encore contre leurs cordages. La douleur dans mes épaules, dans mes cuisses, dans tout mon être si solidement sanglé semble se mouvoir en symbiose de mon désir pour achever de me faire perdre l'esprit. Cette fois, ça y est, je perds complètement pied, me laissant simplement aller à cette incroyable sensation, cet apaisement, presque, de perdre le contrôle de mon corps et de qui je suis, de me laisser besogner comme ils le font, de faire de moi ce qu'ils veulent. Le sentiment d'abandon et le plaisir qu'il me procure, me semble même plus fort que la jouissance physique. Je jouis, je jouis comme la putain que je suis, et je jouis d'être une putain, je jouis d'être souillée par tous mes trous, je jouis de ma bouche empreinte du goût de semence, de mon sexe dégoulinant d'un sperme et d'une cyprine mêlés, je jouis de mon cul défoncé, pris pour la première fois, je jouis de mes fesses rougies par leurs claques, je jouis de n'être rien sinon la salope qu'ils paient pour soulager leurs bourses. Ils disent que c'est tout ce que je mérite, tout ce que je veux, et ils ont raison. Je ne pensais pas pouvoir me sentir aussi... je ne trouve pas le mot. Sans doute sale ? Non, ce n'est pas ça. Je suis une chienne. Oui, une sale chienne qu'il convient de saillir comme une bête.

De la commissure de mes lèvres s'échappent de minces filets de bave car, comme groggy par le plaisir, je ne parviens même plus à déglutir. Le visage couvert de sperme, de bave, les cheveux ébouriffés par la poigne de mes maîtres, leurs coups de reins, par toute cette agitation, je ressemble plus que jamais à la traînée que je suis.

Acelin pétrit mes fesses rougies, enfonce ses doigts dans leur chair tendre et ferme à la fois tandis qu'il imprime à mon petit cul des mouvements de plus en plus brusques. Je sens mon entrée épouser parfaitement la forme de sa queue, comme si elle ne demandait que ça, comme si elle se faisait confortable pour lui. Je n'en peux plus. Je sens tout mon corps comme désarticulé, comme si j'étais un pantin entre leurs mains, je me sens comme liquéfiée, mon corps se laisse ballotter dans tous les sens et je ne suis plus guère capable de rien sinon de couiner et crier de plaisir en bonne chienne docile.
Saisissant mon bassin par en-dessous, il surélève mon séant pour se donner un nouvel angle de pénétration. Je ne pensais pas possible de baiser quelqu'un avec une telle violence et je n'ai même plus de qualificatif suffisant pour désigner tout ce que je ressens. Je ne suis que leur chienne, leur putain et, Dieu me pardonne, mais j'aime ça par-dessus tout.
Avec un râle puissant et animal, Acelin secoue son chibre divin dans mon anus et je sens sa semence envahir mon cul. Cette simple pensée, imaginer mon cul remplit d'eux, me fait hurler de plaisir, encore. Il remue encore sa queue en moi avant de ressortir. Il rit en m'administrant encore quelques claques sonores et bien senties sur mon séant.


Acelin, Frameric, Lisiard et Alan me font face. Tout sourires, ils contemplent le tableau que je leur offre : quasiment nue, le jupon chiffonné pendant autour de mon corps, les cheveux ébouriffés, le corps luisant de sueur, de sperme – leurs spermes – et de bave, le visage marqué par les sévices et le bonheur d'être leur chienne...
Je sens encore mon cul, mon sexe battre de la pulsion du désir, comme s'ils appelaient à d'autres queues, encore et encore.


_Bien, finit par lâcher Alan, il convient maintenant de lui redonner figure à peu près humaine, qu'en pensez-vous mes amis... ? Une aussi jolie petite chienne et si bonne, mérite, après tout, quelques égards, non... ?

Il sourit, s'approche. Saisissant l'une des cordes qui me maintiennent suspendues au plafond, il me fait tourner de sorte à ce que j'ai la porte d'entrée de la chambre face à moi. Mon regard brouillé est presque aussitôt attiré par une petite silhouette recroquevillée près de ladite porte. Ma gorge se serre et tout mon bien-être se meut immédiatement en une gêne et une honte indescriptibles. Agenouillée, le regard éperdu, Alazaïs me regarde, comme choquée. Nos regards se croisent et elle détourne alors le sien avec empressement, comme si elle avait honte. Laquelle de nous deux pourraient bien avoir le plus honte... ?
Alan semble fier de son coup et s'agenouille à ma hauteur :


_Inutile, je crois, de faire les présentations, puisque vous travaillez ensemble dans ce bordel. J'ai personnellement commandé cette petite beauté auprès de Mme Sam. Elle a fait la gueule, tu t'en doutes bien, ajoute-t-il avec un nouveau sourire qui découvre ses dents de prédateur, mais j'ai rajouté quelques pièces, alors elle n'a pu se permettre de refuser. Tu comprends, n'est-ce pas... ?

Je ne réponds pas, humiliée jusqu'à la moelle. Même si Alazaïs et moi pratiquons le même... métier, disons, il y a une différence entre savoir que nous vendons toutes deux notre corps pour vivre, et voir une de nos collègues se faire prendre devant nous. Surtout comme je viens de l'être.

_Allons, ne sois pas timide, continue Alan, dis-lui bonjour, Dexa, allez, dis bonjour à ta copine...

Je ne réponds pas. Une gifle terrible s'abat sur ma joue pour m'apprendre l'obéissance. Déglutissant avec peine, j'articule un « Bonjour Alazaïs ». Mon maître sourit largement.

_Bien. Maintenant je vais t'expliquer ce qu'il va se passer. Ton amie ici présente va faire en sorte que tu sois toute propre pour nous... D'abord elle va t'enlever tout ce sperme, et, disant cela, il passe ses doigts contre mon sexe encore brûlant, ici... et là... et il enfonce ses doigts dans ma bouche. Et après nous verrons ce que nous pourrons bien faire de toi, notre jolie petite Dexa...

Mine de rien, je suis un peu soulagée de savoir qu'elle n'est là que pour faire ma toilette. C'est vrai que le sperme commence à sécher sur ma peau et que c'est loin d'être agréable. Alan se dirige vers elle et, l'attrapant par le bras, il la ramène vers moi, l'emmène derrière moi, face à mon entrejambe dégoulinante.



Dexa a une mine épouvantable et pourtant un air si serein. La force et la brutalité avec lesquelles ils l'ont prise semblent l'avoir emmené dans un monde proche du Paradis. Pas notre bordel, celui de notre Seigneur. La scène de leur partie m'a presque excité, et j'ai honte à l'avouer, mais je sens poindre en moi un désir vivace de partager mon corps avec un inconnu.
Alan s'approche de moi, me traîne jusqu'à l'arrière de mon amie. Son entrejambe et les deux... trous qui la composent sont dilatés, rouges par les assauts qu'ils ont subi. Ca sent la cyprine, la semence masculine, la sueur... Sans douceur le maître Inquisiteur agrippe l'arrière de ma tête et me la fourre contre ces orifices. Il a pris soin d'omettre ce détail à Dexa : avant d'avoir une toilette convenable, je dois lécher toute cette semence. Comme Alan me l'a dit plus tôt, il serait regrettable de laisser tout ce précieux fluide. Mais le fait est qu'il me faut lécher mon amie. La gêne et la honte qui m'étreignent serrent ma gorge et me rendent pénible une quelconque déglutition. Pourtant, la main d'Alan qui enserre ma chevelure ne me laisse pas le choix. Il enfonce littéralement ma tête là-dedans et la secoue, comme pour me faire comprendre qu'il est temps d'agir. Ravalant ma fierté et ma dignité, ou ce qu'il en reste, je sors une langue timide et commence à m'exécuter.


Je sursaute d'effroi en sentant le visage d'Alazaïs contre mon sexe. J'aurais pourtant dû y penser. Alan ne se contenterait jamais de me faire laver par une amie, il faudrait que je sois parfaitement humiliée. Ma gorge se serre alors que je sens sa tête secouée contre mon entrejambe. Elle finit par obtempérer et je ne peux empêcher un petit cri de sortir de ma gorge, mon corps de gigoter :

_Non, je vous en prie, je vous en prie, pas ça ! Pitié messeigneurs, pitié !

Frameric s'approche de moi, le regard dur et me colle deux gifles aller-retour :

_Il faut que tu sois propre ! Ferme ta gueule ou nous rendrons le travail de ta petite pute d'amie interminable ! Me suis-je bien fait comprendre ?

Des larmes perlant à mes yeux, j'acquiesce, affreusement honteuse. Une boule immense grossit dans mon ventre et ma gorge, elle tord mon estomac d'angoisse, d'appréhension et surtout, surtout, de cette honte sans fin qui me dévore.
La langue d'Alazaïs court le long des lèvres de mon intimité, s'arrêtant quelques fois pour avaler le sperme et la mouille qui la couvrent. Je serre les dents et pince les lèvres. Mon envie dévorante de continuer à me faire labourer est toujours là et l'agilité de ma collègue ne m'aide en rien à apaiser le feu de mon âme, tout au contraire. Par honte plus que par fierté – car ma dignité et ma fierté se sont envolées depuis un moment déjà – je tente de retenir mes gémissements alors que la langue de ma comparse s'enfonce doucement dans mon intimité, venant caresser la membrane interne avec une douceur me réchauffant encore le bas-ventre. Sa bouche quitte mon entrejambe pour venir lécher la sueur qui continue de perler dans mon dos et entre mes reins. Elle redescend le long de mes fesses et s'attarde cette fois contre mon autre entrée. Dilatée, elle reçoit la langue de mon amie sans peine et semble s'écarter davantage à son passage. Je ne contrôle plus rien et au travers de mes lèvres pourtant closes s'échappent de lents gémissements.




Le corps de Dexa est brûlant. Mes lèvres et ma langue qui y courent semblent raviver son feu et des mouvements imperceptibles la traversent. Son clitoris, devenu plus que sensible par toute l'agitation précédente, lui déclenche des soubresauts dès que je le caresse. Sa peau est douce et plus que réceptive. La moindre de mes caresses, que je m'applique à rendre aussi douce que faire se peut, propage gémissements et contractions. Tant bien que mal, je tente de faire abstraction de l'identité de cette partenaire forcée, du grincement des cordes et du lustre auquel elle est suspendue. Ce n'est pas la première fois que j'ai à donner du plaisir à une femme mais, d'ordinaire, elle paie.
Je quitte un instant son sexe pour venir caresser le dos creusé au niveau de la colonne vertébrale et le creux de ses reins. Je glisse ma langue le long des monts de ses fesses superbes et bombées et m'attarde alors sur son anus. L'excitation la rend encline à toutes mes audaces en dépit de sa honte.
Je me surprends à aimer ça... Le spectacle auquel j'ai assisté juste avant m'a moi-même rendu très humide et envieuse du sort de ma collègue. Avec un soupir d'aisance, je laisse glisser ma langue à l'intérieur de son séant qui s'ouvre comme une fleur secrète. Avec avidité mes mains viennent enserrer ses fesses et les caresser. J'outrepasse la honte sans mal car, avec un brin d'égoïsme, je le confesse, j'espère secrètement qu'ils me laboureront également tout à l'heure. Les gémissements de Dexa font écho à mon désir grandissant et je sens ma propre intimité s'inonder peu à peu.
Alan se saisit alors de ma tête et me la colle avec plus d'ardeur dans le sexe de mon amie.

