Le Grand Jeu - Forum RPG Hentai

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Messages - Lord Mordred

Pages: [1]
1
Blabla / Re : Horloge parlante
« le: jeudi 19 juillet 2018, 12:25:28 »
Je suis favorable au "oeil pour oeil, dent pour dent", avant de jeter cette merde à la rue.

12h25

3
Les alentours de la ville / L'Île de Than Pênh [Lord Mordred]
« le: jeudi 19 juillet 2018, 11:07:18 »
Je ne connais pas tous les dialectes; peu probable d'avoir deux missions dans le même endroit, alors inutile de s'embêter. Sauf que le garde à trois mètres de moi parle un français impeccable, où les mots « silhouette » et « intrus » sont parfaitement dits, pour que je les comprenne.
Soit Victor Moussengko a filé la mission à dix prestataires, espérant qu'au moins un réussira, et je déteste cette façon de faire. Soit je n'ai pas été assez prudent, et je me suis déjà fait repérer, ce qui est quand même une première dans mes activités !
Caché sous une bâche de bateau, dont les claquements répétés sous le vent du soir pourraient attirer les regards, je vois soudain deux drones, juste au dessus du bunker. Bordel de merde ! J'ai étudié tout le réseau des caméras de surveillance, mais je n'ai pas pensé à ces machins !

En tout cas, c'est bigrement efficace, car je vois le français se diriger vers ma dernière planque, et, vu ce qu'il a en main, ce n'est pas un agent de sécurité recruté de la dernière pluie. Je n'ai jamais vu de dague aussi effilée, luisant sous les réverbères. Une seule piqûre de ce frelon, et la vie s'échappe. Une arme plus redoutable encore, que celle avec laquelle je coupai le cordon ombilical d'avec Morgane, ma mère.
Je serre justement le manche, sous ma tunique, tandis que j'observe le français qui fouille. Il n'a aucune discrétion, mais a assez de tact pour ne pas effrayer les invités. Victor Moussengko a oublié ça, aussi, l'armada qui garderait les lieux. Je comprends de plus en plus le prix annoncé pour la prestation. Seul truc un peu sordide, il veut que je lui ramène la tête de Noroko, pour justifier la réussite de ma mission. Si je dois partir rapidement, pas sûr que ma première préoccupation soit de la trancher et de la mettre dans un paquet cadeau !

Le français a fait chou blanc, il revient à sa place, près de l'entrée du bunker, et je vois les deux drones partir en formation vers le bout de la jetée, où un invraisemblable yacht va accoster, captant tous les regards. Il y a vraiment du beau monde, ce soir.
Cette arrivée de je ne sais qui est ma chance ! Je suis hors champ des caméras, je me faufile, je me relève, un bras autour du cou pour bloquer et taire, la lame dans l'autre main, attaquant au bas-ventre et remontant à l'intérieur. Juste un discret « oumph ! », et le cadavre du français s'appuie, inerte, à moi.
Je le tire vite fait en arrière, sa chemise rougit de la petite intervention chirurgicale pointue que j'ai faite. J'enlève la veste et le pantalon, vraiment minable son caleçon, et j'endosse le costume du parfait garde du corps. Corpulence voisine, oreillette et badge, je suis désormais David Brégan, affecté à la surveillance. Et, pour parfaire l'illusion, j'ai récupéré sa dague, en plus de la mienne.

Dans l'oreillette, on annonce l'accostage du numéro un de la transformation des métaux, en Asie du Sud-Est, un certain Tchang Peï, qui si je me souviens, est au moins sous le coup de dix mandats d'arrêt internationaux. Belle brochette d'invités, ce soir ! Mais il ne m'intéresse pas ; ramener un truand contre obole ne fait pas partie de mes principes.

