Si j'avais su ... je me serais pas perdue ! (en pause)

17 heure, la cloche venait de sonner annonçant la fin des cours bien méritée pour les lycéen. J'étais peut être une élève studieuse et sérieuse néanmoins j'étais tout comme les autres élèves heureuse de ranger mes affaires pour rentrer chez moi. Je finissais de salué une amie et pris à mon tours la direction de la sortie en espérant rentrer le plus vite possible chez moi, la nuit en cette saison tombait vite et certains quartier de Seikusu étaient vraiment très mal fréquentée... surtout pour une jeune fille tel que moi.

Alors que j'empruntais le chemin habituel en évitant le parc et sa mauvaise réputation aux heures tardives mon portable se mit à sonner, je du m'arrêter dans un coin et m'accroupir pour vider mon sac et prendre le téléphone en mains... Mais je n'eus pas le temps de décrocher à vrai dire et le fit tomber au sol lorsque je sentis une main se poser sur mon épaule.

Ma première réaction fut un cri de surprise et un sursaut, je ne m'étais même pas encore retourner que j'imaginais déjà le pire des scénarios. Un agresseur ? surement, et cette idée me terrifié déjà trop pour rester calme, alors ma voix tremblotait naturellement lorsque je lui fit face pour lui prier de ne pas me faire de mal.

S'il.. s'il vous plait laissez moi partir, je n'ai pas d'argent à vous donner !

L'homme devait avoir presque la trentaine et avait une allure peu commode rien qui ne me donnait envie de rester à vrai dire, mais je compris réellement le danger qui planait sur moi lorsque qu'un sourire pervers se dessinait sur ses lèvres. Je devais absolument fuir.

Je n'étais vraiment pas agressif de nature mais prise de panique et sans réfléchir un coup de pied partit dans l'un de ses genoux et lui fit lâcher son emprise sur moi, je profitais naturellement de ce moment pour fuir, laissant mes affaires et mon portable derrière moi, je ne pensais qu'à fuir à vrai dire.. fuir à l'aveugle sous la panique sans même savoir ou je me rendais... D'ailleurs... ou j'étais maintenant ?

A force de courir j'avais terminé ma course dans une ruelle inquiétante que je ne connaissais même pas... Mais les questions étaient là encore de courtes durée quand j'entendais une bande de voyou qui se parlaient qui approchaient, s'ils me voyaient toute seule dans un tel endroit que feraient-ils de moi ? !! Je ne devais vraiment pas rester ici, je devais me cacher et dans le premier lieu qui me tombait sous la main. Ce manoir au portail brisé semblait justement vide, je n'aimais pas vraiment m'aventurais dans ce genre de lieu mais je n'avais aussi pas vraiment le choix.

Sans penser à l'éventualité qu'un sans abris ou un voyou ai pu élire domicile dans cette demeure abandonnée je poussa la porte et m'y aventura. Tournant sur moi même pour avoir une vue des alentours je réajusta mes lunettes et cria d'une petite voix :

Il.. il y-a quelqu'un ?

Un grincement de serrure. Clik Clak. Loona ouvrit la porte et s'avança tranquillement, descendant les quelques marches qui donnait sur une immense cave, aménagée par les anciens propriétaires. Elle n'avait pas manqué d'y ajouter sa petite touche personnelle, ceci-dit. Avec pour seul vêtement un peignoir blanc qui peinait à contenir sa généreuse poitrine, et qui lui arrivait à mi-cuisse, elle marchait pieds nus sur le carrelage froid et marbré, ce qui ne semblait pas la déranger plus que ça. Des lampes tamisées éclairait la pièce de leur faible éclat bleuté, révélant au centre de celle-ci un espèce de tupperware géant bleu azur, vaguement cylindrique, haut de presque deux mètres et d'environ quinze mètres de diamètre. Une piscine... pas aussi grande qu'une piscine olympique, certes, mas elle avait des dimensions très honorable, surtout pour une piscine "d’intérieur".

