Le Grand Jeu - Forum RPG Hentai

Bonjour et bienvenue.

Ce forum présente des œuvres littéraires au caractère explicite et/ou sensible.
Pour ces raisons, il s'adresse à un public averti et est déconseillé aux moins de 18 ans.

En consultant ce site, vous certifiez ne pas être choqué par la nature de son contenu et vous assumez l'entière responsabilité de votre navigation.

Vous acceptez également le traitement automatisé de données et mentions légales de notre hébergeur.

Dis-moi ce que tu manges et je te dirai...qui tu es. [PV Liam]

Nos partenaires :

Planete Sonic Reose Hybride Yuri-Academia L'Empire d'Argos Astrya Hybride Industry Iles Mystérieuses THIRDS Petites indécences entre amis
Inscrivez-vous

Lana Dubravka

Créature

Après plusieurs mois d'absence, Lana était de retour à Seikusu. Elle n'avait pas apprit tant de choses que ça sur elle même. Devait-elle se faire une raison et simplement assumer ? C'est en tout cas dans cet état d'esprit qu'elle rentra. Puisque l'Enfer lui avait fait un don, elle allait en profiter. Elle devait en premier lieux retrouver un travail. Elle tenta sa chance à son ancien et fut ravie de constater que l'ancienne bibliothécaire avait mystérieusement disparu, lui laissant de nouveau le champ libre pour prendre la place vacante. C'était parfait.

Un matin, en ouvrant la bibliothèque, elle perçu une conversation où l'on parlait d'elle. Deux étudiantes, bien matinales, s'effrayaient toutes deux par leurs dires. Bien entendu, les deux étudiantes ne savaient pas qu'il s'agissait de la femme qui se tenait à deux mètres d'elles. Lana fut surprise de ce qu'elle entendait. A en croire le journal du matin une nouvelle victime s'ajoutait à celles qu'on lui attribuait. C'était impossible ! Si les autres étaient bien SES victimes, cette dernière ne pouvait lui être imputée. Lana n'avait pas eu à se nourrir depuis son retour, elle profitait d'un dernier flacon qu'un mage de Terra lui avait fourni. Il permettait de retarder l'effet d'envie de cannibalisme. Elle ne savait pas ce qu'il y avait dedans, et ne le saurait jamais, mais ça fonctionnait. Elle savait aussi le mage mort et n'avait donc plus de moyen de se procurer cet élixir dans l'immédiat.

Entrant dans l'établissement, elle se dirigea vers son bureau et la première chose qu'elle fit fut d'ouvrir son journal et de chercher l'article où il était question de ce fameux meurtre. En parcourant l'écrit, elle du reconnaître que certains détails portait à croire qu'elle était l'auteur. Le corps de la pauvre femme avait été retrouvé vidé de son sang et salement amoché. A Aucune trace ADN, même pas un cheveux. La police pataugeait avec l'enquête, incapable de trouver  quoi que ce soit menant à une piste sérieuse. Néanmoins, Lana était bien placée pour savoir qu'une autre personne avait fait ça. Il était donc deux à présent. La bibliothécaire qu'elle était se posait pas mal de questions et avait un besoin fou d'y répondre. Ce qui la taraudait était...et si...et si son voeux avait été exaucé ? Si enfin une autre personne ayant la même...déviance était enfin arrivée ? C'était farfelu et précipité comme idée, un peu trop beau, un peu trop facile...pourtant, elle ne pouvait pas écarter cette thèse. Elle devait en avoir le coeur net.

Elle passa le reste de la journée à attendre, attendre que la bibliothèque ferme. Elle avait fomenté un petit plan. Elle voulait mettre la main sur ce type, ou cette femme, avant les flics. De toute façon, il n'étaient pas très réactifs, elle pouvait remercier la mafia pour ça. Elle empêchait que la police ne fouine trop dans le quartier de la toussaint, et vu que ses crimes s'y passaient, elle y était gagnante. De toute façon, elle devait s'occuper de son appétit naissant, elle ferait d'une pierre deux coups.

Le soir, il était tard, elle se rendit à l'endroit où sa soi-disant victime avait été retrouvée. Peut-être pourrait elle y sentir une odeur, y voir un indice, quelque chose...encore une fois, trop beau, trop simple. Elle pouvait toujours tenter. Elle était donc là, dans cette ruelle mal éclairée, observatrice, constatant qu'elle ne voyait rien de plus que les flics mais par contre, oui, elle sentait cette odeur si...particulière, indéfinissable. Elle finit par se perdre dans ses pensées ne se rendant pas compte qu'elle n'était plus seule. C'est en faisant volte face qu'elle le vit, l'intrus dans son champ de vision. Un homme d'environ trente ans avec un regard qu'elle connaissait bien, celui de l'envie. Ses billes la fixaient tant bien que mal, visiblement il était éméché par l'alcool. Elle faillit soupirer d'exaspération en le voyant mais se retint. Elle allait jouer un peu avec lui, comme un chat joue avec les souris et puis...s'il était sage...elle en ferrait son festin.

Lui se rapprocha rapidement avec un rictus montrant qu'il avait lui aussi envie de jouer avec elle. Elle recula d'un pas pour montrer sa crainte, lui faire croire qu'il dominait la situation.

- Si t'es une gentille fille, tout se passera bien, s'pourrait même que tu aimes...

Elle, elle en était certaine, elle allait apprécier le moment, lui sûrement moins. Elle recula encore, jusqu’à ce que le mur derrière elle ne l'empêche d'aller plus loin.

- Je vous en prie, ne me faite pas de mal...je ...je peux vous donner de l'argent...

Voix tremblotante, gestes erratiques, les yeux presque mouillés de larmes...la panoplie de la parfaite petite victime. Lui se mit  à rire, un rire gras qu'elle trouva désagréable. Il posa  une main sur sa bouche pour qu'elle ne crie pas et l'autre s'empara d'une de ses mains la serrant avec force. De sa main libre elle le repoussa pour juger de sa stature, de sa résistance. Il n'apprécia pas qu'elle se rebelle et lui signifia d'une gifle. Sa tête valsa sur le coté et ses longs cheveux tombèrent devant son visage cachant le sourire qu'elle venait d'arborer. Il n'était pas un foudre de guerre, pas de quoi la sustenter dans ses jeux. Il n'était finalement pas si drôle. Elle passerait donc directement à la case finale. D'habitude, elle odorait voir l'hésitation dans le regard des hommes qu'elle choisissait. Elle les emmenait au limite de l'orgasme et à ce moment précis, elle commençait à mordre. Etrangement, alors qu'ils devraient tous fuir, ou au moins se défendre, la plupart des hommes préféraient tenter leur chance, terminer leur besogne sans se rendre compte qu'il engageaient leur vie...

Tant pis pour l'endroit, elle en avait vu d'autre cette ruelle ! D'un geste vif et maîtrisé Lana le repoussa vraiment. L'homme trébucha dans son recul et tomba au sol, l'air effaré. Il voyait à présent le visage sans crainte de la jeune femme alors que le sien se décomposait par la surprise. Lorsqu'elle s'installa à califourchon sur lui, il ne comprit plus rien et l'espace d'une seconde il cru qu'elle allait satisfaire ses envies. Elle se pencha au dessus de lui respirant tout près de son cou, presque à l'embrasser. Ses mains remontèrent le long de ses bras pour venir lui tenir les poignets. Ses dents s'engagèrent dans la peau tendre du cou et elle récolta le sang chaud qui vint couler le long de ses lèvres. Il tenta de se débattre, de la faire lâcher ses avant-bras, sans succès.

- Sale pute ! J'vais te crever !

Mais pour lui, c'était terminé, il n'avait plus d'exutoire, personne pour l'entendre...à moins que...

Liam Eckart

Créature

Sang, mort, peur, frissons, voila ce que lui évoquait la scène de carnage qu’il avait sous les yeux. Bon sang mais qui en était l’auteur ? L’odeur lui était complètement inconnue et en même temps elle était si caractéristique…il l’avait déjà senti ailleurs sans s’en souvenir. C’était si…étrange…non…c’était troublant…il en était presque perturbé. Bon sang, mais ou avait-il déjà senti ça ? Et puis cette scène en elle-même. Il avait été complètement vidé de son sang, et en plus, tout son visage avait été soigneusement rongé, ses entrailles avaient été vidé, et soigneusement empilée sur le côté.

Pourquoi cela lui était-il familier mais en même temps cela lui semblait si étranger. Autant mener l’enquête, il verrait bien de quoi il retourne. Il avait bien l’intention de le savoir !  Il commencerait d’ailleurs dès le lendemain matin par un petit tour chez le médecin légiste.

Il avait bien assez de relations pour obtenir de faux papiers de flic. Ce n’était pas dur quand on savait à quel point la pègre pouvait tremper dans ses magouilles. L’un dans l’autre, les services devaient leur permettre de ne pas léser l’autre. Alors si il devait sacrifier un esclave pendant une soirée à un mafioso pour obtenir les faux papiers, okay, c’était dans la poche.

Papier en poche, le jeune vampire se dirigea vers la morgue, hélas, rien de concret, rien d’essentiel , rien de principal. Des détails particuliers, comme par exemple le fait que le visage avait été rongé jusqu’à l’os par l’acide. Les entrailles avaient été nettoyées, bref, ce n’était pas du travail d’amateur, bien au contraire. C’était même un travail d’artiste, même le légiste le reconnaissait, un boucher, mais un artiste.

