Voyeurisme amazone (Amazones)

Travail acharnée pour une acharnée du travail. Lady à décidément de quoi faire après cette longue période d’inactivité. Enfin tout dépends le domaine. Domaine sportif pour l’arc, domaine physique pour du sexe,… Beaucoup de choses se sont déroulée en peu de temps et la chasseresse avait grandement besoin de se faire du bien après la reprise éclair. Sa précédente mission avait été particulièrement périlleuse dans ses bois là, et le mot est plus que très faible. En effet, récupérer des documents ultra-importants dans ce milieu boisé n’était pas une mince affaire. Plusieurs trappeurs professionnels mais incroyablement cupide étaient déjà prêt à en découdre alors que l’héroïne arrivait sur place. Encore une fois, ce fut les compétences d’une seule personne qui venaient surpasser celles du nombre. Si la demoiselle à la chevelure ornée de plumes serait payée à l’efficacité, imaginez toutes les richesses qu’elle possèderait. Mais bon, ce n’est pas la question.

Ayant au préalable roulé le document et enfermé dans un coffre en bois, pas très grand vu la taille du bien acquis mais juste assez pour rentrer dans sa sacoche, Lady se dirigeait vers un endroit précis pour se poser. Une source d’eau chaude naturelle qui partait en ruisseau. C’est plus ce dernier endroit qui l’intéressait, son corps humain ne pouvant supporter la température trop élevé de l’eau. C’est pire qu’une cocotte minute. Il faut le voir pour le croire. Bref, la légère brume environnante indiquait clairement qu’elle se rapprochait. Souriante, toute confiante, elle vit le lieu de ses acquisitions bien vite, un petit coin de paradis dissimulé derrière des arbuste assez grand, avec des rocher suffisamment bien organisés pour poser ses affaires et une pente faisant couler l’eau en cascade à peu près deux mètre du sol. D’un bond, elle rejoignit l’autre coté, là où se trouvais les rocher et y posa ses affaires pour ensuite se déshabiller.

Une fois complètement nue, elle vérifia si tout était placé de façon à ne pas prendre l’eau et que personne pourrais les prendre, puis elle pénétra dans le liquide naturel chauffé juste comme il faut. La profondeur du bassin était telle que l’écoulement s’arrêtait au niveau des fesses de la demoiselle, un peu au dessus de l’intimité. Elle commença à prendre de l’eau dans ses main et à se laver, tout sourire sur ses lèvres

Danaé s’avançait en sifflotant, après s’être assurée que sa lame était nettoyée et propre. Elle suivait le cours d’une rivière serpentant dans un paysage escarpé, et qui, normalement, devait la conduire vers le camp principal. Tenant sa lame contre son épaule, elle avançait d’un pas tranquille, évitant les cailloux, les racines, et descendant le long des petites buttes qui se dressaient ici et là sur son passage. Danaé, honnêtement, n’était pas fâchée de revenir au camp. Cela faisait maintenant plus d’une semaine qu’elle était partie, seule, vers une grotte. Elle s’était sentie honorée que les Amazones lui confient une mission sans l’assortir d’une supérieure, mais la solitude, malgré tout, finissait par lui peser un peu. Et, pour Danaé, « solitude » rimait surtout avec « abstinence sexuelle ». Elle se touchait toute seule, bien sûr, mais ça n’était pas pareil... Frustrée, Danaé s’était littéralement défoulée sur les quelques animaux sauvages et autres créatures qui étaient venus l’attaquer, que ce soit dans la grotte, ou sur le chemin y menant, ou en repartant. En plus, elle n’avait rien trouvé dans cette foutue grotte, ce qui la frustrait encore plus.

*Bah, j’aurais tué un grizzly, au moins... C’est toujours mieux que rien, après tout...*

La rivière se précipitait, devenant un peu plus rapide, signe que Danaé approchait d’une cascade. L’eau était assez chaude. L’Amazone n’avait pas remonté le lit de cette rivière jusqu’à sa source, mais il était probable qu’il devait y avoir une source volcanique à proximité. La région était assez sauvage et reculée. Tout était possible. Les Amazones préféraient généralement se poser loin des villes ou des endroits fréquentés, afin d’être un peu plus tranquilles pour bivouaquer. Danaé estimait qu’il lui fallait encore deux jours de marche, en dormant peu, pour rejoindre le camp.

Elle cessa de suivre le sentier, qui l’aurait amené juste devant Rozalia (à ce moment, Danaé ignorait toutefois qu’une femme était à proximité), et préféra passer sur l’eau, afin de longer un chemin qui lui permettrait de gagner un peu de temps. Elle s’avança ainsi sur de l’herbe, étouffant ses pas (bien qu’il y ait une cascade, sa petite taille faisait qu’elle ne faisait que peu de bruit), et, alors qu’elle allait longer le bord, elle crut entendre... Des bruits d’éclaboussures. Surprise, Danaé s’arrêta immédiatement, pensant à une quelconque créature venue nourrir ses enfants, ou se nourrir. Prudente, l’Amazone se rapprocha ainsi du rebord, s’approchant d’un buisson. Si c’était un monstre, mieux valait se méfier...

Sa surprise fut de taille en voyant des vêtements éparpillés sur des rochers, et une femme nue, de dos, trempant dans le bassin chaud, à quelques mètres à peine de la cascade. Une légère vapeur s’échappait de l’eau, signe qu’elle devait être bien chaude, parfaite pour un bain. De dos, la femme ressemblait à une espèce de nymphe avec sa délicieuse peau, ses formes sveltes, ses hanches, et l’eau qui ruisselait sur son dos, formant des espèces de gouttes qui allaient se perdre sur ses fesses.

*Par Artémis la grande, aurais-je des visions ?! Ou est-ce que la Déesse, dans son infinie bonté, a décidé de me récompenser pour la mort de ce grizzly ?*

Il fallait dire que Danaé était l’une des Amazones les plus productives. Avant de quitter le clan pour ce voyage, elle avait fait l’amour avec trois femmes, et espérait avoir au moins réussi à en féconder une. En tant que guerrière, c’est à elle que revenait l’honneur de féconder les travailleuses, et autant dire que Danaé adorait ça ! C’était presque comme sa juste et légitime récompense. Et, après tout, elle avait tué dans cette grotte un énorme grizzly. Le combat avait été difficile, car un ours était une créature particulièrement féroce.