_Bouffe-lui la chatte, ma petite. Fais-lui voir de quoi tu es capable. Rends-la plus chienne encore.

Je devrais être gênée par ces mots, je devrais être gênée par la situation, et je n'ai de cesse de me le répéter. Mais j'aime ça. J'aime faire gémir Dexa. J'aime la rendre aussi humide et glissante, la rendre si accueillante pour nos invités, j'aime la rendre folle. Je le confesse, mon Dieu, je suis une catin qui aime ça... Pardonnez-moi, je vous en prie...
La honte m'assaille alors de nouveau, mais cette fois, elle est celle que je ressens par culpabilité, la culpabilité d'aimer tout ceci. Alors, avec passion, mes lèvres s'activent sur le con de ma collègue et, tandis que ma langue glisse sur son clitoris et les petites lèvres, ma bouche s'ouvre et se ferme comme dans un baiser sur ce sexe détrempé, ouvert et brûlant.
Elle gémit comme une pute, elle gémit comme une chienne et ses gémissements m'excitent au point qu'une de mes mains, délaissant pour un moment son divin fessier, glisse jusqu'à mon jupon, le remonte sur les cuisses pour laisser paraître mon sexe que j'entreprends de caresser sans honte.
Les quatre hommes se sont rassemblés et approchés pour ne rien manquer du tableau. Un verre à la main, ils massent leurs bourses toutes prêtes à servir de nouveau pour remplir Dexa.
Avec un soupir à mi-chemin de gémissement, j'enfonce ma langue dans son cul alors que ma main vient titiller son clitoris. J'ignore si ils me laisseront faire encore longtemps car, loin de laver Dexa de leurs souillures, je la fais toujours plus mouiller, ils semblent pourtant apprécier et je continue alors avec plus d'ardeur.



Alazaïs met vraisemblablement du cœur à l'ouvrage et mon corps y répond avec enthousiasme : mon sexe se met à dégouliner de cyprine à mesure qu'elle le dévore de sa langue et de ses lèvres, mon cul semble s'ouvrir comme jamais pour accueillir une autre queue. Mon bas-ventre me brûle et se contracte contre ma volonté comme pour chercher à ressentir le passage d'un chibre en lui, comme pour l'appeler. La honte a fait glisser des larmes le long de mes joues alors que je me laisse faire, puisque je n'ai ni le choix, ni la force de m'y soustraire.
Lisiard s'approche de mon visage, tout sourire :


_Cesse de résister, voyons... Tout à l'heure tu étais si heureuse de nous avoir en toi, quand, enfin, tu as arrêté de te battre. Laisse-toi faire. Nous te baiserons encore, tu verras...

Malgré moi cette nouvelle promesse me tire un long gémissement en même temps qu'Alazaïs mordille doucement mon bouton d'amour.
Je sens la chaleur de mon bas-ventre croître. Elle explosera bientôt, que je lutte ou non.
Je baisse la tête, soumise et vaincue, laissant la langue de mon amie faire ce qu'il se doit.
Il ne faut alors guère longtemps avant que sa langue, s'agitant sur mon clitoris, déclenche dans mon corps des tremblements et soubresauts incontrôlables jusqu'à ce qu'un petit cri m'échappe.




Cette fois ça y est, je peux le sentir, son corps s'abandonne, Dexa va jouir, Dexa va venir, elle va se soumettre comme une bonne chienne. Ma main sur mon sexe accélère ses caresses. Je veux jouir en même temps qu'elle et... mh, ça y est, oui, je...
Fermant les yeux en léchant avec plus de conviction, d'empressement et de passion le sexe de ma comparse, je jouis, alors que du coin de ma langue je sens le fluide de son propre orgasme.



Les quatre hommes applaudissent la performance d'Alazaïs. Les joues rougies, le souffle court, je sens la honte en moi continuer de croître, encore et encore.



Souriante, je m'écarte de mon amie et me tourne vers mes maîtres et employeurs, espérant une récompense. Alan s'avance vers moi, tapote ma tête. J'embrasse sa main avec dévotion et avance une main vers le renflement de son pantalon, masquant tant bien que mal ce sexe à l'allure altière et fière. Il l'intercepte aussitôt et jette dans mes yeux un regard dur :

_Que crois-tu faire là ? Tu ne toucheras à aucun de nos glaives, petite putain. Nous avons notre fourreau ici. Et nous la baiserons jusqu'à ce qu'elle ne puisse plus marcher. Je t'interdis de nous toucher. Il marque une pause avant de reprendre avec un sourire sadique, et tiens, je t'interdis aussi de te toucher. Tu resteras dans la chambre, tu nous regarderas, tu envieras ton amie, mais tu ne pourras rien faire. Tu entends ? Rien !
Acelin, peut-on attacher cette femelle afin d'être sûrs qu'elle ne se touchera pas ?

L'homme en question balaie la pièce des yeux avant d'acquiescer.

_Nous devrions nous servir de ces cordes, dit-il en attrapant l'une de celles qui maintiennent Dexa. De toutes façons, il est bien assez temps de la décrocher. Elle risquerait de se blesser, et nous resterions sur notre faim.

Tous hochent du chef. Sans plus de cérémonie, Acelin commence à couper les cordes. D'abord celles des jambes : les mollets de Dexa retrouvent le prolongement naturel des cuisses, puis le bassin est libéré et elle bascule, dans une position plus habituelle, quoi qu'encore en suspension. D'un coup sec, il tranche les cordes restantes et, quoi qu'elle fut dans le « bon sens », avec les jambes en bas, ma collègue s'écroule au sol, les jambes chancelantes et les muscles engourdis par la position.
Acelin ramasse quelques cordages avant de se tourner vers moi. Je frissonne, espérant toujours qu'ils m'empaleront sur leurs queues. Mais non. Il m'entraîne près de la porte de la chambre, me colle au mur. De multiples anneaux de fer en dépassent : il y fait glisser la corde qui vient enserrer alors mes poignets. Serrant sans douceur, je me retrouve debout, les bras tendus au-dessus de ma tête et, pour achever le tableau, faisant un moment tourner son couteau entre ses doigts, il finit par déchirer ma chemise et mon jupon, de sorte que je suis pour ainsi dire nue.
Avec un sourire il s'approche et se colle à moi. Mon souffle s'accélère bien malgré moi. Son sourire s'élargit. Je pousse brusquement un petit cri strident : contre mon sexe échauffé, il vient de plaquer la lame de son couteau, glacée. Son pouce roule un moment sur mon clitoris, de quoi me donner l'espoir de...
Avec un rire il s'éloigne de moi.



Mes jambes refusent de m'obéir, elles me font mal. Les quatre hommes me contemplent un moment, ainsi étalée au sol. Enfin, c'est Frameric qui s'approche, et me tourne doucement vers lui. Il sourit. Il sait que je vais bien. Il sait que sans mes jambes, mes épaules et mes poignets endoloris, je me serais déjà jeté sur eux.
On me porte avec une douceur que je ne leur soupçonnais pas, jusqu'à une bassine remplie d'eau. Je peux enfin faire ma toilette. Et l'eau chaude détend mes muscles. Juste ce qu'il faut pour que je puisse aligner quelques pas, incertains, certes, mais tout de même.
Lorsque je reparais face à eux, entièrement nue, je les vois assis sur le sofa, les cathèdres, souriant.
Soumise, je agenouille devant eux et marche à quatre pattes jusqu'à eux. Alan se penche vers moi :


_Alors, petite pute, dis-nous tout, que veux-tu... ?

Mes yeux se ferment et je prends le temps de respirer avant de souffler, brûlante de désir :

_Baisez-moi, messeigneurs, je vous en prie, baisez-moi...

Je ne me soucie plus d'Alazaïs qui nous contemple, je ne me soucie plus de ma fierté, ni de quoi que ce soit, tout ce qui m'importe, c'est sentir leurs queues, encore, et encore, je les veux en moi, je veux qu'ils... me défoncent.
Alan rit, et relève mon menton vers lui :


_Montre moi où veux-tu que je te prenne, petite chienne.

Je suce son pouce avec avidité avant de me retourner. Lui présentant mon cul comme une jolie chienne soumise, j'écarte de mes mains mes fesses afin de lui présenter cette entrée nouvellement découverte. Le visage écrasé contre le parquet, je n'attends qu'une chose : sa grosse queue.
Je le sens s'agenouiller derrière moi. Je sens ses mains prendre place de part et d'autre de mon séant, sur les miennes. Il se penche encore vers moi et murmure à mon oreille :


_Dis-le.

Je ferme encore les yeux, le souffle court déjà, l'excitation brûlante :

_Défoncez-moi, maître.

6
Il était rare que je vienne sur Terre. Pas que je n'aimais pas cet autre monde, c'est surtout qu'il était plus... particulier. Sur Terra les différentes créatures étaient courantes, il était plus aisé de s'afficher, sans pour autant être remarqué, tandis que sur Terre, bien sûr, les gens ne s'imaginaient pas que nous puissions être des vampires – puisque ces idiots étaient persuadés que cela n'existait pas – mais ils ne pouvaient manquer notre remarquable beauté, notre remarquable noblesse, et surtout, notre pâleur.
Ce soir, il y avait une réunion sur Terre, pourtant, les vampires s'étant établis au Japon avaient organisé une petite sauterie. Au menu, du sang des quatre coins du monde, et même d'au-delà. Sous ma cape je transportais moi-même une petite barrique de sang de Terranides vierges : un met de choix que mes hôtes sauraient apprécier, et peut-être même récompenser. En vérité j'espérais surtout avoir des renseignements sur l'endroit où pouvait s'être rendu Tino, mon Créateur, mon Maître, mon seul Amour éternel.

J'entrais aux alentours de 22h20 dans le hangar dans lequel nous avions tous rendez-vous. Le soleil était couché depuis peu de temps, et le ciel conservait encore un peu, au loin, ces taches multicolores propres au crépuscule. Mon cœur se serra. Parfois je regrettais de ne plus pouvoir assister à de tels spectacles... Je n'étais pas assez vieille pour mourir d'une simple exposition au soleil : plus on passait de temps dans les ténèbres, plus on était sensible aux UV, mais ces rayons solaires m'étaient tout de même dangereux car, selon leur intensité, ils pouvaient me blesser plus ou moins gravement. Parfois il m'arrivait de pouvoir me déplacer les matins d'hiver au ciel couvert, et je profitais alors d'une toute nouvelle luminosité, c'était comme une renaissance. Je me disais aussi que si je continuais à faire ces sorties je retarderais peut-être le moment fatidique où un simple rayon pourrait me tuer.
Nous étions nombreux. Pour des vampires, j'entends. Une bonne centaine, au moins. Peut-être même deux cents. Il serait difficile de dissimuler notre présence aux humains. Tout vampire que nous sommes, une fête, qu'elle soit vampirique ou humaine, crée toujours des nuisances sonores. Surtout si, comme je le craignais, quelques uns des convives, décident d'aller faire leur marché dans les rues alentour pour prodiguer un petit divertissement.