Le commissaire lui aussi patinait, et encore plus que le légiste, car lui, son charabia de doc’ ne voulait rien dire ! En gros, le légiste avait beau dire ce qu’il voulait, ses termes ne masquaient que son incompétence, et en cela , Liam lui accordait raison.

Il ne restait plus qu’à rester en planque sur place, attendre et voir si le coupable revenait. Et il ne fut pas déçu, le soir même, de voir débarquer une jeune femme qui semblait chercher quelque chose, qu’elle aurait cherché des traces de son crime. Mais au fur et à mesure que les odeurs lui montaient, il se doutait de plus en plus qu’une tierce personne soit coupable du crime. Non, son odeur était unique mais différente de celle qu’il espérait sentir, celle du meurtrier. Comem c’était étrange ! Cette effluve n’en était pas moins délicieuse.

Observant du toit, il vit un tiers héler la jeune femme :

« Si t'es une gentille fille, tout se passera bien, s'pourrait même que tu aimes... »

Il sourit avant de continuer à regarder. Si quelqu’un profiterai de la jeune femme, ce serait lui. Son odeur était unique, il avait du mal à y croire. A la fois piquante et douce. Quel étrange mélange. Cela lui faisait penser à un arbre. Mais lequel ? Oh et puis peu importe.

« Je vous en prie, ne me faite pas de mal...je ...je peux vous donner de l'argent... »

Un peuy plus et il applaudissait ; Elle trompait son monde, peut-être, cet individu, certainement, lui, pas du tout.    Il ne ressentait pas cette peur montante qu’il avait pu ressentir dans ce genre de situation. Non, elle maitrisait parfaitement, et il était…impressionné, oui, c’était le mot. Elle ne pensait pas craindre quoique ce soit. Ou peut-être le croyait-elle, mais une chose était sûr. Cela devenait très intéressant !  Il ne voulait pas en manquer la moindre miette.

Le sourire du vampire s’agrandit quand il vit la jeune femme lui sauter dessus, c’était foutu pour lui. Chose surprenante, il la vit approcher ses lèvres de son cou, et l’odeur du sang monta à lui. Il fronça les sourcils. Elle n’avait pourtant rien d’un vampire ! Bon, il fallait calmer le jeu !

« Sale pute ! J'vais te crever ! »

Il descendit du toit silencieusement et s’approcha avec cette grâce et cette discrétion si particulière à sa race. Il prit la jeune femme par les cheveux et la tira violemment en arrière. L’écartant du violeur potentiel, et violé de facto, ou presque. Le jeune homme enfonça  la cage thoracique du gars, l’envoyant ad patres en sentant son cœur s’écraser sous son pied.

« Bon, je me fous de savoir qui vous êtes, je me fous de savoir qui est ce type, et je me fous de savoir qu’il comptait vous violer ! Ce que je vois, c’est que votre discrétion légendaire est incroyable !  Vous imaginez ce qu’il se serait passé ? Vous voyez la voiture là-bas dans la pénombre ? Flics en planque. Et là-bas, vous voyez contre le poteau ? – non, il faisait trop sombre, elle ne verrait sans doute pas. – caméra de surveillance au milieu, pointée par ici. »

Il lui relâcha enfin les cheveux et la plaqua contre le mur du fond de l’impasse, main sur la gorge.

« Vous allez m’écouter et m’obéir, d’abord, on commence par se débarrasser du corps, ensuite, je vais vous emmener là où nous pourrions discuter en paix. Vu ? »

Il la souleva du sol ainsi, lui faisant racler le dos contre le mur, attendant une réponse, une réponse qui avait intérêt à être positive. Finalement il acheva en ajouter.

« Qui êtes-vous ? Et vous trouvez ça normal de vouloir imiter les vampires, vous ne croyez pas que vous nous rajoutez des problèmes dont on se serait bien passé ? »

Lana Dubravka

Créature

Re : Dis-moi ce que tu manges et je te dirai...qui tu es. [PV Liam]

Réponse 2 mercredi 12 octobre 2011, 13:44:15

Elle pouvait ressentir la peur et la colère grandissantes de l'homme maintenu sous elle, il comprenait bien qu'elle était en train de littéralement lui aspirer la vie. Lana desserra peu à peu son étreinte, elle n'avait plus besoin de faire pression pour qu'il se tienne tranquille. Elle l'entendait râler dans un souffle incertain. Il ne dirait bientôt plus rien. Cela arriva plus vite que ça n'aurait du. Non seulement l'homme ne disait plus rien mais sa peur s'envolait. Etait il en train de mourir ? Elle n'en était pas arrivé à ce stade pourtant. Il avait tout simplement vu la silhouette d'un homme fondre sur eux. Persuadé qu'il s'agissait là de son sauveur, l'homme avait reprit espoir. Lana s’aperçut de sa présence à son tour, mais bien trop tard.

Elle jura dans sa langue natale lorsqu'elle se senti happée par sa crinière. Uniquement par frustration, on lui enlevait son repas. Sur le moment, elle cru à un policier, mais dans ce cas, pourquoi ne l'avait elle pas senti ? Cette idée fut immédiatement balayée quand elle vit son nouvel agresseur enfoncer son pied dans son ancien repas. Maintenant qu'il était près d'elle, un peu trop à son goût d'ailleurs, elle pouvait le sentir, découvrir un partie de son intimité que les humains ne comprendront jamais. Il n'était pas un humain pour sûr. Etait-ce...? Non, elle dissociait parfaitement les 3 effluves différentes. Elle était presque déçu. Presque.

Cependant, elle ne comprenait pas ce qu'il se passait exactement. Il voulait...l'aider ? Connerie ! Il lui parla en lui montrant divers choses qui pouvaient lui causer du torts selon lui. Elle sourit avant de se faire plaquer lourdement sur le mur, ses pieds quittèrent le sol. Il n'y avait pas que son odeur qui était différente, sa force aussi. Il n'est pas simple de maintenir une personne ainsi sans marquer ne serait-ce qu'une once de fatigue. A la fin de son discours, il lui avoua simplement sa nature. Un vampire. C'était le premier qu'elle rencontrait. Elle en avait bien sûr entendu parler, lu des choses à leurs propos mais ils n'étaient encore dans son esprit qu'un fantasme.

Son aveu expliquait pourquoi elle n'avait pas pu le sentir plus tôt. Elle ne s'expliquait par contre pas pourquoi son sang bouillait en elle. Elle n'était pourtant pas en colère, pas tellement oppressée par la peur et la surprise était passée. L'excitation de rencontrer un vampire peut-être. En tout cas, elle était troublée, oui voilà, troublée. Elle n'avait malheureusement pas le temps de se pencher sur ses petits problèmes personnels. Un problème plus important devait être résolu. On lui avait posé d'une façon fort élégante des questions, elle allait donc y répondre. Elle allait avoir un peu de mal à moitié étouffée mais soit, ça ne la gênait pas plus que ça...elle commença par passer sa langue autour de sa bouche pour y finir de lécher le sang qu'elle pouvait y trouver. Elle avait toujours faim et dans cette histoire elle ne savait pas quand son prochain repas aurait lieu...

- Vos flics et votre caméra, je n'en ai cure. S'ils avaient du intervenir, ils l'auraient déjà fait, ils doivent être occupé par d'autres femmes. Quant à la caméra, il y a déjà bien longtemps qu'elle ne fonctionne plus, j'ai vérifié avant de passer ici des fois que...


C'était pas comme si c'était la première fois qu'elle venait ici, pas comme si elle ne savait pas comment s'y prendre. Elle avait même espéré qu'il y avait un film de ce qui s'était passé la vielle, qu'elle aurait pu monnayer facilement à un ripoux pour voir qui était l'auteur. Mais rien, bredouille elle était.

C'était agaçant d'être suspendu dans le vide, à la soi-disant merci du vampire. Lui ne savait visiblement pas à qui il avait à faire, il devrait pourtant se douter de quelque chose lui qui est apte, tout comme elle, à reconnaître les individus en analysant l'air. Il devait la prendre pour une petite créature de bas étage, incapable de se défendre. Son ton menaçant, plein de supériorité montrait qu'il était sûr de lui, une erreur en la faveur de Lana.

Dans ce genre de situation, beaucoup seraient tenté d'attraper le poignet suppliciant à deux mains pour tirer de toutes leurs forces. Inutile et épuisant. La cannibale savait se défendre et se battre, nul doute que sa force couplé à l'effet de surprise lui serait profitable. Sa main droite vint se poser sur le poignet du vampire, comme pour tirer dessus, ce qu'elle fit d'ailleurs, attirant l'attention sur celle-ci. Avec la tranche de sa main gauche, elle alla frapper au niveau de la pliure de son coude, le forçant à se courber et à être légèrement dirigé vers le sol. Cela lui permettait de perdre la hauteur et de retoucher la terre ferme alors que la main, par mécanique, se desserra suffisamment pour que Lana s'échappe de l'étreinte. Quand on connaît bien les points sensibles d'un corps, il est facile de retourner une situation. Elle aurait pu aller plus loin, l'entraîner dans une chute, mais à dire vrai, ils n'avaient plus le temps de batifoler...

- Lana, mon nom c'est Lana, pour le reste, on verra plus tard. Quant au corps de votre cadavre, comment comptez vous vous en débarrasser ?

