Le Grand Jeu - Forum RPG Hentai

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Mais quelle mauvaise idée! [Pv: Kotaro/Atsuko et Gauvin]

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Hiro

E.S.P.er



La pièce sans fenêtre était plongée dans le silence, seuls les craquements du bois brûlant dans le foyer se faisaient entendre dans la pièce. Le feu servait aussi d’unique lumière, reflétant sur le visage de Kotaro et du mien, alors que nous étions tous deux penchés vers l’avant, assis sur le bout de notre canapé, fixant une table, entre nous deux. C’est alors qu’Atsuko entra dans la pièce, s’apprêtant à me demander la raison de sa convocation, je lui fis signe d’attendre un petit instant, levant mon index vers elle.


Un instant, Atsu…


Posant mon index et mon pouce sur une réplique miniature d’une tour de guet, je la fis glisser, emplissant la pièce d’un bruit de pierres qui se frottent, pour aller la mettre juste à côté de sa jumelle. Sans aucune émotion, je levai les yeux vers mon fils.


Échec et mat, Kotaro… Tu es un bon chasseur, mais n’oublie jamais que, dans toutes circonstances, il faut pouvoir s’adapter pour avoir au moins deux coups d’avances sur ton ennemi. Peaufine tes stratégies, améliore tes embuscades, tu deviendras un grand dirigeant ainsi.


Me relevant, je fis signe à Atsuko de s’asseoir dans le fauteuil auquel j’étais installé, il y avait quelques secondes de ça. Regardant mes deux progénitures assises, me scrutant, je me mis à faire les cent pas, poussant un long soupir.


Atsuko, je sais que tu n’apprécies pas l’héritage dont tu disposes, mais tu n’es pas non plus contre tout ce que je t’offre et la richesse que t’apporte les choses que j’ai faites, bien avant ta naissance et celle de ton frère. Je ne veux pas que Kotaro ait à subir le fardeau que j’ai subit pendant toutes ces années, à tenir seul l’entreprise que votre grand-père avait fondé, je veux vous voir faire prospérer cette entreprise, comme j’ai fait alors que je reprenais les rennes…


Je m’arrêtai alors, fixant la jeune femme droit dans les yeux.


Mais si tu continues à faire ce que tu fais, refuser les valeurs de notre famille, je n’aurai d’autres choix que de retirer tes droits chez les Atayoshi, à commencer par le droit de vivre dans le manoir familial, ainsi qu’à nexus, pour finalement te retirer ton héritage, c’est déjà beaucoup que je te laisses continuer ton bénévolat à l’orphelinat... Ta mère non plus n’est pas d’accord avec mon emploi à Nexus, et elle reste sur Terre, là où je ne suis qu’un simple avocat qui ne fait pas d’esclavage… Tout ceci pour dire : les dirigeants de la ville m’ont demandé de faire un travail un peu spécial pour eux : Un ‘’ preux chevalier ’’ a mis fin à une enchère où ils vendaient les esclaves tout droit venus de la dictature d’Ashnard. Il y a eut quatre esclavagistes morts et tous les esclaves ont pu fuir.


Riant légèrement de la bêtise que le chevalier avait fait, dont il n’avait même pas conscience. Il y avait un moment qu’il avait causé cette commotion, auquel j’aurais pu être présent, si la maladie ne m’avait pas cloué au lit; j’avais dû par contre remercier Dylan et Atsuko, qui avaient très bien pris soin de moi et m’avaient remis rapidement sur pied avec les potions et onguent de cette dernière. Il y a deux semaines, j’avais envoyé une lettre d’admiration à cet homme, lui disant combien nous avions, mes enfants et moi, été touché par son geste, et que nous voulions le rencontrer dans le cadre d’un dîner copieux, pour le remercier de faire de ce plan un mon de plus sûr. Sa réponse m’enchanta au plus haut point.