Je frayais avec quelques connaissances, moi-même étant de plus en plus connue grâce à mes quelques siècles. Certains de mes congénères étaient venus avec leurs nouvelles créations : de tout jeunes vampires allant d'une dizaine d'années à près d'un siècle. Ils avaient l'air un peu perdus, la plupart étaient effrayés. D'autres de mes confrères avaient ramené leurs humains de compagnie. Pratique que je détestais et souhaitais voir disparaître : certains humains croyaient en l'existence des créatures fantastiques, et ils étaient faciles à trouver pour nous. Il arrivait alors qu'un vampire séduise un humain et en fasse son animal de compagnie sur lequel il pouvait se nourrir sitôt qu'il le souhaitait, la fascination que notre race exerce sur toute créature mortelle, ajoutée à la promesse de devenir un jour vampire suffisait à rendre plus que dociles ces pauvres humains. De plus, le sexe avec un vampire était toujours, pour un humain, une expérience unique et indéfinissable, ce qui renforçait leur dépendance à leur maître, sans parler de l'addiction au venin... Bref, ils n'étaient plus que l'ombre d'eux-mêmes, ce que je trouvais plus que méprisable, détestable.

Un bruit, au loin, troubla notre fête. Les plus anciens d'entre nous n'eurent aucun mal à le localiser : l'entrepôt un peu plus haut. Un des plus vieux affirma même que le bruit était vraisemblablement armé d'ail. Nous éclatâmes tous de rire. Qui que ce soit, il était vraiment idiot. Nous laissions croire que l'ail nous était fatal, quand en fait nous trouvions juste, tout comme les humains, qu'il avait tendance à sentir fort. Pour maintenir cette idée dans l'esprit de nos éventuels ennemis, nous faisions mine de réagir au contact des bottes d'ail, en hurlant, ou en reculant et en crachant, crocs dehors, etc. C'était, ma foi, assez divertissant.
Toutes les « armes » dont disposaient nos ennemis, en fait, n'étaient que celles que nous avions décidé de leur donner. Les crucifix, l'ail ou les pieux dans le cœur ne suffisaient généralement pas à nous tuer. Nous le laissions croire, bien sûr, car c'était tout de même bien plus pratique. A vrai dire, le pieu en plein cœur nous affaiblissait grandement, mais comme notre cœur ne battait plus et qu'il n'irradiait plus notre corps de sang – puisque nous n'en avions quasiment plus – il était assez idiot de penser que cela pouvait nous tuer. Le bois, oui, cela était dangereux. Car le bois, assez sec, peut absorber tout fluide et, en l'occurrence, le sang. Si notre sang ne circule plus réellement dans notre organisme, nous avons malgré tout du sang dans nos veines, du sang qui stagne, du sang bien particulier car sa composition chimique elle-même suffit à régénérer le sang – régénération aidée par le sang que nous ingurgitons – mais si nous sommes privés de notre sang alors, oui, nous pouvons mourir. En fait, la seule façon de nous éliminer serait de nous tirer plusieurs balles de bois contenant des UV à l'intérieur, et que le bois, une fois fiché dans nos corps, éclate, afin que les UV irradient et nous brûlent de l'intérieur...
J'eus un frisson de terreur. Fort heureusement aucun être, hormis nous-mêmes, ne connaissaient ces moyens et nous étions de fait très difficile à tuer. Quiconque prenait connaissance de nos faiblesses réelles, mourrait ou devenait l'un des nôtres. Mais cela n'arrivait que rarement.

Rapidement, nous nous répandons un peu partout dans le hangar pour piéger ce trouble fête. Et son arrivée ne se fait pas vraiment attendre. Une jeune femme défonce la porte et entre dans l'entrepôt en vaporisant généreusement autour d'elle un spay au poivre et à l'ail. Tiens, ils ont innové... ? Du poivre ? Les plus proches de notre proie font mine de reculer d'effroi, tandis que la plupart d'entre nous éternue en raison du poivre qui picote notre odorat sur-développé.
Elle entre avec méfiance et précaution, sans se douter que nous sommes plus d'une centaine et elle, seule.. Pauvre petite chose.


« Trêve de plaisanterie. Je bosse pour l'Association. Et ils m'envoient vous taper sur les doigts parce que de nombreux Normaux vous ont repérés. Ah, bravo la discrétion, hein ? Là, je ne vous donne même pas un point. Même si vous avez correctement orthographié votre nom. »

J'eus, comme certains de mes congénères, un rire sonore, et je me laissais tomber des grandes poutres en acier sur lesquelles je m'étais perchée en attendant son entrée. Souplement, je tombe devant elle. J'arbore une tenue qu'on attend d'une vampire dans ce monde : un pantalon de cuir serré, sanglé le long des mollets et des cuisses. Un corset de cuir luisant, et un soutien-gorge, lui aussi de cuir. Sur mon dos repose une lourde cape à grande capuche, capable de dissimuler complètement mon visage. Me redressant avec une lenteur feinte, je me trouve à une bonne distance d'elle, mais elle ne peut m'éviter : je suis en plein sur son chemin, juste assez loin pour éviter la portée de son spray ridicule.
Je souris et, d'un mouvement de langue, je fais surgir mes crocs jusqu'alors rétractés.
Je ne suis pas la plus vieille, je ne suis pas la plus puissante des vampires, mais je suis l'une de celles qui vient de plus loin, et je suis la descendance de Tino, la plus ancienne de ses descendance, celle d'un des plus vieux vampires.


_Bravo à vous aussi pour votre manque de discrétion, madame... L'Association... Haha ! Oui. Cette ridicule petite entreprise pour étouffer nos quelques percées à jour. Pauvres humains, il ne faudrait pas que le peuple soit traumatisé, mh ? C'est vrai qu'il vaut mieux le garder ignorant de la réalité, mh ? Non, il ne comprendrait pas... Et tant qu'il ignore, on peut le manipuler, n'est-ce pas... ?
Et je suppose que vous êtes seule, mademoiselle de l'Association... ?


J'arborais un grand sourire, quand, d'un vaste coup de cape, j'invitais mes frères et sœurs à sortir de la pénombre. La jeune femme vit bientôt arriver face à elle une masse compacte de vampires tandis que d'autres restaient cachés mais ne dissimulaient pas leur présence, afin qu'elle puisse bien comprendre dans quelle situation elle se trouvait.

_Nous vous donnons zéro virgule cinq point, pour votre audace. Mais guère plus, pour votre manque de discernement...

7
Blabla / Re : Horloge parlante
« le: mardi 06 août 2013, 22:06:54 »
Mettre juste la tête du perso, c'est bien =D

(t'façons Euldexa est tellement belle qu'il est inutile de montrer le reste. Surtout impossible, sinon les gens feraient un arrêt cardiaque devant tant de bôôté  8) )

Et sinon, oui, le flood c'est bien, m'enfin ça fait bizarre de revoir brusquement l'HP aussi active ^^ Je pensais que la CB avait fini par détrôner notre chère horloge *o*

22:03

Oui, j'ai sorti Dexa juste pour faire l'apologie du vava-tête.

8
Territoire de Tekhos / Re : Sticky Blood [Dexa]
« le: lundi 05 août 2013, 18:16:41 »
La jeune femme ou plutôt créature était réellement intenable et saoule comme une barrique. J'espérais que l'alcool dans son organisme n’altérerait pas trop le goût initial de son sang car j'étais véritablement curieuse de la goûter. Toujours souriante, je la laissais faire son numéro, patiente, me parant d'apparentes bienveillance et indulgence. Intérieurement, je me fichais bien qu'elle boive comme un trou ou non, tout autant que de la raison pour laquelle elle buvait autant, tout ce qui m'importait, c'était de gagner sa confiance et sa sympathie, la technique de l'amie était peut-être vieille comme le monde mais c'était la plus sure, et celle qui marchait toujours, sans jamais une faille. Elle demandait simplement un peu de patience... mais le bon prédateur se reconnaît à sa faculté à attendre, tapi dans l'ombre, comme un monstre menaçant, ce que j'étais, et suis, au demeurant.
Souriant, je m'asseyais à côté de la jeune inconnue, prenant le verre avec un signe de remerciement de la tête. Elle approchait son verre de ses lèvres avec une instabilité dangereuse et je retins un rire en la voyant manquer son but deux ou trois fois avant que sa bouche ne se referme dessus. Profitant d'un moment d'inattention de sa part (et ils étaient nombreux) je versais la moitié du contenu sur le sol, sans aucun remord pour les serveurs qui devraient laver après le départ de tous les clients.


J'eus en revanche du mal à suivre son discours sur l'amitié et je me justifiais simplement :

_Peut-être pas amies, c'est vrai, c'était surtout pour renvoyer cet homme-porc, mais je vous devais bien ça, on ne laisse pas quelqu'un qui vous offre un verre dans une situation pareille, si... ? Peut-être suis-je simplement mieux élevée que les gens que vous avez vraisemblablement l'habitude de côtoyer d'ordinaire, dis-je avec un sourire.

Brusquement, quelque chose sembla lui revenir à l'esprit et je m'immobilisais dans l'attente de ce quelque chose qui semblait vraiment sonner comme une révélation pour elle.

_Des informations comme mon nom, s'pas gratuit, hein. J'te le dirais si tu me fais... mmh... un bisou, tiens ! ♥

Ah, ben non, pas une révélation incroyable, juste une fille saoule... J'esquissais pourtant un nouveau sourire en riant même légèrement. Je fis mine de boire encore dans mon verre si gentiment offert, et je la regardais franchement.

_D'accord...

Me relevant et m'approchant doucement de la jeune femme, je posais une main douce sur sa joue. Contrairement à ce qu'elle aurait pu attendre, je ne l'embrassais pas sur la joue comme on embrasse une inconnue, mais je capturais ses lèvres détrempées d'alcool entre les miennes, sans goût. Forçant doucement sur ses lèvres avec ma langue, je cherchais la sienne que je caressais furtivement, revenant plusieurs fois à la charge dans un baiser tout aussi fougueux qu'inattendu.
Je n'avais pas pour habitude de m'acoquiner avec les femmes, mais tous les moyens étaient bons pour manger un plat insolite.
Cette fois, par contre, plus de doute, tous les regards étaient braqués sur nous.

Délaissant enfin ses lèvres avec un petit sourire, je me rasseyais comme si de rien n'était, sûre de mon petit effet vampirique : mon haleine, mon odeur, le goût de ma salive même, tout, lorsqu'on est vampire, est un aphrodisiaque et un déclencheur d'intérêt pour nos proies et victimes, quelles qu'elles soient.


_Alors, ce prénom... ? Dis-je, amusée.

