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Prise d'otage ou kidnapping ? (Félicia)

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Ursula Ranger

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Prise d'otage ou kidnapping ? (Félicia)

lundi 09 juillet 2012, 23:40:54

Ce n'était pas rare que l'avis d'Ursula Ranger soit demandé sur les scènes de crimes. Elle quittait souvent son labo pour faire les prélèvements préliminaires. C'est souvent, également, qu'on l'appelait alors qu'elle dormait, ou qu'elle faisait les courses. Pour pallier à cet inconvénient, la légiste gardait une mallette avec le nécessaire pour pouvoir effectuer ses prélèvements préliminaires.

Aujourd'hui, aux alentours de quinze heures, elle était à prendre un verre chez Travis. On était Samedi, donc normalement, Ursula ne travaillait pas. Sauf appel urgent. Appel urgent, qui ne tarda pas à arriver d'ailleurs. Une collègue à elle, Krysta, se trouvait sur une scène de crime. Non, en fait, elle se trouvait être la scène de crime.

- Bon. Désolée Travis, je dois y aller. C'est important. La nouvelle légiste du labo.. Elle a pas fait long feu...
- T'en fais pas Ranger, j'comprends. J'sais pas comment tu fais pour voir toute ces horreurs sans sourciller.

Après les politesses d'usages -écourtées-, Ursula prit sa voiture et roula jusqu'au lieu du crime. Sa mallette à la main, elle s'approcha des rubans jaunes à pas lents, n'ayant malgré tout pas envie de voir la petite blondinette étendue sans vie. La jeune fille si pleine de vie ne pouvait avoir été tuée comme ça, hein ?

Malheureusement, la dure réalité rattrapa la légiste lorsqu'elle aperçu un corps au teint laiteux, crayeux. Les cheveux d'or de la blonde était ternis. La racine était bleuie, comme ses doigts et ses lèvres. Des hématomes lui couvraient le visage, et le reste de son corps nu était couvert d'entailles, de lacérations et de divers hématomes. Elle avait été torturée.

Tout en effectuant ses prélèvements, Ursula repensait à Mardi, la dernière fois où elle avait vu la blondinette en vie. Elle devait voir son nouveau copain dans la soirée. Elle l'avait rencontré la veille, et elle était tombée sous son "Charme Ténébreux". Et maintenant, quatre jours après, la voilà morte après avoir sans doute beaucoup souffert.

En y repensant, la légiste se demandait toujours pourquoi la blondinette avait été mutée au service des autopsies. Elle détestait les cadavres. Mais il fallait reconnaître qu'elle avait un sacré don pour trouver la cause de la mort. Elle avait bon à tout les coups, durant les deux semaines où Ursula l'avait côtoyée. En riant, Krysta lui avait dit qu'il s'agissait d'un pouvoir qu'elle avait. Elle pouvait voir l'avenir aussi, et faire reculer ses ennemis avec une charge énergétique. Mais Ursula ne l'avait pas prise au sérieux. Et si c'était vrai ? Après tout, ces phénomènes surnaturels arrivent. En étant la réincarnation d'une certaine Gorgone, la légiste le savait bien. Et si quelqu'un d'autre avait découvert les dons de la jeune femme, et avait voulu les utiliser à son propre avantage.

Remuant ces questions dans sa tête, Ursula prit la température du foie. Selon le résultat donné par la sonde, et selon la rigidité cadavérique, Krysta était morte depuis près de dix heures. Il était quinze heures trente, donc elle avait dû mourir vers cinq heures et demi ce matin. Récupérant ses affaires, elle fit signe que c'était bon, qu'on pouvait bouger le corps. Et, ses prélèvements en main, elle s'approcha d'un apprenti au bureau des légistes.

- Gregor !

Le dénommé Gregor devait avoir tout juste dix-huit ans. Il sursauta à l'entente de son nom, et se mit presque au garde à vous.

- Oui, m'dame ?

Elle laissa passer le « M'dame ». Tant qu'il ne l'appelait pas Ursula...