Ne me demandez pas comment, mais cet idiot va venir dîner avec nous, demain soir. Atsuko, pour pouvoir te racheter, j’aimerais que tu participes à ce dîner avec ton frère, où vous jouerez la comédie, jusqu’à ce que vous décidiez de passer à l’acte. Je veux qu’il ait compris que c’est mauvais pour sa santé de s’attaquer à des hommes d’affaire. Je peux vous accompagner pour le dîner, ou si vous préfériez le faire seuls?

Kotaro / Atsuko

E.S.P.er

Re : Mais quelle mauvaise idée! [Pv: Kotaro/Atsuko et Gauvin]

Réponse 1 mercredi 04 janvier 2012, 23:38:41

Dans le jardin, alors que l'astre solaire commençais, une jeune fille marchais tranquillement, se dirigeant vers le hall de la demeure. Atsuko Atayoshi venais de passer une grande partie de la journée à l'orphelinat pour aider les sœurs. Elle avait également empruntée un livre religieux pour avoir un peu de lecture et pour mieux comprendre le fonctionnement de l'Ordre Immaculé. A peine passa t-elle la grande porte qu'une voix qu'elle appréciait particulièrement se fit entendre.

- Bonsoir Mademoiselle Atsuko. Avez-vous passée une bonne journée ?

- Oui, merci beaucoup Harim, lui répondit-elle avec un large sourire.

Le major d'homme était d'un âge très avancé, mais avais toujours servit la famille, d'aussi loin se souvenait-elle. Elle l'avait toujours considérée comme un grand père attentionné. Avec le temps, elle avait appris à décrypter chacun de ses petits tics nerveux, aussi infimes soient-ils. Et quand il bougeait ainsi le petit doigt, cela voulait dire qu'une seule chose.

- Où est père ?

- Dans le salon ouest avec votre frère. Il vous attend.

Elle soupira de lassitude. Encore une convocation pour mauvais comportement envers la famille ? Etait-ce vraiment de sa faute, si l'esclavagisme la dégoutait ? Tout ce qu'elle pouvais faire, c'était de prendre soins de Akiko et Ayumi, ses deux servantes. D'ailleurs, elle se rendit dans sa chambre pour les voir et pour déposer le livre sur son bureau. Elle n'aura qu'à le lire après le diner.

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Kotaro était extrêmement concentré sur sa partie d'échecs, face à son père. Cela faisait déjà près d'une heure qu'il l'affrontait silencieusement, essayant de voir diverses possibilités pour enfin battre son paternel à se jeu, bien loin d'être débile. Le plateau était à peine éclairé par la lumière émise depuis la cheminée. Finalement, il avança une pièce, sans sourire pour autant. Ce n'était jamais gagné d'avance, surtout avec un tel adversaire. C'est ce moment que choisi sa sœur cadette pour se manifester.

- Père ? Tu...

- Un instant, Atsu…

Hiro déplaça une tour sur le plateau de pierre, avant de s'adresser à son fils.

- Échec et mat, Kotaro… Tu es un bon chasseur, mais n’oublie jamais que, dans toutes circonstances, il faut pouvoir s’adapter pour avoir au moins deux coups d’avances sur ton ennemi. Peaufine tes stratégies, améliore tes embuscades, tu deviendras un grand dirigeant ainsi.

- Oui père...

Indéniablement, le jeune homme était fière d'avoir un tel père, malgré les progrès qu'il lui restait à faire. Le maitre des lieux fini par se lever pour faire signe à sa fille de prendre sa place dans le fauteuil. Puis, les deux ados regardèrent leur père marcher en long et en large.

- Atsuko, je sais que tu n’apprécies pas l’héritage dont tu disposes, mais tu n’es pas non plus contre tout ce que je t’offre et la richesse que t’apporte les choses que j’ai faites, bien avant ta naissance et celle de ton frère. Je ne veux pas que Kotaro ait à subir le fardeau que j’ai subit pendant toutes ces années, à tenir seul l’entreprise que votre grand-père avait fondé, je veux vous voir faire prospérer cette entreprise, comme j’ai fait alors que je reprenais les rennes…