L'oreillette me surprend presque. « Brégan, on a un problème ! Serveur numéro quatorze, au buffet. Fausse identité. Tu neutralises. Discret, bien sûr ! ». Mon passeport rêvé. Faisant soin de mener ma nouvelle mission avec efficacité, je trouve sans souci le perron, franchissant les contrôles avec ce badge tombé du ciel. Je suis sous les caméras, c'est évident, alors erreur interdite.
J'ai bien mémorisé les plans, premier salon trouvé de suite. Le buffet grouille de monde, smokings et robes de soirée. Les serveurs ont tous un badge à l'encolure, avec un simple numéro. Il me paraît pourtant anodin, numéro quatorze. Mais les ordres sont les ordres, j'exécute pour ne pas me faire repérer.
Je contourne le buffet, même technique que pour le français, plus discrète ; la pointe de lame sur ses reins suffit à ce qu'il m'accompagne par une porte dérobée, un escalier dont je savais l'existence.
Pauvre gars, pas le choix ! Un coup, un seul, l'affaire est tranchée. « Mission accomplie, je fais disparaître » dans le micro. Ça rassurera mon interlocuteur ; je sais qu'il y a de quoi faire disparaître les cadavres, troisième sous-sol, un incinérateur géant ; mon badge ouvre, passage repéré et enregistré, je balance la dépouille de ce pauvre type dans la cuve, et je mets en route.
Je suis dans les lieux, il faut avancer !

4
Jolie fiche. Jolie description. Jolie tentation.

5
Prélude / Re : Tous pour une. [Validarthée]
« le: mercredi 11 juillet 2018, 12:29:03 »
Je dois dire que tu es une très séduisante expression de la beauté.

6
Blabla / Re : Horloge parlante
« le: mercredi 11 juillet 2018, 07:40:44 »
Le foot finira dimanche, et lundi arriveront les premiers PV pour vitesse >80.

La politique n'est que question de timing.
7h40

7
Blabla / Re : Horloge parlante
« le: mardi 10 juillet 2018, 23:37:24 »
Il est plaisant de savoir enfin à quoi servent les impôts.

23h37

8
Les alentours de la ville / L'Île de Than Pênh [Lord Mordred]
« le: lundi 09 juillet 2018, 22:40:26 »
Le soleil est encore haut, lorsque je quitte Kuala Lumpur, juste après avoir validé les codes qui, une fois la mission effectuée, feront grossir mon compte en banque par le paiement de mon dur labeur. Il suffit de mettre le prix, et le résultat sera à la hauteur. Je n'ai jamais failli à ma tache, et ça commence à se savoir, même si je sais que ça excite la jalousie de mes rivaux. Mais même eux, si la somme me convient, je les expédierai ad patres.

C'est quand même la première fois aussi que je suis reçu par un homme aussi important dans le milieu, disons celui de la vente d'armes. Vladimir Moussengko doit être son vrai nom, je pense. Je n'ai jamais vu un individu aussi bien protégé ! Même la lame en kevlar que je garde dans ma botte n'a pas franchi son système de surveillance. Et, quand cinq malabars vous pointent leur arme pour ça, vous ne forcez pas le jeu de scène.

Par contre, il semble que je n'aie pas le même humour que mon commanditaire. Quand il m'a dit que je devais tuer une femme, protégée par cinq femme, j'ai éclaté de rire. Moi qui ai transpercé même ma propre mère, je ne vais pas avoir peur d'un troupeau de donzelles ! J'en violerai même deux ou trois, avant de trucider le lot d'une seule traite. Et, si je suis dans un jour de bonté, je veillerai à offrir un traitement tout particulier à leur cheffe.

Comment elle s'appelle celle-là ? Noroko, à ce qu'il m'a dit. Elle s'appellerait Sabine Dupont que je m'en foutrait tout autant. Ma lame n'est pas raciste, et éventre quelle que soit la couleur. Par contre, je ne connais pas vraiment le milieu local, et, si j'ai quand même établi mon camp de base en Malaisie, c'était pour ne pas aller tout de suite me jeter dans la gueule de la lionne, enfin la petite minette en chaleur qui croit me griffer.

