Le Grand Jeu - Forum RPG Hentai

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Sujets - Lord Mordred

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Le coin du chalant / Entre haine et amour
« le: vendredi 06 juillet 2018, 14:49:34 »
Lord Mordred a interrompu l'emprise de sa mère, mais il sait que le cordon n'est pas véritablement coupé. Ils se retrouveront, dans des jours ou des siècles.
Maintenant, il est libre, sans attaches, sans foyer, sans retour obligatoire.
Il peut continuer à tuer, de préférence sous contrat rémunéré, et boire à chaque cadavre un verre du sang de ses victimes, pour conforter sa victoire.
Il peut continuer à violenter, par contrat ou par plaisir, même s'il cherche encore et toujours l'amour, qui sera peut-être son seul philtre rédempteur.


Trames groupe 1
: Lord Mordred, l'exécuteur
Vous pouvez être un riche commanditaire, un sombre exécutant, une victime effrayée. Votre route va croiser celle de Lord Mordred. Mais comment continuerez-vous votre chemin par la suite ?

Trames groupe 2 : Lors Mordred, violenteur
Pour Lord Mordred, les femmes ne sont qu'un moyen pour assouvir une pulsion. Il ne les tuera jamais, sauf contrat. Mais il ne pensera qu'à son propre plaisir, et les abandonnera, meurtries.

Trames groupe 3
: Lord Mordred, la quête
Lord Mordred a toujours été heureux de l'amour maternel. Mais il espère aussi en l'amour charnel, avec une femme aimante et aimée. Croisera-t-il enfin celle qui le métamorphosera ?


D'autres trames, à votre idée, sont aussi les bienvenues...

Trames en cours :

L'Île de Than Pênh (Aiko)
http://hentai.forum-rpg.net/index.php?topic=21322.0

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Citer
Mon cher enfant,

Je t’écris ces quelques lignes pour te dire à quel point je suis fière de toi. Fière de ce que tu es devenu. Je me souviens encore du jour de ta naissance, ce fut l’un des plus beaux jours de ma vie, ma première gloire te concernant. Malheureusement, cette journée fut ternie par Arthur, ton père, ce Roi de naguère. Prévenu de ta naissance par Merlin, il décida de te tuer et pour être certain de ne pas se tromper, il fit tuer tous les enfants nés le même jour que toi. Tu étais l’enfant du péché, l’enfant incestueux, la preuve vivante de sa culpabilité. Beaucoup d’enfants et toi, vous furent conduits sur un bateau pour être emmener sur une ile où vous seriez décapités. Alors que le bateau voguait sur les flots incertains, je suis intervenu pour te protéger, coulant ce navire maudit. Tu fus le seul survivant. Je t’ai confié à un homme, tu t’en souviens de cet homme n’est-ce pas ? Un de mes sbires qui se retira dans la forêt pour t’y élever en toute quiétude, suivant mes préceptes pour te faire grandir. Saches que même si tu ne m’as jamais vu, j’ai toujours veillé sur toi, mon précieux fils.

Vers tes quatorze ans, mon sbire mourut et ce fut pour moi le moment idéal pour reprendre mon rôle de mère. Nous avons menti sur ton âge pour te préserver de la mort attendant ceux nés à la même date que toi. Grâce à mon apprentissage et à mes précieux conseils, j’ai pu sentir en toi la noirceur grandir et tu as su devenir un chevalier de la Table Ronde. Ce fut ma seconde gloire que je vivais à travers toi, ma revanche sur celui qui usurpait le trône. Le loup avait été accueilli dans la bergerie.

Très vite, tu as défié tes pairs, les rendant ivres de haine pour toi, et contre toute attente, c’est mon frère indigne qui te protégeait des tentatives d’évictions dont tu étais victimes. Je sais aussi que tu as beaucoup séduit, de nombreuses femmes ont connu ta couche, en particulier les femmes mariées et celles qui étaient attachées aux chevaliers. Ces frasques n’ont fait que renforcer l’idée que tu étais un traite et un fourbe. Dieu sait à quel point ils avaient raison. Tu as même fini par avoir la Reine, cette chère Guenièvre, cette catin ! Plus tard tu as révélé à Arthur l’infidélité de sa femme consommée avec Lancelot, te gardant bien de lui annoncer son passage par tes draps. Grâce à cette révélation, tu as affaiblit l’esprit d’Arthur, tout en renforçant sa confiance envers toi. Un beau coup d’estoc.

Privé de son ami et protecteur Lancelot, Arthur devenait plus vulnérable. Tu as continué ton œuvre, assassinant discrètement ceux qui se mettaient en travers de ta route. Peu à peu, le monde de ton père s’écroulait et profitant de cet avantage, tu as défié à mort le Roi en lui révélant ta véritable identité l’assommant une nouvelle fois moralement. Après une longue bataille, tu as finalement réussis ce pur quoi je t’avais fait naitre, tu as tué ton père ! Malheureusement, il ne fut pas le seul à être mortellement touché. Ta vie s’échappait de ton corps meurtrie par la bataille. Et c’est grâce  à moi, une nouvelle fois, que tu as survécu. Alors que ton dernier souffle tentait de fuir tes poumons, je l’ai retenu grâce à ma magie puissante, t’empêchant de mourir, te laissant dans une sorte de léthargie pendant laquelle ton cœur ne battait plus.

