Le Grand Jeu - Forum RPG Hentai

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Étourdissement ( Pv )

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Eleonore

E.S.P.er

Étourdissement ( Pv )

mardi 28 août 2012, 17:05:28

Thème.


Premier étirement. Humph. Second étirement. Putain, mon dos. Dernier étirement. Aah ... Il faut vraiment que je cesse de rester un serpent si longtemps. Nouant maladroitement ses cheveux avec un élastique, Eleonore entra dans l'eau du bain. Sous forme d'une discrète couleuvre, elle s'était introduite dans une chambre d'hôtel vide, afin de s'y baigner. L'eau brûlante l'aidait à ré-apprécier sa forme humaine, qu'elle rechignait à porter ces derniers temps. Les écailles lui allait si bien. Un lent soupir. L'élastique se brisa aussitôt, flottant à la surface de l'eau comme un reptile mort. La jeune blonde grogna. Un mouvement de la nuque, juste assez puissant pour rejeter sa tignasse en arrière, et elle ouvrit ses paupières, lestées de fatigue. Un vague d'eau savonneuse mourut contre sa poitrine. Elle se pencha. Afin que son dos ne soit plus qu'un pont de peau. Yeux grands ouverts. L'eau, laiteuse, onctueuse, avala son visage.

- Ah ! Merde !

Vivement, elle se frotta les yeux, extirpant son visage de l'eau. Elle avait pris cette foutue habitude d'ouvrir les yeux sous l'eau, pour analyser les environs. Sous forme humaine, et dans une eau savonneuse, l'exercice était aussi inutile que douloureux.

- Bon, reprends tes esprits, reprends-toi, allez. Respire. Comme ça. Inspiration ... Expiration.

Elle plaqua ses cheveux en arrière. Eleonore avait l'habitude de se parler seule, quand il s'agissait d’échafauder un plan. Tout était prêt, réglé, sans aucun hic. Tout en s'enfonçant dans l'eau, sa peau crissant au contact de la baignoire, elle récita doucement ce qu'elle allait faire.

- J'entrerais, comme une cliente lambda. On aura à peine le temps de me remarquer, que je distillerais dans l'air mon venin ... Hop, comme ça ! Les gens auront la sensation qu'une armada de serpent débarquent dans leur banque, et cela me laissera largement le temps de prendre quelques billets. Mh, mh, tout est parfait.

Eleonore attrapa prestement le savon, et prit le temps de se laver, savourant cet instant si précieux. Celui qui précédait un mauvais coup. Il s'agissait de se détendre, pour être complètement prête à s'abattre sur ses proies, comme la prédatrice qu'elle était. Une heure après, la jolie blonde quitta la salle de bain, vêtue de son habituelle tenue blanche écarlate. Se baladant dans les rues avec tout ce qu'il faut de normalité, elle prit à peine le temps d'analyser les environs. Et puis, elle avait encore mal aux yeux. Ils la piquaient un peu. Ses cheveux, d'un blond pâle et doux, étaient encore légèrement humides, quand elle entra dans la banque. Trois personnes la remarquèrent en pouffant. Un sourire, et elle ouvrit la bouche. Ses yeux devinrent deux perles noires. Les deux crocs à venins qui lui servaient de canines supérieures brillèrent, et elle siffla. Aussitôt, son venin entra dans l’atmosphère, lourdement, étouffant la vingtaine de personne qui se trouvait ici. Les hurlements ne tardèrent pas à se faire entendre, giflant l'air. Le spectacle que lui offrait ces gens, aux visages déformés par la peur, victimes d'hallucinations, la fit doucement rire, et elle s'offrit même le luxe de les regarder un moment. Oh, ils devaient être en train de voir une foule grouillante de serpents entrer dans les lieux, par tous les endroits possibles et imaginables ... La peur ferait le reste. Les humains paniquaient vite, en imaginant le pire. Ainsi, les hallucinations enflaient, enflaient, à cause de leurs peurs paniques.

D'un pas lent, la blondinette se dirigea alors vers les coffres, chantonnant. Quand tout s'inversa. Elle entendit un bruit, derrière elle, et bien d'autres encore. A peine eut-elle le temps de se retourner, qu'un coup de crosse dans la nuque propulsait son corps au sol, et son esprit dans les airs.


