Le Grand Jeu - Forum RPG Hentai

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Messages - Hikari Harigato

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Déglutissant lentement, Hikari poursuivait sa lente corruption, sa lente dégradation, et sa profonde perversion. Face à cette femme, elle ne pouvait tout simplement pas lutter. Nanami était sa Maîtresse, et Hikari, aussi horrible que ce soit, ne pouvait renier cette excitation qui pulsait en elle. Les deux femmes marchèrent dans un lycée silencieux. À cette heure-ci, les cours extrascolaires étaient terminés, et Nanami lui proposa rapidement de se rendre dans leur salle. Hikari, tout en rougissant, accepta, et, quelques instants plus tard, les deux femmes se retrouvèrent en position. Elles traversèrent un lycée silencieux, dans une ambiance qui avait tout du film d’horreur, puis Hikari rentra.

Elle alluma les lumières, observant les bureaux vides. La porte se referma ensuite derrière elle, et elle se retourna vers Nanami, qui alla s’asseoir sur le bureau, la dominant ainsi de sa hauteur, et donna rapidement ses premiers ordres.

« B-Bien, Maîtresse… »

Les mains d’Hikari se défirent rapidement de ses vêtements. Pas de harnais sous sa tenue, cette fois, simplement un soutien-gorge, qu’elle dégrafa, et une culotte. Consciencieuse, elle obtempéra, et finit ainsi toute nue, avec l’intimité parfaitement épilée. Reprenant son souffle, les joues rougies par un désir qui remontait furieusement en elle, elle observa ensuite les tables, se demandant ce que sa Maîtresse avait en tête.

*Maîtresse… Pourquoi est-ce que l’appeler ainsi m’excite autant ? Je ne comprends pas…*

En tout cas, elle ne pouvait pas faire face. Néanmoins, la jeune femme restait intriguée. Qu’est-ce que Nanami voulait dire par se poser « fesse tendue » ? Hikari réfléchit un peu, et se rapprocha de la table de l’élève qui l’excite le plus… Soit tout simplement Nanami, et posa ses mains sur le bureau. La respiration encore lourde, elle se pencha alors en arrière, cherchant à bomber ses fesses, puis se retourna ensuite vers sa Maîtresse.

« Co-Comme ça, Maî-Maîtresse ? » s’enquit-elle, un peu nerveuse malgré tout.

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Hikari ne se contrôlait plus. Plus rien n’était comme avant, tous ses repaires avaient éclaté. Nanami était entrée dans sa vie avec la puissance d’un ouragan,  renversant tout sur son passage. Et, maintenant qu’elle avait fait goûter à Hikari le fruit du désir, elle ne pouvait pas la libérer, s’éloigner, et faire comme si de rien n’était. Oh, ça, il était trop tard ! Nanami sembla en prendre conscience, et Hikari sentit son cœur bondir de joie dans sa poitrine en entendant sa Maîtresse proposer de venir la voir ce soir. Elle s’en pinça les lèvres, se surprenant immédiatement à sentir cette pointe d’excitation. Que lui arrivait-il donc ? Hikari avait de plus en plus de mal à se reconnaître, à se contrôler, mais se trouva très excitée quand Nanami lui imposa, en plus, de passer le reste de la journée sans sous-vêtements, et en relevant sa jupe pour qu’elle moule ses fesses.

La professeur rougit à cette idée, et baissa les yeux pendant quelques secondes, se pinçant les lèvres.

« Je... Très bien, Maîtresse ! » glissa-t-elle avec sincérité.

Elle se redressa, et Nanami détacha les sangles. Elle ôta donc son harnais, puisque telle était la volonté de sa Maîtresse, et frémit en sentant sa peau être libérée de ce contact en cuir serré. Hikari déglutit, et remit ensuite sa minijupe, son chemisier, et sa veste rose, puis veilla à redresser encore la jupe, et rougit à nouveau, en sentant le tissu glisser contre ses fesses.

*La jupe est bien trop relevée, je ne peux pas aller en cours comme ça !*

Mais elle savait que sa Maîtresse allait sûrement la suivre. Elle lui avait montré, lors de son petit numéro dans le quartier, combien elle était influente. Hikari n’aurait jamais cru que Nanami puisse avoir tant d’hommes sous ses ordres, et retourna donc en cours, avec la jupe très relevée, de sorte qu’on pouvait voir l’ourlet de ses fesses.

Et, pendant toute la durée de la journée, cette situation n’échappa pas à bon nombre d’élèves. Hikari essayait d’assurer ses cours du mieux qu’elle pouvait, mais rougissait régulièrement, tournant le dos à ses élèves en allant au tableau, imaginant leurs regards pervers se pencher vers ses fesses. C’était particulièrement gênant, mais, encore une fois, Hikari en ressentit aussi... Une certaine forme d’excitation.

La journée se passa ainsi, en mode pilotage automatique, Hikari pensant davantage à la nuit qui l’attendait qu’au reste. Le soir, elle rentra chez elle, et ne put s’empêcher de se masturber, gémissant le nom de sa Maîtresse, puis s’interrogea ensuite sur sa nouvelle condition. Était-ce vraiment ce qu’elle voulait ? Comment pouvait-elel accepter si facilement d’être l’esclave d’une élève ? Tout cela n’était-il pas ridicule ? Au plaisir vint la confusion, puis, alors que l’horloge approchait d el’heure fatidique, le désir revint.

Et, finalement, à 21 heures, Hikari se trouvait, elle aussi, devant le lycée, et se pinça les lèvres en voyant Nanami, portant encore son uniforme scolaire, ainsi qu’un sac. Elle rougit brièvement en se rapprochant. Elle-même avait conservé la tenue de la journée, et lui sourit.

« Bonsoir, Maîtresse... » glissa-t-elle, avec de la chaleur dans la voix.

Elle déverrouilla la porte avec sa clef, pus entra. Rapidement, elle se dirigea vers le boîtier de sécurité, et déverrouilla l’alarme pour cette porte. Elle avait en moyenne 30 secondes pour le faire avant que l’alarme ne sonne, et sourit ensuite, tout en ayant conscience qu’elle prenait une voie qui était désormais irrémédiable.

« Voilà... Le lycée est à nous. »

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Hikari avait bien du mal à expliquer rationnellement ce qui lui arrivait. Comment avait-elle fait pour sombrer ainsi, pour une telle chute ? Nanami avait brisé quelque chose en elle, elle avait été le coup de vent qui avait fait s’écrouler le barrage, et un torrent trop longtemps contenu s’était déversé ensuite. Hikari avait passé cette nuit en un état second, partagée entre de multiples idées, et on en voyait maintenant le résultat. Méconnaissable, elle surprenait Nanami, qui lui ordonna de s’agenouiller devant elle. Hikari obtempéra silencieusement, et soupira en sentant les jambes de Nanami se poser à droite et à gauche de sa tête, lui offrant une vue plongeante sur son bassin, dissimulé par son pantalon blanc. La sportive femme se mit alors à lui parler, et Hikari releva la tête.

Nanami lui expliqua qu’il fallait que les choses aillent tranquillement, et que, si elles allaient trop vite, un phénomène de reflux était à craindre. Hikari, le cœur battant dans la poitrine, hocha lentement la tête. Ses joues étaient joliment rouges, et elle se pinça les lèvres, consciente qu’elle allait devoir préciser les choses. Là, comme ça, avec cet harnais, un changement si impressionnant pouvait effrayer.

