Le Grand Jeu - Forum RPG Hentai

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Sympathy for the Devil

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Law

E.S.P.er

Sympathy for the Devil

mercredi 28 septembre 2011, 22:10:38

C'était un petit bar, qui faisait office de salon de jeu. À l'époque, il faisait plus dans la consommation d'alcool qu'autre chose, mais dans les bas-fonds, jouer est un vice tout aussi important que de picoler. Aussi, il était naturel que l'établissement se soit reconverti. Zincs et roulettes se côtoyaient dans une harmonie parfaite, aux sons du piano, des aboiements des gagnants et des geignements des perdants.

La maison avait un défaut plutôt handicapant : Elle n'appartenait pas à Law.

En revanche, son propriétaire, un certain Sila Vae Grif, faisait dans l'immobilier, et un peu dans le proxénétisme, le tout lui rapportant des revenus considérables. Aussi, au nom du fair-play, et du respect de la concurrence, Law ne s'est jamais permis de l'écraser comme un insecte. Un adversaire convenable, ça se garde, ça s'apprécie.
Et celui-ci venait de dépasser les bornes. Comme nous le raconte d'ailleurs cette jolie scène, avec poésie et légèreté.



***


Ce soir-là, personne n'avait remarqué les hommes de Law qui étaient entrés un par un, n'étant pas venus ensemble pour ne pas se faire remarquer. Jouant les clients tout à fait normaux, ils s'étaient dispersés dans toute la salle, un au poker, un aux dés, et ainsi de suite, de sorte de pouvoir couvrir toute la salle. Leurs armes étaient soigneusement dissimulés, et leurs tronches qu'ils s'efforçaient de rendre sympathiques à grand coup de sourires et de "BOOOAAARRRFFFF, c'est pas grave si je perds, je vais me refaire !". Somme toute, des gens comme les casinos aiment à garder, et à qui ils ne cherchent pas d'ennuis.

Voilà Law qui arrive, avec une escorte. Trois miliciens privés, dont Magnus, l'immense type aux quatre bras qui, rien qu'à sa gueule, fait fuir toutes les pires brutes de l'univers : les trolls, les caïds mafieux, et même les contrôleurs fiscaux. Il y a aussi Isaac, son fidèle lieutenant-scribe, qui porte un coffret dans les bras, mais lui ne fait pas peur aux contrôleurs fiscaux, ni aux autres. Les deux gardes à l'entrée ne se sentent pas de taille, et sans doute pas d'humeur à résister, ils s'écartent, apeurés, et laissent entrer Law et sa troupe. Aussitôt eut-il fait apparition dans la pièce principale que s'agitent la sécurité à l'intérieur. Pas le temps pour eux de réagir : Les hommes du polyglotte sortent tous leurs dagues, leurs chaînes, leurs matraques. Immobilisme dans la salle. Voyant le nombre qu'ils sont (et jetant un coup d'oeil à Magnus, sans doute), la sécurité décide finalement de rester calme. Les joueurs et les buveurs se sont aussi arrêtés, regardant avec appréhension autour d'eux. Un braquage ?


Bonsoir. Mon nom est Tyler Raine. Je suis propriétaire de quelques établissements dans les bas-fonds. Je vais vous demander de garder votre calme, et tout se passera bien. Vous ! (et il désigne les gardes adverses répartis dans la salle) Si vous bougez, je donne l'ordre de massacrer tout le monde. Tout le monde. Alors restez calme, sous peine de devoir assister et participer à un bain de sang.

Personne n'en est réellement sûr. Je veux dire : Que tout se passera bien. Qu'il s'appelle Tyler Raine, il ne viendrait à l'esprit d'aucun des gens présents d'en douter. Et pourtant, c'est bien la seule chose réellement fausse dans ce qu'il vient d'annoncer.
Au fond de la salle, par une porte de service, entre un homme richement habillé, connu pour être le gérant du lieu en l'absence du grand patron. Law le regarde un instant, puis fait quelques pas entre les tables et les joueurs.


Il arrive que l'on me dupe. Et comme doit sûrement l'affirmer un proverbe, faire une crasse à quelqu'un, c'est bien, tant que cette personne ne le découvre pas.

Il claque des doigts vers Isaac, qui se presse vers lui et ouvre le coffret. À l'intérieur, la tête d'un homme. Oui, JUSTE sa tête, rien d'autre. Law le saisit par les cheveux et l'exhibe comme un trophée, devant des gens absolument horrifiés.

Deux heures de torture avant que je ne concède à le tuer. Deux heures d'atrocités dans les coulisses de mon propre casino, devant mes employés, pour leur montrer à quel point cela fait mal de me trahir. Ce type m'espionnait et me volait pour le compte du propriétaire de la salle de jeu ici présent, j'ai nommé : Monsieur Vae Grif. Je viens vous montrer à vous, que je suis impitoyable avec ceux qui s'opposent d'une telle manière à moi.

Il dépose la tête sur une table, les occupants de celle-ci reculant de quelques centimètres leurs chaises en contemplant le visage mutilé du décapité en face d'eux. Après l'air sadique et cruel qu'il affichait, Law fait soudain apparaître un sourire doucereux.

Mais ! ... l'on dit aussi que je suis bon avec ceux qui me prêtent leur aide. Aussi, si quelqu'un, notamment un employé, pouvait me dire où se trouve Mr Vae Grif, ou même si il pouvait aller me le chercher, je lui en serais éternellement reconnaissant.

Toujours pas de mouvements. Pas même chez le gérant, ou chez les autres responsables, ou chez les gardes. Law ne connaît pas le visage de celui qu'il cherche : Celui-ci pourrait très bien se cacher parmi certains qui le toisent. Devant le manque de réactions, l'envahisseur lève le doigt vers l'une des serveuses.

Elle.

L'homme le plus proche s'approche d'elle, qui commence à reculer jusqu'au mur. Il lui saisit le cou et l'étrangle : la pauvrette se débat comme elle le peut, le frappe, lui donne des coups de pieds et de poigs, jusqu'à ce que celui-ci décide d'user de la chaîne en acier qu'il tient dans l'autre main, et lui fouette le visage avec, ce qui occasionne à l'employée un choc assez brutal pour la sonner. Il la lâche, elle glisse et s'écroule au sol. La faisant se relever par les cheveux, le type lui passe les deux mains derrière le dos, les noue sans ménagement avec sa chaîne, ce qui lui brise les poignets, et lui fait allonger le buste sur la table la plus proche. Il commence à lui ôter sommairement ses vêtements, entreprenant de la violer.
Avant qu'il ne passe à l'acte, le gérant pousse un "attendez !" et s'avance vers Law.


