Le Grand Jeu - Forum RPG Hentai

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Messages - Ariel

Pages: [1] 2 3 ... 5
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One Shot / Re : Dans la traînée de la comète [PV le Pérégrin]
« le: mercredi 17 octobre 2018, 20:10:17 »
"Lumière!"

Et des soleils apparurent. Eorah était surprise par l'Esprit loup. Il savait commander aux Ancêtres pour que le jour naisse et meurt a sa volonté. La sauvage n'aimait pas ca et elle se cacha derrière l'Esprit Loup. Elle ne voulait pas que ses Ancêtres soient fâchés contre elle. Apres tout, elle avait faillit a sa mission et avait laissé un ... un quoi au juste? ... prendre possession de son corps. Et au lieux de résister et de mourir pour défendre sa vertu, Eorah s’était vautrée dans la luxure.
Mais ils ne reagirent pas, se contentant d'illuminer la pièce. Cette dernière sentait fort elle aussi, mais pas comme celle d'avant. Le sol etait froid sous les pieds de la petit blonde et Eorah remuait souvent les orteils comme pour s'assurer qu'ils étaient toujours la.

Et le loup fit un geste qui effraya encore plus la blonde : Il commanda a la pluie de tomber! Et pas une pluie froide, naturelle, vivifiante. Non non, une pluie chaude, lourde, comme mélangée a de la pisse de chèvre! La blonde recula si fort qu'elle se cogna a la paroi de verre dans son dos. Sa tête résonna d'un poc clairement audible. "Miaaaa ..." Gémit-elle en se tenant le crane a deux mains. C'était d'ailleurs le premier son qu'elle émettait (en dehors des soupirs et des cris de jouissance) depuis qu'elle s'était volontairement asservie. Ses pieds pleins de boue glissaient sur le sol carrelé. Plusieurs fois elle manqua de tomber, avant de s'agripper au verre souple. Pendant ce temps là Scarocci attrapait le savon. Encore une bizarrerie aux yeux de la sauvage, qui fronça le nez et renâcla.

Il se tourna vers elle et tout ce que la blonde vit c'est ce mat, encore tendu, encore demandeur. Elle avait déjà mal partout, elle savait ce qui arriverait si elle s'approchait. Elle ne voulait pas de lui en elle. Alors elle recula autant que possible. Cela sembla agacer l'homme qui tendit ses mains pleines de bulles pour attraper la jeune fille et la tenir de force sous le jet tiède. "J'ai pas envie de dormir avec un truc qui pue!" Ronchonna-t-il dans son dos.
La séance de toilette fut rapide. La blonde ne se laissa pas faire docilement, et malgré la peur que lui inspirait l'homme Esprit elle repoussa ses mains chaque fois qu'elles s'approchaient un peu trop de son pubis ou de sa poitrine. Au final c'est une Eorah a peu prêt propre qui quitta la salle de bain, enroulée dans une serviette éponge rose (ouai j'ai envie, rose!) poudré. L'IA de bord n'avait pas encore eu le temps, ni l’énergie, pour synthétiser une tenue a la taille de la sauvage. Une autre étape important fut la coupe de la crinière dorée. En effet, impossible pour le loup de démêler la masse de cheveux de la jeune fille. Alors, il se munit d'une grosse paire de ciseaux et les coupa, a deux centimètres du menton.


Le loup la quitta dans un petit salon, pour aller préparer le dîner. De la où il se trouvait, Scarocci pouvait voir la blonde. Impossible pour elle, donc, d'envisager une fuite. Surtout que la, elle était lovée dans un canapé plus que confortable, ses jambes ramenées sous ses fesses, un plaid en polaire, jeté sur ses épaules nues. Eorah regardait autour d'elle, cette grotte plus qu’étrange qui brillait toute seule, comme si des bougies magiques luisaient doucement.


Bientôt le repas fut prêt, comme Scarocci l'avait annoncé. Il trouva alors une Eorah roulée en boule sur le canapé, la tete entre ses bras, profondément endormie. Elle manquait encore de sommeil, son cerveau n'enregistrait pas tout ce qui lui arrivait. Est ce qu'il tenta de la réveiller? Ou préféra la laisser se reposer?
Dans tous les cas, c'est une jeune sauvage assoiffée qui se réveilla de longues heures plus tard. A nouveau dans le lit du loup, mais cette fois, l'Esprit avait pris sa forme animale. Eorah entendait son souffle lourd, sentait les poils qui lui chatouillaient la peau du dos et des cuisses. Elle bougea et un grelot, fixé a sa cheville, tinta doucement. Dans son sommeil, le loup géant bougea et vint poser sa tete sur le torse de la gamine, comme pour lui interdire de s'enfuir. Elle resta donc couchée sur le dos, pendant de longues minutes, avant de se mettre a crier : "MIAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAHHHH Soif, soif soif!!! J'en peux plus j'ai soif!"

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One Shot / Re : Tout n'est qu'Héritage [PV Grayle]
« le: mercredi 17 octobre 2018, 16:47:55 »
Deuxième jour des festivités.

Sakura avait eu beaucoup de mal a s'endormir. Son esprit était tout tourneboulé et remplis de questions et d'images. Elle pressentait que la rencontre avec l'homme au masque de dragon allait bouleverser sa vie. D'abords sur le versant charnel. Car il avait éveillé en elle un besoin de chaleur qui semblait ne pas vouloir s’apaiser. Ensuite sur tout ce qui a trait a la société. Sakura prenait doucement conscience que son exil lui avait vraiment porté préjudice. Car en se cloîtrant ainsi, la jeune femme s’était laissée oublier. Et pire encore d'un point de vue politique et stratégique, elle s’était ainsi privée de quelques parties de choix. Désormais il lui serait difficile de corriger cela. Si on lui proposait une alliance, la rouquine ne serait pas en mesure de faire la fine bouche.

Voila ce que la Princesse ressassait en peignant ses courts cheveux. Aujourd'hui, elle ferait son apparition aux cotés de son frère. Loyale, Sakura resterait avec lui jusqu'au repas, puis irait distribuer la soupe aux plus démunis. Elle avait maintenant fini et s'en retournait aux festivités quand IL surgit. Là bas! Avec un masque différent, une tenue différente. Mais Sakura sentit son corps se glacer. Cette stature, cette démarche, impossible de se tromper. Il s'agissait bien de l'homme qui l'avait touché la veille. Le cœur de la rouquine se mit a battre la chamade, et déjà l'inconnu disparut dans la foule. Peut être qu'il ne l'avait pas vue? Sans s'en rendre compte Sakura se tendit, hissée sur la pointe de ses pieds, pour tenter d’apercevoir l'archer. Est ce que lui, il l'observait? Sakura ne saurait pas le dire, mais probablement car quand la Princesse relâcha la tension et s'autorisa a profiter de la fête Shuizai attaqua. La jeune fille était en train de regarder des artistes de rue faire leur numéro quand une main se referma durement sur la courbe charnue de son postérieur. La jeune fille sursauta si fort qu'elle bouscula son voisin. Ce dernier, un homme d'une cinquantaine d'années, lui jeta un regard noir avant de la détailler de haut en bas puis de s’écarter d'un pas. Il n'avait pas vu le visage rouge de la jeune fille, ni même la paume qui lui malaxait les fesses. Paralysée par la gène, la honte et la peur d’être surprise, Sakura n'osait plus bouger, facilitant ainsi la tache de l'archer.

Aussi vite qu'il avait surgit, Shuizai relâcha la Princesse et disparut, laissant Sakura essoufflée et perdue. retors l'homme revint plusieurs fois a la charge, comme autant de promesses silencieuses. A chaque fois la rousse frémissait et finissait un peu plus brûlante et tremblante. Puis arriva le moment où elle sut qu'elle ne pourrait en supporter d'avantage. Sakura avait besoin de souffler, de s'asseoir et d'etre un peu seule. La tête lui tournait. Elle s'approchait d'une taverne. Située dans les quartiers chics, l’établissement brassait beaucoup de monde en cette soirée de fête. De plus, le Prince Ryoma venait d'annoncer son mariage avec la Princesse Elise. Cette nouvelle donnait a tous une raison supplémentaire de s'enivrer, d’allégresse ou de dépit. Les noces devaient avoir lieu le dernier jour du Carnaval. Alors chacun y allait de son petit mot, bénédiction ou commentaire acerbe. Les rires et les ovations fusaient de partout. Personne ne remarqua le kidnapping de la Princesse rousse. Et puis si quelqu'un y avait assisté, il n'aurait pas réagit, confondant l'action de Shuizai pour de la joie et non de la lubricité.

Pourtant Sakura savait qui était son "ravisseur" à l'instant où sa large paume se referma sur son bras délicat. Cela ne l’empêcha pas de trembler comme une feuille, ses yeux roses a demi baissés vers le sol. La jeune fille avait honte. D'avoir espéré et désiré cette rencontre. Maintenant elle ne désirait qu'une chose, c’était se cacher a mille pieds sous terre. D'ailleurs la ruelle où Shuizai la tirait sentait la boue et l'humidité. Sakura avait envie de se pincer le nez. Mais elle n'en fit rien, car il y avait quelque chose dans la raideur du mâle qui l'en dissuadait. Alors elle ne bougea pas quand il descendit son col d'un coup sec. Les doigts épais jouèrent sur sa peau blanche pendant quelques minutes, avant que l'homme ne réclame sa part d'attention. Mais Sakura ne savait pas comment s'y prendre. Impuissante, elle regarda la paume large se refermer sur sa main frêle et la guider sur les muscles nus de l'homme.

Lui, de son coté ne resta pas inactif . Ses mains caressèrent les seins de la presque enfant, jouant avec les aréoles, les mamelons. Parfois il se penchait pour y mettre un baiser ou un coup de langue. Puis la voix rauque résonna a son oreille : "Leçon deux : faire plaisir a un homme ..." Les deux mains de Shuizai montèrent sur les épaules de la rousse. Tout en la poussant a genoux, il continua "Hier tu as eu tout le plaisir pour toi ... C'est pas juste ..." Elle tremblait plus fort, alors qu'il la tenait d'une main et que de l'autre il dénouait son pantalon. Bientôt apparut le mat. Sakura resta interdite devant, même quand l'homme vint en frotter la bouche de sa partenaire en l'encourageant d'un grondement sourd ...

