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Le quartier de la Toussaint / Re : Le renouveau. * Tani Rei *

« le: vendredi 30 septembre 2022, 21:38:46 »

Madame Hortensia avait voulu préserver sa pureté, sa race étant principalement des esclaves sexuels elle voulait que Cremy puisse vivre sans penser à cette facette des hommes qui était malsaine. Tout ce qui était en rapport avec le sexe, le petit chaton n’y connaissait rien, le simple mot sexe lui était inconnu pour désigner son intimité sa propriétaire utilisait des mots plus innocents comme : fleur, abricot, chouchou et elle insista pour lui dire que personne n’avait le droit d’y toucher à part elle. Dans les livres qu’elle avait à disposition chez elle, il n’y avait rien qui parlait des rapports sexuels entre deux personnes ou aux créatures même les animaux. Elle était loin de s’imaginer toute cette partie de la vie, qui avait beaucoup d’importance pour d'autres.

« Ma maîtresse arrivait à vivre sans travailler, elle voyageait beaucoup aussi. » Madame Hortensia, était à la retraite, elle vivait avec des économies et les aides de l'État. « Je pensais pouvoir faire pareil. » Encore une partie du monde extérieur qu’elle ne connaissait pas, son ancienne propriétaire aurait dû prendre des plus grosses précautions sachant qu’elle était sur un âge avancé. Une deuxième résidence, avec des instructions pour y vivre et apprendre à se débrouiller toute seule, Cremy n’aurait pas eu à subir la méchanceté de l’homme cochon de soir à seulement son deuxième jour dans la nature.

Main dans la main, il lui fit faire le tour du propriétaire, son appartement était plus petit que la maison où elle vivait et le chaton remarqua directement qu’il n’y avait pas de deuxième chambre pour qu’elle puisse y vivre. « Vous aussi votre propriétaire est décédé. Madame Hortensia j’y pense encore beaucoup, elle me manque, je n’ai pas pu lui dire au revoir. » Cremy se blottit dans les bras de Tani, lui qui avait vécu la même chose qu’elle, ce qu’elle pensait. Elle déposa son visage contre son torse, les oreilles tombant sur les côtés poussant des ronronnements de réconfort de se sentir à l’abri avec quelqu’un qui pourrait la défendre.

« Vous voulez être mon propriétaire ? » S’exclama Cremy en levant la tête pour regarder Tani dans les yeux. « C’est rapide, on se connaît à peine. Je ne veux pas être un poids pour vous, tout m’apprendre, payer la nourriture… » Le chaton énumérait des points en levant ses doigts contre son torse, elle en cachait d'autres, Cremy était timide avec Madame Hortensia elle pouvait se permettre de lui demander des cadeaux ici, elle n’allait jamais oser. Elle repensait à sa jolie collection de rubans qu’elle avait laissée sur place et qu’elle ne reverrait plus jamais, aux beaux vêtements que sa propriétaire lui avait ramenés de ses voyages.

« Je vais y réfléchir si j’ai le droit d’avoir un peu de temps. » Cremy voulait aussi savoir si elle allait bien se sentir dans cet appartement, une nouvelle vie n’était pas facile à appréhender. Si elle se sentait pour le moment en sécurité, elle était quand même dans un moment de doute sur sa vie en général. « Je peux vous poser une question Tani… » Le chaton se recula pour prendre un peu de distance avec Tani, n’osant pas le regarder dans les yeux et préférant fixer ses pieds en agitant ses doigts devant son ventre. « J’ai vu qu’il n’y a pas de deuxième chambre chez vous, nous allons faire comment ? J’ai le droit de dormir sur le canapé ? Vous avez une couverture pour que je n'attrape pas froid ? » C’était une question qui trottait dans la tête de Cremy depuis la visite.