« Je ne sais pas, Maîtresse... On dit aussi qu’il faut battre le fer tant qu’il est chaud. Si nous faisons comme vous dites, il est aussi possible que je m’habitue, et que je sorte de cette... De cette euphorie dans laquelle vous m’avez placée. »

Aucune possibilité n’était à exclure. Hikari avait toujours été une jeune femme réservée, et, si Nanami avait su crever l’abcès, rien ne dit qu’il n’y aurait pas un phénomène inverse. On pouvait néanmoins comprendre les hésitations de Nanami, car elle était, après tout, en train de dominer une professeur. Rien à voir avec un simple élève. Dès lors, comment savoir de quelle manière Hikari allait réagir ? Et ce d’autant plus que l’intéressée elle-même n’en avait pas la moindre idée, tant ce qu’elle ressentait était inédit, et exceptionnel.

« Je ne veux pas laisser tomber, je... Jusqu’à hier soir, j’ignorais que j’étais capable de ressentir tant de choses. Je... Je n’ai jamais été aussi excitée qu’auparavant. Alors, vous pouvez craindre que je perde le contrôle, mais, je vous rassure, je... J’arrive encore à me contrôler. Tout ce que je veux, c’est ressentir encore ces sensations. Mais jamais je ne vous mettrais en difficulté, Maîtresse. »

Son visage se frottait machinalement contre la jambe de Nanami.

« Je veux bien attendre, si vous pensez que c’est ce qu’il y a de mieux... Mais je veux que vous m’utilisez comme esclave, je veux que vous me soumettiez... Dès ce soir ! C’est ce que vous aviez dit, que vous seriez la Maîtresse quand je le demanderai, alors je vous le demande de l’être... Cette nuit ! »

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Hikari se mit à rougir en voyant Nanami la dévisager, observant son corps avec une lueur d’étonnement... Mais aussi de malice. La jeune professeur se mordilla les lèvres en baissant les yeux, frissonnant sur place. Qu’est-ce qui avait bien pu se passer, dans sa tête, pour qu’elle cède à ce point à la luxure et à la débauche ? Nanami réalisait-elle ce qu’elle avait provoqué, en forçant ainsi la jeune femme ? Elle avait fait découvrir à Hikari des sensations tellement puissantes, tellement violentes, et tellement inédites, qu’elle les avait embrassés. Elle portait donc un superbe harnais noir clouté, et Nanami, sans attendre, s’empressa d’attacher les poignets d’Hikari aux sangles sur les hanches. Cette dernière gémit à ce contact, et tenta, en vain, de tirer sur les liens, qui retenaient très bien ses bras.

La jeune professeur soupira lentement, sentant les lèvres de Nanami glisseur sur sa joue, la titillant, la narguant, jouant avec ses fantasmes, avant de l’embrasser. Nanami exultait, et elle avait toutes les raisons du monde de le faire. Sa jeune esclave était convaincue, et ne risquait pas d’avoir une crise de conscience, de se rebeller contre la situation qu’elle vivait. Bien au contraire, elle s’y plongeait totalement, et rougit encore, avant de fixer les yeux de Nanami, proche d’elle, en déglutissant.

« Je... Euh... »

Comment était-elle censée répondre à ça ? Confuse, Hikari rougissait, tout en sentant une excitation furieuse pointer à hauteur de son entrejambes, remontant progressivement dans son corps.

« Je... Oui, c’est... J’adore porter ça, mais... Je ne sais pas trop pourquoi... »

Elle soupira encore, serrant ses mains, crispant ses doigts. Elle ne pouvait plus remuer ses bras à cause des sangles, ce qui l’empêchait de pouvoir caresser le corps de sa Maîtresse. Hikari ferma les yeux, continuant à se calmer, avant de finalement prendre le risque de se lancer :

« Maîtresse, je... Je trouve que la règle que vous m’avez imposée n’est... N’est pas juste ! »

Hikari reprit lentement, sachant qu’elle en avait désormais trop dit pour faire marche arrière :

« Vous... Vous m’avez dit de venir vers vous, mais... Ce... Ce n’est pas comme ça qu’une Maîtresse devrait faire. Je... Je veux que vous soyez... Une vraie Maîtresse ! »

Elle avait parlé en fermant les yeux, par peur de voir ce que Nanami dirait, ou par honte d’elle-même. Hikari savait que Nanami lui avait fait quelque chose, une chose qu’Hikari n’arrivait pas à s’expliquer, mais elle n’avait pas vraiment envie, en réalité, de se l’expliquer. Tout ce qu’elle voulait, au fond d’elle-même, c’était subir ça, sans relâche, et avec délectation.

Mais est-ce que Nanami allait céder, et accepter d’avoir un rôle plus actif, de torturer sexuellement Hikari ? Après tout, la senseï ne faisait qu’appliquer, fondamentalement, les règles de Nanami, puisque c’était elle qui faisait cette proposition.

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Plus rien ne serait comme avant. Cette certitude s’imposa dans l’esprit d’Hikari avec une force inébranlable. Il aurait fallu bien du temps pour expliquer comment elle s’était retrouvée ici, ce qui avait bien pu la pousser à sombrer ainsi. Elle était au centre d’une véritable tempête, et, même si Nanami en était principalement responsable, la lycéenne rebelle avait aussi été ce petit caiollou qui, en dévalant de la montagne, engendrait une avalanche. Elle avait tapé là où ça faisait mal, et avait réveillé chez Hikari quelque chose que la femme avait enterré. Elle avait réveillé ce volcan, et, maintenant, Hikari s’inclinait devant elle. Elle venait de découvrir le véritable visage de Mishima, qui n’était pas l’instruction sociale et sociétale des élèves, mais leur éducation sexuelle... Ce qui valait autant pour les élèves que pour les professeurs.

Avec les deux godes qui remuaient en elle, Hikari était encore toute chaude, mais elle venait de signer. Un contrat qui n’avait juridiquement aucune valeur, mais qui était comme une preuve de leur situation, un rappel de la relation spéciale qui allait, désormais, les unir.

*Incroyable...*

Elle aurait pu s’attendre à ce que sa raison la rattrape, à ce qu’une voix lui glisse qu’elle était en train de faire n’importe quoi, et que ce n’était pas à une élève de lui dicter sa loi... Mais Nanami écarta ses jambes, releva sa jupe, et Hikari se pencha contre elle, obéissant silencieusement. Elle frémit en sentant l’une des jambes de Nanami se resserrer contre sa tête, venant l’immobiliser, et enfonça sa langue dans son intimité. Le sexe de Nanami était très propre, rasé et épilé, mais elle constata rapidement que son « élève » (ou sa Maîtresse) était excitée. Elle mouillait, et savoir qu’Hikair l’excitait déclencha en elle un frisson de plaisir. Elle ne disait rien, occupée à lécher, frappée de constater à quel point elle acceptait son rôle de soumise.

Hikari léchait donc, tout en écoutant Nanami lui rappeler ce qu’elle avait lu dans le contrat. Elle avait furieusement rougi en le levant, peinant à croire, non seulement qu’on puisse écrire de telles clauses, mais aussi qu’elle avait signé. En son for intérieur, Hikari avait toujours nié cet aspect de sa personnalité... Le sexe. Et voilà que tout ça lui revenait en pleine figure, déclenchant chez elle de multiples frissons, et une indescriptible sensation de bien-être. C’était paradoxal, mais elle se sentait libre, épanouie, alors qu’elle était agenouillée devant cette femme, comme si la vacuité de son existence antérieure lui ressortait en pleine figure.

Nanami lui rappela donc que c’était à elle de venir, et Hikari gémit à nouveau.