Ce fut le réveil qui l'acheva. Les poignets et les chevilles attachées, un bâillon sur la bouche, maintenue par ces liens comme une vulgaire humaine, qu'elle recouvra ses esprits. Une vulgaire humaine. Cette pensée ne put que la remplir de rage.

- Eh, elle s'est réveillée, la p'tite blonde !

Connard d'enfoiré de fils de pute.

- Tu nous a facilités le travail, princesse, tu sais ...

Ils sont combien ?

- Tu seras récompensée, ne t’inquiètes pas ! Haha ! Au boulot, les gars !

Pourquoi j'arrive pas à me transformer ?

- T-t-t, ne remue pas comme ça. Vérifie l’artefact, toi.

Un gringalet, au visage masqué, vint tripoter maladroitement un collier qu'on lui avait enfilé. Un artefact. Ses pouvoirs étaient immobilisés. Elle ne pouvait pas se transformer en serpent et prendre la fuite. Je vais leur faire la peau. Putain, je vais les saigner. Remuant comme elle le pouvait, elle n'écopa que d'une gifle de la part du type qui lui parlait depuis tout à l'heure.

- J't'ai dis de pas bouger, il me semble.

Immobile, elle analysa un moment leurs armes. Ils ne venait pas de la Terre, ces types. De Terra ? Mais y'a des banques, là-bas ! Secouant la tête, elle se laissa traîner sans bouger vers un coin où se trouvaient quelques autres personnes, pour la plupart immobilisées. Sa terre heurta lourdement le sol, la mettant dans un état proche de l'évanouissement. Le coup de crosse l'avait salement amochée. Vite, elle prit appui sur un mur, histoire de ne pas perdre ses esprits, tout en regardant faire ces nouveaux arrivants. Il fallait qu'elle trouve quelque chose.
I could bind your beautiful wrists and shut your beautiful eyes.


Félicia Hardy

Humain(e)

Re : Étourdissement ( Pv )

Réponse 1 mercredi 29 août 2012, 23:03:02

« Ah, Mlle Hardy, veuillez me suivre, je vous prie... »

La banque, dix ou quinze minutes avant qu’une femme en tenue blanche ne débarque et n’empoisonne la pièce. La banque était... Et bien, elle était semblable à toutes les banques. Des guichets dans un coin avec des bancs où des quidams avaient des tickets, et attendaient qu’on appelle leurs numéros, des standardistes, des écrans plats dans les coins relatant des offres publicitaires de partenaires commerciaux, ou donnant des instructions. « NE DONNEZ JAMAIS VOTRE NUMÉRO DE CARTE ». « QUAND VOUS RETIREZ DE L’ARGENT ? FAITES ATTENTION AUX ÉLÉMENTS SUIVANTS ». « VÉRIFIEZ RÉGULIÈREMENT VOTRE COMPTE. AU MOINDRE PAIEMENT SUSPECT, CONTACTEZ-NOUS ! ». Elle observait tranquillement l’ensemble de ces informations, assise dans un coin. Étrangement, tout ça lui donnait envie de fumer. Curieux, vu qu’elle n’avait jamais vraiment été une grande fan de la cigarette. Il avait fallu que Morbius lui brise le cœur pour qu’elle se mette à fumer. Quand Peter en avait remis une couche, elle avait retrouvé ses vieilles habitudes, mais ça n’avait jamais duré bien longtemps. Qu’on le veuille ou non, fumer était incompatible avec une femme qui aimait grimper sur les toits dans une combinaison noire moulante.

Elle avait rendez-vous avec son banquier pour solliciter un prêt ambitieux. Depuis qu’elle était à Seikusu, Félicia logeait dans un studio minable, un placard à balais si proche de la ligne de métro que, à chaque fois que les trains passaient, les murs tremblaient. Comme dans ces films américains sur la pauvreté. La chute était rude, pour une femme qui, à New York, vivait dans un bel appartement au sommet d’une des tours de Manhattan. Elle avait donc fait croire au banquier qu’elle avait touché un héritage, et gagné de l’argent aux jeux, afin de convaincre la banque de lui accorder un prêt d’une somme assez vertigineuse pour lui permettre d’emménager dans un penthouse en hauteur. Étant dans un triste état, le vaste appartement n’était pas vendu à un prix particulièrement excessif (il était vendu à un coût très onéreux, certes, mais bien moins que les autres), et Félicia comptait donc, non seulement le louer, mais aussi le rénover...