Tani lui avait précisé qu’elle pouvait garder ses attributs de chatte sans avoir besoin de les cacher dans son appartement, Cremy fit sortir sa queue bicolore remontant sa robe au-dessus de ses fesses dévoilant sur son postérieur galbé une petite culotte blanche transparente sur le dessus, opaque au niveau de son intimité et un peu plus son porte-jarretelles.

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Le coin du chalant / Re : Les péripéties de Galadriel et de sa troupe.

« le: vendredi 30 septembre 2022, 21:34:21 »

à venir

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Le quartier de la Toussaint / Re : Le renouveau. * Tani Rei *

« le: jeudi 29 septembre 2022, 22:05:10 »

Il fallait savoir se protéger, madame Hortensia n’avait jamais appris à Cremy comment faire pour se battre avec une carotte, ni avec quoi que ce soient d’autres. Elle lui avait juste conseillé de mettre une casquette qu’elle avait perdue et de cacher sa queue sous sa robe pour que personne ne puisse la voir. Il lui expliqua ce que l’homme cochon voulait lui faire, en utilisant des termes qui lui étaient inconnus. Le regardant dans les yeux, le petit chaton apeuré le laissait comprendre qu’elle ne comprenait pas un seul mot de ce qu’il disait. « Je ne connais pas le mot violé. » Le mot s’enfiler restait également flou à ses yeux, comment pouvait-il s’enfiler en elle, les termes des humains du dehors restaient un grand mystère. Cremy était contente d’être tombée avec ce terranide qui avait l’air de savoir-vivre seul chez les humains.

Délicat avec le petit chaton il lui caressait la tête pour la rassurer pendant qu’elle essuyait ses larmes avec sa main, en l'apaisant avec des mots doux et en lui offrant une protection. « Merci de rester avec moi. »  Cremy attrapa la main tendue pour se relever, le laissant tapoter sa robe pour la remettre en place pendant qu’elle essuyait une dernière fois son visage. Debout le petit chaton se mit à suivre son protecteur pour se rendre chez lui, plaquant au maximum ses oreilles sur sa tête pour éviter de se faire remarquer. Sur la route, comme il l’avait demandé, Cremy se mit à raconter pourquoi elle était seule dehors.

« Madame Hortensia ma propriétaire n’est pas revenue, des hommes sont venus dans notre maison pour dire qu’il allait la casser et construire des nouvelles maisons pour les vendre. Elle m’avait acheté depuis toute petite pour me protéger, je ne sortais jamais de notre maison. » Cremy se blottit contre le chaton quand elle voit arriver des passants en face, cachant son visage contre son bras pour dissimuler ses oreilles. « Elle m’a dit que si un jour elle ne revenait pas je devais quitter la maison. Je devais cacher mes attributs d’animaux pour que les humains ne puissent pas voir que je suis spéciale. » Les passants loin derrière, elle se remit comme il faut pour avancer passant dans les différentes ruelles. « Ça fait seulement deux jours que je suis dehors, le monde n’est pas pareil que dans les livres que j’ai lus et l’homme m’a fait vraiment peur. »

L’homme cochon lui avait laissé une mauvaise impression, en repensant à son visage boursouflé elle eut des frissons, grimaçant à la lumière de hall du bâtiment où vivait le chaton. Cremy le suivait sans faire de bruit dans les couloirs de l’immeuble, c’était différent de sa maison, vivre avec des gens à côté de soi était une expérience différente. Elle rentre dans l’appartement en première et quand il ferma la porte derrière elle, le petit chaton se sentit enfin réellement en sécurité. Un poids venait de s’envoler de son cœur, se retrouver entre des murs sans avoir peur de croiser des passants dangereux était réconfortant pour Cremy.

Elle n’osait pas avancer, restant sur le palier, ce n’était pas chez elle et Cremy attendait que le terranide lui fasse un tour du propriétaire en profitant pour raconter la fin de son histoire qu’elle avait commencée dans la rue. « Ma maîtresse m’a dit que je devais trouver un endroit sans danger pour vivre sans me dire où chercher. » La petite mine de Cremy montrait qu’elle était bien embêtée sur ce point, elle n’était pas débrouillarde dans le monde extérieur et sa tâche n’allait pas être facile pour trouver un nouvel endroit pour vivre.

