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Messages - Doutzen Kroes

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Les alentours de la ville / Re : Speed dating [Elisa et Lucie]
« le: dimanche 17 novembre 2013, 03:07:21 »
Doutzen reconnut les deux filles sans la moindre hésitation. Leur entrée dans le café était aussi discrète que la charge d’un éléphant dans un magasin de porcelaine. La plupart des clients s’étaient retournés sur le chemin de Doutz’, attirés par son léger parfum, par ses belles jambes, par cette robe rouge qui moulait ses formes, ou par sa longue frange. D’elle, Reto savait tout, y compris que son idole de jeunesse avait été ces grandes actrices hollywoodiennes, comme Marilyn Monroe, ou, dans un registre un peu plus ancien, Rita Hayworth. Il avait vu les cahiers de Doutzen, des espèces portfolios comprenant un ensemble de photos de ses stars, ainsi que des photos d’elle-même, généralement faites avec des copines du village... Elles constituaient autant d’informations qui lui avaient permis de s’assurer sur elle d’un ascendant psychologique. Tout en lui faisant l’amour, il lui avait répété à maintes reprises que, outre être son petit Chaperon rouge, elle était aussi « sa petite Marilyn ». Doutz’ se sentait fière quand les gens la regardaient, observant ses formes. Elle savait qu’on la retiendrait pour ça.

Les deux belles femmes s’approchèrent de Doutzen, qui sentit une certaine tension naître sur ses épaules. Reto avait beau lui dire que ce qu’il lui faisait était un « cadeau », elle savait que, si elle échouait à finir dans le lit de ces femmes, elle serait punie. Or, quand bien même Reto avait développé en elle un certain masochisme, elle avait tout de même des limites, des points de chute que l’homme n’hésitait pas à explorer quand elle commettait des erreurs. Reto pouvait encore lui faire mal, vraiment mal, et ce n’était pas quelque chose qu’elle avait envie de ressentir. Elle observa les vêtements des deux femmes. De tels habits n’avaient, en soi, rien de provoquant, mais, mis sur ces deux beautés, ils dégageaient une tout autre chose. Doutzen nota, bien évidemment, les regards des clients sur les autres personnes.

Une blonde, Lucie, et une rousse, Elisa. Un joli couple. Il suffisait de les voir pour constater qu’elles n’étaient pas que de simples amies. Ce fut Lucie qui parla la première :

« Bonjour tu es  Doutz’ je présume, moi c'est Lucie et voici ma compagne, Elisa. »

Esquissant un sourire, Doutz’ répondit en confirmant être bien Doutzen Kroes. Bien qu’elles soient lycéennes toutes les trois, Doutz’ ne les avait encore jamais vues. Cependant, d’après Reto, ces deux filles suscitaient la convoitise de pas mal d’autres lycéens. Elle ne voulait même pas savoir si ce que son « père » lui avait dit était vrai, ou comment il avait fait pour obtenir de telles informations. Les deux femmes s’assirent. Doutzen masquait sa nervosité en souriant légèrement, de manière anecdotique.

« C’est un plaisir de vous voir... En vrai, je veux dire. »

Reto lui avait dut que les conversations avec les deux femmes avaient assez rapidement tourné autour du sexe, passant d’allusions sexuelles discrètes et comiques à des affirmations de plus en plus fortes. Doutz’ était assez effarée de voir avec quelle manière Reto arrivait à inventer sur Internet une Doutzen Kroes qui avait l’air crédible et réaliste. Il évitait de tomber dans les clichés, dans les impairs, tout en restant assez fidèle à l’image qu’on pouvait se faire d’une lycéenne de son âge. Comme beaucoup de lycéennes, elle pensait toujours qu’elle pourrait aisément coincer, au bout de quelques minutes de tchat’, un pervers sur le Net. Cependant, quand elle lisait les historiques des conversations passées entre Reto et les deux filles, elle devait admettre, avec un certain effarement, qu’il était aussi brutal que doué.

Un serveur, qui coulait sur eux des regards obscènes, ne tarda pas à s’approcher, demandant ce qu’elles voulaient. Doutzen se contenta d’une simple pâtisserie, un flan, avec un verre de jus d’orange. Rien de particulièrement exceptionnel, elle n’avait pas prévu de rester au café. L’idée était juste de briser la glace, de faire suffisamment connaissance pour pouvoir finir dans leur lit... Un genre de speed dating, en somme.

« Alors, vous êtes donc bel et bien ensemble ? Je trouve ça trop cool ! » s’exclama-t-elle alors.

Une petite idée était en train de germer dans sa tête. Elle trouvait que les deux femmes se ressemblaient assez. Elle les avait initialement prises pour des sœurs. D’après ce qu’elle savait, dans la plupart des relations, il y avait toujours une personne qui avait un rôle plus actif que l’autre. Restait à trouver laquelle, en sachant que les apparences étaient parfois trompeuses. Il arrivait que ce soit la femme silencieuse qui, en définitive, détienne le dernier mot.

« Hum..., fit-elle alors en se triturant brièvement une mèche de cheveux, l’entortillant autour de ses doigts. Est-ce que je peux vous demander un truc ? Quelque chose qui me tente depuis que je vous ai écrit... »

Elle se rapprocha un peu, comme sur le ton de la confidence, et rajouta, sur un ton un peu plus bas :

« J’ai toujours adoré voir des femmes s’embrasser sous mes yeux. Ça vous dirait de... Hum... Vous faire l’un de ces French kiss vantés à travers le monde ? Juste pour moi... S’il-vous-plaît ! »

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Les alentours de la ville / Speed dating [Elisa et Lucie]
« le: vendredi 15 novembre 2013, 02:09:24 »
Sa veste en cuir dissimulait une partie de sa belle robe rouge, mais il suffisait de voir le regard des passants pour constater que Doutzen restait attirante, et on devinait sans peine, sous la veste en cuir, une robe rouge qui moulait très bien ses formes. Habituellement, c’était la robe de soirée que la belle blonde mettait quand Reto l’emmenait séduire d’autres hommes, ou d’autres femmes. Doutz’ obéissait fidèlement, mais, ce soir, Reto avait décidé de s’amuser. Pas d’avocats pervers à séduire pour le petit Chaperon, simplement à aller voir deux filles que Reto avait abordées sur Internet. Les sites de rencontre étaient un vivier de femmes potentielles pour les mafieux russes, qui allaient traquer partout de belles femmes pour les insérer dans les trafics de prostitution internationaux. Contrôlant totalement Doutzen, Reto avait créé sur Internet le profil de Doutz’, et répondait à sa place, se faisant passer pour elle. C’était ainsi qu’il avait abordé deux filles, deux lycéennes de Mishima, originaires de France, et avait, au bout de quelques semaines, réussi à obtenir un rendez-vous avec elles. Il avait obtenu le nom de son interlocutrice, Lucie, et, en utilisant l’assistance de crackers, avait obtenu d’autres informations sur le profil de la jeune femme, comme son nom de famille. La cybercriminalité étant un domaine dans lequel la Mafia russe avait massivement investi, les défenses ridicules d’un site de rencontres gratuit spécialisé à Mishima ne pouvaient guère résister éternellement face à des pirates. Reto n’avait pas demandé à pirater le compte de Lucie, mais la base de données du site, qui lui avait permis d’obtenir plusieurs informations, notamment l’adresse IP précise de Lucie, afin de savoir où elle habitait, et, à partir de là, broder un peu.

