Rencontre accidentelle [LIBRE / HENTAI]

Mauvaise blague... très mauvaise blague de la part des élèves... Un classique qu'il s'amusait lui-même à faire à une époque, mais qui, maintenant qu'il la subissait, était tout ce qu'il y avait de désagréable.

La première porte, ça allait : de l'eau glacé. Il avait froid, il était mouillé, ses vêtements étaient collants, mais ça s'arrêtait là. Mais juste après, en se dirigeant vers une élève qui lui avait tendu un mouchoir (maigre consolation), trébucher sur un fil qui balançait un seau remplis de farine, des deux côtés de son corps, ça, c'était trop... bien vu, mais de trop.

Laissant le soin aux instances supérieurs de s'occuper du cas de ces élèves, il me dirigeait vers les douches pour se laver et pouvoir reprendre son travail aussi vite que possible. Quelle plaie, tout de même : enfariné au sens propre du terme, il devais traverser dans les couloirs du lycée, les regards moqueurs et tristes des élèves précédents ses traces de pas blancs sur le sol.

Il prit, chez le concierge, quelques serviettes et un savon, ainsi que quelques vêtements de rechanges : ce genre de blagues douteuses étant devenues monnaies courantes, ils avaient pris leurs précautions pour que les professeurs retournent au travail rapidement. Il pouvait ainsi reprendre rapidement son activité habillé autrement que d'un vêtement blanc, même si cela ne changeait pas de sa chemise qui n'avait reçu de la farine que la texture pâteuse mélangé à l'eau.Seul problème était ce pantalon noir totalement imbibé d'eau et de farine qui lui donnait des jambes de zèbres, ou plutôt de dalmatien.

Arrivant devant la porte des douches, il entra dans l'une d'elle, sans se préoccuper de l'icone sur la porte indiquant qu'il s'agissait des salles de douches pour femmes. Il arriva dans une grande salle avec plusieurs miroirs et lavabo, ainsi qu'une grande salle de douche commune. Il se déshabilla et posa ses vêtements salles dans un sac prévu pour le linge sale, laissant son pantalon noir et blanc farine visible, avant de pénétrer dans la grande salle. Il ouvrit un des robinets sur l'eau la plus chaude, et laissa l'eau couler ses cheveux blancs farineux qui, en absorbant l'humidité, transformait la farine en pâte. Il allait mettre du temps à enlever le tout, avec son petit savon. Il s'en imbiba les mains, avant de les passer dans ses longs cheveux, d'abord à la racine, puis le long de chaque mèches jusqu'aux pointes.

Il gardait les yeux fermé pour éviter les éclaboussures de savon, et le bruit de l'eau claquant sur le sol de la douche couvrait l'ouverture de la porte des douches.

Ly avait ses préférences dans les nombreux bâtiments et lieux de cette ville. Et les douches communes du lycée en faisait partie.

L'atmosphère chaude et humide de la pièce lui plaisait beaucoup. Elle entra le bâtiment sans bruit et colla son oreille à la porte de la douche des hommes. Le silence régnait. Silence ? Pas totalement, un léger bruit d'éclaboussure se faisait entendre, mais il paraissait lointain. Elle alla alors coller son oreille à la porte des douches pour femmes, et un sourire apparut sur son visage : la pièce était occupé. Elle se redressa, et ouvrit la porte sans bruit. Elle traversa le petit couloir qui la séparait de la salle d'eau et entra toute habillé dans la pièce chaude et pleine de vapeur.

*Voila qui est intéressant...* pensa Ly

Une beau jeune homme entièrement nue se savonnait le corps avec une savonnette, l'eau battant ses cheveux qui étaient couvert d'une étrange matière blanche et collante. Les yeux fermés, il frottait son corps avec énergie pour tenter de se débarrasser de cette matière que Ly ne parvint pas à identifier. Elle s'assit à même le sol humide, sentant sa robe et sa culotte se mouiller d'une eau froide et savonneuse, et observa silencieusement le jeune homme sous toutes les coutures.

Il était beau, fin.... et son membre apparent l'inspirait grandement. Après une longue minute voyeuse, elle se décida à jouer avec lui :

"Hum hum !" fit-elle sans se relever, sa robe blanche étant a présent mouillé par la vapeur humide et laissant apparaître discrètement ses sous-vêtement a travers le tissu.
"Bonjour monsieur !"dit-elle de sa voix de jeune fille "On n'a pas trouvé ce que l'ont cherchait dans les douches des femmes ?"

Un sourire vicieux et un regard brillant d'un rouge malsain.

Quelques minutes passèrent alors qu'il tentait de se débarrasser du surplus de farine dans sa grande chevelure déjà blanche. Il arrivait à en enlever une partie, en soupirant de soulagement à l'idée d'en finir assez vite. Mais alors qu'il se mit à sourire, apaisé et détendu, quelqu'un fit savoir sa présence derrière lui. Il se tourna dans la direction de cette voix, et aperçu une jeune demoiselle d'environ 17 ans, menu, aux cheveux orangés et au regard rougeâtre. Il y eu une ou deux secondes de flottement, durant lesquels Jad restait là, immobile, tourné vers elle, son corps dénudé légèrement tourné vers elle.

Lorsque, finalement, il se rendit compte de la situation, il eu un sursaut, suivit d'un recule qui le fit manquer de perdre l'équilibre. Il chercha autour de lui une serviette, mais elles se trouvaient derrière la demoiselle dont les sous-vêtements était presque visible au travers de sa petite jupette blanche déjà bien court. Jad cacha alors son membre qui commençait une légère érection à cette vue brève, en balbutiant :

« Qu... qu... qu'est-ce que vous faîtes là, mademoiselle ? C'est ... »

Elle l'interrompit aussitôt, et sa remarque le fit bloquer d'avantage : la douche des femmes. Jad venait de se rendre compte qu'en effet, ce lieu était différent de la salle de douche pour homme. Dans son mécontentement, sa lassitude, il avait clairement loupé l'icône de douche, et avait atterris dans la salle réservés au personnel féminin. Quelle étourderie qui pourrait lui coûter cher.