- Quand est-ce que tu as vu Krysta la dernière fois ? Je n'étais pas au labo Jeudi, mais moi c'était Mardi.
- Et bien... C'était Mardi également m'dame. Je n'ai pas souvenir de l'avoir vu le reste de la semaine. Et pourtant, je triais les documents dans la salle d'entrée, je n'aurais pas pu la louper.
- Merci Gregor. Fait donc part de cette remarque à l'inspecteur Takahana. Il t'en sera reconnaissant.

Après un dernier « Oui m'dame ! », le jeune homme tourna les talons.

Ursula déposa ses affaires dans la voiture, et roula jusqu'au labo. Il n'y avait personne encore, tout le monde devait être sur la scène de crime. Ursula déposa ses prélèvements aux chargés d'Analyses, et se dirigea vers le petit bureau de Krysta, espérant trouver quelques indices sur le déroulement de sa semaine. Elle fouilla, avec une pointe de culpabilité, pendant quelques dizaines de minutes, avant de tomber sur un carnet. Mi-agenda, mi-journal intime. Elle le feuilleta la partie agenda jusqu'à la date de Mardi dernier, et lu « Voir Tristan, au Tech'Bar ». Elle feuilleta aussi la partie journal intime, jusqu'à tomber sur quelque chose d'étonnant. La jeune femme avouait la découverte de ses pouvoirs, ses faiblesses remarquées, etc.. Elle avait aussi noté l'intérêt que Tristan lui avait porté une fois qu'elle le lui eut avoué après avoir trop bu.

Ursula fronça les sourcils. Ce Tristan ne lui inspirait décidément pas confiance. Elle déposa le journal dans le casier des preuves. Takahana le verrait et pourrait enquêter. Elle retournait à la salle d'autopsie lorsqu'un bras musclé s'enroula autour de sa gorge, la plaquant contre un torse qu'elle devinait tout aussi sculpté. Une piqûre dans le creux de son cou la fit tressaillir. Son téléphone sonna à cet instant, et une voix grogna près de son oreille :

- Décroches. Si tu dis un mot de trop, j'te brise les doigts.

Effayée, Ursula sentit Méduse s'agiter. Mais sans même avoir besoin de la retenir, la Gorgone ne parvint pas à prendre le contrôle. C'était inédit. Elle obtempéra alors, décrochant son téléphone, et soufflant d'une voix blanche :

- Ranger, j'écoute ?
- C'est Travis. Je... Je suis désolé. Tu es en danger. Sauves-toi. Un type super fort est venu... J'ai été obligé de lui dire pour toi... Il aurait tué Carla sinon... Je suis tellement désolé !
- ... C'est pas grave... Merci de m'avoir avertie Travis... Je.... IL EST DÉJÀ LÀ ! PRÉVIENS TAKAHANA ! JE.. [...]

Le téléphone dernier cri fut violemment ôté de ses mains et fracassé contre le mur en face d'elle, tandis que l'homme derrière elle, ayant probablement deux têtes de plus qu'elle, resserrait sa prise sur son cou et la traînait avec lui.

- J't'avais prév'nue. Tu vas payer ça petite garce... Et ta Gorgone pourra pas te défendre. J'ai le truc pour mettre hors d'état de nuire les monstres dans ton genre...

Sans qu'elle ne puisse répondre, le bras sur sa gorge écrasant sa trachée, Ursula se sentait défaillir. Elle monta de force dans une camionnette, et le bras la lâcha brutalement. Le brusque afflux de sang à son cerveau la fit chanceler. Elle tomba à genoux, sur le point de perdre connaissance. Mais elle entendit clairement le moteur démarrer. Reprenant doucement ses esprits, Ursula tâta les poches de son jean noir. Elle n'avait rien. Elle ne portait qu'un chemisier pourpre par-dessus, et elle n'avait pas de poches. Sa chevelure, lâchée sur ses épaules, ne comportait rien qui puisse l'aider à triompher de son ravisseur. Elle n'avait que ses escarpins aux talons aiguilles. A 100 € la paire, ça devrait être une bonne arme...