La jeune fille ne pu empêcher ses yeux de monter au ciel. Cette conversation, ils l'avaient eu un nombre incalculable de fois. Ce n'est pas qu'elle ne l'appréciais pas, mais plutôt qu'elle répugnait l'idée de vendre des hommes, femmes et enfants pour du profit. Et si elle appréciait les richesses, comme disait son père, ce n'était pas pour en profiter elle-même. Atsuko considérait l'argent comme un outil pour venir en aide plus facilement à ceux qui étaient dans le besoin. Bien entendu, elle se fixait une limite raisonnable, mais les pièces d'or étaient plus utiles à sauver des orphelins plutôt qu'à acheter ses même orphelin avec une chaine en plus. Son père dû capter son expression, car il s'arrêta subitement pour plonger son regard dans le sien.

- Mais si tu continues à faire ce que tu fais, refuser les valeurs de notre famille, je n’aurai d’autres choix que de retirer tes droits chez les Atayoshi, à commencer par le droit de vivre dans le manoir familial, ainsi qu’à Nexus, pour finalement te retirer ton héritage, c’est déjà beaucoup que je te laisses continuer ton bénévolat à l’orphelinat... Ta mère non plus n’est pas d’accord avec mon emploi à Nexus, et elle reste sur Terre, là où je ne suis qu’un simple avocat qui ne fait pas d’esclavage… Tout ceci pour dire : les dirigeants de la ville m’ont demandé de faire un travail un peu spécial pour eux : Un ‘’ preux chevalier ’’ a mis fin à une enchère où ils vendaient les esclaves tout droit venus de la dictature d’Ashnard. Il y a eut quatre esclavagistes morts et tous les esclaves ont pu fuir.

Si le frère eu l'air scandalisé par la perte de ces esclaves, la sœur cria victoire dans un coin de sa tête. D'un autre coté, elle soupira de soulagement en se disant que si son père n'avait pas été malade, et que si elle et sa mère n'avaient pas insistées pour qu'il reste au lit, il serrais peut être mort à l'heure qu'il est. Peu importe comment il fonctionnait, il restait son père et elle l'aimait comme tel.

- Au moins, ça fait de la concurrence en moins...

«Au moins, ça fait des esclavagistes en moins !»

Les deux se regardèrent simultanément. La pensée était différente mais le résultat était identique. Un rire léger de leur paternel réorienta leur attention vers lui.

- Ne me demandez pas comment, mais cet idiot va venir dîner avec nous, demain soir. Atsuko, pour pouvoir te racheter, j’aimerais que tu participes à ce dîner avec ton frère, où vous jouerez la comédie, jusqu’à ce que vous décidiez de passer à l’acte. Je veux qu’il ait compris que c’est mauvais pour sa santé de s’attaquer à des hommes d’affaire. Je peux vous accompagner pour le dîner, ou si vous préfériez le faire seuls ?

Kotaro eu un sourire. Il allait enfin pouvoir faire ses preuves. Toutes ses leçons sur les milles et une manière de priser un esprit fort allaient enfin pouvoir être mises en pratique. Il voyait cette occasion comme une épreuve finale. Si il réussissait, il pourra enfin gérer une partie de l'entreprise.

- Je pense, père, que nous pourrons nous en occu...

Magnifique phrase, qui ne put hélas être achevée, en raison de la tape à l'arrière du crâne causée par sa sœur...

- S'il ne nous vois que nous deux, alors qu'il s'attend à rencontrer père, tu ne crois pas qu'il va se poser des questions et trouver ça louche ? Ton enthousiasme te perdra un jours.

La petite sœur anti-esclaves qui sermonne le grand frère pro-esclaves. Pire, sa sœur marquait un point. Il n'avais pas pensé une seule seconde à cette conséquence. Ironiquement c'est Atsuko qui à retenue la leçon de la partie d'échecs, alors qu'elle était absente tout le long de la partie.

Gauvain

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Re : Mais quelle mauvaise idée! [Pv: Kotaro/Atsuko et Gauvin]

Réponse 2 jeudi 05 janvier 2012, 11:06:36

Pendant un certain temps d'enquête et de recherches minutieuses sur des marchants d'esclaves il avait enfin réussi à libérer les esclaves tout en tuant leurs tortionnaires, puis il reçut une lettre le remerciant et en l'invitant à un dîner, Gauvain répondit favorablement à cette invitation.

