Le Grand Jeu - Forum RPG Hentai

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Hébé

Dieu

Vénérez-moi, je vous en prie. °Free°

mercredi 17 août 2011, 17:49:07

Je suis lasse de rester à ne rien faire à l'Olympe. Comment puis-je récupérer des forces si je reste confinée sans pouvoir apparaître à mes fidèles ? Car je sens... Je sens l'éveil de la foi chez quelques uns. Certains savent qui est-ce qu'ils honorent. D'autre non. Je voudrais tant être auprès d'eux, leur insuffler bonheur et gaieté, vigueur et fraîcheur... Mais je ne le peux. Zeus, roi des Dieux, a ordonné mon confinement à l'Olympe. Pour être certain que je ne partirais pas, du moins je le suppose, il -ou si je me trompe, quelqu'un- a posté des faunes à l'entrée de mon temps. Hier, mine de rien, je suis allé me balader, mais au moment où j'ai voulu franchir les limites de l'Olympe, voilà que deux de ces gardiens m'ont rattrapée et ramenée à l'intérieur des frontières d'Olympie.

En ressassant le passé, la jeune Déesse finissait de se baigner. Ses prêtresse étaient allé lui chercher une toge. La précédente avait été un peu malmenée par ces faunes. Finissant de nouer ses cheveux, Hébé posa un pied hors de l'eau. Sitôt après, une prêtresse s'avança pour la sécher avec une serviette en coton d'Olympie. Elle se laissa vêtir, son regard se posant sur la pièce principale de son temple. Un grand bain était placé près de la pièce où elle se retirait pour dormir, avec une pente progressive. Un peu plus loin, un espèce de corridor menait à une autre salle, où était rangées toutes les tenues de la déesse. En revenant dans la pièce principale, on aperçevait l'entrée du temple, et l'extérieur. Les colonnes de marbre servaient de porche. Quelques pas sur le côté, et une autre pièce se substituait à la première. Une sorte de bibliothèque. Et on pouvait continuer longtemps ainsi. Jusqu'à se retrouver face au trône, placé de manière à dominer la pièce entière.

Je finis par me passer une huile à la mangue sur tout le corps avant de m'enrouler dans ma toge. A mes pieds, rien. De petites sandalettes de cuir sont posée plus loin, mais j'aime la sensation du marbre frais sous mes pieds. Je fais quelques pas, franchit l'entrée de mon temple, et lorgne les faunes d'un regard peu amène. Puis je rentre à nouveau, allant me réfugier dans ma bibliothèque. Alors que je me plonge dans un livre sur les aventures d'Heracles, mon époux, je sens une étincelle vibrer en moi. Deux jeunes mariés ! Leur nuit de noce est proche. Je souris, en leur envoyant des ondes apaisantes, protectrices, et surtout, assez de vigueur pour durer toute la nuit et être comblés. Mais ça ne me suffit pas. Je pose alors mon livre, et ferme les yeux.

La déesse semble sereine. Son aura prend une couleur pêche, pour des yeux avertis. Elle scintille un moment dans l'air, et se volatilise. Saviez-vous qu'Hébé maîtrisait la téléportation ? Enfin, dans le temps. Car, si l'on suit attentivement les particules, on les voit tout à coup retomber, à mi-chemin du village terranide où elle voulait se rendre. Elle n'aurait pas dû envoyer tant d'ondes aux jeunes mariés. La voilà trop épuisée pour se téléporter correctement. Son regard déterminé montre qu'elle est fermement décidée à aller voir ses fidèles. Au diable Zeus, qui son père. Au diable les règles. Elle a besoin de sa puissance pour rayonner à nouveau, et remplir l'Olympe de ses cris de joies, de ses rires, de ses farces.

Je suis... Désappointée. Et en même temps... Furieuse. Je n'ai même pas fait la moitié du chemin. Fronçant les sourcils, je me maudis de ne pas avoir enfilé mes chaussures tout à l'heure. Car le chemin risque d'être long. A mon avis, je vais faire demi-tour. Parce que j'arriverais sûrement trop tard au village terranide pour leur offrir tout ce que je peux. Pour convaincre mes fidèles. Oui, faisons demi-tour. Les faunes vont être bien surpris de me voir revenir. Enfin, si j'y arrives. Pieds nus, sur la lande aussi fraîche qu'un roc en cette nuit sans lune, c'est un long chemin qui commence...