Pour l'instant, elle ne pouvait rien faire. Elle ne savait pas où le ravisseur allait. Mais elle se posa des questions sur celui-ci. Elle optait pour le fameux Tristan. Et puis elle pensa à Travis. Que lui était-il arrivé ? Allait-il bien ? Et Carla ? La jeune femme était sa compagne depuis moins de deux mois, mais elle était adorable. Elle avait tout de suite accepté Ursula et ses différences.

Penser à cela la déprima. Elle ôta ses escarpins, et se prépara à se jeter sur le ravisseur dès qu'il ouvrirait la porte... Mais pour le moment, d'après les bruits que faisait la camionnette, ils devaient être près des docks, dans ce quartier mal famé. Le quartier de la Toussaint...
« Modifié: lundi 10 septembre 2012, 12:16:33 par Ursula Ranger »

Félicia Hardy

Humain(e)

Re : Prise d'otage ou kidnapping ? (Félicia)

Réponse 1 lundi 10 septembre 2012, 19:01:47

« Tu sais, Norman, tu devrais parfois sortir un peu de ton bureau...
Félicia...
Oh, rassure-toi, enchaîna-t-elle sans lui laisser le temps de répondre, j’apprécie l’intention, vraiment... M’appeler en pleine pause-déjeuner pour me dire que tu as besoin de moi, et ce quand bien même j’ai un cours extrascolaire après, c’est toujours agréable, mais, pour autant, je me demande si tu as vraiment choisi le bon endroit pour un rencard idéal...
Félicia, je...
C’est vrai que j’aime bien la vue de la mer, mais, quitte à y choisir, j’aurais préféré être en maillot de bain sur une belle terrasse en haut d’une falaise à me faire bronzer, plutôt qu’à me geler les fesses sur le toit d’une grue de hangar. Ah, et au fait... Tu es où, bordel ?! »

Félicia soupira, tenant entre ses mains un téléphone portable. Quelques secondes s’écoulèrent, avant que la voix de Norman ne jaillisse à nouveau du combiné :

« Tu as fini ?
J’ai fini.
Magnifique. Je suis désolé de t’avoir dérangé, Félicia, mais, si ce n’était pas une urgence, je ne t’aurais pas appelé de manière aussi… Impromptue. »

Norman Jayden était un avocat de Seikusu. Officiellement, en tout cas. Originaire des Etats-Unis, l’homme avait eu une carrière remarquable, puisqu’il avait commencé par être un agent fédéral. Au sein du F.B.I., il avait aidé à l’arrestation de redoutables tueurs en série. Il était aussi un mutant, qui avait été éduqué par Charles Xavier afin de contrôler ses pouvoirs, mais sans jamais vraiment y arriver. Il pouvait, avec ses yeux, lire dans l’âme des gens et pouvoir ainsi révéler leurs secrets. Ce pouvoir télépathe n’était toutefois pas sans poser de redoutables effets secondaires, qui l’avaient rendu dépendant à une drogue spéciale, la triptocaïne, cette dépendance ayant, officiellement encore, justifié son renvoi du F.B.I. En réalité, les capacités de Norman lui avaient permis de rejoindre une autre organisation bien plus influente et bien plus grosse que le F.B.I., puisqu’il s’agissait de l’organisation onusienne S.H.I.E.L.D. A Seikusu, Norman était l’un des responsables de cette organisation, et, accessoirement, l’agent de liaison entre Félicia et le S.H.I.E.L.D., la première faisant l’objet d’un programme de protection des témoins organisé par le second. Officiellement, encore une fois... En réalité, Félicia avait compris depuis quelques semaines qu’elle était une sorte d’agent spécial indépendant du S.H.I.E.L.D., ce qui était à la fois déplaisant et assez gratifiant.

