Le Grand Jeu - Forum RPG Hentai

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Sujets - Archangel

Pages: [1]
1
Les alentours de la ville / L'indiscrétion (Etsuyama Sachiko)
« le: lundi 22 juillet 2013, 10:34:42 »
Le soleil darde, et les terrasses de Seikusu se remplissent peu à peu. Archangel, de son antique prénom Gabriel, aime cette ambiance insouciante, où l'on peut se poser et profiter de l'instant. Assis à la terrasse du Kyoto coffee, il savoure doucement le effluves du thé. Un mets délicat, qui l'apaise, et lui permet d'envisager la suite avec philosophie. Il n'est que de passage dans cette vie, mais il pense déjà à la suite, tout en n'omettant pas de profiter des plaisirs de l'instant.
Des plaisirs qui pourraient se concrétiser par les regards en coin que lui lancent parfois des étudiantes assises aux tables voisines. Les jupes sont courtes et les poitrines sont arrogantes, le défi est permanent et l'incitation est manifeste. Mais non, pas de ça ! Lui, il fait dans la gamme au dessus, plus mure et moins ostentatoire. D'ailleurs, celle qu'il attend n'est pas une inconnue pour lui, loin s'en faut.
Stéphanie Letellier, puisque c'est d'elle qu'il s'agit, n'est rien moins que la femme du chargé de cabinet à l'ambassade du Luxembourg. Une très belle plante aux cheveux bruns parfaitement coupés au carré, et aux yeux qui en disent long que ce soit en prenant un café ou en prenant son pied. Car oui, Madame l'épouse élégante, aime se vautrer dans le stupre avec son amant. Sans doute lasse de la morne vie de l'ambassade, elle a trouvé un complice prêt à explorer tous les jeux sexuels et meubler ses journées désormais sans plus aucun ennui, voire ses nuits parfois. Son sot de mari est bien trop occupé, entre déplacements et réceptions, pour s'en rendre compte, surtout que, depuis qu'elle mène cette double vie, elle est rayonnante comme jamais.
Le Kyoto coffee est devenu le lieu où les deux amants se retrouvent. Pas d'effusions en public, car un regard indiscret pourrait traîner. Juste un baiser comme pour un rendez-vous d'affaires. Mais les deux amants se souviennent encore de certains jours où, impatients, ils s'étaient retrouvés dans les toilettes de l'établissement, notamment la fois où Stéphanie avait découvert la sodomie et avait eu toutes les peines du monde à ne pas crier. Mais il y aura bien d'autres fois encore...
Toujours avec quelques minutes de retard, elle arrive enfin. Toujours aussi élégante, avec sa jupe noire à mi-cuisses et son chemiser blanc issu d'un grand couturier. Toujours aussi troublante, avec ses talons cambrant la courbe de ses fesses, et sa poitrine savamment mise en avant. Ca va encore être bouillant, et bien davantage que le thé qui l'attend !
Tout en embrassant sobrement son amant, elle lui murmure :

« Cette fois, je n'ai pas mis de culotte. A toi de voir où et quand tu veux le vérifier... »

Aussi avisé qu'il soit, Gabriel a néanmoins eu un coup au cœur. En s'asseyant, il ne peut ignorer que, sous sa table, s'écartent deux cuisses offrant la vision d'un sexe nu et épilé qu'il ne peut pas encore voir. Mais, sous la table aussi, il n'ignore pas davantage que son pantalon a pris la forme de son sexe dressé, presque gêné par le tissu.