« J’ai oublié le principal. Madame Hortensia m’a donné le prénom de Cremy. » Le chaton tourna la tête pour afficher un joli sourire sur son visage, ses yeux étaient encore rouges des dernières larmes qu’elle avait versées. Avec les lumières de l’appartement, on voyait mieux sa tenue de maid, une petite robe qui cintrait sa taille et moulait sa poitrine en forme de poire remontant vers le haut. L'absence de bretelle sur ses épaules montrait qu’elle ne portait pas de soutien-gorge en dessous, le détail marquant était l’apparition de porte-jarretelle avec des pinces qui tenait ses bas blancs bien en place même après la course pour fuir son agresseur.

« Et vous ? Je peux savoir votre prénom et comment vous avez fait pour vivre avec les humains ? » Cremy voulait en savoir plus sur lui, ce membre de son espèce qui avait réussi à s'acclimater à cet environnement hostile. Il allait peut-être en profiter pour lui faire visiter son appartement, pour qu’elle puisse prendre des repères.

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Le quartier de la Toussaint / Re : Le renouveau. * Tani Rei *

« le: mercredi 28 septembre 2022, 21:24:00 »

Cremy était morte de peur, les larmes aux yeux le chaton avait envie de pleurer sous la violence de l’homme qui voulait la trainer dans un immeuble en continuant de lui dire des injures. Elle sentait ses mains glisser du poteau, ses doigts se détacher jusqu’à n’avoir que les premières phalanges dessus, elle ne voyait toujours personne pour venir l’aider. « Hiiiiiiii. » Ils passaient tous à côté sans oser les regarder où s’interposer pour la sauver, ça se voyait que Cremy n’était pas une des prostituées de la rue et qu’elle n’avait pas envie de rejoindre l’homme cochon qui voulait abuser d’elle.

Le chaton tourna son visage vers le poteau, voyant ses doigts qui allaient céder, cherchant un autre objet pour s’accrocher et essayer de sauver sa vie. Dans sa tête tournaient les paroles de son ancienne propriétaire qui lui avait dit de faire attention si elle devait se déplacer la nuit, Cremy sans voulait d’être passée ici. C’était trop tard pour y penser, le mal était fait quand elle sentit la pression sur son bras se détendre, pouvant avancer de quelques pas en avant. Se tournant vers l’arrière, elle vit un homme qui avait osé agir en sautant sur son agresseur pour lui enfoncer une carotte dans la bouche. Les fanes formaient comme un bouquet de fleurs au-dessus de son visage, alors qu’il s’étouffait sous la surprise lui lâchant la main qui se fit attraper rapidement par son sauveur pour prendre la fuite.

Cremy n’allait pas aller bien loin en courant, avec la peur ses poumons lui brûlaient la poitrine et sa gorge serrée l'empêchait de respirer, essayant de suivre le rythme la tête orientée vers le haut avec la bouche ouverte à la limite de tirer la langue. Le petit chaton était sur le point de craquer et de s’effondrer fort heureusement, son sauveur venait de s’arrêter dans une ruelle sombre, c'est là qu’elle remarqua ses oreilles sur sa tête et sa queue dans son dos. Il était comme elle, un chaton, qui arrivait à vivre dans le monde des humains. Cremy sous son regard attendrissant s’effondra à ses pieds passant ses bras autour de ses jambes pour poser sa tête contre ses cuisses.

