Elle ne bouge pas.
Elle ne bouge plus.
Elle est morte ? Nan, ça meurt pas, ça. J'suis même pas sûr qu'elle ressente quoi que ce soit. En tout cas, elle est sur cette table, et bien sage, elle encaisse. A vrai dire, c'est un peu le problème avec tous mes adversaires. Très... "étoiles de mer". Tapis dans l'ombre, j'attends. Pas une expiration, pas un seul murmure, pas un mot. Alors une floppée d'interrogation commence à coloniser ma caboche. D'abord, la possibilité qu'elle ait un programme lui permettant de garder la bouche fermée, comme une espèce de sécurité auto-destructrice qui lui empêcherai de moufter.
Deux, l'entraînement. Rien ne me dit qu'elle n'est pas conditionné pour ce genre de situation. Ce qui rendrait ma questionnette perdu d'avance. Et qui m'amène à la troisième théorie. Elle n'a rien à perdre. Elle est prête à mourir certainement pour ça. J'espère que ça vaut le coup, ça serait dommage de canner pour un simple code, ou une lettre ou des photos à la con.
Je grogne, un peu impatient. Mais toujours calme.
J'étire mon plus beau sourire, et m'approche de la table.
"Alors, la pêche ? Tu veux peut-être un verre d'eau ? Ou un mécano peut-être ? Ah... Oui, c'est vrai, tu veux jamais l'ouvrir. Par contre tu peux ouvrir la bouche autrement je suppose ?"
J'attrape ses cuisses pour la glisser brutalement contre mon bassin. Le roulement grave qui roule dans ma poitrine sonnait comme un gorille qui vibrait d'excitation à une proie plus petite que lui. Un pouce indélicat vient chercher ses lèvres intimes, alors que - tout comme elle - je reste silencieux, roulant sur son clitoris avec une pression nonchalante pour mieux écarter les plis de son vagin. De l'autre main je défait mon bas qui tombe à mes pieds, libérant un miasme odorant d'un rut puant, tandis que mon membre dépasse de ma toison pubienne, et pend paresseusement entre mes cuisses.
Je l'ignore totalement pour me concentrer essentiellement sur son sexe que je masse avec ferveur. Jouant avec un doigt permissif et indécent les bords de son vagin qui commence bruiter d'étranges sons assez visqueux et fluidiques. Vraiment bien fait ce truc n'empêche. J'approche encore son corps d'avantage contre moi. Les jambes dorénavant écartées, que je maintient avec mes deux bras cette fois. Elle peut commencer un bras de fer en essayant de les refermer c'est impossible. Comme deux vérins puissants, mes mains sont crochés à l'intérieur de ses genoux tandis qu'un mouvement habile des hanches, ma queue se pose odieusement sur ce petit minou.
Prit par l'excitation de ce premier contact, je commence à bander progressivement, décalottant un gland poisseux qui dégueule une pré-semence grasse et gluante. Badigeonnant son bas-ventre pour mieux le souiller. Des vas et viens commencent ce frotti de sexes qui tend mon frein progressivement, grossissant ses veines pour pomper le sang qui débite à plein régime, pulsé par des râles bruyants.
"J'vais te détendre maintenant, c'est ta pause. Profite."
Sourire carnassier.