9
Blabla / Re : Horloge parlante
« le: lundi 05 août 2013, 17:53:36 »
Haha ! T'inquiètes, on la lira quand même ^^

Encore quatre réponses et je serais à jouuur ! =D

17:50

Et mon Dieu qu'il fait chaaaaaaud !

10
Je l'écoutais sans rien dire, attendant le moment de parler. J'avais du respect pour Slade, pas seulement parce qu'il était plus puissant que moi, ce n'était pas de ce respect forgé par la peur, mais parce que nous nous connaissions bien, nous avions souvent voyagé ensembles, nos routes s'étaient souvent croisées et il était la seule de mes connaissances et le seul de mes amis à être aussi ancien. Lorsqu'il eût terminé, j'acquiesçais : bien sûr je comprenais son point de vue, mais tout de même...

Me laissant tomber sur une pierre, salissant encore ma si belle robe, je soupirais :


_J'ai tout autant l'apparence d'un monstre que toi, je suis d'ailleurs la plus terrible des prédatrices, comment expliquer autrement mon physique si attrayant auquel aucun être ne résiste, hein ? Et ne me fais pas le coup du « t'étais déjà bien en humaine » s'il te plaît, tu sais que je ne suis pas d'humeur à rire.
Je me fous de la rumeur, de la légende, Slade, j'ai juste... envie d'autre chose. Je suis lasse de tout ça. Quant aux prédateurs ça ne risque rien, l'odeur que j'ai laissé sur eux repoussera les animaux, même avec le sang, et ils ne sont pas si loin du village voisin. S'ils parviennent à vivre avec le traumatisme causé par cette histoire ce sera déjà bien, tu sais... On leur a pris leur vie, d'une certaine manière.


Je gardais un moment le silence.

_Sans âme... ? Pff, tu crois vraiment toutes ces foutaises !? M'exclamais-je en me levant d'un bond, furibonde. Rappelle-moi en quel siècle nous sommes là ? On croirait entendre les conneries prêchées par mon Eglise, de mon temps humain, alors je t'en prie ne me débite pas ces conneries. Qu'est-ce que l'âme sinon la faculté d'avoir des sentiments, des pensées, ce qui nous rend vivant et nous différencie de l'animal ? Je veux bien être un monstre, de toutes façons je n'ai pas vraiment le choix, mais jamais un animal. Mes proies, sont des animaux à bien des égards, mais pas moi, jamais. Si je n'avais pas d'âme je n'aurais jamais eu la relation que j'ai eu avec Tino, nous ne serions pas, toi et moi, amis depuis des siècles... Alors cesse un peu tes conneries, Slade !

Il était rare que j'use de mots vulgaires, mais lorsque je le faisais, c'était souvent le signe d'une grande colère.
Faisant les cent pas comme une bête, je m'énervais toute seule, contre moi, contre Slade, et contre ces enfants qui avaient eu l'idée stupide de me faire confiance. Les enfants... Quelle aberration.


_Bref.

Je me rassis sur ma pierre, toujours couverte de sang, et je contemplais le désastre alentour.
Dans le silence s'étant installé entre nous, j'esquissais un sourire avant de hocher du chef :


_T'as quand même fait du bon boulot... Tu vas voir que dans deux semaines on va entendre qu'une armée de douze mille démons a déferlé sur le village...

J'eus un petit rire. C'est ce qui était le plus plaisant, d'entendre les légendes racontées après leur passage. Il y avait de véritables perles... Bloody Mary n'était qu'un exemple parmi tant d'autres. Brusquement, mon visage s'éclaira :

_Attends attends ! M'écriais-je en sautant de nouveau sur mes pieds et m'approchant rapidement de Slade, tu voulais un véritable massacre ce soir, et une légende du feu de Dieu ? J'ai une idée ! Les enfants devraient arriver au village voisin d'ici quelques minutes et vont donner l'alerte. Connaissant les humains comme je les connais, les hommes vont venir faire une battue ou rechercher les survivants ici et dans les environs. Je suis habillée de blanc, toute souillée de sang, et toi tu es l'image même de l'archange de l'Apocalypse... Et si, à nous deux, on se créait de nouveaux personnages pour terroriser les villageois ? On prend les paris : t'en fais mourir au moins deux de peur et moi... et moi je séduis au moins deux villageois avant de les égorger devant les compagnons. Qu'en dis-tu ?

Cette idée m'excitait et me réjouissait réellement : la chasse à l'humain et le jeu avec eux étaient des choses qui me manquaient profondément et il n'y avait rien de meilleur que ces jeux de rôles. Du théâtre de créatures démoniaques, en quelque sorte.

11
L'Art / Re : [Sex] Take me down to the paradise city !
« le: lundi 17 juin 2013, 14:26:11 »
Tu as donc la capacité émotionnelle d'une petite cuillère ? è_é

12
L'Art / Re : Concours de fanfic hentai, lancez vous ! :D
« le: lundi 17 juin 2013, 14:25:38 »
Ben moi j'aime bien ma Quéquette d'or, déjà, hein.
Après pour le rigolo... le prix Boursette ? (ouais, parce que des couilles, c'est rigolo.)
La plus érotique... Le prix oulàlàlà ? Oo
La plus surprenante, le prix Oukellé ? (c'est surprenant de pas trouver une quéquette... Non ?)
Et la plus émouvante, le prix Kiglisse ? =D

13
L'Art / Re : [Sex] Take me down to the paradise city !
« le: dimanche 16 juin 2013, 17:09:19 »
Love me tender



Paris, avril 1299.
21ans, Humaine.


         Quelle chaleur en ce début de printemps ! Mes collègues n'ont de cesse de s'éventer, à peine vêtues, dans nos boudoirs, nos couloirs et nos chambres. Dans une heure à peine le Paradis ouvrira ses portes pour accueillir nos invités, si distingués, si seuls et si riches. Alors que je traverse le couloir pour me rendre à la salle des bains, Adèle heurte violemment mon épaule de la sienne en ricanant grassement.
_Attention princesse, avec des bleus t'attirera moins le chaland ! Haha !
Entourée de quelques unes de ses amies, elle s'éloigne en jouant du jupon, comme pour me narguer. Une poitrine plus généreuse que moi, des lèvres grossières qu'elle tente de rendre plus pulpeuses, plus distinctes par un jeu de maquillage, une crème à base de pigments naturels... Quoi que ce soit, elle ne semble guère savoir s'en servir, je lui trouve toujours une bouche de canard lorsqu'elle se maquille ainsi. Avec un petit sourire, et haussant les épaules – dont une endolorie – je finis par gagner la salle que je souhaite. Le long du mur, au niveau du sol, courre une large rigole qui donne sur un trou, une petite tête de diable à l'extérieur de la maison crache ainsi l'eau souillée que nous déversons dans cette rigole. L'hiver nous avons ordre de la boucher avec une chiffon que nous maintenons avec une grosse pierre. Le tout-à-l'égout médiéval.
Assise sur un sommaire tabouret de bois aux pieds bancals et mal taillés, Lily, jupon retroussé, jambes écartées, pieds reposants sur le bord de la grande bassine de bois d'un côté, le muret de l'autre, s'applique à coiffer sa toison. Lily, jolie mais ordinaire, peu subtile d'esprit mais assez pour le savoir elle-même, à la bouche un peu trop grande pour ce petit visage, a réussi à se faire une large clientèle grâce à ses petites originalités : pendant un temps elle s'arrachait, grâce à une pâte faite à base de sucre, les poils de son intimité afin de la rendre aussi lisse que celle d'une jeune fille ;  parfois, avec un coupe-chou, elle les taillait de sorte à en faire une jolie boule harmonieuse, etc, tout ceci nous amuse beaucoup, ici, mais personne d'autre qu'elle ne saurait faire montre d'une telle ingéniosité en dépit de son faible esprit, et aucune autre fille parmi nous n'a jamais réussi à se conquérir une telle clientèle avec ce physique banal. Intriguée, je regarde ce que sera sa nouvelle invention. Avec attention, je la vois s'appliquer une pâte étrange, vaguement rose à quelques traînées blanches. Levant le nez, elle me regarde, sourit :

_J'essaye un nouveau truc, dit-elle en repiquant vers son entrejambe, à partir des bains aromatisés de Mme Sam, j'ai eu l'idée de faire une sorte de... baume ? Oui, disons un baume, pour faire en sorte que cette odeur les surprenne... T'en penses quoi ?
Je ne réponds rien, me contente de sourire. Certains des clients de Lily empestent tellement qu'ils ne sentiront rien, leur puanteur couvrant toutes choses.
Je m'installe à mon tour au-dessus d'une bassine. Les jupons tournoient un peu partout, ballet entre les filles passant au maquillage, celles qui vont à la toilette, etc. Le regard dans le vague, je saisis un chiffon bouilli dans une des bassines alentour et, versant de l'huile essentielle dans la bassine glissée sous mon bassin, j'entreprends de frotter activement mes jambes, l'intérieur de mes cuisses, et mon intimité. Quelques gouttes seulement d'huile, et la friction suffit à brûler légèrement notre intimité. Certaines filles ont dû rester couchées, quelquefois, car elles avaient trop mis d'huile dans leur eau, huile qui les avaient brûlé et qui les rendaient incapables de travailler. Ce sujet revient souvent, entre nous, et les disputes avec Mme Sam vont bon train. Il suffit de trouver sa petite recette : un bain aux huiles essentielles puis un aux plantes, et tout est réglé, par exemple !
Attrapant le savon noir, je frotte hardiment le chiffon dessus. Une mousse épaisse apparaît et je repose aussitôt le savon : c'est un produit qui coûte plus que cher, nous n'y avons droit qu'avant et après avoir travaillé, parfois entre deux clients si le premier nous semble vraiment sale. Je frictionne mon entrejambe, mes aisselles, ma poitrine et mon cou avec le chiffon savonné. Enfin, en quelques minutes, j'en ai fini de ma toilette, et me dirige dans ma chambre à coucher. Nous possédons toutes, sans exception, au moins deux chambres. Une chambre « officielle » dans laquelle nous recevons notre invité, et notre chambre « officieuse » celle où nous dormons, seules, notre chez-nous, d'une certaine façon. La maison, outre cette quarantaine de chambres, possède en plus de nombreuses autres, une petite dizaine, réservées plus ou moins à l'une ou l'autre d'entre nous, les plus demandées. J'ai, ici, quatre chambres. Adèle aussi, mais elle a moins de clients. Elle en mangerait ses jupons.
Le mien est trempé. Seins nus devant mon armoire, je reste un moment immobile, retraçant dans ma tête les clients que je devrais voir ce soir. Mon capitaine sera là, sans doute quelques matelots aussi, un bateau a accosté ce matin, un seigneur dont j'ignore le nom, et quelques autres, que j'ai oublié. Mme Sam me redira ça...
Mollement, je saisis deux jupons, à mettre l'un par-dessus l'autre : ils donnent du bouffant et amplifient les balancements des hanches lorsqu'on marche. Une chemise au col grossièrement brodé recouvre ma poitrine qu'une large ceinture vient rehausser.
Retour à la salle des bains. La pièce est envahie de buées, de nuées de rires, de cris, de voix hautes et fortes, prises dans des conversations futiles. Je trouve un miroir libre que j'essuie d'un revers de main. Il est couvert d'une buée tenace. Sur la petite table devant, des brosses à cheveux, des crayons, des baumes, crèmes et autres substances dont le prix est encore plus élevé que le savon noir. Le maquillage est fait à partir de pigments naturels, je l'ai déjà dit, il s'agit d'eau mélangé à de la poudre de minerais, par exemple, très fine, mélangé habilement jusqu'à former une pâte plus ou moins épaisse que l'on s'étend sur le visage avec les doigts. Dans certaines préparations, il faut aussi ajouter un œuf cru, mais j'évite ces dernières, car elles finissent par sentir très fort et cela m'incommode.
Le monde du maquillage a toujours été inconnu pour moi : dans mon milieu, on ne se maquille pas, on ne se farde pas. Ici les filles se blanchisse un peu la peau, signe de richesse, de bonne santé, de beauté : seules les paysannes, les pauvres et les filles de joie ont la peau mat, car elles courent sous le soleil et leur peau brunie montre leur asservissement. En général, je me contente de souligner l'émeraude de mes yeux par une pâte noire, très noire, que j'étale sur la paupière, et un peu sous l’œil. Cela me donne un regard intense, les hommes en raffolent.
Mme Sam pénètre dans la pièce en hurlant et en nous donnant des coups de chiffon mouillé sur les fesses, le dos :