Alors que le soleil se couchait; Gauvain arriva devant cette maison pour le moins dotée d'une noblesse apparente, il avait utilisé son pouvoir de déplacement pour trouver rapidement l'endroit, son intuition lui disait de quitter cet endroit mais il était décidé à honorer cette invitation comme tout chevalier qui se respecte.

Il s'était bien habillé pour l'occasion avec un vêtement des plus nobles qu'il avait en réserve tout en restant simple et puis de toute façon sa ceinture verte était la seule chose qu'il gardait en permanence, il avait suffisamment appris que dans ce monde un assassin pouvait à n'importe quel moment surgir.

Bien sûr, il avait autrefois déjoué des tentatives d'assassinas porté sur sa tante mais aucunes n'étaient parvenues à ses fins car il était toujours là comme tout neveu et bras droit qui se doit.


*-Et bien en voilà un endroit des plus intéressants, il est rare de nos jours de recevoir une invitation de quelqu'un comme cela mais bon l'important c'est le geste et puis je n'ai rien à craindre en allant à un dîner tout ce qu'il y a de plus ordinaire.*

Il arrivait à sentir que cet endroit dégageait quelque chose mais il n'arrivait pas à savoir quoi, après avoir avancé devant la porte Il commença à s'approcher et il appuya sur la sonnette et il attendit que quelqu'un lui ouvre la porte.

J'incarne la perfection que tout chevalier desire être




thème of Gauvain: Steps from Hell - Undying Love
moment d'amour:allen's melody (full version with vocals)

La cité du soleil:http://hentai.forum-rpg.net/index.php?topic=7771.0

Hiro

E.S.P.er

Re : Mais quelle mauvaise idée! [Pv: Kotaro/Atsuko et Gauvin]

Réponse 3 vendredi 06 janvier 2012, 17:03:20


Ko, on ne souhaite pas la mort de personnes pratiquant notre métier, surtout que deux d’entre eux travaillaient pour moi… D’ailleurs, j’aurais peut-être bien été la cinquième victime, si ta sœur et ta mère n’avaient pas insisté pour que je me repose… Enfin, bref!

Apparemment, la menace avait fait son effet, Atsuko m’avait fait une réponse qui avait tout à fait un sens. Alors que son frère aîné, bien qu’intelligent, agissait par orgueil, la jeune femme, quant à elle, aimait bien mettre de côté ce péché pour pouvoir trouver la meilleure manière d’agir. Bien que je ne sois ni pour, ni contre l’idée d’assister à ce repas-mascarade, voir mes enfants à l’œuvre pour la première fois… J’en étais presque ému. Alors que je les regardais tous les deux, assis et discutant de leurs techniques d’approche, Kotaro se vantant qu’il connaissait bien quelques manières de lui faire du mal… M’avançant vers les deux êtres qui consistaient ma progéniture, je tournai ma tête vers le jeune homme.


Tu veux bien nous laisser un instant, seuls, Atsu et moi? J’ai à lui parler en privé.


Alors que Kotaro hocha la tête avant de partir, je pris sa place sur la chaise rembourrée, me penchant vers ma fille. Si la tirade que je lui avais envoyée tout à l’heure était habituelle, même presque traditionnelle, ce que j’avais à lui dire, c’était la première fois. Entrecroisant les doigts de mes mains, ce qui était loin d’être mon habitude, je soupirai avant, les yeux baissé, de parler, une sorte d’excuse.