Hiro

E.S.P.er

Re : Vénérez-moi, je vous en prie. °Free°

Réponse 1 samedi 20 août 2011, 18:30:21


AHHH... LA DOULEUR... MON DIEU

Oui, c’était bien moi qui hurlait de douleur, à me rouler dans l’herbe verte, qui devenait de plus en plus rouge, le liquide partant de mon corps, de plusieurs plaies. Mes hurlements ne diminuaient pas, mais si je restais là à rien faire, ils allaient cesser d’eux-mêmes, alors que Charon m’emporteraient avec lui. En plus, dans l’au-delà, rien ne me disait que j’allais pouvoir remonter l’escalier des âmes, j’en étais déjà à ma troisième fois…

Ce qui s’était passé pour que je me retrouve dans cet état? J’avais envahi un village dans les contrées et je revenais avec mes nouveaux esclaves et mes hommes, alors que des monstres, plus nombreux que je n’en avais jamais vu ensemble, nous attaquèrent.  Ils tuaient, démembraient et violaient tout ce qui bougeait. Je fus le seul survivant de cette attaque. En ayant tué un, je réussis à fuir. Plus à cause de l’adrénaline que de la fiabilité de mes muscles,  je réussis à semer mes poursuivants, c’est à ce moment précis où je m’écroulai dans un endroit où la verdure était la plus florissante; quelques arbres parsemés de feuilles, où s’étendait à peine quelques mètres d’herbes.

C’était terminé, je sentais la douleur, et mes forces dans la foulée, me quitter tranquillement, tandis que mes yeux fichaient un ciel plutôt nuageux. Charon ne m’empêcherait certainement pas de mourir, le Dieu veut toujours plus de mort, et les disciples que je lui avais amenés faisaient très bien mon travail, ils savaient ce qu’ils devaient faire et le faisaient. Charon pouvait accepter qu’un de ses disciples, même si c’était le plus ancien, rejoindre le fleuve des âmes.

Intérieurement, je priais pour que les Dieux m’envoient une chance de survie, je priais intérieurement. La mort me faisait peur, je ne voulais pas passer l’éternité avec  une multitude d’hommes et de femmes que j’avais tué, ou encore que j’avais rendu leur existence misérable…

Soudain, au loin, je crus voir quelque chose d’étrange, comme si une femme était apparue, venant de nulle part. Voilà ma chance…

Hé!... Aidez… moi

Hébé

Dieu

Re : Vénérez-moi, je vous en prie. °Free°

Réponse 2 mardi 30 août 2011, 21:53:42

(Je change ma façon d'Rp, j'teste autre chose ^^ et désolée du retard, ma livebox était morte >_<)

Alors que je marche, décontenancée et furieuse de ma perte de pouvoirs, ou de ma faiblesse plutôt, je ressens une vague de chaleur. Comme si... Oui ! Les jeunes mariés de tout à l'heure. Leur plaisir, la vigueur du mâle, c'est la récompense... Oh oui, l'énergie de leur étreinte me parvient, me faisant même scintiller un peu. Ha, je retrouve un peu de pouvoiris. Suffisemment, je crois, pour rentrer en Olympe.

Mais voilà. J'me concentrais pour me téléporter quand un cri m'a troublée, m'a déconcentrée. Un cri déchirant, de douleur. Aussitôt, je m'alarme et me dirige vers le cri. Courir en toge, pieds nus, c'est pas facile. Mais j'y arrive, et quelques instants plus tard, je localise la source du cri. Un homme, à terre. Ouh, vilainement blessé à priori. Et il me demandait de l'aide. Comme résister ? Surtout que la soudaine énergie avait un peu rempli mes batteries. Et je suppose que je pouvais le guérir. OU au moins, atténuer la douleur et éviter qu'il ne se vide de son sang.

- Ne... Craignez rien. Je vais essayer de vous guérir. Prenez ma main.. Voilà, serrez vos doigts autour de ma main s'il vous plaît.

J'avais glissé ma main dans la sienne, et je posais l'autre sur son coeur. Je ferme les yeux, et je me concentre. Je localisais l'énergie nouvellement acquise, et la fit remonter le long de mon bras, jusqu'à ce qu'elle se répande dans le corps de l'homme. Je n'en étais pas certaine au départ, mais là, je sens comme si les blessure de l'homme c'est moi qui les avait. Et je sens la chair de refermer, peu à peu, la douleur refluer pour n'être plus qu'une gêne sous-jacente.