_On ouvre dans dix minutes, allez vous mettre en place, vite !
Habituées des éclats de notre mère maquerelle, nous nous pressons sans hâte vers la sortie, elle m'attrape le bras :
_Dexa, ce soir, tu es au salon.

Personne, hormis Richard, bien sûr, ne connaît ma véritable identité, mon vrai nom, ma véritable condition. Ici je ne suis que Dexa, la plus belle et la plus chère des putains du Paradis, le bordel où il n'y a que les plus belles et les plus chères femmes de Paris, si ce n'est de France.

La chaleur est encore plus étouffante ici. Fenêtres closes, rideaux tirés, on meurt tous. Nos corps si légèrement couverts (pour ce XIIIe siècle) serrés contre ceux de nos invités commencent à perler de petites gouttes de sueur. Dans un coin, des hommes caressent l'intérieur des cuisses d'une de mes collègues qui semble un peu ivre, la tête renversée en arrière, elle les invite des mouvements de son corps à pousser leurs mains plus loin. Dans un autre coin, une autre de mes amies est à genou devant un patriarche ventripotent qui lui caresse, satisfait, la tête.
Coincée contre un baron quelconque qui fait reposer sa lourde tête sur ma poitrine, me la broyant, alors qu'il boit à longues goulées dans son verre à pied, je ne peux que regarder mes amies danser, jouer aux cartes, à Colin-maillard, etc.
Brusquement, la porte d'entrée du salon s'ouvre sur un inconnu. Je ne les vois pas, mais pourtant je sens toutes mes compagnes dévisager une à une ce nouvel arrivant, et pas pour le simple fait qu'il soit nouveau. D'une carrure impressionnante, large d'épaules et grand, la blancheur de sa peau, surtout, intrigue. Même le plus noble des nobles n'aurait pu être plus blanc. Le noir profond de ses cheveux rivalise avec celui de ses yeux surlignés par d'aussi noirs sourcils, lui donnant un air grave et... Je n'ai jamais vu d'yeux pareils. Son visage est large, dessiné au couteau, les traits vifs, clairs, la mâchoire carrée. Il a l'élégance et la rigidité des militaires, les manières délicates d'un noble, ne serait-ce qu'à sa façon de se tenir. Quel âge peut-il avoir... ? Son visage semble... Si jeune et si vieux à la fois. Ses yeux, surtout, encore une fois, semblent avoir tant vu, tant vécu... Serait-il un héros de guerre... ?
Il s'avance dans la pièce qui ne résonne plus que des discussions des hommes, les femmes étant trop absorbées par leur contemplation. Les musiciens, dans un coin, jouent toujours. L'inconnu dévisage lui aussi les femmes de la salle, et ses yeux tombent dans les miens, cerclés de noir. Il sourit, comme soulagé, et tend vers moi une main délicate. Le baron me laisse m'échapper sans même me jeter un regard, trop absorbé par son énième verre.
Le bel homme m'entraîne près des musiciens et nous esquissons quelques pas de danse.

_Votre pas est un des plus fins que j'ai pu voir, mademoiselle...
Un léger accent que je n'arrive pas à définir. Il roule autant les « r » qu'il les fait gronder dans sa gorge, un étrange mélange de l'accent italien et de l'accent de l'est. Je souris en abaissant légèrement la tête, geste de remerciement.
Mes collègues se sont, bien sûr, remises au travail, mais je continue de sentir sur moi et l'inconnu des regards furtifs.
Avec délicatesse, il me propose finalement de prendre un verre. Confuse, j'accepte, le rouge aux joues.
Je ne peux m'empêcher de me demander pourquoi moi, pourquoi m'avoir choisi moi... A vingt-et-un ans, je suis proche de l'âge trop avancé pour les femmes, même chez les putains. A vingt-cinq ans, nous commençons à perdre en attrait pour certains hommes, et nous ne pouvons rivaliser avec l'espèce de candeur de nos plus jeunes collègues comme... Eh bien, Lily, par exemple, âgée de quatorze ans.
Après plus d'une heure passée ensemble à discuter ensemble, j'apprends qu'il s'appelle Tino, et je ne peux m'empêcher de tourner et retourner ce prénom en mon esprit. Nombreux sont, bien sûr, nos invités à utiliser un faux nom, un pseudonyme en venant ici, mais... Tino ? Juste Tino ? Il finit par se pencher vers moi et déposer un baiser d'une douceur extrême contre ma joue. Je suis surprise par la fraîcheur de sa bouche. Il me sourit et esquisse une révérence pour me saluer avant de sortir du salon. Je reste un peu imbécile, plantée au milieu de la pièce alors qu'autour de moi mes amies me dévisagent, les yeux ronds et interrogateurs, en réponse, j'hausse les épaules d'ignorance. Mais alors que je m'avance vers une table de jeux pour reprendre le travail, puisque Tino a disparu, Mme Sam entre discrètement et me tire à l'écart :

_Va dans ta chambre, la deuxième, la rouge. Déshabille-toi, allume les bougies, sauf autour du lit, ça y mettrait le feu, tu sais bien. Cinq près de la fenêtre, le chandelier sur la table, et le bougeoir près de la porte. Ensuite, allonge-toi, et attends. Un invité t'a prise pour la nuit, il a payé cher pour annuler tes autres réservations, alors soigne-le ma toute belle, soigne-le !
Je reste un court instant figée de surprise et elle se trouve obligée de me pousser vers la sortie sans ménagement pour me faire réagir.

Trente minutes plus tard, je suis donc allongée sur ce grand lit à baldaquin, les bougies allumées, la fenêtre légèrement ouverte fait vaciller les flammes.
Ces demandes sont plus qu'inhabituelles et je ne peux empêcher mon ventre de se tordre d'anxiété.
On appelle cette chambre, quasiment la mienne, la chambre rouge, pour la raison évidente que les murs et les draps des lits sont rouges, même la cathèdre, dans son coin, est ouvragée de rouge sur son dossier.
Mal à l'aise, je tire à moi un des draps et en recouvre partiellement mon corps, comme avec une étoffe, ou une toge.
Mon sang se glace brutalement lorsque j'entends le loquet de la porte s'actionner, puis les gonds grincer, des pas sur le parquet, étouffés peu après par un imposant tapis décrépi. La porte se referme. Les lumières vacillantes et plus particulièrement les baldaquins m'empêchent de voir qui est entré. Je resserre ma main qui tient le drap contre moi. Les pas se rapprochent et mon cœur s'accélère tandis que je retiens mon souffle, en tachant tout de même de ne pas avoir l'air trop tendue.

_Bonsoir encore, Dexa...
Mon souffle se relâche tout d'un bloc alors que je vois apparaître le si séduisant et intriguant Tino.
_Permettez-moi de me défaire de mes effets...
Avec un petit salut il disparaît de nouveau derrière les baldaquins. J'entends glisser le tissu, claquer les chausses et chaussures... Il revient peu de temps après, en simple chemise et culotte, chemise ouverte, retenue à la ceinture. Son torse est lui aussi large et, je ne sais si c'est l'éclairage ou sa physionomie réelle, mais il s'en dégage une puissance incroyable... Non, d'ailleurs, cette puissance se dégage de tout son corps, et même de son être. Je n'ai pas bougé d'un cil, et même si je me suis un peu détendue, je n'ose encore mouvoir et esquisser le moindre geste.
Il s'assoit à côté de moi, de l'autre côté du lit.