En attendant, il avait en face de lui cette jeune fille, au vêtement humide laissant entrevoir son corps, renforçant légèrement l'érection du professeur qui n'arrivait pas à reprendre une respiration normal, en partie à cause de l'humidité ambiante. Elle était ici depuis quelques temps, à l'observer. Que voulait-elle ? C'était très embarrassant. Jad, après quelques instants, émis un petit rire gêné en déglutissant :

« J'ai dû... j'ai dû me trompé de douche, en effet... hum... »

Elle continuait à le regarder, imperceptible sourire lubrique sur son visage juvénile. Jad était quelque peu embarrassé par la situation, et ce regard le gênait un peu plus encore. A quelle sauce allait-il être mangé ? Depuis son arrivé dans ce lycée, beaucoup de choses c'étaient passées, et il se méfiait un peu à présent. Il fallait peut-être faire preuve de diplomatie avec la demoiselle :

« Bien bien... je sais que cela peut-être impoli de ma part, mais... voyez-vous, je suis nu... et... comment dire ? »

Ce qu'il voulait, c'était juste qu'elle se retourne, au moins, qu'elle s'en aille au mieux. Mais cette phrase pouvait être prise autrement, sans qu'il ne le sache vraiment.

Le jeune homme debout face à elle avait l’air affreusement gêné. Il balbutiait des excuses et des explications maladroites, cherchant à expliquer cette situation qui le gênait tant. Ce comportement déplu beaucoup à la jeune démone. Elle s’attendait à avoir affaire un homme plus pervers et salit de vice que cela. On ne trouve pas un homme nu dans les douche des femmes tous les jours, et peu d’homme se risquent a ce genre de jeu malsain.

*Moi qui espérait avoir fait une bonne pioche… voilà que je tombe sur le roi des coincés…* pensa amèrement Ly *Quelle plaie !*

Son visage s’assombrit soudainement, ses yeux reprirent leur teinte noisette et elle dévisagea le garçon nu face à elle.

« Bien bien... je sais que cela peut-être impoli de ma part, mais... voyez-vous, je suis nu... et... comment dire ? » dit-il nerveusement.

Cette phrase acheva d’énerver Ly. Face à lui dans ses vêtements mouillés et transparents elle réfléchissait rapidement à l’attitude à adopter face à cet humain qui cachait visiblement bien ses vices derrière les codes de société qu’ils s’acharnaient à mettre tous en place. La pudeur… quelle idiotie ! Elle choisit malgré tout de continuer… ce corps la séduisant bien trop lâcher l’affaire. Elle voulait cet homme. Aussi continua-t-elle son jeu.
Elle fit un pas vers lui.

« Pourquoi êtes-vous tant gêné monsieur le pervers ? Il ne faut pas voir honte. » dit-elle voix d'une douce et glissante comme le venin d’un serpent dans les veines de sa victime. Elle fit encore un pas, elle n’était plus qu’a trois mètres a peine du jeune homme qui frissonnait de malaise malgré l’eau chaude qui continuait de couler sur sa tête et ses épaules.

« Je vous gêne tant que ça ? » ajouta-t-elle sur le même ton.

Elle dégagea alors légèrement sa poitrine de ses vêtements mouillés, juste deux petit centimètres, pour le mettre encore plus mal à l’aise… ou l’entrainer dans son jeu. Elle regardait le corps de l’homme sans chercher à le cacher, attardant son regard sur son torse et son entre-jambe.
Un sourire vicieux réapparu sur son visage. De toute évidence, elle ne pouvait se retenir de sourire face au désarroi de sa proie !

Jad était bien partis pour se faire croquer, de toute évidence. Il avait beau eu s'expliquer comme il le pouvait, la demoiselle n'en démordait pas, et ne souhaitait pas partir. Décidement, dans cette ville, tout allait lui arriver. Même se faire violer par une jeune fille d'environ dix-sept années, dans les douches pour femme du lycée où il travaillait. La situation était vraiment très embarrassant. Elle se leva brusquement et s'avança vers lui, en susurrant doucement :

« Pourquoi êtes-vous tant gêné monsieur le pervers ? Il ne faut pas voir honte. Je vous gêne tant que ça ? »

Elle porta ses mains vers sa poitrine et la dévoila légèrement, regardant le professeur de haut en bas, tout en souriant d'un air assez vicieux, même totalement sadique, pour lui. C'était une torture mentale que de se retrouver ainsi, en face d'une jeune fille comme elle, et d'être incapable de faire quoique ce soit. Il déglutit longuement en entre-apercevant la peau fine et colorée de la poitrine de son interlocutrice, avant de remuer la tête de droite à gauche pour se réveiller. Jad prit alors un ton aussi autoritaire que possible... ce qui n'était pas très convaincant vu comment il cachait son membre à présent tendu.

« Cela suffit, voyons ! On n'est pas dans une maison close, ici, si ? Alors maintenant, vous allez me laisser finir de me laver, et ... »

Il se dirigea vers la serviette qui se trouvait derrière la demoiselle, tout en tentant d'être un minimum autoritaire, mais un peu de savon tomba dans son oeil, lui arrachant un grognement de surprise. Il porta ses mains à ses yeux, dévoilant alors son sexe, droit et ferme, pointant vers le ciel en direction de la jeune fille. Après un temps de gêne et d'incertitude, Jad soupira et posa sa main sur ses hanches : ce n'était pas la première fois qu'il finissait nu, dans cette ville. Il la regarda en penchant la tête sur le côté, comme si finalement, il se résignait. C'est vrai, après tout, il allait y passer, quoiqu'il arrive.

« Bon, très bien... Vous voulez quoi, au final ? Je me doute que vous n'êtes pas restée à m'observer uniquement par hasard. »

Il fit quelques pas assurer vers elle et l'attrapa par la main, la tirant vers la douche encore allumée et chaude. Il la fixait droit dans les yeux, sans sourire, apparemment, ou tout du moins en apparence, loin d'être gêné. Il observa sa tenue se mouiller rapidement, et devenir presque totalement transparente, dégoulinant, imbibée d'eau.

« Quitte à montrer de l'impudeur, autant y aller totalement, mademoiselle. Si vous me voulez, alors allez-y. Ce n'est pas comme si j'allais m'en plaindre, n'est-ce pas ? »

Evidement, sans alcool, il manquait quelque peu de "motivation", mais bon, il savait qu'avec l'endorphine, il allait passer au stade supérieur. Manquait juste que la jeune femme lui fasse grimper son plaisir pour qu'il lui en donne, au final.