Mais voilà, guérir à un prix. Même pour une déesse. Et à vrai dire, surtout pour une déesse affaiblie déjà. Je manquais de m'affaler sur mon blessé à présent presque guérit. Il n'aurait pas de cicatrices, mais aurait un peu mal, parfois, durant deux petites semaines. Pour le moment, il ne devrait avoir qu'une petite gêne au lieu de la douleur déchirante.

- Est-ce que vous allez mieux ?

Hiro

E.S.P.er

Re : Vénérez-moi, je vous en prie. °Free°

Réponse 3 mercredi 31 août 2011, 19:29:29



Pour être honnête, lorsque j’ai réussi à fuir les monstres, à les semer et à m’assurer qu’ils ne viendraient pas m’embêter, j’étais absolument sûr que j’avais juste échangé de destin funeste; le destin de mourir démembré et violé par tous les monstres présents par celui de mourir, seul, de douleur ou encore au bout de mon sang. Lorsque j’ai vu la jeune femme, j’ai crié à l’aide, mais j’étais pessimiste, ce devait probablement être un mirage, mon cerveau me jouant des tours. Rien de plus logique, ce que j’avais le plus besoin, et que je désirais le plus, c’était de l’aide, une personne pour m’aider tout simplement, comme un homme pris dans le désert qui croit voir une oasis alors que ce n’est que dans sa tête.

Mais elle n’était pas un mirage, à moins que les mirages puissent parler et bouger. Elle s’avança vers moi, me disant que tout allait bien aller, qu’elle allait me guérir… Pourtant, je voyais qu’elle ne portait aucune besace, donc rien qu’elle puisse utiliser pour me soigner. De toute façon, même si elle avait quelque chose, des pansements ou encore des herbes pour empêcher les artères de saigner, j’avais déjà perdu beaucoup de sang, beaucoup trop. Le mieux qu’une personne normale aurait pu faire aurait été de m’achever là, sans douleur, comme un animal qu’on heurte avec sa voiture, abréger ses souffrances.

Mais elle n’était pas normale. ESPer ou sorcière je n’aurais pu dire, mais ce qu’elle m’avait fait, personne d’autre n’aurait pu le faire. Il est cependant bien évident que j’ignorais tout de sa nature divine, et que, dans ma tête, il était bien évident qu’elle n’était pas une déesse, cette idée ne m’avait d’ailleurs même pas effleuré l’esprit.

Quelque chose de magique était arrivé, alors que je prenais sa main et qu’elle passait son autre bras sur mon corps. La douleur s’en allait, les blessures guérissaient jusqu’à disparaître, mais la douleur ne me quitta pas en entier, je sentais quand même une légère gêne, un tiraillement, dans la jambe droite, mais je m’en foutais. Le fait que je sois toujours en vie était déjà bien, ne plus avoir mal, extraordinaire, mais aucune cicatrice, blessure, même pas une equimause, ça c’était un véritable miracle!

Je… Oui, tout va bien… Merci.

Me relevant tranquillement, savourant chaque mouvement que je pouvais faire sans que ses mouvements ne m’arrachent un cri de douleur. Regardant la jeune femme, je remarquai enfin la beauté de cette jeune femme… Mais d’où venait-elle pour être aussi bien habillée, sentir encore bon et être propre ainsi, pourtant on est dans un endroit si hostile…

J’aimerais pouvoir vous remercier convenablement, y aurait-il quelque chose que je puisse faire pour vous? Au fait, mon nom est Hiro Atayoshi.

Une multitude de questions me brûlaient les lèvres en relation à la raison qui a poussé la jeune femme à se rendre ici, ou encore de m’aider, le pourquoi de ses habits si particuliers dans un endroit comme ici, d’où elle venait. Mais toutes ses questions resteraient sans réponses, car je ne les poserais pas, par simple respect.


Hébé

Dieu

Re : Vénérez-moi, je vous en prie. °Free°

Réponse 4 mercredi 31 août 2011, 19:52:13

Je vacillais un peu sur place, mais peu importe. J'ai sauvé un être, et ça, c'est génial. Comme quoi, même si je suis faible, je reste encore bienveillante. Moi qui avait peur que la perte de pouvoir ne me rendre aigrie... Il se releva, et j'essayais de l'aider comme je le pouvais. Il avait perdu tant de sang, il pouvait perdre conscience à tout moment, même s'il me paraissais assez résistant. Je me relevait en même temps, à côté de lui, une main posée sur son épaule, et je gardais toujours sa main dans l'autre.