Elle ouvrit son peignoir et roula des épaules, le laissant choir au sol, et exhibant par la même occasion son corps nu et agréablement dessinée. Après être montée sur la petite échelle, elle se laissa lentement tomber dans l'eau chaude, dans un soupir de satisfaction. L'eau, son élément... elle s'y sentait tellement bien. Après avoir fait quelques tours du bassin, elle nagea jusqu'au centre et fit la planche. Les membres en croix, les yeux fermés, elle s'amusait à couler puis à remonter, alternativement, tout en restant parfaitement droite, seule l’extrémité de sa poitrine restait émergée mais elle ne s'en souciait pas. Ce n'était pas comme si elle avait besoin de respirer sous l'eau après tout... Son manege continua quelques temps, jusqu'à ce que l'on vienne la perturber pendant sa baignade.

~ Il.. il y-a quelqu'un ?

Loona se posait exactement la même question ! Quelqu'un, ici ? On s'était introduit chez elle... La voix lui semblait plutôt féminine, mais cela ne voulait pas dire que l'intrus était dénuée de mauvaises intentions, elle était bien placée pour le savoir. Avec agilité, elle bondit d'un coup sec en dehors de la piscine, atterrissant en douceur sur le sol carrelé. Des gouttes d'eau ruisselaient toujours sur elle, descendant le long des courbes de son corps, et elle se dirigea sans plus de cérémonie en direction du bruit suspect. Elle ne prit pas la peine de se sécher, ni même d'enfiler quoique ce soit pour cacher sa nudité. Bah quoi, elle était chez elle quand même, non ?

En s'approchant du hall d'entré, elle tomba nez-à-nez avec l'effrontée qui avait osé la déranger. C'était une jeune fille, qui ne semblait pas hostile. Visiblement paniquée, elle cherchait peut être un endroit où s'abriter ? Qu'importe, c'était pas une raison pour que Loona s’apitoie sur son sort.

~ Mais qu'est ce que tu fiche chez moi, toi !? - vociféra-t-elle en la fusillant du regard, la mine sévère.

Le grand manoir semblait totalement dépourvue de vie à tel point que je pensais déjà à l'explorer plus en profondeur, je faisais en faite erreur puisque moins d'une minute plus tard des bruits de pas se rapprochaient de moi jusqu'à dévoilé la silhouette d'une femme.
Il s'agissait d'une belle femme et le moins qu'ont puisse dire c'est qu'elle était loin d'être pudique, mais dans quel genre d'endroit j'étais encore tombé moi ! Elle était nue, totalement nue devant moi, elle aurait au moins pu enfilé un peignoir pour cacher ses seins c'était la moindre des politesse devant une inconnue. Timide comme je l'étais je ravala ma salive d'un coup et ne pu m'empêcher de rougir à vu d'oeuil, je savais à ce moment que si j'ouvrais la bouche pour parler j'allais bégayer et être ridicule.

La voix qu'elle prit ensuite me rassura beaucoup moins... je venais de comprendre pour de bon que j'étais tomber dans un autre endroit inhospitalier et je paniquais déjà intérieurement.

Je... je suis désolée... j'étais poursuivis.. et puis je me suis perdue ... je suis rentrée dans la première maison que j'ai trouvé parce que j'avais peur... je pensais que c'était vide, je suis désolée encore une fois.

Il n'y avait rien à faire pour cacher ma timidité et la gêne que sa nudité avait occasionnée, plus je parlais plus je me sentais ridicule. Je songeais à appeler mes parents pour qu'ils viennent me chercher et demander l'hospitalité à cette femme pendant une vingtaine de minute, le temps qu'ont vienne me chercher, mais là encore je me rendais compte que mon portable et le reste de mes affaires étaient restés là bas. Ne pouvant pas m'incruster ici toute la nuit je n'avais plus qu'un seul choix... sortir dehors et courir le plus vite possible jusque chez moi, si je retrouvais mon chemin toutefois.

Je... je ne vais pas déranger plus longtemps... je vais rentrer chez moi, désolée.