Ça ne justifiait toutefois pas de lui gâcher sa journée en l’appelant en pleine pause-déjeuner. Elle avait du trouver une excuse rapide auprès de ses collègues, prétextant un problème familial, avait enfilé sa tenue, rejoint sa moto, et avait foncé à travers la ville pour rejoindre le quartier de la Toussaint, Norman lui ayant demandé de se rendre aux docks. En soi, rien de bien grave, dans le fond ; il s’agissait d’un cours extrascolaire. Le rater était toutefois difficilement acceptable. Elle avait choisi d’escalader une grue pour avoir une bonne vue des docks.

« Des individus peu recommandables ont débarqué en ville il y a quelques temps, Félicia, et nous manquons d’informations sur eux.
Il existe beaucoup d’individus peu recommandables à Seikusu, Norman.
Mais peu qui viennent spécialement traquer des individus aux capacités paranormales.
Ne me dis pas qu’une nouvelle secte fondamentaliste vient de débarquer à Seikusu...
’Possible... Comme tu le sais, il rentre dans les attributions de mon... Bureau... De s’occuper de toutes les affaires impliquant des activités paranormales.
Ça ne me dit toujours pas ce que je viens foutre, et pourquoi tu fais appel à moi... Tu n’as pas des équipes d’intervention ?
Faire intervenir une unité d’assaut est beaucoup plus difficile que faire intervenir une super-héroïne.
Super, je veux bien, mais héroïne, vu toutes les merdes que ça m’a rapporté dans le passé, je préfère passer mon tour.
Bon... Nous avons fait des trucs illégaux pour obtenir des informations, Félicia... Le genre de trucs qu’il ne vaut mieux pas que la presse sache...
Une affaire paranormale nécessite des mesures paranormales, mon cœur. Vous avez tué qui cette fois ? plaisanta-t-elle.
Personne. Du moins, je crois... Je parle plutôt d’écoutes illégales, d’espionnage chez de simples particuliers pour en savoir plus sur nos suspects.
Ça ferait mauvais genre si c’était épinglé à la une du Yomiuri.
Précisément... Voilà pourquoi je tiens à éviter de faire venir une équipe d’intervention. Nous soupçonnons nos tueurs d’avoir avec eux des rabatteurs, et de se cibler sur la police. Ils ont récemment abattu une légiste, et n’y ont pas été de la plus agréable des manières.
Et vous avez trouvé qui a fait le coup ?
On a des pistes, mais ce n’est pas ça qui importe... Tu ne le sais peut-être pas, mais tu te tiens juste à côté d’un hangar abandonné qui sert de repaire à un gang de rue, les Jackals.
Ils sont en guerre contre les Vipers, non ? »

Il y eut un flottement, un moment de silence. Félicia eut un léger sourire.

« Tu devrais sortir plus, Norman. Je suis prof’, je te rappelle. »

Les Jackals, les Vipers, les Hyde, et tous les autres gangs de rue étaient plutôt bien connus des lycéens. Il n’y avait pas que les Yakuzas dans la ville, et ces gangs se répandaient de plus en plus, certains étant soutenus par des clans de Yakuzas. Les Jackals étaient par exemple affiliés à un clan de Yakuzas, et les aidaient à vendre de la drogue dans les rues de la ville.

« Nous avons mené notre enquête...
 -  Laisse-moi deviner... Vous avez soupçonné qu’il y avait une taupe dans la police, et vous les avez mis sur écoute ?
 -  Nous sommes forts, mais mettre sur écoute tout un commissariat, c’est un peu osé. Non, on s’est contenté des proches de la légiste tuée, tout en poursuivant notre enquête. Il va y avoir un autre kidnapping dans la journée, Félicia. Une autre légiste...
 -  Ils ont une dent contre les légistes ?
 -  Ursula Ranger. On a... Des soupçons, mais je n’aurais pas le temps de t’expliquer tous les aboutissants.
 -  Et qu’est-ce que ça vient faire avec cet entrepôt ?
 -  On a des pistes.
 -  Je déteste quand tu es évasif, Norman, ça me donne l’impression de me faire avoir...
 -  Je te demande juste de surveiller le coin, et de te préparer à agir. Et... Hum... Je suppose que tu dois t’en douter, mais... Ursula Ranger n’est pas vraiment ce qu’on pourrait appeler une humaine normale. »

Il était alors 13h30, et Félicia soupira.