Silencieuse et muette, Danaé ne bougeait pas, entre plusieurs branches et des buissons. La voir était difficile, et elle observait cette femme, son dos, sa nuque, ses cheveux superbes... Elle était... Elle était aussi belle qu’une Amazone devrait l’être, mais il était peu probable qu’elle en soit une. Quoique... Danaé ne prétendait pas connaître toutes les Amazones, mais il n’y avait aucune raison pour qu’Andromaque envoie une autre femme. Alors, qui était-elle ? Danaé l’observa un peu plus attentivement... Et comprit qu’il s’agissait d’une humaine, et non d’une nymphe.

Elle avait une tenue d’aventurière, et un arc, objets qu’elle avait posé à proximité. En hauteur, Danaé se mit à l’observer, et à saliver sur le corps de cette femme. Elle sentait son désir monter en voyant ce corps superbe.

Danaé la matait.

Une journée en enfer pour le paradis sur Terre ? Non. Une journée de paradis sur cet enfer qu’est Terra. Ce monde avait tendance à parfois taper sur le système de ceux et celles qui luttent dans une guerre sans merci dont personne ne saurait décrire l’origine. En tout cas, il est certain que désormais, ce sont ces salaud d’esclavagistes et ceux luttant pour une liberté due à la naissance qui avait prit le pas. Si ça continuait ainsi, des gens comme Lady ne seraient plus que dans les camps des méchant ou des soumis. On dit que ce sont les plus stupides qui vivent le mieux… Que pour vivre heure il faut vivre stupide… Dans le cas présent, c’était, hélas, que trop vrai. Un jour Terra ne sera plus qu’un caillou flottant dans l’univers de la connerie, fissuré par cette gangrène que l’on appelle : La Dictature de plus con.

Pour l’heure, la chasseresse laissait ces choses là bien enfouies dans un recoin de sa tête, tête concentrée à faire ce qu’elle faisait. Par plusieurs fois, elle prenait de l’eau dans le creux de ses mains pour verser le liquide sur con corps nacré et ainsi se ressourcer comme il fallait. Il fallait bien qu’a un moment, elle puisse s’accorder un peu de repos corporel avant de repartir à la tâche, tâche qui pouvait attendre encore un bon petit moment. Les mains passaient un peu au dessus de son corps pour faire couler délicatement ce liquide incolore et inodore de façon relativement sensuelle. Le bruit de l’eau qui se fracassait contre elle-même dans un certain flot cassait un peu le calme de la zone mais ça en plus. Cela fait partie des bruits de la nature, petits bruits qui offrait un peu plus de charme au tableau. Ses habits ainsi que son équipement et l’objet de sa présence en ces lieux étaient parfaitement à l’abri de la moindre éclaboussure involontaire, et c’était l’essentiel.

A un moment, Lady pris la peine d’ôter le diadème à plume ainsi que les diverses broches pareillement ornées dans sa chevelure pour laisser celle-ci complètement à l’air libre. Après tout, il faut bien que chaque partie de son corps en profite non ? Et les cheveux... C’est très important, pour ne pas dire crucial, pour la chasseresse.  Une fois ses affaires posée, l’héroïne s’avança légèrement de quelques pas pour passer à moitié sous le flot de la micro chute d’eau. Elle fit également un quart de tour sur elle-même, révélant sans le vouloir sa poitrine de profil à celle qui la matait. Elle ne savait pas qu’elle était observée, la chaleur et les bienfaits de cette source volcanique ambulante estompant une bonne partie de son état de garde habituel. Plus à proximité comme il fallait, elle commença à passer les main sur son corps, passant de sa nuque à sa poitrine et de celle-ci sur ses cuisses…

Depuis sa position, Danaé avait droit à un sacré spectacle, un spectacle dont elle n’avait que trop longtemps été privée au cours des derniers jours : la nudité d’un corps. Et pas de n’importe quel corps. C’était une femme, et une belle femme, qui plus est. Fine et svelte, elle avait un corps fin et délicat, mais qui n’était pour autant pas dénuée de muscles, signe qu’elle était une guerrière. Elle avait en elle ce petit quelque chose de bestial, de sauvage, qui aurait pu faire d’elle une bonne Amazone, mais, pour l’heure, elle se contentait d’être un délicieux spectacle visuel, et l’Amazone n’en demandait pas mieux. Ne voulant pas effrayer cette femme, elle se taisait, se contentant d’observer les scènes, de déglutir en voyant les gouttes d’eau glisser le long des omoplates et de ce dos soyeux et incapable. La jeune femme utilisait ses mains en entonnoir pour prendre de l’eau, et se le répandre sur le corps, échauffant doucement Danaé.

*Elle est plus bandante qu’une strip-teaseuse tekhane, cette fille...*

C’était d’un tel naturel, d’un tel réalisme que ça ne pouvait qu’échauffer le cœur ! Danaé se mordilla les lèvres, raffermissant un peu sa position, et manqua soupirer quand cette créature exotique se tourna un peu, révélant ses seins. Elle avait eu peur qu’elle soit plate, mais elle voyait bien deux espèces de petites dunes avec une pointe au bout, l’eau filant entre les seins, ou glissant dessus. La langue de Danaé claqua dans sa bouche. Il lui suffisait de fermer les yeux pour s’imaginer poser ses lèvres sur ce téton, le sucer, et remonter avec sa langue la goutte d’eau. La femme était totalement nue, ayant retiré le diadème qui lui recouvrait la tête, et qui était orné de quelques plumes.

Ce fut presque instinctivement que la main de l’Amazone se glissa sous ses vêtements pour qu’elle se caresse. Elle émit un soupir lent et très faible, avant de se forcer à rester plus discrète. Il ne fallait surtout pas se faire repérer ! L’oiseau en serait effrayé, autrement, et, ma foi, ce n’est pas tous les jours qu’on avait droit à un tel spectacle. Tout en l’excitant, cette femme lui rappelait cruellement ses longues journées d’abstinence, à décapiter du grizzly et d’autres saloperies avec lesquelles des rapports sexuels étaient violemment exclus.