-Je peux aller chercher mon boss.

Law réfléchit une courte seconde, et approuve ensuite.

Dépêche toi. Tant que tu n'es pas revenu, je me défoulerais sur tes employés.

L'autre file alors vers la sortie, que les soldats de Law libèrent le temps de le laisser passer. Celui qui torture la nana s'est arrêté net alors qu'il allait lui-même se défroquer. Il semble interroger du regard son supérieur : Doit-il continuer, ou non ? Law lui fait signe que oui. On entendra un cri déchirant : Sous la douleur, la demoiselle est sortie de sa léthargie, et grogne maintenant sa souffrance, suppliant pour qu'on la laisse tranquille. C'est d'ailleurs la seule chose qu'on entend, avec les à-coups puissants de la table. Le Cruel laisse ainsi cette sinistre mélodie planer dans l'atmosphère, avant de reprendre la parole.

Ce ne sont que des représailles. Des représailles des vols que le propriétaire des lieux m'inflige. Il est le seul responsable de ce qui arrive maintenant. Je viens uniquement chercher vengeance, ce qui est naturel. Si certains ne sont pas d'accord avec ce qui arrive, libre à eux de subir à la place de cette jeune femme le châtiment.
« Modifié: lundi 17 octobre 2011, 00:25:09 par Law »

Ancien Despote, admirateur de Moumou la Reine des Mouettes, président/trésorier/unique membre de l'association des cultistes de Frig, directeur du club des Persos Vitrines, Roi des Bas-Fonds de Nexus, grand-maître de l'ordre du caca masqué, membre des Jmeféchié, médaille triple platine de l'utilisation du Manuel des Castors Juniors, premier gérant de l'association "Cthulhu est votre ami", vénérateur de la cafetière, seigneur de la barbe et des cheveux, chevalier servant de ces dames, Anarchiste révolutionnaire, extrémiste de la Loi.



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Alys

Humain(e)

Re : Sympathy for the Devil

Réponse 1 dimanche 16 octobre 2011, 13:10:17




... Qu'est ce qu'elle foutait ici ? Excellente question, à laquelle elle aurait aimé donner une réponse plausible. Comme d'habitude, elle avait mis le bordel en Olympe, fait brûler les cheveux d'une prêtresse, embrassé un dieu saoul avec la ferveur d'une prostituée en pleine forme ( Lequel était-ce, d'ailleurs ? Elle ne s'en souvenait plus ) et le tout, avec le sourire. Si bien qu'elle avait fini par s'enfuir, poursuivie par le peuple d'Olympe en colère. Cette fille était, à n'en point douter, une plaie. Mais alors une vraie. De celles qui mettent du temps à cicatriser, qui font mal, et qui se remettent facilement à saigner ... Vous situez ?

Toujours est-il qu'elle se retrouva dans les bas-fonds. Elle manoeuvrait assez mal la téléportation, et se retrouvait facilement dans des endroits plus ou moins atypiques. Cette fois, elle était assise, le cul sur les pavés et les yeux dans le vague. Elle se releva en s'époussetant, vérifiant si sa tenue était correcte. Ses chaussures compensées rose allaient bien, un de ses collants était légérement efilé, son short n'avait subi aucun dommage, et le soutien-gorge qu'elle arborait en guise de "haut" était en bon était. Elle commença à se balader, chantonnant, dans les ruelles. Certains types la sifflérent, et elle leur répondit d'un sifflement plus strident encore, qui les fit hurler ( on en apprend, des choses, en Olympe ) . Un d'eux chercha à s'approcher, mais elle lui flanqua ses compensées dans les parties, ce qui le fit crier de douleur. Et tout ça avec nonchalance et insouciance.

- Tim ti-dam ♫

Elle sortie une sucette de sa poche, et commença à la déguster quand elle entendit, non loin d'elle, quelques cris et bruits. Croyant que c'était une fiesta dans laquelle elle pourrait danser et faire la fêêêête comme une adolescente digne de ce nom, elle se précipita à l'intérieur ... Avant de réaliser que, en fait, non, c'était pas une fête, et fallait pas rentrer. Et qu'elle n'avait rien à faire dans l'histoire, qu'elle était juste une intruse rose fluo qui sentait la fraise à cause de sa sucette, dont le visage était barbouillé de traces grises, dû à la cendre - après avoir crâmé les cheveux de ladite prétresse, elle avait cherch à réparer les dégâts, sans se rendre compte qu'elle avait tracé sur son visage des traits grisâtres - et qui avait un sourire aussi agaçant qu'indécrochable.

Mais Alys ne se rendait juste pas compte qu'elle venait de se mettre dans un merdier pas possible. Elle se contenta de regarder autour d'elle, la sucrerie coincée entre les dents, et ...

- Bonsoir

Son regard tomba sur la serveuse en cours de viol, et elle fronça les sourcils. Chopa un pichet en terre non loin d'elle. Le lança au visage du violeur.

- Si elle te dit non, Chou, tu ne touches pas !

Elle récupéra son sourire, et regarda autour d'elle, les yeux teintés par une naiveté naturelle, du à ses problèmes de mémoires. Pour faire court : Alys ne posséde aucune mémoire, au point de ne même pas retenir son nom, et de ne pas savoir compter ni réciter l'alphabet. Rassurez-vous, elle sait parler sans aucun problème, et posséde quelques réflexes inconscients. Mais ne lui demandez pas de retenir votre prénom, elle en sera bien incapable. Et à cet instant, en l'occurence, elle était incapable de faire un lien entre cette scéne et les nombreux réglements de compte qu'elle avait vu en regardant " Rome ".

Enfin, toujours est-il qu'Alys s'approcha de la porte, dans le seul but de se barrer d'ici, pensant pouvoir le faire en toute insouciance, prononçant avant d'envisager sa sortie :

- Ne faites pas trop de bêtises

Law

E.S.P.er

Re : Sympathy for the Devil

Réponse 2 lundi 17 octobre 2011, 13:05:19

Interloqué sont-ils.

Le violeur, trop « plongé » dans sa serveuse si je puis dire, s'est pris le projectile en pleine face, et autant atteint par la surprise que par le choc, vacille et tombe mollement en arrière, queue à l'air, morsures sanglantes éparses sur sa face dues aux morceau du pichet qui ont déchiré sa peau. Ajoutons à cela le fond d'alcool qu'il restait dedans, pour bien faire picoter les égratignures, le type douille un peu sans trop pouvoir l'extérioriser : Sa tête ayant heurté le sol, la brute a bien du mal à effectuer le cheminement normal de ses pensées et ressentis dans son cerveau. Il remue mollement à terre, se tenant la type, grognant sourdement.
Stupéfaction, donc, dans une salle où se mêlent la peur d'un massacre imminent, l'incompréhension devant tant d'inconscience manifeste, et l'envie brûlante d'en découdre.