« Hmmmm... »

La lycéenne cessa de parler, et plusieurs minutes supplémentaires passèrent, le silence n’étant rompu que par les bruits de succion d’Hikari, les délicats soupirs de Nanami, et le vrombissement des godes, qui continuaient à tournoyer dans le corps de la femme. Elle gémissait, tout en titillant le clitoris de la femme, jusqu’à sentir Nanami jouir... Et elle-même vitn s’abandonner à son tour, fermant les yeux en écrasant son visage contre le corps de Nanami. Elle se déversa longuement, en sentant la jambe de Nanami se crisper contre elle lors de l’orgasme... Puis Nanami se redressa.

Hikari resta agenouillée, en reprenant ses esprits petit à petit, le visage maculé de mouille. Elle caressa ses joues, et observa silencieusement ses doigts, remplis de ce nectar transparent, avant de les suçoter. Nanami se retourna, mais, au dernier moment, Hikari releva la tête :

« Maîtresse ! »

Elle l’interpella, et ne glissa qu’un seul mot, qui sortait du fond du cœur :

« Merci. »


Le lendemain

La journée se déroula normalement, sans accroc aucun. Hikari arriva à l’heure, et assura la journée. Elle organisa un contrôle, et, pour le reste, dirigea les cours avec son entrain habituel. Nanami n’avait pas cours avec elle aujourd’hui, et la journée se passa donc plutôt bien.

Ce fut à la fin de la journée, alors que Nanami sortait de la dernière classe, qu’Hikari l’attendit dans le couloir. Pour donner le change, en compagnie des autres élèves, elle s’adressa à elle sur un ton professionnel :

« Tu peux venir, Nanami ? Il faut que je te parle. »

Les deux femmes s’éloignèrent rapidement, Hikari tournant le dos à la jeune femme. Elles rejoignirent son bureau, à proximité, et Hikari ferma la porte à clef. Quelques secondes passèrent... Puis Hikari, les joues rougies, ôta ses vêtements.

« Je l’ai acheté après votre départ, Maîtresse... Qu’en pensez-vous ? »

Et elle l’avait porté toute la journée.

Un magnifique harnais en cuir noir.

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Hikari n’avait jamais mis autant de temps pour rentrer chez elle. Cette traversée avait été digne de celle de Frodon, quittant la Comté pour rejoindre la Montagne du Destina fin de détruire l’Anneau de Sauron. Hikari, elle, avait traversé une partie de la ville avec une tenue d’esclave masochiste et des godes la labourant férocement. Elle avait laissé sa signature à plusieurs endroits, lors de ses orgasmes, et c’était un miracle si personne ne l’avait vu, malgré le cordon du gang de Nanami. En tout cas, elmle était enfin arrivée dans son quartier. Hikari avait une petite maison résidentielle, avec un étage et des combles. Elle en était locataire, et la maison avait un petit perron à l’entrée. Nanami était là, dans sa tenue blanche, assise sur les marches, et lui sourit en la voyant.

« Na-Nanami, je... Je suis là... »

Alors qu’elle aurait pu s’emporter contre elle, Hikari ne ressentit qu’une bouffée d’excitation supplémentaire, irrépressible, et qui alla même jusqu’à l’effrayer. C’était comme si son être était en train de la trahir. Elle avait fait cette traversée, joui à plusieurs reprises, et, si elle pouvait prétendre être choquée, en son for intérieur, elle était excitée comme une puce. Un changement s’était opéré, quelque chose s’était brisé en elle, fendillant la normalité apparente pour plonger dans des notions plus sinueuses, plus tortueuses.

Retournant chez elle, elle laissa Nanami rentrer, sans Maki. Hikari retrouva son salon, avec ses bibliothèques pleines de livres, ses tableaux ornant les murs, comme un tableau d’un jeune peintre français qu’elle avait découvert sur Internet, Japon. C’était, du reste, une maison à l’occidentale, avec un grand salon, une cuisine américaine, et un escalier en bois menant aux chambres à l’étage. Hikari aurait pu prendre une maison plus traditionnelle, mais elle aimait le caractère fonctionnel de ce style de domicile, où tout était à portée.

Une table était au centre, et ce fut là que Nanami posa ses papiers, en revenant au sujet. Elle avait rendu à Hikari ses affaires, que la jeune professeur attrapa, avant de les poser machinalement à côté. Elle regarda ensuite Nanami, puis les bouts de papier. C’était un contrat, tout simplement. Il y a quelques jours, elle aurait pu rire devant le caractère comique de la chose. « Contrat de servitude », titrait ce dernier. Incapable de s’asseoir, elle se pencha pour le lire :

Citer
Le présent contrat est conclu entre les parties ci-après dénommées :

NANAMI SEIKYO, née le...
Ci-après dénommée « Maîtresse »

ET :

HIKARI HARIGATO, née le...
Ci-après dénommée « Esclave »

Le reste était à l’avenant, assez ahurissant. Hikari s’engageait à servir la Maîtresse, et la Maîtresse, en retour, s’engageait à la protéger, et à ne pas la mutiler, ou même à la tuer. Il s’agissait visiblement des ultimes limites possibles. Hiakri n’y connaissait pas grand-chose en droit, mais elle doutait que ce contrat ait une quelconque valeur légale, et tienne une seule seconde devant les tribunaux. Néanmoins, Nanami tenait à cette signature, probablement pour clarifier les choses.

Pendant un certain temps, on n’entendit rien de plus, dans la salle, que le vrombissement lancinant des godes enfouis en Hikari. La femme finit par fermer les yeux, puis se retourna vers Nanami... Et défit son manteau. Ce dernier tomba au sol, la révélant dans ses seuls sous-vêtements, cette tenue noire en latex très perverse. Ses joues rougirent un peu, et elle observa Nanami, avant de lui parler :

« Il y a quelques jours... J’aurais trouvé ça absurde, et je t’aurais ri au nez. Tu vois ma maison ? Plus rien ne t’est secret, maintenant. Je crois que... Je crois que tu as été un déclencheur, Nanami. Tu m’as fait découvrir... Des choses... Hmmm... »

Elle se pinça brièvement les lèvres. En s’étant déshabillée ainsi, Hikari avait relancé son excitation.

« Je... J’ai toujours refusé les... Les élans de mon corps... Vivre dans une vie sûre et fiable, refaire tous les jours les mêmes choses... Enfermée dans... Haaaa... Dans ma normalité. Toi, tu... Tu m’as montré une vie aventureuse, tu m’as fait prendre des risques, et... Et... J’ai a-adoré ça ! »

Elle se retourna vers la dernière page, et signa, avec la mention « Lu et approuvé » précédant la signature, et son nom. Hikari se retourna ensuite vers Nanami, et finit à genoux devant elle.

« A-Apprenez-moi, Maî... Maîtresse... ! »

Hikari voulait de cette vie, de ce frisson, de ce risque. Elle avait vécu pendant des années dans sa cage de verre, et Nanami avait fait un appel d’air, et le petit trou avait fait exploser la cage. Arrêter maintenant ? C’était tout l’inverse qu’Hikari souhaitait !

37
C’était une sorte de spirale dans laquelle elle s’enfonçait. Hikari avançait lentement, s’appuyant contre le mur, ne pouvant retenir un nouvel orgasme après la séquence du marché. Affreusement gênée, elle ressentait curieusement une certaine forme de bouffée d’excitation qui faisait suite à ce séjour dans ce marché. Hikari gisait donc contre le mur, et gémissait profondément, tandis que Maki lui rappelait qu’elle devait encore avoir assez de force pour retourner chez elle.