Tout est prêt, à la sortie de l'entretien ; je prépare et je vérifie moi-même tout mon matériel. J'arriverai en plongée, pour accoster sur l'île de Than Pênh. C'est là que cette pseudo-lionne donne une réception, pour faire œuvre de générosité. C'est ûr que, vu le marché à plusieurs milliard qu'elle a remporté face au dénommé Vladimir Moussengko, elle peut jeter quelques piécettes au bas peuple, alors que son rival me demande d'exécuter sa vengeance.

Tiens, je vais être magnanime ; je vais la laisser faire son généreux don aux pauvres, avant de la trucider.

Je perce le canot pneumatique à distance des côtes. Tenue de plongée, armement, tout est OK, et je me laisse glisser jusqu'à la plage. Il paraît que cette gonzesse a acheté toute l'île, avec une société genre Nolton truc, une banque qui ne serait pas très honnête. Tiens, si je peux en profiter, je suis sûr que je trouverai des trucs intéressants dans son coffre, du fric bien sûr, mais aussi quelques documents à revendre. Il n'y a pas de petits profits, du moment que la mission est exécutée.

Je grimpe sans souci sur un poteau de la jetée. Vu les yachts à quai, il y a du fric, il y a du beau monde, ça va boire et baiser à tout va ; il sera plus facile de profiter de cette ambiance, pour agir. Mais bon, pas de temps à perdre, il y a six gonzesses à éliminer. Au moins les renseignements de Vladimir Moussengko sont-ils exacts, il y a bien un hors-bord et un hélicoptère. Si je trucide sans bruit les six greluches, je n'aurai que l'embarras du choix, pour partir sans me presser.

Mais il m'est déjà arrivé de faire des erreurs, en cédant à trop de facilité, et je reste prudent. La jetée semble déserte, mais les rangs de réverbères auraient vite fait de révéler ma présence. Je suppose que, quand on se paie une île, on n'en est pas à quelques dizaines de caméras près. Bien m'en prend, car un autre hors-bord arrive, se garant au ponton dix, pour laisser descendre une créature de rêve, une asiatique à la silhouette de rêve et aux longs cheveux couleur jais, avec une espèce de robe verte. Si c'est ça les gardes du corps de la maîtresse des lieux, voilà une mission rêvée. En général, c'est plutôt de vieux industriels bougons que j'élimine, avec parfois un extra pour faire taire leur bourgeoise vraiment pas baisable, ou bien ce sont des ex-espions reconvertis en pire que ce qu'ils combattaient, et dans ce milieu, pour le côté féminin, c'est raté.

Finalement, il y a tant de mouvements, que les gardes en sembleraient presque débordés ; il faut quand même que je localise au plus vite le système de surveillance centrale. Cette Noroko est bien trop puissante, pour ne s'être entourée que de quelques Bruce Lee d'opérette. J'ai pourtant analysé les plans et les photos que Victor Moussengko m'a transmis, mais il y a des choses qui semblent avoir changé. D'après lui, la jetée donnait directement sur une porte d'arrière-salle qu'il serait facile de forcer. Or, là, c'est un bunker que je vois face à moi, au bout de la jetée. Le truc semble très récent, c'est donc que l'autre empaffé de russe m'a filé des infos qui doivent dater de la guerre froide.

Pas bon, pas bon du tout, quand une mission s'engage comme ça. Si ça se trouve, les cinq donzelles, qui font gardes du corps, sont autant de férues d'arts martiaux, ou d'armes tout simplement. La promenade de santé vite faite bien faite perd soudain son côté fastoche. Je suis dans la zone, mais je n'ai aucune certitude sur les infos en ma possession. Si ça se trouve, j'étais repéré avant même d'accoster ! Ça va être impro totale, et, vu ce que j'ai en face, ce n'est finalement pas si évident. Mais le chèque a de quoi lever toutes mes craintes.

Allez, je me console en me disant que, si je peux terminer ma mission en me tapant l'asiatique que j'ai vue tout à l'heure dans sa robe verte, ce sera le bonus.