Elle, elle ne se souciait jamais de ça. Elle laissait les choses en l'état et c'était très bien comme ça. C'était différent cette fois, elle n'avait pas agi seule et en quelque sorte, ils étaient complices. L'idée de masquer le crime était la sienne...à lui de jouer. Malgré leur potentielle coopération, la jeune femme restait à présent sur ses gardes. Elle se doutait que le vampire n'allait pas apprécier de se faire rembarrer comme elle venait de la faire et risquait une attaque. Elle ne le pensait pas stupide à ce point, la situation ne s'y prêtait plus...pour le moment. Et puis mine de rien son "on verra  plus tard" voulait bien dire une chose, elle acceptait de le suivre. La curiosité, comprendre ce que lui voulait vraiment ce type dont elle ignorait encore le nom, voilà ce qui la laissait entreprendre cette...folie. Toutefois...

- Hors de question d'aller dans votre endroit tranquille ! Vu comment vous m'avez amené les choses, il doit pas être si tranquille que ça. On ira dans un coin tranquille, certes, mais ce sera le miens. Non négociable.

Elle s'y voyait déjà en train de le suivre, et, arrivé chez lui, se faire surprendre par une demi douzaine de vampires qui voudraient lui faire passer un sale quart d'heure pour avoir " imiter les vampires". Très peu pour elle.

Liam Eckart

Créature

Re : Dis-moi ce que tu manges et je te dirai...qui tu es. [PV Liam]

Réponse 3 mercredi 12 octobre 2011, 21:01:39

Elle avait beau jurer, cela ne changeait rien. Que l’homme fut content de le voir, oui, qu’il ait vite déchanté, c’était encore plus sûr ! Et croyez-moi, c’était le dernier souci du vampire qui ne voyait qu’une seule chose : à cause d’elle ils risquaient tous la grande purge par l’épieu, le feu et la croix. Il voulait éviter les trois. Mais malgré ça, il fallait encore qu’il y ait quelqu’un qui puisse foutre le merdier. Elle.

L’odeur d’arbre l’empêchait de réfléchir convenablement, elle était entêtante.

« Vos flics et votre caméra, je n'en ai cure. S'ils avaient du intervenir, ils l'auraient déjà fait, ils doivent être occupé par d'autres femmes. Quant à la caméra, il y a déjà bien longtemps qu'elle ne fonctionne plus, j'ai vérifié avant de passer ici des fois que... »

Il soupira. Bon sang et en plus elle faisait ça souvent ! Oh bon dieu ! Il en eu presque un petit vertige. Bon sang mais quelle inconsciente !; il haussa les épaules et soupira, avant de la laisser faire, dans le fond, il n’avait rien à faire qu’elle touche le sol ou pas. C’était son problème, pas le sien ! Il avait été dans les locaux de la police et s’était débrouillé pour avoir accès à cette caméra et la remettre  en route pour l’occasion, les meurtres commençant à taper sur le système de la PJ, et il était bien placé pour le savoir. Il finit par la lâcher.

« Lana, mon nom c'est Lana, pour le reste, on verra plus tard. Quant au corps de votre cadavre, comment comptez vous vous en débarrasser ? …Hors de question d'aller dans votre endroit tranquille ! Vu comment vous m'avez amené les choses, il doit pas être si tranquille que ça. On ira dans un coin tranquille, certes, mais ce sera le miens. Non négociable. »

Il soupir.  Bon sang, rien n’était jamais facile et ça le gonflait sévère ! Les gens ne pouvaient pas se contenter de faire ce que l’on disait ! Si une fois dans sa vie elle avait eu à faire quelque chose d’intelligent, ça aurait été en l’écoutant. Et elle n’aurait rien eu à craindre, alors maintenant le fait qu’ils soient là tous les deux comme ça dans la ruelle, dont la sortie avait été réajustée pour surveiller les allers et venues vers la ruelle.

Bon et bien il n’avait pas le choix. Il ne voulait pas en venir là, mais il y était forcé. Il lui saisit le poignet et la plaqua face au mur en exécutant une clé de bras. Il sortir les menottes de sa poche. Et accrocha l’un côté au poignet de la jeune femme, l’autre au sien. Puis il déclara sur un ton neutre, parfaitement maitrisé.

« Liam Eckart, interpol, vous êtes soupçonnée d’homicides volontaires à répétition.  Notamment celui d’hier comme celui d’aujourd’hui. Vous avez le droit de garder le silence, tout ce que vous direz pour votre défense pourra être retenu contre vous devant une Cour Pénale ! Voilà, puisque vous m’avez forcé à en arriver là vous allez être obligée de maintenant de m’aider ! »

Il resserra bien les menottes.

« Si ça fait mal c’est parce qu’elles sont neuves, il faut les roder un peu ! »

L’entrainant à sa suite, il jeta le cadavre dans une poubelle avant d’attirer la jeune femme contre lui. Il avait l’intention d’aller là où personne d’autre ne pourrait les voir. Là où il était resté en planque une bonne partie de la soirée, mais il se ravisa. Il la lâcha mais ne détacha pas les menottes.

« Je ne suis pas plus de la police que vous mais rien qu’avec cette carte j’ai le moyen de vous coller la moitié des flics et la moitié de la pègre de la ville, si ce n’est du pays au cul, donc on ne va pas tirer dans les coins. »

Il la plaqua contre le mur et essuya su bout de l’un de ses doigts glacés les gouttes de sang qui coulaient de de la commissure de ses lèvres. Un contact sans doute spécial, mais il devait bien se contrôler avec la vue du sang. Ce n’était pas facile ! C’était comme mettre un beau gigot devant un fauve affamé.

« Depuis des jours je me retiens de sauter à la gorge de certains, tellement j’ai faim, et vous vous arrivez, et première chose que vous faites, vous agressez quelqu’un. Qu’est ce qui ne va pas dans votre petite tête ? ça vous amuse peut être de faire comme les monstres que nous sommes ? »

Il fit claquer ses mâchoires, révélant ses canines proéminentes devant le nez de la demoiselle.

« Alors maintenant que foutez vous là ? J’espère que vous avez une très bonne raison pour que je ne vous amène pas aux autorités ! Et croyez-moi je n’aurai aucun scrupule à le faire ! Surtout pour vous ! Raz le bol de ces gothiques à la con qui veulent absolument ressembler à ceux qui marchent sous la lune ! Je sais que ce n’est pas vous qui avez attaqué la jeune femme ici, hier. Mais alors qui ? Vous le connaissez ? »

Lana Dubravka

Créature

Elle n'aurait su dire si ça tournait en rond ou au vinaigre...elle ne comprenait vraiment pas son attitude. Bien qu'étant sur ses gardes, il réussit à la plaquer contre le mur et à la menotter...Allons bon ! D'accord, il était plus fort que prévu. Une idée montait en elle peu à peu, cet homme, ou plutôt ce vampire, lui voulait du mal. Elle devait s'éloigner de lui. Quand il lui déblatéra qu'il était d'Interpol, elle failli rire. Elle réprima en elle cet acte qui n'aurait fait qu'empirer les choses. Il ne pouvait pas être un homme du coté du bien...de une, c'était un vampire, et de deux, il venait tout juste de tuer lui même le pauvre type qui gisait toujours au sol. Ridicule, c'était impossible. Elle remarqua autre chose : sa façon de lui mettre les menottes. Il l'avait certes emprisonnée, mais il l'avait attachée à lui. Et ça, ça l'arrangeait bien.

Cette situation devenait délicate et agaçante pour Lana. Elle aussi se lassait d'être dans cette ruelle, surtout avec lui. Elle devait le reconnaître, il était physiquement charmant et il y avait ce quelque chose qu'elle était incapable de définir. Mais pour le caractère, zéro pointé ! Une forme de haine cheminait dans ses veines, du moins c'est comme ça qu'elle interprétait son ressenti. Qu'est ce que ça pouvait être d'autre de toute façon ! Elle hoqueta en le voyant se débarrasser du corps. Il le posait dans la benne à coté. Elle qui s'était imaginé devoir le transporter ailleurs et ensuite le faire brûler pour effacer toutes traces de son existence. Non. La poubelle. Aussitôt, il l'attira à elle pour mieux la repousser. Pourquoi la ballottait-il  comme un vulgaire sac de patates ?

En lui avouant qu'il n'était pas de la police, elle se fit plaquer, une fois de plus, contre le mur. Elle ne montra évidemment pas d'effet de surprise quelconque, elle le savait déjà. Son seul point d'étonnement fut le contact du doigt si froid sur sa peau au contraire bien chaude. Encore une chose qu'elle avait oublié sur eux. La peau froide, glacée comme s'il venait de travailler dans la neige. Ce n'était pas en soi désagréable, juste une sensation différente.

Lorsqu'il la traita de gothique, elle vit rouge. Elle avait l'air de tout sauf d'une gothique en cet instant, surtout avec son tailleur de bibliothécaire coincée. C'était peut-être pire en un sens. Cette fois, elle s'énerva. Il avait l'air de penser qu'elle faisait ça uniquement pour le plaisir. Elle serait complètement cinglée si c'était le cas. Et bonne à enfermer. Elle le fixait droit dans les yeux, le regard un peu furibond. Elle ne se souciait pas des canines, il pouvait bien la mordre, c'est pas ça qui allait la tuer. En quoi elle était réellement une menace pour les vampires, ils étaient bien plus voraces qu'elle et se nourrissaient bien plus souvent. Alors merde ! C'était quoi ce plan !

- Non mais vous croyez vraiment  que je suis là pour satisfaire un délire d'adolescente ? Cela ne m'amuse pas voyez vous ! Je n'ai pas de choix dans cette histoire ! Vous, les vampires, vous avez besoin de boire les sang des humains pour survivre...et bien moi il me faut plus que ça...c'est de leurs chairs que me vient mes ressources.