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Le quartier de la Toussaint / Une succube... Qu'est-ce ? (Maelie)
« le: mercredi 10 juillet 2013, 09:59:06 »
Ma tête résonne comme si un millier de bombardes tirent en même temps ! Mes tempes, c'est à peine si je les sens, hormis par la douleur ; je n'ose même pas poser les mains dessus. L'un après l'autre, j'ouvre les yeux. Le droit d'abord, presque brûlé par une lumière qui aurait pu être celle du paradis, mais ça fait longtemps que je n'y crois plus. Le gauche ensuite, comme pour équilibrer, mais ça ne change rien à mon mal de tête. En tout cas, ma vue fonctionne, son côté sensoriel aussi, je distingue la lumière de l'ombre. Les bruits aussi, ou plutôt un brouhaha permanent, comme dans une ruche où le mouvement est perpétuel. Mes sens fonctionnent, la vue et l'ouïe déjà. Je continue, mes doigts bougent, mon corps semble sortir d'une longue torpeur, mes jambes répondent, mon cou aussi, j'essaie de me soulever pour quitter cette position allongée.
Peu à peu, je distingue mon environnement, d'abord le banc sur lequel j'étais allongé, du moins cela y ressemble-t-il malgré des couleurs vraiment criardes. Encore un effort et je m'assieds enfin ! Autour de moi, des constructions au loin dont une avec une enseigne « supermarket » - qu'est-ce donc ? -, une allée juste devant, et des gens, des gens, encore des gens, étrangement vêtus. Rien à voir avec la dernière image d'avant que je sombre, cette si élégante lady dans sa longue robe noire qui lui laissait les épaules nues. Je me rappelle même la vision de ses seins prisonniers, tandis qu'elle m'offrait ce nectar dans la coupe argentée. Et plus plus rien...
Réflexe de survie, je vérifie que mon fidèle Triskell est toujours contre mon torse, et que la dague est dans son étui, au long de ma cuisse. Je ne sais où je suis, autant éviter que quelqu'un ne se rende compte de sa présence. Maintenant que mon mal de tête s'est atténué, peut-être parce que ma lucidité revient, je parviens enfin à me lever. Que font autant de gens en cet endroit ? Que font toutes ces choses qui roulent à grand bruit, ou se mettent entre des lignes blanches au sol ? Pourquoi tant courent et crient, poussent des trucs en grillage sur roulettes, trimbalent des paquets de toutes formes et de toutes couleurs ? Je fais un pas, un deuxième, titubant un peu ; certains vont croire que j'ai trop forcé sur la gnôle, mais je n'ai aucun souvenir de quelque taverne. De toutes façons, l'au-delà m'a refusé et, si je suis ici, c'est que je n'ai pas le choix...

3
Le parc et son sous-bois / La bonne auberge (suspendu)
« le: mercredi 10 juillet 2013, 06:23:47 »
Errer d'une vie à l'autre, c'est un peu errer d'un lieu à l'autre, sans jamais se poser. C'est s'arrêter n'importe où pour simplement se restaurer, et encore plus dormir. C'est connaître tous ces endroits où l'on se posera, ne serait-ce que quelques instants. C'est n'être que de passage, et ne laisser aucune trace dans cet univers où je suis, presque malgré moi.
Pour le moment, l'Archange s'accorde une pause dans cette auberge. Pourquoi là et pas ailleurs ? Parce que le panneau extérieur indiquait simplement « La bonne auberge ». Parce qu'elle est en lisière d'un parc, et que le cadre est joli. Parce que, si la fatigue le gagne, il y aura une chambre pour l'accueillir. Parce que, là bas au bar, il y a un phénomène qu'il n'a encore jamais vu. L'association de doux yeux bleus... et d'une insolite chevelure turquoise. Un détail certes marquant, mais aussi faisant partie d'une élégante silhouette, menue presque chétive, avec cependant une poitrine qui se dessine parfaitement de profil sans en être ostentatoire. Le tout enveloppé dans une tenue très incongrue dans une auberge de campagne, comme si elle prenait un verre avant d'aller jouer quelque rôle au théâtre local Une femme jeune et élégante, bien jeune même par rapport à lui.
Mais que fait-elle seule là ? Depuis le temps qu'il l'observe, en savourant un délicieux magret aux morilles, accompagné d'un simple vin blanc digne des plus grandes cuvées, nul n'est venu vers elle. Quand le plaisir des papilles se conjugue au plaisir des yeux, tout cela dans un endroit où rien n'y prédisposait, on n'a guère envie de rompre le charme. La belle inconnue semble tout autant savourer son verre, dont, à distance, il ne saurait identifier le contenu.
Plus il l'observe sans qu'elle ne s'en doute, moins ses pensées sont ordonnées. Il a plus de questions que de réponses, il n'a d'ailleurs plus le sentiment d'avoir tous ses esprits. Ce n'est qu'une inconnue comme tant d'autres, dans une auberge comme tant d'autres elle aussi, mais la conjoncture du tout le projette dans ce qui lui apparaît soudain comme un lieu de perdition et de débauche, lieu où les âmes se perdent, lieu où les corps se débauchent.