*Raah putain ! soupirait Danaé. Ce que c’est excitant...*

Cette position rappelait à Danaé de lointains souvenirs, la replongeant dans son enfance. Ce n’était pas la première fois qu’elle observait ainsi des gens dans leurs intimités. Esclave, Danaé avait vécu dans une sinistre prison, mais, de temps en temps, elle en ressortait, afin de servir de domestique pour des nobles autoritaires et cruels, mais non moins pervers. Elle finissait généralement au trou, car elle n’hésitait pas à gifler ceux qui lui posaient une main aux fesses, ou lui faisaient des propositions osées. Pour autant, ceci ne l’avait pas empêché de voir une fois le fils du noble s’envoyer en l’air avec sa sœur dans leur chambre. Elle s’était dissimulée dans un placard, par peur d’être surprise (la fille adorait la battre à l’époque, utilisant un martinet pour marteler ses pauvres os amoindris par la faim). Même aujourd’hui, elle se rappelait encore des petits cris que cette truie poussait quand il la lui « foutait dans le cul », conformément à ses instructions. Bon Dieu, ce que ça avait pu l’exciter !

*Ça ne m’a pas empêché de l’égorger par la suite, cette salope, mais elle savait prendre son pied, au moins...*

C’était exactement la même sensation qu’elle ressentait en ce moment. Ce plaisir coupable et excitant à la fois, comme si violer l’intimité de quelqu’un était en soi excitant, indépendamment du plaisir de voir un si joli corps. La femme se caressait maintenant, promenant l’eau sur son corps, et Danaé soupira à nouveau. Un peu plus fort, mais toujours pas de quoi ameuter un chat, d’autant plus que la femme était absorbée dans son bain. Elle ressemblait à une espèce de fée au milieu de toute cette vapeur qui l’entourait, et voir ses délicieuses mains donnait à Danaé une envie furieuse d’être à la place de ces jambes qu’elle caressait avec douceur, de ces cuisses... De baigner dans l’eau avec elle, et de l’entendre soupirer... Les doigts de la femme étaient très proches de son sexe, et elle se mit à espérer qu’elle ne parachève le tout en se caressant.

*Allez, allez, vas-y, vas-y, caresse-toi ! Caresse-toi, merde !*

Il n’y a pas à tergiverser, prendre un bain dans une source chaude dans un milieu serein et parfaitement adapté pour se reposer et soigner des traces de fatigue, c’est le pied absolu. Surtout si comme la chasseresse, vous aimez l’eau chaude et pure comme cette source volcanique. Toutes les traces de tensions et de fatigues avaient disparue, comme transformée en vapeur par cette brume tout autour d’elle. Que demander de plus. Ah si, peut-être une magnifique demoiselle juste à coté d’elle qui ferait la même chose. Et pourquoi pas aller plus loin, qui sais. Une belle brune à la peau pâle serait parfaite pour accompagner cette petite laverie.

Passant ses mains sur ses jambes puis levant celles-ci l’une après l’autre, Lady ne négligea pas sa toilette de chat. Pas une seule trace noire ne devait rester, sauf s’il s’agissait d’une coquetterie faite avant de partir. Peu de chance pour un peu d’aisance… Que de l’eau aussi chaude raye du vernis serait probable. Après tout, Lady n’était pas dans sa pâleur habituelle, mais plutôt un rosissement lié à la température ambiante. Ce nuage de vapeur lui tournait légèrement la tête, alors qu’elle se tourna une nouvelle fois dans le même angle qu’auparavant, fermant les yeux pour savourer l’eau qui tombait en cascade sur sa chevelure qui semblait en être une belle, mais en plus sombre. Elle était désormais de face à celle qui l’observait. Encore une fois, elle ne l’avait pas vue, trop occupée à se lisser la crinière de ses ongles, la tête penchée vers l’arrière.

Restant ainsi, Lady se re-caressa une nouvelle fois, histoire de virer les dernières saloperies encore un peu incrustée. En passant sur sa poitrine, elle remarqua quelque chose qui la troubla légèrement, mais pas de manière visible. Sa poitrine avait légèrement durcie et ses tétons pointaient en avant. Une fois sa chevelure lissée par les courants en cascade, la chasseresse repencha sa tête, mais en avant cette fois. Elle regarda sa poitrine et passa une nouvelle fois sa main, constatant le résultat :

« Bon sang…  J’ai dut rester un peu trop longtemps à prendre mon pied ici »

Le corps de Lady était plus sensible… Pourquoi, allez savoir. Sûrement à force de se laver à l’ancienne, avec ses mains expertes étant passée un peu partout sur son épiderme échauffé. Tout en faisant glisser sa main vers l’autre endroit sensible du corps féminin, Lady se tourna une nouvelle fois, étant de nouveau de dos à celle qui la matait. De là où elle était, il lui serait impossible de savoir si elle continuerait de se laver sachant que sa main n’était pas encore arrivée ici, ou qu’elle se caresserait. Un doigt. Un simple doigt qui avait effleuré sa fleur lui avait fait parcourir une courte décharge de ce qu’était le plaisir. Elle continua encore, doucement, en faisant quelques souple va et viens avec ce doigt sans le rentrer…

A aucun moment, Danaé ne se sentait gênée pour observer ainsi cette femme... Quel mal y avait-il à observer la beauté, après tout ? Si la Déesse avait doté les femmes de seins, d’un corps svelte, d’une peau douce et délicate, de fesses rondes et fermes, c’était bien pour qu’on se donne la peine de les observer ! La pudeur était faible chez les Amazones, peuple qui n’était pas sédentarisé, et dont les mœurs sociales étaient faibles. A dire vrai, dans l’absolu, ce serait plutôt à cette femme de se sentir responsable, puisqu’elle se faisait espionner sans le remarquer. Si elle avait été une Amazone, c’est ainsi qu’elle aurait raisonné. Depuis sa position, Danaé n’en perdait pas une miette, et commençait à avoir terriblement chaud, et à être solidement excitée. Cette femme l’aguichait, l’appâtait avec son corps propre, son corps baigné dans l’eau et les vapeurs. Une espèce de délicate nymphe, qui donnait à l’Amazone l’envie de lécher chacune de ses gouttes. Elle voyait cette dernière se retourner face à elle, incarnation-même de la Beauté. Elle caressait ses longs cheveux noirs et lisses, et Danaé se sentait presque fondre.

*Par la Déesse en personne, je vais devenir folle !*

La femme promenait ses mains sur son corps, l’eau continuant à l’inonder. Elle glissait ses doigts sur chacune des parcelles de sa superbe peau, et, en fermant les yeux, la guerrière s’imaginait glisser sa tête sur son estomac, et embrasser son nombril, avant de remonter sa langue tout le long de cette peau qui avait l’air d’avoir la douceur d’une peau de bébé. Elle rêvait de la sentir, de la mordiller, de l’embrasser, de se plonger dans son corps... Et ce fut à ce moment que la jeune femme se retourna. Attentive, Danaé avait vu les joues de cette femme rougir légèrement, et comprit qu’elle devait être excitée... Elle pesta, et supplia silencieusement pour que la femme se retourne.