- Ce n'est rien, je suis ravie d'avoir pu vous aider.

Oui, ravie. Mais j'allais devoir continuer mon chemin à pied jusqu'à l'Olympe, et me faire enguirlander sévèrement lorsque quelqu'un s'apercevra de ma sortie. Je grimaçais un peu, mais repris vite mon sourire en observant mon blessé -qui ne l'était plus tellement- d'un regard perçant.

- Ravie de vous connaître également, Hiro Atayoshi. Je suis Hébé...

Une petite hésitation me fit marquer un arrêt, et finalement j'haussais les épaules en continuant.

- Hébé donc, déesse de la Jeunesse, vitalité, vigueur, etc..

Je secouais ensuite la tête, marquant par là mon refus. Je l'avais sauvé par pur bonté d'âme, je n'attendais rien en retour.

- Non, ne vous en faites pas. Je ne demande rien en échange. Je vous ai aidé parce que vous n aviez besoin, par pour une quelconque récompense.

Quoique... Après réflexion...

- Hmm.. Cependant, si vous connaissez un endroit sûr pour que je puisse passer la nuit... Je vous en serais reconnaissante. A vrai dire, je ne suis pas sensée être là, mais une petite panne de pouvoir m'empêche de retourner d'où je suis venue...

Je souris, un peu gênée. Tant pis pour les remontrances, je ne ferais pas un pas de plus en direction de l'Olympe ce soir.

Hiro

E.S.P.er

Re : Vénérez-moi, je vous en prie. °Free°

Réponse 5 vendredi 02 septembre 2011, 15:14:49



Hébé… Fille d’Héra, divinité de la jeunesse et vigueur!? C’en était incroyable, jamais je n’aurais pu croire dans cette vie comme dans l’autre ce que j’avais devant les yeux, si je n’avais déjà eut la vie sauve par un Dieu, et pas n’importe lequel; le dieu de la mort. Mais cette fois ci, j’avais une déesse de la vie devant moi, mais elle semblait faible, et me confia qu’elle avait utilisé le peu de pouvoir qu’il lui restait afin de sauver ma vie, me demandant au passage si je connaissais un endroit où elle pourrait trouver asile dans le coin. Levant les yeux vers le ciel, signifiant que je réfléchissais.

Malheureusement, je ne connais pas beaucoup le coin, et je serais surpris de voir un hôtel cinq étoiles derrière l’une de ces dunes de sable…

Peut-être ne devrais-je pas parler ainsi à une déesse, l’ironie face à une personne qui nous a sauvé la vie n’est jamais un signe de politesse, mais j’étais ainsi, je soulignais des évidences par le fait de la niaiserie. Puis, soudain, ce fût comme une ampoule qui éclaira ma tête et me permis de voir une solution plutôt envisageable, voire réalisable.

Cependant, il y a un baraquement, à deux kilomètres au Sud d’ici. Un baraquement de chasseurs d’esclaves, qui travaillaient pour moi. Ce sont les hommes avec qui j’étais censé revenir intacte, mais qui sont tous morts, démembrés. Nous pouvons donc faire le voyage là-bas. Ça nous protégerais de la chaleur du jour, de la froideur de la nuit, et des monstres

Oui, parce que je me doutais bien qu’ils étaient dans le désert, en quelque part, à attendre qu’une créature plus faible passe dans le coin, pour la violer, tuer et démembrer, pas nécessairement dans cet ordre. Et comme Hébé et moi étions les créatures les plus faibles ici présent, un homme et une déesse sans pouvoir, donc une femme… Non, j’aimais mieux partir d’ici au plus vite, histoire de pouvoir prolonger mon espérance de vie. Attrapant la boussole qui était dans ma poche, je tentai de voir où nous pourrions être, elle avait été endommagée par les monstres, mais elle fonctionnait quand même, on pourrait ainsi se rendre sans perdre trop de temps. Mieux valait partir dès maintenant, pendant que je ne ressentais pas encore les effets de la perte de mon sang.