_Je vous présente mes excuses, si ma manière d'agir vous a décontenancé mais... vos collègues semblaient bien trop intriguées par nous deux, ou par moi, peut-être davantage, corrige-t-il dans un sourire, et j'ai pensé qu'il était préférable que je règle cette affaire de façon plus discrète. Mme... Sam gardera le secret, il vous plaira de faire de même ou non.
Je ne réponds toujours rien, touchée par ses manières, sa douceur qui tranche étrangement avec l'impression générale qui émane de lui. Il sourit encore, l'air... attristé.
_Votre beauté m'a émue, Dexa. Vous êtes d'une grâce, d'une finesse et d'une élégance que je n'avais encore jamais vu... J'aimerais pouvoir vous faire la cour pendant des mois pour gagner votre cœur, vous présenter au monde mais... l'usage ici veut d'autres mœurs. Il laisse alors un petit silence se faire avant de reprendre, néanmoins, Dexa, permettez-moi de ne pas être comme tous vos clients, et pardonnez-moi si je ne puis plus attendre davantage...
_Attendre davantage ? Attendre pour quoi... ? Demande-je, surprise.
_Pour ceci...
Se penchant sur moi, il laisse nos bouches se trouver d'elles-mêmes et, pour la première fois de ma vie de catin, je n'ai pas à me forcer ou à réfléchir à la façon de faire... Nos lèvres s'unissent, se séparent et se retrouvent enfin, nos souffles s'accélèrent et se mêlent dans ce baiser alors qu'il bascule près de moi. Mes bras s'emparent de sa nuque et mes doigts glissent dans ses cheveux. Sa bouche est plus froide que la neige mordante d'hiver, même son nez que je sens frôler le mien est glacé, et pourtant, quelle chaleur en ce mois d'avril...
_Me permettriez-vous de revenir souvent, ici, vous voir... ?
Esquissant un sourire, j'acquiesce et emprisonne de nouveau ses lèvres entre les miennes.
Je frissonne au contact glacé de sa main qui se fraye un chemin sous le drap, qui caresse mes flancs et mes hanches mais qui ne s'aventure jamais plus loin.
A l'image de son corps et de son regard, ses baisers sont puissants, intenses et pourtant d'une tendresse infinie, enivrante. Alors je sens en moi poindre un désir impétueux qu'il me possède, lui, et nul autre. Oui, un désir inconnu s'empare de mon âme, le désir pour quelqu'un, quelqu'un en particulier. Plus d'histoire de travail, de catin. Il n'existe à cet instant que mon désir et ces lèvres glacées contre les miennes, chaudes, brûlantes, même.
Il doit sentir ce désir qui me consume car il ne tarde pas à délaisser ma bouche pour glisser sur mon cou. Il le parcoure de baisers qui m'embrasent davantage. Ses lèvres glissent sur ma clavicule, la redessine consciencieusement. Ses mains passent sur mes hanches et se laissent porter sur mes fesses. Il m'attire à lui alors que sa tête roule sur ma poitrine. Sans ménagement, il tire le drap pour dévoiler mon corps nu. Il ne se perd pas en contemplation, mais ses mains courent partout, tendres et envoûtantes, et sa bouche vient cueillir mes seins tendus entre ses lèvres. Un soupir s'échappe de ma gorge tandis que son visage caresse ma poitrine, que sa bouche enserre mes mamelons aux tétons dressés qu'il titille d'un bout de langue discret. Je ne fais rien, sinon me laisser faire en soupirant, alors qu'il continue sa découverte de mon corps. Il embrasse mon ventre, s'amuse avec mon nombril, embrasse encore mes hanches, longe l'intérieur puis l'extérieur de mes cuisses, caresse mes mollets, embrasse mes tibias, va même jusqu'à masser succinctement mes pieds. Tout mon corps frissonne de ces caresses et aucune parcelle de mon être ne lui échappe. Se relevant, il fait glisser une main toute aussi glacée que ses lèvres et son nez, de ma gorge à mon ventre, une caresse dans laquelle je devine les accents animal de son désir... Remontant le long de mes jambes, il fait glisser sous elles ses bras et entoure mon bassin. Sa bouche effleure mon sexe éveillé par le désir. Je lâche un soupir plus fort que les autres, impatiente qu'il me fasse sienne, et cette invitation implicite de ma part entraîne sa langue contre mon bouton d'amour. Froide, râpeuse, elle est pourtant loin d'être désagréable. A peine sa langue me touche-t-elle que tout mon corps est pris de violents frissons. Frissons de froid, comme frissons d'un plaisir profond. Mes mains passent dans ses cheveux, alors que je sens sa langue s'aventurer plus franchement sur mon entrejambe. Il esquisse de petits mouvements, me rendant folle. Ce minimalisme dans ses gestes me frustre terriblement, moi qui suis tremblante d'envie. Il entame des coups de langue de plus en plus longs et appuyés qui me tirent mes premiers gémissements. Doucement, il vient ajouter son index droit à l'affaire. Toujours aussi doux, il ne me l'enfonce pas brutalement comme la plupart de mes invités, mais il se contente de l'avancer de sorte à ce qu'il repose sur la fine membrane de l'entrée de mon vagin. Ce contact étrange déclenche d'incroyables vagues de tremblements de tout mon être et de longs gémissements étreignent ma gorge. Mes yeux se voilent, ma vue se trouble alors que je le sens respirer toujours plus fort, tout plein de cette excitation que mes jouissances lui procurent. Mes mains agrippent sa chemise de lin que je tire vers le haut pour la lui arracher. Se dégageant de l'étreinte de mes cuisses, il lève les bras, la retire et présente à mes yeux un torse parfait : la blancheur de sa peau est parsemée entre ses pectoraux d'une toison noire épaisse mais pas déplaisante, ses épaules sont encore plus impressionnantes nues, mais c'est surtout son cou de taureau qui est remarquable. Une carrure épaisse, une carrure d'homme, de guerrier. Mon guerrier, je suis sa Valkyrie ce soir.
Sa masse vient se coucher sur moi et je pousse un petit cri de surprise au contact de sa peau froide contre moi, néanmoins c'est, encore une fois, loin d'être désagréable. Dans la moiteur épaisse de cette chambre calfeutrée, il apaise le feu de mon âme qu'il a lui-même embrasé. Nos lèvres se capturent encore dans un baiser doux et violent, il glisse entre mes cuisses et même au-travers de sa culotte je peux sentir combien ses jambes, comme tout le reste de son corps, sont glacées. Habilement et d'une main, il le fait glisser le long de son corps et nous sommes désormais complètement nus l'un contre l'autre. Je sens son membre dressé heurter mes cuisses alors que nous nous frottons l'un sur l'autre, pris d'une passion subite et dévorante. Jamais, au grand jamais je n'ai ressenti cette excitation, cette euphorie, presque. Mon être entier tremble de désir, et je suffoque de cette envie terrible qui me ravage les entrailles.
Je sens alors cette verge de glace se frayer un passage doucement dans mon intimité. Le froid qui entre en moi me coupe un moment la respiration mais il tranche tellement avec la chaleur torride de mon intimité que le plaisir qui s'en résulte me fait définitivement chavirer et un long gémissement presque crié s'échappe de mes lèvres. Mes ongles s'arriment à ses épaules tandis que son entrée houleuse en mon être se termine. Il reste un moment sans bouger, tout entier en moi, scrutant mon visage, visiblement inquiet à l'idée de pouvoir me faire mal. Son attention me touche énormément et je l'embrasse de plus belle. Sa verge si froide au fond de mon être brûlant me fait presque peur, j'ai peur qu'elle ne fonde, qu'il ne disparaisse avant d'avoir pu faire de moi sa Valkyrie pour de bon. Mais il semble que mes frayeurs soient vaines car il entame alors un lent et langoureux va-et-vient en moi. Je sens désormais cette hampe dans son entièreté me prendre comme personne ne m'a jamais pris. Nous faisons l'amour. Nous faisons l'amour, il ne me baise pas, il ne me défonce pas, il me fait l'amour. Emue, des larmes perlent à mes yeux tant le moment semble unique et beau. Ses mains caressent mon visage qui illustre par des torsions de sourcils et de bouche le plaisir infini que je ressens, il embrasse mon front, mes joues, mon cou. Son dos s'arque tandis que ses pénétrations se font plus profondes. Relevant le bassin légèrement, j'en améliore l'angle de pénétration et il s'enfonce encore plus loin en moi. Les gémissements qu'il me tire m'étourdissent toujours plus et je resserre ma prise sur ses épaules.

_Tino je... je...
Je ne peux finir ma phrase qui s'étrangle dans un cri de jouissance alors qu'à travers mes yeux clos je discerne une vive lumière, la lumière aveuglante de l'orgasme qui engourdit un court moment mon corps et dégage en lui une boule de chaleur éclatante. Tino resserre son étreinte sur moi, et alors que je m'attendais à ce que la glace de sa verge m'engourdisse et me prive de toutes sensations, je ressens brusquement tout en décuplé, comme si tous mes sens étaient multipliés en puissance, comme si je pouvais sentir chaque minuscule et infime partie de mes muscles se tendre et se détendre en réaction de ses mouvements. Le plaisir incommensurable et totalement inédit que je sens fondre en moi me fait perdre toute notion de temps et de lieu. Loin de sentir sa verge fondre comme je le craignais, je me rends compte que c'est bien mon être qui fond de l'intérieur, je me liquéfie en jouissance. Plongeant son regard dans le mien, devenus brillant de la folie coïtale, il me sourit tendrement :
_Me feriez-vous l'immense honneur de prendre les commandes ?
Sa voix, altérée par l'ébat, est incroyablement érotique et excitante. Avec un sourire, je retourne la situation et grimpe sur lui. Cette nouvelle pénétration me tire un cri terrible. Non, impossible de s'y habituer, impossible de s'en lasser. Lentement, je fais rouler mes hanches sur lui, dans un mouvement circulaire, mon bassin se balance d'avant en arrière et de bas en haut, remontant toujours un peu plus haut à chaque mouvement, risquant de le faire sortir, mais, je maîtrise. Tino accompagne mes balancements de ses mains, posées sur mes hanches, il m'aide à remonter un peu, et son bassin finit par accompagner lui même mes mouvements... Ses gémissements m'excitent davantage et, concentrée pour lui donner tout le plaisir possible, les miens se font moins forts, même si la tête me tourne toujours autant.
Brusquement, semblant ne plus y tenir, il se redresse en position assise. Nos corps serrés l'un contre l'autre m'électrisent, le froid incroyable qui se dégage en permanence de son être, alors même que nous sommes en pleine action, continue à me faire un effet jusqu'alors méconnu. Enfouissant sa tête dans mon cou, sous ma chevelure de feu, il gémit doucement, de ces gémissements virils, tirant sur le grognement, qui me tirent toujours un sentiment d'intense satisfaction et contribuent à mon excitation. Ses mains se crispent sur mon corps tandis que nos bassins ondulent en une parfaite harmonie. Repoussant doucement mon buste, il m'allonge sur le matelas, sans sortir de mon intimité, il agrippe mes jambes, les maintient autour de son bassin, surélevant le mien puisqu'il est à genoux. Avec tendresse et pourtant avec une certaine rudesse, il coulisse en moi un peu plus fort et m'arrache de nouveaux cris. Tirant sur les draps en bataille, je sens mes muscles se contracter un à un, méthodiquement. Mon bas ventre est en feu, un feu de glace, un feu dévorant. Et alors qu'il pousse un gémissement plus fort que les autres, je sens cette boule au fond de moi éclater, encore une fois. Je jouis comme jamais je n'avais joui, enfonce mes ongles dans la chair de ses avant-bras, secouée par un orgasme aussi violent que fort.
Tino s'affale doucement sur mon buste après avoir reposé mes jambes sur le matelas. Avec une douceur infinie, il embrasse encore mes seins, mon cou, mon visage entier par de tout petits baisers. Entre deux souffles, il me murmure :

_Tu es la plus belle et la plus étrange des femmes que j'ai connu, Dexa.
Avec un sourire et plongeant dans son regard noir, je murmure en réponse :
_Euldexa..., dis-je.
Il m'embrasse et répète ce nom, comme pour voir comment il sonne, dans sa bouche. Il sourit.
Doucement, il me ramène à lui, et m'allonge sur le lit, la tête confortablement posée sur deux énormes oreillers. Il se glisse près de moi et ramène la couverture sur nous. Lui tournant le dos, il m'enlace tendrement et m'embrasse une dernière fois sur l'épaule.

_Bonne nuit, Euldexa...
Rompus de fatigue et émerveillés, nous tombons ensemble dans les bras de Morphée.