« Merci monsieur. » Le visage recouvert d’une fine couche de sueur, où venaient couler quelques larmes après cette grosse frayeur, le chaton restait accroché aux jambes de la personne qui venait l’aider. « Je ne savais pas qu’on allait me faire du mal là-bas. » Sa robe de maid formait un rond parfait autour de ses jambes à l’image d’une fleur aux pédales noires et blanches. Seulement son ruban rouge autour de son cou venait ajouter à un peu de couleur à sa tenue, il était parfaitement accroché formant un noeuf autour de son cou. « Je ne sais pas ce qu’il voulait me faire, je ne comprenais pas ce qu’il me disait, mais je voyais sur son visage et sa voix qu’il me voulait du mal. J’ai eu peur. » Cette affirmation montrait que Cremy n’avait rien compris à la lubricité de l’homme, qu’elle ne savait pas qu’elle se trouvait dans un quartier chaud de la ville avec de nombreuses prostituées.

Elle remonta une main vers son visage pour essuyer les larmes sur ses joues et son petit nez qui était devenu tout rouge, elle écarta sa tête pour la lever vers le son compagnon le chaton encore apeuré. « Il ne va pas revenir ? » Cremy avait peur que l’homme cochon retrouve sa trace pour lui faire encore du mal. « Vous allez encore me protéger ? » Elle se sera plus forte contre lui, pressant ses jambes pour écraser sa poitrine venant enfouir sa tête contre ses cuisses. « Je veux bien venir chez vous, je ne veux pas rester seule cette nuit. »

Cette première expérience sur terre avait été désagréable pour Cremy qui n’était jamais sortie de sa cage dorée, elle se confrontait à la lubricité des hommes et espérait que son compagnon le chaton prenne soin d’elle. Il était comme elle, il devait avoir un bon font pour réussir à survivre ici et c’était le seul qui avait eu le courage de lui venir en aide, avec comme seule arme une carotte.

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Le quartier de la Toussaint / Le renouveau. * Tani Rei *

« le: lundi 26 septembre 2022, 22:25:30 »

Une éternité pour Cremy, deux jours en réalité qu'elle était seule dehors livrée à elle-même. Le petit chaton rôdait avec son sac à dos dans les rues de la grande ville au milieu des immeubles de plusieurs mètres de haut qui lui donnait l'impression d'être minuscule. Sa queue était cachée sous sa robe et elle portait une casquette sur sa tête pour faire disparaître ses oreilles, elle avait peur que les humains remarquent qu'elle était différente et faisait son possible pour ne pas les approcher. Dans la journée, elle s'était arrêtée dans un parc pour manger et essayer de réfléchir à un endroit où aller pour être en sécurité. Son ancienne propriétaire ne lui avait pas donné d'information, elle devait juste trouver quelqu'un de confiance ce n'était pas très précis. La fatigue l'emportant, elle s'était assoupie sans le vouloir sur le banc, c'est la voix du gardien qui la réveilla pour lui demander de partir car il allait fermer le parc.

Cremy décampa à vive allure la peur au ventre qu'il lui pose des questions sur sa condition de vie, alors qu'il faisait juste son boulot. La nuit était tombée et la ville était toujours active avec son flot de nouveau visage, le monde de la nuit était encore plus effrayant pour le petit chaton qui rasait les murs avant de percuter quelque chose. « Ma mignonne tu viens de quel établissement ? Tu m'as l'air perdu vient avec moi, je vais prendre soin de toi. » C'était un homme bien portant, son ventre sortait en dessous en dessous de sa chemise pour tomber sur son pantalon. Son nez remontait vers le haut pour faire sortir des poils de ses narines, il posa sa main moite sur le poignet de Cremy pour l'empêcher de partir. « Reste avec moi. » Sa voix était plus appuyée pour la forcer à obéir.

Cremy tirait vers l'arrière pour se sauver, cet homme ne lui inspirait pas confiance, dans sa tenue de maid elle voulait prendre ses jambes à son cou. « Monsieur je dois partir, s'il vous plaît. » La petite voix fluette du chaton était presque inaudible dans la rue bruyante, encerclée des établissements de charme qui l'entourait. « Suis-moi, ferme là, tu es ici pour ça. Et enlève cette casquette pour que je puisse voir ton visage comme il faut. » L'homme commençait à se montrer plus agressif donnant un coup dans la casquette pour la faire voler dévoilant ses oreilles de chat dressées sur le haut de son crâne au milieu de ses cheveux.

