Silencieux, j'écoute.
Silencieux, je regarde.
Silencieux, je savoure.
J'écoute sa reconnaissance, d'abord, puis les choses vont être beaucoup plus pénibles pour moi. Un combat que je déteste faire et que je rencontre tous les jours depuis beaucoup trop longtemps. Et j'ai perdu. Je comptais m'amuser, et ce soir, je n'y ferai pas d'entorse à la règle. Ses jambes étaient écartées, une position bien vulnérable pour une personne de ma trempe dans cette pièce. Absolument tout appelait à la luxure et à la dépravation, elle ne dégageait chez moi que le désir. Le désir de la dévorer. Entière, de gré ou de force. Elle était heureuse de me "revoir", si elle savait à quel point moi aussi...
J'écoute alors son histoire, sa vie, avec une dévotion et en même temps avec une surdité partielle. J'écoutais ce qu'il m'arrangeait, et surtout je regardais ce qu'il m'arrangeait. Jusqu'à ce qu'un élément vienne sortir au-dessus des autres.
Le Malin. Le Diable. Le Vice.
J'écarquille les yeux, un peu surpris. Car j'ai toujours considéré ce genre d'histoire comme fictif ou bien trop loin de moi pour tenter de considérer cette histoire. Mais, étrange, elle a un si joli corps et ça serait pour ça qu'on l'enferme ? Parce qu'elle est canon ? Délicieuse ? ... Baisable ? Elle continue de s'entortiller et mon pantalon devient beaucoup trop serré; une notification qui attestait que je n'étais pas insensible, tout le contraire. Je peux soulever de lourdes choses, encaisser énormément de dégâts... Mais la chair, c'est définitivement le contexte où je suis le plus faible.
Ce "Malin" commencerait ensuite à lui parler. Et si ce n'était que sa conscience en demande ? Et si, elle n'était que simplement une femme qui a besoin simplement plus de sexe qu'une autre ? Je lui laisse quand même le bénéfice du doute. Mon empathie pour elle demeure toujours intacte, mais mon esprit "rationnel" a du mal à penser qu'un esprit maléfique soit derrière tout ça. Ses cheveux somptueux ruissellent presque sur sa jolie frimousse, sa tunique se relève. Je ne pouvais m'empêcher de me mettre face au lit pour y contempler ce que je convoite. Tout en gardant un silence paradoxalement religieux.
Une ultime fois, elle essaie de se remettre correctement avec l'aide des barreaux du lit et le spectacle se délivre enfin. Son sexe, pas encore moite, délicieux d'ici, et magnifique pour les yeux. Mais j'entendais une certaine émotion dans sa voix, fluette et brouillée par la tristesse. Alors je m'assois à son chevet.
- Je vais vous sortir de là. Dis-je, rassurant. Vous avez déjà pensé à vous dire que vous n'étiez que simplement une femme avec des envies ? Comme tout le monde ?
Ma main me trahit, remonte son mollet, puis l'intérieur de sa cuisse, dérape sur l'aine protégé encore par le tissu.
- Une femme qui a besoin de réconfort, de chaleur...
Elle remonte encore, s'arrête à la base de sa poitrine. Avant que mes phalanges se referment tout doucement sur son sein, bientôt, mon index fera des cercles autour de son bourgeon, lascif et sensuel. Et je ne réponds plus de moi.
- Je peux vous sortir de là, mais il va falloir me faire des promesses... Mary.
Palpé, massé, ma main va redescendre, courir doucement vers son entre cuisse avant de remonter brutalement la tunique. J'y approche mon visage et sentir sa peau, puis son pubis légèrement duveté par une dorure si sexy, avant d'y poser de doigt pour écarter ses lèvres, le troisième frottant doucement le bouton.
- La promesse de satisfaire ma curiosité. Peut-être faut-il guérir le mal, par le mal ? Mais je veux voir ce Malin. Répétant avec une voix chaude et grondante.
Commençant alors un massage manuel, je frotte en extérieur ses lèvres intimes, un doigt de l'autre main caresse sa joue, sa bouche dans un passage très lent, puis sa nuque, avant de recommencer un massage sensuel sur ses monts de chair donc j'y défais le tissu. Un peau contre peau excitant, elle est moelleuse, douce, et chaude, abrégeant l'érection complète de mon membre qui déforme mon pantalon. L'exciter, la rendre sensible à toute chose. Si elle n'y voyait rien, je participais activement à l'émulsion de tous ses autres sens.
Prêt à la transformer en grosse salope. Il va falloir qu'elle le devienne, si elle veut espérer sortir d'ici.
Tout le monde est gagnant.