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One Shot / Re : Portes Célestes [PV]
« le: mardi 14 août 2018, 20:57:07 »
Tu ne sais pas vraiment quand tu t'endors. Est ce que seulement ce luxe t'es accordé? Ou est ce qu'a chaque fois que tu fermes les yeux c'est pour rever que tu es reveillée, a ecouter les ronflements lourds et gras du Lord dans ton dos? A un moment Astiel se tourne et enroule son bras autour de ta taille. Protecteur meme dans son sommeil. Sa main a plat sur ton ventre, ce geste qui te bouleverse tellement depuis votre parodie de mariage. Fondamentalement, tu ne trouve le sommeil que quand Astiel te secoue doucement. Tes yeux papillonnent quand il te demande des garanties concernant votre voyage chez les Masars. Un peu dans le gaz tu lui réponds, comme si cela était une évidence : "Tu es mon mari! Bien sûr que tu sera en sécurité!" Sans vraiment te rendre compte du ton que tu emploie. On dirait deja un couple unis depuis trente ans et a l'aube d'une nouvelle dispute. Mais c'est le manque de sommeil qui te faire parler comme ca.
Quant a la question sur la fuite des tiens, tu dois réfléchir un peu d'abord. En fait, il y a plusieurs lieux sacrés où ils peuvent trouver refuge. L'Académie des Oracles te semble le plus evident. Reculé et a flanc de montagne il s'agit avant tout d'une forteresse recyclée en bibliothèque. Même une bonne armée aurait du mal a la prendre. Mais il y avait aussi d'autres forts disséminés dans la jungle et cachés dans les marais. Trouver tout le monde ne sera pas chose aisée. Mais trouver Skull ... un probable jeu d'enfant. Tu sais exactement où l'Ours ira. Le fait d'avoir grandit avec lui est un avantage certain dans votre quete. "Je voudrais aussi que tu rencontre l'Ephemère ..." Tu ne dis rien de plus et lentement sombre a nouveau dans le sommeil.

Midi est passé depuis longtemps quand tu émerge a nouveau. Ta main droite passe rapidement sur la place vide a tes cotés. Les draps sont froid, Astiel est levé depuis un bon moment. Allongée sur le dos, tu repense a ta Nuit de Noces. Etrange et frustrante elle te laisse un gout amer en bouche. La visite de l'espion est le point d'orgue d'une horrible mascarade. Tu lui en veux d'avoir gaché la complicité timide entre toi et le Starien. Comme si l'empereur craignait quelque dangerosité dans ton mariage avec le Lord. Dans ce cas, pourquoi l'avoir imposé? La tête pleine de questions, tu descends. Vétue de la chemise de coton épaisse avec une tunique de laine bleue par dessus. Tu as également passé un pantalon maintenu sur tes hanches par une ceinture de cuir. Tes pieds nus ne font aucun bruit sur l'echelle. Tes bottines sont devant la porte de la cabane. Dans ta main, la robe blanche souillée de sang et de sperme. En silence et avec un air de défis sur le visage, tu la jette dans le feu. Tu perdra ta vertu comme tu le desirera, quand tu le voudra. Pas question de faire plaisir a un vieux gateux méchant. Prenant place devant ton époux, tu fais la moue. "Ton messager sera exécuté. Mets toi a la place des miens, tu aurais confiance en qui? Un etranger? Ou une Oracle?" Encore une fois tu fais l'impasse sur ton statuts a part.

Tu tends la main vers la miche de pain et en chippe un morceau. Tu le mâchonnes, perdue dans tes pensées. "Si tu veux je peux aller chasser ... Ce sera plus facile en louve. Ou tu prefere qu'on y aille ensemble?" Dans une tentative de nouer un dialogue durable et pas entaché de gène. Tu t'approche d'une des fenêtres et observe son volet clos, puis tu fais le tour de la maison, analysant le petit coin cuisine, l'accès a la cave. "Astiel a quoi sert cet endroit?" demandes-tu d'un air curieux. Ton respect pour le Lord augmente encore alors qu'il te raconte les longs été passés ici a tenter de dompter son ours de combat et a boire inlassablement les potions qui l'ont fait Berserker. Au début il pressentait cet endroit comme un simple lieu nuptial. Ton cœur de louve aime beaucoup l'aspect meute que prend la cabane. "Ca pourrait etre reposant d'y elever des louvetaux." lances-tu a voix basse, un peu pour toi même. Tu aimes beaucoup le charme sommaire et rustique de la cabane et la chaleur qui semble parfois l'habiter.
Tes doigts caressent doucement un bas relief qui orne le cadre de la porte, avant d'ouvrir cette dernière.

Dehors l'apres midi tire doucement sur sa fin. Au sol, la neige étincelle d'un air paresseux.Tu en as jamais vue. Sur Omertige, le climat est plutot tropical. L'hiver est synonyme de pluies diluvienne, de touffeur lourde, de moustiques. Quant a l'été, la chaleur est brûlante et l'air sec, a un point que certaines sources s'assèchent pour quelques mois. Du coup, le climat clément d'Estasia en avait fait rever plus d'un Masar. Tu te souviens de la première fois que tu as foulé le sol ennemi. Les arbres se paraient d'or et de rouge. La nature t'avais bien plus fascinée que les combats que tu devais mener. Et lors de ta première escapade sous forme lupine tu avais eu l'impression d'entrer a l'Eden, ce paradis perdu.

Alors tu descends les marches et fait quelques pas dans la poudreuse. Une chute récente a effacé les traces d'hier. Comme une enfant, tu saisis une poignée de gadoue blanche. Le froid semble te bruler les doigts et la paume et aussitôt tu la laisse retomber. en secouant ta main. C'est que ça colle en plus!! Depuis le pas de la porte, Astiel t'observe en souriant. Il a les bras croisés sur la poitrine et est appuyé sur le cadre de bois qui marque l'entrée de la maison. La situation est etrange et tu ne sais pas trop pourquoi. Une impression de deja vu. Puis soudain ca te revient. C'est la balle de lumière qui t'a montré quelque chose de similaire. Prise d'une impulsion, tu rassemble une poignée de poudreuse, que tu tasses entre tes paumes. Tes yeux se mettent a luire d'espièglerie et dès que le Lord regarde ailleurs, tu lui lances la boule froide. La face surprise de l'homme te fait éclater de rire. Jusqu'aux larmes. Et puis tu déchantes quand a son tour Astiel façonne une balle blanche, immense, pour la lever au dessus de sa tête. Un peu perdue tu le regarde faire puis t'enfuit en criant comme une enfant et en riant. "HIIIIIIIIIIIIIIIIIII ... non ... NON!!! AHHH!!!" Pourtant tu as beau cavaler de ton mieux, la poudreuse te ralentit et Astiel parvient a te rattraper. L'immense masse blanche s'abbat sur toi, te faisant trébucher. Tout en riant, tu poses un genoux a terre. Ta paume gauche se remplit de neige froide, des flocons glissent sur ta nuque, dans ton dos, mais aussi devant, sur ta poitrine, entre tes seins, et trempe ta chemise et ton pourpoint. Le froid te fait glapir, surtout quand Astiel te fait basculer dans la poudreuse pour t'en recouvrir presque entièrement. "Hihihihihihi .... Ast ... Astiel !!! Arrete!!!!" Puis les doigts de l'homme glissent sur tes flancs pour te chatouiller. Penché au dessus de toi, il rit lui aussi et son sourire est lumineux et sincère. Tu arrives a le voir malgré les larmes de rire qui coulent a flot sur ton visage.
Apres quelques instants de jeu, le Lord s’arrête et se recule pour te laisser te redresser. Sa main vient essuyer une larme sur ta joue. Ce geste te surprend autant qu’il te touche. Tu sens ton ventre se nouer en un gros noeud serré. Soudainement timide, tu souris avec maladresse en baissant les yeux. Des gouttes glacées coulent dans ta nuque, sous ta chemise. Tes doigts sont tout à coup froids et gourds.

Cependant tout ces petits détails un peu inconfortables ne t’empêche pas de te hisser a quatre pattes. Comme trop bien souvent depuis ta détention, une impression de deja vu envahi ton cœur en même temps que ses paumes que tes paumes se posent sur les genoux de l’homm. Astiel est assi en tailleur au sol et la surprise s’affiche sur son visage. A quoi pense-t-il quand tu passes tes bras autour de son cou? Quand tu enroules tes jambes par dessus les siennes, en ignorant la neige qui recommence a tomber dans la pénombre? Quand ton ventre effleure le sien? Quand ton regard croise les siens et que tu te mords les lèvres ? Quand ton dos se creuse un peu et que ta poitrine se presse contre le torse masculin ? A cet instant, tu as envie du Lord. Puissamment, mais tu n’en dis rien, te contentant de scruter son regard brun.

« Ce ne serait pas raisonnable... » chuchotes-tu. Et pourtant ça ne t’em Pas de venir poser tes lèvres sur celles du Starien. Le baiser te parait agréable. Un délicieux frisson te chatouille maintenant le ventre.

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One Shot / Re : Dans la traînée de la comète [PV le Pérégrin]
« le: vendredi 03 août 2018, 22:53:34 »
Elle avait fini par vraiment se perdre. En cherchant de quoi manger. Car se faire prendre avec autant de vigueur, ça creuse. Et ca donne soif. Alors a petite sauvage s'était mise en quete d'eau et de nourriture. Bien sur, elle n'avait pas du tout cherché dans le vaisseau, car sa vessie la dérangeait trop a son réveil.
Il etait plus de midi quand la jeune fille quitta le vaisseau a croupetons. Son corps lui faisait horriblement mal. Avancer les mains pour prendre appuit, ramener les jambes une apres l'autre, arrondir le dos, baisser les fesses vers le sol, tout lui semblait être une torture sans nom.
Tout autour de la jeune fille, les oiseaux chantaient. Elle les regardait avec envie, jalousant leurs ailes et leur liberté. Un merle s'envola. Eorah le suivit du regard, puis tenta de le rattraper. Elle regrettait son arc et ses flèches.

Elle jeta un coup d’œil dans la clairière et ne retrouva pas a grotte étrange. Et si tout cela n'avait jamais existé? Peut être qu'elle avait temporairement basculé dans le monde des Esprits? Sinon comment expliquer les précédentes heures? La sauvage préférait oublier, chasser ce rêve et retourner vers la civilisation. SA civilisation. Peut etre pourrait elle changer de tribu? Elle etait en train de cogiter, secouant ses neurones rongés par la consanguinité quand elle faillit se cogner le nez a un arbre.
Sans s'en rendre compte, Eorah était arrivée le long d'un fleuve. Depuis longtemps il avait repris ses droits et la jeune fille s'y pencha pour boire a longs traits. Quand elle se redressa, l'eau lui coulait sur le menton, la poitrine et le ventre, froide et revigorante. Elle s'essuya le visage d'une main maculée de terre, laissant des traces de gadoue sur ses joues. Le regard de la jeune fille redevenait perçant. Rapidement elle avisa un buisson de myrtille et un poirier. Grimper a l'arbre fut très facile et elle se gava de fruits et de baies.