« O-Ouiii… Hmmm… Je… Je ne le fais pas exprès, haaaa… »

La jeune femme ne comprenait vraiment pas ce qui lui arrivait. Elle repensait à la main de Maki qui, en pleine rue, avait été lui palper ses fesses, enfonçant son gode. Tout ça bouillonnait dans sa tête, continuant à la perturber, sans qu’elle ne puisse vraiment arriver à mettre des mots précis sur son trouble. Néanmoins, cette fois-ci, elle réussit à ne pas tomber, même si elle s’appuya très largement sur le mur. Sa mouille glissa le long de ses cuisses, tombant sur le sol, et elle ferma les yeux pendant quelques secondes, serrant les lèvres, se les mordant fortement, tout en ne pouvant empêcher plusieurs gémissements et soupirs de fuir de sa bouche.

Finalement, Hikari sembla revenir à la réalité, et rouvrit les yeux, le visage en sueur, et se décolla lentement du mur. Elle vacilla un peu sur place, avant de soupirer encore, et massa sa nuque.

« A-Allons-y… »

Il était temps d’en finir, et, effectivement, elles n’étaient plus très éloignées. Hikari avait une petite maison de banlieue, qui n’était pas bien grande, et qui se trouvait au bout de la ruelle, le long de la rue. Respirant lourdement, Hikari s’avança donc à nouveau, en compagnie de Maki, et le duo se rapprocha de sa maison, où Nanami était là.

*Enfin… Enfin, j’y suis enfin !*

38
Après avoir joui, Hikari allait un peu mieux. Ce « un peu » était, somme toute, très relatif, car son cœur continuait à tambouriner dans sa poitrine, et elle avait terriblement chaud. Ses joues étaient rouges, et des gouttes de sueur glissaient le long de sa peau. L’incompréhension se mêlait au plaisir, donnant à Hikari un sentiment de flotter ailleurs, dans un monde onirique. Tout ça semblait irréel, et, alors qu’elle marchait, elle entendit des bruits, et rougit encore en constatant qu’elles rejoignaient le marché de nuit, situé près de chez elle. C’était une succession de rues piétonnes s’organisant autour d’une place centrale, et, traditionnellement, la nuit, les boutiques s’ouvraient. On y trouvait de tout : vendeurs à la sauvette, activités foraines mineures, et stands de nourriture. Boucherie, poissons, rāmen, c’était un endroit très populaire. Aussi influente soit-elle, même Nanami n’avait pas le pouvoir de faire annuler le marché de nuit, et Hikari se mit à trembler... Mais hors-de-question de faire marche arrière, et, tout en cherchant à se montrer compatissante, Maki posa une main dans le dos de sa professeur, et la poussa en avant.

Elles rejoignaient le marché par une petite ruelle latérale jonchée de poubelles, et passèrent entre deux étals.

« Ma-Maki, je... Je ne veux pas, non... »

Le manteau avait beau la protéger intégralement, de telle sorte qu’on ne voyait pas sa tenue, Hikari se sentait terriblement gênée. Mais Maki était formelle, et Hikari ne pouvait plus faire marche arrière. Elles s’avancèrent donc, et Hikari baissa la tête en rejoignant la rue, avec l’intime conviction que tout le monde se retournait en la voyant, leurs yeux perçant à travers ses vêtements pour deviner ses formes, et les deux vibromasseurs qui continuaient à vibrer en elle.

« Hmmm... »

Elle se pinçait donc les lèvres, avançant lentement. Difficile de faire de grands pas, car elle sentait alors les godes s’enfoncer plus durement en elle. Et, de fait, tandis qu’elle remontait la rue, et que ses narines étaient agressées par les odeurs délicieuses des grillades du barbecue à sa gauche, ou des fritures à sa droite. On faisait des croustillons.

« Madame ! Des croustillons tout chaud, là, pour vous ! »

Hikari sursauta en constatant qu’on lui parlait, et Maki, qui avait visiblement envie de gourmandise, s’arrêta alors... Et, après querlques hésitations, fit signe d’y aller. Un léger gémissement plaintif s’échappa des lèvres d’Hikari, qui, alors qu’elle aurait dû se sentir effrayée et paniquée, sentait aussi un sentiment encore plus horrible, qui remontait en elle... De l’excitation ! Elle rejoignit alors le stand du vendeur, qui leur fit un joyeux sourire, tout en commençant à préparer une fournée de croustillons. Hikari, de son côté, s’appuya contre le stand en soupirant encore...

Même avec le manteau, on pouvait voir ses longs gants rouges, ses bottes qui claquaient sur le sol... Elle avait le véritable look d’une prostituée, mais, le soir au Japon, sa tenue n’était pas si anormale que ça. Des punks passaient régulièrement, avec des jeans troués, ou des minijupes fluorescentes. Pour autant, Hikari se sentait toujours gênée.

« Belle soirée, hein ? poursuivit le vendeur.
 - O-Oui... Ma-Magnifique...
 -  Il fait doux, on se sent bien... Vous rentrez chez vous ?
 -  Euh... Oui, j’ai eu... Une durée journée, je... Je suis fatiguée, et... Haaaaa... »

Elle soupira encore, et se pinça furieusement les lèvres, tout en frottant inconsciemment son corps contre le rebord du stand, sentant ainsi, pendant quelques instants, le gode s’enfoncer de quelques centimètres en elle. Hikari en ferma alors les yeux, retenant un profond soupir sous cette vague de plaisir qui la traversa brusquement. Amusée, Maki alla même jusqu’à caresser ses fesses, et poussa avec ses doigts le vibromasseur avec ses doigts, faisant cracher à Hikari de la salive. Fort heureusement, le vendeur leur avait tourné le dos, et elle essuya rapidement, du revers de la manche, la salive sur le comptoir.

Hikari avait de plus en plus de mal à se concentrer, et le vendeur avait les croustillons, les mettant dans un plateau, avant de les piquer, les recouvrir de sucre, et les mettre dans un sachet.

« Tenez, Mesdames ! »

Maki se chargea de le payer, et le duo s’avança ensuite encore. Hikari se cramponnait à sa main, mais, régulièrement, Maki plantait une fourchette en plastique, et sortait l’un des croustillons, qu’elle tendit à Hikari. Ce faisant, le temps continuait à défiler, lentement... Mais le plaisir, lui, croissait, et croissait encore, au fur et à mesure que la jeune professeur voyait tous ces corps marcher autour d’elle, et sentait son imagination s’emballer.

Un nouvel orgasme la traversa donc, dans un nouveau soupir, et elle s’appuya contre le mur, en gémissant encore, sa mouille glissant abondamment le long de ses jambes...

« H-HHaaannnn... »

39
La pauvre Hikari était bien en peine de s’expliquer logiquement ce qu’elle faisait là. Si on lui demandait de se justifier, et de rembobiner le fil de ses pérégrinations, elle aurait été bien incapable de fournir la moindre explication rationnelle. Elle était juste là, prise dans une sorte de spirale, d’éternel cercle vicieux de luxure, dans lequel elle s’enfonçait progressivement. Impossible de s’en défaire, et, alors même qu’elle venait encore de jouir, Hikari ne sentait toujours pas l’envie de partir. Il était tout simplement trop tard pour faire demi-tour, et, face à elle, Maki exprimait sa surprise. Il était certain que l’image qu’elle se faisait d’Harigato-senseï ne serait plus jamais la même après cet épisode... Elle rajouta ensuite que, si Hikari s’habillait ainsi en cours, elle susciterait bien plus facilement l’intérêt de ses élèves.

Naturellement, de tels propos ne manquèrent pas de la faire rougir furieusement. Elle aurait voulu contredire ce que Mika disait, mais le fait est que la jeune femme était, en ce moment, en train de s’imaginer dans cette tenue, à errer au milieu de ses élèves. Oh oui, elle s’imaginait vraiment très bien dans cette posture. Hikari s’en mordilla les lèvres, et secoua la tête, en revenant à la réalité, et tenta encore de se défendre, en vain.