L’incitant à me suivre, je montai une première dune vers la direction opposée que montrait la flèche de ma boussole, qui indiquait le nord. Nous marchâmes ainsi, lentement mais sûrement, sans eau, le soleil commençait à diminuer d’intensité, alors qu’il se cachait derrière l’immense étendue de sable. Il fallait que nous nous dépêchions, il ne fallait pas rester ici alors que la noirceur emplirait ses lieux. Surtout le fait que le manque de sang dans mon organisme commençait à faire son effet, et que je commençais à me sentir étourdit…

Une demi-heure après, à la suite d’une montée difficile sur une dune, le bâtiment apparut alors, comme sorti de nulle part. Une fois devant la porte, je poussai de toutes mes forces pour pouvoir l’ouvrir, les verrous n’étant mis que lorsqu’il y avait des gens à l’intérieur. Une fois entré dans le robuste bâtiment sans fenêtre, simplement éclairé par des lampes à l’huile, je refermai la porte derrière moi et mis les trois verrous, avant d’y mettre une grande poutre de bois robuste qui servirait de barrure, simple précaution supplémentaire.

Je sais que ce n’est pas digne d’une déesse, mais c’est le mieux que je puisse vous offrir…

J’étais faible, j’avais faim, j’avais soif, alors je me dirigeai vers les cuisines, attrapant quelques bouteilles d’eau et d’alcool au passage. Farfouillant pour y trouver des fruits ou des noix, je tournai la tête en direction de mon invitée.

Je peux vous offrir quelque chose?


Hébé

Dieu

Re : Vénérez-moi, je vous en prie. °Free°

Réponse 6 lundi 05 septembre 2011, 15:54:26

Je souris. Amusée. L'ironie ne me gênais tant que ce n'était pas insultant envers moi. Au contraire, c'était parfois très drôle. Je redevins sérieuse lorsqu'il m'exposa son idée soudaine. Chasseurs d'esclave ? Hmm... Cet homme était donc un marchand d'esclave, trafiquant de chair humaine sans remords ? Il n'en avait certes pas l'air pourtant. Je haussais les épaules. Pour le moment, je me devais d'être à l'abris pour la nuit, pour retrouver des forces afin de retourner à l'Olympe.

- Je pense que ça ira oui.

Et je me redressais, le suivant au travers des landes. Je vacillais parfois, mais dans l'ensemble, je suivais plutôt bien le rythme. Le petit hic, c'est que mes pieds nus n'étaient guère coopératifs. Je grimaçais parfois, alors que le sol m'irritais les pieds. Je ne me risquais pas à y jeter un oeil, craignant ainsi de rendre plus réelle la douleur qui commençais à me tenailler. Et enfin, nous arrivâmes. Je poussais un soupir de soulagement, et entrais, a la suite de l'homme.

- Ce n'est rien. Au contraire, j'apprécie déjà l'endroit. La sécurité prime avant le confort. Merci de m'y avoir conduite.

Je me laissais tomber sur une chaise, et osais enfin baisser la tête versm es pieds. Comme je le craignas, le sol escarpé a eu raison d'eux. Ils étaient en sang. Heureusement, mon sang divin faisait que demain il n'y aurait plus aucune trace ni cicatrice, mais quand même. C'est le genre de truc qui fait un mal de chien. Je levais la tête lorsqu'il me demanda si il pouvait m'offrir quelque chose. Mon ventre grogna à ce moment, et je souris.

- Si vous avez quelque chose que je puisse me mettre sous la dent -et aussi un peu d'eau- je veux bien... Merci.

J'observais alors les lieux, curieuse.

- Marchand d'esclave donc... Faites-vous autre chose en plus de ce florissant commerce d'êtres humains ?

Mon ton n'était pas réprobateur. Juste curieux. Certes, je désapprouvais ceci, mais certains personnes prennent plaisir à se faire ainsi dominer.

Hiro

E.S.P.er

Re : Vénérez-moi, je vous en prie. °Free°

Réponse 7 mercredi 07 septembre 2011, 19:00:30


Tournant la tête vers la jeune femme qui me demanda effectivement si je pouvais lui offrir quelque chose à manger, ainsi que de l’eau. Je sortis alors les fruits et légumes les plus frais qu’il y avait, je ne pouvais pas faire de miracles, nous étions dans la dictature d’Ashnard, rien ne pouvait pousser dans un coin de Terra aussi reculé et aride. Sortant quelques gourdes d’eau, gourdes qui étaient faites à partir de panse d’animaux qu’on pouvait retrouver dans le coin et qui, étonnement, pouvait très bien garder la fraîcheur de son contenu, j’en tendis une à la Déesse avant de me mettre à la recherche des provisions de viandes fumées que gardaient mes hommes. Farfouillant dans toutes les armoires, je me disais qu’il fallait qu’il y en ait; une dizaine d’hommes ne gagnent pas en muscles en mangeant des fruits et des légumes avariés… D’ailleurs, s’ils n’en avaient pas, d’où tireraient-ils leurs protéines?