Cette dernière s’y refusa, et Danaé n’attendit pas trop longtemps. Elle voulait en avoir pour son argent, et elle entreprit donc de se tourner, de se déplacer pour avoir une meilleure vue de la scène. Elle se déplaça donc prudemment, accroupie, mais, sous l’effet de la propre excitation qu’elle ressentait, de cette chaleur qui naissait dans son bas-ventre, elle était un peu moins vigilante, et, alors qu’elle pouvait enfin voir les délicieux doigts de la femme glisser près de son intimité, tournant autour, telle une silencieuse et insoutenable torture, elle marcha sur une branche d’arbre. Il y eut un craquement perceptible, et Danaé jura, avant de se dissimuler dans les fourrés. Elle avait toujours une belle vue sur la nymphe des bois, et se mit secrètement à prier la Déesse-mère que la jeune femme n’ait pas entendu ce bruit...

*Peut-être qu’elle croira à une bête sauvage ? Pitié, Déesse, je vous en prie... Qu’elle ne s’enfuit pas !*

Elle avait chauffé Danaé, et cette dernière avait maintenant clairement envie de sexe. L’idée d’aller voir cette femme était de plus en plus tentante, mais Danaé craignait encore de la faire fuir... Mais, si jamais cette dernière se doutait qu’elle était espionnée, l’Amazone n’aurait plus le choix, et se montrerait en personne... Après un tel spectacle, il lui était impossible de laisser cette femme partir sans lui avoir fait l’amour. Son orientation sexuelle importait alors peu ; elle aurait pu être hétéro’ que ça n’aurait pas empêché Danaé de lui sauter dessus... Mais la Déesse ne pouvait pas être aussi cruelle, si ?

Rien à faire, Lady était réellement excitée. Son envie de sexe était encore loin d’atteindre le point de non-retour, lui permettant d’arrêter alors qu’il était encore temps. Toutes paupières closes et laissant sortir parfois quelques légers gémissement facilement caché par le bruit de l’eau, elle était bien… Jusqu’à ce qu’un bruit sortant du cadre de son bain se fit entendre. Surprise, Lady se tourna vers l’origine de ce bruit en prenant rapidement son arme et une flèche dans son carquois. Sa rapidité de réaction avait de quoi être surprenante pour quelqu’un presque totalement occupé à faire ce qu’il faisait. Sans aucun temps mort, elle plongea à moitié son corps dans l’eau, voire même plus, pour prendre une position discrète avec l’arc tendu vers la zone apparente du bruit. Elle resta un moment cachée comme ça, jusqu’à ce qu’une bestiole ressemblant à une grosse taupe fit son apparition, ou du moins le bout de son nez :

« Je devrais avoir honte d’avoir eut peur d’une petite bestiole comme cela… »

Puis elle se redressa et fit peur à l’animal en jetant une pierre devant les fourrées. Soupirante, Lady reposa son instrument de combat tranquillement, mais garda la flèche en place au cas où. Elle n’avait pas remarqué l’intruse vu la densité de feuille qu’avait l’arbuste. Pour la dernière fois, la chasseresse passa ses mains sur son corps toujours chaud, propre et mouillé. Et son excitation temporairement gâchée repris ses droit avec à peine un frôlement de la poitrine. Son corps était chaud, ses sens en éveil, son envie de se faire du bien de plus en plus croissante et la non-gêne qu’elle aurait à le faire ici en pleine nature. Après tout, du sexe seul reste du sexe et Lady n’a rien contre

Elle se tourna complètement en face de celle qui la matait, toujours sans s’en rendre compte, et commença à se caresser la poitrine à but purement charnel, tout en faisant glisser une main jusqu’à son entrejambe pour reprendre ses caresses clitoridienne, en restant relativement soft pour le moment, toujours à moitié dans l’eau. Dommage qu’elle ne sais pas qu’elle pourrait passer ses envie sur l’Amazone se trouvant non loin…

La tension retomba rapidement. Danaé avait pu voir que cette belle femme était très rapide, et avait attrapé son arc en un temps record. On sentait en elle l’habitude et l’automatisme du geste. Elle n’était pas une simulatrice, qui feignait de savoir utiliser un arc. C’était une archère, une archère qui avait visiblement l’air de bien savoir manipuler son arme. L’approcher risquait d’être difficile. Dans les buissons, Danaé craignait de devoir intervenir, mais l’intervention providentielle d’un animal sembla calmer l’archère. Elle avait vraiment un corps magnifique... Digne des plus belles Amazones. Danaé fondait rien qu’en la voyant, ayant de plus en plus de mal à concentrer. Sa raison lui dictait de se replier, de rebrousser chemin, mais cette voix était de plus en plus faible devant ce spectacle... Ce corps humide et chaud, trempé, mouillé, délicieux, enveloppé de quelques légères vapeurs s’échappant de cette eau assez chaude... Elle en avait le rouge qui lui montait aux joues. Après tout, elle surprenait une femme dans une scène particulièrement intime.

Comme si la Déesse-mère voulait continuer à la tenter, l’Amazone vit l’archère se mettre pile face à elle, lui offrant la vue de son corps superbe. Ses seins lourds et attirants, pointant délicieusement, remuant sous les frottements des doigts de la femme, et son autre main, venant se toucher. Danaé gémit silencieusement, mouillant également, et comprit qu’elle n’allait plus pouvoir rester ainsi très longtemps. Elle n’avait pas goûté à la peau d’une belle femme depuis un certain nombre de jours, maintenant... Et, indéniablement, ça faisait bien trop longtemps. Cette femme la tentait follement, mais Dané n’avait pas non plus oublié sa vivacité. Si elle débarquait maintenant, elle avait une chance sur deux de se faire embrocher par une flèche... Or, cette perspective était loin de la tenter.

*Il faut réfléchir sur un plan d’approche... Ce qui risque d’être difficile, vu que tout à ce à quoi mon esprit pense, c’est à fourrer ma tête contre ses seins... Raah, réfléchis, Danaé !*

Il convenait également de préciser que c’était d’autant plus difficile pour elle que, chez les Amazones, on approchait les femmes de manière très atypique. La forme de séduction la plus usitée consistait à la battre en duel. Elle se trouvait presque dans un cas de figure inédit, mais était sûre d’une chose : cette archère avait autant envie qu’elle de sexe. Il ne restait plus qu’à trouver un moyen de l’approcher... Regardant autour d’elle, s’arrachant de ce superbe spectacle, l’Amazone chercha une aide, quelque chose, mais ne trouva rien. Elle revint donc poser ses yeux sur le corps de cette femme, qui, lentement, se caressait. Elle prenait son temps, faisant doucement monter le plaisir, et Danaé regarda l’arc de la femme. Posée sur les rochers, à proximité d’elle.