Le banquier vint la voir en n’ayant que cinq minutes de retard. Costume-cravate impeccable, avec un sourire sincère. Il lui serra poliment la main, et elle le suivit. Félicia portait un tailleur assez serré, et monta avec lui à l’étage, par un escalier se trouvant dans un coin. Main dans une poche, le banquier avait l’air détendu et serein... Et jeune. Rien à voir avec l’image stéréotypée du vieux bonhomme  chauve avec de grosses lunettes, ou du gros cochon joufflu avec le cigare sur les lèvres. Les deux s’installèrent dans un bureau très impersonnel, sans la moindre photo. Félicia s’assit malgré tout sur un confortable fauteuil en cuir, croisa les jambes, et ils commencèrent à discuter. Elle avait avec elle un sac à main, qui comprenait, outre un attaché-case comprenant plusieurs documents, comme ses bulletins de paie, sa tenue noirâtre. On ne savait jamais ce qui pouvait arriver. Le sac à main était assez grand, et, en tassant bien, elle avait réussi à caler la combinaison.

« Très bien. D’après ce que j’ai cru comprendre, Mlle Hardy, vous... Désirez obtenir un prêt auprès de notre établissement. »

Il lançait les hostilités. Félicia s’engagea, mettant tous ses atouts avec elle. En contrebas, une femme vêtue de blanc pénétrait dans la banque, et, sans que l’alarme ne soit déclenchée, empoisonna l’assistance. Il fallut à Félicia et au banquier, qui s’appelait Kim, plusieurs minutes avant de commencer à entendre de drôles de cris venant d’en bas. Ils en étaient à observer la situation patrimoniale de Félicia, Kim lui exposant la loi en vigueur, quand elle fronça les sourcils... Et, quand il y eut une explosion, ce fut encore plus évident pour elle.

« Mais qu’est-ce que... ?! s’étonna le brave banquier, perdant un peu de sa superbe.
 -  Je crois que vous devriez appeler la police, M. Kawagashi.
 -  Hein ? Mais de quoi est-ce que vous... ?
 -  La banque est en train de se faire braquer. »

Il pâlit à cette annonce. C’était complètement stupide. Il y avait de moins en moins d’argent dans les banques, maintenant ; tout était virtuel. Mais les coffres-forts faisaient encore rêver les criminels. Félicia sentit la colère monter. Son argent était entreposé dans cette banque, et on venait la déranger pile au moment où elle était en train de solliciter un prêt. Elle se redressa, se dirigeant vers la sortie.

« Mais... Mais où allez-vous ?
 -  Appelez la police ! Vite !! »

Elle ne lui donna pas de plus amples explications, refermant la porte de son bureau, alors qu’il y eut une autre explosion. Elle vit deux vigiles dévaler l’escalier à toute allure, les entendit hurler, puis des coups de feu... Et une nouvelle explosion. Elle regarda autour d’elle. Les employés étaient paniqués, regardant par les fenêtres, ou se ruant sur leurs portables, n’osant pas descendre. Félicia, en revanche, n’avait pas cette peur. Elle se dépêcha d’aller dans l’escalier, ôta rapidement son tailleur, puis sortit sa combinaison froissée. Elle n’eut qu’à légèrement se concentrer pour modifier la forme de son corps. Ses muscles s’épaissirent, sa poitrine en fit de même, et ses cheveux blonds devinrent argentés. Elle se faufila dans la combinaison, et mit son masque autour des yeux. Exit Félicia Hardy. Bienvenue la Chatte Noire. Elle continua à descendre, et aperçut les cadavres des deux vigiles, et une grimace. Elle ignorait ce qui les avait tué, mais c’était pas beau à voir. Une partie de leurs corps avaient explosé, s’étalant sur le mur et les marches de l’escalier.

« Messieurs, dépêchez, je vous prie ! entendit-elle.
 -  On fait quoi de cette nana ? »

Il y avait des cris et des hurlements. En se penchant délicatement, la Chatte Noire vit des hommes armés avec des masques affreux. Ils avaient choisi pour la plupart des masques pour enfants. Elle vit un Shrek, un Scream, un Pikachu, un Spider-Man, un clown, et d’autres types. Les employés et les clients étaient prostrés dans les coins, pleurant silencieusement. L’un d’eux, une femme jaillit dans l’escalier, et glissa sur une marche. La Chatte Noire posa une main sur la bouche de la femme, et vit ses yeux paniqués, ses pupilles dilatées... Elle était terrorisée... Comme si on l’avait drogué.