9
Prélude / Re : Soumise, mais il faut me mériter !
« le: dimanche 08 juillet 2018, 07:57:25 »
*ricane, en se disant "quand je veux, je prends"*

10
Le coin du chalant / Entre haine et amour
« le: vendredi 06 juillet 2018, 14:49:34 »
Lord Mordred a interrompu l'emprise de sa mère, mais il sait que le cordon n'est pas véritablement coupé. Ils se retrouveront, dans des jours ou des siècles.
Maintenant, il est libre, sans attaches, sans foyer, sans retour obligatoire.
Il peut continuer à tuer, de préférence sous contrat rémunéré, et boire à chaque cadavre un verre du sang de ses victimes, pour conforter sa victoire.
Il peut continuer à violenter, par contrat ou par plaisir, même s'il cherche encore et toujours l'amour, qui sera peut-être son seul philtre rédempteur.


Trames groupe 1
: Lord Mordred, l'exécuteur
Vous pouvez être un riche commanditaire, un sombre exécutant, une victime effrayée. Votre route va croiser celle de Lord Mordred. Mais comment continuerez-vous votre chemin par la suite ?

Trames groupe 2 : Lors Mordred, violenteur
Pour Lord Mordred, les femmes ne sont qu'un moyen pour assouvir une pulsion. Il ne les tuera jamais, sauf contrat. Mais il ne pensera qu'à son propre plaisir, et les abandonnera, meurtries.

Trames groupe 3
: Lord Mordred, la quête
Lord Mordred a toujours été heureux de l'amour maternel. Mais il espère aussi en l'amour charnel, avec une femme aimante et aimée. Croisera-t-il enfin celle qui le métamorphosera ?


D'autres trames, à votre idée, sont aussi les bienvenues...

Trames en cours :

L'Île de Than Pênh (Aiko)
http://hentai.forum-rpg.net/index.php?topic=21322.0

11
Blabla / Re : J'offre mon corps à....dix
« le: vendredi 06 juillet 2018, 07:25:27 »
Je neuf comprends pas; open ou closed, ça change quoi ?

12
Prélude / Re : La Dame du Lac est présente. [Valitablerondidée !]
« le: dimanche 30 septembre 2012, 22:24:36 »
Et bien et bien...qu'avons nous là ? Si cela continue nous allons pouvoir revivre l'épopée Arthurienne.

Je te souhaite la bienvenue et et peut-être auront nous l'occasion de tâter du fer pour un corps à corps...effréné.

13
Merci mesdemoiselles Lolita et Melodie, j'ai effectivement pris Atair pour avatar même si je cherche toujours quelque chose d'un peu mieux.

C'est mon plaisir, Dame Adelheid, si ce texte vous a plu. Et merci de la validation.

Et merci à vous Sir Nigel d'être passé.

14
Prélude / Re : Lord Mordred, ancien Chevalier de la Table Ronde
« le: mardi 12 juin 2012, 11:11:02 »
Merci à vous gentes demoiselles !

Et merci à vous chevalier en armure pour le moins, colorée.

*Regarde le terranide*

Cela vous dirait de faire une partie de chasse avec moi ? (Merci^^)

15
Citer
Mon cher enfant,

Je t’écris ces quelques lignes pour te dire à quel point je suis fière de toi. Fière de ce que tu es devenu. Je me souviens encore du jour de ta naissance, ce fut l’un des plus beaux jours de ma vie, ma première gloire te concernant. Malheureusement, cette journée fut ternie par Arthur, ton père, ce Roi de naguère. Prévenu de ta naissance par Merlin, il décida de te tuer et pour être certain de ne pas se tromper, il fit tuer tous les enfants nés le même jour que toi. Tu étais l’enfant du péché, l’enfant incestueux, la preuve vivante de sa culpabilité. Beaucoup d’enfants et toi, vous furent conduits sur un bateau pour être emmener sur une ile où vous seriez décapités. Alors que le bateau voguait sur les flots incertains, je suis intervenu pour te protéger, coulant ce navire maudit. Tu fus le seul survivant. Je t’ai confié à un homme, tu t’en souviens de cet homme n’est-ce pas ? Un de mes sbires qui se retira dans la forêt pour t’y élever en toute quiétude, suivant mes préceptes pour te faire grandir. Saches que même si tu ne m’as jamais vu, j’ai toujours veillé sur toi, mon précieux fils.