Elle avait de bons réflexes. S’approcher en essayant de l’isoler de ce dernier serait impossible. Danaé se mordilla encore les lèvres, en proie à une véritable interrogation. Une forme de torture mentale. Ce spectacle était divin, d’une sensualité indescriptible... Elle ne pouvait pas intervenir, mais ne pouvait pas non plus ne pas intervenir. L’Amazone ferma les yeux en soupirant, et décida de passer outre ses interrogations. Elle se mordilla les lèvres, et attendit encore un peu, que la femme soit bien chaude, et un peu plus excitée. Elle espérait que ça l’inciterait à l’écouter. Danaé attendit donc patiemment, regardant ces doigts glisser dans la fente intime de la femme.

*Allez !* se résolut-elle en se redressant.

Elle se laissa tomber sur le sol, sautant en contrebas, et se reçut sur les jambes, utilisant une main sur le sol pour ne pas tomber, et se releva, regardant la femme, avant de se mettre à parler, tendant une main vers elle, orientée vers le sol, comme pour l’apaiser :

« N’aie pas peur, ma sœur, lâcha-t-elle, je ne te souhaite aucun mal. »

Mettant à profit son avantage, elle se présenta rapidement :

« Je suis une Amazone, et je suis tombée sous le charme de ton corps, à tel point que je ne savais pas si je devais passer mon chemin, ou continuer à observer cette merveilleuse merveille. »

En se faisant des caresses à but purement sexuel, Lady ne s’était pas doutée des risques engendrés par la suite. Enfin, risques… Tout dépend le point de vue. En un rien de temps, un bruit de feuillage secoué se fit entendre et une créature en sortit, jambes tendue pour bondir vers elle. Ne prenant pas le temps de savoir de quoi il s’agissait, la chasseresse prit un air assez agressif tout en changeant rapidement de position pour ainsi attraper son arme fétiche. Le même mouvement qu’elle eut fait quelques seconde plus tôt et qui n’avait servit à rien. En se retournant pour essayer de faire une esquive quelconque pour prendre une meilleure position à l’arc, quand bien même sa marge de manœuvre était relativement restreinte, elle vit le signe de la main de l’inconnue faisant un geste pour lui signaler qu’elle ne voulait aucun mal. Le genre de chose que l’on fait pour s’approcher d’autochtones terrifiés avec un "Calmez-vous, je ne vous veux aucun mal" dans une mission de sauvetage. Regardant l’intruse, elle attendait son discourt et fut… Troublée :

-  N’aie pas peur, ma sœur, je ne te souhaite aucun mal. Je suis une Amazone, et je suis tombée sous le charme de ton corps, à tel point que je ne savais pas si je devais passer mon chemin, ou continuer à observer cette merveilleuse merveille

Le pion était damé. Là il y avait deux solutions visibles dans la tête de Lady. Soit la laisser dominer et dans ce cas, tenter une attaque pour la faire dégager fissa, soit croire à ses élucubrations et se laisser aller. Danaé pouvait voir une lueur d’hésitation dans les yeux de la demoiselle baignant dans l’eau chaude. Celle-ci ne relâcha cependant pas ses doigts de son arme. Certes, elle avait l’accoutrement et la façon de parler des Amazones. Mais qu’est-ce qui prouvait qu’elle en était bien une ? :

-  Une Amazone dis-tu ? La fille d’Artemis, déesse de la chasse possédant un talent innommable pour le tir à l’arc ?

Lady connaissait ces femmes guerrières qui ne vivaient que pour leur clan. On lui avait d’ailleurs souvent fait une remarque sur cela à une époque. Certaines personne croyais que la demoiselle en était une de part ses talents dans l’archerie, ses goûts culinaires et son style vestimentaire. Plus rare, elle avait déjà eut le surnom de "bénie d’Artemis" pour ces même talents. Il est vrai que ses aptitudes dépassent de loin la norme humaine et ce depuis toujours. Mais au point de la surnommer ainsi… c’est assez troublant. Remarque, ça pourrais expliquer la venue de son arc supposé enchanté par ceux qui s’y connaissent en magie. Un arc qui n’aurait aucun pouvoir mais qui aurait bel et bien des pouvoir ancrés en lui.. Bref, Lady enchaîna rapidement sans laisser un temps de réponse à l’inconnue :

- Si tu es capable de me prouver ce que tu viens d’avancer, je te laisserais tranquille.

La chasseresse avait l’avantage de l’arme. Vu sa position, il lui suffirait d’un geste rapide pour trouer l’amazone présumée. Mais la demoiselle avait oublié un détail. L’intruse allait-elle comprendre qu’elle demandait à avoir une preuve de son lignage ou de son excitation ? Surtout qu’au point où en est Lady, ça ne sert à rien de cacher un corps quelconque…

Levant les mains, Danaé était en signe d’apaisement, voyant cette belle femme pointer vers elle son arc. Elle n’avait pas attendu, et sa position était tendue. Si elle n’était pas nue, l’Amazone aurait presque pu prendre sa posture au sérieux. La belle femme sembla hésiter, ses yeux se troublant légèrement, et elle se mit à parler. Artémis... C’était effectivement le nom de la Déesse-mère, mais elle n’eut pas le temps de préciser, car la femme ne lui laissa pas le temps de répondre à ses questions, enchaînant immédiatement avec autre chose.

« Si tu es capable de me prouver ce que tu viens d’avancer, je te laisserais tranquille. »

Prouver ce qu’elle venait d’avancer ? Qu’est-ce que cette femme voulait dire par là ? Danaé fronça lentement les sourcils, réfléchissant aux différentes manières possibles d’interpréter cette phrase. L’arc était toujours dirigé vers elle, mais elle n’était nullement intimidée. Si cette femme avait voulu tirer, elle l’aurait déjà fait. L’arme n’était là que comme une sorte de bouclier de secours, aps comme une arme offensive à utiliser pour repousser des nuisibles.