Bien sûr, dit comme ça, elle pouvait au final raconter n'importe quoi. S'il était comme Saint Thomas, il ne croirait que ce qu'il verrait. Elle devait lui apporter une preuve de ce qu'elle arguait. Elle allait  lui en donner une.

D'un geste violent, elle frappa son poignet entravé contre le mur, enfonçant le morceau de métal dans sa chair. Une vive douleur la traversa et elle du serrer les dents pour ne pas crier. Avec la main qu'il avait laissé libre, elle appuya de l'autre coté du bracelet des menottes. A présent le métal avait une fonction de sécateur et en donnant un coup plus brutal elle fit craquer l'os de son avant bras qui rompit. Pour le coup, il devait le sentir, le sang. Elle venait littéralement de se sectionner le poignet. A peine son bras fut il libéré de l'entrave que sa peau reconstruisit la main manquante, et ce en quelque seconde. Pendant ce laps de temps ce qui n'appartenait plus à son corps se désagrégea au contact de l'air, comme sous l'effet d'un acide. Lorsque l'opération fut terminé, son bras était comme neuf. Elle possédait une régénération spontanée dont elle pouvait maîtriser la vitesse. Soit laisser faire la nature, pour les petites coupures c'était parfait, soit faire en sorte que son corps soit neuf en moins de dix secondes. Plus d'odeur, plus de sang. Rien qu'un bras vierge de marque, et libre.

- Je paye un lourd tribu pour ça, et j'ai pas demandé à devenir ce monstre pour reprendre vos paroles. A dire vrai je ne sais même pas ce que je suis !

Son regard était à présent fuyant, elle avait honte de lui avoir montré ça, elle ne supportait pas que quelqu'un voit ce genre de choses. Elle n'était pas normale, même sur Terra elle se sentait exclue des autres formes de vies. Elle était libérée de lui, elle aurait pu s'enfuir, le planter là. Elle ne fit pas un mouvement.

- Et non, je ne sais pas qui est l'autre type. Je cherche moi aussi à savoir qui est celui d'hier soir...j'ai cru que c'était vous quand vous êtes intervenu. Je pensais que c'était peut-être...

Elle ne termina pas sa phrase, ses états d'âmes, il devait s'en foutre comme de l'an quarante. Cependant, quand il avait parlé d'elle en tant qu'imitatrice, elle se posa une question : Et si ce type l'imitait elle ? Un malade qui serait tombé passionnément amoureux de ce meurtrier  qu'elle était et qui souhaitait lui rendre hommage, voire rencontrer son idole...ça arrivait parfois et en général les imitateurs étaient bien plus doués que l'original. Elle n'avait pas envie d'être imitée, ça la renvoyait trop à ses propres horreurs. Elle se décomposa et soupira avant qu'une lumière aveuglante se pose sur eux. Un flic, certainement un petit copain de Liam, pointait dans leur direction une lampe torche et son arme à feu. On est jamais trop prudent. Voilà, il allait pouvoir la livrer !

- On peut savoir ce qu'il se passe ici ?!

A ce moment précis, elle se dit qu'elle aurait du rester sur Terra !

Liam Eckart

Créature

Ah, le bien, le mal, la gentillesse, la méchanceté, tout cela était si abstrait…et si manichéen…c’était si bien de voir que seule la vie et et la mort était des choses certaines. Pour les mortels du moins. Pour les autres….il n’y avait rien qui puisse passer pour certain, excepté une chose : le temps passe et les souvenirs s’effacent. Au bout d’un siècle, qui se souvenait d’absolument tout ? Personne cela va sans dire. « Time flies, everything goes » comme disait le proverbe. Et cela, même en étant un jeune vampire, Liam le ressentait. Il commençait à perdre de vue l’image de sa mère, et il aurait déjà perdu celle de son père sans un portrait à son effigie dans le petit salon de son manoir terrestre.

« Non mais vous croyez vraiment  que je suis là pour satisfaire un délire d'adolescente ? Cela ne m'amuse pas voyez vous ! Je n'ai pas de choix dans cette histoire ! Vous, les vampires, vous avez besoin de boire les sang des humains pour survivre...et bien moi il me faut plus que ça...c'est de leurs chairs que me vient mes ressources. »

Et maintenant, après les miracles de Jésus, les tours de Copperfield, et les changements de vêtement éclairs d’Arthuro Braquetti, cette jeune femme vous faisait disparaitre un poignet et la main qui allait avec !  On l’applaudit bien fort ! Bon okay, son mal était étrange, et voir le bras repousser l’était plus encore. Mais bon, il ne fallait pas exagérer aussi ! Okay c’est cool, de supers dons de régénération. Et après ? Lui il buvait du sang et ce qu’il y gagnait était intéressant aussi !  Unee belle apparence, comme celle qu’il avait maintenant, ou encore ses sens ou ses forces surhumaines.
 
« Je paye un lourd tribu pour ça, et j'ai pas demandé à devenir ce monstre pour reprendre vos paroles. A dire vrai je ne sais même pas ce que je suis ! Et non, je ne sais pas qui est l'autre type. Je cherche moi aussi à savoir qui est celui d'hier soir...j'ai cru que c'était vous quand vous êtes intervenu. Je pensais que c'était peut-être...

Il avait l’air sceptique. Mais ce fut les expressions. Et quand bien même il ne la croirait pas qu’avait-il ? La disparition de du bras. Des barreaux ne la retiendraient pas bien longtemps. La garde à vue n’était pas non plus la solution. Il fallait la chercher. Bon ? il devait remettre les places, dans l’ordre naturel es choses. Il était vamopire ; il valait mieux qu’elle, très clairement.

Une torche se braqua sur son visage, puis sur celui de la jeune femme, enfin de la chose, enfin bon, peu importait le terme, non restons polis, elle était une jeune femme après tout !

- On peut savoir ce qu'il se passe ici ?!

Liam soupira et, gardant la jeune femme sous son contrôle d’une poigne de fer, il révéla sa carte professionnelle avant d’ajouter sur un ton sec.

« Lieutenant Liam Eckart, de l’agence interpol de Grande Bretagne, récemment affecté au japon monsieur ! Et vous. ? »

Le flic se pencha sur la carte et  la regarda à la lumière de la lampe torche. Et quand il eut estimé cette carte convaincante, il se redressa et lui répondit.

« Veuillez m’pardonner lieutenant, mais le commissaire m’a interdit de laisser entrer quelqu’un ici, et vous êtes deux, et qui est la personne qui vous accompagne ? ‘Faite !  Je » suis l’agent lynch, affecté à la planque la bas. »

Il aurait bien sorti comme excuse qu’elle s’était installée ici pour faire le tapin, mais vu sa tenue ce serait un peu trop risible . Aussi raconta-t-il une histoire d’outrage à agent qu’il venait de recevoir et qu’il était en train de procéder à l’arrestation de l’auteur de cette façon. Le policier n’insista pas, finissant par dire :

« Bon, j’vous laisse finir ça ! Bon courage ! Et dépêchez-vous !  »

En clé de bras, liam dirigea la jeune femme vers la sortie, en grommelant, avant de prendre à droite, là ou le flic avait pris à gauche. Autant s’éloigner. Il s’engouffra en silence la premier impasse venue et il la lâcha, avant d’arracher le métal autour de son poignet comme si il s’agissait de papier.

« Bon, maintenant qu’on est en paix j’ai une question vous poser, toute bête, pourquoi avoir agressé ainsi cet homme, sur les lieux d’un crime, et comment espériez vous vous en sortir et trouver le ou la vrai coupable ?


Lana Dubravka

Créature

Re : Dis-moi ce que tu manges et je te dirai...qui tu es. [PV Liam]

Réponse 6 vendredi 14 octobre 2011, 16:52:54

Finalement, il n'était pas un petit copain de Liam, il dérangeait même cette scène ô combien torride. L'odeur du type, son odeur d'humain rappelait à son corps combien il était en manque, lui foudroyant les entrailles. Elle sera le poing, elle ne devait pas bouger, ne pas attirer l'attention sur elle. Liam lui joua sa comédie et le policier n'y vu que du feu. Quel acteur lui aussi ! Pour la première fois depuis le début de leur entretien, elle aurait pu le remercier de la plaquer une énième fois au mur.  Elle avait tellement envie de lui...tellement envie de ce policier, de son corps, chaud et tendre. D'ailleurs, pendant qu'elle était seule avec elle-même contre ce mur, elle se rendit compte que l'odeur de l'humain était bien différente des résidus qu'ils y avaient. Son hypothèse sur un imitateur devenait caduc, ce qui lui soutira un soupir satisfait.

S'étant débarrassé du gêneur, le vampire attira la bibliothécaire vers une autre ruelle. toujours maintenu dans sa clé de bras, elle ne pouvait que suivre. Elle s'attendait à ce qu'il l'encastre de nouveau dans un mur, histoire de voir si le bruit du choc changeait en fonction des matériaux utilisés...mais rien. Au contraire, il l'a relâcha. Elle frotta un instant son bras endolori avant de se plaquer dos au mur. Comme ça, c'était fait. Il la fustigea de questions. Au départ il lui parla d'une seule, elle se transforma vite en plusieurs.

Il était drôlement intéressé par ce second meurtrier. Que pouvait il bien avoir comme motivation ? Certainement pas les mêmes que les siennes. Il ne pouvait pas non plus lui en vouloir pour un pauvre crime, qu'est ce qui lui déplaisait tant que ça ? Elle en avait commit bien plus et, même s'il était agacé très visiblement par sa présence, il n'avait pas l'air de lui en vouloir autant qu'à l'autre.