D'ailleurs Eorah avait les lèvres bleues de jus quand le loup la rattrapa. Elle reconnu instinctivement la forme animale qui avançait vers elle. Mais ca ne l’empêcha pas de sursauter et de crier quand le craquement annonçant la métamorphose retenti dans le sous bois. Elle ne pourrait jamais s'y faire. C’était un bruit odieux. Dans un réflexe de survie, la jeune fille recula d'un pas en rampant. Elle avait une poire fichée dans sa bouche, comme un cochon a la broche croque sa pomme. Les yeux de la sauvage luisaient de peur. Elle voyait la colère dans ceux de son maître. Elle avait déjà entendu des mâles qui frappaient les Mères, pour le plaisir ou par dépit. Est ce qu'il allait lui faire la même chose? Il parla et pointa la foret du doigt. Dans les sons, Eorah reconnu son nom. Elle ne se demanda pas comment il pouvait savoir. C’était un Esprit, il pouvait lire ses pensées. A aucun moment elle ne se souvint de Lara. Sa vie au village lui semblait devenir une autre vie, floue. Eorah était comme un animal, vivant dans le présent, sans anticiper son avenir. Perdue et sans tribu, elle était vouée a mourir lentement et dans d'atroces souffrances.

Pourtant, même si l'Alpha lui donnait un ordre, la jeune fille posa ses fesses dans l'herbe boueuse. Elle avait encore faim. Elle porta un nouveau fruit et y croqua de grosses bouchées jusqu’à arrondir ses joues, le tout accompagné de grondements et de grognements. Elle rêvait de viande. Rien ne calait mieux l'estomac. Ou encore du pain noir, cuit du matin. Eorah mangea ainsi jusqu’à ce que le Loup perde patience et la saisisse durement par le bras. La poire tomba dans la fange, et Eorah cria de douleur. Cela n’arrêta pas Scarocci qui se mit a traîner la jeune fille a sa suite. Le retour fut assez court. Car Scarocci marchait d'un pas pressé et nerveux. Derrière lui la blonde devait presque courir pour ne pas tomber et être traînée au sol.
Probablement soucieux de l’état de santé de son esclave le loup tira la jeune fille dans une pièce infirmerie.

Sur le seuil Eorah renâcla. La pièce puait le désinfectant. Une nouveauté pour la sauvage qui n'aimait pas ça. Brusquement, le loup tira la jeune femme sous un scanner. En quelques seconde le corps nu de l'enfant fut analysé et sur un écran virtuel des notes et des relevés s’étalaient dans une écriture lumineuse. Les déficiences corporelles et les malformations congénitales en rouge. Les blessures en orange. Et le rapport de compatibilité en bleu. Au final peu de rouge, beaucoup d'orange. Et trois lignes bleues accompagnées de chiffres impressionnants. A cause de sa consanguinité, Eorah apportait une compatibilité génétique presque idéale pour l'espèce de Scarocci. Sous sa forme animale pure, le taux de chances de reproduction était a 25%, 50 sous la forme "humanoïde". Et 65% sous la forme lycane pure. De quoi rendre fou n'importe quel individu de la race. Elle était une reproductrice presque parfaite. D'ailleurs l'IA médicale recommandait un clonage du sujet et une tentative immédiate de fécondation. Surement qu'avant son hyper-sommeil, le Lycan avait dut fournir des échantillons de sperme?

Debout dans son rayon de lumière bleue, Eorah tremblait. Elle était encore toute sale du jus de fruit, collant et faisant luire sa peau halée. Elle ne comprennait pas ce qui se passait et a quel point son avenir venait de basculer. Elle observait juste le visage éberlué du loup.

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One Shot / Re : Tout n'est qu'Héritage [PV Grayle]
« le: mercredi 27 juin 2018, 10:30:03 »
https://www.youtube.com/watch?v=6K3lcXB1Av0

Elle n'en pouvait plus. Il y avait trop de nouvelles découvertes dans cette rencontre. Sakura aurait aimé pouvoir prendre son temps. Analyser ce qu'elle ressentait, profiter de la chaleur et de la discrétion d'une chambre douillette. Le cul dans l'herbe humide de rosée et de plaisir, la rouquine grelottait entre les bras de l'archer. Elle lui avait cédé. Quand? Difficile a dire. Dans un premier temps, la jeune fille avait tenté de se convaincre que c'était un rêve induit par le saké. Cependant, un fantasme ne pouvait pas être aussi précis et aussi réel.

La Princesse se cambra dès les premiers frissons de plaisir. Elle ne contrôlait plus son corps. Ses instincts et ses envies prenaient le dessus sur son éducation et ses manières au rythme de la langue masculine dans son cou et des doigts dans sa fleur. "Pitié ... arrêtez ..." gémissait la rouquine sans pour autant esquisser le moindre geste pour repousser l'homme. Pendant quelques minutes elle supplia encore. Quand la main se referma sur son sein, pour lui arracher pitoyables gémissements, Sakura rendit les armes pour de bon. Ses genoux se relâchèrent ce qui permit à Shuizai de les ouvrir a sa guise et sans effort. Les mains de la Princesse se refermèrent en poings inefficaces qu'elle musa entre elle et l'homme quand elle se tourna vers lui.

Au final, l’expérience n'était pas désagréable. Bien au contraire. Et bientôt la petite rousse laissa sa tête partir légèrement en arrière, dévoilant ainsi son cou d'une pâleur lunaire. Les yeux clos et la bouche entrouverte, Sakura savourait la lente montée du plaisir. Parfois, une crampe plus forte que les précédentes la faisait crier avec un peu plus de passion. D'autant plus que pour le moment les mouvements de l'homme étaient doux et lents. Avec patience, il guida la Princesse au bord de la jouissance. Et il l'y poussa joyeusement. Sakura expérimenta l'orgasme comme une douleur. A nouveau elle se débâtit, pour lui échapper. Tout ce qu'elle obtint c'est que l’étreinte autour de son joli corps se resserra et que les caresses devinrent plus appuyées. Il avait découvert en quelques minutes ses points faibles ... Elle en pleurait de rage, de plaisir et d'émotion mélangées.

Avant de réellement comprendre que l'explosion de sensations et de chaleur était un délice, une récompense, un bien etre immense. La vague monta rapidement. Et les gestes de l'archer se firent plus durs. Un second doigt entra dans l'intimité deja trempée de la rousse et leur va et vient fut plus profond, plus rapide. Parfois ils tapaient avec plus de violence, arrachant a la jeune fille de petits cris douloureux. Pourtant les vagues chaudes continuaient a monter. Comment était-ce possible? Surprise, la jeune fille se laissa emporter par un second orgasme sous l’œil et le sourire conquérant de Shuizai. Est ce les petites ondulations du bassin que la petite amorçait inconsciemment qui le ravissaient? La faim qu'il avait éveillé en elle? Son regard troublé quand elle leva ses yeux roses vers lui? L'homme remuait toujours ses doigts mais beaucoup plus doucement. Sakura se sentait désirable et belle blottie de la sorte. Lui, avait un air victorieux sur la face. Épuisée, la Princesse reposait contre le torse musculeux. Elle avait terriblement conscience de la verge immense lovée contre elle, qui ne demandait qu'a venir se loger profondément entre ses cuisses. que devait elle faire? Et lui qu'allait-il encore faire?

La voix a son oreille la fit sursauter. Meilleur a deux? Elle fixa un instant le visage de l'homme. Il bougea ses doigts et elle gémit en s'étirant comme un chat, avant de se rendre compte que Shuizai venait de se retirer, la laissant avec une horrible sensation de vide entre ses cuisses mouillées. Elle le fixait, trop épuisée pour lui répondre. Puis Sakura fini par hocher doucement la tête, lui concédant ce point. Oui a deux c'est bien meilleur. Cela parut ravir l'homme au masque de Dragon. Il relâcha la Princesse et lui lança : "A demain pour la deuxième leçon ..." et disparut dans le jardin. Il fallut a Sakura de longues minutes pour reprendre ses esprits. Rouge de honte elle se rhabilla en hâte. Elle ne devait surtout pas être vue dans cette tenue et encore moins dans cet état, au risque de s'attirer les foudres de son frère aîné. Ryoma comptait sur elle pour nouer une autre alliance bénéfique a la famille impériale.
Perdue et confuse, la jeune fille mit pret d'une heure pour retrouver le chemin de ses quartiers. Elle avait l'impression d'avoir commis un crime odieux. Pire encore, avec sa demarche hésitante, Sakura avait l'impression que tous savaient ce qu'elle avait fait. Que tout le monde pouvait aisement lire sur son visage  que sa petite chatte était en feu parce qu'un homme y avait mis les doigts.

De plus le jeune fille était terriblement angoissée a l'idee de recevoir une autre "lecon". Qu'avait donc cet homme en tête? Est ce qu'il se rendait compte sur qui il s'était acharné? Sakura comprit a cet instant, alors que la lourde porte de sa chambre se fermait dans son dos, et qu'elle retrouvait l'obscurité réconfortante de ses appartements, que non, l'homme au masque ignorait tout de l'identité de sa victime. Il devait surement la confondre avec une servante, ou une paysane. C'etait si injuste au fond, car la Princesse avait mené elle aussi une bataille acharnée contre le Tyran. Mais la seule coupable a blamer au final restait elle même. Sakura etait une jeune fille si discrete que beaucoup l'avaient oubliée. Et recluse comme elle aimait vivre, il semblait normal que cette situation ne change pas ...

Alors, Sakura prit une decision. Terrible en sois car elle mettait la jeune rousse en danger. Mais elle decida d'y ceder tout de meme. Ce soir elle avait ete une "rien du tout". Si son professeur devait refaire surface comme il l'avait dit, Sakura resterait une "rien du tout". Elle obéirait, et ne porterait pas de culotte sous sa roble rose pale. Elle apprendrait tout ce qu'elle pourrait. Et personne ne devrait rien en savoir ...