« Génial... Te voilà encore embarquée dans une superbe histoire, Félicia ! »

Fort heureusement, elle avait prévu de quoi s’occuper, et enfila ses écouteurs, tout en observant ce qui se passait. L’entrepôt semblait abandonné, et ce fut vers 15h30 environ que Norman, après plusieurs coups de fil, l’appela pour lui dire que les ravisseurs venaient de capturer Ursula. Elle avait envoyé un message à Travis, mais la connexion avait été interrompue, et le portable brisé. Impossible de la pister. Selon toute vraisemblance, le fourgon irait ici, dans cet entrepôt.

« Et si ce n’est pas le cas ?
Parfois, il faut savoir positiver, Félicia. Il faut que tu sauves cette fille. J’ai appelé la police, mais, le temps que les renforts arrivent... Enfin, tu connais la chanson...
Ouais, la cavalerie arrive toujours en retard. »

Félicia avait rangé ses écouteurs, de même que son portable, et s’avança le long de la grue, avant de se laisser descendre. Elle rejoignit ainsi le toit de l’entrepôt, et commença à entendre des bruits à l’intérieur. Il y avait de grandes fenêtres crasseuses sur le toit, qui lui permirent de voir une grande pièce avec des voitures qu’on réparait, des caisses, des cartons, des armes, et des hommes tatoués. Elle vit un coin loisirs, avec une télévision, une console de jeux, des fauteuils, des carcasses de pizzas sur une table. Elle n’eut pas longtemps à attendre avant d’entendre les bruits d’une camionnette qui s’approchait à vive allure. Courbée sur le toit, Félicia chercha rapidement une entrée, et descendit du hangar, atterrissant dans une ruelle jouxtant ce dernier. Elle s’approcha d’une petite porte latérale, naturellement fermée... Mais Félicia était une cambrioleuse hors pair, et la chaîne retenant la porte était rouillée. Avec sa force développée, elle réussit à forcer l’entrée, et pénétra dans un couloir poussiéreux. Sur sa droite, des vitres crasseuses permettaient de voir le grand entrepôt, et elle s’avança prudemment, se dissimulant derrière de grosses caisses, pour comprendre ce qui se passait.

La camionnette entra dans l’entrepôt, et les Jackals, tout d’un coup nerveux, s’approchèrent de la camionnette. Félicia, de son côté, était indétectable.

« Soyez prudents, les gars ! » entendit-elle.

Impossible d’intervenir pour le moment, elle allait devoir attendre qu’une opportunité se présente... Et ce serait peut-être l’occasion d’en savoir plus sur ce qui se passait ici.
« Modifié: mardi 11 septembre 2012, 19:24:02 par Félicia Hardy »

DC d’Alice Korvander.

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Ursula Ranger

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Re : Prise d'otage ou kidnapping ? (Félicia)

Réponse 2 jeudi 15 août 2013, 19:06:36

Ursula ignorait combien de temps elle passa dans la camionnette, à se faire secouer par les cahots de la route, à manquer de perdre connaissance à cause de la substance injectée, à tenter d'invoquer la gorgone... Mais le temps passa, et finalement, la camionnette ralentit. Elle fit quelques embardées, et s'arrêta brusquement. Si brusquement que la brune en perdit l'équilibre et tomba contre la parois du véhicule.

Se rattrapant comme elle le pouvait, elle resserra sa prise sur ses escarpins et attendit anxieusement. Le temps passant, son inquiétude s'était en effet changée en peur et cette peur avait augmenté de façon exponentielle.