« Ne... Ne raconte pas n’importe quoi, Maki... »

C’était tout, sauf n’importe quoi, mais, pour Hikari, il était difficile de l’admettre. Quoi qu’il en soit, elle se redressa, et s’avança lentement, s’aidant de la main tendue de Maki pour se tenir debout. Maintenant qu’elle venait de jouir, elle se sentait un peu mieux, mais son corps était toujours en feu. Rougissant, Hikari s’avança donc, lentement, couinant encore, se mordillant fréquemment les lèvres. Les godes refusaient de s’arrêter, continuant à la pilonner, et elle mouillait encore.0 Comme une variante érotique d’Hansel et Gretel, la jeune femme laissait, derrière elle, ses miettes de pains, à savoir des traînées de cyprine qui écloraient sur le bitume.

*Je... Je crois que je n’ai jamais mis autant de temps pour rentrer chez moi, Seigneur...*

Quand donc verrait-elle la fin de ce supplice ?

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En entendant son élève, Hikari déglutit, avant de s’appuyer contre le mur, peinant à lui répondre. Yeux clos, elle suait abondamment, et n’arrivait plus à avancer, en sentant les vibromasseurs remuer en elle. Ce que Nanami lui imposait était une épreuve terrible, et... Pourquoi avait-elle accepté ? Hikari ne savait plus où elle en était, et réalisait qu’il y avait tout un visage de Seikusu qu’elle ne connaissait pas, et même de Mishima. Depuis quand les élèves se permettaient-ils ainsi de narguer leur professeur ? Elle entendit des bruits de pas, et releva la tête, voyant Maki s’approcher d’elle, un léger sourire sur les lèvres, une cigarette dans la main, crachant de la fumée depuis ses lèvres. Hikari toussota en sentant cette vive odeur, son cœur sursautant dans sa poitrine.

Maki était bien là. Hikari n’était toutefois pas si surprise que ça, car elle savait que la jeune fille était proche de Nanami. Toutefois, Maki semblait au moins aussi surprise qu’elle, tournoyant autour d’elle, faisant frissonner la jeune femme, qui se mordillait les lèvres, sans oser rien dire. Elle rougissait furieusement, sentant Maki l’observer sous tous les angles, tout en lui ôtant son manteau.

« Ma... Maki, ne... Ne me regarde pas ainsi, je... Haaaa... Je suis ta... Ta professeur... »

De tels mots restèrent pieux, car, sans aucune hésitation, Maki attrapa alors chacun des godes, et les protestations d’Hikari se transformèrent en longs couinements de plaisir. Elle se dandinait sur place, peinant vraiment à se calmer, tout son corps se mettant à frissonner sous le contact des mains de Maki. Plus joueuse que ce qu’Hikari aurait pu croire, la jeune lycéenne semblait beaucoup s’amuser en voyant Hikari dans cette tenue. Les godes continuaient à vibrer en elle, et Hikari soupira encore, sentant son orgasme se rapprocher petit à petit.

Elle rougit néanmoins quand Maki glissait que l’ensemble lui allait bien, avant de lui redonner son manteau, tout en observant fréquemment les deux godes qui remuaient en elle, filant d’avant en arrière, et tournoyant sur place. Parler n’avait jamais été aussi difficile pour Hikari, qui soupirait profondément, peinant même à rester debout. Voir ce regard libidineux dans les yeux de la femme de Maki ne faisait que la troubler davantage, et la jeune femme s’en mordilla les lèvres.

Quand Maki glissa qu’elle voulait la prendre, Hikari déglutit encore, en visualisant cette scène, où elle la prenait, à l’aide d’une ceinture-gode, s’enfonçant dans son corps en la faisant hurler... Puis chassa rapidement cette image, yeux clos, en secouant la tête.

*Mon Dieu, mais que m’arrive-t-il ?*

Maki fumait donc, et Hikari avança alors.

« Je... Haaaa... J’ai du mal à marcher... »

Elle la laissa passer devant, et Hikari rougit encore, en sachant très bien que Maki devait l’observer. Avec ce manteau rouge, Hikari ressemblait à une prostituée faisant le tapin, et quitta la ruelle, pour marcher dans une rue. Il y avait des immeubles avec des fenêtres, mais aucun passant. La rue devait être bloquée, ce qui n’empêchait pas Hikari de rougir, en pensant être observée par des milliers d’yeux. Sa chaleur corporelle crut encore, et, tandis qu’elle avançait, en s’appuyant contre le mur, elle s’arrêta brusquement, en poussant un nouveau soupir.

« Ma-Maki, je... Haaaa... !! »

Ses jambes se dérobèrent soudain, et elle s’affala contre le mur, en écartant les jambes, et eut un orgasme sous les yeux de la femme, se tortillant sur place, en posant sa main sur sa culotte, enfonçant instinctivement son gode en elle, le plus loin possible.

« Haaaa... !! »

Elle ne put tout simplement plus retenir le plaisir qui fusait en elle, et jouit donc, pendant de longues secondes, sa mouille débordant de sa culotte pour glisser le long de ses cuisses...

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Hiakri pouvait sentir Nanami remuer sur, et en elle. Le plaisir ressenti était tout simplement indescriptible. Hikari se sentait transportée, transcendée par ce plaisir exquis et inouï qui la traversait. Han, que c’était bon ! Comment diable avait-elle pu passer à côté d’un tel plaisir ? Nanami continuait à la prendre, à s’enfoncer en elle, avec cette incroyable énergie, cette vigueur qui avait fait s’écrouler Hikari. La professeur ne cherchait plus à nier, maintenant. Elle avait touché au fruit défendu, et y avait succombé. Nanami pouvait tout à fait savourer son triomphe. La jeune professeur avait été incapable de la repousser, et, maintenant qu’elle était là, à la prendre, Hikari couinait et gémissait longuement, se mordillant les lèvres, crispant ses doigts sur les douces fesses de la femme. Elle les caressait en glissant sous sa minijupe, et, yeux clos, s’imaginait la scène. Hikari, dans sa tenue de lycéenne, à la prendre, encore et encore, grognant contre elle, usant de ses muscles. Hikari sentait l’orgasme la traverser, affluant en elle, explosant dans tout son corps. Elle en resta pantoise, étalée sur le sol, reprenant lentement son souffle, tout en voyant Nanami se relever.

Jambes écartées à droite et à gauche de son corps, l’insatiable lycéenne lui offrit une belle vue sur son intimité, ce bassin dissimulé sous sa minijupe. Des gouttes tombèrent sur ses lèvres, et Hikari papillonna des yeux, sentant le double gode en elle, avant de le retirer d’une main distraite. Elle reprenait ses forces, la tempête venant de passer. Ce faisant, elle reprenait ses esprits. On aurait pu croire que sa conscience reviendrait l’assaillir, qu’elle se sentirait coupable d’avoir couché avec l’une de ses élèves... Mais, au lieu de ça, elle ne ressentait que des bouffées d’excitation, une fébrilité palpable dans son corps. Clignant des yeux, elle tourna la tête, et se redressa en voyant Hikari amasser des objets sur le bureau.

Elle lui parla ensuite, et lui expliqua le projet qu’elle avait. Silencieuse, Hikari se releva, et vit la carte de la femme, traçant un itinéraire passant par de multiples ruelles pour aller de Mishima à chez elle.