14
L'Art / Re : [Sex] Take me down to the paradise city !
« le: dimanche 05 mai 2013, 18:50:42 »
Alan, Troisième Partie


Des gémissements... Une étrange sensation... Une intense douleur dans mes épaules, mes bras, mon dos... Encore sonnée par ces ébats et mon évanouissement, je tente de revenir à moi-même. Ouvrant péniblement les yeux, je découvre qu'ils ont retroussé mon jupon sur ma tête, et je ne distingue pour ainsi dire... rien du tout. Je prends brusquement conscience que les gémissements m'ayant tiré de mon inconscience ne sont autre que... les miens. Une langue s'active en effet contre mon intimité, glissant tout du long, s'amusant même à entrer un peu en moi avant de revenir taquiner mon clitoris. Déjà ultra sensibilisé par les événements passés, je ne peux retenir de puissants gémissements, à moitié cris, à vrai dire. Mon bouton d'amour est si réceptif que chaque roulement de langue dessus me fait presque mal, un mélange entre douleur et plaisir, en tout cas une sensation d'une intensité rare qui continue de me faire perdre la tête. Je ne sais plus où je suis, qui je suis, tout mon être ne vibre que de cet intense et incroyable plaisir, auquel je m'abandonne finalement toute entière. Inutile de résister, c'est trop bon et... ils ont payé. Mon Dieu, c'est si bon... ! Je pourrais véritablement mourir de tout ce plaisir, qui semble déborder de mon être, s'emparer de moi, faire ce qu'il veut de moi... Oh, oui... ! Il n'y a pas à lutter, il n'y a qu'à apprécier... Je pourrais tout à fait me laisser aller, si la douleur irradiant dans mon dos n'était pas si intense. Malgré mon jupon sur ma tête, je me contorsionne pour voir ce qui expliquerais cette douleur – avec d'autant plus de difficulté que je peine à me concentrer sur ma vision. Alors que je plisse des yeux pour mieux voir, le jupon est tiré en arrière et je peux ainsi contempler tout à mon aise : je suis suspendue à la roue qui compose le plafonnier sur lequel des bougies à la flamme vacillante éclairent en partie la pièce. Par un jeu de cordages, je me balance comme un vulgaire baluchon au bout du plafond. Mes bras sont retenus dans mon dos par des cordes très serrées qui enserrent mes épaules, plient mes coudes de sorte que mes poignets sont entre mes omoplates, écrasés par les liens et les os. Les cordages passent autour de mon buste, entourent ma taille pour venir emprisonner mes cuisses. De la même façon que mes coudes sont repliés par ce jeu de corde, mes genoux le sont aussi, et mes pieds sont ligotés de sorte à ce qu'ils reposent contre mes fesses, et mes cuisses maintenues écartées par un tour supplémentaire ; des cordes enserrant mes genoux et attachées au plafonnier, je ne peux resserrer mes cuisses. Les cordes sont râpeuses et les frottements suscités par mes mouvements contre elles entaillent légèrement ma peau. S'il n'y avait ces douleurs entre tiraillements et petites coupures, il est certain que je sombrerais.
Mais on ne m'a pas retiré le jupon des yeux juste pour que je puisse voir de quelle façon je suis saucissonnée, non : bientôt on pousse contre ma bouche une nouvelle verge. Je lève les yeux ; c'est Frameric. Il profite d'un nouveau gémissement de ma part pour me l'enfourner toute entière dans la gorge. La position est très inconfortable, et il prend appui sur l'arrière de ma tête pour l'enfoncer jusqu'au bout. De violents haut-le-cœurs me soulèvent alors que, toujours au fond, il exerce de petits va-et-vient comme pour éprouver la résistance de ma glotte. Des bruits affreux sortent du fond de ma gorge. Avec un grand rire, toujours en s'affairant dans ma bouche, il se tourne vers Alan :


_Elle s'est enfin réveillée, Alan ! On devrait venir plus souvent, si tu la fais s'évanouir à chaque fois, on pourra essayer encore de nombreuses manières de l'attacher, qu'en penses-tu ?

Il relâche la pression, et me laisse reprendre une respiration plus calme, du moins... c'est ce que je croyais car un index poussé par la curiosité se fraie un chemin dans mon sexe. Lisiard joint bientôt sa langue à ce doigt et me fait gémir davantage. Il n'en faut pas plus à Frameric pour bander plus dur et il repousse sa queue contre ma langue :

_Allez, t'as une langue, c'est pas que pour parler, alors suce, suce !

Timidement, ma langue s'aventure contre cette hampe toute lisse et encore un peu humide. Frameric me gifle sans douceur :

_J'ai dis, suce !

Acquiesçant presque imperceptiblement, je fais glisser plus franchement ma langue contre cette queue, et, aidée par son propriétaire, entame de langoureux (sans mauvais jeux de mots) allers et venus sur cette dernière. Mes soupirs dus à l'effort que cela me nécessite répondent à mes gémissements et mes petits cris de plaisir procurés par Lisiard. Je prends de plus en plus de plaisir à tout cela, si toutefois ce puisse être envisageable, et je suce avec une avidité et un dévouement non dissimulés ce cher Frameric avec l'espoir qu'il me prendra comme la traînée que je suis en guise de récompense. Oui, j'ai faim, une faim incomparable, incroyable et inédite, et tandis que Lisiard enfonce, avec son index, son majeur en moi en même temps que sa langue excite encore plus mon clitoris, je sens ma poitrine se tendre encore plus, presque douloureusement, engourdie par le plaisir et le désir mêlés. Ma langue tourne et roule autour de ce sexe turgescent, glisse sur les bourses de mon partenaire, mes dents glissent contre leur peau, mordillent l'aine, tirent de puissants gémissements et soupirs à son propriétaire qui attrape, agrippe ma tignasse avant de m'enfourner de nouveau le tout bien profondément et de baiser ma bouche comme il se doit. C'est loin d'être agréable et pourtant je ne peux m'empêcher d'y trouver du plaisir, une immense satisfaction de lui faire ainsi perdre la tête. Je le vois qui s'abandonne de plus en plus, ses mains de part et d'autre de ma mâchoire, avec de grands « han » il accélère les mouvements, yeux clos, la tête basculée en arrière. Son torse se soulève avec irrégularité tandis que je vois ses abdo se contracter pour l'arrivée imminente de l'orgasme et je ne fais pas erreur : avec un grognement de plaisir et en crispant ses mains sur mon crâne, je sens sa queue secouée par petits à-coups dans une éjaculation spectaculaire. Ma langue roule de nouveau autour de cette verge et ramasse chaque petite goutte de sperme que j'avale doucement.
Frameric retire doucement sa queue de ma bouche et esquisse un sourire en caressant ma joue :


_Ah, tu vois quand tu veux... !

Il tapote ma joue comme une jument qu'il récompenserait pour son travail et je laisse retomber ma tête alors que Lisiard n'a toujours pas renoncé à son entreprise de me faire complètement perdre l'esprit. Gémissant toujours autant, je sens glisser le long de mes cuisses et sur le parquet une quantité jusqu'alors jamais atteinte de cyprine, ce qui a l'air de réjouir cet homme qui s'en donne encore plus à cœur joie. Couvrant mes gémissements et mes cris de sa voix, il s'adresse directement à Alan :

_Eh, ami, tu ne crois pas qu'on pourrait un peu investir cette petite pute par tous les trous, mh... ? Regarde comme elle mouille, comme cette petite chatte est toute souillée. Elle ne sera jamais rassasiée, peut-être qu'on pourrait l'aider, non... ? Un peu de charité chrétienne, voyons, mon ami !

Alan rit et s'approche de moi, rejoint Lisiard. Je ne les vois pas, mais je devine aisément qu'ils regardent tous les deux avec envie mon intimité qui n'a jamais été aussi débordante de désir. Je pousse un petit gémissement de plaisir et de surprise mêlés quand je sens un doigt appuyer sur mon autre entrée. Je suis si excitée que ladite entrée semble prête à s'ouvrir toute seule, le muscle déjà relâché par le désir et lubrifié par le mélange de salive et de mouille constamment reçu.

_Non ! Ne pus-je retenir, pas par là !

Un petit silence. Alan vient se planter devant moi, l'air dur, et je baisse les yeux, soumise et coupable.

_Pas par là, tu dis ? Tu crois que c'est toi qui décide, petite chienne ?

Pour me punir, il fait claquer contre ma joue une gifle si brutale qu'elle assourdit mes oreilles un moment.

_N... Non, pardon Alan... Faites ce que vous voulez de... ah !!

Je n'ai pu achever ma phrase car déjà Lisiard fait glisser sa langue contre cet anneau de chair resserré tandis que ses doigts, devant, s'agitent encore, provoquant une nouvelle montée de mon fluide intime. Haletante, je sens perler partout sur mon corps des gouttes de sueur. L'excitation est telle qu'il ne faut pas longtemps à cet homme pour pouvoir glisser un doigt dans cette autre entrée que je méconnais. Trois doigts en moi, deux devant, un derrière. Et toujours cette bouche, cette langue qui glissent contre mon clitoris, qui se joignent aux doigts, qui me font hurler. J'en ai fini par oublier la position absolument inconfortable et douloureuse dans laquelle je suis et j'avoue ne plus avoir aucun lien avec la réalité, me laissant complètement envahir par ces vagues de plaisir.
Je réalise doucement, qu'en-dehors de Lisiard, personne d'autre ne me touche, et en effet, les trois hommes restant, verge sortie de leur culotte, fument ou boivent ou continuent à lustrer leur engin pour le maintenir prêt pour moi. Quoi que je doute qu'ils aient besoin de le lustrer trop fort ou trop longtemps puisque je semble tous les exciter de façon certaine... Outre Alan, aucun d'eux ne m'a encore possédé et seuls Acelin et Frameric ont déversé dans ma bouche leur chaude et délicieuse semence. C'est peut-être ce qui explique qu'Acelin se lève finalement, et pousse sans douceur Lisiard de sa place.


_Bon, j'en ai assez que ce soit toujours les mêmes qui s'amusent ! Dit-il en m'empalant brutalement de sa verge.

Je suis si trempée qu'il n'a aucun mal à coulisser en moi ni même à me pénétrer. Sans vergogne je crie de plaisir et de satisfaction, ce qui déclenche l'hilarité des trois autres. Je crois devenir folle quand je sens deux de ses doigts se frayer un chemin dans mon anus brûlant et déjà un peu écarté. Son autre main attrape l'un des cordage me retenant par les genoux et y exerçant une pression, il me fait balancer. Ledit balancement, accentué par les à-coups de chacune de ses pénétrations me fait m'empaler profondément et violemment sur sa queue, me fait toujours plus gémir et crier. Je n'en peux plus. J'ai envie qu'ils se déversent tous en moi, de me transformer en une chienne sans nom, qu'ils me prennent et me reprennent, encore et encore. Qu'ils défoncent chacun de mes trous pour s'y vider encore et encore. J'halète, je supplie, qu'il continue, qu'ils me prennent tous, partout.
Lisiard cette fois se place face à moi et attrape mes cheveux pour me tirer la tête en arrière :


_T'aimes ça, hein ?

Je ne réponds pas, trop occupée à jouir pour articuler le moindre mot. Malgré les secousses de mon corps, il parvient à m'administrer, à son tour, une gifle violente.

_Réponds, réponds à tes maîtres, petite chienne ! Allez !

_Ou... Oui, maître, j'aime... aaah ! Ah ! Oui ! J'aime ça, encore !