4
Ville-Etat de Nexus / De la chair à l'esprit... (Grace)
« le: mardi 09 juillet 2013, 05:47:49 »
C'est d'abord une petite brise, un souffle léger, qui frôle le visage de l'endormi au bord du lac. Dans la moiteur ambiance, ce léger souffle de fraîcheur a quelque chose d'imprévu voire d'inespéré.
Je suis tout engourdi, comme si j'avais dormi depuis des heures. Pourtant, quelque chose ne va pas ! Impossible de savoir ce qui m'a mené là, juste un flash, un peu comme si j'avais rêvé, une maison, une maison aux lumières tamisées, un immense salon avec des canapés de taffetas pourpre, des bouteilles vides et encore des tintements de verre, des rires cristallins pour certains et gras pour d'autres, et puis un escalier,:pas tout seul mais à la suite d'une femme, ses yeux oui ses yeux je ne peux m'en détacher, comme s'il ne restait qu'eux tandis que mon corps semblait me quitter.
Et me voilà là... Pourquoi ? Comment ? Je ne sais, mais j'y suis.
« Monsieur, Monsieur, le parc va fermer, il est six heures », la voix d'un homme déchire ma méditation. Cette fois, j'ouvre les yeux ; un homme avec une casquette bleue est comme penché sur moi, presque inquiet que je ne réagisse pas. Le parc ? Quel parc ? Quel au-delà ai-je encore traversé pour venir ici ? Je me relève, m'appuyant sur les coudes, sentant le froid de ma dague contre ma cuisse. Pourvu que l'autre ne la remarque pas ! Je n'ai même pas le temps de savoir ce que je fais là, qu'il faut que je m'en aille. Le garde ne semble rassuré de la mission accomplie que lorsque je suis enfin debout.
Opportunité pour moi de découvrir ce lieu où je ne sais par quelle magie je suis arrivé. A peine au loin du parc que je dois quitter, des arbres, une forêt, quelque chose d'intemporel. Le garde finit enfin sa « mission » en me voyant quitter son enclos ; c'est là-bas que je serai en sécurité, que je pourrai réfléchir, du moins essayer de rassembler les pièces d'un puzzle temporel...
Et là, au milieu des arbres, comme si je retrouvais quelque souvenir solide, comme si je retrouvais un univers familier – qu'y a-t-il de plus semblable que deux arbres ? -, je peux enfin réfléchir, essayer de retracer mon passé, mon chemin, mes dernières heures. Le jour décroit, j'avance sur le chemin ombragé, je vérifie ma dague d'un geste discret, rien ne peut m'arriver, physiquement du moins. Le chemin se resserre, très étroit même et plus sombre bien que la nuit ne soit pas encore tombée. C'est étrange cette impression d'être comme dans un étau !
Et soudain, sans que je n'ai pu deviner l'attaque, sans même que j'aie ressenti quelque main me toucher, comme si une force invisible jouait de moi, je me trouve saisi et projeté à travers ce chemin, comme un boyau presque trop étroit ; rien pour m'accrocher, incapable de saisir ma dague, et contre quel ennemi d'ailleurs ? Je viens à peine d'arriver dans un univers que je ne connais pas, que m'en voilà happé, extrait, blackboulé, éjecté même... projeté à terre, dans un endroit comme la copie d'avant ! Oui, avant, mais dans l'ordre inverse, le chemin, les sous-bois, le parc, et même des maisons au loin. Une ville comme le miroir d'où j'étais ?

5
Le coin du chalant / Quelques idées de RP vaguement esquissées...
« le: samedi 06 juillet 2013, 23:16:34 »
Après avoir rempli ma fiche désormais validée, me voilà à lister quelques idées de RP.

Etant un errant, je me « promène » entre 15ème et 21ème siècle, avec parfois des retours en arrière chronologiques, mais, d'une vie à l'autre, je ne garde que mon triskell et ma dague, mon apparence physique avec parfois une ride de plus, voire des éclairs de mémoire sur un événement vécu dans une autre vie.

1 – Je me retrouve en 2013, dans un monde qui est loin de celui de mes jeunes années. A la fois naïf de ce fait, et un peu déboussolé par toute cette technologie, je me retrouve pris en charge par une jeune femme. Mais est-elle là pour m'offrir sa tendresse ou pour abuser de ma crédulité ? Seul le déroulement le dira...