Robe portée par Sakura le 2e jour du carnaval :
Spoiler (cliquer pour montrer/cacher)

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One Shot / Re : Portes Célestes [PV]
« le: samedi 19 mai 2018, 09:58:16 »
Assise devant ton feu, u te perds dans tes pensées. Des souvenirs d'enfance, flous et sans substances, se mêlent aux visions de la balle de lumière que t'a montrée Astiel il y a quelques semaines. Quelques uns te questionnent vraiment. Qui est l'homme dont tu ne perçoit pas le visage en train d'extirper un nouveau né d'entre tes cuisses? Qui est la femme qui te caresse tendrement la joue et fait remuer tes petits doigts dans sa main fine? Qui ... Quoi .... Pourquoi? Surtout pourquoi ... Cette question t'obsède et te hante alors que tu puise dans ta soupe et y goutte. Tu n'a que peu de souvenir de tes jeunes années. Amnésie, ou tout simplement rien a chérir, tu as laissé ton enfance dans un coin de ton esprit pendant longtemps. Mais depuis que tu es sortie du Croc Noir, depuis que tes yeux ont vu ces ... choses ... la question de tes origines te taraude.
Le brouet fade te brûle la langue. Mais cela ne suffit pas a chasser le trouble qui t'habite depuis quelques temps. Depuis ces semaines dans le Croc, depuis ton "mariage", depuis .... En fait depuis toujours. Le baiser même forcé dans le temple a achevé de te troubler et sans t'en rendre compte tu touche tes lèvres du bout des doigts. Tu te rends compte que depuis des années tu cherche ta place dans une société qui te voit d'un mauvais oeil. Ce conflit t'en a donné une, mais tu sens a quel point elle devient précaire. Tu n'es pas une Valkyrie, une femme céleste, tu ne pourra pas retourner dans ton palais de nuages une fois tout cela fini. Il te faudra alors trouver cette place qui te fait défaut. Pourquoi pas en tant qu'Ambassadrice de paix alors? Mélanger ton sang Masar a la nation Starienne pourrait être un bon début? D'autant plus que le câlin dans l'eau froide du lac n'arrange rien a tes états d’âme. Et tu es tellement perdue, que tu sursaute quand Astiel s'assied lourdement a tes cotés.

Tu mange ton brouet fade en t'attendant a un silence gênant. Mais tes yeux émeraude ne manquent pas le paquet que le Lord tient entre ses mains. Curieuse, tu te demande ce que ca peut être. Tu es d'ailleurs surprise quand il te tends la toile cirée. Tu tends tes mains et a peine Astiel y dépose le paquet que tu sais ce qu'il contient. Ton lien avec l'épée est si particulier que tu as le sentiment qu'elle chante de joie, pour toi, pour vos retrouvailles. Pourtant tes doigts tremblent en dénouant la ficelle. Ta voix se noue d'émotion quand enfin ta paume rencontre la lame d'argent. Azéor. Tu as le sentiment de respirer, d’être enfin entière. "Merci ... " murmure tu simplement. Même si ta gorge se noue et que des larmes émues montent a tes yeux. Timide tu détourne le regard, les joues rouges et un petit sourire aux lèvres.

Le reste de la soirée se déroula sans événement intéressant? Tu allas bien vite te coucher, sous forme animale malgré les courbatures et ton envie de te détendre sous ton aspect humain. Ton museau sur tes pattes, tu laisse la Déesse de la Nuit et des Songes te prendre dans ses bras. Le lendemain te cueille encore plus raide. Pourtant tu n'as pas le temps de te dérouiller qu'il faut déjà s'en aller. Astiel te jucha a nouveau devant lui sur la selle. Et dans l'aube rosée, le Griffon s’élança suivit par son frère de bat.
Malgré le court moment de voyage qu'il restait, tu te surprends a t'ennuyer. Tes sentiments naissants pour le Starien sont un sujet trop sensible pour que tu aie le courage de les affronter. Alors tu observes le paysage en essayant d'ignorer la paume chaude sur ton ventre plat. Puis comme un flash tu en viens a te demander comment Astiel fera pour s'assurer d'une descendance. Avait-il des frères et sœurs qui puissent prolonger sa lignée à sa place? Et comment tu réagirais s'il venait a prendre une maîtresse et a reconnaître ses bâtards? A la façon dont ton ventre se tord à cette seule idée tu comprends que cela te sera insupportable. Et tends que le Griffon amorce sa lente descente vers un petit chalet perdu dans la neige, tu prends conscience que bientôt tu laisseras le Lord te posséder et qu'il plantera au fond de ton ventre, une portée de louveteaux. Et cela, te répugne autant que ca te fait bruler d'envie. Tu pose ta main par dessus elle du lord, sans t'en rendre compte. A vos doigts, vos alliances s'entrechoquent doucement.

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En été l'endroit devait être féerique. Tu le devine aux buissons morts et aux restes de branches ça et la. La verdure doit être bien touffue a la belle saison. Quant a l'abris ... Il est franchement rustique. Sur deux étages, toute fait de bois, la cabane dégage tout de même un charme sauvage. Tu restes un peu à l’écart pendant qu'Astiel mets les bêtes a l'abris du froid dans un petit appentis voisin. Quand il eu fini, le Starien rentra les coffres de bat, en les chargeant sur ses épaules massives. Tu suis tout ça d'un œil étonnée, impressionnée par la force de cet homme. Même si tu t'en doutais vu que tu as eu a l'affronter plusieurs fois. Il en faut beaucoup pour soutenir une attaque frontale sans broncher comme il l'avait fait quelques mois plus tot.
Quand il vient vers toi, tu ne comprends pas tout de suite pourquoi. Ce n'est que quand le Lord te soulève dans ses bras que la lumière se fait dans ton esprit. D'ailleurs tu te sent bien vite fragile et vulnérable entre ses grosses mains qui semblent t'envelopper comme un rien. Pourtant cette attention te touche. Car voila une coutume que vous avez en commun, Masars et Stariens. C'est avec de petites pierres blanches comme celle ci qu'on construit des ponts entre les cultures et qu'on rapproche les peuples. Rouge comme un coquelicot tu te laisse porter jusque dans la bâtisse de bois.
Astiel te dépose assez rapidement, comme s'il sentait ta gène évidente. Tu n'a pas le temps de te retourner pour le regarder ou le remercier qu'il s'enfonce déjà dans la pénombre, te masquant son visage et peut être sa propre gène.

Après t'avoir fait rapidement visiter l'endroit où lui et ses ancêtres ont été conçus, Astiel s’éclipse. Avec ton ouïe fine tu l'entends qui clos les quelques volets qui offrent une pale lumière à la seule pièce de la cabane. Sommaire, une seule pièce fait office de salon, cuisine et salle d'eau. Normalement, pour un jeune couple tout juste uni et dévoré par le plaisir, ce manque d'intimité peut être un appel a la luxure, aux rencontres charnelles. Mais là tout de suite, ça te fait plutôt rougir. Tu n'es toujours pas habituée a ton statut d'épouse. Pour toi le mariage célébré presque une semaine plus tôt ne vaut rien du tout. Malgré le trouble qui te prends chaque fois que tu pose le regard sur le Starien.

Au fond de la cabane, une échelle de bois permet d’accéder a la chambre. Prudente, tu grimpes un a un les barreaux lustré par les nombreux couples passés. Tout en haut s'ouvre une mezzanine. A l'image de la bâtisse, elle est rustique tout en étant charmante. Un tas de peaux et de fourrures trône en son centre. Chaud et accueillant il semble t'inviter a t'allonger et profiter de quelques heures de repos bien méritées. Dans un coin, le coffre de bat semble t'attendre. Tu t'en approche et l'ouvre. Ta tenue pour ce soir est la, tout en haut de la pile de vêtements. Elle semble te narguer, se moquer de ton appréhension. Avec précautions tu la sort du coffre. Il te faut tout ton courage et ton sang froid pour te mettre nue. Tes doigts tremblent dans la fraîcheur de l'air, mais ce n'est pas a cause du froid. Le stress monte doucement et fait cavaler ton cœur comme si tu allait a ta propre exécution. En bas, Astiel met du bois dans le petit âtre creusé a même le sol de la cabane. Peut être essaye-t-il de réchauffer l'ambiance? Tu as l'impression de sentir ses yeux sur toi, a travers le sol de bois. Sans rien dire,tu enfile a toute vitesse le tissus presque transparent.
Pendant le voyage a dos de Griffon vous vous êtes mis d'accord sur la nécessité de mener le carnaval jusqu'au bout. Pour garder un minima les apparences, et surtout l'empereur au loin. Donc, tu fera semblant ce soir de t'offrir au Lord. Astiel a évoqué la possibilité qu'on vous espionne, ce qui a horripilé l'Esprit Loup et t'a horrifiée. Une fois prête, vêtue d'une chemise de Noces Masar, tu descends. Le voile blanc ne cache en rien ta superbe anatomie. Dans ta tête, résonne en boucle la Règle du Coq, qui promet milles tourments aux Oracles dissidents. Quand tu te présente enfin devant Astiel, tes yeux son baissés et tes joues rouges de honte. D'une petite voix, pourtant pleine de reproches tu lui demande : "Une robe Masar pour perdre ma vertu? C'est une farce de ton empereur?" En tous cas, tu trouves cela de mauvais gout. Sans rien ajouter tu t'assieds prêt du feu naissant. Tout de suite tu tends les mains vers les flammes dansantes pour te réchauffer. Ta tenue n'est pas efficace ici, mais sied bien mieux au climat tropical de Santania. D'ailleurs ta ville natale te manque. Tu soupire un peu et redresse le regard quand ton époux te propose de manger quelque chose. D'un geste de la tête, tu refuse systématiquement la nourriture, malgré l'insistance d'Astiel pour te faire manger. Un long silence gêné fini par s'installer, avant que tu ne murmure : "Astiel, l'homme qui m'a violée ... Là bas dans le croc Noir ... Je crois ... Que c’était ton empereur ..." Tes yeux sembles éteints quand tu les lèves sur ton époux. Tu ne cherches pas sa pitié, juste un peu d’écoute et de soutient. Puis tu te lance et propose une idée qui t'es venue pendant tes longues heures d'ennui. "D'ailleurs, je me disais aussi. Qu'on pourrait partir pour Santania ensemble et rencontrer Skull tout les deux. Tu sais ... pour avertir mon peuple ..." Si Astiel te répond, ou s'oppose a ton idée, tu te mure dans le silence. De toutes façons, l’idée a besoin d’être digérée. Par tout les deux. Et compte tenu de la tension nerveuse qui s'installe doucement, vaut mieux pas insister sur ce sujet ce soir. Demain sera un bon moment pour argumenter. Alors tu ne dis plus rien, et te frotte doucement les épaules. Une heure plus tard, montes a nouveau dans la chambre. Là tu t'allonge, dans les pelisses chaudes et douillettes.

Beaucoup plus tard, alors que tu somnoles, le pas lourd du Lord résonne dans la cabane. Soudainement aux aguets, tu l'entends qui grimpe a l’échelle pour te rejoindre. De fait, ton cœur se met a battre à tout rompre, tes mains sont soudainement moites et ton souffle irrégulier. L'homme se déshabille, tu le vois faire dans un rayon de lune. Tu observe les cicatrices et les marques que le temps et la guerre ont laissé sur lui. Sans un mot Astiel se glisse dans les draps prêt de toi, en prenant garde a bien se mettre entre ton corps et la lucarne. Le souffle de l'homme fouette ton visage, chargée d'alcool. Tu comprends instinctivement que pour avoir le courage de monter te rejoindre, le Lord a descendu une bonne quantité d'ale. Tes narines se froncent, tu trembles un peu, ta peau est soudainement glacée et ton ventre se noue de peur. L'homme bouge un peu dans le lit, se collant a toi. Tu reste allongée sur le coté, scrutant les ombres, une main sous ta joue abîmée.