« Cela suffit, voyons ! On n'est pas dans une maison close, ici, si ? Alors maintenant, vous allez me laisser finir de me laver, et ... »

Ly s’arrêta net à cette réponse, baissa les bras le long de son corps et courba légèrement l’échine d’une manière presque bestiale. Un éclair rouge et malfaisant illumina brièvement son regard tandis qu’elle se mettait en colère. Elle ne supportait pas qu’on lui refuse quoi que ce soit, et encore moins en lui parlant sur ce ton. Bien que le jeune homme semblait manquer d’assurance, la remarque restait très déplaisante.Il tenta de passer à côté d’elle, les mains sur son sexe pour le cacher, jusqu'à ce que le produit savonneux qui imprégnait ses cheveux lui coule dans l’œil, l’aveuglant et le forçant à découvrir sa si honteuse intimité pour se nettoyer.

*Ces humains sont vraiment misérables. Ils sont faibles et coincé, ils n’ont qu’un intérêt misérable pour une force comme moi. Pourquoi n'utilisent t'ils pas ce vice qui est en eux ?* pensa Ly qui sentait le dégoût rejoindre la colère.

Sentant que le jeune homme ne cèderait pas, elle glissa une main sur sa cuisse et la fit passer sous sa courte robe pour attraper son coutelât de métal blanc. S’il ne voulait pas se résoudre à se soumettre à ses volontés, elle le forcerait. Mais soudainement, et avant même que la jeune trompeuse ai pu sortir son arme de son étuit, le jeune homme eu un brusque changement de comportement qui l’empêcha de réagir sur le coup, prise par surprise.

« Bon, très bien... Vous voulez quoi, au final ? Je me doute que vous n'êtes pas restée à m'observer uniquement par hasard. »

Et sans crier gare, il s’avança vers elle, lui attrapa le poignet et la plaqua presque au mur sous la douche qu’il venait de quitter et qui continuait de laisser couler son flot d'eau chaude et relaxante. Il ne semblait plus du tout gêné ni intimidé. Il la regardait d’un air dur et sévère tandis que les vêtements de Ly se détrempaient complètement pour laisser apparaitre son corps et ses sous-vêtements.

« Quitte à montrer de l'impudeur, autant y aller totalement, mademoiselle. Si vous me voulez, alors allez-y. Ce n'est pas comme si j'allais m'en plaindre, n'est-ce pas ? »

Le coup de la surprise passé, Ly entra dans une colère noire. Son regard s’enflamma d’une couleur rouge rubis tandis qu’une étrange fumée noire apparut autour d’elle. Sous la colère, elle avait du mal à conserver parfaitement sa forme humaine, la fumée noire lui donnant un aspect fantomatique, alors qu’elle tentait de conserver son apparence.

« Jamais personne ne m’a jamais parlé ainsi sans être punis insipide humain ! Ne compte pas t’en tirer à bon compte » hurla-t-elle d’une voix beaucoup plus grave et éraillée.

Elle se dégagea violement de l’étreinte du jeune homme, ôta sa culotte qu’elle lui jeta au visage et le frappa à l’estomac pour le forcer à se mettre a genou. Elle se tenait debout devant lui, l’air menaçant. L’apparence humaine qu’elle se donnait n’étant à présent  plus qu’un simple rideau sur sa nature réelle.

« Tu as raison, je te veux ! Et je t’aurai ! » dit-elle dans un murmure qui résonna dans la pièce d’une manière presque surnaturelle. « Soumet toi, occupe-toi de moi et je pardonnerai ton impertinence ! »  Elle plongea la main sous sa robe et sortit son coutelât de son étui qu’elle brandit devant elle, le faisant tourner habillement entre ses doigts.

« Mais si tu refuses, je te le ferai amèrement regretter !! »

Elle se posta devant lui, debout avec les jambe écarté, à la manière des soldats allemands de la seconde guerre mondiale et attendit sa réaction… avec impatience

Jad n'en croyait pas ses yeux. Quelques secondes après qu'il l'eut attiré sous la douche, la demoiselle se révéla tellement différente. Il ouvrit de grand yeux en apercevant la fumée noire l'entourée et son regarde flamboyer littéralement. Il fit un léger pas en arrière, n'y croyant pas. Qu'est-ce qu'elle était ? Une vampire comme celle qu'il avait rencontré au hasard des magasins ? Ou une autre créature ? Plus que de la peur, Jad était intrigué par cette nouveauté qu'il avait en face de lui. Comment pouvait-il résister à cette évènement incroyable qui se déroulait sous ses yeux ? La voix de la jeune fille se fondait dans une expression grave et menaçante. Mais Jad était beaucoup trop occupé à admirer l'évènement pour vraiment se sentir menacer. La passion de l'incroyable l'animait alors. Elle le repoussa d'un coup de poing après lui avoir jeté sa culotte dans le visage. Le professeur tituba légèrement et tomba à genou devant la demoiselle, toussotant légèrement.

Sa voix résonnait dans la pièce, dans la tête de Jad, comme si elle était présente partout à la fois. La manière dont elle parlait indiquait qu'elle n'était clairement pas humaine, qu'elle était une créature différente des humains. De même, ses paroles indiquaient clairement ses intentions, alors que sa victime était fasciné par cette vision. Comme un enfant qui découvrait son cadeau de Noël tant attendu. Elle se présenta devant lui et lui expliqua :

« Tu as raison, je te veux ! Et je t’aurai ! Soumet toi, occupe-toi de moi et je pardonnerai ton impertinence ! Mais si tu refuses, je te le ferai amèrement regretter !! »

Jad observa le coutelât entre les mains de la demoiselle, pensif. Elle ne plaisantait pas. C'était sans doute une créature maléfique, prête à tout pour obtenir ce qu'elle souhaitait. La peur de la mort n'existait pas dans l'esprit de Jad. Seul l'envie d'en savoir plus sur elle allait animer ses actions. Après tout, une telle créature ne devait pas se laisser échapper. S'il fallait jouer à son jeu pour en découvrir ses aspects, il allait jouer mieux que personne.