Doutz’ avait ainsi appris qu’Elise et Lucie étaient au même lycée qu’elle. Elles venaient toutes les deux de France, dans un coin paumé de la Bretagne, et, si Reto avait initialement cru à des sœurs, il avait compris qu’elles étaient en fait deux amies d’enfance. Elles étaient nées le même jour, en pleine nuit, ce qui avait accru sa confusion, l’amenant initialement à penser à des jumelles. Doutzen connaissait plutôt bien son père, et savait qu’il avait du réfléchir à la perspective d’en faire des esclaves. S’attaquer à des Françaises, des Anglaises, ou des Américaines, ce n’était pas pareil que de tomber sur des filles paumées d’Europe de l’Est. Les États occidentaux étaient généralement leurs meilleurs clients, et ils protégeaient chèrement leurs ressortissants. En continuant à fouiller dans les méandres du Net, Reto avait ainsi appris que les deux femmes faisaient partie d’un programme scolaire international, une sorte de variante du fameux programme universitaire ERASMUS, un programme que les mafieux connaissaient. Reto n’avait pas en revanche trouvé d’autres informations, notamment sur le rapport de ces filles à l’occulte. Il avait supposé qu’elles étaient des perverses, car, pour atterrir à Mishima, il fallait être tout, sauf une femme désireuse de devenir nonne dans un couvent.

Il était probable que Reto avait abandonné l’idée, mais il avait décidé d’offrir à Doutzen un cadeau, une manière de se rapprocher d’autres camarades. Doutz’ était relativement populaire au lycée, où elle était déléguée de classe, et siégeait donc aux différents comités et autres réunions administratifs. On la décrivait comme une jeune fille énergique, déterminée, pleine de volonté, avec le cœur sur la main. Tout ceci n’était qu’un rôle, parfait pour jouer le petit Chaperon.

Reto avait donné rendez-vous aux deux filles dans un petit café agréable, au centre-ville. Doutz’ était légèrement en avance, quand elle s’assit dans un coin de la salle. On servait de la nourriture occidentale, car le café était jouxté à une boulangerie française. Le Japon était un pays très gastronomique, et la gastronomie française y avait donc trouvé un terrain d’accueil. Il y avait donc beaucoup de boulangeries. Reto avait du se dire qu’aller dans un endroit un tant soit peu français rassurerait les deux jeunes filles.

*Il n’y a plus qu’à les attendre...*

Doutz’ se sentait légèrement nerveuse, et tourna la tête vers la vitre. Elle avait sa belle chevelure blonde, avait légèrement maquillé ses lèvres, s’était mis du parfum, et vit une Range Rover Evoque noirâtre passer un peu lentement. Reto était à bord, et elle sentit son cœur s’emballer. Même maintenant, Doutz’ ignorait le sentiment majoritaire en elle quand elle pensait à l’homme : la peur ? Le désir ?

*Il me traite comme la pire des putes, comme un vulgaire jouet sexuel tout juste bon à servir... Il menace de tuer mes parents si je dis tout à la police, mais, pourtant, ce n’est pas la peur qui m’empêche d’aller parler de tout son petit trafic...*

Doutz’ savait qu’elle pouvait faire tomber l’homme, que son témoignage à la police serait d’autant plus convaincant que la police, proche des Yakuzas de Seikusu, n’aimait pas trop les truands russes, qui étaient des concurrents gênants. Pour autant, cette idée ne l’avait jamais tenté.

Assise sur son confortable banc en cuir, elle attendait donc la venue de ses deux camarades. Reto l’avait vendu aux jeunes femmes en lui disant qu’elle aimait bien être soumise, et qu’elle avait envie de prendre « du très bon temps » avec elles.

Tout un programme, en somme.

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Les alentours de la ville / Re : Corydon et Goliath [Corydon]
« le: vendredi 15 novembre 2013, 02:07:26 »
La cargaison de pervitine était chargée, il était maintenant temps de partir. Reto ne comptait pas traîner inutilement. Au loin, il entendait les sirènes des bateaux du port. L’homme avait envie de s’en griller une, de fumer un bon coup, mais il préférait se concentrer sur la mission. Il devait aussi envoyer un SMS à Doutz’, sa petite préférée, afin de savoir où elle en était rendue. C’était plus fort que lui : il aimait bien sa petite Doutz’. Elle avait un charme indéniable, et lui faire l’amour était un plaisir constant et permanent. Ce soir, il était probable qu’il s’amuserait encore avec elle... Mais, pour l’heure, il fallait songer aux affaires. Le stock de pervitine rapporterait de l’argent, suffisamment pour se faire des bénéfices et étendre leur activité. Alors qu’il retournait vers l’un des deux fourgons, ce dernier explosa subitement. Il sentit une légère odeur de brûlé, entendit un sifflement, et, ensuite, le fourgon explosa violemment.

La déflagration souffla Reto, qui tomba sur le sol, ainsi que d’autres hommes qui l’entouraient. L’explosion incendia le pilote du camion, qui tomba sur le sol, son corps transformé en torchère humaine. Allongé sur le sol, Reto tourna la tête, et vit trois de ses hommes se recevoir une boule de feu. Elle explosa aux pieds de l’homme central, et ils poussèrent des hurlements en s’enflammant instantanément.

*Qu’est-ce que ça veut dire ?!*

Il se retourna lentement en se redressant, et vit un homme se rapprocher. Un drôle de bonhomme avec un masque rouge recouvrant ses yeux. Un Yakuza ? Un flic ? Rien de tout ça.