Elle pourra tenter de s'en aller, on l'en empêchera. On, c'est un ou des molosses de Law qui n'ont même pas eu besoin d'un ordre pour comprendre qu'il ne fallait pas la laisser filer. Ils auront posé leurs pattes sur ses épaules pour l'arrêter, auront saisi ses bras : Hors de question qu'elle ne respire l'air de la ville sans s'en être auparavant pris plein la face.
Disons qu'ils sont trois. Deux qui la tiennent, un qui la menace, sous l’œil froid de Law à quelques mètres, qui comptait s'amuser un peu et qui doit faire face à un imprévu. Mais que serait la vie sans imprévus, franchement ? De toute façon, il prévoit toujours l'éventualité que le plan foire misérablement. Aussi, il sait que tout finira comme ça doit se finir, quel que soit le déroulement de la soirée. Seul l'accomplissement compte, peu importe les pertes ou les chocs vécus pour l'obtenir.
Donc, tout ira bien. Il suffit de savoir gérer l'inattendu.
Le molosse en face d'elle aura un sourire carnassier.


« T'aime les sucettes ? »

Et que les deux gusses à côté se marrent. Ouai, elle va manger sévère. Il tend ses doigts, sa main est aplatie dans l'air, il la montre à son boss, lui demandant une autorisation. D'un mouvement de tête, Law donne son aval. Et zou, Alys se mange une tarte des beaux jours, de quoi rougir durablement sa joue. Tout le monde regarde, personne n'agit. Que des lopettes. Un si beau minois se fait frapper et aucun ne se jette à son secours. Law aurait envie de génocider toute l'assemblée pour un tel crime. Misérables humains.

« Pétasse, lance la brute. Je vais t'en faire baver. »

Ancien Despote, admirateur de Moumou la Reine des Mouettes, président/trésorier/unique membre de l'association des cultistes de Frig, directeur du club des Persos Vitrines, Roi des Bas-Fonds de Nexus, grand-maître de l'ordre du caca masqué, membre des Jmeféchié, médaille triple platine de l'utilisation du Manuel des Castors Juniors, premier gérant de l'association "Cthulhu est votre ami", vénérateur de la cafetière, seigneur de la barbe et des cheveux, chevalier servant de ces dames, Anarchiste révolutionnaire, extrémiste de la Loi.



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Alys

Humain(e)

Re : Sympathy for the Devil

Réponse 3 mardi 18 octobre 2011, 19:38:43



Pétasse ? Alys fit la moue. Elle venait d'encaisser le coup sans émettre un seul son, toute chamboulée. Dans sa tête, une myriades de cloches s'entrechoquérent pendant quelques secondes, tandis que des papillons lumineux tourbillonérent dans son champ de vision. Ouhla, en voilà qui n'aimait pas qu'on les dérange ... Il vont voir ce qu'ils vont voir. Ainsi maintenue, la jeune fille réalisa que sa sucette n'était pas tombée, et arbora un immense sourire. Certes, elle venait de se briser, mais elle était toujours aussi délicieuse. Les yeux pétillants, Alys remua les bras, cherchant à se dépétrer de cette situation. Mais cela n'avait pas l'air de fonctionner. Bon, au grands maux, les grands remédes.

- Quand on se prend une gifle d'Arès ... On ne ressent plus rien quand on se fait effleurer par le moignon qui te sert de poing.

Un grand sourire, et elle cracha les morceaux de sucettes tout collants sur le visage de celui qui s'en était pris à elle. Il avait fait l'erreur de rester face à elle ... Tsssk. Les humains étaient trop égocentriques pour se rendre compte de certaines choses. Surtout concernant la capacité qu'avaient les femmes à se défendre.

- Et mon nom, c'est Alys, pas Pétasse

Après cette charmante répartie, son pied se leva pour aller le frapper au niveau des parties, dans un coup aussi vif que violent. Des compensées, c'est douloureux, n'est ce pas messieurs ? Il se plia, mais releva le visage vers elle pour tenter de l'insulter, de l'implorer peut-être (quoiqu'elle en doutait franchement). Mauvais plan ... Le pied se leva à nouveau, visant cette fois le cou de l'homme. Ni une, ni deux, il s'écroula. On lui avait appris que mordre ou frapper au niveau de la pomme d'Adam pouvait entraîner la mort, ou une sorte de coma pas bien méchant ... C'est quitte ou double. Les joies du hasard ... Son corps tomba dans un grand "POUF !", soulevant un nuage de poussière au passage. Une araignée mourut sous son poids. Paix ait son âme.

Ce qui déclencha chez l'adoleescente un fou rire éphémére. Et les deux types qui la tenaient ne réagissaient pas ... Ah, si. Un d'eux avait relâché la poigne sur son bras. Sa réaction fut immédiate : elle leva son poing frêle, le frappant violemment sous le nez, ce qui eut pour effet de le briser et de faire remonter l'os ... Qui se planta plus haut. Ouch . Sous le choc, il la lâcha. Et elle, elle plonga sa main dans sa poche pour extraire une nouvelle sucette, et la planter dans sa bouche. Que faisait-elle là, déjà ? Sa mémoire lui jouait des tours ... En attendant, elle ne bougea pas, malgré qu'un des hommes la tienne encore. Ah, si, elle se frotta la joue en fronçant les sourcils. Puis oublia ce désagrément. Et se tourna vers Law.

- Je n'aime pas baver.

Un immense sourire se colla sur son minois.

- Tu veux une sucette ?

Dieu, qu'elle était conne/naïve/stupide ... ( Rayez la mention inutile )

Law

E.S.P.er

Re : Sympathy for the Devil

Réponse 4 jeudi 27 octobre 2011, 20:03:50

Le type qui avait encore une emprise sur elle était impressionné. Ses sentiments oscillaient entre l'admiration et l'appréhension. Bon Sang, soit c'était une sorte de ninja planqué dans un corps plus que faiblard, soit elle agissait sans réfléchir, ce qui, c'est bien connu, donne toujours d'excellent résultat dans le feu de l'action.
"Arès..." Murmure l'Impitoyable avec un certain intérêt. Il hèle son homme, l'ordonne de dégager. Celui-ci s'exécute sans la moindre hésitation, se permettant même de prendre des distances confortable avec elle, reculant de deux mètres. C'est à Law de s'approcher. Il ôte calmement son trench, qu'il tend sur le côté négligemment, récupéré bien vite par Isaac qui le pliera soigneusement pour le garder sur son bras. Un maniaque, ce type. Complètement psychotique de l'ordre. Son patron l'était bien moins.
Il se plante devant elle, faisant craquer ses doigts, par pure mesure d'intimidation.