Vers tes quatorze ans, mon sbire mourut et ce fut pour moi le moment idéal pour reprendre mon rôle de mère. Nous avons menti sur ton âge pour te préserver de la mort attendant ceux nés à la même date que toi. Grâce à mon apprentissage et à mes précieux conseils, j’ai pu sentir en toi la noirceur grandir et tu as su devenir un chevalier de la Table Ronde. Ce fut ma seconde gloire que je vivais à travers toi, ma revanche sur celui qui usurpait le trône. Le loup avait été accueilli dans la bergerie.

Très vite, tu as défié tes pairs, les rendant ivres de haine pour toi, et contre toute attente, c’est mon frère indigne qui te protégeait des tentatives d’évictions dont tu étais victimes. Je sais aussi que tu as beaucoup séduit, de nombreuses femmes ont connu ta couche, en particulier les femmes mariées et celles qui étaient attachées aux chevaliers. Ces frasques n’ont fait que renforcer l’idée que tu étais un traite et un fourbe. Dieu sait à quel point ils avaient raison. Tu as même fini par avoir la Reine, cette chère Guenièvre, cette catin ! Plus tard tu as révélé à Arthur l’infidélité de sa femme consommée avec Lancelot, te gardant bien de lui annoncer son passage par tes draps. Grâce à cette révélation, tu as affaiblit l’esprit d’Arthur, tout en renforçant sa confiance envers toi. Un beau coup d’estoc.

Privé de son ami et protecteur Lancelot, Arthur devenait plus vulnérable. Tu as continué ton œuvre, assassinant discrètement ceux qui se mettaient en travers de ta route. Peu à peu, le monde de ton père s’écroulait et profitant de cet avantage, tu as défié à mort le Roi en lui révélant ta véritable identité l’assommant une nouvelle fois moralement. Après une longue bataille, tu as finalement réussis ce pur quoi je t’avais fait naitre, tu as tué ton père ! Malheureusement, il ne fut pas le seul à être mortellement touché. Ta vie s’échappait de ton corps meurtrie par la bataille. Et c’est grâce  à moi, une nouvelle fois, que tu as survécu. Alors que ton dernier souffle tentait de fuir tes poumons, je l’ai retenu grâce à ma magie puissante, t’empêchant de mourir, te laissant dans une sorte de léthargie pendant laquelle ton cœur ne battait plus.

Sans se douter de quoi que ce soit, les hommes de feu le Roi Arthur ont emmenés ta dépouille dans un cimetière et là-bas, t’ont enseveli à même la terre, sans sépulture. Tu l’as vécu, tu as senti cette terre venir recouvrir ton visage et ton corps, par malheur, ma magie n’a pas pu te protéger des sensations et de la vision de ton propre enterrement. Mais c’était nécessaire.

Je suis revenu la nuit même, alors que tout le monde pleurait le Roi, pour te délivrer de ta prison funéraire. Porté par mes larbins jusqu’à une chaumière cachée de tous, j’ai utilisé un rituel pour que la vie ré imprègne ce corps, ton corps. Tu as eu une longue convalescence, le temps de soigner les blessures qui t’ont été faite lors de ta victoire, car oui, des deux, tu es le victorieux, c’est toi qui l’a tué en premier et toi seul qui ait survécu, et tout cela, tu me le dois.