« Reto du clan Petrovski ? Tu as face à toi celui qui seras la raisons de ta mort. Une dernière volonté avant de finir calciné ? »

Autour d’eux, d’autres Russes se rapprochaient, venant notamment depuis les hauteurs de l’entrepôt, où il y avait le bureau. Portant des AK-47 et des pistolets, ils pointèrent leurs armes, tandis que d’autres patrouilles se rapprochaient. Face à l’homme, Reto restait silencieux. Il portait son long manteau, et vit le type sortir une dague. Le temps qu’il la sorte, Reto avait plongé la main dans la poche intérieure de son long manteau, et attrapa son arme de poing, un Beretta 92. Il fit feu sans la moindre once d'hésitation, atteignant l’homme à la poitrine.

« Qui est ce mec ? demanda un homme en Russe.
 -  Putain, qu'est-ce que j'en sais ? Sûrement un de ces allumés de la ville qui se prennent pour des justiciers, ou je sais pas quelle autre connerie hippie.
 -  Il a tué Piotr, bordel ! Et notre cargaison ! »

Reto l’avait bien vu, et grogna. Il s’avança dans un coin, et ouvrit une caisse, abritant un fusil à canon scié. Il l’ouvrit, vérifia qu’il y avait bien des chevrotines, puis s’avança vers l’homme, avec la ferme intention de l’achever. La balle avait atteint la droite de son corps, loin de son cœur. Reto ignorait d’où l’homme le connaissait, ni comment il avait été mis au courant de leur deal. Foncer sur eux était tout simplement suicidaire. Peut-être que les Petrovski avaient capturé sa sœur, et en avaient fait l’une des esclaves sexuelles classiques, conformément à la tradition de la Mafia russe. Peu importait, dans le fond. Ce type leur avait fait perdre de l’argent, et des hommes. Si Reto avait eu plus de temps, il aurait pris le temps de s’occuper de lui, mais, avec un camion en feu, la police ne tarderait pas à débarquer.

Il marchait donc lentement vers lui, décidé à l’abattre. Une bonne dizaine d’hommes se tenaient en hauteur, ainsi que dans d’autres parties de l’entrepôt, pointant leurs armes vers lui.

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Les alentours de la ville / Re : Travail à domicile [Kamiyu Okane]
« le: vendredi 15 novembre 2013, 02:03:30 »
« Il est vraiment mignon ton chat. »

Un sourire amusé éclaira les lèvres de Doutzen. Kobé ronronnait tendrement, et léchait les doigts de Doutz’. Mieux valait ne pas trop s’attarder sur ce point, en réalité. Kobé était à l’image de cette maison, à l’image de Doutz’ : tendre et doux à l’extérieur, mais, à l’intérieur... À l’intérieur, les choses étaient plus sournoises. Doutzen réfléchissait à la manière d’agir avec Kamiyu. Cette dernière s’assit devant le bureau, observant les livres et les magazines que la jeune femme avait recueilli, les observant, avant de se retourner vers elle :

« Et bien, par quoi on commence ? »

Doutzen cligna des yeux. Elle avait vu que le débardeur bleu de cette femme donnait à sa poitrine un bel angle, un joli décolleté. Cette femme était assez appétissante, et Doutzen comptait bien en profiter. Cependant, elle ne pouvait pas vraiment lui sauter dessus comme ça. Reto l’aurait probablement fait, mais Doutzen avait des méthodes moins agressives.

« Le mieux me semble de commencer par ce magazine... »

Elle l’attrapa, et, pendant une dizaine de minutes, les femmes discutèrent. Doutzen avait écarté Kobé, qui, en miaulant, avait fini par sortir. Sa chambre comprenait un placard avec une porte coulissante, dans le style japonais, et Doutzen commençait à échauder une idée, pour commencer à perturber leur travail. Elle se moquait bien de cet exposé. Comme son père le lui avait expliqué, Doutz’ n’allait au lycée que pour trouver des camarades, et se rapprocher des proies que les Petrovski recherchaient. Avoir de bonnes notes n’était fait que dans l’objectif de se parfaire une petite image de femme parfaite. Il n’y avait aucun fondement crédible derrière cette image contrefaite. Ce n’était que pure façade et illusions.

Doutzen surfa ensuite sur Internet, et s’arrêta sur un site. Un article traitait du rôle de l’Église polonaise dans la lutte contre les communistes. Les deux jeunes femmes discutaient de la possibilité de faire une partie sur le rôle de l’Église, quand Doutzen s’excusa.

« J’ai besoin d’aller aux toilettes... Je reviens vite, ne t’en fais pas... »

Doutz’ partit donc. Elle n’avait nullement envie de soulager sa vessie, mais elle avait désormais un plan, une stratégie. Tandis qu’elle filait, elle espérait que la curiosité naturelle des adolescentes pousserait Kamiyu à fouiner un peu. En consultant l’historique de navigation de Doutzen, à l’aide de la fameuse commande « Ctrl + H », elle pourrait voir toute une liste de sites pornographiques clandestins. Ce ne serait qu’une mise en bouche. Le genre de trucs que Doutzen faisait toujours quand un avocat assez âgé l’invitait dans son bureau pour la pénétrer, ivre, contre le sol. Un historique de navigation était toujours riche d’informations, même si, dans ce genre de situations, elle en profitait aussi pour insérer un virus. Qui se méfierait d’un petit Chaperon rouge, après tout ?

Tandis que Doutzen s’écartait, elle entra dans une autre pièce, qui jouxtait en réalité la sienne. Oh, elle ne comptait pas espionner Kamiyu, non, même si elle aurait pu le faire... Simplement la mettre sur la voie. Elle appuya sur un bouton, qui, dans la chambre de Doutz’, déverrouilla le panneau coulissant de son placard. Derrière, il y avait une véritable caverne d’Ali Baba : un ensemble de combinaisons en latex, de tenues sexy, dans un coin. On y trouvait notamment cette robe rouge que Doutzen portait en soirée, sa tenue en latex de petit Chaperon rouge, et d’autres vêtements assez provocants, comme une complexe combinaison noire sadomasochiste en latex, avec des sangles et une sorte de casque faisant office de masque. Sur une autre partie du placard, on trouvait une série d’étagères, avec, vers le bas, des sous-vêtements assez exotiques, des culottes surmontées de godes, des chaînes, des pinces, des cravaches, des épingles, et, de manière générale, tout un véritable stock d’instruments divers et variés.