Tu connais Arès ? Intéressant. Chez moi, on dit que c'est une petite fille, faible et pitoyable. Peut-être qu'il bouffe des sucettes aussi, comme toi. D'ailleurs, je la veux bien.

Et il approche en tendant sa main, l'air agréable, sympathique. Et évidemment, il faut se méfier des loups trop doux, puisqu'à peine sera-t-elle à sa portée qu'il lui décoche un soudain coup de talon sur le côté des genoux, d'une force qui n'a rien à envier à la puissance du Dieu de la Guerre. Pendant sa chute - quasiment inévitable, de par la surprise de l'action -, Law avait saisit la sucette au vol, et retirée de la bouche de sa propriétaire. Si elle avait la mâchoire serrée, il aurait pu lui péter une dent, ou 6/7, peu d'importance. Il fait vite un pas en arrière, calant le bonbec dans son bec.

Moi c'est Tyler. Mais entre nous, tu peux bien m'appeler Maître.

Ca faisait longtemps, très longtemps qu'il ne s'était pas réellement battu. Deux semaines, quelque chose comme ça. La bagarre, c'est son fort. Sa maîtrise des arts martiaux ne lui fait défaut que contre des professionnels aguerris. Il a toujours eu l'habitude de se mêler dans des bastons de rue monstrueuses à 30 contre 30. L'odeur âcre de son propre sang qui monte au narine après que l'on se soit pris des coups, la sueur qui imprègne les vêtements, la boue qui souille les egratignures des articulations après une mauvaise chute. Arès ? Une fiotte ! Arès ne vaut pas les centaines de combattants, amateurs ou professionnels, qui ont tenté (et réussi, pour certains) de frapper Law. Lui en a éliminé un nombre au moins équivalent.

Alors, elle peut se relever et tenter de donner. Il l'attend. Il ne se sent jamais aussi vivant que quand il est à mains nues, face à face.


Et évidemment, puisqu'elle semble être assimilée au type "femelle" de son espèce, il cherche à estimer son prix.

T'es pas mal foutue. Je me demande combien je pourrais te vendre.

D'abord, il faudra la détruire psychologiquement. Même si elle a l'air bien atteinte... Les fous sont plus durs à soumettre que les sains d'esprit.

Ancien Despote, admirateur de Moumou la Reine des Mouettes, président/trésorier/unique membre de l'association des cultistes de Frig, directeur du club des Persos Vitrines, Roi des Bas-Fonds de Nexus, grand-maître de l'ordre du caca masqué, membre des Jmeféchié, médaille triple platine de l'utilisation du Manuel des Castors Juniors, premier gérant de l'association "Cthulhu est votre ami", vénérateur de la cafetière, seigneur de la barbe et des cheveux, chevalier servant de ces dames, Anarchiste révolutionnaire, extrémiste de la Loi.



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Alys

Humain(e)

Re : Sympathy for the Devil

Réponse 5 mardi 01 novembre 2011, 11:50:46



Atteinte, Alys ? ... Ce mot est bien trop faible pour la définir. L'adolescente massa sa joue d'une main, encaissant la douleur sans rien dire. Que sa frappe était lourde ! Elle rappelait bien celle du dieu de la guerre. Mais pas celle du dieu des Enfers, non ... Hadés était un dieu franchement violent, quand il s'agissait de punir une jeune ingénue qui avait mis le bazar dans chaque recoin de son territoire. Cependant, la jeune fille resta à terre, sans oser se relever. Dans son esprit, se relever = un coup. Le schéma était simple, alors ... Il suffisait qu'elle reste au sol pour qu'on cesse de la frapper. Parce que ça fait mal, à la fin ! Sa seule réponse fut alors de tourner la tête vers lui, afin de prononcer, dans un sourire terriblement agaçant, et avec ce ton toujours aussi enjoué :

- Tyler Durden ? ♥

Elle se mit à rire, puis s'installa en tailleur sur le sol. Elle se souvenait vaguement de Tyler Durden ... Ce nom venait d'un film qu'elle avait vue, il y a peu. Sa mémoire n'avait pas encore eu le temps de l'effacer de son esprit.

Avant que son sourire ne retombe aussi rapidement qu'il était venu se poser sur ses lèvres.

- Arès tente d'être mon maître sans y parvenir ... Alors explique moi comment une petite raclure dans ton genre pourrait faire de moi son esclave, Chou.

Et hop ! Son sourire revint au galop. Il était rare que le ton d'Alys se fasse aussi froid et cinglant, mais sa terrible insouciance lui permettait de prendre bien des risques, en s'adressant ainsi à des hommes qui avait de quoi la faire plier ... Si seulement elle s'en rendait compte. Elle cessa de masser sa joue, faisant claquer ses dents pour vérifier si elles étaient en place.

Je peux vous certifier que ce bruit, à la longue, est terriblement agaçant.

Le souci, c'était qu'Alys ne pouvait compter sur aucun dieu pour venir l'aider, étant donné qu'ils la détestaient tous, sans exception. Mais ça, ce Tyler n'était pas censé le savoir ... Et, pour le moment, elle ne cherchait pas tellement les ennuis. Elle avait suffisamment mal pour cela ... Aussi, elle fit le choix de rester confortablement assise, au sol, en tailleur, regardant tout autour d'elle. Une petite araignée passa près d'elle, puis une souris se fit entendre à l'autre bout de la pièce, et une mouche ne cessa pas d'émettre un bourdonnement pénible.

- Je coûte cher, je pense ... répondit-elle. Je suis vierge en plus. ♥

Bon, ça, elle ne pouvait le certifier ... Parce qu'il ne fallait pas oublier que sa mémoire était terriblement usée, voir inexistante. Elle était incapable de se rappeler si elle avait déjà couché avec quelqu'un ou non, pour tout vous dire. Pour elle, cela fait partie des choses qui s'oublient facilement ... C'est Alys, quoi. Celle qui oubliait tout, sans aucune exception.