Il sourit et laisse apparaître à son tour sa verge. Je remarque qu'elle est légèrement incurvée vers sa gauche : peut-être est-il gaucher... ?
Alors qu'un nouveau rebond contre les hanches d'Acelin me projette en avant, je saisis cette queue dans ma gorge. Cette fois il n'y a plus aucun effort à faire pour les va-et-vient, ils me sont imposés par mon maître qui besogne mon puits à plaisir. Lisiard rit, satisfait d'avoir enfin sa queue comblée à son tour. Il attrape mon jupon et le retire sur ma tête, le plaque sur mes yeux, de sorte que je ne vois plus rien.
Je distingue la voix d'Acelin qui s'adresse aux deux autres :


_Venez voir, les gars, regardez comme elle en demande !

Quelques pas sur le parquet, et il écarte mes fesses visiblement pour leur montrer à quel point je suis prête à les recevoir, en parfaite hôtesse. J'entends leurs rires et des pas s'éloigner de nouveau alors que l'un d'eux continuent à fourrer ses doigts dans cette entrée de mon corps. Les deux queues me rendent folle j'ai du mal à me concentrer pour comprendre ce que font les trois autres. Brusquement je pousse un petit cri : quelque chose de plus imposant que des doigts tente de s'introduire dans mon cul. Au même moment, Lisiard, trop excité par les préliminaires longs et savoureux qu'il m'a accordé se crispe et, se retirant de justesse de ma bouche, il envoie sa semence contre ma face. Heureusement, ma chevelure et mes yeux couverts par mon jupon, je n'en reçois que sur les joues, la bouche et le menton. Ma langue adroite vient lécher ce que je peux atteindre et il me met une nouvelle claque :

_Tu aimes vraiment ça, hein, jolie petite pute... ? Il rit et retire le jupon de mes yeux. Tu aimerais savoir ce qu'on t'enfonce, hein.. ?

Il rit alors que mon visage se déforme sous l'effet de l'intense plaisir. Mon cul, loin d'être complètement écarté, impose une résistance à l'intrus mais cette étrange sensation, cette étrange douleur ne fait qu'accentuer mon plaisir et, quand enfin, la prime entrée est dépassée, je pousse un long hurlement de plaisir.

_Haha, je crois qu'on a vraiment bien fait, mes amis, jamais je n'ai vu une putain pareille, en demander encore...

C'était Alan qui parlait, massant ses bourses, assis sur le sofa et me fixant de son regard.

_Dis-lui, Lisiard, dis-lui ce qu'on lui enfonce dans son si charmant petit cul.

Je lève les yeux vers l'intéressé qui tend la main dans mon dos. Retirant sans douceur l'objet qui avait eu tant de mal à entrer, il le ramène devant moi. Une bougie. Ils m'enfonçaient une bougie au diamètre assez imposant, quoi que loin d'atteindre celui de la queue d'Alan, dans le cul. Ricanant, il s'étire de nouveau, et une nouvelle fois, fait pression sur ma si étroite entrée pour faire entrer l'intruse en moi.

_Bon, vous avez fini, s'impatiente Acelin qui ne peut plus bouger avec toute cette agitation autour de moi. J'aimerais, moi, finir !

Nouveaux rires alentours et Frameric et Lisiard reculent, pour laisser leur ami faire ce qu'il souhaite. Ce dernier ne se fait pas plus prier et, poussant d'une main sur la bougie pour qu'elle m'écarte davantage, il pousse en même temps son chibre dans mon intimité. Je sens mes deux entrées ainsi prises, ainsi ravagées, et de longues plaintes pleines de plaisir s'échappent de ma gorge. Je n'en peux véritablement plus.
Brusquement, avec un grognement animal, Acelin retire la bougie de mon cul, se retire de mon sexe et enfonce le sien dans l'autre trou... Quoi que facilitée par la bougie et mon excitation, la pénétration n'est pas aussi aisée que prévue et elle prend quelques longues secondes. Pour la première fois on possède mes fesses et je gémis encore.
Et alors qu'il finit d'entrer en moi par cette autre voie et que je gémis de plus belle je... jouis. Je ne m'y attendais pas, et le cri qui sort de moi est aussi bien teinté de cette surdose de plaisir que de surprise. Je sens alors perler dans mon sexe une nouvelle quantité assez importante de cyprine qui a tôt fait de se répandre autour de mes cuisses et sur le plancher.
Les quatre hommes rient de nouveau et Acelin se penche vers moi :


_Tu jouis déjà, salope... ? Et ça ne fait que commencer... !

Et comme pour marquer le coup, il me fait de nouveau balancer pour bien me faire sentir sa queue bandée dans mon cul, coulisser délicieusement.
Oh, oui...

15
Territoire de Tekhos / Re : Sticky Blood [Dexa]
« le: vendredi 03 mai 2013, 18:44:46 »
La jeune étrange créature était saoule comme une barrique, et si je n'avais pas dû rester légèrement en retrait dans cette histoire, j'aurais très franchement éclatée de rire. Les piliers de comptoir et les personnes ivres m'effrayaient, avant, et puis j'avais fini par intégrer que j'étais la plus dangereuse créature qu'il existait et que saouls ou non, je pouvais briser ces créatures en moins de temps qu'il ne faut pour le dire. Ainsi, et en l'occurrence, la petite femme me distrayait énormément. Grande gueule, provocatrice, et aux gestes peu assurés, brusques, elle continuait à se donner en spectacle, pour le plus grand déplaisir de l'assemblée.
Je sentis derrière moi le petit homme filer loin de cette dangereuse buveuse sans demander son reste, sans doute retournait-il dans les jupes de sa mère, qu'il n'aurait, par ailleurs, jamais dû quitter. Au même moment, j'assistais à une transformation inouïe : des mèches de cheveux se saisissaient des deux coupes de champagne commandées, se changeant en une sorte de tentacules... Incroyable ! Je n'avais véritablement jamais vu rien de pareil, et me surprendre, après tous ces siècles, était chose pourtant presque impossible !
Intriguée décidément par cette jeune femme, je l'observais avec attention alors qu'elle essuyait méthodiquement les deux verres comme pour enlever toute salissure. Son dégoût des hommes allait-il jusque là... ? Je pris finalement la coupelle qu'elle me tendait, esquissait le geste d'en avaler une petite gorgée, mais n'en fit bien sûr rien. La boisson que je me réservais était d'un tout autre genre.
Dangereusement, la belle inconnue se retourna vers un homme bedonnant à l'air très austère et dont les yeux, petits et enfoncés, semblaient se noyer sous l'amas de graisse de ses joues et bajoues. Il ressemblait vaguement à... mh. Un bouledogue anglais, quoi qu'un bouledogue anglais soit très mignon, et que l'homme qui nous faisait face, n'avait véritablement rien de mignon. A son bras, une femme rondelette mais bien plus sympathique de figure que son époux, se tenait bien droite, menton rentré dans une expression réprobatrice qui ne faisait qu'augmenter la taille de sa gorge grassouillette. En somme, ils étaient laids et gras, l'image parfaite et archétype du couple de riches ventripotents, pédants et persuadés de valoir mieux que quiconque, incapables de voir quelle image ils renvoyaient.

Je n'écoutais que d'une oreille distraite les remontrances dudit gros homme à ma comparse, et profitais surtout du remue-ménage pour observer le corps de Powder : par quel bout pourrais-je bien la mordre et me délecter de son sang. Mais d'ailleurs avait-elle du sang ? Peut-être était-il dangereux de me nourrir sur une telle créature... Un sourire étira mes lèvres : j'aimais vivre dangereusement ! Mais de fait peut-être valait-il mieux éviter de mordre dans une artère et se contenter de petites veines au début au cas où son goût, son fluide vital ne soit pas adapté à mon vampirisme. J'essayais donc de repérer une zone sans trop de risque... Je pensais aux poignets : les veines y sont nombreuses et pour peu que l'on sache où mordre, il n'était pas compliqué d'éviter celles qui giclent comme vache qui pisse.
Je sursautais alors que ma future victime titubait en descendant de son tabouret pour marcher, très remonter, sur ce cher père. Etouffant un rire moqueur devant le peu de délicatesse dont elle faisait preuve face à ce vieux dégarni, je m'approchais un peu pour ne pas en louper une miette.
Surprise de nouveau, mais cette fois d'être prise à partie par cet individu, je glissais mon bras sous celui de Powder pour lui servir d'appui.
Avec un sourire enjôleur, après avoir retiré ma capuche, laissant apparaître pleinement dans la clarté l'échancrure de mon décolleté laissant rêveurs le père et le fils.


_Avant tout, bonsoir, monsieur, non... ? Sachez que j'ai tout à fait entendu tous vos arguments, néanmoins, je ne peux me résoudre à renvoyer mon amie chez elle, alors qu'elle vient de m'offrir un verre à boire, la politesse m'oblige à prendre sa défense. Qui plus est, monsieur, malgré tout le respect que j'ai pour vous, je ne saurais que trop vous conseiller de réviser votre jugement sur votre enfant qui n'a pas hésité à venir aborder mon amie et qui est encore en train de regarder en ce moment même un endroit précis de mon anatomie. Si vous pensez qu'il est trop jeune pour se mesurer à une femme telle que ma comparse, et qu'elle n'a rien à faire avec lui, peut-être devriez-vous alors le surveiller de plus près mon cher.
Vous parlez, enfin, de quitter cette place sympathique, je ne doute pas en effet que la voix forte de mon amie a pu déranger quelques uns des clients, néanmoins, vous constaterez qu'ils regardent bien plus sa silhouette inhabituelle et semblent même la désirer plutôt qu'ils ne désirent son départ. Je parierais même que vous avez, vous aussi, louché sur son corps superbe et surprenant. Ainsi, je ne saurais que trop vous encourager à balayer devant votre propre porte si vous êtes frustrés d'une quelconque manière, mais de ne pas décharger la responsabilité de votre frustration coincée sur ma jeune amie.


Je m'approchais plus près encore. Plus petit que moi, il se trouva enfouit dans ma poitrine alors que je me penchais à son oreille pour terminer :

_Mais si jamais vous vouliez vous libérer de cette frustration, qui sait... ? Nous pourrions peut-être nous arranger...

Reculant, j'esquissais un clin d'oeil tandis qu'il s'étouffait dans de vaines protestations, perdu entre un vif désir que j'avais réveillé, entre un honneur piqué au vif, etc. Attrapant épouse et fils, il partit finalement sans demander son reste, quant au reste de l'assemblée, qui s'était tournée vers nous, et surtout moi puisque j'avais été sous le feu des projecteurs et que ma nature vampire attirait toujours les regards, le reste de l'assemblée, disais-je, finit par reporter son attention sur l'orchestre après que j'ai levé un sourcil interrogateur et provocateur.
Avec un sourire satisfait, je revenais m’asseoir près de la jeune femme et lui tendait une main amicale :


_Je m'appelle Euldexa, à qui dois-je ce verre offert et ce petit divertissement... ?

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