Naturellement, Kamiyu ne pouvait alors rien voir d’autre que l’entrebâillement léger du placard. Doutzen l’imaginait à la place de la femme de Barbe-Bleue, devant lutter contre sa curiosité naturelle pour choisir d’ouvrir ou pas la porte du placard, afin de voir quel sinistre secret se cacher derrière.

Elle avait hâte de revenir pour voir la tête qu’elle ferait... Clairement !

335
Les alentours de la ville / Corydon et Goliath [Corydon]
« le: mercredi 13 novembre 2013, 02:00:46 »
Les rapports publics des différents ministères russes estimaient que la Mafia russe comprenait environ 100 00 membres, et plus de 5 600 groupes criminels exploitant ces derniers. Ces chiffres n’étaient pas fiables : tout criminologue s’intéressant un tant soit peu aux mafias ne cessera de dire que les statistiques officielles ont toujours tendance à sous-estimer l’impact des mafias, et que, de manière générale, avoir une approximation précise de l’influence des mafias est virtuellement impossible. En effet, toute mafia digne de ce nom pratique l’omerta, la loi du silence, qui consiste à dire que la mafia n’existe pas, et à ne laisser aucune preuve par écrit. Sans preuve, pas de procès. C’était aussi simple que ça. Les rares documents que les mafieux devaient faire pour assurer le fonctionnement de leur clan étaient solidement protégés, et généralement détenus entre les mains des comptables. En Russie, la mafia avait une telle influence qu’une étude réalisée en 1995 auprès d’entrepreneurs estimait qu’une entreprise sur quatre faisait couramment l’objet d’un racket. Les chiffres étaient généralement édifiants pour indiquer à quel point la mainmise des mafieux était forte en Russie.

Partant de ce principe, les Russes s’étaient étalés dans le monde, notamment aux Etats-Unis, mais aussi au Japon... À cette différence près que les Petrovski avaient déjà une cellule au Japon, avant l’expansion de la mafia russe, qui avait fait suite à l’effondrement de l’URSS. Et cette mainmise continuait à se renforcer, même s’il fallait, pour cela, supprimer quelques Yakuzas hostiles à cette idée.

Tirant lentement sur sa cigarette, Reto la jeta sur le sol. L’élégant homme n’avait pas froid. Il était habitué au température hivernal de la Russie, et le Japon était un pays plutôt chaud. Il faisait nuit, et il était sur le port, en compagnie d’autres hommes de main, attendant l’arrivée d’un gros cargo venant de Russie. Le cargo transportait quantité de marchandises, incluant, dans certains conteneurs, de la pervitine. La pervitine était une drogue que les Russes utilisaient, un méthamphétamine qui présentait l’avantage d’être une drogue peu onéreuse, et donc d’être rapidement rentabilisée. La pervitine avait notamment été utilisé lors de la Seconde Guerre Mondiale par les Allemands. On l’appelait alors la « pilule de Göring ». La pervitine avait profité de la Guerre en Afghanistan pour se développer. Cette dernière avait entraîné une crise de l’héroïne, rendant la distribution d’héro’ plus difficile dans le monde. La pervitine avait donc remplacé cette dernière. Fabriquée en République Tchèque, elle se répandait en Europe, notamment en Allemagne, mais aussi dans d’autres pays... Comme le Japon.

« Ils ont évité les douanes ! commenta, soulagé, un homme de Reto, Niko.
 -  Évidemment qu’ils les ont évité, répliqua Reto, nos informations sur les gardes-côtes sont fiables. »

Reto avait décidé de superviser l’arrivée de pervitine. Le bateau venait d’arriver, et plusieurs dockers en descendirent, chargeant la cargaison spéciale dans deux camions figurant dans un entrepôt. Reto savait que la police japonaise était plus favorable aux Yakuzas qu’aux Russes, et que les Petrovski étaient connus pour leur méthode brutale et efficace pour court-circuiter l’influence des Yakuzas, et pouvoir s’imposer. Reto craignait l’arrivée de la police, ou de Yakuzas. Il avait donc décidé d’agir en personne.

Balançant sa cigarette sur le sol, il l’écrasa du talon. L’homme portait un long manteau en fourrure recouvrant son corps, un tee-shirt noir, et un treillis militaire. Il se rapprocha d’un docker, sortant de la poche intérieure de son blouson un portefeuilles, et en sortit une liasse de billets.

« Vous devriez vous dépêcher, la police traîne souvent par ici.
 -  Tant que tu évites de parler de ces stocks de marchandises en trop, mon ami, tu n’as à te soucier de rien. »

L’homme eut un sourire légèrement hypocrite.

« Excusez-moi, Monsieur, mais j’ignore de quels surplus vous parlez... »

Reto hocha la tête, et entra dans l’entrepôt. Les deux fourgons étaient là. Il était plus prudent de les déplacer.

« Okay, les gars, on fout le camp, et on se retrouve au Vladivostok pour une vodka bien arrosée ! »

336
Les alentours de la ville / Travail à domicile [Kamiyu Okane]
« le: mercredi 13 novembre 2013, 01:59:26 »
Vu de l’extérieur, la maison était difficile à voir. Située entre des rangées d’immeubles, elle était en effet protégée par un mur assez épais. Un perron permettait d’entrer dans la cour extérieur de la maison, un paisible jardin avec une cour pavée menant vers cette dernière : une maison japonaise traditionnelle, avec ses multiples toits, et une cour intérieure, autour de laquelle différents pans de la maison se constituaient. Doutzen connaissait plutôt bien cette maison, puisqu’elle y était depuis quelques mois. Il y avait une autre entrée, menant au garage souterrain, mais les deux filles étaient venues à pied.

« C’est là, annonça-t-elle à la jeune femme qui l’accompagnait. Reste près de moi, et tu ne te perdras pas », ajouta-t-elle, légèrement malicieuse.

Doutz’ ouvrit la lourde porte rouge en fer, qui émit un petit grincement. Elle était accompagnée par Kamiyu Okane, une lycéenne qui, outre faire partie des pom pom girls, travaillait aussi dans la classe de Doutzen. Il y a environ une ou deux semaines, leur senseï en Histoire avait annoncé les sujets des exposés. Doutzen avait eu comme partenaire Kamiyu Okane. Les exposés se faisaient par binômes, et concernaient un sujet d’importance : la Guerre Froide. Le programme étant particulièrement vaste, leur senseï avait jugé judicieux de faire ce qu’il avait appelé un « brainstorming intellectuel », en amenant les élèves à faire des recherches sur différents aspects de la Guerre Froide, puis à en parler en cours, afin de compéter l’enseignement que le senseï leur dispensait. Doutzen et Kamiyu Okane avaient eu comme sujet d’exposé le sort des pays-satellites de l’URSS, l’idée étant d’expliquer comment et pourquoi ces derniers ont fini par se révolter contre l’URSS. Sachant que Doutz’ venait elle-même d’Europe de l’Est, le choix du sujet n’était pas anodin.