- Au moins, ici, on ressent moins cette odeur de loup garous. C'est déjà ça...


Oui parce que elle, elle trouvait le temps long. Le froid commençait à lui tirer la peau. Elle ne pensait pas rester si longtemps dehors. Son vêtement n'était pas vraiment approprié pour les virés nocturne, mais elle devait se l'avouer à elle même, elle était venu là un peu tête baissée. Elle resserra sa veste sur elle pour se réchauffer. L'effet escompté fut bref, à peine quelques secondes. Lui devait être plus tranquille, elle n'avait pas cet avantage à cause de la chaleur de son sang. Il s'en foutait sûrement aussi ne fit elle aucune remarque. Trêve de plaisanteries, il attend et n'est pas patient...

- Disons que lui n'aurait pas dû venir là, je meurs de faim et j'ai énormément de mal à contrôler...et puis si je ne comble pas le manque maintenant...qui sait ce que je ferais plus tard
.

Son expérience personnelle lui avait prouvé une chose, si elle résistait à sa faim, au bout d'un moment, elle perdait totalement le contrôle d'elle même et une sorte de seconde elle attrapait les premiers morceaux qui passaient sous son nez. Pire qu'une boucherie. Lana s'en veut encore et c'est un sujet qu'il n'est pas simple de lui faire aborder.

- Je l'ai déjà dis, je ne sais pas ce que je suis, je suis unique. Du moins de ce que j'en sais, très peu donc. Je recherche une autre personne comme moi. Je suis venue ici pour le retrouver, avoir une piste, n'importe quoi qui pourrait faire que je le rencontre, sait on jamais...je n'ai trouvé que cette fameuse odeur.

Autant dire que dalle ! L'odeur était persistante dans le coin du crime mais il n'avait laissé aucune trace d'un départ, comme s'il s'était évanoui dans l'air après son méfait. Elle trouvait ça étrange.

- De toute façon, même s'il est venu, avec le grabuge que nous avons fait, il a du rebrousser chemin. Il ne viendra certainement plus ce soir et pour le voir, il faudra attendre qu'il recommence, et dieu sait quand il aura cette idée...ou besoin.


Et puis d'abord, pourquoi elle se retrouvait là, d'un coup, en Miss Détective avec lui ?

- Vous avez d'autres questions ou on peut rentrer ?

Le froid la faisait parler, elle voulait voir son appartement, prendre une douche et se changer. Dormir était une option comme une autre dans le programme, même si elle n'en avait pas tant besoin que ça. Dans son on, elle avait assimilé Liam sans vraiment y faire attention. C'était pas vraiment une invitation, c'était plus une évidence, ce soir, ils passeraient la nuit ensemble, reste à savoir quelle genre de nuit...A moins qu'il soit rassasié dans ses questions et qu'il la plante là, comme si de rien n'était. Ou qu'il ait d'autres projets...

Liam Eckart

Créature

Re : Dis-moi ce que tu manges et je te dirai...qui tu es. [PV Liam]

Réponse 7 samedi 15 octobre 2011, 16:07:24


« Au moins, ici, on ressent moins cette odeur de loup garous. C'est déjà ça... »
 
Ainsi, elle l’avait senti ? Cette odeur étrange, humaine mais sans en être vraiment, avec ce soupçon d’odeur lupine. Il n’en avait rien pour ne pas non plus la choquer, et puis, la mortne correspondait pas à celle qu’aurait causé un loup garou…bon sang, alors c’était quoi ce truc ? Il réfléchit et conclue qu’il ne connaissait aucune espèce déviante de ce genre qui aurait pu perpétrer un tel carnage, enfin si, il n’y avait qu’une seule espèce capable de ça : les humains. C’étaitt riste à dire, mais seul les humains étaient capables de telles horreurs…

Quelle tristesse qu’ils en soient arrivés là tout de même, tant d’atrocités…et après c’étaient les gens se nourrissant ainsi les monstres. Quelle déchéance pour des êtres si prometteurs…ils s’étaient eux même réduits à l’état d’êtres inférieurs aux autres. Ce n’était pas lui aui voyait les choses ainsi, seulement c’était ainsi que se montraient les choses d’elles-mêmes.

« Disons que lui n'aurait pas dû venir là, je meurs de faim et j'ai énormément de mal à contrôler...et puis si je ne comble pas le manque maintenant...qui sait ce que je ferais plus tard. Je l'ai déjà dis, je ne sais pas ce que je suis, je suis unique. Du moins de ce que j'en sais, très peu donc. Je recherche une autre personne comme moi. Je suis venue ici pour le retrouver, avoir une piste, n'importe quoi qui pourrait faire que je le rencontre, sait on jamais...je n'ai trouvé que cette fameuse odeur. De toute façon, même s'il est venu, avec le grabuge que nous avons fait, il a du rebrousser chemin. Il ne viendra certainement plus ce soir et pour le voir, il faudra attendre qu'il recommence, et dieu sait quand il aura cette idée...ou besoin. Vous avez d'autres questions ou on peut rentrer ? »

Il ne souriait plus, c’est était à ce point là ? Bon et bien il fallait trouver quelque chose si il voulait qu’elle reste calme. Ça pour sur, elle était unique, mais imaginer des perspectives commerciales pour un tel chien de garde, ayant la faim nécessaire pour bouffer n’importe qui. Non, il verrait peut être plus tard si il en avait l’occasion mais d’abord il fallait pallier au plus urgent.

« Je vois, un nez plus développé que la moyenne, une puissante capacité de régénération….en fait, vous me faites penser à un demi vampire, vous tendez vers nous, mais restez proche des humains, comme perdue entre deux mondes, étant donné qu’aucun des deux ne peut vous accepter. C’est bien triste ! »

Pour une fois, il avait fait preuve de compassion, cela ne lui était jamais arrivé avant et il n’en ferait sans doute jamais plus preuve, mais bon, peu importait sur le coup. Ensuite, il du reconnaitre qu’elle avait raison sur toute la ligne. Primo, la bestiole, ou du moins l’être quel qu’il soit ne repasserait pas, secundo, hors de question qu’il la lâche, ne serait-ce que d’une semelle, il n’était pas idiot.

« Oui, nous repasserons demain, d‘ici là, rentrons. »

Pour lui, cela coulait de source qu’elle resterait avec lui. Hors de question que ça se passe autrement. Il réfléchit cinq minute à ou aller avant de conclure que cela n’avait aucune réelle importance. Toutefois, une chose restait claire, ils auraient besoin d’un moyen de transport.

Il prit son téléphone et appela son chauffeur pour lui demander de passer les chercher, lui donnant leur localisation actuelle.

« Voila, quelqu’un passe nous prendre, mais la question qui se pose est de voir si vous préférez que l’on aille chez vous, au risque que je sache ou vous habitez, ou qu’on aille chez moi, ou je peux peut être satisfaire votre faim assez particulière. »


Lana Dubravka

Créature

Re : Dis-moi ce que tu manges et je te dirai...qui tu es. [PV Liam]

Réponse 8 dimanche 16 octobre 2011, 22:37:31

Heureusement qu'elle ne lui avait pas tout dit d'elle, peut-être qu'il aurait prit peur. Pour une fois qu'elle trouvait quelqu'un qui ne voulait pas la fuir...Enfin non, les gens ne la fuyait pas tant qu'elle était la rassurante petite bibliothécaire, la jolie femme seule qui boit un verre dans un bar, non dans ces moments là, nombreux étaient ceux qui appréciaient sa présence. C'est ensuite qu'ils fuient. Cependant, il avait raison, elle n'était pas si loin de lui. Les vampires étaient, de très loin, la famille la plus proche d'elle. Et puis tant qu'elle ne mourrait pas de faim, il ne verrait pas dans quel état sa nature pouvait la mettre.

Son ton était différent, tout comme ses paroles. Il y avait ce qu'on pourrait appeler, de la gentillesse. Les vampires pouvaient donc, eux aussi, faire preuve de sentiments, bien que fugace. Elle a un sourire camouflé par l’obscurité ambiante, un sourire qui accompagnait cette pensée. Sourire timide, presque imperceptible, pas moqueur, il est plus doux que ça, plus approbateur. Il s'effaça aussitôt lorsque la compréhension de ses paroles lui atteint le cerveau. Elle réalisa qu'il avait raison. Depuis sa transformation, elle tentait de vivre comme une humaine, s'adaptant à son vice. Or, depuis cette fameuse nuit, elle n'était plus humaine, juste une étrange créature. Et où cela l'avait-il menée de vivre comme ce qu'elle aurait dû être ? Nul part, ou plutôt, dans de sales draps. A force, elle devrait trouver une autre manière de vivre. S'accepter définitivement et peut-être...changer d'endroit de vie, prendre un portail et ne jamais plus en revenir. Vivre sur terre, parmi les humains devenait impossible. Et pourtant...

Elle fut sortie de ses pensées par de nouvelles paroles du vampire. Il acquiesça à ses dires, il était d'accord pour changer d'air. Le voyant prendre son téléphone, elle l'entendit appeler un chauffeur. Ce n'était pas un taxi mais bien un chauffeur personnel. Autant dire que ce Liam avait des moyens autres que ceux de Lana. Le commun des mortels ne peux s'offrir ce genre de luxe. Elle prit le temps de regarder son complice du soir et remarqua les vêtements qui n'étaient, à n'en point douter, pas de mauvaise facture. C'était un vampire nanti. Aussi, lorsqu'il lui demanda chez qui elle préférait aller, elle en fut gênée. Elle considéra les deux habitations. Elle habitait un tout petit appartement typiquement japonais. S'il avait de l'argent, il ne devait pas vivre dans une gargote mal famée...et puis...ses derniers mots aiguisaient sa curiosité. Chez lui, chez elle... Elle ne répondit pas tout de suite, observant son visage avec intensité, plongeant dans son regard.