*Mais... Comment elle sait où j’habite ?*

Hikari frémit tandis que Nanami lui expliquait son plan, consistant à ce qu’elle marche avec un long manteau rouge sur le corps, et une tenue spéciale dessous... Mélange de consternation, d’effroi... Et d’une inquiétante excitation qui remuait en elle. Ce plan avait l’air finement mûri, et, par la suite, c’était cette routine qui s’installerait. Elle qui viendrait la voir le matin, laissant ainsi le temps à Nanami de préparer la soirée, où elle libérerait Hikari de sa frustration sexuelle. Cette dernière écoutait tout cela en rougissant, ne sachant même plus quoi en penser.

*C’est effrayant... Je devrais fuir, quitter cette femme qui m’espionne... Mais pour aller où ?*

Comment savait-elle où elle vivait ? Cette question la taraudait. De base, Hikari ne lui avait rien dit, et avait le sentiment d’agir, d’être responsable de sa situation... Et si elle avait eu raison, depuis le début ? Et si Nanami s’était assurée de la corrompre, de la pervertir en la droguant ? Tout avait commencé par cette soirée inexplicable, quand, en revenant chez elle, elle avait senti son corps se faire traverser par de multiples vagues de plaisir. Une scène inexplicable, qu’elle expliquait en disant qu’elle avait été droguée. Maintenant, elle se disait que Nanami était sans doute derrière ça, que tout ça n’était qu’une mise en scène, une stratégie destinée à la corrompre... Mais pour quel motif ? L’argent ? Hikari n’était pas bien riche, et n’avait aucune influence quelconque susceptible de justifier qu’on la fasse chanter.

Et s’il n’y avait pas de chantage ? Si tout ce plan n’avait que pour but de la pervertir, et d’avoir une professeur perverse sous ses ordres ? À Mishima, ce simple motif était amplement suffisant. Nanami attendait maintenant sa réaction, tandis qu’Hikari, silencieuse, contemplait la culotte de la jeune femme, posée sous son nez.

Elle déglutit encore, le temps semblant se suspendre à ses lèvres, et à ses yeux clos. Fuir... Elle pouvait encore fuir, lutter contre cet engrenage, cette toile d’araignée dans laquelle elle était en train de s’engluer, retourner à sa petite vie tranquille, mettre fin à cette folie. Hikari savait que cette histoire allait mal se terminer, tout comme elle savait aussi que ce que Nanami lui avait fait découvrir était... Bon. Hikari pouvait affirmer que Nanami était responsable de l’origine de cette situation, mais le plaisir que la femme avait ressenti, lui, était sincère. Sans même songer au risque de représailles de la part de Nanami et de ses multiples amis si elle venait à refuser, ses mains caressèrent la culotte de Nanami, et crispèrent ses doigts dessus.

La jeune femme releva sa culotte, et la renifla légèrement, puis se retourna vers Nanami.

« C’est d’accord. »



Les talons aiguilles résonnaient sur le sol, se rapprochant de la ruelle, où deux hommes étaient là, le plus grand fumant une cigarette, adossés contre le mur. C’était la nuit, il faisait donc sombre, et plusieurs personnes avaient brièvement regardé la femme, avec ses talons aiguilles, ce long manteau rouge en cuir, les longs gants rouges, et les collants qu’on voyait entre le bas du manteau et les talons. Elle rougissait légèrement, et dut, à plusieurs reprises, s’arrêter, avant de finalement rejoindre la première zone rouge.

« C’est vous, Harigato-sensei ?
 -  Ouais, je la reconnais.
 -  Teichi ? s’exclama Hikari en reconnaissant l’un de ses élèves, d’une autre classe que celle de Nanami.
 -  Bonsoir, senseï ! »

Le collègue de Teichi jeta la cigarette, et posa ses mains sur le col du manteau, amenant la femme à faiblement se débattre.

« Pas de panique, on vous le remettra à la sortie de la ruelle. »

Hikari rougit furieusement, et ferma les yeux, en cessant de protester. Le manteau se retira, et Teichia sourit en découvrant la sensuelle tenue de la femme. Il sortit alors de la poche de son jean une télécommande, et appuya dessus, déclenchant les fonctions vibrantes des deux godes plantés dans le corps d’Hikari, faisant gémir cette dernière.

Il lui fallait néanmoins traverser la ruelle, et elle s’avança, s’appuyant contre le mur, sans savoir qu’une autre personne de son entourage l’attendait à la sortie de cette zone.

Maki.

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Hikari était, peu à peu, en train de se dévergonder, lentement en train de sombrer dans les voies infinies et impénétrables à la raison de la luxure. Impossible de faire marche arrière, maintenant, cette voie était une route à sens unique, où on ne pouvait pas filer dans l’autre sens. Sa main remuait contre Nanami, et elle enfonçait ce gode, tout en rougissant quand Nanami expliqua que, pour coucher avec Maki, il fallait d’abord la former davantage. Si elle en avait toujours un peu honte, Hikari ressentait maintenant d’épaisses vagues de plaisir qui venaient la transpercer, et se mordilla doucement les lèvres, avant d’entendre la lycéenne gémir.

Les doux gémissements de Nanami amenèrent Hikari à la regarder, tandis que ses doigts étaient trempés, humidifiés par toute cette mouille qui suintait hors du corps de la femme. Le plaisir embellissait les formes de Nanami, durcissant ses seins, faisant rougir sa peau… Le spectacle était vraiment magnifique à voir, faisant lentement déglutir Hikari, qui continua à remuer le gode en elle, sentant Nanami gémir et soupirer un peu plus fort.

*Elle est si belle… Mais… Ça m’excite tellement… Suis-je donc à ce point une… Une si mauvaise prof’ ?*

Hikari en rougit encore, fermant les yeux en imaginant Nanami, dans une tenue sanglée, noire, et en cuir, la dominer, au milieu d’une assemblée de mâles qui viendraient la prendre. Une courte image, aussi intense qu’éphémère. Qui sait jusqu’où Nanami était capable d’aller ? Depuis que la lycéenne lui avait fait l’amour, Hikari avait ouvert les yeux sur Mishima. Elle avait eu du mal à comprendre comment elle avait pu être aussi aveugle, mais elle avait bien vu, au fond de la classe, Mélinda masturber un garçon assis à côté de lui, qui avait même commencé à se balancer en arrière en ayant un orgasme. Elle avait ensuite entendu parler de ces folles rumeurs sur Ichtora-senseï organisant des séances d’orgie sexuelle certains soirs au lycée… Mishima était un véritable temple dédié au sexe, et c’était dans cet univers qu’Hikari évoluait.

Dès le début, elle n’avait eu aucune chance, et, là, en ce moment, elle le réalisait très bien. Elle était faite, entre les mains de la belle Nanami, qui en profitait… Et qui finit par atteindre le bonheur suprême. Contre ses doigts, Hikari sentait le gode remuer, et elle le déplaçait, d’avant en arrière, tapant contre la peau nue de la femme, voyant sa mouille tomber sur le sol. Quand Nanami atteignit son orgasme, tout son corps, tout ce magnifique corps dont Hikari était en train de tomber amoureuse, se tendit, et elle se relâcha, balançant des filaments de mouille.

Nanami ne s’était pas juste contentée de jouir, elle avait posé sa main sur les cheveux d’Hikarti, venant la guider, la conseiller, lui indiquant d’enfoncer davantage le gode, de ne pas hésiter… Un tel calme, alors qu’elle faisait prendre par ce truc, était impressionnant, et, après avoir joui, elle la repoussa, puis coucha Hikari sur les tapis posés sur le sol.