Rouge comme une pivoine je me retourna et me dirigea vers la sortie avant de saisir la poignée, je voulais vite partir puisqu'elle semblait l'avoir mal pris et puis cette personne ne m'inspirais vraiment pas confiance... Dommage un peu d'aide n'aurait pas été de refus

Dès les premiers regards, Loona pensait que c'était une jeune fille qui s'était perdue, et elle ne tarda pas à en avoir le coeur net. Les explications que cette dernière lui donnait n'étaient pas vraiment affirmées, elle bredouillait de vagues excuses, visiblement un peu gênée. Elle était trop mignonne, comme ça... La propriétaire des lieux se demandait ce qui avait pu la mettre dans cet état là, ce qui avait pu la pousser à fuir, et à se réfugier ici. Si elle avait pensé qu'elle aurait pu trouver refuge ici, elle se trompait lourdement, et Loona se ferait une joie de le lui faire apprendre la leçon. A sa façon...

~ Ne sois pas désolée, voyons, je... je me suis un peu laissée emporter, surtout quand j'ai vu que l'on s'était incrusté chez moi sans prévenir...

Son regard furieux semblait s'adoucir, ses lèvres s'étiraient maintenant en un petit sourire, qui se voulait bienveillant. Elle paraissait presque sympathique, comme ça... mais la réalité était bien differente. La jeune humaine qui se tenait devant elle lui paraissait, disons, alléchante, suffisamment pour qu'elle veuille la retenir un peu plus longtemps. La perspective de s'amuser avec elle, de jouer avec son corps qui était, avouons le, séduisant, lui plaisait beaucoup, et son joli minois qui s'empourprait à la vue de son corps dénudée l'y incitait davantage. Ce serait quand même dommage de laisser passer une telle occasion.

~ Je... je ne vais pas déranger plus longtemps... je vais rentrer chez moi, désolée.

~ Non, attend... ! - dit-elle, en se précipitant sur le jeune fille qui voulait lui fausser compagnie. - Tu ne va quand même pas retourner dehors, avec le danger qui y rode, et qui attend la première occasion pour se jeter sur toi, si ? Ce ne serait pas raisonnable, je pense... et puis, c'est vrai que ta présence ici m'a surprise, mais elle ne me dérange pas du tout !

Ça c'était clair, sa présence était loin de lui paraitre désagréable. Lentement, sans la brusquer, elle lui prit le poignet, pour l'inciter à rester. Elle plongea son regard dans le sien, un regard intense, sa poigne était ferme, et autoritaire, un peu comme si elle ne lui laissait pas choix. Ce qui était en quelque sorte le cas, même si la jeune fille ne le savait pas encore...

Au moment ou ma main tourna la poignée pour sortir elle fut attrapée fermement par la jeune femme, ça y est elle montrait ses vrais intention, c'est ce que je craignais qu'allait-il m'arrivait maintenant ? Mais lorsque j'entendis cette douce voix me parler mes craintes se dissipaient peu à peu, était elle finalement bienveillante ? Après tout j'avais très bien pu me tromper avec toute ces mésaventure ce soir... je ne devais pas avoir l'esprit assez clair pour appréhendé les choses correctement.

Je me retournais et vis ce sourire amical sur ses lèvres ce qui eut pour effet d'apaiser mes craintes, il fallait aussi dire qu'elle avait raison si jamais je sortais mes chances de croisés un agresseur et de me perdre de nouveau étaient grande, trop grande... et rien que l'idée de ce qui pouvait m'arrivait m'effrayer en me rappelant les nombreuses histoire de viols dans ce genre de quartier de Seikusu.

Je... Oui vous avez raison, si vous êtes sure que je ne dérange pas alors je veux bien resté un petit moment... Mais je ne voudrais pas trop vous déranger, si vous avez un téléphone je vais appeler quelqu'un qui pourras venir me chercher...

Ma voix semblait plus calme mais la gêne n'était pas pour autant dissipé au vu de cette poitrine bien formée et totalement nue dont je ne pouvais m'empêcher d'y jeter quelque coup d'oeuil indiscret... plus parce que je ne savais pas ou me mettre qu'autre chose, mon regard était d'ailleurs constamment fuyant je ne pouvais même pas la regarder dans les yeux lorsque je parlais.