2 – Je me retrouve en 1801, voyant le divin marquis embarqué par les gendarmes, et me retrouvant par hasard seul dans son cabinet, tandis qu'une femme, croyant avoir affaire à lui, toque à la porte ; Si, en arrivant, je ne connaissais pas les penchants du divin marquis, je vais vite apprendre !

3 – La débâcle de 1940, tout le monde fuit comme il peut. Je me retrouve dans cette horde errante, cherchant un toit pour la nuit, lorsqu'une femme me propose son hospitalité. La même trame peut se situer au lendemain de la révolution de 1789 lorsque les plus chanceux des nobles se retrouvent sur les routes, fuyant les révolutionnaires assoiffés de vengeance.

4 – Russie 1917, la révolution est en marche, le Tsar et ses proches n'ont plus aucune issue pour fuir.  A peine arrivé dans ce drame, que je me retrouve prêt à mourir pour mon souverain dans le palais assiégé, lorsqu'une servante me montre un passage dérobé par lequel nous pourrions fuir, rien que nous.

5 – Le Roi Soleil, le palais de Versailles, les fastes mais aussi les vilenies, les courtisanes mais aussi les traquenards, le plaisir mais aussi la mort. Les femmes sont « à disposition » des nobles, à moins que ce ne soient elles qui les soumettent à leurs volontés. Ma naïveté risque d'être mise à mal dans cet univers diabolique.

6 – Un couvent, hors du temps et des routes. Une nouvelle errance m'a mené à sa porte, quémandant quelque nourriture voire l'hospitalité pour la nuit. En cet univers dédié à la prière et exempt de tout homme, y aura-t-il quelque âme charitable pour me laisser entrer, voire pour me tenir compagnie alors que la nuit tombe ?

7 – Bien, qu'errant d'une vie à l'autre, après avoir toqué tantôt à la porte du paradis, tantôt à la Porte de l'Enfer, je ne sais pas ce qu'est une succube, ni ses origines physiologiques, ni ses desseins et ses appétits. Cela me rendra d'autant moins méfiant et d'autant plus curieux envers celle qui croisera ma route d'errance.

Si la notion historique existe, le souhait de hentaï est à chaque fois implicite.

Si je me suis calé sur personnage et personnalité, je suis néanmoins à l'écoute de toute idée.

6
Prélude / Une errance au travers des siècles (Validhéra !)
« le: mardi 02 juillet 2013, 22:30:50 »
Nom/Prénom : Ils se sont évanouis au fil des siècles...

Surnom : Archangel, peut-être parce qu'il n'est ni ange digne du Paradis, ni démon digne de l'Enfer.

Âge : Siècle après siècle, avec les mortelles  errances d'une vie tronquée à une vie abrégée, nul ne saurait dire quel est son âge véritable, si ce n’est qu’il serait né vers la fin du 15ème siècle. Et même son physique immuable déjoue les apparences, car, si les traits de l'adolescent ont disparu depuis longtemps, les rides de la maturité ne sont pas outrageusement présentes.

Sexe : Mâle

Race : Humain.

Orientation sexuelle : Hétéro, surtout que, à force de combattre, il n'a guère consacré de temps aux plaisirs de la chair, joignant le manque à l’inexpérience.

Description physique : (D'abord, un sincère merci à celle qui a choisi et optimisé mon avatar). Au 15ème siècle, on ne vivait guère vieux, et on ne se souciait pas davantage de son apparence, hormis chez les grands des royaumes. Pourtant, au naturel, il a toujours gardé la peau blanche de sa mère qui, au fil des siècles, a un peu perdu et s’était ornée d’infimes rides. De son grand-père, ce sont plutôt les yeux noirs et perçants dont il a hérité, des yeux qui pourraient vous transpercer, mais savent aussi se faire malicieux voire enjoleurs. Quant à sa longue chevelure, qu’il tient souvent avec un katogan, nul ne saurait dire d’où elle vient. Ce visage élégant n’est que la figure de proue d’un corps élancé, une stature robuste taillée dans le granit de ses lointaines origines, qui lui confère à la fois souplesse et force.