« Une maid catgirl, je vais te donner une belle queue au fond de tes fesses. » Il se léchait les lèvres en tirant plus fort pour ce qu'il pensait être un déguisement, Cremy résistait en s'accrochant de son bras libre à poteau au bord de la route lançant des regards de supplication aux passants qui ne voulaient pas être mêlés à ce genre d'histoire.

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Prélude / La nouvelle vie de Cremy. [Keiralidée]

« le: dimanche 25 septembre 2022, 16:46:36 »

Identité : Cremy
Âge : 16 ans
Sexe : Féminin
Race : Terranide
Sexualité : Hétérosexuelle (vierge)

Physique : Une sensation de douceur et de pureté émane de Cremy, une petite boule de béatitude que l’on a envie de câliner pour la faire ronronner de plaisir et se laisser bercer aux bruits des doux sons. Elle n’a pas un physique qui sort de l’ordinaire, on pourrait la considérer de passe-partout si elle n’avait pas ses oreilles noires sur le haut de sa tête et sa longue queue bicolore qui balance derrière son dos quand elle est heureuse. Cremy à des cheveux châtains qui lui arrivent au niveau de ses fesses légèrement bombées, c’est sa maîtresse qui prenait le temps de lui couper et lui coiffer quand elle revenait de ces voyages. Une mèche tombe sur le haut de son visage cachant ses fins sourcils et encadrant son regard bleu que sa propriétaire aimait tant chez elle. Avec son petit nez qui rougit quand elle a trop froid, ses joues dodues qu’elles pinçaient pour la taquiner et ses lèvres fines qui parfois sont surmontées de ses petites canines de chaton.

Cremy avait la chance de pouvoir s’habiller comme elle le voulait grâce à une garde-robe complète à sa disposition, elle aimait bien les robes noires avec des jupons, les tabliers blancs et les textures douces qui glissaient sur sa peau. Elle n’a jamais cherché à mettre son corps en valeur en portant des tenues provocantes, ses petits seins en forme de poire se laissent porter vers le haut naturellement laissant apparaître sous son haut des tétons à peine visibles. Cremy avait aussi une grande collection de rubans, qu’elle portait autour de son cou, de ses poignets, laçaient autour de ses chevilles pour les remonter sur ses jambes comme un bel emballage cadeau.

Caractère : Il n’y a pas de méchanceté qui émane de Cremy, elle est douce et joyeuse en permanence souriant à la vie qu’on lui a offerte. Elle sait qu’elle a eu de la chance en tant que terranide de se retrouver avec cette maîtresse qui n’exigeait rien d’elle, hormis de profiter de ce coin en toute sécurité. Cremy n’a jamais abusé de la sympathie de sa propriétaire en lui demandant des biens extravagants, c’est comme ça qu’elle a juste commencé une collection de rubans qu’elle portait avec joie.

Il lui arrivait de rêver d’aventure en dehors de sa chambre, de savoir à quoi le monde ressemblait en dehors des bouquins à image qu’elle avait dans sa bibliothèque et sa maîtresse venait toujours la rappeler à l’ordre. Le monde extérieur était dangereux pour les gens de son espèce, elle ne devait jamais sortir sauf si un jour elle ne revenait pas, elle devait cacher ses oreilles et sa queue le temps de trouver un nouveau lieu de vie à l'abri des hommes. Ces paroles faisaient peur à Cremy qui a un cœur d'artichaut, pas téméraire pour un sou, elle se laisse souvent submerger par ses émotions passant du rire aux larmes sans réussir à se contrôler. Hypersensible, chaque émotion est souvent décuplée quand elle doit y faire face et maintenant qu’elle doit faire face seule au monde extérieur, Cremy doit se montrer plus courageuse que jamais pour chercher un nouveau propriétaire qui prendrait soin d’elle.