Après un bruit rauque, Astiel se redresse dans le lit, venant au dessus de toi. Il fourre son nez dans ton cou, hume ton odeur. Malgré ta peur tu ne peux empêcher un soupir de quitter tes lèvres et ton dos de s'arquer dans une douce cambrure. Tu ne saurais dire ce qu'il pense en ce moment. Ses yeux sont deux lacs noirs, sans fond. Sans mot dire, il se saisit de tes hanches voilées de blanc, fermement mais sans méchanceté. D'une traction Astiel t'aligne a lui, et rapproche ton bassin du sien. A son contact tes yeux s'ouvrent en grand, effrayés. Tu tremble plus violemment alors que les mains rugueuses passent entre tes genoux et te forcent a écarter les cuisses. Il te souffle quelques mots de sa voix grave, cherchant a te rassurer et t'aider a te détendre, mais tu ne peux détacher ton regard de tes jambes blanches qui encadrent le torse de l'homme. Les main du Lord remontent ta chemise de voile sur ton ventre. Tu lâche un gémissement. Tes jambes tentent de se resserrer mais il t'en empêche d'un geste. Tu as beau savoir que c'est "pour de semblant", tu panique tout de même.

Un tintement clair résonne. Ton cœur manque de peu de s’arrêter. Tes lèvres s'arrondissent sur un "Non ..." gémit. Pendant quelques secondes tu es de retour dans ta cellule, a la merci de l'empereur. Tu lâches un sanglot quand le liquide tiédit coule entre tes cuisses. Astiel vise de son mieux et essaye de faire passer les quelques gouttes rubis entre tes lèvres intimes, imitant ainsi un hymen déchiré. Tout en se faisant tu le sent amorcer un mouvement des hanches en va et vient. Ses hanches frôlent l’intérieur de tes cuisses. La main gauche de l'homme se saisit brusquement de la tienne pour te forcer a la refermer sur son mat. Tout comme lors de ce rêve, tu le caresse, mais lui même de te touche pas. Ses mouvements sont brusques, secs, égoïstes. Les coups de reins saccadés tapent contre ton bassin, et font voler en éclat les doux rêves que tu fantasmait un peu plus tôt. Tout se fini très vite et bientôt le Lord éjacule de longs filaments blancs et gluants qui viennent se coller sur ton ventre et ton intimité. A aucun moment il ne t'a prise, se contentant de mimer un acte charnel. De cette façon il a respecté l'ancestrale Règle du Coq. Repoussant tes jambes, le visage de l'homme se tourne vers la seule lucarne qui n'est pas barricadée. Tu suis son regard et découvre un oiseau perché sur le bois de l'ouverture. Il fait sombre mais ta nyctalopie te montre l'horreur : l'oiseau est mécanique. Un espion!! Tu étouffes un cri. Astiel se redresse face a l'oiseau et exhibe son sexe -mi dur et souillé de sang et de semence. Le volatile étend ses ailes et pousse un cri muet avant de s'enfuir a tire d'aile, porteur de son odieux témoignage. "NON!" cries-tu. Le Lord émet alors un "Chut!" autoritaire avant de se recoucher. "Il n'a rien vu, il est arrivé au moment ou je bougeait contre toi ..."

Tremblante, tu l'imite. Tu es profondément choquée de ce qui vient de se passer. L'espoir fou d'un amour s'est envolé. Tu te sent ridicule. Des larmes perlent a tes yeux, tu sanglote sans bruit. Enfonçant ton poing entre tes lèvres, tu pleure en silence.
Un mouvement dans ton dos te fait gémir. La voix du Lord murmure a ton oreille. Sa paume chaude vient se poser sur ton ventre. "Pardon ... "souffle Astiel. Avant de commencer a découvrir ta peau, remonter ta robe sale de sang coagulé sur tes cuisses fuselées. Dans le noir, tu le vois clairement, ses yeux cherchent les tiens ... Sa main trouve l'ourlet de ta robe et la déchire pour la jeter au loin -comme s'il sentait et comprenait l'humiliation de cette farce, te laissant nue contre lui. Tes paumes se posent alors sur les pointes tendues de tes seins, tes yeux se baissent, encore pleins de larmes ... tu ne dis rien mais a la façon dont tes cuisses se serrent il ne faut pas être un génie pour comprendre que le Lord devra user de beaucoup caresses et de patience pour que tu t'ouvres a lui ...

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One Shot / Re : Les flaneurs d'ombre
« le: dimanche 06 mai 2018, 13:33:17 »
Red soupira bruyamment. Elle croisa les bras et se mordit l'interieur de la joue.
D'un coté cela faisait trop longtemps qu'elle n'était pas sortie en mission et elle crevait d'envie de se fondre dans la nuit.
De l'autre, Red avait envie d'envoyer le Hérault se faire foutre et bien profondément. A force de la laisser moisir au fond de sa cellule toutes les nuits, la Lame avait developpé de la ranceur envers ceux qui prétendaient la protéger. AHAH! Sa voix résonna dans la vaste salle. Chargée de haine et de mépris pour la femme a la peau bleue et l'autorité qu'elle est censée représenter : "Va voir ailleurs Draga! J'en ai rien a foutre du Hérault! Il n'avait qu'a pas m'enfermer."

Se détournant ostensiblement de l'Héritière, Red se mordit a nouveau la joue et goûta a son propre sang. Malgré le plaisir, presque charnel que ça lui procurait, la rouquine an avait marre de se délecter de sa propre hémoglobine. Ses yeux aussi rouge que ses cheveux dansaient sur la gorge de la gosse. Quel bonheur ce serait d'y planter ses dents, taillées en crocs exprès pour satisfaire son besoin. Red en salivait d'avance, pensant au flux rubis en train de se déverser dans sa bouche, aux ultimes soubresauts de l'orpheline. Une future rivale, une future incompétente. Red savait que si elle le voulait, elle pouvait frapper là tout de suite, et personne ne pourrait l'en empêcher. Elle pourrait tuer cette mijorée et Draga sans se fatiguer. Se repaître de leurs sangs.

Les lèvres craquellées de soif elle crachat : "Casse toi Draga." Sa voix n’était qu'un feulement. Ses yeux avaient viré au noir profond. "Et tant pis pour ton prisonnier."

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One Shot / Re : Tout n'est qu'Héritage [PV Grayle]
« le: mercredi 02 mai 2018, 22:45:00 »
Sakura s'etait crue seule. Innocente, elle aurait pensé, que si on l'avait trouvée ... bah ... dans son état il semblait logique que la Princesse souhaitait la paix!! N'y avait il pas assez d'invités, tout sexes confondus, pour que chacun y trouve son compte?
Alors pourquoi, pourquoi, au nom des Divinités sacrées creatices d'Hosido, et homme était la? Sakura avait sursauté si fort qu'elle s'était fait mal. Ses genoux avaient violement tapé l'un contre l'autre. Demain la Princesse verrait ses délicates articulations s'orner d'un hématome. Dès lors, elle regretterais, mais pas trop souvent non plus, de ne pas s'estre enfermée dans sa chambre pour ces expériences. Elle ignorait, mais préssentait que sa vie était sur le point de basculer.

Levant ses yeux de roses, la Princesse reconnu l'homme Dragon. Celui qu'elle avait grondé plus tot. Rougissant elle ota ses doigts de son entrejambe. Sakura avait honte de se laisser voir dans cette situation. D'autant plus que la position adoptée -cuisses blanches écartées, et kimono legerement retroussé- avait, a elle seule, de quoi la faire rougir pour une quinzaine de jour encore. Le Dragon se moquait d'elle. Il la regardait de tout son haut, campé sur ses pieds, tout sourire. Elle pouvait voir sa bouche se tordre, spastique. Il lui demanda si elle était très mouillé. Enfin ..; plutot si sa petite chatte était trempée ... ou quelque chose comme ca ... La rouquine ne savait pas trop en fait. Son coeur battait si fort qu'il l'empechait de comprendre tout a fait les sons. "N ... Non!" Gémit Sakura en se reculant un peu. "Je ne suis pas mouillée ... !!" Pourtant sa voix, son attitude, son regard n'étaient pas sans rappeller l'aspect misérable que le chaton peut prendre au sortir d'une mésaventure humide. La jeune fille rapprocha ses talons de ses fesses nues. Cela la rassurait, sans pour autant cacher vraiment les lèvres de son intimité. Shuizai se mit a genoux devant elle. Il y avait une certaine grace dangereuse dans les mouvements de l'homme. Quelques chose qui ne laissait pas la Princesse indifférente.

Lentement, tel un prédateur, l'archer s'approchat de la rousse. Sakura rougit encore plus car il la forcat a ecarter les genoux pour se frayer un passage jusqu'a elle. Et pendait qu'il remontait le long de son joli corps, Sakura sentit les doigts Shuizai s'infiltrer brièvement et rapidement entre les pétales délicieux de sa fleur sèche et imberbe. Le petit cri que poussa la Princesse Anonyme et le sursaut qu'elle ne put retenir, furent comme deux preuves absolument irréfutable : Sakura était vierge, pure et non homosexuelle. Si Shuizai avait enfoncé son doigt plus profondément entre les chairs de la jeune fille, il aurait put sentir un fin hymen. Il tenait donc entre ses mains une perle rare. Mais est ce qu'il s'en rendait compte? Elle n'aurait su le dire. Les yeux de rose restaient figés sur le visage de cet homme a demi masqué qui la touchait. Qui d'une facon, lui faisait découvrir que son corps était tout a fait désirable, là où la rousse doutait depuis des années.
De la main, Sakura tenta de repousser la paume brûlante de l'homme Dragon. Mais avant de pouvoir le faire, il s’était retiré, laissant la jeune femme secouée, essoufflée et tremblante. Maintenant, Shuizai retroussait la jupe courte de sa proie. Tout en posant ses lèvres chaudes sur la peau de porcelaine de la Princesse, à la base de son cou. "Je vais te montrer comment on fait petite ..." Sakura gémit doucement. Elle avait détourné la tête, fermé ses beaux yeux. Les mains de la jeune fille reposaient de part et d'autre de sa silhouette juvénile, immobiles et passives. Ce qui permit a Shuizai de baisser son bustier, dévoiler ses petits seins sans aucune difficulté.