Après quelques séances à la bibliothèque du lycée, Doutzen avait recommandé à Kamoyu de venir chez elle finir l’exposé, en lui expliquant qu’elle avait sur place quantité de livres et de films traitant du sujet. Kamiyu avait accepté, et les deux jeunes femmes avaient convenu de se retrouver au parc le Samedi, en début d’après-midi. Depuis le parc, elles avaient rejoint la maison de Doutzen, qui se situait légèrement en hauteur de la ville, près des collines où il y avait tous les manoirs et les grands domaines des pontes de Seikusu, soit essentiellement des demeures appartenant aux clans yakuzas qui régnaient sur la ville... Une chose que Doutzen tenait de Reto. Sur ce point, son père était toujours bien renseigné. Naturellement, l’homme savait que Doutzen accueillait une amie. Elle le lui avait dit ce matin, alors qu’il la tenait entre ses jambes, et la pénétrait avec sa vigueur. Contre son torse, ses mains caressant les solides pectoraux de l’homme, elle lui avait dit son programme de la journée... Et il lui avait annoncé ne pas être contre l’idée d’avoir une copine ici. Après tout, disait-il, les filles de Mishima étaient généralement sexy.

Doutzen se sentait légèrement gênée à l’idée d’inviter Kamiyu dans sa maison, car elle savait que l’endroit n’était pas très sûr, avec un pervers comme Reto, mais, à force, elle savait mentir, et masquer ses véritables émotions. La jeune femme s’avançait le long de la cour, jusqu’à un petit escalier menant à la maison. Elle passa par un perron, et entra dans le vestibule. L’intérieur de la maison était assez japonais.

« Mon père reçoit souvent des amis, expliqua Doutzen à l’attention de Kamiyu. Mais il ne devrait pas nous déranger... »

Aujourd’hui, Doutzen portait un jean, qui, selon Reto, moulait son petit cul à la perfection, ainsi qu’une chemise blanche à manches courtes. Des vêtements de détente. Reto l’avait prise contre le mur alors qu’elle venait de finir sa douche, et entreprenait de s’habiller. Avec brutalité, comme il aimait le faire, sans vraiment chercher à savoir si sa « fille » était consentante ou non. Il se plaisait à penser qu’elle l’était toujours avec lui, que sa vigueur puissante la changeait des lycéens qu’elle devait se farcir au lycée, ou des clients q’elle allait séduire pour son compte.

Doutzen conduisit Kamiyu à travers différents couloirs, jusqu’à atteindre sa chambre. Il y avait un beau lit, des ours en peluche, et plusieurs posters. Un poster des Red Hot Chili Peppers trônait près de la fenêtre, et, près du bureau, à côté de son écran plat, il y avait une multitude d’images de chats. Un chat était d’ailleurs vautré en boule sur le fauteuil de Doutzen.

« Ah... Nous sommes surveillées, plaisanta Doutzen en souriant, avant de caresser la tête du chat. Il s’appelle Kobé. Et il adore les câlins... »

Sur le bureau, il y avait également plusieurs livres, ainsi qu’un magazine historique consacré à la guerre froide.

337
Le coin du chalant / Les aventures de Doutz'
« le: dimanche 10 novembre 2013, 02:51:24 »
Bonjour  :D !

Ayant obtenu ma validation, je me permets d'ouvrir ce topic pour faire ma demande de RP.

Voici donc, sommairement, les quelques idées que j'ai en tête, en sachant que vous avez naturellement la possibilité d'envisager d'autres approches :

  • #1. Vous êtes un policier, ou vous assurez un rôle vaguement connexe (détective privé, justicier costumé, etc...). Dans tous les cas, la récente vague de meurtres, d'agressions, et de crimes, vous préoccupe. Les Petrovski, une puissante mafia russe, sont derrière ces évènements, et votre enquête contre eux vous amène à être sur la route de Doutzen ;

  • #2. Vous avez le profil du pigeon de base, et Doutzen est envoyée pour jouer le Chaperon rouge auprès de vous, afin de vous placer dans une situation inextricable. Comment appréhenderez-vous cette situation ? Résisterez-vous au charme magnétique de Doutz' ?

  • #3. Vous êtes un Terranide qui a été capturé par les Petrovski sur Terra, et vous vous retrouvez dans le manoir des Russes, à Seikusu. Votre destinée est d'être vendu dans une sinistre vente aux esclaves, mais peut-être parviendrez-vous à retourner cette situation à votre avantage, et à vous défaire des griffes de vos geôliers.

  • #4. Vous êtes un ami de Doutzen, suffisamment proche de cette dernière pour qu'elle décide de vous inviter chez elle. Vous découvrirez toutefois assez rapidement que cette maison est assez atypique, et que le père de Doutz', Reto, est plutôt du genre inquisiteur.



Ces trames peuvent aussi bien se faire avec des hommes qu'avec des femmes ^^

Je vous invite volontiers à poster dans ce topic.

Si une autre idée vous intéresse, n'hésitez pas à m'en faire part :)

N'ayez pas peur, je ne me mords pas  :-*

338
Merci d'aimer ma fiche, de l'avoir validé, et d'avoir même été jusqu'à corriger une faute d'inattention :D

C'est une fiche qui a manqué ne pas voir le jour, en plus ; j'avais rédigé une première version, mais elle ne me plaisait pas, donc j'ai du tout réécrire x)

339
Prélude / Re : Doutzen Kroes, ou la légende moderne du Petit Chaperon rouge
« le: samedi 09 novembre 2013, 20:12:31 »
Merci, Cassidy.

Et il y a déjà un grand méchant loup, Lucrezia, attention à la concurrence :P

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Prélude / Re : Doutzen Kroes, ou la légende moderne du Petit Chaperon rouge
« le: samedi 09 novembre 2013, 20:01:02 »
Merci bien, femme bien habillée :)

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Prélude / Re : Doutzen Kroes, ou la légende moderne du Petit Chaperon rouge
« le: samedi 09 novembre 2013, 19:39:43 »
Citation de: Ishakawa Chikako
Bienvenue charmante demoiselle non Russe mais venue de Russie

D'un pays proche, en réalité :)

Et je ne vais pas refuser l'aide d'une Russe, a fortiori si elle aime les chats xD

Et oui, Silence, ENCORE !