Sans se douter de quoi que ce soit, les hommes de feu le Roi Arthur ont emmenés ta dépouille dans un cimetière et là-bas, t’ont enseveli à même la terre, sans sépulture. Tu l’as vécu, tu as senti cette terre venir recouvrir ton visage et ton corps, par malheur, ma magie n’a pas pu te protéger des sensations et de la vision de ton propre enterrement. Mais c’était nécessaire.

Je suis revenu la nuit même, alors que tout le monde pleurait le Roi, pour te délivrer de ta prison funéraire. Porté par mes larbins jusqu’à une chaumière cachée de tous, j’ai utilisé un rituel pour que la vie ré imprègne ce corps, ton corps. Tu as eu une longue convalescence, le temps de soigner les blessures qui t’ont été faite lors de ta victoire, car oui, des deux, tu es le victorieux, c’est toi qui l’a tué en premier et toi seul qui ait survécu, et tout cela, tu me le dois.

Nous avons vécus cachés un long moment, le temps que tout se calme, que tout avance. Les temps ont fini par changer, tout comme les âges. A l’aide de la magie, que je t’ai apprise, nous avons pu prolonger nos vies, stoppant le cours du temps sur nos personnes. Aujourd’hui, nous sommes à Seikusu, ville où la magie appelle la magie. Une nouvelle Terre nous tend les bras et je compte bien faire de toi ce pour quoi tu étais destiné, un Roi…et je serais ta Reine…




La jeune femme arrêta là son écriture, troublée pour l’ombre se dessinant sur son écrit. Elle sait que c’est lui, Mordred, son fils. Elle se lève et se retourne pour lui faire face. Il est toujours aussi beau, les ans n’ont pas changés l’ancien chevalier. Une capuche et sa tête baissée empêchent de voir son visage. Elle s’approche et glisse sa main sur sa joue tout en repoussant son capuchon. Il se dévoile à elle, dardant son regard d’onyx dans ses prunelles. L’homme brun aux cheveux savamment décoiffés ne bouge pas lorsqu’elle caresse sa barbe naissante. Il a les traits fins et on peut lire sur son visage une fierté sombre. La main de la jeune femme continue de glisser, descendant sur sa nuque pour enfin se caler sur son épaule. C’est à se moment que Mordred se décide  à agir, il l’attire de sa main posé sur sa hanche vers lui, la collant presque à son corps. Ses épaules carrées laissent deviner une musculature puissante qu'a façonnée la pratique de nombreuses activités. Il est de haute stature et aussi près de lui, elle doit dangereusement pencher la tête pour retrouver son regard. Elle voit une ébauche de sourire, un rictus de sadisme qu’elle n’a pas l’habitude  de lui voir lorsqu’ils sont seuls.

Elle sent une lame transpercer ses chairs, là où des années plus tôt, elle tenait la vie en elle. Mordred vient de lui asséner un violent coup d’une lame si tranchante qu’elle ne peine à s’aventurer en elle. D’un seul coup sec, la lame remonte, éventrant celle qui est la mère de Mordred, Morgane la fée. Elle ne crie pas, ne cille même pas et finit par se laisser tomber au sol. Elle n’a aucun étonnement à ce fait, après tout, c’est elle qui l’a façonné ainsi, voilà le revers de la médaille.

Depuis toutes ces années, si son physique n’a pas changé, il en va de même pour sa psyché. C’est toujours un homme froid et sadique. Un être fourbe qui préfère taper dans le dos s’il en a l’occasion. Pourtant, il n’est pas dérangé par le fait de recevoir les lauriers de ses victoires. Par contre, l’honneur, c’est secondaire. C’est un homme qui aime se battre, et c’est un très bon combattant. Il utilise toutes les armes possibles et imaginables, tant qu’elles lui permettent d’avoir un avantage. Une autre de ses particularités est d’aimer séduire les femmes. Il aime être aimé, non pas par manque d’amour dans sa jeunesse, il en à rien à faire, juste parce qu’il aime être au centre. Il est égocentrique et un brin narcissique. Il sait comment amadouer la plus frigide de ces dames pour la faire tomber sous son charme. S’il n’y arrive pas, il n’hésitera pas à violenter ces mêmes femmes. Ensuite, il brisera leurs cœurs avant de les piétiner. Ce qu’il faut cependant savoir, c’est que finalement, il n’a jamais connu un amour véritable venant de quelqu’un, alors qui sait s’il tombait sur une femme capable de le séduire à son tour, peut-être qu’il y a autre chose à tirer de cet être abject. Mais à bien y regarder…

Aujourd’hui, Mordred s’émancipe enfin de sa possessive de mère, il coupe à sa manière le cordon ombilicale trop longtemps enroulé autour de son cou. Il sait que sa lame n’a pas pu la tuer, tout comme pour lui, la magie va la soigner et la faire survivre. S’il n’est plus chevalier, il est toujours un assassin et se fait payer pour éliminer une cible. C'est sa vie à présent. Il attrape néanmoins la lettre non terminée, et va la garder en souvenir de son passé. Morgane le regarde partir sans un mot. Qu'il vive donc sa vie, il reviendra, elle le sait, elle l'espère.

Citer
Nom : Mordred

Age : Quelques centaines d’années pour une apparence de jeune homme.

Race : Humain

Sexe : Masculin

Pouvoirs et aptitudes : Grâce à la magie, il ne vieillit plus et ses blessures se régénèrent seules même si elles devraient être mortelles. Grand épéiste et duelliste.
 

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