Law

E.S.P.er

Re : Sympathy for the Devil

Réponse 6 mercredi 14 décembre 2011, 22:54:48

Passons sur l'insulte - il en a entendu des pires, et même si chacune doivent être réprimée, il saura se contenir cette fois-ci - pour se concentrer sur l'annonce de sa pureté. Quel bonheur. Le son grinçant et clinquant des bourses de cuir pleines de pièces d'or qui s'amoncellent sur une table résonne dans ses oreilles. Non pas qu'il soit cupide, mais bon sang ! Les filles vierges rapportent une telle masse d'argent qu'il serait idiot de ne pas trouver ça intéressant. Les fièvres de luxure ou de richesse ne le prennent jamais. Mais il peut ressentir les choses, il peut simuler ce qu'elles provoquent chez les gens. Et il comprend la valeur de cette exhubérante assise devant lui.
Aussi, il hésite soudain à l'abîmer, comme le prévoyait le plan de départ. Une marchandise intacte est une marchandise qui se vend mieux, et qui rapporte plus. D'autant plus si c'est une marchandise de luxe. Si cette fille n'était ni jolie, ni vierge, il pourrait la cogner et l'amocher à loisir qu'elle trouverait toujours preneur parmi quelque petit bourgeois qui cherche une servante bon marché, ou juste un exhutoire sexuel.
Il n'a plus qu'à la faire souffrir, de sorte que l'apparence soit encore correcte. Exit, le renfort de ses bottes à renforcement métallique. Oubliés, les gants blindés qui assurent des dommages considérables lors des bagarres. A la trappe, les divers outils de torture, contondants, tranchants, qui meurtrissent les chairs, font affluer le sang hors des veines, subliment la notion de douleur et brisent absolument toute volonté, même les plus tenaces. Non, on va y aller à la main, à l'ancienne comme on dit ! Se salir les mains, voilà par où passent les plus belles des réussites.

Il s'approche, s'accroupit devant elle comme pour l'examiner. Plongeant son regard sombre mais pétillant vers elle, avec un sourire des plus courts, mais un sourire quand même. Alors qu'on le sentait sur le point de prononcer quelque chose, il lève les yeux vers l'un des hommes derrière Alys, et lui fait un signe proprement incompréhensible pour le communs des mortels. Aussitôt, un choc violent projette l'esprit de la belle dans un monde sombre qu'elle doit bien connaître : le Rien.

Le réveil se fait, comme d'habitude, difficilement. Rajoutons à cela le mal de tête, les poignets attachés au-dessus de la tête par des lanières de cuir avec des noeuds compliqués qui la retenait suspendus au-dessus du sol, l'odeur âcre du sang, et l'atmosphère atrocement glauque de cette salle de torture pourrissante, qui n'était en fait qu'un cube de 4 mètres sur 4, aux murs pourris, rongés par la rouille, tâchés par les dizaines de victimes passées avant elle, la lourde porte en fonte a été grattée par des ongles désespérés, et les échos des hurlements implorants et insultants rebondissent encore contre les parois de cette sinistre chambre, vide de toute objet, sinon des chaînes qui pendent du plafond çà et là. Cinq flammes accrochés éparsement éclairant faiblement mais vaillamment cette endroit sinistre, et le décor est posé. Haaaa oui, j'oubliais. Un gros méchant Law qui, appuyé contre un mur, la fixe avec amusement.
Quand il la verra s'animer, il se meut et réduit la distance.
Alys porte toujours ses semelles compensés, et tout le reste avec d'ailleurs, et à part ses bras, rien n'est entravé. Aussi, elle pourrait toujours tenter un baroud d'honneur pour agresser l'agresseur, si jamais elle en a envie.


Allons, ne nous le cachons pas. Je suis un homme de compromis. Si tu sais te montrer convainquante, je pourrais envisager la possibilité de ne pas te transformer en jouet sexuel pour riche aristocrate de Nexus.

Il retire son manteau et l'abandonne sur un gros crochet qui pend non-loin, puis lui donne une mandale, une belle baffe sur son joli petit minois qui dépasse d'entre ses bras.

Mais d'abord, tu m'appelleras Maître, comme je te l'avais demandé précédemment.

Ancien Despote, admirateur de Moumou la Reine des Mouettes, président/trésorier/unique membre de l'association des cultistes de Frig, directeur du club des Persos Vitrines, Roi des Bas-Fonds de Nexus, grand-maître de l'ordre du caca masqué, membre des Jmeféchié, médaille triple platine de l'utilisation du Manuel des Castors Juniors, premier gérant de l'association "Cthulhu est votre ami", vénérateur de la cafetière, seigneur de la barbe et des cheveux, chevalier servant de ces dames, Anarchiste révolutionnaire, extrémiste de la Loi.



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Alys

Humain(e)

Re : Sympathy for the Devil

Réponse 7 jeudi 15 décembre 2011, 00:11:11




Le coup, bon, il l'assomma. Rien de bien grave. Son esprit s'envola immédiatement vers un monde qu'elle jugeait meilleur, rempli de fruits rouges, de biéres à la cerise & de sucettes colorées ... Ce qui gênait, ce n'était donc pas ce coup qui l'avait expédiée dans un songe qu'elle trouva bien long, mais ce fut le réveil. La douleur, le long de ses bras, l'extirpa in-extremis de son délire ... Ses mucles semblaient enflammés, alors qu'elle avait des frissons le long des bras, du à la fraicheur de ce lieu. Lieu qu'elle trouva plutôt amusant, d'ailleurs. Son regard se faufila dans les moindres recoins de cette pièce, un sourire collé sur la bouche, jusqu'à ce que la gifle vienne lui incendier la joue. L'adolescente montra aussitôt les dents, reculant son visage, agitant les bras et les jambes pour se défendre tant bien que mal ... Le seul résultat qu'elle parvint à obtenir fut de remuer comme une possédée, tout en faisant grincer ses chaines. Puis brusquement, elle mit fin à cette agitation, l'écoutant avec une attention presque religieuse.

Elle était tellement chamboulée que, pour tout dire, elle ne comprit pas un traitre mot. Enfin, elle ne comprit pas que cela n'était pas un jeu, qu'elle était en danger, qu'elle risquait beaucoup. Non, non. Dans le monde merveilleux d'Alys, tout était infiniment et profondément rose & niais. Ainsi, sa seule réponse fut :

- Chou ...

Elle secoua la tête, cherchant à évacuer de son visage une méche noire qui lui chatouillait la joue, ce qu'elle ne parvint pas à faire, d'ailleurs.

- Tu dois m'appeler Maitresse, alors ? ♥ Haha.