Son visage afficha un sourire : l'adrénaline et l'endorphine faisaient ensemble leur effet. C'était un sourire de joie, de passion. Son sourire grave, sérieux et dur avait laissé place à cette expression proche de la folie. Elle le voulait, elle n'allait pas être déçu.

« Très bien. Mais j'espère que vous êtes bien préparée à ce qui vous attends, mademoiselle. »

Il se redressa légèrement, pouvant atteindre à présent le jardin secret de cette créature. Elle était formée comme n'importe quel être humain, féminin en tout cas. Il laissa glisser ses mains le long des jambes et des cuisses, tandis que son souffle chaud se rapprochait de la zone trempée par la cyprine de la demoiselle. Il la toucha alors du bout des lèvres, avant de laisser sa langue parcourir la zone, appréciant chaque lappé du liquide qui s'en échappait. Ses mains caressaient la demoiselle avec une certaine ferveur et une douceur palpable, alors que sa langue se laissait aller en elle, caressant la paroi imbibée et savoureuse.

Il resta ainsi plusieurs minutes à la satisfaire buccalement, alors qu'il était allé sucer le bouton dorée qu'elle cachait entre ses lèvres, le massant et le titillant du bout de la langue et des lèvres. Ses mains étaient passées entre les cuisses de la demoiselle, et il s'était affairé à la pénétrer avec, massant l'intérieur, pressant la zone où se trouvait habituellement le point G chez la femme. Son regard s'attarda sur le visage de la demoiselle, cherchant à devenir les gestes ou les zones qui lui procuraient le plus de frissons et de plaisirs. Il écoutait chaque respiration, chaque soupir pour trouver les points faibles de la demoiselle, afin de la satisfaire.

L’attitude de sa proie changea du tout au tout après son excès de colère. A genou devant elle, le jeune homme ne montrait ni peur, ni affolement, ni dégout… mais une étrange fascination. Son visage était éclairé d’un sourire joyeux tandis que son regard brillait d’excitation et de fascination. Il aurait pu être un autre, cela n’aurait pas été différent : Ly ne le reconnaissait presque pas. La jeune démone avait retrouvé sa forme entièrement humaine, son éclat de fureur étant passé, mais elle gardait le visage sombre et ses yeux continuaient de bruler d’un rouge flamboyant.

*Pourquoi sourit-il ainsi ?* se dit-elle *Oserait-il se moquer de moi ?*
Alors qu’elle levait son coutelât pour saigner cet humain comme un porc, le jeune homme lui lança : « Très bien. Mais j'espère que vous êtes bien préparée à ce qui vous attend, mademoiselle. »

Il se redressa alors légèrement sans pour autant se mettre debout, et s’approcha d’elle. Il l’attrapa par les hanches, puis fit glisser ses mains tout au long de ses cuisses tout en approchant sa bouche pour lui lécher son sexe. Ly laissa échapper un petit cri, puis le regarda s’occuper d’elle avec l’agilité d’un expert. Sa dextérité lui arracha un sourire méprisant. Elle avait raison : ces humains sont pervers, vicieux et avide de sexe. Et elle était fière de voir qu’elle avait encore une fois réussi à retourner l’esprit d’un homme, lui arrachant toute sa dignité pour l’abaisser aux bas et puissants plaisir du corps. Quand il enfonça une partie de ses doigts dans son secret intérieur, Ly comprit que c’était définitivement partie. D’un geste rapide et violent, elle éventra sa robe blanche, la laissant tomber a ses pieds et coupa son soutien-gorge pour laisser apparaitre sa petite poitrine rebondit avant de laisser tomber l’arme sur le sol. Dans la violence de son geste, elle s’entailla la peau a plusieurs endroit, laissant perler le sang qui s’écoula le long de son corps dans l’eau de la douche toujours ouverte.

« Mmmmmh ! Je sens que je ne suis pas la première femme que tu touches de la sorte ! Je ne m’étais finalement pas trompé sur ton compte » souffla-t-elle de sa voix de jeune fille « Mmmmh… et tu es même plutôt doué »
Elle se laissa ainsi aller pendant un moment, savourant les caresses précises que lui faisait le jeune homme, l’encourageant par des gémissements lorsqu’elle aimait, et lui tirant légèrement les cheveux lorsqu’elle n’aimait pas. Mais elle en eu rapidement assez. Elle voulait plus, elle voulait sentir le corps de cette homme contre le siens. Elle le repoussa avec le pied et elle s’allongea sur le dos, au milieu de la pièce. Jambe ouverte, une main sur sa poitrine et l’autre sur son propre sexe elle jeta un regard autoritaire à son partenaire et lui dit « Je veux que tu utilises tout ton corps ! Je veux vraiment te sentir ! Viens, et baise-moi ! »

Elle se plaisait à être vulgaire. C'était souvent preuve qu'elle prenait beaucoup de plaisir. Et voir cet homme a ses pieds la comblait de plaisir. De toute évidence, elle voulait lui faire comprendre que si il voulait avoir quelques chose d’elle, il allait falloir lui donné bien plus qu’une simple léchouille, aussi plaisante fut-elle !

« Viens petit chien ! » lui ordonna t’elle

La créature semblait vraiment apprécier l'expertise du professeur qui en donnait pour son argent à la femme. Elle le complimentait sur, en même temps qu'elle soupirait de plaisir, le guidant par ses gémissements et en tirant ses cheveux. Mais aussi soudainement que Jad avait commencé, la demoiselle le repoussa et s'allongea devant lui, les jambes écartées, ouvrant l'entrée de son intimité que Jad pus admirer. Elle lui ordonna alors d'utiliser son corps entier. Il aurait aimé en rester à simplement lui plaire buccalement, mais elle voulait plus. Il approcha du corps, prit doucement la jambe levé de la demoiselle et passa l'autre entre les sienne. Son membre était bien entendu dur et tendu vers le ciel après un pareil spectacle.