L’homme à la voix forte, le chef, était un peu plus grand que les autres, et portait un long manteau noir. Son masque était une simple cagoule, et il ne se privait pas pour fumer. Quant à la « nana » qu’ils mentionnaient... C’était effectivement une belle blonde, avec un costume blanc, et une envie de tuer tout ce qui bouge dans le regard. La Chatte Noire s’avança discrètement, filant derrière les guichets, et longea le mur.

« La police est en route, Monsieur.
 -  Raison de plus pour se dépêcher. Avez-vous mis le virus ?
 -  Oui, Monsieur... D’ici quelques minutes, tous les comptes bancaires de cet établissement seront transférés vers notre compte. »

Woow... Pour pirater aussi facilement une banque, ces gars devaient avoir un équipement informatique du tonnerre. Félicia, lentement, se rapprochait de la mystérieuse femme blonde.

« Chef, chef, on peut la prendre avec nous ?! »

Le chef considéra la requête de son subordonné, et marcha vers la femme. Il avait de solides bottes en fer, et se mit devant elle, plantant son regard dans le sien. Il leva alors une main, et la femme se sentit soulevée du sol, de manière à ce qu’il puisse l’attraper dans le creux de sa main, la tenant par le menton.

« Je crois qu’elle m’arracherait les yeux si je lui en donnais l’occasion... Les Tekhanes te manqueraient-elles ?
 -  Il faut bien que je m’exerce ! »

L’homme fit la moue, révélant des dents pointus, puis balança la femme sans difficulté, la faisant voler par-dessus le guichet, où elle heurta le mur, avant de s’écraser devant Félicia, qui posa un doigt sur ses lèvres, lui faisant signe de la fermer.

« Si tu veux t’amuser avec son corps, fais ça ici. Avant que les flics n’arrivent. »

L’homme ricana, et s’approcha du guichet. Félicia ferma les yeux, ravalant sa déception. Au moins, elle neutraliserait l’un des preneurs d’otage. Elle attendit qu’il s’approche, et elle bondit soudain sur ses jambes, utilisant son agilité féline pour l’attraper au col par une main, le soulever, et le renverser par-dessus le guichet. L’homme poussa un cri, et s’écrasa sur le dos, où Félicia mit un terme à ses supplices en le frappant à la tête. Elle en profita pour rapidement retirer son masque, afin de voir à quoi il ressemblait. Il ressemblait presque à un homme normal... Si ce n’est les espèces d’implants qu’il avait à la tempe gauche, et qui lui donnaient à Félicia l’impression d’être face à un type sorti tout droit d’un univers cyberpunk.

*Des Tekhans...*

Grognant, elle attrapa son arme, un pistolet terrien, et se redressa. Toute cette scène avait duré une poignée de secondes, et elle visa leur chef.

« Hey, le gros malin ! Ta mère t’a jamais appris à respecter les femmes ?! »

Elle ouvrit le feu sur lui, et il brandit sa main. Les balles heurtèrent sa main, recouverte par un gant, et semblèrent rebondir. Félicia réalisa alors que l’homme avait une main cybernétique.

« Les Terriennes ont un goût vestimentaire surprenant, commenta l’individu, avant de tendre son bras vers elle. Mais je n’ai pas le temps pour ces stupidités. »

La Chatte Noire vit la main de l’homme se mettre à luire, et n’eut que le temps de bondir de côté avant qu’une espèce de décharge énergétique ne jaillisse. Il y eut une violente explosion qui pulvérisa une partie du guichet, et balança Félicia. Elle décolla du sol comme un fétu de paille, en lâchant le pistolet, et s’affala sur un fauteuil, le renversant, avant de tomber à la renverse. Leur chef n’en resta pas là, et son bras cybernétique se modifia, devenant une espèce de minigun qui se mit à cracher des balles infernales et assourdissantes à destination de la Chatte Noire. Le pistolet, quant à lui, avait atterri à côté de la femme en tenue blanche, lui donnant l’occasion de tirer sur l’artefact qui inhibait ses capacités surnaturelles.

DC d’Alice Korvander.

Consultez ce topic pour une présentation détaillée de mes personnages.

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