Nous avons vécus cachés un long moment, le temps que tout se calme, que tout avance. Les temps ont fini par changer, tout comme les âges. A l’aide de la magie, que je t’ai apprise, nous avons pu prolonger nos vies, stoppant le cours du temps sur nos personnes. Aujourd’hui, nous sommes à Seikusu, ville où la magie appelle la magie. Une nouvelle Terre nous tend les bras et je compte bien faire de toi ce pour quoi tu étais destiné, un Roi…et je serais ta Reine…




La jeune femme arrêta là son écriture, troublée pour l’ombre se dessinant sur son écrit. Elle sait que c’est lui, Mordred, son fils. Elle se lève et se retourne pour lui faire face. Il est toujours aussi beau, les ans n’ont pas changés l’ancien chevalier. Une capuche et sa tête baissée empêchent de voir son visage. Elle s’approche et glisse sa main sur sa joue tout en repoussant son capuchon. Il se dévoile à elle, dardant son regard d’onyx dans ses prunelles. L’homme brun aux cheveux savamment décoiffés ne bouge pas lorsqu’elle caresse sa barbe naissante. Il a les traits fins et on peut lire sur son visage une fierté sombre. La main de la jeune femme continue de glisser, descendant sur sa nuque pour enfin se caler sur son épaule. C’est à se moment que Mordred se décide  à agir, il l’attire de sa main posé sur sa hanche vers lui, la collant presque à son corps. Ses épaules carrées laissent deviner une musculature puissante qu'a façonnée la pratique de nombreuses activités. Il est de haute stature et aussi près de lui, elle doit dangereusement pencher la tête pour retrouver son regard. Elle voit une ébauche de sourire, un rictus de sadisme qu’elle n’a pas l’habitude  de lui voir lorsqu’ils sont seuls.

Elle sent une lame transpercer ses chairs, là où des années plus tôt, elle tenait la vie en elle. Mordred vient de lui asséner un violent coup d’une lame si tranchante qu’elle ne peine à s’aventurer en elle. D’un seul coup sec, la lame remonte, éventrant celle qui est la mère de Mordred, Morgane la fée. Elle ne crie pas, ne cille même pas et finit par se laisser tomber au sol. Elle n’a aucun étonnement à ce fait, après tout, c’est elle qui l’a façonné ainsi, voilà le revers de la médaille.

Depuis toutes ces années, si son physique n’a pas changé, il en va de même pour sa psyché. C’est toujours un homme froid et sadique. Un être fourbe qui préfère taper dans le dos s’il en a l’occasion. Pourtant, il n’est pas dérangé par le fait de recevoir les lauriers de ses victoires. Par contre, l’honneur, c’est secondaire. C’est un homme qui aime se battre, et c’est un très bon combattant. Il utilise toutes les armes possibles et imaginables, tant qu’elles lui permettent d’avoir un avantage. Une autre de ses particularités est d’aimer séduire les femmes. Il aime être aimé, non pas par manque d’amour dans sa jeunesse, il en à rien à faire, juste parce qu’il aime être au centre. Il est égocentrique et un brin narcissique. Il sait comment amadouer la plus frigide de ces dames pour la faire tomber sous son charme. S’il n’y arrive pas, il n’hésitera pas à violenter ces mêmes femmes. Ensuite, il brisera leurs cœurs avant de les piétiner. Ce qu’il faut cependant savoir, c’est que finalement, il n’a jamais connu un amour véritable venant de quelqu’un, alors qui sait s’il tombait sur une femme capable de le séduire à son tour, peut-être qu’il y a autre chose à tirer de cet être abject. Mais à bien y regarder…

Aujourd’hui, Mordred s’émancipe enfin de sa possessive de mère, il coupe à sa manière le cordon ombilicale trop longtemps enroulé autour de son cou. Il sait que sa lame n’a pas pu la tuer, tout comme pour lui, la magie va la soigner et la faire survivre. S’il n’est plus chevalier, il est toujours un assassin et se fait payer pour éliminer une cible. C'est sa vie à présent. Il attrape néanmoins la lettre non terminée, et va la garder en souvenir de son passé. Morgane le regarde partir sans un mot. Qu'il vive donc sa vie, il reviendra, elle le sait, elle l'espère.

Citer
Nom : Mordred

Age : Quelques centaines d’années pour une apparence de jeune homme.

Race : Humain

Sexe : Masculin

Pouvoirs et aptitudes : Grâce à la magie, il ne vieillit plus et ses blessures se régénèrent seules même si elles devraient être mortelles. Grand épéiste et duelliste.
 

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