Accroupit devant l'entrée de la créature, il guida son propre sexe dans cette direction, et toucha doucement la chaire rose, passant au travers des lèvres imbibé de cyprine de la femme. Il poussa alors soudainement sur ses hanches, enfonçant d'un seul coup la colonne de chaire au plus profond d'elle. Il gémit doucement sous la sensation de pression autour de son membre, puis commença ses va-et-vients en elle, tenant la jambe de la demoiselle qu'il embrassait et mordillait doucement. Il accéléra rapidement son mouvement de piston, jusqu'à atteindre une vitesse qui semblait plaisante à son amante.

L'eau continuait à couler sur les deux protagonistes. Le corps de Jad chauffait à mesure qu'il continuait à plaire à la demoiselle, sans pour autant y prendre plus de plaisir que cela. Il n'atteindrait sans doute pas l'orgasme, mais au moins, il allait plaire à la femme suffisamment longtemps pour pouvoir lui en demander plus sur sa vraie nature. Ses mains parcouraient le corps accessible de la femme, caressant la peau, griffant la chaire, passant sur des endroits sensibles sur lesquels il insistait avant de s'en éloigner. Puis, après un long moment dans cette position, il se retira et tourna la demoiselle, la mettant ventre à terre et la bloquant sur le sol. Il s'allongea doucement sur elle avant de la pénétrer à nouveau, son membre devenu plus serré par cette position. Il reprit ensuite ses aller et venus en elle, passant une main sous le ventre de la créature pour aller se loger sur l'intimité de celle-ci et la caresser délicatement sur son bouton d'or, gonflé par l'afflux de sang.

« J'espère que cette position ne vous gêne en rien, mademoiselle. »

Et soudainement, il enfonça son membre tout au fond d'elle, touchant le col de l'utérus avec rudesse. Il continua des mouvements lents et profonds, pendant quelques minutes, avant de prendre la demoiselle et la soulever (l'avantage d'avoir une partenaire plutôt petite). Il la tenait à présent par le dessous des genou, et se courbait légèrement en arrière pour qu'elle appui son dos sur lui. Il donnait ensuite des coups de hanches pour la soulever, en la laissant retomber le long de son organe qui palpitait doucement.

Le jeune homme lui obéissait ! Ly l’avait dressé à son bon vouloir. Quand elle était arrivée dans cette salle… il cachait son sexe et balbutiait des excuses minables. A présent, il était couché sur elle, et la baisait comme le plus parfait des amants. Son corps collait le siens, ses mains explorait ses hanches, ses cuisses, sa poitrine et son cou. Il ne s’était pas risqué a l’embrasser, et Ly, qui n’appréciait pas du tout ce geste, lui en était reconnaissante. Elle n’aurait pas aimé devoir le repoussé dans un moment si bon. Sentir ce morceau de chaire tendu et gonflé de sang, bouger en elle en frottant les parois sensible de son corps humain, la démone se laissait allé contre le mur, le visage levée vers le jet d’eau chaud qui coulait inlassablement sur eux. Yeux fermé, le sourire aux lèvres et les mains serrant les fesses de son compagnon, elle savourait ! Ce moment était l’un des seuls qu’elle aimait en tant qu’humaine.

Il variait la vitesse de ses allés et venu en elle, bougeant ses hanches sans cesse pour faire bouger son sexe dans le siens. Cependant, Ly sentait comme un manque d’enthousiasme dans ces mouvements. Il semblait faire cela de manière machinale, même si il s’appliquait à ne pas le faire paraitre. Au moment où elle s’apprêtait à lui faire un reproche cinglant, le jeune homme se retira. Ly fut outré par ce culot

« Mais… qu’est-ce que… »dit-elle avant d’être interrompu. Il venait de la saisir par les hanche et il la tourna pour la couché sur le ventre, après quoi il se coucha sur elle, et recommença à lui faire l’amour. Il continuait de faire jouer son sexe en elle, tout en la caressant dans tous ses endroits les plus sensible. La démone prit sur elle pour ne pas se rebeller. Un minimum de logique s’imposait : quand on désire être considéré comme une humaine et qu’une humain s’accouple avec vous, il faut accepter de jouer le rôle de la femelle.

« J’espère que cette position ne vous gêne en rien, mademoiselle »

Sur ses mots, il enfonça son sexe au plus profond de celui de Ly qui ne put retenir un cri. Il joua ainsi un court moment jusqu'à que la démone se vit soulevé du sol pour finir allongé contre lui, son sexe toujours plongé dans le siens, appuyant son jeu avec ses hanches. Ly appréciait, mais toute cette douceur commençait a l’ennuyer. Elle voulait du sexe, du vrai. Bestial et primitif. Elle laissa le garçon jouer sur sa petite chatte pendant un instant, puis il poussa le jeune homme en arrière d’un coup de coude. Dans la position qu’il avait, il perdit l’équilibre pour tomber à la renverse. La démone lui sauta dessus. Elle glissa le sexe raide entre ses lèvres, et elle l’enfonça en s’asseyant dessus. Une fois bien en place, elle se pencha en avant et lui susurra à l’oreille :

« Parfois, il faut savoir être à l’écoute de l’instinct de bête sauvage qu’on a en soi. Le tiens semble encore caché… je vais donc te montrer le miens. Ne résiste pas, sinon je pourrai devenir aussi très violente ! »

Elle commença alors a sauter sur le sexe du jeune homme, le faisant plonger au fond de son vagin avec force. Alors que ses hanches et ses jambes maintenaient ce train d’enfer, envahissant de plaisir l’esprit et le corps de la démone, Ly se pencha et commença à mordre et lécher le corps qu’elle avait contre elle, tout en le griffant des deux mains. Elle voulait l’entendre gémir, l’entendre la supplier d’arrêter… Ou bien l’entrainer dans son jeu pour qu'il devienne tout aussi violent avec elle… redevenir l’animal que cette race avait été il y’a des millénaires. Elle prenait un grand plaisir a sentir le corps du jeune homme se tordre sous ses assauts tout en frottant son sexe a l’intérieur de son corps pour lui donner du plaisir. Un coup de griffe fini par lui entailler la peau. Lorsque le sang perla, elle s’empressa de le lécher sans jamais arrêter le mouvement de son bassin. Elle frissonnait… elle adorait ! Ses yeux brillaient d’un beau rouge flamboyant et un sourire éclairait son visage ! Cette fois, c’était réellement un sourire de plaisir.