Aussitôt l'air froid de la nuit fronça les aréoles, dressa les tétons roses de la Princesse. A demi nue, elle savait pourtant qu'elle aurait dut lutter. Se battre contre ces mains qui detruisaient petit a petit sa dignité et qui faisaient fondre le givre de son coeur solitaire. Au detour d'une caresse, elle vit nettement l'homme lui retirer sa petite culotte. L'objet de soie blanche, enfin legerement humide, brilla une seconde aux reflets de la lune, avant d'etre empochée comme un trophé. Rien que ca, donna des papillons dans le ventre de la rousse. Elle sentait contre sa cuisse, le mat tendu du male en rut. Demandeur, exigeant, il semblait vouloir sa part de caresses, voir meme se ficher là ou nul autre ne s'etait aventuré. Le cœur de Sakura battait a un rythme fou. Son souffle saccadé, etait totalement irrégulier. Elle avait des vertiges, elle perdait peu a peu le nord entre ses larges mains qui pourtant ne l'avaient même pas encore effleurée.

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One Shot / Re : Portes Célestes [PV]
« le: mercredi 28 mars 2018, 21:13:53 »
Quelque part ton cœur se pince. Tu t'y attendais un peu a ce qu'Astiel ai déjà quelqu'un en vue. Mais qu'il te le confirme ça te fait un peu de peine. Mais honnetment, quel être censé se contenterait d'un célibat eternel ... Un Oracle. Justement. Car il est le lien entre la Nature et l'Homme. "Tu n'as pas a être désolé de me sortir d'une coutume aussi vieille que le monde." Bien que tu soupçonne certains Oracles d'avoir eu une vie conjugale, tu as toujours trouvé la tradition trop sévère a votre encontre. "Au contraire, si ca se trouve tu vas aider mon peuple a evoluer. Tu devrais etre fière." Tu essaye de rassurer le Starien, tes mots sont maladroits. Comme tes doigts qui courent sur son ventre et remontent sur les épaules de l'homme. Du bout des doigts tu trouve une cicatrice récente, sur l'épaule d'Astiel. Un souvenir te revient, quand, deux mois plus tôt, tu lui fichais une épée en pleine chair. Tu la caresse avec précaution. "Apres, peu importe les origines, tu as toujours des grosses tête pour raler et estimer que tu n'es pas a ta place." Biensur tu pense a toi meme en disant ca, toi l'Oracle d'en bas.

Les questions sur le pouvoir et la guerre te font hausser les épaules en silence. Doucement tu t'ecarte du Lord et effectue une legère brasse. "Je ne suis pas un ange non plus, on a ete deux dans ce conflit, pour rappel." Tu ne veux pas savoir ce que tu fera quand tout sera fini. Car a cet instant tu n'aura plus de raison d'exister. Est ce que le suicide est bien vu chez les Oracles? Est ce que tu pourra rendre ton statut et vivre normalement? tu ignore tout cela, il faudra que tu questionne le guide. "Aimer ou ne pas aimer ... en Attendant, rien de m'empeche de te desirer ..." Des mots dis un peu comme ca, meme s'ils résonnent en toi avec justesse. Tu retourne en nageant jusqu'a la berge et t'y seche pendant un instant avant de te vetir, laissant le Lord a ses questions et sa toilette. Tu retourne au feu qui se moeurt tout seul et met a chauffer une casserole d'eau froide. Un couteau et d'une poignee d'herbe te servent pour confectionner une soupe d'ortie. Au moins ca te tiendra chaud au ventre en attendant demain.

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One Shot / Re : Tout n'est qu'Héritage [PV Grayle]
« le: lundi 26 mars 2018, 14:45:07 »
La princesse avait la tete qui tournait. La fete battait son plein depuis plusieurs heures. Un vrais festival de couleurs, de sons, d'odeurs. Tres vite on lui ficha un petit verre de saké entre les mains. Des serviteurs dansaient carafon a la main et remplissait toutes les coupes vides. Chacun se saluaient en trinquant et en souhaitant longue vie a la paix NohrHisdonniene -comme la rousse l'entendit plusieurs fois durant cet apres midi. Sakura avançait entre les chiens, les chats, quelques oiseaux. Ici et la un épouvantail. Tous s’étaient donné le mots et peu arboraient un animal d'une grande maison. Non pas que ce fusse gênant en soit. Juste que chacun respectait les traditions de l'autre.

Aussi elle fut un peu surprise en croisant un homme vêtu simplement d'une chemise croisée sur le torse bariolée comme pour figurer le corps d'un dragon. Les écailles bleues et vertes dansaient sur les manches et le torse de l'homme. Les yeux de Sakura descendirent sur le Hakama noir qu'il portait, large. La posture de l'homme laissait a penser qu'il s'agissait d'un guerrier. Elle pouvait deviner sous la chemise, les pectoraux puissants et les bras forts. Elle ne put réprimer un frisson et laissa son regard descendre sur les Getas, légèrement surélevées. Elles claquaient au sol a chacun des pas de l'homme, et malgré ses propres Okobo rouges, la jeune femme restait bien plus petite que l'archer. Elle s'approcha, éventail dans une main, verre de saké dans l'autre. Elle leva son verre face a la figure de dragon. La vue de cet animal aussi mystique que familier lui fit l'effet d'un coup de poignard. Elle avait encore mal. Corrin lui manquait. "Oneesan ..." Gémit la petite rousse, des larmes dans les yeux. Avant de faire la moue et de s'avancer d'un pas énergique en direction de Shuizai. Elle lui tapota l'épaule et quand il se tourna; Sakura lui mit un petit coup d'éventail sur le crane. "C'est très impolis d'arborer de Dragon ici!" Avant de lui tirer la langue et de tourner les talons. L'attitude de la rousse n'est pas princier en cet instant. Mais sa sœur lui manque énormément et Sakura prit comme une insulte le fait de se grimer en dragon dans sa maison. S'il la suivit elle s'en contrefichait et alla se perdre dans les jardins. Sakrua avait besoin d'un peu de solitude, en cette heure où tous se réjouissaient. Le Carnaval devait encore durer plusieurs jours, une éternité a ses yeux roses.

La jeune fille se promena donc dans le labyrinthe végétal, humant avec délices les senteurs de magnolia, de lys et d'autres fleurs cultivées avec amour. Le blanc, le rose et le violet se mélangeaient joliment. Sakura aimait ce lieux, il lui permettait de se relaxer. Elle trouva un petit recoin tranquille et s'y installa a genoux. Les yeux de la Prêtresse se fermèrent. Elle posa ses mains a plat sur ses cuisses et par un jeu de respiration entra progressivement en méditation. Doucement elle se mit a émettre un son de gorge, une douce vibration, quelque chose d’apaisant. Elle médita ainsi pendant de longues minutes jusqu’à ce qu'une main se pose sur son épaule. Alors elle sursauta et en se tournant découvrit son frère aîné. "Oniisan!" S'exclama Sakura. "tu m'a fais peur!!" Le futur Roi a un sourire avenant, et Sakura se laisse entraîné par son frère au beau milieu de la foule. A son bras elle retrouve sa famille et quelques amis. Elle est ravie de tous les revoir, toutes ces personnes avec qui elle a passé quelques mois. Les visages semblent vieillis, ils passent chacun beaucoup de temps dans les petites bulles que Lilith a crée pour eux. Dans les mondes Dragons, le temps passe différemment, quelques mois en une minute.

Les heures passent, le saké coule. Bientôt tout le monde a le nez et les joues rouges, un rire idiot sur les lèvres. Ryoma s'est retiré en portant une Elise endormie dans ses bras. Sakura les a regardé s'en aller avec une pointe de jalousie dans le cœur. Quand est ce qu'elle trouvera pareil homme? A son tour son frère se retira, l'air maussade. Il n'était pas un grand séducteur et a vrais dire, il semblait a Sakura que les jeunes filles, ce n’était pas sa tasse de thé. Décidant de retourner dans les jardins, la jeune rousse croisa sur son chemin nombre de couple, tous ivres en train de se découvrir. Ses prunelles roses s'attardaient sur chacun d'eux, étudiaient leurs gestes tendres, enviant leurs proximités.

Voir tout ca mettait le feu dans son ventre. Elle avait envie d'essayer, là, tout de suite. Elle voulait trouver un coin tranquille où elle pourrait essayer de se faire du bien, de découvrir le plaisir. Le jardin était paisible. Si on mettait de coté les gémissements étouffés qui résonnaient ici et la. Sakura, bien imbibée par le saké tanguait pour retrouver son petit havre de paix. Quand elle le rejoignit ce fut pour découvrir qu'un couple l'avait investi. L'homme besognait férocement sa compagne dans un méli-mélo de tissus colorés. Alors elle fit deux pas en arrière et tourna dans une autre allée. Au bout de quelques minutes elle trouva enfin un coin calme. Alors elle s'adossa contre une haie, les fesses a meme le sol. Elle regarda tout autour d'elle pour etre bien sure de ne pas se faire surprendre. Le saké lui montait bien a la tete et Sakura avait de plus en plus de mal a se concentrer. Soulevant les fesses, elle retira sa culotte de soie, et la fit glisser jusqu'a ses genoux. Puis elle fit glisser une main sous son kimono court. Son souffle était tres rapide, ses doigts froids comme la glace. La rouquine caressa son nombril puis descendit un peu, jusqu'au mont Vénus. Elle rougit, a l'idée de ce qu'elle allait faire. Ca lui paraissait idiot. Alors elle essaya d'évoquer un visage qui lui retournait le ventre. Tout naturellement ce fut son amie Selkie qui lui apparut. La jeune Kitsune a la fourure dorée. Sakura s'imagina seule avec elle, en train d'echanger des baisers et des caresses. La rouquine se mordit les lèvres, en retenant un premier soupir. Alors ce fut plus facile et doucement elle commenca a se caresser.

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One Shot / Re : Les flaneurs d'ombre
« le: lundi 26 mars 2018, 10:41:03 »
Plic, ploc, plic ...

Elle se tourne sur sa couche en ralant. Un lourd collier de fer lui barre la gorge, des cerceaux lui ensèrent les poignets.

Plic ploc ... rohh mais faites donc taire cette goutte!!!

Red se mord les lèvres, jusqu’à gouter la saveur de son sang. Lentement elle fait rouler la goutte pourpre sur sa langue, en apprécie le gout ferrique? Ses yeux rouges scrutent les ténèbres. La Lame en a marre d'etre dans le noir, quand est ce que cette nuit en finira. Elle reve de sang et de bataille. Vivement qu'on la renvoie en mission. Entrainer les recrues c'est chant. Elle rève de planter ses crocs dans des gorges palpitantes. Ce n'est pas pour rien que le Hérault redoute de l'envoyer en mission. Car bien souvent Red revenait le visage en sang, celui de ses victimes. Elle aimait a se considerer comme un vampire. Elle adorait le gout du nectar rouge sur ses lèvres. Elle adore la decharche de plaisir presque sexuel qui secoue son corps a chaque lampée de sang.