Ex...excusez moi, je ne voudrais pas profiter d'avantage de votre hospitalité mais auriez vous un petit verre d'eau à boire... j'ai courus de toute mes forces et je me sens un peu essoufflée...

J'aurais peut être du demander également à ce qu'elle se couvre mais je ne voulais pas trop en demander, elle m'évitais déjà peut être de gros ennuies dehors et me sentais vraiment pas à l'aise à profiter de la gentillesse d'une personne sans rien pouvoir offrir en retour, j'espérais donc qu'elle me donne vite de quoi téléphoner pour la laisser finir sa soirée tranquillement.

Un sourire satisfait s'affichait sur ses lèvres, en voyant qu'elle était parvenu à convaincre la visiteuse de passer un peu plus de temps en sa compagnie. Parfait, de cette manière, elle gagnait du temps. Cependant, elle aurait tout autant apprécier sa réaction si elle avait refuser. Cela aurait été amusant de la forcer à rester, de voir son visage déconfit en voyant qu'elle avait évité un danger pour en tomber sur un bien plus gros... Oui, cela aurait été assez cocasse, comme situation, mais elle a eu la sagesse d'esprit d'accepter ma proposition. Les ennuis qui l'attendaient dehors devaient être assez effrayante, pour l'inciter à rester avec une parfaite inconnue.

~ Je n'ai malheureusement pas le téléphone, ici... la seule chose que je puisse t'offrir sera un abris... mais ce n'est déjà pas si mal, non ? Rassure toi, cela ne me dérange aucunement, au contraire ! Ça tombe bien je n'avais rien de prévu ce soir.

Elle était ravie, le destin lui avait offert cette jeune fille, ce moyen de divertissement, sur un scintillant plateau d'argent. Elle eut un sourire amusée en voyant que le regard émeraude de son interlocutrice papillonnait à tout va, refusant de se fixer sur elle. L'adolescente semblait affreusement embarrassée par la tenue d'Eve que Loona lui présentait, et elle prenait un malin plaisir à la voir aussi gênée. Était-elle attirée par les femmes ? C'était possible, mais elle ne le savait pas. Elle aura tout le loisir de le découvrir plus tard... Innocemment, sa main se leva et effleura sa poitrine, qu'elle se mit à caresser devant elle, sans aucune gène, comme si c'était aussi normal que de se gratter la tête ou masser la nuque. Tentatrice, elle en profita aussi pour accentuer un peu son aura, orienté vers la luxure, laissant ainsi des idées perverses s'immiscer dans son esprit. Cependant, c'était vraiment léger, juste assez pour émoustiller un peu son désir, et c'était suffisant pour le moment.

~ Au fait, on s'est toujours pas présentées. Moi c'est Loona. Viens avec moi, je vais t'offrir un peu d'eau.

Un peu d'eau... quel doux euphémisme pour designer sa salle de jeu. Elles allaient follement s'amuser, toutes les deux. Enfin, surtout l'une d'entre elle. La prenant par la main, elle l'amena avec elle jusqu'à l'entré de la fameuse cave, sans se retourner ni croiser son regard. Elle ouvrit doucement la porte, les lumières étaient éteintes, lui dissimulant l'endroit où elle allait passer les prochaines heures de sa vie...

Loona, c'était un bien drôle de nom qu'elle avait là c'était la première fois que je l'entendais et ça ne sonnait pas vraiment japonnais. Enfin bref il y avait des choses plus importante, ce qui allait arrivé par la suite par exemple... elle n'avait pas de téléphone, comment j'allais pouvoir rentrer chez moi ? J'allais rester toute la nuit ici ? L'idée de dormir chez une inconnue me dérangeais assez e pour plusieurs raisons, au fond je ne pouvais pas vraiment savoir ce qu'elle avait en tête.

Moi c'est.. c'est Myuki madame... Dis-je d'une petite voix hésitante en suivant mon hôte.

Finalement ont arriva devant quelques marches qu'ont descendit... sa cuisine se trouvait au sous sol ? Je commençais à me poser sérieusement des questions et restait sous mes garde même si je la suivait. Le plancher des marches grinçait un peu sur nos pas jusqu'au moment ou mes bottes touchaient un sol plus dur, c'était du carrelage. On trouvait généralement ce genre de sol dans les cuisines alors je regagnais un peu confiance et lâcha ma garde...