Alors qu'il la tenait fermement, la demoiselle lui donna un coup de coude qui le déséquilibra. Il bascula en arrière, tombant le crâne sur le carrelage. Légèrement étourdis, il secoua la tête avant de voir la demoiselle s'installer au dessus de lui, prenant son sexe entre ses jambes. Elle lui murmura ensuite :

« Parfois, il faut savoir être à l'écoute de l’instinct de bête sauvage qu’on a en soi. Le tiens semble encore caché… je vais donc te montrer le miens. Ne résiste pas, sinon je pourrai devenir aussi très violente ! »

L'instinct de bête sauvage ? Voilà qui ne parlait absolument pas à Jad. Il avait été toujours quelqu'un laissant rarement place à son instinct, et préférait la pensée rationnelle. Il avait toujours voulu le plaisir de l'autre avant le sien. Même lorsqu'il était ivre, il avait toujours fais preuve de douceur et d'attention. Le côté bestial du sexe ne lui donnait aucunement envie, loin de là. Elle commença alors à jouer avec son sexe, prenant apparemment plaisir, tout comme elle joua avec son corps entier : sa langue, ses dents, ses ongles parcouraient le jeune homme qui, impassible, ne prenait absolument aucun plaisir.

Elle griffait son corps, lui arrachant quelques grimaces, alors qu'il l'observait, détaché de la scène qui se transformait en viol... étrange comme cela le rendait absent, totalement ailleurs de cette scène. Il comprenait alors pourquoi les victimes de viols ne portaient pas plainte en général, ou oubliaient même la scène : privé de son corps, il était un jouet. Il ne montrait aucun signe de plaisir, l'attitude de la créature le plaçant dans une sorte d'analyse lente et approfondit de celle-ci, détaillant à la fois son plan d'existence que ses principes.

A force de meurtrir son corps, elle finit par lui entailler le torse. Elle alla recueillir avec la langue la goutte de sang qui s'échappait de la plaie, apparemment extasiée par cette scène qui laissait l'humain froid. Dommage pour elle, elle n'était pas tombée sur le bon amant si elle voulait du sexe sauvage. Il maintenait son érection avec un certain effort mental, mais il était clair qu'elle allait avoir un orgasme plus rapide que lui.

L'eau chaude de la douche atteignait leur corps à tout les deux. Les cheveux de Jad étaient débarrassé de cette pâte épaisse dont il était venu se débarrasser. Et le coutelas se trouvait juste à côté d'eux. Mais Jad n'avait ni l'envie, ni la force de le prendre. Si elle remarquait qu'il ne prenait pas de plaisir, qu'allait-elle faire ?

Ly jouait, bougeait, ondulait avec vigueur sur le corps de son compagnon, baisant avec toute la vigueur qui l’animait. Le sang qui perlait de la blessure causé par sa griffe, presque aussitôt rincé par la douche qui les lavaient inlassablement lui donnait des frissons de plaisirs encore plus intense. La bestialité, la force du corps et l’esprit dans son coté le plus primitif qui amenait un être vivant a s’accoupler pour la survie de l’espèce. L’acte sexuel en temps qu’acte de survie et non de plaisir, où la nécessité dépasse l’envie et le choix. La démone trouvait, elle, son plaisir dans ces mouvements violents qu’elle effectuait sur le corps de l’humain. La chaire dans la chaire, les muscles contre les muscles, l’instinct lui-même…

Rapidement, elle sentit le plaisir l’envahir, monter de son sexe jusqu'à son ventre pour la saisir dans tremblement d’excitation qui se transforma en une vague de plaisir violent qui la fit tressaillir et gémir. Elle planta ses ongles dans le torse du garçon et le griffa en sautant sur son sexe comme une démente laissant l’orgasme envahir son corps trempé et brulant. Elle s’empala finalement sur le sexe raide et dur, l’enfonçant en elle profondément. L’ultime extase ! Rien de moins…

Elle jeta un œil au garçon pour voir ce que son plaisir affichait. Déception. Rien ! Il était détourné d’elle totalement, l’air sombre et choqué. Aucun plaisir n’éclairait son visage, et il ne semblait être là que pour offrir une bite bien dure à ce corps enflammé qui était celui de la démone. Ly se senti tout d’abord grandement insultée par ce manque d’intérêt que lui portait cet insipide humain. Mais elle décida de retenir sa colère : la plupart des victimes qu’elle utilisait pour assouvir sa soif sexuelle refusait de se laisser faire, refusait un acte qui ne leur donnait aucun plaisir. En général, ça faisait couler beaucoup de sang. La démone détestait qu’on lui refuse un plaisir de la chair aussi fort que le sexe, et elle ne se gênait pas pour blesser mortellement les esprits réticents. Mais lui, contre toute volonté et sans aucun plaisir avait choisi de laisser faire. Que ce soit par manque de volonté, par peur… ou pour on ne savait qu’elle autre raison, il l’avait laissé faire alors que son avantage physique sur l’apparence actuelle de Ly lui aurait permis de la repousser facilement.

Malgré qu’elle soit sans cœur et sans pitié, Ly avait développé une qualité dans sa vie humanisé : celle de savoir être reconnaissante. Cet humain, aussi déplorable soit-il dans ses goût du plaisir charnel, lui avait accordé l’utilisation libre de son corps pour assouvir ses volontés. Il était donc nécessaire pour Ly de le reconnaitre. Elle ravala donc son amertume, se redressa, libérant le sexe de l’humain, et vint se mettre debout nue devant lui :

« Qu’aime-tu donc humain, si le plaisir primitif du sexe ne te plait pas ? Quelle joie déplorable adores-tu dans le fait d’enfoncer ton sexe entre les cuisses d’une humaine ? Dis-moi ! »

désolé pour l'attente, mais la reprise des cours m'ont pas mal occupé, ainsi que le travail au mois d'Aout

Elle avait continué à profiter de son corps, s'exaltant elle-même sur les sensations qu'elle en tirait, alors que lui, en restait de marbre. Elle faisait preuve de toujours plus de violence, alors que ses mouvements se faisaient d'avantage vigoureux. Elle enfonça alors soudainement ses ongles dans le torse de Jad qui resta encore une fois de glace : la douleur ne l'excitait en rien, c'était même le contraire. Mais de toute évidence, elle avait pris son pied, elle avait fini par avoir un orgasme. Jad soupira, il allait enfin pouvoir reprendre ses habitudes. Qu'on se serve de lui comme d'objet sexuel ne le dérangeait pas, ce qui venait de se produire étant une nouvelle expérience, intéressante, mais sans plus.