RAAAAAAAAAAAAHHHH pourquoi est ce qu'on l'a attachée??? Red n'en peut plus d'attendre. Elle a soif, elle veut boire. Son désir de sang se répercute dans tout son corps. Elle s’arque-boute sur sa couche de pierre, agacée par le plic-ploc incessant. Elle se retourne violemment sur le dos et hurle a s'en briser les cordes vocales. Comme une damnée. "AAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAHHHHHHH!!!!!" Jusqu'a ce que sa voix se brise, et qu'elle se mette a tousser. Puis elle retombe, les bras en croix, le souffle court. Sa jupe courte retroussée sur ses cuisses longues et fuselées. Sa peau halée devenue blanche a force d’être enfermée dans le noir. Elle secoue la tete de droite a gauche et de gauche a droite. A nouveau ses dents viennent entamer ses lèvres tendres. A nouveau le gout du sang envahit sa bouche. Elle gémit et se détends progressivement.


Un cliquetis a sa porte lui fait redresser la tete. Un rayon de lumière lui frappe dans les yeux et la fait grogner. Red est sensible a la lumière. Elle tourne la tete vers l'ombre. "Fichez le camps!" Mais la personne qui s'approche se fiche de sa demande. "Lame, les apprentis vous attendent." les chaines tombent comme tout les matins. Red s'assieds sur sa couche et regarde l'homme. A genoux devant elle. Elle peut distinguer nettement la veine qui pulse a sa gorge. La soif se fait plus intense. Presque brûlante. Elle rêve de se jeter sur lui, de le mordre, de sentir la pulsation devenir plus faible sous ses lèvres, de sentir son ventre bruler a chaque fois que le précieux liquide est ingéré. "Fiche le camp!" Lache la Lame d'une voix rauque. Le troufion sait qu'il a échappé de peu a la mort, comme tout les matins. Mais demain ... Red ne savait pas comment elle réagira demain. Sa soif devenait toujours plus forte. Elle en salivait d'avance.

Sans mots dire, la jeune femme s'harnache. Comme chaque jour, d'une armure de cuir, accompagnée d'un manteau a pans longs. Ils voletteront dans son sillage, lui donnant un air mystique. Ses mains tatouées seront recouvertes pas des gants de cuir aussi. L'un d'eux est équipé d'une machine complexe que Red ne comprenait pas. Mais elle savait son utilité. Ils lui permettaient de canaliser une partie de son pouvoir. Car oui, elle était pas seulement une assassin hors pair, mais aussi une mage. Elle pouvait se rendre intangible, passer les murs et les coffres sans le moindre soucis. Et son équipement lui permettait de creer des portails et de faire profiter a d'autres de son pouvoir. Autant dire que Red s'en servait très rarement. La Lame d'Apyros était plutôt un rat solitaire. Elle n'aimait pas être encombrée d'un coéquipier. Et bien souvent ceux la perdaient tragiquement la vie, mordus a blanc.

"Lève ta garde minable!" Fut la première chose que l'assassin lança a son élève. Des cheveux blancs sur un crane rond, des yeux gris comme l'orage. La gosse avait a peine 8 ans, mais savait endormir les gens. Du coup le Hérault la lui avait collé dans les pattes. Red n'avait rien a foutre de cette gosse et n'attendait qu'une chose c’était d'en être débarrassée. S'en détournant un instant Red avisa une silhouette la haut, a l'entrée du gymnase. "Elle veut quoi celle la?!" Car si Draga était la, c'est qu'elle voulait quelque chose. Red ne l'avait jamais vue dans le coin. Elle était l'oreille du Héraut. Red la jalousait pour cela. Elle avait le sentiment que la femme bleue voulait lui chiper la place qui revenait de droit a la Lame.

https://fr.wikipedia.org/wiki/Vampirisme_clinique

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One Shot / Re : Portes Célestes [PV]
« le: samedi 24 mars 2018, 14:45:12 »
Monter la tente ne fut pas compliqué en sois. Ta vision de nuit est parfaitement adaptée pour ce genre de travaux. Et tu n'a jamais rechigné a la tache. Alors, même s'il te faut quelques minutes pour comprendre le sens de montage, très vite la petite habitation de toile prends forme sous tes doigts. Quelques instant plus tard tu contemple ton oeuvre en te reculant d'un pas. Circulaire, la tente est faite pour deux personnes. Au milieu tu as installé le matelas de voyage, et disposé la couverture. Qu'il y en ai qu'une n'est pas dérangeant, tu peux toujours adopter ta forme animale si cela vous est trop pénible de dormir ensemble.

https://www.youtube.com/watch?v=3vTfWuuSNzU

En silence, une fois ta tache achevée, tu t'approche du lac. L'eau clapotait doucement contre le gravier de la berge. Tes pieds nus entrent dans l'onde froide. Tu lâche un petit soupir. Deux jours ca fait long quand même et malgré les vêtements frais, tu as l'impression de sentir le fennec. D'un regard tu repère ton epoux et le rejoins. Au fond c'est lui la victime de cette mascarde. Toi tu as dut te faire a l'idée du célibat depuis ton plus jeune age. Ce mariage, pourrait casser certaines traditions concernant les Oracles. Mais Astiel ... Il avait peut être une autre femme en vue avant qu'on l’enchaîne a toi. Arrivée dans le dos du Lord, tu te defait des vêtements que tu lui as pris. Chemise et pantalon sont pliés sagement et posés a coté de ceux de l'homme. Tu grelotte un peu en entrant doucement dans l'eau. Tu sais que le Starien t'a entendue. Pourtant tu t'approche lentement et pose tes mains sur ses hanches. "Je suis désolée ... " Chuchotte tu. "Ca doit etre plus facile de renoncer a une coutume, qu'a ... " Tu hésite un peu "Qu'a quelqu'un? "
Tu soupire et enroule tes bras autour de la taille de l'homme. Tu t'en fout de ce qu'il pense en ce moment. Tu veux juste lui faire comprendre que tu fera de ton mieux. Pour leurs peuples. Pour vous deux.

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One Shot / Re : Portes Célestes [PV]
« le: mardi 20 mars 2018, 10:48:37 »
Tu as l'impression d'avoir a peine fermé les yeux que déjà ils s'ouvrent. La lumière t'aveugle un instant et tu doit battre plusieurs fois des cils pour pouvoir y voir. Autour de toi, le ciel, bleu. En dessous des nuages. Au dessus rien. Tu te frotte les yeux de la main gauche. "On est arrivé?" C'est étrange, car tu ne sent plus le froid. Ni le vent. Tu lève la tete et meme le visage d'Astiel te parait flou. Tu ne t'en étonne pas. "La potion est forte." Ajoutes-tu pour toi même. Tu secoue la tete. Et te redresse. Même s'il semble voler, tu n'as pas l'impression que le Griffon bouge beaucoup. Tes yeux se tournent vers Astiel. Tu as un peu de mal a te souvenir mais il te semble qu'il est ton ... ton époux?
Quoi qu'il en soit, tu reste blottie la pendant une ou deux minutes. Tu ne sais pas trop, en fait, tu es un peu perdue. Pourtant tu lève le visage et te redresse tout a fait. Puis le reve est secoué, car en vrais tu rêves. Et ce depuis quelques heures.

Tu sursautes et le bras qui t'enlace se resserre autour de toi. Ton visage est aussitôt fouetté par le vent glacé. Tu tourne le visage contre le torse du Lord, quelques flocons de neige se perdent dans ta chevelure. Il fait nuit noir autour de vous, comment est ce qu'il se repère. "Ou sommes nous?" hurles-tu pour te faire entendre. Instinctivement tu cherche a t'orienter grace aux étoiles. Mais a Estasia, elles sont différentes d'Omertige. Et très vite tu te sent perdue. Astiel avait parlé de plusieurs jours de voyage. Combien de temps est ce que vous avez volé? Tu sens sous toi, l'animal faire des petits écarts. "Qu'est ce qui se passe?" Paniques-tu a l'occasion de l'un d'eux, particulièrement violent.

Puis l'animal commence a doucement piquer vers le sol. Quelques minutes plus tard; vous touchez la terre. Au beau milieu de nul part. La foret vous environne. Tu descend et découvre ton corps frigorifié et perclus de douleurs. La couverture et la présence d'Astiel n'a pas suffit a te réchauffer. Tu grelotte doucement, et tes genoux tremblent l'un contre l'autre. Tu tourne la tete pendant que le Lord allume une lanterne. La pale lumière et la nyctalopie qu'apporte ton Esprit te laissent découvrir une vaste clairière. Un petit étang la borde, avant de l'enfoncer en rivière dans une foret. Vous vous trouvez au pied d'une montagne. "Astiel, combien de temps ai-je dormis?" Tu essaye de compter mais il peut tout a fait s’être écoulé un jour, ou même trois. La puissance du breuvage te fait tourner la tete. Une fois le vertige passé, tu t’empêtre dans ta robe longue. Tu te frottes tes épaules. "Tu sais si il y a une tenue plus chaude pour moi dans la malle?" Sans attendre de réponse, tu t'approche de l'animal de bat. Défaire la malle de voyage te demande quelques minutes. Une fois le couvercle ouvert, tu découvre avec déception que pour toi, les Stariens n'ont prévu que des robes, toutes plus échancrées les unes que les autres. Tu y vois une méchanceté de l'empereur. Alors tu te penche sur les affaires d'Astiel et y pioche une chemise et un pantalon de toile. Une ceinture, issue de ta garde robe vient achever ta tenue. Tu regrette l'absence de bottes mais être pieds nus n'est pas dérangeant en sois.

Toujours enmitouflée, tu t'habille a la va vite et te defait de ta robe. Tu as vu la chemise de nuit qui a ete prévue pour ta nuit de noces. Quasiment transparente, elle ne camoufle en rien tes charmes. Bon tu decide de voir ca le moment venu. De toutes facons ca n'a pas l'air d'etre le premier objectif d'Astiel. Ta chemise tombe de ton épaule, et tu decide de ne pas la remonter. Tu t'approche du feu de camps qui s'est mis a bruler pendant que tu te changeais. "Tu as besoin d'aide?" Si deja vous etes condamnés a jouer les amoureux transit, autant essayer de nouer une relation cordiale. Tu n'y perdra rien et cela rendra ton calvaire plus agreable a vivre.