Hum.. en faite... vous comptez me racompagner chez moi vous même en voiture ? Je ne vais pas dormir ici n'est-ce pas ? Et mes parents vont s'inquiéter si je ne rentre pas. Ils vont surement appeler la police.

Comme la pièce était noire je ne voyais pas grand chose et me mis à avancer un peu à l'aveuglette sans savoir ou j'allais, j'étais d'ailleurs sur le point de demander d'allumer la lumière quand je heurta quelque chose... comme j'étais près et que mes yeux s'étaient un peu habitués au noir je pouvais facilement deviné que c'était des marches ... un escalier ? Non une échelle plutôt, et apparemment il y avait aussi un long mur devant ou quelque chose du genre, je me tournais vers mon hôte non loin derrière qui semblait ne pas broncher, alors je me disais qu'avec cette échelle on remonterais surement à l'étage... Mais devoir passer par la cave pour remonter dans la cuisine tout de même, quel drole de manoir elle avait là.

Enfin soit, je plaçais mes pieds sur les premières marches et grimpa sur cette fameuse échelle.. mais bizarrement celle ci s'arrêta au bout d'environs deux mètres... était-je arrivé ? Pour le savoir je n'avais plus qu'à avancer puisque je ne pouvais pas allez plus haut de toute façon.

Qu'est ce que....

tout d'un coup une panique envahi mon corps et je failli faire une chute en arrière... je pouvais voir devant moi cette étendue d'eau... il s'en était fallu de peu avant que je na fasse un peu de plus et ne tombe là dedans... ne sachant pas nager j'aurais eu de gros ennuies. apeurer et un peu furieuse je me retourna et haussa la voix.

C'et... c'était vraiment dangeureux ! pourquoi vous m'avez laisser monter sans rien dire, j'aurais pu tomber dans l'eau et me noyer !

Dans le noir et avec mon coeur qui battait à 100 à l'heure j'avais un peu de mal à trouver ou était mon hôte lorsque je me retourna... Que devais-je faire maintenant ? qu'allait-il m'arriver ? Je sentais que j'étais grandement en danger mais pourquoi ?

Alors qu'elles arrivèrent devant la cave, Miyuki sembla s'inquiéter à propos de la suite des événements. L'annonce qu'elle n'avait pas de téléphone n'était pas vraiment rassurante, c'était compréhensible... et elle lui fit part de son appréhension à passer la nuit en ma compagnie. Si ça continuait comme ça, elle allait avoir des soupçons concernant les desseins de Loona, et faire échouer ses plans ! Ce n'était vraiment pas envisageable, l'hôte n'avait pas l'intention de la laisser poursuivre dans ses raisonnements de jeune fille paniquée, et elle lui affirma avec douceur qu'elle n'avait pas à s'en faire.

~ Non, tu n'es pas obligée de rester ici toute la nuit, tu peux t'abriter le temps que tu veux, tu es libre... D'ici une heure, tes agresseurs seront sans doute passés à autre chose, et je pense que tu pourras alors rentrer sans encombre chez toi... Mais comme je te l'ai dis, tu es libre...

Elle ouvrit ensuite la porte, et fut surprise de voir que son invité y entra avec une certaine impatience. Avait-elle si soif que ça ? Avec toute l'eau qu'il y avait, la soif deviendrait bientôt le cadet de ses soucis... Cette pensée amusa Loona, qui souriait doucement. La jeune Miyuki s'était avancée, inspectant la pièce à tâtons, avant de découvrir la fameuse piscine qui allait accueillir leurs jeux... L'avatar remarqua avec satisfaction qu'elle montait déjà l’échelle qui y menait. Parfait ! Elle n'avait plus besoins de chercher un moyen pour l'y amener, de gré ou de force. Elle tombait d'elle même dans la gueule de loup...

Loona s'avançait doucement derriere elle, la suivant de suffisamment près pour garder le contrôle de la situation. Mieux valait être prudente, l'envie de se carapater à toute jambe pouvait lui venir à tout moment. Et il semblerait qu'elle ai eu raison d'agir ainsi. En effet, la jeune adolescente se retourna vivement et se mit à crier, visiblement furieuse.