Elle l'observa avec un sourire, mais il s'effaça aussi soudainement qu'il fut apparus. Avait-elle remarqué qu'il n'avait pas pris de plaisir. Elle sembla fâché d'ailleurs, Jad se disait qu'il allait sans doute souffrir d'avantage... Bon, puisqu'il fallait passer par là, il attendit. Finalement, au lieu de cela, elle se redressa et s'écarta de lui, l'air vraiment fâchée. Jad l'observa, attendant qu'elle rende son verdict. Elle déclara alors, aussi soudainement que cela :

« Qu’aime-tu donc humain, si le plaisir primitif du sexe ne te plait pas ? Quelle joie déplorable adores-tu dans le fait d’enfoncer ton sexe entre les cuisses d’une humaine ? Dis-moi ! »

Jad haussa les sourcils. Cette question l'intrigua : pourquoi s'en inquétait-elle ? La curiosité, peut-être. Jad savait à quel point ignorer quelque chose pouvait être dur, mais il pensait être le seul dans ce cas. Après un instant d'incertitude, où il hésita s'il fallait tenter de lui faire comprendre ou de laisser faire les choses, il plissa les lèvres et déclara :

« Durant mes voyages, je suis arrivé dans une tribu africaine assez libérer sur le plan sexuel : un homme et une femme pouvait avoir de multiples partenaires, selon ses désirs. Seulement, les gens de cette tribu ne m'adressaient pas de la parole, ni ne me regardaient. Le soir même, trois de leurs femmes s'immicèrent dans ma tente. Nous avons fais l'amour plusieurs fois, tous les quatre, d'abord l'une après l'autre, puis toutes en même temps. Le lendemain, le clan entier m'acceuillait comme un frère, comme si j'avais été toujours des leurs. Lorsque j'ai demandé à mon guide pourquoi ce changement soudain, il m'a parlé de la "première nuit du colon" »

Il s'installa plus confortablement, puis continua :

« Lorsqu'un colon blanc, ou un nouveau venu dans la tribu, était acceuillis, personne à part le chef du village n'avait le droit de lui parler ou de le regarder directement. Et le soir, on lui envois trois des plus jeunes et des plus belles filles de la tribu. Le colon est invité à faire l'amour aussi longtemps qu'il le veut, mais s'il fait l'amour au moins une fois avec chacune d'entre elle, il est alors frère de la tribu, et devient comme un membre de la famille. La raison de ce rituel est simple : par le sexe, les partenaires d'un soir son à même de dire si le nouveau venu est bon ou mauvais pour la tribu, s'il apporte une bénédiction, ou au contraire une malédiction. »

Il regardait ensuite la femme dans les yeux, sans dégoût, ni appréhension, et continua :

« Lorsque je fais l'amour à quelqu'un, je me souviens de cette réalité : on partage un corps, on découvre une personne, on l'apprends, on trouve ses forces et ses faiblesses. On fusionne littéralement avec une personne, en découvrant les parties les plus intimes de son corps et de son coeur. Le sexe est un moyen de découvrir, d'apprendre l'autre, de comprendre ce qu'il est, ce qu'il vaut, l'écho qu'il émet dans le monde. Je sais que je suis l'un des rares à ne pas juste "baiser pour le plaisir", parce que cela ne m'intéresse pas. C'est toujours pareil dans cet ordre. Mais dans mon point de vue, le sexe devient toujours une nouvelle expérience, irremplaçable. »

Il allait sans doute subir un lourd châtiment avec ce qu'il allait dire, mais il valait mieux lui dire la vérité que de lui mentir, et risquer qu'elle le découvre. De toute manière, il n'était pas fort pour flatter quelqu'un sans raison.

« Quand vous m'avez montré cette... aura de danger autour de vous, j'étais excité : l'idée de vous découvrir, de vous apprendre, j'étais sublimé. J'avais envie de vous, c'est clair. Mais quand nous avons commencé, j'ai ressentis qu'au fond, vous êtes vide. Oui, vide, prenez le comme un avis plus qu'une critique. Vous prenez le sexe pour acquis, juste pour un besoin bestial primaire, sans réel consistance, juste du plaisir à l'état brute, rien d'autre. Dès lors, j'ai compris que vous n'étiez pas aussi passionnante que vous sembliez l'être. Vous n'êtes qu'une boule de désir qui veut s'assouvir, mais qui ne trouvera jamais le repos, parce qu'elle s'arrête à cette vision du sexe si restreinte, si basique. »

Il soupira doucement, elle allait mal le prendre, c'était certain, mais bon, c'était le risque d'avoir couché avec une créature aussi dangereuse. Il s'en rendait bien compte.

« Maintenant, vous pouvez me punir pour mon insolence, me faire souffrir, voir me tuer, si ça doit se faire, au moins, je partirai en me disant que j'aurai été honnête avec vous. Mais pensez au moins à ce que je viens de vous dire et regardez ce qui s'est passé à l'instant. Pensez-vous que vous vous contenterez seulement de ça ? »

Il ferma les yeux, attendant son châtiment. Dur de se dire qu'il allait peut-être mourir, là, de suite, mais allons, il fallait faire face, sans la crainte de la mort. Il allait faire peut-être le dernier grand voyage... Aller savoir.

Ly resta quelques longues secondes pétrifié sur place. Jamais on ne lui avait parlé de la sorte. D’ordinaire, ceux qui voyait sa véritable nature se pliaient a ses volontés comme des chiens bien dressés ou alors tentait de fuir en tremblant, pitoyablement. Mais lui, il ne cessait de la surprendre. D’abord, il se laissait faire jusqu’au bout en ne prenant aucun plaisir alors qu’elle jouissait littéralement avec son sexe plongé en elle. Elle resta debout devant lui, l’eau de la douche étant le seule bruit audible dans la salle pleine de vapeur. Elle était furieuse, littéralement furieuse. Elle n’avait qu’une seule envie,  faire gicler les tripes et le sang de cet humain, le sentir mourir en le vidant de ses entrailles. Mais en même temps, elle n’arrivait pas a bouger tellement elle restait sidérée devant tant d’assurance. Il était toujours couché sur le sol, entièrement nue, les yeux fermé, attendant patiemment le sort qu’elle allait lui réserver.