« Je n’ai pas besoin de te prouver que je suis une Amazone. Avoir pu t’observer sans que tu ne me remarques est, je pense, une preuve déjà suffisante. En revanche, pour le reste... »

Danaé se tut un peu, réfléchissant à la meilleure manière de lui répondre. Elle pencha lentement la tête, puis avança lentement, très lentement, l’une de ses mains, afin d’ôter son épée, retirant la ceinture qui la retenait. Elle défit la boucle, et l’épée tomba sur l’herbe. Elle portait encore d’autres épées dans son dos, et tendit ses mains en arrière, ôtant la ficelle qui les retenait. Les autres épées tombèrent sur le sol, et elle se sentit bien mieux. Un léger silence s’instaurait entre les deux femmes. Danaé contempla à nouveau l’archère, avec un léger sourire, et porta ses mains vers sa poitrine, afin de dénouer le nœud qui retenait son long vêtement noir et fin. Ce dernier glissa de ses épaules, révélant la nudité de presque tout son corps.

Ses seins pointaient fièrement vers l’archère, et elle planta son regard dans le sien, avant de tendre ses mains vers ses autres vêtements. Elle retira la corde retenant ses collants, et ôta ces derniers, ainsi que ses petites bottes. Elle avait des collants assez particuliers, longs et ne masquant pas ses nombreux tatouages. Danaé portait ainsi, le long de la jambe gauche, un long dragon qui serpentait sur sa peau. Elle remonta ensuite ses mains vers sa culotte, et prit son temps pour la retirer, se doutant bien que l’autre femme devait la voir. Elle posa donc lentement ses mains sur les rebords de sa grosse culotte en cuir, culotte qui ressemblait plus à une espèce de minuscule minijupe qu’autre chose. Elle la retira en défaisant les boutons à hauteur de son sexe, et le vêtement glissa sur le sol. Danaé n’avait alors plus que son collier et un gant à son bras droit, long gant guerrier qu’elle retira en ôtant les agrafes. Il chut lourdement sur le sol, et elle termina en enlevant pour de bon son collier.

C’était une forme de strip-tease simple et sans artifice. Danaé était maintenant entièrement nue, et tourna lentement sur elle-même, permettant à l’archère d’avoir une belle vue sur son superbe postérieur. Danaé lui tourna le dos pendant plusieurs secondes, avant de se retourner à nouveau.

« Me déshabillerais-je devant une femme, si elle ne me plaisait pas ? »

C’était un argument décisif, et elle se mit à marcher vers la femme, lentement, sans la menacer, intégralement nue. Elle n’avait pas peur, car elle savait ce qu’elle faisait.

L’attitude de cette intruse ne plaisait guère à Lady qui voulait juste prendre son temps pour ressourcer corps et esprit. Rien que le mot "intruse" signifie lui-même que ce n’est pas de bon cœur qu’on vous attend. De plus, cette femme l’avait délibérément matée et portait des armes. Certes les deux choses ne pouvaient avoir aucun lien entre eux, mais cela pouvait signifier qu’elle l’épiait dans l’espoir de la détrousser. Paranoïa ? Possible. Mais c’est très fort possible qu’il s’agisse simplement d’une cause à effet générée par de simples coïncidences. L’Amazone parla de façon courte mais conise et posa un argument intéressant. Elle n’avait pas été repérée. Deux déductions vinrent le jour dans l’esprit de Lady. La première, c’était effectivement une fille d’Artémis dans le sens où il serait normal qu’elle offre furtivité aux Amazones. Et la seconde serait qu’elle ne faisait tout simplement pas attention à ce qui l’entourait et du coup elle s’était fait surprendre un peu trop facilement. A ce train là, elle n’aurait jamais sa réponse

Gardant son arc bandé vers l’intruse qui ne faisait plus rien, un silence à peine gâché par le clapotait de l’eau prononcé par la mini-cascade s’installa. Allait-elle partir ? Non. L’Amazone se remit à bouger pour enlever l’épée à sa ceinture ainsi que cette dernière. Surveillant tout mouvement brusque, elle regarda l’arme blanche tomber par terre… Puis releva la tête en arquant légèrement un sourcil. Ensuite, ce fut au tour de toutes les épées dans son dos qui furent lâchée à même le sol. Elle était donc désarmée, en théorie. La suite fut plus… Inattendue on va dire. En effet elle enchaina directement avec sa tenue qu’elle dénoua, se retrouvant presque complètement nue. Elle lui faisait donc un strip-tease ? Ses mains perdaient un peu leurs rigidités sur l’arc pour devenir plus molles, mais toujours prête à faire feu. Chaque vêtements, chaque bijou et accessoire y passait. Et pas n’importe comment… C’est à croire que l’Amazone faisait ça avec plaisir et facilité vu la façon de faire de cette dernière.

- Me déshabillerais-je devant une femme, si elle ne me plaisait pas ?[/list]

Il faut croire que non. Doucement mais sûrement, cette femme s’était mise à nue sans aucune forme de pudeur, bien au contraire, pour prouver qu’elle ne voulait vraiment aucun mal à Lady. L’archère était chauffée à blanc avec ce spectacle. Déjà que son esprit avait tenté de rester sobre pour ne pas flancher sou l’excitation, là c’était une incitation au sexe. Une belle poitrine bombée en avant, des fesses généreuses mais sans trop aller vers l’exagération, et surtout une classe naturelle qui lui rappelait pour une raison inconnue Nika… Tout en posant son arme et ses munitions, elle ajouta :

- Je me suis effectivement trompée. Et merci pour ce doux spectacle

D’un sourire elle grimpa sur la roche pour arriver vers Danaé dans l’espoir de bien profiter de son corps, chose qui de toute manière n’allait pas passer entre les mailles du filet. En face d’elle, Lady commença directement à l’embrasser l’Amazone tout en la faisant se coucher sur la pierre lisse et tiède par les éclaboussures de la cascade. Ses mains se baladaient sans gêne sur les courbes de la belle sans trop en profiter non plus.

Que Danaé se déshabille était aussi une forme de politesse vis-à-vis de l’archère, de cette Lady. Elle était nue, après tout, et Danaé se devait donc de l’être aussi, afin de prouver sa bonne foi. Elle n’avait nullement envie de se battre avec cette dernière, mais comprenait la méfiance de cette dernière. Danaé, en tout cas, admirait la rapidité d’action de l’archère, qui avait déjà brandi son arc, visant soigneusement, sans trembler. On sentait bien, vu sa position, que brandir un arc était aussi instinctif pour elle que pouvait l’être le fait de tenir une fourchette et un couteau. Danaé n’était pas inquiète. Elle sentait l’hésitation, le doute, dans le regard de l’archère, ainsi que l’envie, le plaisir. Danaé esquissa un léger sourire en montrant ses fesses à Lady. Cette dernière déposa son arc et son carquois, puis s’avança vers la femme. Le doute était passé, et le même désir se lisait dans leurs yeux respectifs.