- Et bien...je suis certaine que le Lieutenant Liam Eckart d'Interpol que vous êtes saura trouver mon adresse d'ici peu de temps. Quant à votre invitation, il serait  impoli de ma part de la refuser.

Elle était curieuse surtout, curieuse de voir où il habitait et elle se doutait qu'avec son ton enjoué il le devinerait facilement. Elle espérait juste qu'il ne s'en offusque pas. Peut-être aussi qu'il comprendrait qu'elle ne voulait pas qu'ils aillent chez elle, par honte. Sa tenue en disait long sur sa vie, et sur le probable lieu qui lui servait de maison. Lui, qui était pourtant vampire avait réussi à s'intégrer mieux qu'elle dans cette ville. Elle en était jalouse, envieuse. Malgré tout, son visage s'était illuminé d'un grand sourire et elle avait rosi de plaisir. Elle était plus détendu qu'au début de leur entretient, plus sereine. Elle ne saurait dire exactement ce qui lui donnait ce baume au coeur. Elle en oubliait presque le froid qui lui picorait les jambes. Soudain, elle reprit son sérieux et un son traversa sa gorge. Un bruit guttural qui montrait une sorte d'interrogation, d'inquiétude.

- Avant que je ne fasse une bourde, vous employés sont ils au courant de votre...différence ? Dois je taire celle ci ?


Elle savait que les vampires faisaient peur aux humains, et c'était bien compréhensible. Il n'y aurait rien de surprenant que ses fameux employés ne soient pas au courant qu'ils servaient un être de la nuit. Elle ignore toujours qui il est vraiment, en aucun cas elle n'a eut l'occasion de penser à un éventuel esclavagiste. Elle finit par bouger, le froid reprenant ses droits sur sa peau. Elle a la chair de poule et n'a plus qu'une hâte : monter dans sa voiture. Elle a d'autre questions qui lui brûlent les lèvres, sans oser les lui évoquer. Elle n'ose pas non plus lui demander de faire un détour par chez elle, pour qu'elle prenne des effets. C'est déjà suffisamment embarrassant d'aller chez lui, un peu à l'improviste...Tant pis, elle fais comme si de rien n'était.

Liam Eckart

Créature

Il sourit devnt son hésitation, il supposait qu’elle était feinte bien sûr ! Quand un homme de son importance et de son luxe proposait d’inviter quelquun chez lui, on ne refusait pas, ne serait-ce que par principe !  Et puis, il avait volontairement insisté sur sa dernière phrase pour la convaincre. Lui proposer un repas de chair humaine avait de quoi convaincre tout cannibale qui se respecte ! Avait-elle d’autres chances d’obtenir un bon repas comme ça sans risque de représailles.

« Et bien...je suis certaine que le Lieutenant Liam Eckart d'Interpol que vous êtes saura trouver mon adresse d'ici peu de temps. Quant à votre invitation, il serait  impoli de ma part de la refuser. »

Exactement, il aurait été impoli de la refuser, quand à son adresse, il s’en fichait comme d’une guigne, il n’allait pas s’amuser à lui courir après !  Il avait clairement mieux à faire ! Bon, l’idée de la traquer lui prendrait peut être aux tripes plus tard, qui sait… c’était le genre de choses qu’il ne prévoyait pour ainsi dire que très rarement, se laissant généralement entrainé par ses pulsions plus que par sa raison. Il arrivait tant bien que mal à se maitriser en général. Mais pas toujours…mais là il se retenait, et sa soif était plutôt calme. Sinon, la jeune femme n’aurait pas fait long feu…

Il répondit à son sourire, d’autant plus qu’elle rosissait. Comme c’était mignon. Ça ;, il ne pouvait pas le nier. Cette jeune femme déjà fort charmante gagnait encore en beauté en rougissant. C’était une généralité dont il avait la preuve de la véracité sous les yeux. Elle se racla la gorge en reprenant une mine sérieuse. Enfin, ce terme de raclement de gorge était le moins inapproprié pour décrire ce son guttural qu’elle avait émis.

« Avant que je ne fasse une bourde, vous employés sont ils au courant de votre...différence ? Dois je taire celle ci ? »

Pourquoi sa phrase sembla attendre une plaisanterie de mauvais gout ? Aucune idée, mais cela échappa des lèvres du vampire, dans un demi sourire amusé.

« Vous savez, je pense qu’au bout du troisième cadavre exsangue retrouvé sous mon lit, le personnel a commencé à émettre bon nombre d’hypothèses… »

Il s’esclaffa, comme son quolibet était réellement amusant…enfin, oui, pour lui cette plaisanterie était distrayante.  Il se stoppa et repris la parole, d’un ton plus calme, presque plus froid qu’avant.

« Je ne laisse pas le choix au personnel…disons qu’ils me sont dévoués corps et âme !  Et si je demandais à l’un d’eux de se placer dans mon verre à vij pour que je boive son ichor, il le ferait sans hésiter un seul instant. »

Parce qu’ils savent ce qui risque d’arriver s’ils refusent….mais ça, il ne le mentionna pas. Cela n’avait aucun intérêt dans la conversation actuelle. Il sourit et chassa une mèche folle de son visage, la glissant derrière son oreille. Il rit avec douceur, plus pour meubler, vous savez ce rire aristocratique qui comble les silences, empêchant un ange de passer dans le coin.

Une limousine noire se stoppa devant la ruelle et un homme dune cinquantaine d’année, encore bien chevelu, de petites lunettes sur le nez en sortit, grand, corpulent, le chauffeur s’empressa d’ouvrir la portière arrière, enfin, l’une des portières arrières, donnant sur le trottoir.

« Voyons, vous savez que je préfère du discret ! »

« J’en suis navré monsieur, mais la berline maybach est en contrôle technique ! »

« Bon, passons ! »

Il se tourna vers Lana, lui proposant sa main.

« Si vous voulez bien vous donner la peine… »

Lana Dubravka

Créature

Re : Dis-moi ce que tu manges et je te dirai...qui tu es. [PV Liam]

Réponse 10 lundi 24 octobre 2011, 19:55:44

Il se moquait d'elle. C'est comme ça qu'elle prit sa première remarque. Et elle en fut amusée. L'humour était un peu douteux mais elle aurait certainement fait pire. Ce qui suivit fut beaucoup plis intéressant. A demi mot, il lui expliquait des choses. S'en rendait il compte ? Sûrement. Elle commençait à comprendre pourquoi il était riche. Sa phrase était sans équivoque. Ses employés lui était voués...corps et âme. Des esclaves donc. Après tout, s'il vient de Terra, c'est presque un sport national là bas. Et puis, cela ne voulait pas dire qu'il était lui même un esclavagiste...

Elle, au début, ça l'avait choqué quand elle avait découvert ça sur Terra. Aujourd'hui, elle s'en contrefoutait. Voire, elle appréciait. C'était bien entendu, un autre sujet. Après tout, elle n'avait pas eut, en se transformant, qu'un changement de nourriture, son caractère se reforgeait peu à peu. Elle était loin la jeune fille qui n'aurait osé hausser le ton par peur des représailles. Alors pourquoi pas, si la vie peut-être plus douce, pourquoi s'en priver.

Elle vit bientôt des phares venir illuminer leur petite ruelle. La voiture s'immobilisa à l'entrée, ne pouvant accéder au fond de leur cachette. Et pour cause. En s'approchant, elle eut les yeux qui clignèrent un peu. Eblouie ? Oui et non. La voiture était très belle mais...peu discrète. Dans le quartier de la Toussaint, c'était certain qu'ils ne passeraient pas inaperçu. Heureusement, les vitres fumés garantissaient un minimum d'anonymat. Liam fit la remarque à son chauffeur qui s'excusa. La berline reposait en paix dans un garage pour révision. Un instant elle se demanda, elle se demanda si le vampire n'avait pas fait venir spécialement cette voiture. Elle n'avait pas entendu cet ordre là mais...

Le vampire vint jouer au chevalier servant en lui proposant sa main pour l'aider à monter dans la belle limousine. Elle lui donna cette petite main qu'il attendait et se laissa guider. Pour une fois que quelqu'un faisait mine d'être un temps soi peu gentleman...Elle en profiterait. Elle se trouva assise, sur une banquette confortable, avec un espace considérable. La chaleur lui fit oublier qu'elle venait du froid et elle laissa enfin ses muscles se détendre. Se détendre, voilà quelque chose qu'elle attendait depuis un moment. Avant de monter dans la voiture, elle avait vu dans la vitre ce qui au matin avait été consciemment coiffé était présent un tantinet bancal. Elle retira son fatras qui empêchait ses cheveux de vivres librement. Un soulagement de plus. Elle aurait du y penser plus tôt. Elle vit Liam prendre place et presque aussitôt, le moteur ronronna et la voiture s'en fut.

Où allaient ils ? Elle avait une certaine hâte de voir son lieu de vie à ce vampire si spécial. Elle regardait la cabine, cherchant des yeux les détails, s'imprégnant d'un endroit qui serait éphémère, qu'elle ne reverrait certainement plus après. Un sentiment étrange vint perturber sa nouvelle fantaisie. elle ressentait la proximité du buveur de sang. Ce n'était pas désagréable. Dans cette ruelle, à force de se faire malmener, elle avait oublié le trouble qu'elle avait perçu plus tôt. Celui ci revenait. Elle ne comprenait pas ce qui lui inspirait un tel...un tel quoi d'ailleurs ? Très bien...il fallait qu'elle change de sujet. Qu'elle en engage un plutôt.