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  • Nom/Prénom/Surnom : Kroes, Doutzen, alias « Doutz’ »;
  • Âge : 19 ans ;
  • Sexe : Femme ;
  • Race : Humaine ;
  • Orientation sexuelle : Bisexuelle ;
  • Expérience sexuelle : Bonne.



Description physique : Doutz’ est une belle blonde à la chevelure soyeuse. Entretenant fermement sa beauté, Doutzen Kroes est une femme qui sait pertinemment que son principal et unique avantage, dans ce bas-monde, est sa silhouette esthétique, son corps parfait, et ses formes angéliques. C’est grâce à sa beauté qu’elle a pu quitter son monde natal, et il est donc naturel qu’elle l’entretienne. Un très faible maquillage parcoure son visage, notamment à hauteur de ses belles lèvres. Sa chevelure fait l’objet d’une attention toute particulière ; comme on n’a cessé de le lui rappeler, les clients adorent les cheveux blonds. Ça fait américain. Doutz’ porte généralement une frange, et des vêtements variés. Comme elle est souvent envoyée par Reto (cf. sections « Histoire » et « Autres ») dans des soirées chics, elle a pour habitude de porter des robes rouges, mais il lui arrive parfois de porter des vêtements sensiblement différents.

La seule particularité physique véritable de son corps est une légère cicatrice, presque invisible, qu’elle porte au sommet de son front, généralement recouverte par ses cheveux. Cette cicatrice est le signe de la puce que les Russes lui ont greffé dans la tête, et qui sert à la localiser en permanence.

Par ailleurs, Doutzen aime en particulier porter une tenue : celle de petit chaperon rouge que Reto lui a offerte.

Caractère : Doutz’ était jadis une jeune fille qui rêvait d’aller aux États-Unis. On lui répétait sans cesse qu’elle était une grande actrice, et qu’elle avait la beauté de Marilyn Monroe. Elle s’imaginait alors aller à New York, donnant des représentations théâtrales à Broadway, avant de finir à Hollywood. Cette naïveté infantile n’est aujourd’hui plus qu’un souvenir. Doutzen est une femme relativement cynique, qui pense que toutes les normes sociales ne sont que du papier, des mots que se donnent les bien-pensants et les hypocrites pour se persuader qu’ils sont autre chose que des animaux. Plus concrètement, Doutzen n’éprouve que du mépris pour l’humanité. Pour elle, le sexe est la seule chose qui gouverne réellement les existences, la seule chose que tout le monde recherche.

Intelligente et cultivée, elle a réalisé, lors des nombreux dîners où elle a été envoyée par Reto, que sa plastique intéressait bien plus ses partenaires que son avis sur les évènements politiques, religieux, ou même sur les livres qu’elle avait pu lire, et les essais philosophiques qu’elle avait pu consulter. Elle a fini par se dire que toute la réflexion intellectuelle du monde n’était qu’un mirage, et que l’Homme, au sens de l’être humain, n’était gouverné que par ses pulsions matérielles. Elle a fini par se faire à cette idée, et est ainsi une prostituée très douée, qui prend réellement plaisir à coucher avec des gens, et n’éprouve aucun remords quand elle apprend que les scènes de sexe qu’elle a fait ont conduit à briser la vie de ces individus. Elle voit l’humanité comme un cancer incurable, un mal qui, depuis qu’elle existe, ne fait que détruire tout ce qu’elle touche.

Doutz’ est fataliste, en ce qu’elle sait qu’elle n’échappera jamais à son destin. Les Russes tiennent la vie de sa famille en jeu, et, surtout, elle dispose dans la tête d’une petite puce. Impossible de la retirer sans l’aide de très grands chirurgiens, et Reto ne l’autorisera jamais. Cet homme est autant son professeur que son bourreau et son amant. Elle le déteste et l’aime, et a autant envie de le tuer que de le chérir, car, sans lui, elle serait définitivement seule.

Jadis, elle aimait se dire qu’un bel héros, un beau chevalier d’albâtre, viendrait la secourir, l’arracher de sa vie de servitude auprès de la Mafia russe. Elle a cessé d’y croire.

En la voyant au lycée, on peinerait à croire qu’elle soit cette femme détachée et amère. Délicieusement hypocrite, elle est la déléguée de sa classe, et est une camarade très appréciée. Elle a en effet de très bonnes notes, est relativement sociable, car elle aime tout ce que les jeunes gens de son âge aiment : râler sur les devoirs, croire en un monde meilleur, aller au cinéma, boire de l’alcool, fumer, écouter de la musique, et participer à des soirées. Elle dispose d’un joli cercle d’amis, incluant notamment des femmes comme Mélinda Warren, et est régulièrement inscrite à plusieurs clubs du lycée Mishima, comme le club de natation. On la voit également dans une association de quartier organisé autour de jeux de sociétés, invitant aussi bien des jeunes que des retraités, situés dans une maison de retraite qui finance en partie l’association. Ceci a contribué à faire de Doutzen une jeune femme dévouée envers son prochain, qui joue volontiers au go avec des personnes âgées, ou avec des dames, quand elle ne participe pas aux parties de jeux de rôles organisés par des jeunes de son âge, ou des parties de plateaux, comme Warhammer.

Histoire : Bien qu’elle ne soit pas Russe, l’histoire personnelle de Doutzen Kroes est très liée à celui de la Russie, et plus particulièrement à celui d’une famille : les Petrovski. Les Petrovski étaient jadis des propriétaires fonciers qui, au début du 20ème siècle, disposaient de plusieurs usines en Russie. L’avènement du bolchévisme a contraint de nombreux Russes à devoir fuir, abandonner leur patrie. Les Petrovski quittèrent ainsi la mère-Russie pour rejoindre le Japon, et plus particulièrement Seikusu, où ils entretenaient une petite affaire. Les Petrovski firent ainsi partie des premières familles de Russes qui s’installèrent à Seikusu. Ils furent ainsi les premiers membres de l’émigration blanche russe, cette expression historique désignant l’exil de nombreux Russes durant l’entre-deux-guerres pour fuir la révolution communiste. Peu de Russes, en réalité, rejoignirent le Japon. D’après les statistiques officielles de l’époque, il n’y avait par exemple, en 1916, que 263 Russes sur le sol japonais. Généralement, les Russes privilégiaient la Chine comme terre d’accueil.