« Je me suis effectivement trompée. Et merci pour ce doux spectacle. »

A dire vrai, ce serait plutôt à Danaé de le remercier, vu que, dans le fond, c’était elle qui lui avait offert un spectacle magnifique. L’archère se rapprocha de Danaé, qui sentit son souffle s’emballer. Elle était d’une telle beauté... Sa peau pâle, ses hanches, sa poitrine, sa longue chevelure trempée, ses joues, ses lèvres... Tout en elle respirait une forme de troublante beauté, une sorte d’élégante sauvagerie. Elle semblait avoir à la fois le charme bestial d’une femme barbare, et celui, sophistiqué, d’une femme de cour. Un subtil mélange des genres, qui la séduisait. Les deux femmes s’embrassèrent très rapidement, se blottissant l’une contre l’autre, leurs corps se frottant entre eux. Lady avait une peau douce, et naturellement très humide.

Tandis que l’archère lui caressait le corps, Danaé fit de même, mais s’avéra rapidement légèrement plus coquine que l’archère. Elle commença par poser ses mains sur le dos de la jeune femme, filant le long de sa belle chevelure noire, passant sous son dos, ses ongles suivant le tracé de sa colonne vertébrale. Elle continua ainsi à descendre, tout en répondant à son baiser. Elle sentit Lady insister, exercer une certaine pression, et amener, progressivement, la jeune Amazone à s’allonger sur les pierres, près de la source chaude. Les pierres étaient un peu froides, même en étant trempées, mais ce contact ne gêna pas particulièrement Danaé, qui était très excitée. Le plus important, pour l’heure, était de continuer à embrasser l’archère, cette belle et divine archère. Sa bouche était succulente, un délice. Elle y enfonçait volontiers sa langue, le baiser gagnant ainsi progressivement en intensité, les langues jouant à un long ballet.

Lady était allongée sur elle, et Danaé promenait ses mains sur son corps, allant enfin s’attaquer à ses fesses. Sa main glissa le long de cette partie ronde de son corps, ses doigts s’enfonçant dans sa croupe, mais sans chercher à la pénétrer. L’idée était tout simplement d’apprécier la rondeur et la fermeté de cette partie de son corps, ce que Danaé faisait en la caressant. Son autre main était glissée dans les cheveux de la femme, et elle continuait à l’embrasser. Depuis combien de temps est-ce que ce baiser durait ? L’Amazone ne saurait le dire, mais c’était un contact merveilleux. Elle gémissait dans la bouche de la femme, remuant son corps sous le sien.

« Tu embrasses divinement bien, ma belle archère. Et ton corps... Hum... Tu as le corps d’une Amazone. »

C’était l’un des plus beaux compliments qu’une Amazone pouvait faire à une femme.

Danaé profitait clairement du spectacle de contact que lui faisait parvenir Lady. Un contact tout à fait apprécié dans l'autre sens, dont la meilleure façon de les unir reste le nœud de langues. Un mélange salivaire exquis dont la soupe devrais faire tourner le Saint Graal tellement il devait être agréable. Mélangé au bain-marie qu'offrait la cascade avec les éclaboussures de cette dernière, autant dire que les deux femmes devaient être aussi chaudes et à point qu'un bon petit plat d'hivers, en pleine soirée dans un chalet de montagne. Cette cuisine sensuelle mélangée avec une dose de féminité et une pincée sauvage provenant de la nature... Quel régal !L'amazone ne tarda pas à faire deux compliment en une phrase à destination de sa partenaire :

- Je prends ça pour le plus beau compliment d'une des filles d’Artémis puisse me faire...

Et il y a de quoi. Lady repartit à l'assaut des lèvres de la belle, tout en caressant son corps avec ses deux mains, ne tardant pas à faire glisser sa bouche vers le cou de Danaé. Tout doucement, elle descendit jusqu'à sa poitrine, l'embrassant goulûment, léchant avidement l'espace entre les deux seins. Cette poitrine suffisamment bien formée pour avoir une prise agréable en main mais pas trop pour que ça gêne. Cette poitrine qu'elle s'empressa d'aller cajoler avec ses mains restée active pendant ce temps et qui avaient augmenter la dose d'érotisme dans cette recette. Décollant sa bouche de cet espace, le visage de Lady se déplaça pour aller rejoindre le sein a sa gauche pour ensuite l'embrasser. La fébrilité de l'archère était à un point culminant et elle comptait bien évidemment déverser sur sa partenaire tout ce qu'elle avait accumulé dans son bain.

Ce sein avait droit à tout les types de câlin buccaux possible et inimaginable. Embrassade sur tout les cotés, coup de langue pour lécher l'intégralité de la bosse de chair, mordillement répété du téton et aspiration/succion de ce dernier,... Tandis que de l'autre coté, les attentions mammaires se trouvaient plus dans une main experte. Caresses du flanc avec la paume de la main, frottement plus poussés sur le point culminant et pincements,... La belle archère se trouvait partout à la fois sur le buste de l'Amazone pour son propre plaisir. Ses caresses démontraient par ailleurs qu'elle avait vraiment beaucoup d'envie à donner et à recevoir. Sortant sa bouche pour se redresser partiellement, elle regarda Danaé avec envie :

- C'est bien mieux que de se masturber...

Les baisers de cette femme étaient succulents. Danaé ne serait pas une cliente difficile. Elle l’avait observé se déshabiller pour se laver sans la moindre gêne, et ce spectacle avait échauffé ses instincts, qui étaient aiguisés. Tout son corps semblait extrêmement sensible, comme si l’appareil pilotant les sensations de son corps avait tourné la molette pour régler la sensibilité de ses nerfs au seuil maximal. Soupirant et gémissant sous l’effet du baiser de la femme, Danaé fermait les yeux de bonheur, salivant sous le contact de ces lèvres qui heurtaient tendrement et fermement les siennes. Ses mains étaient posées sur les épaules de sa partenaire, et elle y répondait avec une envie qui était tout, sauf feinte. Sa langue jouait avec celle de l’archère, la caressait, s’élançant dans un somptueux ballet buccal. Les mains de l’archère glissaient sur le corps de Danaé, et, peu à peu, ses lèvres se décollèrent de la bouche ravie de l’Amazone, qui en rouvrit les yeux, sentant le souffle de l’air revenir sur ses lèvres.