Son sourire habituel se planta sur son visage enfantin et innocent. Oui, elle se moquait, très clairement. Ne cherchez pas plus loin, cette jeune fille est une réelle plaie, incapable de réaliser que la réalité n'est pas un jeu, et que personne ne surgira d'on ne sait où pour la sauver.

- ... Je ne t'appelerais pas Maitre. J'ai mal aux bras. Détache-moi.

Enonça t'elle, à la manière d'une enfant qui fait, à voix haute, sa liste de cadeaux pour Noël.

- Je ne rigole pas, Chou ! ♫ 

Souffla t'elle, agitant à nouveau la tête pour dégager cette méche, qui lui donnait envie de rire. Alys était affreusement sensible. Chaque contact, chaque chose qui la touchait lui filait un frisson à faire frémir chacune des vertébres de sa colonne vertébrale. Alors, cette méche, qui taquinait sa joue ... L'adolescente émit un rire nerveux, fronçant les sourcils.

Law

E.S.P.er

Re : Sympathy for the Devil

Réponse 8 jeudi 15 décembre 2011, 18:24:51

Il se mordait nerveusement la lèvre inférieure. Cette garce se foutait de lui ou son esprit était très loin d'ici ? Un peu des deux, sans doute. On pardonne aux fous leurs errements parce qu'on ne les estime pas responsable. Mais pour Law et pour beaucoup d'autres personnes en ce monde, même les plus tarés doivent répondre de leurs actes.
Il fait quelques pas vers la gauche. Demi-tour, vers la droite. Recommence en sens inverse. Comme une inquisiteur accusateur devant un coupable récusateur.
Il n'est même pas énervé. Probablement un peu irrité de son comportement. Il sait garder son calme en de telles circonstances, il en a vu des plus réticentes Mais il est sûr de bien des choses, et en voilà une dont il est absolument certain : la douleur lui fera accéder à une conscience plus éclairée, plus lucide.

Son poing se ferme, heurte avec violence son abdomen, enfonçant ses organes à l'intérieur.


Défend-toi !

Le ton est hurlant mais le volume est normal. Comme si il forçait sa façon de parler pour que son ordre soit plus impérieux et que son l'exécution de l'exigence devienne inéluctable. Continuant sur sa lancée, il lui saisit les cheveux de la main gauche, pour faire avancer sa tête et la sortir pleinement du carcan de ses bras. Une nouvelle gifle, au moins aussi puissante que la précédente qui remit son esprit en place après son réveil. Et il la secoue, la bouscule de ses deux mains, la faisant remuer d'avant en arrière et sur les côtés comme un misérable jambon pour lequel il n'éprouve aucune considération.


Frappe-moi ! Montre-moi ce que tu es vraiment ! Fais parler tes sentiments !

Ainsi malmenée, il devenait compliqué de garder un esprit calme et posé. Law espérait qu'il pourrait la faire sortir de ses gonds.
Il lui saisit la mâchoire, lui tordant affreusement la bouche, avec un regard de mépris.


Futile petite chose, stupide gamine. Tu pourriras des années dans cette geôle si j'en ai envie.

Ancien Despote, admirateur de Moumou la Reine des Mouettes, président/trésorier/unique membre de l'association des cultistes de Frig, directeur du club des Persos Vitrines, Roi des Bas-Fonds de Nexus, grand-maître de l'ordre du caca masqué, membre des Jmeféchié, médaille triple platine de l'utilisation du Manuel des Castors Juniors, premier gérant de l'association "Cthulhu est votre ami", vénérateur de la cafetière, seigneur de la barbe et des cheveux, chevalier servant de ces dames, Anarchiste révolutionnaire, extrémiste de la Loi.



Je suis pour la réhabilitation des Userbars.
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Alys

Humain(e)

Re : Sympathy for the Devil

Réponse 9 vendredi 16 décembre 2011, 19:33:51




... Grands dieux.

Cette pensée traversa son esprit, au moment même où son poing se logea dans son ventre. La douleur immola littéralement son estomac, lui arrachant un hoquet. Son regard pétillant devint vitreux, et toute sa concentration se noya dans la contemplation des étincelles qui palpitaient devant ses yeux. Le goût du sang, amer, teinta son palais, et la fit grimacer comme une enfant terrifiée. Un nouveau hoquet, et elle cracha sur le sol, sans aucune poésie. Le second coup, sur sa joue, ne lui arracha aucun cri ; Alys restait stoïque, les yeux écarquillés. A dire vrai, elle ne comprenait strictement rien à ce qu'il se passait autour d'elle. Il n'existait que sa douleur, là, qui incendiait son organisme entier.

Sa seule réplique fut :

- Aïe.

Un murmure, comme une enfant.

- ... Tu me fais maaaal.


Son ton n'était plus celui d'une adolescente, mais celui d'une enfant, effrayée. Mais le temps des implorations devait prendre un terme ... En attrapant son visage, il était proche d'elle, bien trop proche ... Grave erreur. Son genou, dans un ultime effort, se leva, pour venir le frapper dans les parties, avec ce qu'il fallait de violence. Un sourire, innocent, se logea sur son visage.

- Cela vous sied t'il ... Maitre ?


Elle éclata de rire ... Au moins, il avait eu ce qu'il voulait, même si le ton était purement moqueur. Cependant, un hoquet agita à nouveau son corps, trahissant la douleur qui accaparait chacun de ses membres.

Law

E.S.P.er

Re : Sympathy for the Devil

Réponse 10 dimanche 25 décembre 2011, 13:07:47

Terrassé dans son élan. Plié en deux, s'éloignant vaguement d'elle. Il grogne, son poing frappe sa cuisse avec insistance comme si ça pouvait transférer la douleur autre part. Il s'appuie sur le mur et fait claquer plusieurs fois la paume de sa main contre le mur de métal pourtant déjà bien abîmé. Ca va passer, ça doit passer. Et elle se fout de sa gueule en plus ! Elle doit jubiler. Tant mieux.
Ca l'élance affreusement mais il tient bon. Tremblant, fébrile, il tente de garder son objectif en vu. Il en a tué pour moins que ça, autrefois. Aussi, c'est un sentiment de faiblesse qui le saisit d'avoir laissé ça faire, presque consciemment, car il savait qu'elle viserait cette cible en premier, ou du moins, que c'était dans ses priorités. Peut-on se revendiquer vainqueur quand on a abandonné sa garde volontairement pour que l'adversaire puisse nous porter un coup ?... A la réflexion, oui. Tant que la situation est maîtrisée, peu importe les blessures. Et de toute façon, il saura se venger.
Sans même qu'elle ne puisse s'y attendre, après un moment de calme, Law se précipite sur elle et lui donne un monumental coup de poing, dans le ventre, et à nouveau la paume, à la jointure avec le poignet, dans les naseaux. Et il prend une petite distance.