Gagné!

Sortant un grand pot de viandes séchées, je le posai sur la table puis m’assis aux côtés de la Déesse, écoutant sa dernière question, alors que je me prenais un fruit aux couleurs de vert et quelques marques brunes, au goût ressemblant étrangement à la papaye.

Eh bien, quand je ne vends pas mes marchandises, je m’occupe de la chapelle noire, à Nexus. J’ai fait une promesse au Dieu de la mort, qui m’avait redonné la vie, de le rendre puissant, et c’est ce que je m’évertue à faire…

Marquant une pause, et croquant à nouveau dans le fruit, une question me vint à l’esprit. Qu’avait enclenché cette panne de pouvoir?

Et vous, Hébé? Qu’est-ce qu’une Déesse vient faire dans un coin si reculé, si… inhabité? Vous m’avez dit que vous aviez une panne de pouvoirs, rien de grave j’espère?

Je me rendais compte que je posais beaucoup de questions, mais il n’était pas commun d’avoir une Déesse devant soi, surtout si elle n’a plus ses pouvoirs. Baissant les yeux, je me rendis compte que les pieds d’Hébé étaient en sang. Levant les yeux sur les siens, je dis.

Vous voulez que j’aille vous chercher des pansements pour vos pieds?

Elle m’avait sauvé la vie, il était normal que je fasse tout en mon pouvoir pour l’aider à reprendre des forces, même que l’idée de faire la même promesse qu’à Charon me vint à l’esprit… Mais nous verrons ça plus tard.


Hébé

Dieu

Re : Vénérez-moi, je vous en prie. °Free°

Réponse 8 jeudi 03 mai 2012, 14:12:49

(j'repasses à la troisième personne, désolée du changement)

La chapelle noire.. Hébé en avait entendu parler. Un mortel érigeant un monument pour un dieu, après toutes ces années. C'était un grand évènement. Il y avait trop longtemps que plus aucun mortel ne manifestait une telle adoration pour une déité. Alors forcément, les dieux sur l'Olympe en parlait, encore et encore. Et le dieu pour lequel était fait le monument se sentait investit d'un sentiment de supériorité. Encore plus arrogant qu'avant quoi. En plus du soudain afflux de pouvoir...

Prenant une lamelle de viande séchée, Hébé la dégusta avant de répondre à la question posée. Cela faisait du bien de manger, mine de rien.

- Et bien, c'est ce qui arrive quand plus personne ne prie un dieu. Et c'est en partie parce que je ne me suis plus montrée aux humains depuis un bon moment. J'ai été... Confinée sur l'Olympe pour être honnête.

Elle croqua dans un fruit, et reprit :

- Il me restait un peu de pouvoir. Je n'en reçoit que des bribes, et j'en avais utilisé une bonne partiepour combler un couple de jeunes mariés. Malheureusement, je n'ai pas eu assez pour aller sur place, et je vous ai rencontré.

Elle croqua une nouvell fois dans le fruit, avant de conclure :

- J'ai utilisé mes réserves pour vous sauver, vous guérir. Je n'aime pas voir le malheur ou la souffrance. Et même si ça m'a affaiblie, je suis heureuse de vous avoir aidé.

Finissant le fruit, elle reprit deux lamelles de viandes qu'elle termina bien rapidement, avant d'en piocher encore, nourrissant son organisme affamé. Elle jeta un coup d'oeil sur ses pieds en réponse à la question d'Hiro.

- Pas de pansements, non, c'est inutile. En revanche, si vous aviez un peu d'eau pour nettoyer tout ça... Je guérirais plus vite quand ça sera propre.

Elle passa une main sur sa jambe pour remonter la toge jusqu'au genou, et se pinça les lèvres.

- De l'eau fraîche si possible, ça chauffe légèrement...