Elle les remua brièvement dans le vide, avant de sentir la bouche de sa partenaire s’attaquer à son cou, l’embrassant chaudement, pour glisser ensuite sur ses seins. Le reste fut un véritable régal mammaire. Une femme moins expérimentée en aurait probablement couiné d’impatience, en se tortillant dans tous les sens et en gémissant comme une petite vierge effarouchée lors de son premier coït, mais Danaé était une Amazone. Comme toutes les Amazones, elle avait reçu une formation sexuelle, qui était en train de porter ses fruits. Elle ressentait le désir, cet appel qui semblait avoir transformé son estomac en un réservoir de lave en fusion se déversant dans son corps. Son intimité était en feu, alors que ses tétons l’élançaient douloureusement, ses seins se tendant légèrement, comme deux petits tisons ardents prêts à mordre. L’archère s’attaquait avec sa bouche à l’un de ses seins, le droit, tandis que sa main filait sur le sein gauche, le pétrissant.

*Par la Déesse, cette femme est douée !*

Danaé la laissait faire, soupirant et gémissant, sentant la langue de la belle brune courir sur son sein, filer le long de la bosse. Elle réussissait à s’occuper de l’intégralité de son sein en déplaçant sa bouche. Elle s’attaqua aussi bien à son téton, le mordillant en le léchant, qu’à la périphérie, enfouissant son visage dans l’espace creux entre ses seins. Cette manière d’agir confirmait ce que Danaé pensait : Lady aimait le contact charnel féminin. Cette femme aurait tout à fait pu être issue de la Horde, car elle en avait l’étoffe.

Tandis que l’archère s’activait sur ses seins, Danaé, elle, glissa ses mains le long des hanches et des côtes de la femme. Rester inactive ne faisait pas partie de ses priorités, et, tandis que quelques soupirs de plaisir s’échappaient de ses lèvres, et que sa température corporelle grimpait en flèche, elle avança ses mains, afin de les poser sur les belles fesses de sa partenaire. Une main par fesse. Elle entreprit alors de les presser tendrement, et les écarta l’une de l’autre. Il ne serait pas dit que Danaé se laisserait docilement faire comme une citadine incapable de manier la moindre épée. Le sexe était avant tout une union, quelque chose qui devait se faire à deux au moins. Seule, ce n’était pas du sexe, rien de plus que de petits plaisirs passagers. Ses mains écartaient les fesses trempées et fermes de la femme, les pétrissant et les malaxant avec un plaisir évident. Elle savait qu’il fallait les écarter les unes de l’autre afin de provoquer cette espèce de sensation sexuelle si délicieuse, ce frisson, ce mélange de douleur et de plaisir qui remontait le long de votre échine.

« C'est bien mieux que de se masturber... » finit par lui avouer la femme en relevant la tête.

Cet aveu fit sourire Danaé, qui remonta l’une de ses mains, afin de caresser les cheveux trempés de la femme, ce qui lui permit d’avoir une prise pour l’embrasser très brièvement sur les lèvres.

« Je ne peux qu’être d’accord avec toi, ma belle... Ta beauté n’a rien à envier à ton doigté. »

Danaé le pensait d’autant plus qu’elle était en train de mouiller, ce qui ne se remarquait sans doute pas très bien, au milieu de cette source d’eau chaude. Leurs deux corps trempés étaient blottis l’un contre l’autre, et Danaé posa ses deux mains sur les joues de la femme, les caressant, ses pouces glissant près de ses lèvres fines et tendres.

« Et si ta langue allait se promener sur des parties plus... Basses de mon corps ? Mes seins ne sont plus à satisfaire, après le traitement que tu leur as fait... »

Elle voulait sentir cette langue magnifique sur son sexe, c’était aussi simple que ça. Rien qu’à cette idée, son corps se mettait à frissonner.

Lady préférait de loin le sexe quand on est deux. Faire ça à plus ne lui déplaît pas car ça permet de recevoir des attentions de partout, mais également d'avoir plus de partenaires différents et donc de réactions différentes, mais ce n'est pas pareil. Se masturber n'est également pas mauvais en soi quand le corps clame haut et fort qu'il a besoin d'être soulagé dans les plus bref délai. La masturbation apporte dans ces moments un moment un plaisir et un soulagement très agréable, certes mais ce n'est pas pareil. Rester corps à corps avec une seule femme est un moment d'intimité non négligeable que l'héroïne affectionnait tout particulièrement. Pouvoir ainsi se caresser mutuellement, s'embrasser, se coller poitrine contre poitrine ou vulve contre vulve,... Rien n'a plus de valeur que ces moments intime qui est capable de tisser des liens plus solidement qu'on ne le pense.

L'excitation des deux femmes battaient leurs pleins, chacune à leurs manières. L'une se voyait avoir les fesses écartée, malaxée et passablement griffées tandis que l'autre se voyait avec la poitrine pétrie et avalée comme une hostie divine. Sentant les attentions sur son derrière atténuées, elle vu vite pourquoi peu de temps après dans le sens où elle reçu un court baiser. Et apparemment, Lady n'était pas la seule à penser que le sexe c'est mieux à deux puisque Danaé précisa qu'elle était parfaitement d'accord avec ce qui venait d'être dit. Au moins, elle savait maintenant le genre de pratique sexuelle qui dominait une autre, même si pour le coté groupe, elle n'en avait aucune idée. Ayant désormais les deux mains sur ses joue, l'archère laissa esquisser un sourire partiellement gêné par les pouces :

- Ho mais si tu es pressée je peux facilement arranger ça... A ma manière

Elle attrapa avec ses dents un des doigts proches pour le mordre gentiment, tout en dévorant du regard la belle Amazone. Ne tardant pas trop à passer à l'action, et gardant volontairement le doigt entre ses dents, elle baissa la tête à fleur de peau juste en dessous de la poitrine, faisant glisser son nez jusque sur les tatouages de la guerrière, suivant grossièrement  certaines marques, pour finalement lâcher la main de cette dernière sur son nombril et passer sur le clitoris. Ce dernier finit mordillé allègrement le temps que Lady recule un peu le reste de son corps, puis attrape le bas du dos de sa partenaire pour la soulever de manière un peu vive et attaquer un cunnilingus en hauteur.

Elle se demandait bien ce que penserait Danaé de cette façon de faire, et surtout de la position...