Les Petrovski commencèrent leurs activités en 1920. La Révolution russe avait ruiné cette famille, et ils savaient qu’ils avaient des dettes à rembourser, et que le gouvernement japonais ne tolèrerait pas longtemps des émigrés pauvres. Traditionnellement hostile à l’immigration, le gouvernement japonais vota, en 1920, une loi visant à durcir les conditions d’entrée sur le sol japonais, notamment en augmentant la somme nécessaire pour obtenir un visa japonais, qui passa de 250 à 1 500 yens. Rares étaient alors les Russes capables de débourser cette somme, et les Petrovski aidèrent donc ces émigrés, avec pour seule contrepartie de travailler pour le compte de la famille, et de s’installer à Seikusu. Seikusu était alors un port d’accueil pour les migrants. C’est ainsi que les Petrovski réussirent à s’implanter à Seikusu, et à créer un quartier russe, qui existe encore toujours aujourd’hui.

Doutzen Kroes, elle, était née dans un ancien pays du bloc de l’Est. Son pays avait été totalement ruiné par le communisme, et, comme la majorité des anciens pays communistes, le communisme était une insulte aux yeux de ces nouveaux pays. Doutzen naquit et grandit dans un village triste, près d’usines d’armement désaffectées. Il y avait un fort taux de chômage, et beaucoup de familles étaient lourdement endettées, avec le risque persistant de voir leurs terres êtres saisies. C’est ce qui menaçait les Kroes. Pour faire marcher la ferme familiale, terre des ancêtres, le père de Doutzen avait du s’endetter auprès des banques. La chute du Mur de Berlin, l’effondrement du bloc communiste, lui donna l’illusion que l’argent coulerait à profusion, et qu’il pourrait enfin moderniser son équipement, en achetant des tracteurs, des pesticides, en réparant ses entrepôts. Tout marcha bien. La banque accepta le prêt, profitant de l’ignorance des villageois pour les escroquer avec des taux d’intérêts excessifs. Des années après, la ferme fut sur la paille, et la banque réclama son argent, au risque de procéder à une voie d’exécution forcée, et de saisir tous les biens familiaux.

Pendant ce temps, au Japon, les Petrovski avaient réussi à s’organiser, et à diversifier leurs activités, se répandant dans d’autres villes. Ils avaient réussi à regagner leur pays après la mort de Staline, et devinrent ainsi une mafia internationale, participant notamment à un trafic de prostitution, obtenant des jeunes filles d’Europe de l’Est pour les amener au Japon, où le public japonais était très friand de ce genre de femmes, de belles blondes avec de beaux yeux bleus, et un charme « froid » qui avait le don de leur faire fondre le cœur. La chute de l’URSS renforça encore plus la position des Petrovski, car elle leur permit de se lancer dans le trafic d’armes, en accédant à plusieurs des innombrables stocks d’armes créés par les Russes durant la Guerre Froide. En effet, lorsque l’URSS s’écroula, l’Armée Rouge se disloqua. Les armées des pays satellites de l’URSS et les soldats soviétiques figurant en Europe de l’Est n’étaient plus payés, et avaient le choix entre deux solutions : continuer à servir une Mère-patrie moribonde, ou favoriser le commerce local, et trouver de nouveaux employeurs pour nourrir leurs familles. On nota ainsi une hausse notable des milices privées, des mercenaires, mais également des mafieux. Du jour au lendemain, des centaines de milliers d’armes disparurent des armureries soviétiques. Les Petrovski se nourrirent généreusement.

C’est ainsi que les Petrovski entrèrent en contact avec le père de Doutzen. Désespéré, ce dernier buvait comme un trou dans le bar local du village, et finit par s’entretenir avec un homme d’affaires, Boris Kitski. Kitski était connu au village pour accorder des prêts, en échange de garanties. Un doux euphémisme pour contraindre les fermiers à blanchir l’argent illégal des Russes, ou à les aider à convoyer de la drogue vers les grandes villes. Kitski se voyait comme un généreux mécène, pensant au bien-être de la population, et voyant le gouvernement comme une bande de voleurs. Des lâches et des opportunistes, des politiques qui, après s’être prostitués pour le compte de l’Ours rouge, offraient leurs miettes aux rapaces impérialistes. L’argent de Kitski n’était pas plus illégal que celui que les Américains avaient obtenu en pompant le cœur du monde. Ses formules rassurantes amenaient les gens à s’endetter, mais, pour les Kroes, il en fut différent.

Boris avait vu que Doutzen était une belle jeune fille. Une petite fouineuse, une curieuse. Il s’entretint longuement avec le père de Doutzen à ce sujet. La conversation fut initialement très simple. Il voulait se renseigner sur son futur associé, connaître sa situation financière, familiale, et personnelle. Il lui offrait de la vodka, de l’alcool, et se présentait comme un ami, un protecteur. Le père de Doutzen, progressivement, se confiait à lui. La vie était difficile, il aimait bien sa femme, qui était une femme forte, mais elle commençait à avoir de l’arthrite. Lui risquait de devoir licencier plusieurs des garçons qui travaillaient pour lui, mais il savait qu’il ne pouvait pas faire la récolte sans leur aide. Quant à Doutzen... Elle travaillait très bien à l’école, et il avait de grands espoirs pour elle. Elle voulait devenir actrice, aller à Broadway... Marilyn Monroe était son idole. Des informations que Boris retint, car lui-même avait déjà été à New York. Peu à peu, les Kroes et Boris se rapprochèrent. Boris allait chez eux, et proposait aux Kroes un partenariat qui lui permettrait d’avoir de quoi rembourser les créanciers. Tout ce que le père de Doutz’ avait à faire était d’accueillir, une fois par semaine, des camions venant du sud du pays, qui remontaient vers le nord. Pour éviter la douane et les contrôles de police, les camions, qui amenaient de la drogue, des armes, ou même des clandestins, se servaient de la ferme des Kroes comme point-relais, transmettant la marchandise dans d’autres véhicules. Et, pendant ce temps, Boris se rapprochait de Doutzen. Il lui offrit notamment un atlas, ainsi qu’un gros album photo consacré à New York. Doutzen aimait bien Boris, et ce dernier lui avait promis de l’emmener, un jour, à Manhattan.

La situation avec la banque et les créanciers tendait à s’améliorer, mais le village reçut un jour la visite de la police. Ils venaient de la capitale, et se rendirent rapidement dans la ferme des Kroes, demandant à fouilleur leur hangar. N’ayant pas de mandats, ils échouèrent, mais le père de Doutzen comprit qu’il risquait de finir en prison. Il appela donc Boris, et lui indiqua qu’il ne voulait plus travailler avec lui, que la police était arrivée, et qu’il ne voulait plus jamais avoir affaire à lui.