« Na-Nanami-Iiiiiiihh… !! »

Le soupir d’Hikari se transforma en un long cri de plaisir quand elle sentit deux doigts s’enfoncer dans sa chatte luisante, l’amenant à se tortiller sur le sol, ses mains allant rapidement se crisper contre le corps de Nanami. La lycéenne était plus petite qu’elle, Hikari étant après tout une adulte, mais, en toute honnêteté, ça ne changeait rien au fait que, en ce moment, Nanami restait la Maîtresse. Tout en enfonçant ses doigts en elle, elle tira son sac, et en sortit un objet assez long et phallique, qu’Hikari identifia, en rougissant, comme un double gode.

Un appareil qu’elle avait déjà vu dans des mangas, mais qu’elle n’aurait jamais cru voir en direct. Elle observa cet engin avec un regard mélangé de stupeur et de fascination, sentant une nouvelle chaleur remonter en elle.

« Na… Nanami… »

La femme déglutit lentement, et ce fut tout ce qu’elle arriva à faire, avant de sentir l’extrémité du gode filer dans sa chatte, la liant ainsi à Nanami, qui commença à remuer.

« Hnnnn-HAAAAAAAAAAAAAANNNN… !! »

Un profond soupir s’échappa des lèvres d’Hikari, qui partageait son plaisir avec celui de son amante, qui se dandinait au-dessus d’elle, la dominant par sa présence.

« Hmmmm… Nanami, haaaa… Haaaaaaaaaaaaaa… !! »

Tout en remuant avec elle, l’une de ses mains alla, presque instinctivement, se poser sur le fessier de la femme, Hikari crispant ses doigts dessus, tout en la sentant remuer, et en entendant leur chair claquer et son dos taper contre les tapis… Que c’était bon !

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Nanami avait brisé quelque chose dans le cœur d’Hikari. Sa volonté, forte et inébranlable, s’était en réalité être un colosse aux pieds d’argile. Elle avait été vaporisée sur place, comme un deux face à un flush royal. Nanami se dressait maintenant devant elle, dans un uniforme scolaire règlementaire, elle qui avait tellement l’habitude de braver le règlement de l’école en refusant de le porter. C’était comme une manière supplémentaire de l’humilier, de la rabaisser à son rôle de professeur perverse et soumise. Hikari avait honte, mais cette honte, cette voix qui la sermonnait, n’était plus qu’un murmure devant le torrent ardent de désir et de frustration qui bouillonnait dans sa poitrine. Le sexe, le sexe… Cette notion était en train d’inonder son esprit, fuyant par tous les pores de sa peau. Elle ne pensait plus qu’à ça, au stupre, à la luxure, le tout s’incarnant en Nanami.

Face à elle, la belle lycéenne la narguait, la titillait, jusqu’à lui imposer de la pénétrer avec ce gode. Les joues d’Hikari rosirent de plaisir, et elle se rapprocha de cette culotte. Blanche et fine, elle contenait, ici et là, quelques dépôts, qui firent à comprendre à Hikari que Nanami était en train de mouiller, manifestement très excitée à l’idée de coucher avec sa prof’. Cette dernière rougit de plus belle quand Nanami lui demanda si coucher avec ses élèves, et faire une orgie avec eux, n’était pas son fantasme.

« Je… N-Noon… »

Ce refus manquait de force, et était tout, sauf un refus. C’était un aveu. Elle rougit donc, déglutissant lentement, et posa ses mains, tremblotantes, sur la culotte de Nanami, et tira lentement dessus, sentant ce tissu coulisser, glissant faiblement, une certaine résistance le maintenant. Elle se mordilla les lèvres, crispant ses doigts sur ce tissu, et força un peu plus, le faisant tomber. Il s’écarta ainsi, révélant l’intimité de Nanami, une fleur luisante, qui trahissait l’excitation de son amante.

Elle soupira encore, et approcha son visage de ce sexe, venant le renifler… Et le lécha même, sa langue glissant un peu sur la peau, douce, infiniment tendre, de Nanami.

« Tu… Tu es si belle, Nanami… »

Hikari déglutit encore, le cœur sur le point d’exploser, et récupéra le gode.

« Je… Penche-toi, s’il… S’il-te-plaît… Je pourrais te pénétrer plus… Plus facilement ainsi… »

Sous l’effet de l’excitation et de la nervosité, Hikari ne pouvait s’empêcher de bégayer, son cœur continuant à battre follement la chamade. Elle soupira donc, et incita Nanami à se poser sur une table, puis resta debout face à elle, approchant son gode de ses cuisses. L’appareil était déjà bien humide, et ce qu’elle faisait, pour elle, était inédit. Elle espérait bien s’y prendre, et, tandis que le vibromasseur s’approchait, elle-même sentait son excitation croître encore. Des bouffées de chaleur lui traversaient le corps, et Hikari soupira à nouveau.

Elle enfonça alors l’extrémité du gode dans l’intimité de Nanami, une main en appui sur l’épaule de la femme. Elle était de biais face à elle, et se mordilla encore les lèvres, en sentant ce gode rencontrer une certaine résistance, la forçant à reculer, puis à s’enfoncer encore, tout en appuyant sur un bouton, ce qui déclencha la fonction vibrante de l’appareil.

« Na-Nanami… »

Docile, Hikari rougissait encore, et, tout en continuant à remuer le gode, elle se confia alors :

« Je… J’ai envie de coucher a… Avec… Avec Maki… Et-Et toi… »

Ce fut tout ce qu’elle arriva à dire, et ce tout simplement parce qu’elle n’osait pas encore avouer que l’idée de se faire prendre par de nombreux amants en même temps, au milieu d’une classe remplie de corps en sueur se faisant l’amour, déclenchait en elle de puissants fantasmes…

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Positionnée ainsi, Hikari n’avait plus grand-chose d’une professeur digne et respectueuse. Elle ressemblait plutôt à une sorte de grosse traînée, littéralement en manque, se masturbant avec ce truc sous les yeux de la femme. Nanami la dominait totalement, et Hikari était incapable de la repousser. La jeune senseï continuait à se masturber, tout en soupirant, enfonçant ce gode en elle, mouillant le sol, sous les yeux de Nanami. Pour autant, et malgré ce brouillard de plaisir qui la traversait, Hikari n’avait pas oublié les instructions de sa Maîtresse. Jouir, puis la faire jouir. Son orgasme, néanmoins, approchait rapidement, et, quand Nanami lui posa une question, Hikari fut tout simplement incapable d’y répondre. Yeux clos, bouche grande ouverte, elle se masturbait avec ce gode, qui vibrait et remuait en elle, un gros truc qui lui faisait du bien, tant de bien... Elle qui, pendant toute cette semaine, avait passé chaque nuit à rêver de Nanami, voyait enfin ce fantasme inconscient exploser en elle. Impossible de repousser cette vague qui la traversait.

« Haaaaaaaaaaaaaaa... !! »

En ce moment, Hikari ne faisait rien de plus que de se pénétrer elle-même, jusqu’à approcher de l’orgasme... Qui finit par exploser. Elle enfonçait si bien le gode que ce dernier disparaissait parfois complètement en elle pendant quelques secondes, avant de ressortir... Puis, dans un ultime soupir, Hikari se mit à jouir, et poussa un nouveau cri. Sa mouille éclata sur le sol, faisant tomber le gode, et la senseï soupira ensuite, en s’appuyant sur le sol, le corps recouvert de plaques rouges.