Elle entendit des voix au-dehors, et des rires. Elle entendit des portières claquer, et des coups contre la parois de la camionnette. Elle frémit, se mordant la langue pour ne pas leur hurler d'arrêter. Elle tremblait. Effet secondaire de la drogue injectée, sans doute. Ou alors, c'était la peur et le froid. Le froid glaçant de la terreur, qui la paralysait presque jusque dans la plus petite de ses articulations.

Fermant les yeux, et inspirant profondément, la légiste tenta d'ignorer les bruits angoissants, et de se calmer. Il fallait être froidement raisonnable. C'était, sans aucun doute, les ravisseurs de Krysta. Krysta ayant disparu après son rendez-vous avec ce Tristan. C'était Mardi. Aujourd'hui, on était Samedi. Vraisemblablement, Krysta avait été torturée durant trois jours avant d'être abattue. Ursula avait trois jours devant elle pour se sortir de cette situation.

Elle ne se mettait pas du tout la pression. Et si les kidnappeurs ne faisaient pas comme pour Krysta ? Si leur modus operandi changeait ?

Elle chassa cette idée de sa tête.

La portière arrière de la camionnette frémit. Bougea. Sans faire attention à son sang qui se glaçait, Ursula raffermit sa prise sur ses escarpins. Elle attendit trois secondes, le temps que la porte s'ouvre en grand, et sauta hors du véhicule, arme en main, en frappant ce qui passait à sa portée avec un grand cri rageur. Ursula, en mode Warrior Enragée.

Si seulement cette fichue gorgone pouvait prendre le contrôle...

Après un instant de surprise, les hommes dehors se reprirent. Ils maîtrisèrent la frêle légiste en deux temps trois mouvements, lui confisquant ses escarpins pour les jeter au loin. A la mer. Malgré le déchirement de voir sa paire de chaussure ainsi maltraitée, la brune fut ravie de voir qu'elle avait grièvement blessé deux hommes. Ceux qui étaient trop près lorsque la porte de la camionnette a été ouverte.

- Tu feras moins la maline quand tu subiras le même sort que cette idiote de Krysta, monstre.

La brune cracha.

- Même pas peur !

Enfin si. Beaucoup. Ursula était littéralement terrifiée. Mais elle se composait une attitude bravache pour faire genre. Alors qu'elle était à deux doigts de se faire dessus.

Celui qu'elle prenait pour Tristan s'approcha, de mauvais poil. La légiste ne vit pas le coup partir. Elle sentit juste sa mâchoire claquer, et la douleur du coup se répandre dans tout son corps. Puis, la pommette en feu et la lèvre fendue, elle redressa la tête en tentant de chasser les étoiles qui tournoyaient autour d'elle. Elle défia Tristan du regard, passant sa langue sur sa lèvre pour empêcher le sang de couler et de tâcher son chemisier.

- Emmenez-là. Attachez-là bien. Et faites-lui la piqûre...

Sans pouvoir résister, Ursula fut traînée (ou plutôt portée), jusqu'à une chaise métallique ayant les pieds dans une bassine d'eau. On l'y attacha. Menotte, corde, scotche et chaîne. La totale. Puis, sans douceur, l'un des hommes qui venait de la lier à la chaise plongea ses doigts dans sa chevelure pour l'empoigner et la tirer avec l'arrière, avant de plonger sans douceur une aiguille dans son cou. Encore.

Le produit, Ursula le sentit se répandre dans son sang à la manière d'une brûlure. Elle serra les dents, s'empêchant de crier.

- On va voir combien de temps elle résistera celle-là. J'parie qu'elle tiendra une journée de plus que la blondasse...

Les voix autour d'elle se mélangeait un peu. Les sons se firent assourdissants, la lumière trop aveuglante. Ursula serra les poings, comme pour tenter de se libérer. Mais la douleur occasionnée par ces gestes libéra son esprit de l'effet de la drogue. Elle observa alors autour d'elle, se mettant à réfléchir à une façon de se tirer de ce mauvais pas.