C'est bien ! C'est bien ! Tu vois que tu peux te bouger ! Je savais qu'il y avait quelque chose dans ton crâne de piaf.

Il avait encore mal, mais c'était supportable. Moyennement supportable. Mais tout de même, il fallait tenir le coup, garder l'allure, le panache. Donner le change pour ne pas qu'elle ait l'impression d'avoir gagné.

Je suis désolé, je ne veux pas trop t'abîmer. D'autant plus que ta mâchoire va être mise à rude épreuve sous peu, autant qu'elle soit dans un état convenable. Allez, je sais que tu peux le faire encore !

Se postant derrière elle, il lui saisit les cheveux et plia sa tête en arrière, pour lui prendre un baiser de force, dans une position horriblement peu confortable pour elle. La langue force ses lèvres, avec violence et fougue, il viole sa bouche sans la moindre retenue, gémissant comme un diable. Il veut qu'elle le morde, qu'elle lui crache dessus, qu'elle tente de le frapper, peu importe. Il veut qu'elle se rebelle encore. Qu'elle lui fasse le plus de mal possible, qu'elle garde les pieds sur terre - qu'elle soit normale. Qu'elle soit consciente de ce qu'il lui fait et de tout ce qu'elle va subir, sans quoi rien ne marchera.

Ancien Despote, admirateur de Moumou la Reine des Mouettes, président/trésorier/unique membre de l'association des cultistes de Frig, directeur du club des Persos Vitrines, Roi des Bas-Fonds de Nexus, grand-maître de l'ordre du caca masqué, membre des Jmeféchié, médaille triple platine de l'utilisation du Manuel des Castors Juniors, premier gérant de l'association "Cthulhu est votre ami", vénérateur de la cafetière, seigneur de la barbe et des cheveux, chevalier servant de ces dames, Anarchiste révolutionnaire, extrémiste de la Loi.



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Alys

Humain(e)

Re : Sympathy for the Devil

Réponse 11 dimanche 25 décembre 2011, 20:24:41




Le coup, percutant, la fit hurler de douleur. Alys poussa un long gémissement, tandis que son corps meurtri encaissait, ne pouvait rien faire d'autre. D'accord, elle devait l'avouer, sa poigne était plus puissante que celle d'Hadés ... La jeune fille remua, se tortillant comme un ver. Ses muscles lui envoyaient de douloureuses décharges, et elle sentait le goût du sang pourrir l'intérieur de sa bouche. Quand il l'embrassa de force, elle ne put s'empêcher de mordre violemment sa langue, agitant la tête pour se débarasser de son emprise, ce qu'elle parvint à faire avec maintes difficultées. Aah, elle détestait ce genre de baisers ! Alys referma automatiquement la bouche, rentrant son visage, ignorant tant bien que mal cette douleur, là, qu'il lui insufflait.

... Cependant, n'oublions pas à quel point la mémoire de l'adolescente était défectueuse.

Un long moment de silence tomba, avant qu'elle ne reléve la tête, regardant autour d'elle, les yeux ébahis, s'agitant comme une enfant.

- Pourquoi je suis attachée ?

Dans son esprit, c'était le vide complet quant à ce qu'il s'était passé tantôt. Si, à cet instant, vous lui demandiez son prénom, elle serait tout à fait incapable de vous le donner. Elle regarda Law, les sourcils froncés.

- Qui êtes-vous ? Pourquoi j'ai mal partout ? Et puis, je suis où ? Non ... Encore en Enfer ?

Elle poussa un soupir exaspéré, trépignant littéralement. Hadés lui jouait de ces tours ... Parfois, elle se réveillait en Enfer, et subissait les foudres de ce dieu. La dernière fois, selon ses souvenirs, elle avait bien morflée ... C'était le prix à payer, quand on essaye de faire sortir une âme des Enfers pour jouer à " Soul Calibur " avec elle.

Décidément, cette gosse n'avait aucune notion du danger, ni même du "normal". Elle regarda à nouveau Law, puis le sol, puis le mur, puis le plafond. Avant de se remettre à gigoter. Raaah, elle aurait donné beaucoup pour s'extirper de cet endroit ! Ses muscles la torturaient, elle avait mal au ventre et au nez, et un goût de sang inondait son palais. Par réflexe, elle cracha sur le sol à trois reprises, expulsant cette saveur de sa bouche dans une grimace dégoutée.

- Hadés, sors-moi de là ... Je te rendrais le collier que je t'ai volé, juré.

Chuchota t'elle, comme une prière, suppliant le dieu olympien comme une enfant supplierait ses parents de lui offrir une poupée hors de prix, s'imaginant être en ce moment sur ses Terres.

Non, il n'y avait plus rien dans son crâne de piaf.

Law

E.S.P.er

Re : Sympathy for the Devil

Réponse 12 lundi 27 février 2012, 01:26:44

S'éloignant un peu, il porte son pouce à ses propres lèvres, l'effleure, pour y étaler le sang et l'observer. Il y avait le sien, sa langue lui faisait mal, c'était lancinant, lourd dans son muscle, ce n'est pas une douleur fine et sournoise, c'est une morsure dans un organe bien particulier... Mais peu importe. Et surtout, il y avait celui de la demoiselle. Il crachait à terre, expulsant l'hémorragie qui se mêlait à sa salive, et s'essuie d'un revers du bras, traçant une marque rouge sur sa peau. Une peinture de guerre, à vrai dire. Il espère en avoir d'autre, des plus naturelles. Il voudrait qu'elle le blesse... Que le combat soit plus dur. Et maintenant qu'elle est amochée, il n'aura aucune difficulté à reprendre le dessus si jamais elle se montre sauvage. Il va donc pour la détacher.

Et elle parle. C'est incohérent.

Il la fixe ainsi, en penchant la tête, comme un idiot devant une formule mathématique bien trop compliquée pour lui, mais qu'il veut tenter de comprendre quand même, bien qu'il n'en ait pas les outils.


Hadès ? Je... ne suis pas Hadès.