« Vous en êtes sûrs ? lui avait poliment demandé Boris.
 -  Disparaissez de ma vie ! » avait rétorqué son père en raccrochant fermement le téléphone.

Le jour suivant, la ferme reçut la visite de Boris, accompagné d’un autre homme, qui se présenta comme s’appelant Reto. Le père de Doutzen leur ordonna de partir, mais Boris lui conseilla plutôt de s’asseoir. Sa femme venait de préparer un délicieux ragoût, et il était naturellement convié. Nerveux, le père de Doutzen obéit, et s’assit face à Boris. Calmement, Boris lui expliqua que le père de Doutzen s’était engagé, et qu’il n’était pas très masculin de s’énerver parce que deux simples policiers s’approchaient. Ils n’avaient aucune preuve, et ne pouvaient donc pas obtenir du juge le droit de faire une perquisition. Le père continua à refuser, expliquant qu’ils ne voulaient plus avoir affaire à eux. Boris, sur un air désolé, lui expliqua alors qu’ils allaient devoir prendre sa fille. Le père refusa, mais, face à la menace d’une arme, il finit par se soumettre. Boris lui promit que sa fille lui écrirait, et lui reviendrait s’il se montrait plus raisonnable. À Doutz’, Boris lui expliqua qu’elle allait venir avec lui, afin qu’elle puisse voir Manhattan pendant une ou deux semaines, avant de revenir dans la ferme familiale.

Doutzen ne vit jamais New York.

En compagnie de Reto, elle fut emmenée au Japon, à Seikusu, où elle fut éduquée par ce dernier pour devenir une prostituée de luxe. C’est avec Reto qu’elle perdit sa virginité, et qu’elle apprit que son père avait commis l’erreur de s’endetter auprès de banquiers peu scrupuleux. Doutzen chercha à s’évader à plusieurs reprises, et faillit bien y arriver, une fois. C’est ce qui finit par convaincre Reto de lui insérer dans la tête une micropuce. Il emmena pour cela Doutzen dans un endroit mystérieux, en réalité sur une autre planète. C’est à Tekhos que Doutzen reçut son opération, avant de retourner à Seikusu.

Elle grandit dans un impressionnant manoir japonais traditionnel, qui servait de couverture aux Petrovski pour tout un ensemble d’activités illégales : trafic d’armes, de drogues, et de prostitution. Les Petrovski se rendaient sur Terra pour capturer des Terranides, et les revendaient ensuite dans des marchés illégaux, où ils valaient une petite fortune. Doutzen, elle, ne fut jamais vendue. Des propres aveux de Reto, la jeune fille apprenait vite, suffisamment vite pour être douée et cultivée, pour être, non pas une prostituée, mais une courtisane, des propres mots de Reto.

« La courtisane, Doutzen, ne fait pas que vendre ses charmes. Elle obtient aussi des informations, et profite de la stupidité des hommes pour les doubler... Tu comprends ça ? Tu peux peut-être trouver nos méthodes discutables, mais, dans une certaine mesure, nous aidons à rendre ce monde un tout petit plus meilleur en faisant tomber des salopards. »

Peu à peu, Doutzen oublia l’idée de se rebeller. Son premier client fut un avocat d’affaires assez âgé. Usant les instructions de Reto, elle réussit à le séduire, et une caméra cachée filma leur scène. Reto alla ensuite voir l’honorable avocat, et lui montra le film, menaçant de le diffuser sur Internet et aux journalistes si l’avocat ne leur transmettrait pas toutes les informations confidentielles qu’il recevait de la part d’un client, un puissant Yakuza.

Officiellement, Doutzen devint la fille adoptive de Reto, et se rendait au lycée Mishima. Officieusement, elle travaillait pour lui, cherchant à trouver au lycée des fils de parents riches, afin d’obtenir sur eux des informations permettant de les faire chanter par la suite. Elle vivait dans un beau manoir, où elle se lia peu à peu avec d’autres personnes travaillant pour les Petrovski, incluant Khill, par exemple.

En réalité, Doutzen était devenue le « petit chaperon rouge » de Reto, selon sa propre expression.

Autres : Doutz’ n’a aucun pouvoir particulier. En revanche, il convient de signaler, dans cette section, l’existence de PNJ importants, liés à cette dernière, et qui ne sont pas forcément précisés dans l’histoire ci-dessus :

  • Reto. Ce bel homme aux yeux bleus pénétrants est le père adoptif de Doutzen. Sadique, cruel, pervers, tortionnaire, son passé est auréolé de mystères. Les Petrovski le décrivent comme un ancien militaire. Il a éduqué Doutzen à devenir une fille intelligente et douée. Cherche-t-il simplement à obtenir de l’argent ? Ses motivations sont inconnues, et Doutzen ignore si elle l’aime ou elle le déteste... D’une certaine manière, ces deux sentiments sont souvent très proches ;
  • Khill. Terranide okani issue de Terra, Khill a pour habitude de se transformer en louve. Elle aurait du être vendue comme esclave par les Petrovski, mais ces derniers ont choisi de la garder auprès d’eux ;
  • Yuri. C’est un criminel proche de Reto, que Doutzen croise souvent. Il est notamment responsable d’une bonne partie du trafic d’armes et d’influence à Seikusu, et les différentes informations que Doutzen recueille lui sont très utiles, et ses missions viennent donc souvent de lui ;
  • Gia. Gia n’est pas l’une des esclaves des Russes. C’est tout simplement la seule véritable forme d’amie que Doutzen a au lycée Mishima. Gia est une agréable camarade, qui a permis à Doutzen de se rapprocher d’autres élèves ayant acquis une certaine forme de popularité au lycée, notamment Mélinda Warren. Gia est ainsi une amante régulière de Doutz’, et chacune des deux femmes sait que l’autre lui cache des secrets, sans oser en dire plus.



Par ailleurs, Doutzen dispose, dans son crâne, d’une puce de localisation, implantée lors d’une opération réalisée à Tekhos par les soins de Reto. Cette puce permet de la localiser, et il est virtuellement impossible de la retirer sans l’aide des Tekhanes. Une opération chirurgicale bâclée, ou reposant sur le niveau technologique terrien, endommagerait irrémédiablement le cerveau de Doutzen, soit en provoquant sa mort, soit en la transformant en légume.

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