Félicia Hardy

Humain(e)

Re : Prise d'otage ou kidnapping ? (Félicia)

Réponse 3 samedi 17 août 2013, 02:21:32

Sourcils froncés, Félicia voyait une camionnette se rapprocher. La féline Chatte Noire savait se faire discrète, se camouflant comme un chat pouvait le faire en voyant une proie... Mais avec toutefois un peu plus de succès que ses propres chats, qui, en réalité, étaient de bien piètres chasseurs. Les Jackals étaient un petit gang de rue, ce qui était relativement rare au Japon, où les Yakuzas se chargeaient généralement de les éradiquer. Les gangs de rues ne prospéraient que difficilement, et, si les Jackals étaient si bien organisés, ils devaient sûrement avoir un soutien. Un clan de yakuzas ? C’était possible, mais peu probable, pour les raisons évoquées ci-dessous. Les gangs de rues n’étaient pas appréciés par les Yakuzas, car ils ébranlaient leur autorité. Cependant, ces gangsters étaient bien armés, et visiblement assez nombreux. Or, les armes ne se trouvaient pas dans les arbres. Ils avaient forcément des contacts, des liens, des gens qui les couvraient. Les sources de Norman indiquaient que les Jackals traquaient les êtres paranormaux à Seikusu, les mutants et autres individus qui pullulaient de manière croissante dans cette ville.

La camionnette libéra une femme, que les Jackals molestèrent. Félicia ne la connaissait pas. Elle était plutôt belle, et devait probablement être leur prochaine cible. Ceci revenait à dire qu’elle allait probablement devoir intervenir sous peu. Elle se déplaça un peu, avançant tranquillement à quatre pattes, voyant un escalier en fer. Elle grimpa délicatement, d’un pas de velours, atteignant l’étage, avec une série de portes à droite. Elle longea le mur, entendant des bruits dans une petite salle de détente. Trois gangsters buvaient et fumaient tranquillement.

« La nouvelle est arrivée, commenta l’un des hommes.
 -  Je préfère ne pas la voir, c’est trop déprimant. »

Félicia décida de s’arrêter un peu. Sa longue expérience féminine lui soufflait qu’en écoutant aux portes, elle risquait d’apprendre plusieurs informations utiles.

« Honnêtement, je ne comprends pas.. Pourquoi on peut même pas les violer, merde ?
 -  Contente-toi de faire ce qu’on te demande. Rappelle-toi bien ce qui est arrivé à Shinou quand il a fourré sa queue dans la bouche de cette lycéenne... »

La Chatte Noire sentit son battement s’accélérer, avant d’entendre des bruits venant d’en contrebas. Elle était en hauteur, et se rapprocha des vitres crasseuses. On avait fermement attaché la brune à une sorte de chaise, en lui faisant une injection. Mais qu’essayaient-ils de faire ? Ses pieds trempaient dans l’eau, et ils s’activaient autour d’elle. Comment faire ? La Chatte Noire ne pouvait pas la laisser ainsi, son devoir était d’intervenir. Elle se recula un peu, cherchant un coin tranquille, et rappela Norman, afin de lui dire d’envoyer la police.

« Les renforts arriveront dans vingt minutes, Félicia. Évite de t’exposer, et n’interviens que si c’est strictement nécessaire. »

Vingt minutes, au minimum... Félicia faisait confiance à Norman pour s’activer, c’était un avocat réputé, qui avait autant poursuivi des policiers que protégé ces derniers contre des demandes abusives. Il avait notamment fait la une des journaux locaux, et même des grands journaux, en défendant un capitaine accusé de corruption, réussissant à lui permettre de conserver son poste. La police ne rechignerait pas si Norman demandait une intervention d’élite.

Félicia remonta à l’étage, mais s’arrêta sur le palier. Les trois hommes dans la salle de détente étaient ressortis, reprenant leurs activités. L’un s’avançait vers l’escalier. Félicia se dissimula prudemment contre le mur, et attendit que l’homme s’approche pour le neutraliser. Elle fondit sur lui, une main sur sa bouche, l’entendant gémir, et le frappa avec son genou, dans les testicules. Un coup en traître, mais elle vit sa vision défaillir. Un coup de griffes à hauteur de son visage l’envoya ensuite s’écrouler sur le sol. Le temps pressait. La Chatte Noire poussa le corps dans un coin, puis s’avança lentement.