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One Shot / Re : Portes Célestes [PV]
« le: dimanche 18 mars 2018, 19:02:07 »
Tu es comme dans un brouillard. La foule est heureuse, pour elle, c'est la fin de la guerre. Pour toi c'est comme le debut de l'esclavage. Tes yeux verts continuent de scruter les visages pour essayer d'en trouver un famillier, de retrouver un de tes frères venus te chercher. Mais point de signe de la part des Masars. Et en plus te voila officiellement la femme du Lord que tu as toujours cherché a tuer. Ironie sombre, humour noir. Tu pourrais pleurer si tu avais encore des larmes.
Pourtant l'idée n'est pas bete. Au lieux de tuer des centaines de gens sur les champs de combats, Astiel et toi allez etre réduit a vous jeter la vaisselle a la tete. C'est une habile manoeuvre de la part des dirigeants Stariens. Et pas impossible qu'une main Masar se soit glissée dans l'equation. Tu ne veux pas imaginer la chose mais ... C'est plausible. Ta seule existence est intimement liée a ce conflit. Sans cela, nul besoin d'une Oracle Stratège. En temps normal cette idée te ferais froid dans le dos.

En parlant de dos, tu as terriblement conscience de la main d'Astiel présente au creux de tes reins, qui te soutient physiquement et moralement dans cette épreuve. Son pouce continue ses caresses. Vous ne vous en rendez pas compte, mais petit a petit vous vous rapprochez. Il vous faudra encore quelques mois, voir quelques années pour en prendre conscience.
Tu est fière du Lord quand il annonce a l'Homme d'Ordre que non, vous allez quitter la Citadelle. Tu te redresse un peu, rassurée par sa présence. Tu as froid dans ta nouvelle robe, l'automne approche. Quelques menaces politiques muselent temporairement l'Empereur, juste le temps qu'Astiel te prenne dans ses bras. Quand la voix du vieillard claire retenti. "HEY ASTICHO, TU NE NOUS A PAS OFFERT LE BAISER A LA MARIEE!!" Astiel se retourne si vivement que tu manque de tomber. Tu le sent pret a exploser. L'empereur a l'oeil narquois et sadique. Il n'a pas bougé et a porté les mains dans son dos. Toute la foule vous regarde. "C'est vrais, rit l'homme, tu n'a pas embrassé la mariée ... Nous on veut le voir. Elle ne sera ta femme qu'apres ca." Tu sent un frisson remonter le long de ta colonne et tes yeux montent sur le visage de ton "époux". Il n'a pas embrassée jusqu'a maintenant, surement par respect, parce que ca t'embarasserait. Et puis, il n'y a aucun sentiments entre vous. Pourtant il te ressert contre lui. tu te demande pourquoi? Est ce qu'Astiel se rends compte que son attitude a un peu changé envers toi? Qu'il est passé d'une colère et d'une résignation a un instinct de protection? Non pas que ca te derange. Toi aussi tu as un peu changé. L'isolement au Croc Noir n'y est pas etranger.

Tes pieds touchent a nouveau le sol quand le Lord te pose. Il n'a pas le choix. L'empreur a hurlé si fort que si tu ne recoit pas de baiser, cela sera tres mal vu. D'un simple oubli géné on en fera toute une affaire d'Etat. Et cela pourrait conduire Astiel a l'echaffaud pour rebellion. Tout en fixant le vieil homme d'un oeil sombre, le Lord passe sa main sur ta nuque. Le baiser qu'il te donne a cet instant est rude, sa barbe pique ses lèvres et tes joues. Il s'attarde presque une seconde de trop. "Et maintenant on fiche le camps!" Tonne Astiel en te soulevant a nouveau. Personne ne fait mine de vous arreter. Il y a quelque chose dans l'attitude du Berserker qui ferait se pisser dessus un Roi.

Tres vite il atteinds l'ecurie. Deux griffons y attendent deja, arnachés. Un beige foncé porte un lourd coffre. L'autre, argenté, une selle large, decorée de l'Ours Calcar. A leurs cotés, plusieurs ecuyers arborant les couleurs d'Astiel. Ils s'inclinent devant leur Lord avec respect et entreprennent de vous aider a grimper sur les imposants volatiles. Astiel t'installe a l'amazone sur le garrot du griffon argenté avant de se hisser dans ton dos. Un valet approche et tends a son maitre une couverture pourpre, et un petit coffret. Astiel l'ouvre et le referme sans que tu ai pu voir le contenu. "Poule?" demande-il. "Oui mon Lord. Tuée il y a quelques instants." La couverture est rapidement enroulée autour de tes épaules. On te glisse dans les mains un bol fumant. "Pour le mal de l'air." Eplique Astiel d'un air gené. "J'ai pensé ... Comme tu es une louve ..." En silence tu hoche la tete. "Oui, c'est pas bete." Avant d'avaler la potion d'un trait.

Les hommes s'ecartent et lance un ou deux vivats. Malgrés tout, ils espèrent que leur Lord trouvent le bonheur dans cette union non désirée. Les ailes des griffons s'ouvrent. Ils battent une, deux trois fois avant de s'elencer dans un saut magnifique et effrayant. Le vent te cingle le visage, tu enfouit ta figure contre le torse du Lord en lui aggripant la taille. "Ah! On va tomber!!!!" Tu es une creature de la Terre et du Sol. Ce n'est pas normal pour toi de voler. Heureusement pour toi qu'Astiel a tout prévu. La potion que tu as bu est un somnifère. Bientot il agit, et tu te relache. A ce moment la, un bras passe autour de ta taille et te serre contre le torse masculin. Tes yeux papillonnent une dernière fois avant que tu t'endorme, lovée contre ton nouvel époux.

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One Shot / Re : Portes Célestes [PV]
« le: mardi 13 mars 2018, 23:23:45 »
Tout en toi hurle pour que tu te sauve. Ces visages curieux, en colère, ou joyeux. Le pas en arrière que tu fais. La main du garde dans le creux de tes reins. Le petit mots encourageant qu'il te souffle. "Tout va bien aller, le Lord sera un bon mari..." Tes yeux croisent celui de l'homme d'arme et tu comprends qu'il s'agit d'un des soldats d'Astiel. Il arbore ses couleurs. Tu comprends pourquoi il soutient le Lord. En quelques secondes Astiel se tient a tes cotés, sa main sur ton épaule. Tu le regarde avec un air perdu sur le visage. "Qu ... quoi? Je ... je n'ai rien fait!" Cependant il est la pour t'expliquer, t'avertir de ce qui t'attends.

Au fond de ton cœur, la stratège ne peut que saluer bien bas la manœuvre. Mais la femme que tu es est terrorisée par tout cela. Dans le temple, c'est le silence total. Les invités vous regardent, comme s'ils craignaient une farce. "Je ne peux pas ...." chuchote tu tout bas. Mais Astiel étant lui aussi stressé, il ne t'entend pas et te tend son bras. Il te jette un regard noir, et tu n'ose pas le contrarier. Alors tu t'approche et tu place ta main sur son poignet, sans pour autant le toucher. La foule pousse un vivat. Astiel pense que tu hésite. Il pose sa seconde main sur la tienne et enferme ta paume dans sa poigne. Le pouce de l'homme caresse le dos de ta main, dans un geste réconfortant. Tes yeux ébahis se focalisent sur ce pouce, décortiquent le geste tendre. Tu cherche les possibles méchancetés qui pourraient te retomber dessus. Mais tu n'en vois aucunes et quand le Starien s'avance d'un pas raide, tu le suis, tout aussi maladroite. D'aucun mettront tout cela sur le compte de l'émotion. Mais d'autres savaient que toi et Astiel étaient la de force. Qu'on vous avait rien demandé. Qu'Astiel avait été piégé, et que toi, ... tu as la malchance d’être une ennemie, tombée dans un filet.

Et comble, c'est l'empereur qui préside la cérémonie. Il t'offre un sourire matois a votre arrivée et demande a voix basse : "Ca y est la chichienne est dressée Astonne?" Les sous entendus de cet homme t'insupportent. Il n'en faut que peu et tu commence a le soupçonner d'avoir été ton bourreau au Croc Noir. Sans t'en rendre compte tu te rapproche d'Astiel comme si sa présence pouvait faire reculer celle de l'homme de pouvoir. Tu tremble, a demi cachée dans le dos du Lord, quand son bras descend autour de ta taille. Tu lui lance un regard, il t'adresse un sourire. Tu te souviens de sa promesse. Une petite heure a tenir et puis vous filerez a l'anglaise? Le geste de soutient n'a pas échappé a l'empereur qui se lance dans son sermon. Devant toute la foule il déblatère des âneries a propos de l'amour, des responsabilités et de l'avenir. Tous ne peuvent comprendre le sens caché de ses mots. Mais en toi, ils résonnent comme autant de coups de couteau. Ils lacèrent ton âme autant qu'ils font la joie de la foule. Puis vient le moment d’échanger vos vœux. Astiel prononce son engagement d'une traite, sa voix est ferme. Sa paume est peut etre un peu moite quand il passe l'alliance a ton doigt. Toi par contre tu n'arrive pas a parler. Au contraire tu te met meme a sangloter. Et si Astiel semble désolé pour toi, l'empereur est en liesse. Il lance a la foule "Regardez, notre petite Masar est toute nouée d'émotion. T'en fais pas ma chérie, la nuit arrive vite ici. Je suis sur qu'Asbibiche te fera voir plein d’étoiles en te palpant ta jolie lune!" Tout en prenant l'anneau simple qui se trouve dans ta paume il le plaque dans celle du Lord. "T'es pas une pucelle mon grand enfile ca, avant que je me fache! J'ai pas que ca a foutre!"

Et la dessus marque la fin de la cérémonie. Ca y est, tu es une Starienne par alliance. Alors Astiel passe dans ton dos. Tu te raidi, car tu sais ce qu'il va faire. Il t'a prévenue. Heureusement. Pourtant l'empereur te fixe avec une lueur malsaine dans le regard. Tu porte tes mains a tes épaules, comme pour empecher le Lord de te devetir devant tout le monde. D'un geste doux, Astiel ecarte tes mains et t'ote une a une, les longues manches, puis il saisit la tulle abondante. Tu l'entends murmurer un "pardon" avant que le craquement sinistre retentisse. Tu glapis, tu baisse la tete, des larmes coulent sur tes joues. Ou sont donc Skull, Lutilië, Balthazar et tes frères Oracles? Ou sont les tiens en cette heure ou tu as besoin d'eux? Ou est l'armée que tu es censée mener? Pourquoi es tu la, seule? Sans personne pour te soutenir, personne d'autre qu'un Starien aussi largué que toi?


Bientot tu sens un courant plus frais sur ton dos, a mesure que le tissus en trop tombe au sol. La foule pousse des hourras. Tu te sens nue devant ces gens, violée, bafouée. Tu regarde les pétales de tulle blanche au sol, tes yeux verts montent et cherchent ton "époux". Mais l'empereur a une dernière torture. "Vous passerez la nuit au Castel, nous donnerons une belle fete, et puis ... pour batifoler, ce sera bien mieux." Avec un clin d'oeil mesquin en direction d'Astiel "... pas vrais Bastich?"

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