- Dites moi Liam, si bien sûr c'est votre nom, je vous ai dit pourquoi j'était là bas...mais vous...qu'y a t'il chez cette personne qui vous agace tant ? Après tout, comparé à moi, il n'a commis qu'un crime.

Elle ne le regardait pas. Ses yeux préféraient l'étrange vision de la nuit qui s'offrait à eux. Lana guettait l'arrivé de la voiture à bon port. Les lumières défilaient, des étoiles filantes qui rasaient le sol. La chaussée brillait comme un miroir et renvoyait l'image illusoire et déformée des chromes qui glissaient sur elle. Au loin, la route s'incurvait légèrement pour plonger dans une nuit encore plus obscure que celle qu'elle traversait. La limousine prit l'embranchement qui menait vers la banlieue, les voitures qui la frôlaient se faisaient plus rares. La nuit semblait dévorer petit à petit les immeubles. Le monde disparaissait, les laissant seuls.

Jusqu'où s'enfonceraient ils ?

Liam Eckart

Créature

Re : Dis-moi ce que tu manges et je te dirai...qui tu es. [PV Liam]

Réponse 11 mardi 25 octobre 2011, 18:16:18

Une fois installée, il la vit se mettre à l’aise dans la luxueuse voiture qui ne lui avait rien (tout est relatif) coûté. C’était fou comme les cheveux détachés lui allaient mieux que quand elle les coiffait autrement, enfin, d’après ce qu’il avait vu. Il trouvait que cela mettait son visage en valeur.

« Dites moi Liam, si bien sûr c'est votre nom, je vous ai dit pourquoi j'était là bas...mais vous...qu'y a t'il chez cette personne qui vous agace tant ? Après tout, comparé à moi, il n'a commis qu'un crime. »

Il garda  le silence quelques instants, réfléchissant à sa réponse, voulant bien choisir ses mots.  C’était essentiel s’il souhaitait éviter de trop en dire. Qu’est ce qui avait attiré son attention là-dessus ? l’odeur et la façon dont le crime avait été commis…

« Et bien disons que bon nombre d’éléments sont troublants. Notamment la façon dont la victime a été tuée et que cette méthode ne m’est pas inconnue…mais je suis incapable de savoir d’où est ce que je tiens cette certitude. D’ailleurs, il y avait le même problème avec l’odeur, c’est comme ça que j’en ai déduis que vous n’étiez pas coupable. Votre odeur, légèrement piquante et doucement aromatisée, n’est pas du tout la même que celle du meurtrier, ou du moins que celle de l’un des meurtriers potentiels. »

Suite à cela, il prit un cigare et se mit à fumer, sans même demander si cela dérangeait son invitée. Peut-être s’en fichait-il, peut-être n’avait-il pas fait attention. Mais il ne pensait pas à mal, pas pour cela du moins. En fait il était tout simplement replongé dans ses pensées après ses paroles.

Bon, il avait tout dis. Lentement, la limousine s’immobilisa dans un parc, en face d’une grande bâtisse, un grand manoir semblait-il. Mais une question le taraudait. Pourquoi avoir tout dit ? Il n’en savait rien lui-même. C’était…étrange… Il ne savait pas comment il devait lui-même prendre cela… Bon, peu importait !

« Si vous voulez bien vous donner la peine…vous voici arrivée devant chez moi !  Je sais, c’est petit mais bn, je n’ai rien trouvé de mieux dans les parages, donc je fais avec. Mais bon, vous êtes ici chez vous pour la soirée. »

Il sourit et lui proposa son bras pour entrer. La demeure était luxueuse, une volée de marche de marbres menait à une porte en chêne massif. Très lourde du coup, elle mit un moment à s’ouvrir avant qu’une silhouette fine et même fluette n’apparaisse dans l’entrebâillement. Puis la porte s’ouvrit complètement. Une demi-douzaine de personnes semblaient lm’attendre avec impatience… Oh non, ils en avaient trop fait. Cet excès de zèle en était presque gênant…

Deux gamines vinrent tirer la jeune femme vers l’intérieur.

« C’est si rare qu’on ait des visiteurs ! Du coup on en profite ! »

Ah le sourire innocent de la jeunesse. En plus il était vrai ! En effet, à cet âge-là, les enfants étaient encore sages, ils ne voyaient pas la difficulté de la vie. Les enfants, il les prenait sous son aile protectrice et les traitait avec douceur et gentillesses jusqu’à leur seize ans, date à laquelle, le jeune enfant allait rejoindre les domestiques et commençaient à travailler.

« Doucement les enfants !  Laissez la respirer ! »

Il s’approcha d’elle et murmura au creux de son oreille :

« Choisissez qui vous voulez pour votre repas de ce soir dans la foule ici présente. Et vous l’aurez ! »

Lana Dubravka

Créature

Re : Dis-moi ce que tu manges et je te dirai...qui tu es. [PV Liam]

Réponse 12 mercredi 02 novembre 2011, 00:14:06

- Légèrement piquante et doucement aromatisée...

Elle avait répété ces mots à haute voix, sans même sans rendre compte. C'était presque une jolie façon de la voir, ce qui lui valu une esquisse de sourire. Elle ne retint pas que ça de ses dires, il pensait connaître, d'une certaine manière, celui qui avait fait qu'ils se rencontrent dans cette ruelle. Ainsi, ce vampire avait lui aussi ses zones d'ombres. Elle ne s'offusqua pas de le voir fumer son cigare, elle ne pouvait pas lui faire le coup du c'est mauvais pour la santé, et l'odeur était agréable. Il ne lui proposa pas non plus d'un fumer un en sa compagnie, peut-être parce qu'il faisait parti de ses hommes qui estime que le cigare est pour les hommes ou bien ses pensées l'absorbaient trop. Car elle le remarqua bien, pendant qu'il fumait, il semblait contrarié. Ce criminel qui lui causait du souci ?

Elle retourna ses yeux vers l'asphalte, laissant son regard vagabonder sur les lumières qui se raréfiaient. La limousine finit par tourner. La route serpente à présent entre les grands arbres qui se fondent dans le ciel chargés de lueurs scintillantes. Ils montent un col, doucement sans se presser il avance sur le chemin, plus haut, plus loin. Soudain au détour d'un virage elle voit l'immense demeure. A couper le souffle. Ils entrent dans le parc et au bout d'un chemin la voiture s'arrête devant des marches spectaculaires. Et lui qui racontait que c'était petit...Elle s'accrocha à son bras pour entrer.

- Vous vous moquez de moi, n'est ce pas ?

Un ton bien trop joueur pour qu'elle soit sérieuse. Cela l'amusait. Ils ne vivaient pas dans le même monde, c'était certain. Arrivant devant la lourde porte du manoir, un serviteur l'ouvrit. Une ligné de personne attendait le maître des lieux. Elle n'eut pas le temps d'admirer autre chose que déjà, deux adorables petites filles se précipitaient sur elle et la tirèrent au milieux des serviteurs. Une émotion vint lui traverser le coeur. De la nostalgie. En se retrouvant comme ça, prise en étau par les deux jeunes demoiselles, elle se retrouvait comme à l'orphelinat. Elle avait eut l'habitude de jouer à la grande soeur, et souvent les plus jeunes se disputaient son bras pour une histoire ou un jeu. C'était si loin d'elle à présent. C'était comme si elle remontait le temps. Elle ne savait pas si cela la rendait triste ou heureuse. C'est alors que Liam intervint pour les ralentir et puis lui susurrer au creux de l'oreille qu'il lui offrait n'importe qui dans cette assemblée.

Elle planta un regard incertain dans celui du vampire. Il était sérieux ? Il faisait ça comme ça ? En temps normal, elle aurait peut-être protesté, elle lui aurait dit que ce n'était pas une bonne chose...mais la faim était plus forte que sa raison à ce moment là, et lui présenter de tels morceaux de choix su un plateau d'argent, elle ne savait résister. Restait plus qu'a choisir. Lana aimait les belle choses, seulement il n'y avait pas dans le lot de beauté qui sortait de l'ordinaire. Il n'y avait que de beaux spécimens, Liam savait s'entourer. Elle voulu se fier à son odorat, chercher une épice, un arôme particulier. Rien qui n'aiguisa ses papilles. Il fallait pourtant qu'elle choisisse non ? Alors, son regard se porta sur les enfants. Oui, les fillettes, c'était ça la solution. Elle posa une main sur chacune des deux têtes et se pencha légèrement pour être plus près de leurs visages.

- Dites moi mesdemoiselles, et si vous me présentiez à tous ce beau monde ?

Avec leurs mots, leurs critères, les deux gamines passèrent en revu les personnes présentes. Des mots d'enfants. Des mots innocents. Celle ci était belle et lui très gentil. Un autre préparait de délicieuses douceurs, alors elles l'aimaient bien. Et puis, arrivé devant une brune aux traits asiatiques, l'une des deux petites tira sur la manche de Lana pour qu'elle revienne se pencher sur elle. Elle lui murmura que cette pauvre fille était une mégère. Voilà, la sentence est tombée. Celle-ci sera celle qui lui offrira son repas. Puisque Lana n'avait pas su choisir, elle avait laissé l'innocence le faire. D'une certaine façon c'était cruel. Elle adressa un sourire convenu au maître des lieux. Elle ne savait pas trop s'il allait vraiment lui donner la jeune femme, tout comme elle ignorait comment il allait faire. Elle n'avait pas dit à Liam qu'elle mangeait aussi normalement, quand l'aurait elle fait d'ailleurs ? Aussi, la barre aux céréales qu'elle avait gardé dans son sac, au cas où, lui servirait...