« Hnnnnnnnnnnnnnn... !! »

Hikari reprenait lentement son souffle, à quatre pattes, et releva la tête. Nanami était là, et, si elle avait cru que l’orgasme ferait disparaître toute envie... Et bien, elle s’était trompée. Au contraire, des frissons continuaient à parcourir le corps de la professeur. Elle se mordilla les lèvres, et récupéra, d’une main, le gode, puis entreprit de se relever. Cependant, ses jambes lui semblèrent bien lourdes, et, instinctivement, elle choisit d’avancer à quatre pattes vers elle, rampant lentement sur le sol, jusqu’à ce que sa tête soit à hauteur des jambes de Nanami, qu’elle alla frotter et embrasser.

« C’est... J’ai pensé à toi toute la semaine, Nanami... J’ai... J’ai essayé d’oublier ce qu’on avait, fait, mais... Chaque soir, ça... Ça revenait me... Me hanter... »

Autant dire qu’elle n’avait pas réussi, et, maintenant qu’elle avait joui, elle se sentait... Un peu plus sereine. Et, tout en se sentant plus sereine, elle sentait aussi que son attrait pour cette femme n’avait nullement diminué, et qu’elle la désirait toujours.

« J’ignore ce que tu m’as fait, Nanami, mais... Je ne peux désormais plus que penser à toi... »

Elle se redressa ensuite, tenant le gode dans sa main, et se rapprocha de la femme.

« Écarte tes cuisses, laisse-moi te faire du bien, Nanami... »

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Elle était en train de péter les plombs. Totalement. Hikari ne croyait pas en la magie, dans les sortilèges, dans ces vieilles légendes japonaises. Or, le Japon était un pays très superstitieux, mais, plus les jours passaient, et plus elle se demandait si Nanami ne l’avait pas vraiment ensorcelée. Seikusu, comme beaucoup de villes de l’Archipel, regorgeaient de légendes urbaines et de mythes. Kiyotaki, Aokigahara, Inunaki… Le Japon était un foyer de légendes trahissant le fait que, pour les Japonais, contrairement aux Occidentaux, la superstition avait encore son importance. Dit autrement, dans la mentalité japonaise, il y avait l’idée que l’Homme n’était pas la force principale de la planète, et que la Terre dominait les hommes, tel le Mont Fuji se dressant au milieu du pays. Hikari, donc, ne savait plus quoi en penser, si ce n’est qu’elle ne pouvait s’empêcher, encore et encore, de penser à Nanami. La jeune lycéenne avait définitivement et irrémédiablement cassé quelque chose en elle. Elle avait brisé un tabou, heurté une sorte de résistance secrète, et, maintenant, Hikari était face à une sensation qu’elle ne contrôlait pas. Elle n’avait jamais ressenti ça, et sa sexualité, trop longtemps brimée, refaisait surface. Nanami avait agi comme une sorte de brise-glaces, et avait ôté à Hikari ses œillères.

Hikari voyait tout, maintenant. Isley-senseï et l’excitation qu’elle suscitait, Ichtora-senseï et son costume très court révélant ses longues jambes fuselées… Elle se demandait si toutes les rumeurs circulant sur Mishima étaient vraies. Elle savait que le lycée avait développé un grand nombre d’activités extrascolaires, développant beaucoup de clubs… Et on disait qu’il existait des clubs sexuels, qu’Isley-senseï dégageait des spores aphrodisiaques, et que son cours se définissait par le nombre d’érections qui survenaient… Hikari doutait de tout maintenant, et, si elle se sermonnait, elle était tout simplement incapable de ne pas penser à Nanami.

*Je suis perdue…*

Désorientée et perturbée, elle était dans un état qu’elle n’avait jamais ressenti auparavant. Et c’est ainsi que, tremblant comme une feuille, elle avançait vers la salle isolée, celle-là même où Nanami lui avait fait l’amour. Hikari n’avait pas pensé une seule nuit calme. Elle faisait toujours des rêves érotiques depuis ce moment, où Nanami la dominait, la fouettait, l’humiliait, et où, parfois, Maki la rejoignait. Dans ses rêves, elle était l’esclave sexuelle de la bande de Nanami, subissant leurs assauts sexuels, leurs humiliations, leurs moqueries… Puis elle se réveillait en transe, le corps en sueur, les seins douloureux, et se masturbait ensuite, frénétiquement, dans son lit.

Et, maintenant, elle s’apprêtait définitivement à sceller son âme au Diable. Tandis qu’elle attendait la venue de Nanami, et qu’elle sentait son cœur tambouriner dans sa poitrine en imaginant quantité de scénarios catastrophiques (allant de l’absence de Nanami à un piège savamment concocté par elle et sa bande), son esprit repensait fugacement  à la fameuse formule de l’Enfer de Dante : « Toi qui entres ici, abandonne toute espérance ». C’était exactement ça. Maintenant qu’elle avait goûté au fruit défendu, elle ne pouvait plus faire machine arrière. Lentement, elle sentait la spirale venir, sans pouvoir la repousser.

Puis la porte se trouva devant Hikari, qui la contempla en déglutissant. Sa main se posa sur la poignée, et elle soupira.

*Dernière chance pour faire marche arrière Hikari…
Fuis !
Entre !
IT’S A TRAP !
hurla une voix ressemblant à l’Amiral Ackbar.
Tu as envie d’être son esclave…
Pourquoi fuir ? Nous savons très bien ce que tu veux…
Si tu franchis cette porte, il sera trop tard, tu vaux mieux que ça.
Merde, tu comptes rester une vieille conne frigide toute ta vie ? OUVRE CETTE PUTAIN DE PORTE !
*

Et, mettant fin à ce débat endiablé, Hikari ouvrit la porte.

La première chose qu’elle vit fut que Nanami avait opté pour un simple uniforme de lycéenne, au lieu de sa tenue blanche. En lui souriant, elle l’invita à entrer. Hikari entra, et la salua brièvement, avant de refermer la porte. Nanami avait en elle une solide assurance, contrairement à Hikari, qui, la tête rentrée dans les épaules, rougissait légèrement.

Nanami ouvrit alors son sac de sport, et Hikari rougit en voyant un gode rose… Puis elle regarda Nanami le sucer, avant de le lui tendre. Elle lui expliqua maintenant ce qui allait se passer, et, toujours aussi silencieuse, Hikari contempla l’objet… Puis elle déglutit encore, et le prit. Elle ferma les yeux, et soupira lentement, sentant une sourde chaleur remuer dans ses cuisses.

« Je… Très… Très bien, Nanami… »

Elle soupira encore, la bouche sèche, puis se déshabilla ensuite. Elle finit ainsi toute nue au bout de quelques secondes, et Nanami pouvait voir un léger changement dans le corps de la femme.

Hikari s’était épilée.

Son intimité était maintenant toute propre, et, en rougissant, elle appuya sur la fonction vibrante du gode, qui se mit à remuer entre ses doigts, tout en émettant un petit bruit significatif. Elle se mordilla les lèvres, puis se mit à genoux, et soupira encore, approchant l’appareil de son sexe.

Et elle caressa ses lèvres intimes avec, ses dernières étant déjà humides.

« Haaa… »

Le contact la fit frémir sur tout le corps, et elle serra les lèvres, respirant à nouveau, avant de regarder Nanami, voyant une inébranlable détermination dans ses yeux.

« Je… J’y vais, d’a… D’accord ? »

Elle avait bien note que, outre se masturber, elle allait aussi devoir l’exciter… Mais la tâche allait être difficile. Elle ferma les yeux, et approcha à nouveau le vibromasseur, continuant à le frotter contre ses lèvres intimes, tout en s’imaginant, dans sa tête, se faire copieusement insulter par son amante, image qui, loin de la réfréner, sembla même l’exciter davantage.

« Haaa… Haaaa !! »

Le gode commençait à remuer en elle, s’enfonçant dans ses lèvres intimes…

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