Caractère : Il traîne l'étrange héritage de ses parents, une alliance presque contre nature, entre la Duchesse de Bretagne devenue Reine de France, et le petit-fils d’un monstre sanguinaire exécuté en place publique.
D'un côté, sa mère, douceur et élégance. De l’autre côté, son père, brutalité et déchéance.
D’un côté, sa mère, trahison et abandon. De l’autre côté, son père, souffrance et rachat.
D’un côté, le bien celant le mal. De l’autre côté, le mal celant le bien.
Un déséquilibre constant qui se bouscule en lui, qui le fait passer d’un extrême à l’autre, qui peut transformer l’amant fougueux en un pervers sans retenue, à moins que ce ne soit l’inverse.

Histoire : Il traîne l'étrange héritage de ses parents, une alliance presque contre nature. D'un côté, sa mère, Anne de Bretagne (née en 1477, qui, en 1498, peu avant le décès de son époux Charles VII, se laissa aller à quelques gaudrioles, dont il naquit, juste avant qu’elle n’épouse Louis XII, en 1498 également. Mais le batard, né de ces plaisirs interdits, fut abandonné à une vieille femme, dont il garde plutôt souvenir d’une sorcière que d’une fée. Une mégère qui ne manqua pas de lui rappeler que, si sa mère l’avait renié, ce n’était pas auprès de son père qu’il pourrait trouver quelque sentiment. Un père soldat sans pitié et suppot de taverne, qui noyait dans le sang et l’alcool d’être lui-même bâtard de génération en génération, né d’un père lui-même issu d’un viol perpétré, quelque jours avant qu’il ne soit exécuté, par l’abominable Gilles de Rais, dont la pendaison en 1440 n'eut aucune influence sur sa descendance voulue ou pas. Comment ses parents s’étaient-ils rencontrés ? Comment l’avaient-ils conçu ? Il ne pouvait croire que ce fut dans l’amour. Nul n’aurait connu son existence si, alors que François 1er menait ses guerres victorieuses, il fut tué sur le champ de bataille, et qu’il se retrouva « ailleurs », non dans l’au-delà, mais dans une autre vie où il semblait toujours avoir été, là où lui seul connaissait son passé, mais où nul ne l’aurait cru. Interdit de paradis parce qu’il traine derrière lui les abominations de son arrière grand-père, interdit d’enfer parce qu’il porte toujours la pure blancheur de sa mère, il était condamné à errer de vie en vie. La mort n’y pouvait rien car, sitôt qu’elle le fauchait, il renaissait, rejeté de ces deux royaumes, et n'ayant pour souvenir que la dernière scène de sa vie d'avant. Condamné à errer, ne gardant à travers les vies que deux éléments, le médaillon en Triskell que lui avait remis sa mère en le confiant, et la dague couverte de sang qu’il avait héritée de son grand-père sans savoir comment. Le bien et le mal, à nouveau réunis en lui, dans une perpétuelle cohabitation, une perpétuelle hésitation.

Situation de départ : Il a franchi les vies, les siècles, comme s’il poursuivait un chemin fait d’expériences, pour un jour se voir enfin ouvrir les portes, que ce soit du Paradis ou de l’Enfer. Sa dague garde les traces sanguinolentes d’adversaires trucidés, à moins que ce ne fut de conquêtes égorgées. Les femmes, justement. Il sait qu’elles peuvent être ensorceleuses ou diaboliques, il a dû en tuer pour sa propre survie, son côté maléfique lui a fait en soumettre jusqu’à ce qu’elles ne soient plus rien devant lui, son côté bienveillant l’a fait tomber dans les griffes de femmes démoniaques qui l’ont mené à trépas, il voudrait leur faire confiance mais ne peut faire abstraction du piège qu’elles lui tendraient dans un jeu à la vie à la mort…

Autres : Sa force, il la puise mentalement dans ce triskell suspendu autour de son cou. Mais aussi dans cette dague qui, maniée ou lancée, ne rate jamais sa cible, comme si elle était encore animée de l’âme de Gilles de Rais lui-même. Il sait que ses adversaires ne doivent pas savoir que, sans ces deux éléments, le bien et le mal, il perd toute force mentale, ne gardant qu’une force physique alors dérisoire.

Comment avez vous connu le forum : Par  un moteur de recherche.

Avez vous des moyens de faire connaître le site autour de vous ? Auprès d’« initiés » seulement.

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