Je sais que je suis dur avec toi, plus que Kotaro. Mais tu comprends qu’avec ce que je fais, sur Terra comme sur Terre, que je m’attires beaucoup d’ennemis, des gens qui connaissent votre existence et qui pourrait vous faire du mal… En ce qui concerne Ko, je n’ai aucune crainte pour lui; il est fort, c’est un dur, solide, mais par-dessus tout, sans pitié, il tient de moi. Cependant, ce n’est pas ton cas… Toi, tu tiens de ta mère : douce, généreuse, tu apprécies la vie, et je dois te protéger plus, mais viendras un jour où je ne pourrai plus le faire, à ce moment là, tu devras compter sur toi-même.  Écoutes, Atsu, je vous aime, toi, ton frère et ta mère… Vous êtes ce que j’ai de plus précieux dans ce monde. Ne t’inquiète pas, je sais que tu ne reprendras jamais les rennes de l’entreprise, et je ne t’y forcerai jamais. Comme Dylan a sauvé les miettes qui restaient de mon âme, je comprends maintenant que, si tu es dans cette famille, c’est pour que tu puisses sauver celle de ton frère, alors qu’il sera aux commandes… Au fait, ne t’inquiètes pas pour ton héritage, ce n’était que pour faire les choses à fonds, alors que Ko était là… Pour le chevalier, je sais que tu ne voudrais pas le faire, mais fais-le, pour ton frère et moi.


Me relevant, je lui dis d’aller mettre ses plus beaux habits, que notre invité allait arriver dans quelques instants. Faisant de même, j’entrai dans la chambre des maîtres pour y enfiler quelques nouveaux vêtements après avoir retiré ceux que j’avais déjà. Quelques minutes après, Harim vint me voir, me disant qu’il avait recueillit l’invité et l’avait, sous mes instructions assis à la table, où les serviteurs avaient déjà servi le potage de légumes.


Le remerciant d’un sourire et lui donnant congé, je sortis de ma chambre où je lisais tranquillement le registre des ventes, avant d’appeler Kotaro et Atsuko,    que le repas et l’invité étaient servis. Entrant dans la salle à manger, je pus constater que le chevalier portait autre chose que l’armure décrite par ceux qui m’avaient si poliment demandé de lui servir une leçon. Tout souriant, je m’approchai de lui avant de serrer sa main avec une fausse ferveur.


Vous êtes le sauveur de ces pauvres esclaves? Enchanté de vous connaître, je suis Hiro Atayoshi, et je vous présente mes enfants, Kotaro Atayoshi et Atsuko Atayoshi! Nous sommes très reconnaissants pour ce que vous avez fait, et honnêtement nous tenions absolument à vous rencontrer, je n’aurais pas accepté un refus de votre part!


Dans un grand éclat de rire, je fis signe à mes enfants de venir le saluer, puis nous nous assîmes à une longue table, moi à l’autre bout, mes enfants d’un côté comme de l’autre, alors qu’un serviteur nous mit un bol chacun empli de potage. Souhaitant un ‘’bon appétit’’ à notre invité, je pris quelques cuillérées de la soupe avant de lever la tête vers le blond.


Ne vous inquiétez pas, je sais que ça parait louche qu’un homme de mon… rang ne vous invite à dîner, mais je ne suis qu’un marchand, qui fait affaire avec presque tous les fermiers de la ville… On peut ainsi dire que j’ai le monopole du lait!... Mais si vous nous parliez de vous?


Plusieurs minutes, et quelques services, passèrent, où nous discutâmes avec le chevalier, riions, mangions, buvions. Soudain, Harim revint vers moi avant de me murmurer quelques mots à l’oreille. Évidemment, il ne m’avait rien dit, sauf qu’il était temps de laisser la place à la relève, d’un petit air faussement mécontent, je pris la serviette de tissu avant de m’essuyer les lèvres du liquide qu’il y avait dans le bœuf, et qui avait atterri sur ma bouche, au lieu de dedans. Me relevant de la chaise, je fixai mes yeux de glace dans ceux de mon invité.


On dirait qu’un de mes fournisseurs est mécontent de son paiement, et qu’il est impératif que je le rencontre dès maintenant… Ahh ces fermiers! Vous deux, comportez vous en bons hôtes, et offrez à notre ami un nouveau verre, je vois que le sien est vide!


M’excusant une nouvelle fois, je sortis de la salle, me dirigeant vers la salle d’audience, où je passais le plus clair de mon temps, quand la nuit était tombée.

« Modifié: lundi 09 janvier 2012, 16:22:15 par Hiro »


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