Hiro

E.S.P.er

Re : Vénérez-moi, je vous en prie. °Free°

Réponse 9 mercredi 09 mai 2012, 23:29:39

Hochant légèrement la tête à sa demande,  je me levai pour aller trouver un grand bol en bois. Une fois le récipient trouvé, j’ouvris une porte près de la cuisine puis descendis les escaliers, le sous-sol étant la seule pièce fraîche dans le baraquement…

Tout en descendant les escaliers, je ressassai ce qu’Hébé m’avait confié;  les lambeaux de pouvoirs qu’elle pouvait recevoir des mortels ne lui étaient pas suffisants pour obtenir un statut respectable au sein des autres immortels, d’après ce que je pouvais comprendre…  J’avais déjà érigé un culte au Dieu de la mort… En rentrant à Nexus, je pourrais bien faire de même, non? Mais la mort, je savais comment rendre plus puissant son Dieu, mais la jeunesse et la vitalité? Je ne saurais pas vraiment comment m’y prendre.

Malgré le fait que le sous-sol soit l’endroit le plus frais de l’habitation, il y faisait tout de même chaud; la zone désertique, pendant la journée était un endroit torride et sec, ce qui empêchait d’avoir des bonnes réserves d’eau froide. Cependant, durant la nuit, les températures chutaient dramatiquement, ce qui faisait geler toute eau potable; on pouvait au moins avoir un peu d’eau froide à notre réveil! Mais nous apportions toujours des morceaux de glaces, provenant d’un endroit plus au nord, nous permettant ainsi de transporter ce qui allait être notre réserve d’eau pour pas mal tout le mois… Mais voilà, nous étions rendus au quinzième jour depuis notre départ et la glace avait presque toute fondue, il ne restait que quelques petits morceaux qui flottaient ça et là.  Prenant le grand récipient qui contenait toute l’eau, je le transportai précautionneusement jusqu’aux pieds de la déesse, ou je pris un linge avant de le tremper dans le bol.

À genoux, je passai le morceau de tissu imbibé d’eau fraîche sur les pieds et les jambes d’Hébé, montant jusqu’aux genoux, pour redescendre jusqu’aux orteils. Ce n’était pas courant de rencontrer un Dieu sur sa route, surtout une Déesse qui accepte de sacrifier le peu de pouvoir qu’il lui restait pour nous sauver la vie; bien d’entre eux m’auraient laissé mourir et auraient continué leur chemin… Son sacrifice m’a donné envie de l’aider à mon tour. Bien d’hommes dans ma position, sachant que je possédais un pouvoir et non elle, auraient fait ce qu’ils voulaient d’une Déesse affaiblie. Mais un Dieu peut retrouver ses pouvoirs, pas les êtres mortels et se mettre un Dieu à dos est une bien mauvaise idée. Bien qu’elle soit de second ordre, un Dieu reste un Dieu et il faut accepter l’état de soumission que les mortels ont face à celui-ci.

Voilà, j’ai réussi à laver le sang de vos plaies, mais vos pieds sont dans un piteux état. Mettez-les dans l’eau, ça devrait vous faire du bien.

Mettant respectueusement mon bras sous les genoux de la Déesse, je levai celui-ci, emportant les pieds dans la foulée, avant de placer le bol juste en dessous, pour finalement poser les pieds dans le fond du plat en terre cuite. Me relevant, j’allai jusqu’à la porte, l’ouvrit juste à temps pour voir les derniers rayons du soleil s’éteindre derrière les lointaines montagnes. Refermant la porte, prenant bien soin de la verrouiller ainsi que la barrer à l’aide d’une solide planche de bois. Je retournai alors m’asseoir au près de ma céleste invitée, cherchant une solution pour qu’elle puisse retourner sur l’Olympe…

J’ai une dette envers vous, et j’aimerais vraiment vous aider, au moins pour que vous soyez saine et sauver… Je sais que vous êtes la déesse de la jeunesse et de la vitalité, et je pourrais faire tout en mon possible pour vous faire retrouver la force nécessaire, mais j’ignore quoi faire… Qu’est-ce qui vous fait retrouver vos pouvoirs? Sachez ceci; Vous m’avez sauvé la vie, et je suis prêt à tout pour rembourser la dette qui pèse sur mes épaules.

Oui, j’étais prêt à tout, mais comment faire? Là était la question, je n’avais aucune idée sur comment l’aider et, pour la première fois dans ma vie, je me sentais complètement inutile, je ne savais pas quoi faire… Moi qui ai toujours su quoi faire et comment faire pour arriver à mes fins, je me sentais perdu…


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