En contrebas, la femme capturée par les Jackals végétait. On lui avait fait une puissante injection destinée à la calmer, et on se dépêchait d’agir.

« La solution devrait faire effet, maintenant... »

Félicia n’avait pas tort en pensant que les Jackals travaillaient effectivement pour le compte de quelqu’un. Un homme parlait au téléphone : Kojiro, le second de la bande. Il portait un élégant costume, et referma son portable.

« Notre employeur est satisfait. Dépêchez-vous de récupérer son sang. »

On lui fit une intraveineuse afin de ponctionner son sang. La solution injectée dans le corps de la femme avait pour but de purifier son sang, afin de permettre de le drainer, le sang filant dans des bonbonnes. Elle n’aurait pas assez de sang dans les veines pour survivre. Malheureusement, le procédé était très long, car il fallait attendre que la solution fasse effet.

Félicia, elle, continuait à tourner en rond, entreprenant de diminuer le nombre des gardes. Elle en suivit un dans les toilettes, et écrasa sa tête contre la cuve où il était en train de se soulager. Elle bondit sur un autre, enroulant ses jambes autour de sa tête, l’envoyant ensuite tournoyer contre elle, sa tête se fracassant sur le sol. Il était mort, ou dans le coma. Rapide et mortelle, la Chatte Noire n’usurpait pas sa réputation, et avait déjà éliminé six gardes... Quand elle entendit des rotors en hauteur.

« Qu’est-ce que ça veut dire ?! »

Kojiro avait poussé une exclamation de surprise, alors qu’il fumait une cigarette. Un garde posté dehors ne tarda pas à arriver, hirsute.

« Les flics, Kojiro ! Un camion blindé et un hélicoptère arrivent ! »

Kojiro retint un juron. Ils n’avaient pas encore eu le temps de prendre son sang. Félicia choisit cet instant pour bondir depuis sa position, pulvérisant avec ses pieds la vitre. Elle tomba en hauteur, rebondit sur une étagère métallique, et s’élança à nouveau, s’écrasant sur le toit du van, où elle bondit à nouveau, venant loger son pied dans la tête de Kojiro, qui poussa un couinement en s’écrasant sur le sol.

« J’espère que je ne perturbe pas trop votre petite fête, les gars...
 -  C’est qui, cette salope ? »

Voilà qui n’était pas très galant. Félicia tourna sa tête vers l’homme qui l’avait insulté, et bondit vers lui, griffant ses deux joues. Il poussa un hurlement de douleur, avant de se recevoir un coup de pied retourné qui envoya sa tête dans le bassin où on avait mis les pieds de la belle brune. Kojiro, le nez en sang, glapit, ordonnant qu’on abatte cette femme... Quand les vitres en hauteur explosèrent, des grenades fumigènes tombant sur le sol.

« Police de Seikusu ! rugit une voix en hauteur. Vous êtes encerclés, et en état d’arrestation ! Sortez immédiatement de l’entrepôt ! Tout refus d’obtempérer sera considéré comme une résistance, et placera nos agents en situation de légitime défense ! »

Félicia n’attendit pas, et bondit vers la femme, faisant parler ses griffes pour la libérer.

« Merde... Flinguez-moi tous ces connards ! hurlait Kojiro. Et tuez ces deux putes !! »

Félicia n’attendit pas. La fumée naissante la protégeait, et elle courut, tandis que les balles explosèrent autour d’elle et de la femme. Elle s’abrita derrière le van, tandis que la fume, asphyxiante, était en train de monter.

« Madame ! hurla Félicia en secouant légèrement la femme. On se réveille ! »

Elle avait l’air complètement shooté... Mais qu’est-ce qu’ils lui avaient fait ?

DC d’Alice Korvander.

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