Histoire : Cremy a été acheté dès son plus jeune âge par sa maîtresse sur le marché aux esclaves de terra, c’était une vieille dame du nom d'Hortensia qui se battait pour la cause des terranides. Elle avait économisé des années pour pouvoir sauver des esclavagistes une personne de son espèce, Hortensia l’avait ramené sur terre à l’aide d’un portail pour la protéger des dégénérescences. Depuis ce jour, Cremy vivait dans la maison de la vieille dame, une bâtisse ancienne qui lui avait été léguée à la mort d’un membre de sa famille. Elle n’avait pas le droit de sortir, c’était une cage dorée à la différence d’une cage froide avec des barreaux. Cremy aimait bien cet endroit réconfortant, ce n’était pas luxueux, en hiver il faisait froid à cause de la mauvaise isolation, en automne il y avait des fuites sous le grenier et en été la chaleur était presque insupportable.

Cremy et Hortensia avaient mis au point un code secret pour se reconnaître, avant de rentrer dans la maison elle frappait plusieurs fois à la porte pour prévenir la terranide chantant une mélodie pour la prévenir qu’elle arrivait. La vieille dame partait souvent de la maison pour se rendre sur terra pour aider les terranides dans le besoin, elle faisait barrage aux esclavagistes pour libérer les pauvres bêtes dans le besoin. Elle n’avait pas les moments d’en recueillir d’autres chez elle a son grand regret. Payer la nourriture pour une personne de plus n’était pas dans ses moyens, elle ne voulait pas accueillir des terranides pour mal s’en occuper. Cremy était la seule et l’unique heureuse chanceuse de ce combat contre les méchants qui martyrisait son espèce grâce à sa maîtresse.

Les années passaient dans ce décor qui évoluait aux goûts des deux occupantes, les murs ternes venaient à prendre de la couleur, Cremy accrochait des images des magazines, des plantes vertes prenaient place sur les différents meubles. Cremy apprit à parler avec l’aide d’Hortensia la lecture et l’écriture était plus compliquée lors de l’apprentissage, elle n’avait que des bases primaires. Elle avait une préférence pour les livres avec des images à l’intérieur pour se rendre visualiser plus simplement le monde extérieur, elle n’avait pas de télévision dans la maison, une simple radio à pile pour écouter la musique était disponible. Hortensia lui faisait écouter des sons de sa jeunesse, des vieilles musiques de tous les pays, elle aimait bien voir sa mignonne Cremy danser dessus.

Un jour pas comme un autre, Cremy attendait le retour de sa maîtresse après plusieurs semaines, dans sa chambre elle entendit la poignée de la porte d’entrée. Le code habituel n’était pas respecté, elle savait que ce n’était pas Hortensia qui venait de rentrer, à l’étage caché derrière la rampe d’escalier elle jeta un œil discret vers le bas pour savoir ce qui se passait. « Nous avons appris le décès de madame Florist il y a deux jours, elle n’avait pas de succession, la maison sera achetée par une agence immobilière pour destruction et construction d’une résidence totalement neuve. » Cremy se rappela des consignes d’Hortensia si ce jour devait arriver, les larmes coulant sur son visage, elle se glissa dans le conduit à linge sale encastré dans le mur pour descendre au sous-sol sans croiser les gens dans la maison.

En bas dans la pièce humide, un sac était prévu pour Cremy pour se camoufler dans le monde extérieur avec des provisions pour plusieurs jours, grâce à la fenêtre donnant dans le jardin elle sortit de la maison s'engouffrant dans ce monde mystérieux qui allait se montrer différent des livres qu’elle avait regardés.

Autre : Cherche un nouveau propriétaire.

Comment avez-vous connu le forum ? Compte de Galadriel.