*Pourquoi est-ce que j’hésite ? Ce n’est qu’un humain écœurant ! Il a osé me défié, je ne peux pas le laisser s’en tirer ainsi. Faut que j’arrête de les écouter… je ne veux pas devenir comme eux…*

Dans un tressaillement, Ly reprit ses esprits et se dirigea vers son coutelât qui trainait à quelques mètres de lui. Elle le ramassa puis se jeta sur l’humain et lui colla la lame sous la gorge. Ses yeux rougeoyaient d’une lueur maléfique, scintillant d’une lueur malfaisante et transpirant le vice. Un sourire fendit son visage, un sourire qui ne reflétait aucune joie. De sa peau s’échappait comme des voluptés de fumée sombre. Elle frotta son entre-jambe sur son sexe et se mit à rire d’un rire dément. La folie envahissait son esprit, sa tristement célèbre folie meurtrière.
 
Elle fit très légèrement glisser la lame sur la peau du cou du jeune homme, l’entaillant un peu pour laisser couler un petit filé de sang immédiatement nettoyé par la douche.

« Je suis vide ? Tu le crois vraiment ? » dit Ly d’une voix qui n’avait plus rien d’humain. « Alors comme ça, tu es prêt à mourir ? Très bien, je me ferai un plaisir de t’arracher tes entrailles après t’avoir vidé de ton sang. Surtout, ne t’attends pas a une mort rapide. J’aime beaucoup entendre mes victime hurler à la mort »

Nouvel éclat de rire

« Mais sache idiot d’humain, que j’étais ici prête à t’accorder ce que tu souhaitais ! Dommage que tu ais gâché ça ! Tu as une dernière chose à dire avant que je commence à m’amuser ? »

Il y eu un bruit de craquement d’os et l’apparence de Ly changea dans une grosse volute de fumée. En quelques secondes, la jeune fille nue qui était assise sur la jeune homme était devenu un homme immense aux épaules plus large qu’une porte et au bras aussi épais qu’une poutre.

« Parle ! » dit Ly d’une voix rocailleuse

Qui qu'elle fut, elle semblait réellement estomaquée par l'impertinence du jeune professeur qui l'observait toujours, sans sourciller. De toute évidence, il devait s'attendre à ne pas sortir d'ici vivant. Elle était aussi immobile que possible. Qu'allait-elle faire ? La réponse vint brièvement après qu'il se la soit posée : elle partie en direction du coutelas et se jeta aussitôt sur lui, sans prévenir, l'obligeant à rester allonger. Son regard était emplis d'une grande folie, similaire à celui des psychopathes de base, cherchant une existence dans le meurtre des autres. Son sourire ne trahissait aucun plaisir, aucune joie, rien qu'une folie meurtrière.

Elle laissa son couteau trancher juste légèrement son cou, faisant grimacer Jad. Qu'est-ce qu'il en allait devenir de lui ? Il se faisait une idée là dessus, au moment où elle lui répondit, en reprenant ses paroles, avec une voix démoniaque, effrayante. Elle lui expliqua qu'elle allait le faire souffrir comme jamais il n'aurait encore souffert. Jad pensait intérieurement, sans laisser son visage trahir ses pensées :

*Calme-toi, cette souffrance, une fois terminée, t'amènera vers ta prochaine découverte. Ce qu'il y a derrière. Ne crains pas cette souffrance, oublie la, oublie même ton existence. Tu lui ferais trop plaisir à te laisser avoir et lui montrer cette douleur.*

Cette méthode lui permettait généralement d'éviter de montrer à l'autre qu'il ne souffrait pas, il couper presque toute sensation de douleur, ou plutôt la transformer. C'était l'occasion de voir si ça marcher lorsqu'on lui enlever les viscères. Elle lui expliqua qu'elle aurait été prête à lui accorder ce qu'il voulait s'il avait été plus sage. Et lui demanda sa dernière parole, se transformant en un homme musclé, colossal même. Ce n'était pas du bluff, c'était clair. Mais garder la tête froide, c'était le seul moyen pour lui s'en tirer. Il se laissa quelques secondes de réflexion. Que pouvait-il lui dire ? Il avait dis tout ce qu'il avait à dire, et après tout, elle avait déjà décidé de le tuer. La supplier aurait été stupide. Une seule chose lui traversa l'esprit... c'est ce qu'il répondit alors :

« C'est dommage... »

Oui... dommage... il ne pouvait pas l'atteindre par sa curiosité. Elle aurait sans doute pus voir au fond de lui, si elle ne s'était pas laissée aveuglé par son orgueil, et qui sait, elle aurait même pus apprécier l'amour sous sa forme humaine. Mais de toute évidence, le monde était dénué de raison. Tout du moins, le monde qu'il y avait dans cette pièce. Il se croyait bien le seul à se dire capable de voir au-delà. Mais de toute évidence, il n'en était.

C'est alors qu'il se rappelait d'une chose. Avant qu'elle ne commence à le mettre en charpie, il dit alors :

« Ah oui, avant de mourir, je voulais quand même vous remercier. Je n'avais jamais perçu la sensation du viol, de subir le sexe sans pouvoir lutter. Mais grâce à vous, j'ai pus comprendre cela. Bien que cela ne change rien, merci beaucoup. »

Il lui offrit alors un sourire sincère, le genre de sourire de reconnaissance qu'il avait lorsque quelqu'un lui avait appris quelque chose. C'était elle qui lui avait fais comprendre ce qu'était cette sensation d'être désemparé, de n'être plus propriétaire de son corps durant l'acte. Bien que certain voyait cela comme quelque chose de tragique, lui, en ressortirait encore une fois grandis.

« Désolé de vous avoir interrompus, je vous laisse reprendre où vous en étiez. »

Une attitude singulièrement idiote, mais pour Jad, c'était presque du naturel, presque normal d'agir de la sorte. Il n'était pas quelqu'un d'étrange pour rien.