Il pourrait faire un speech, dans un élan sublime, en expliquant qu'il est pire que tous les Rois des Enfers réunis, et qu'il connaît des techniques inconnus des plus cruels déités pour lui faire souffrir le martyr indéfiniment... Mais Law est confronté à l'inconnu. C'est perturbant... Oui, c'est ça : Il est perturbé.
Elle plaisante. Elle doit plaisanter. Ou c'est un mécanisme d'auto-défense pour le décourager. Non... Non, qui oserait faire ça, au risque d'énerver son bourreau plus qu'il ne l'est déjà ? C'est un danger trop grand, donc, soit elle est folle – ce qu'il a déjà théorisé – soit elle est folle, mais d'une manière moins drôle pour lui, puisqu'une telle configuration l'empêcherait d'avoir un contrôle sur elle. Et ça, ça l'embête franchement, d'autant plus quand on compte en faire une esclave.

Il la prend par les cheveux sur le dessus, violemment, plonge son regard dans le sien, tout près d'elle, histoire d'avoir un contact mental privilégié.


Tu te fous de ma gueule !?

Mais il savait que non. Elle avait réellement l'air paumée, la jeune fille, et il s'en sentirait presque coupable. D'habitude, il se sait détenteur de la vie de ses proies, il sait qu'il peut les conditionner pour les mener là où il le désire, vers une soumission absolue, vers un objet de divertissement parfait. Mais si cette nana est vraiment partie dans une délire mystique, et si elle est non-viable (ne disons pas périmée, c'est une marchandise mais il y a quand même des limites!), que pourrait-il en faire ? Et en plus... Ca y est, il se sent coupable. Et comme tout un chacun, il n'aime pas porter la responsabilité des choses.

Alors les claques volent.


Tu vas retrouver tes esprits !

Cette fois-ci, il cherche vraiment à la réveiller. Il ne se laissera pas faire si elle veut riposter. Il se préparer à riposter tout gigotage dangereux, toute attaque de ses jambes ou de la tête. Il lui donne des mandales jusqu'à en avoir mal à la paume ainsi qu'au revers et, fou d'une rage sourde, il lève les mains et enlève l'énorme clou savamment entortillé dans l'enchevêtrement des chaînes, la libérant de toute emprise. Elle tombe donc au sol, car elle n'est plus portée, et l'étourdissement doit sans doute la gagner.

Fustigeant son self-control, il se précipite vers un coin de la pièce pour se saisir du seau d'eau que tout bourreau doit garder à porter de main pour réveiller une victime inconsciente, et lui vide l'eau sur le corps... pardon, lui balance avec un certain empressement tout le contenu, le liquide décrivant une courbe magnifique avant de s'écraser successivement sur toute la demoiselle, y compris son visage, surtout, même.

Le chasseur pose son pied sur l'épaule de sa proie, et la fait se retourner pour qu'elle soit sur le dos, et puisse le voir.


Ca va mieux ou t'en veux encore ?

Ancien Despote, admirateur de Moumou la Reine des Mouettes, président/trésorier/unique membre de l'association des cultistes de Frig, directeur du club des Persos Vitrines, Roi des Bas-Fonds de Nexus, grand-maître de l'ordre du caca masqué, membre des Jmeféchié, médaille triple platine de l'utilisation du Manuel des Castors Juniors, premier gérant de l'association "Cthulhu est votre ami", vénérateur de la cafetière, seigneur de la barbe et des cheveux, chevalier servant de ces dames, Anarchiste révolutionnaire, extrémiste de la Loi.



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Alys

Humain(e)

Re : Sympathy for the Devil

Réponse 13 lundi 27 février 2012, 12:21:32


Ce qu'il lui faisait était sans doute la pire chose qu'il pouvait lui faire. Alors que l'angoisse commençait tout juste à la gagner, il la rouait de coups. Le moindre repére qu'elle parvenait à trouver s'effondrait trois secondes après. La jeune fille ferme automatiquement les yeux, rentrant son visage tant bien que mal, ignorant avec difficulté les coups qui incendient ses membres et qui réveillent une douleur qu'elle avait oubliée. La peau, à vif, lui transmet des frissons âcres, et ses muscles hurlaient au rythme des gifles. Pour dire vrai, Alys ne trouve même pas la force de se rebeller. Elle se replie tant bien que mal sur elle-même, émettant des sons suraigus pour traduire sa douleur.

Puis elle tombe, et rencontre le sol dans un hurlement de douleur. Elle entend sa peau crisser, ses os grincer, et un vertige soulever son esprit. Alors qu'un répit s'annonçait - c'était la première fois qu'elle était aussi heureuse de tomber dans les vapes - une trombe d'eau s'abat sur elle. Mais elle n'a même plus la force de répliquer ... Elle laisse la fraicheur l'éveiller sans douceur, puis se laisse retourner comme une vieille carcasse. Tout ce qu'elle parvient à faire, c'est ... se retourner face contre sol, pour pleurer. Par pur réflexe, elle se cale en position foetale, dissimulant son visage dans ses petites mains. Pleurs plutôt bruyants, mais incroyablement courts ... Une minute après, elle cesse, presque mécaniquement, et se retourne pour se retrouver dos au sol.

Elle fixe sans rien dire cet homme, debout face à elle. Son visage aussi pâle qu'une fine porcelaine ne refléte rien. Peut-être de la lassitude, au fond de son regard un brin vitreux et surtout paumé. Son seul geste sera de remuer une de ses mains, constatant les minces courbatures qui, demain, seront sans doute bien plus puissantes.

- Je ne peux pas retrouver mes esprits ... Ils sont partis depuis bien trop longtemps.

La jeune fille cherche à se relever, mais glisse lamentablement sur les dalles. Un coup plus violent vient fouetter son dos, mais ne lui arrache aucun cri. Juste un étourdissement.

- Tu vas me faire quoi, maintenant, Chou ? ♫ Tu vas essayer de m'effrayer, de m'adoucir ?

Et elle ose encore sourire, après tous ces mauvais traitements ...

- D'ici un quart d'heure, j'aurais à nouveau tout oublié. Ton nom, le mien, cette pièce, où je suis et pourquoi j'y suis ... Alors, tu feras quoi ? Tu me frapperas jusqu'à la mort ? Cela ne fera pas revenir ma mémoire.


Elle se retient de rire, un brin moqueuse. Son corps est suffisamment endolori pour qu'elle cherche à se manger une nouvelle mandale. Ses mains se dirigent vers son visage, et elle ne peut s'empêcher de le palper du bout des doigts. Elle le devine échauffé, rougit, bleuit à certains endroits, mais ne dit rien. Rien qu'un soupir, presque fatigué.
« Modifié: mercredi 29 février 2012, 00:27:23 par Hera »


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