~ C'et... c'était vraiment dangereux ! pourquoi vous m'avez laisser monter sans rien dire, j'aurais pu tomber dans l'eau et me noyer !

Un sourire impuissant, entièrement feint, apparut brièvement sur les lèvres de la brune, comme pour lui dire qu'elle n'y était pour rien dans son embarras. Ce qui était vrai, en soi. Personne ne lui avait demandé de foncer tête baissée jusque là, surtout dans une maison qui n'était pas la sienne ! Elle ne proférait pas le moindre mot, laissant planer le doute quand à ses intentions, avant que son sourire ne se transforma bientôt, pour devenir un léger rictus, sadique à souhait. Ce qu'elle prévoyait de lui faire... ça allait lui faire un sacré choc, c'était sur !

Elle se concentra sur la masse d'eau qui se trouvait dans la piscine, et la fit silencieusement s’élever dans les airs. Une masse translucide et informe flottait maintenant derriere Miyuki, qui ne se doutait visiblement de rien. Oscillant doucement à la verticale, on aurait dit que cette chose était vivante... Puis, d'un geste vif, cette masse se jeta sur la pauvre Miyuki, l'englobant entièrement dans cette prison aquatique et étouffante. Sans faillir, Loona fit geler l'eau autour des chevilles de la jeune fille, l'immobilisant fermement et l’empêchant de sauter ou de s’échapper. Elle avait laissée ses bras libre, qu'elle pouvait agiter autant qu'elle le voulait. C'était jouissif de la voir paniquer et se débattre avec affolement...

Quelques secondes plus tard, la masse se déplaça à nouveau, faisant flotter Miyuki à l’intérieur, retourna au dessus de la piscine, et repris sa place au sein de celle-ci. Sans attendre, Loona s'avança et plongea dans l'eau elle aussi, rejoignant sa captive, qui se trouvait maintenant la tête en bas, à faire le poirier, ses chevilles toujours bloquées dans un étaux de glace qui restait parfaitement immobile. Elle descendit jusqu'au niveau de son visage, avant de lui susurrer avec une ironie cruelle.

~ Détends toi, on va bien s'amuser, tu verras...

Le silence de mon hôte ne me rassurais point il me glaçais même le dos à vrai dire, mais ce n'était rien, non vraiment rien face à ce qui m'attendais... puisque sans même m'y attendre je sentit une grosse quantité d'eau m'entourer... Je ne comprenais pas ce qui se passais je n'étais pourtant pas tomber dans la piscine, alors pourquoi... pourquoi je me retrouvais dans une bulle d'eau.

J'essayais de bouger mes jambes mais rien à faire, elle semblait bloqué comme paralyser, je les sentait retenu par quelque chose mais j'étais bien trop paniqué pour jeter un oeuil à la place je bougeais frénétiquement mes bras et le reste de mon corps comme pour essayer de me sortir de là mais rien à faire j'étais prisonnière d'un vrai cauchemard...

* Qu'est-ce qui m'arrive ! Pourquoi je suis entourer d'eau... mmmmh.... je ne vais pas tenir longtemps... *

C'est vrai... je n'étais vraiment pas bonne en apnée mais là comple de malchance je n'avais même pas eu le temps d'inspirer une bonne gorgée d'oxygène avant d'être submerger... j'avais besoin d'air !
C'était une chose que je n'aurais malheureusement pas on dirait puisque la bulle d'eau plongea au fond du bassin et se dissipa, me laissant couler doucement au fond... Je ne comprenais vraiment rien, c'était un vrai cauchemard !!! oui c'est ça ce devait être un cauchemard ... et j'allais me réveiller dans mon lit ! mais cette peur que je ressens, cet horrible manque d'air.. non c'est vraiment réel ... Mais pourtant quelque chose ne tournais pas rond, et je le compris que mieux lorsque mon hôte apparue devant moi à seulement quelque centimètre de mon visage...

Pitié !!!! au secours !!!!