Les deux gamines ayant terminé les présentations lui attrapèrent la main pour l'attirer plus loin dans le manoir...oui mais pour aller où ?

Liam Eckart

Créature

Re : Dis-moi ce que tu manges et je te dirai...qui tu es. [PV Liam]

Réponse 13 vendredi 04 novembre 2011, 10:09:53

Il sourit en attendant de voir. Il se demandait qui elle allait choisir. Personnellement, il n’aurait pas hésité…les gamines…leur sang si pur et si frais….un vrai délice…le vampire sourit, elle s’approchait des deux enfants. Ainsi, elle faisait ce choix…quelle délicate attention, elle choisissait les meilleurs pièces du lot…et en plus elle jouait avec la nourriture avant de la manger, comme c’était attachant, comme c’était touchant…

« Dites-moi mesdemoiselles, et si vous me présentiez à tous ce beau monde ? »

Il la laissa jouer avec sa graille, ah l’innocence des enfants…et dir qu’elle allait les manger juste après, les braves petites semblaient avoir trouvé une amie, elles n’avaient trouvé que le maillon supérieur de la chaine alimentaire ! Il en avait presque envie de rire…ah elle était douée pour la manipulation !  C’était si réjouissant ! Elle promettait beaucoup !  Qui sait, il la garderait peut être à son service si elle se révélait à la hauteur !  Mais d’abord, il lui fallait coincer le gars ou la garce qui avait commis ce crime…

Elle se tourna vers lui suite aux messes basses des enfantes et elle lui fit un regard entendu. Aurait-elle assez faim pour le jeune femme en plus des enfants ? Soit, il la lui garderait pour le dessert ! Pas de soucis pour ça ! Finalement, les deux gamines l’entrainèrent vers l’intérieur, lentement il les suivit, retenant la jeune femme par le poignet.

« Attendez moi quelques minutes, je dois vous demander quelque chose avant…pour votre repas, quelle cuisson préférez-vous ? Cuit ? Cru ? Nature ? Assaisonné ? Comment voulez manger en somme, que je transmette mes ordres au cuisinier, étant donné votre régime alimentaire particulier, il faut faire attention…il reste néanmoins un sacré bon cuistot, il vous fait de ces plats….c’est assez magistral ! Il a un don pour réveiller mes papilles gustatives ! Et autant vous dire que ce n’est pas facile !  Je les ai définitivement perdues il y a longtemps…quand j’ai eu droit à mes canines…je vous propose de nous retrouver dans une heure grosso modo dans le petit salon. Et vu l’heure, ne tardez pas trop à renvoyer les enfants  vers moi, elles auront droit à une récompense avant de passer à la suite comme elles sont sages ! Quant au repas, il sera prêt à temps, et selon vos critères… »

Il sourit et après avoir obtenu sa réponse, il laissa les enfants trépignantes de joie faire visiter le manoir à la jeune femme, son invitée actuellement…de son côté, il alla prévenir en personne des choix de la jeune femme en terme de nourriture, lui disant qu’il lui ferait parvenir sous peu les ingrédients, les deux enfants.

Concernant la visite elle-même, les enfantes la finir par la salle de bain, et une chambre luxueuse attenante à celle6ci définie par les enfantes comme sa chambre. Ils semblaient si heureux d’avoir une quelconque visite qu’ils ne cessaient pas de pialler, racontant leur vie et celle des autres, racontant à quel point le maitre était gentil avec les enfants…

De son côté, Liam avait longuement prit son temps, il était allé se changer, se laver, mettre un costume propre, bref, la totale, et dieu sait qu’il en avait besoin, il profita aussi de sa solitude pour boire un peu de sang. Puis il  se rendit au petit salon où il lit jusqu’à  l’arrivée de son invitée.

Lana Dubravka

Créature

Re : Dis-moi ce que tu manges et je te dirai...qui tu es. [PV Liam]

Réponse 14 lundi 07 novembre 2011, 23:08:49

Lorsqu'il lui saisit le bras et qu'il la retint, elle lui refit face, à lui et à sa question. Intrigante question. Elle n'avait jamais eut l'idée de manger sa nourriture cuite, elle se voyait mal occire un type, le dépecer et ramener la viande pour un faire un bon pot au feu. Elle mangeai sur place, généralement la victime encore vivante. A croire qu'elle aussi aimait les cris de détresse...Elle se rapprocha de Liam, éloignant un peu les petites d'elle, pour lui murmurer sa réponse.

- Disons cuit, pas trop...Quant à l'assaisonnement et à la préparation...laissons votre cuisinier faire. Qu'il me surprenne !


C'était pas gagné. Le goût serait infalsifiable pour elle. Pourtant, elle voulait tester une nouvelle façon de manger. Ce serait sûrement plus agréable que de devoir s'efforcer de maintenir un homme au sol. Un repas traditionnel pour une nourriture des plus incongru. Il lui avait dit une heure. C'était assez. Elle retourna, non sans un sourire de remerciement envers Liam, vers les deux gamines qui trépignaient visiblement d'impatience. Ce que les adultes pouvaient être long parfois ! Lana aimaient les enfants mais elle ne s'attacherait pas à celles là. Elles étaient mignonnes comme tout, mais la jeune femme n'était pas dupe. Vivre chez le vampire voulait dire que tôt ou tard, elles finiraient soit esclave comme les autres, soit en breuvage sanguin. Pour le coup, c'était la bibliothécaire qui allait précipiter les choses.

Elle profita d'une visite express des endroits intéressant selon les gamines. Il n'y avait pas à dire, tout était beaux, tout était grand, tout était irréprochable. Lana nota certain endroits plus que d'autres. Le salon où elle avait rendez vous, une bibliothèque à en faire pâlir celle de Seikusu, la salle de jeux des filles qui espéraient la voir rester au moins une bonne semaine pour qu'elles s'amusent. Lana ne répondit rien à cette demande. Une fois le criminel trouvé Lana et Liam se sépareraient et chacun reprendrait sa vie. Et la jeune femme espérait trouver rapidement l'homme ou la femme qui avait trompé ses sens. Et puis de toute manière, pour les enfants...mais ça Lana l'ignorait.  Elles n'avaient de cesse de parler, presque à en devenir agaçantes. Une fois dans sa chambre, Lana congédia les petites qui s'en furent après mille et une tentatives pour rester.

C'était une belle chambre où elle était. Il y avait tout ce dont une femme peut rêver. Rien ne manquait. Un lit immense à baldaquin, une coiffeuse, des fauteuils dont le mœlleux ne faisait aucun doute, un miroir sur pied et de nombreux tapis épais où il faisait bon de marcher pieds nus. La salle de bain avait aussi de quoi faire rêver la jeune femme. Rien que celle ci était presque aussi grande que son appartement. Elle décida de se rafraîchir avant de rejoindre le Maître des lieux.

Elle passa devant la psyché et vit son reflet. Elle était tout bonnement horrible et grimaça à sa vue. Elle ne pouvait quand même pas aller dîner dans sa tenue de travail. Elle devait se faire un minimum présentable pour faire honneur à son hôte qui la recevait si gentiment. Elle n'avait pas de rechange puisque parti à l'improviste. Reconsidérant l'endroit où elle se trouvait, force était de constater qu'il y avait de nombreuses demoiselles. Elle sorti donc de la chambre et héla la première esclave passant par là. Elle lui demanda de lui trouver une robe, quelque chose de simple qui serait moins détonnant que son tailleur. Tailleur sale qui plus est. La jeune esclave acquiesça, lui disant qu'elle lui apporterait ce qu'elle trouverait de bien et le déposerait sur le lit. Elle profita de ce moment de recherche pour aller dans la salle de bain et se dévêtit. Elle laissa sur l'un des fauteuil sa tenue de travail. Elle prit un bain dans la baignoire, trop grande pour elle seule.

Terminant son bain, elle sorti et se para d'une serviette chaude. Revenant dans la chambre, elle vit, comme promis, une robe. Pas une robe aussi simple qu'elle l'avait imaginé. La coupe était assez commune, mais la matière était bien trop belle. Une robe de couleur vert forêt en satin. Longue et aux épaules dénudées. Elle constata qu'au pied du lit, il y avait des escarpins assorti. Son tailleur, lui, avait disparu. La bonne ne l'avait pas jeté tout de même ? Elle s'habilla avec une certaine lenteur, appréciant le touché de soie de la robe sur sa peau. Celle-ci était parfaitement coupée, collant à son épiderme comme une seconde peau. Habillée et coiffée ainsi, elle devait se l'avouer, jamais elle n'avait été aussi belle. Elle se regarda un moment, narcissiquement diront certain. Elle voulait surtout graver dans sa mémoire l'image qu'elle renvoyait à cet instant. Elle fini par hausser les épaules. Vu le luxe dans lequel vivait Liam elle aurait sûrement l'air d'un meuble parmi les autres objets de cette demeure. Sortant enfin de sa chambre, elle descendit un escalier pour aller vers le petit salon que ses guides lui avaient indiqué. Un homme lui ouvrit la porte et la fit entrer.

- Maître Eckart, votre invitée est arrivée.


Répondre
Tags : vampire cannibale romance torture