Voila ce qui aurait pu être compris si j'avais été hors de l'eau à ce moment, là tout ce que j'avais réussit à faire c'est des bulles ainsi que quelques sons incompréhensible... Je n'aurais d'ailleurs pas du puisque je bu bêtement la tasse de cette façon, je n'avais maintenant plus d'air... l'eau s'engouffrer dans mon nez et ma vue commençait à se troubler...

~ Détends toi, on va bien s'amuser, tu verras...

Derrière mes lunettes on pouvait voir mes yeux s'ouvrir en grand... entendre une personne parler aussi clairement sous l'eau c'était totalement impossible... j'étais entrains d'halluciner à cause du manque d'air .. oui c'était ça, après tout je n'avais plus tout mes esprits... je n'en pouvais plus... Dans un réflexe surement ultime j'essayais de lui agripper les épaules mais dérapa sur ses seins sans vraiment savoir ce que j'étais entrains de faire. Je me mis à pleurer sous la cruauté de mon sort même si sous l'eau les larmes ne pouvaient se voir.

Le sourire aux lèvres, je regardais avec satisfaction ma proie se débattre avec toute la vigueur dont elle était capable, jouant chaotiquement des bras pour tenter de se tirer de la. C'était pathétique... et complétement inutile. Son sort était entre mes mains, et je ne comptais pas la laisser s'en aller sans avoir pleinement profité d'elle et de ce qu'elle avait à m'offrir... et je devais bien avouer que le spectacle qu'elle présentait était des plus amusant.

Alors qu'elle tombait lentement dans la piscine, je ne pus m’empêcher de rire aux éclats en la voyant tenter de crier. Sous l'eau... Elle venait de gâcher bêtement le peu d'air qu'elle avait réussi à conserver, réduisant d'autant son espérance de vie dans ce milieu aquatique, et terriblement hostile... mais au moins, elle avait eu le mérite de bien me faire rire !

Dans un ultime moment de panique, elle se mit à écarquiller ses yeux, et agiter ses bras dans tout les sens. *La pauvre, ça ne devait pas être une situation très agréable à vivre* pensais-je avec ironie. Plongée de force sous l'eau, les chevilles enchainées, la tête en bas, en compagnie d'une inconnue au regard sadique... C'était vraiment compréhensible qu'elle puisse paniquer autant. Ce que je ne comprenais, c'était ce que ses mains venaient faire sur ma poitrine... elle voulait me peloter ? Vue le regard qu'elle me lançait, à mon avis elle avait du perdre beaucoup de sa lucidité, elle devait être sous le choc...

Ceci-dit, je n'allais pas m'en plaindre non plus, au contraire. Prenant ses mains, je les pressais avec un peu plus d'insistance sur mes seins tendres et rebondis, lui faisant réaliser de petit mouvements circulaire sur ceux-ci. Ce n'était encore que les prémices de ce que cette soirée lui réservait... mais je commençais déjà à apprécier la tournure des évènements. Je plongeai alors mon regard dans le sien, tout en continuant à utiliser ses mains pour me masser.

~ Je me demande combien de temps tu va pouvoir rester en apnée... pas beaucoup, je crois... t'en pense quoi, toi ?

En prenant tout mon temps, je commençai à ôter les vêtements vert flashy qui la couvrait, pour la laisser en sous vêtements. A quoi bon presser les évènements, les occasions de la voir nue ne manqueront pas... d'ailleurs, je ne m'étais pas gênée pour me mettre en tenue, moi. Voyant qu'elle montrait de sérieux soucis de respiration, je me dis qu'il serait dommage de la laisser s'étouffer comme ça... Pendant qu'elle s’asphyxiait, lentement, je tournais à toute vitesse autour d'elle, ondulant gracieusement mon corps, dans un manège qui semblait presque irréelle...

Je pris ensuite soin de la prendre dans mes bras avant qu'elle ne tombe complètement dans les pommes, et de la remonter à la surface, au centre de la piscine, loin du rebords qui était pourtant sa seule issue. Elle était prise au piège, et n'avait aucun échappatoire.

~ Bah alors, ma belle, tu es déjà essoufflée ?