Again. ( Hiro )

Encore une fois. Oui, encore une fois. Ce n'est pas la première fois que Passion se retrouve ainsi, des fers d'obsidienne aux pieds, debout et raide comme un piquet, sur un étal de marchand. Sa toge est toujours blanche. Mais aujourd'hui, c'est du simple coton. Ses cheveux sont tressés, et ornés de perles d'osbidienne. A force, elle a cette pierre en horreur. Mais que voulez-vous. Les marchands ne prennent pas de risque avec les E.S.P.er. Surtout qu'elle a un pouvoir... Brûlant.

Le feu. Mais elle n'a pas eu le temps de s'y exercer, car ses parents l'ont tout de suite bridée. Et depuis, jamais elle n'a pu en faire usage. Elle n'est qu'une humaine normale du coup. Trop normale. Et esclave. Malgré elle. Elle soupira, et chercha à se défaire de ses fers. Mais un coup de fouet la rappela à l'ordre. Plus ou moins. Car le bout du fouet effleura son entrecuisse. Elle frémit. Autant de douleur que d'un plaisir naissant. Quiconque s'approcherais verrais que ses jambes tremblaient légèrement, que son souffle se faisait haletant, que ses joues rougissaient et qu'elle entrouvrait les lèvres.

La construction de la chapelle noire avançait de bon train. Ce qu'était la chapelle noire? Ma nouvelle offrande pour le Dieu de la mort. Oui, les statues d'ébènes représentant Charon n'étaient plus assez, il me fallait construire une église, pour tout ceux qui voudraient s'y réfugier. C'était ainsi que j'allais rembourser ma dette envers ma divinité, en lui amenant des disciples, et peut-être même de sombres rituels, qui sait. La royauté commençait à en avoir marre de mes "idioties" comme ils le disaient si bien, mais, s'il y avait bien quelque leçon que j'avais tiré de ma relation avec Belgrif, c'était qu'il était important de devenir indispensable pour les gens plus haut que soi, car il ne peuvent plus te dire non ou essayer de te tuer, car ils perdraient plus à ma mort qu'à ma survie. Ils m'avaient donc laissé le coffre au trésor grand ouvert pour que je puisse faire mon ultime offrande à Charon.

Me promenant sur le chemin marchand, j'entendis un fouet claquer. Le son en soit n'était pas plus intriguant, du fait que la place publique était composée à moitié de marchands d'esclaves, c'était plutôt l'absence de cri de douleur… Même ceux qui étaient habitués à cette torture n'étaient pas insensibles et criaient souvent plus par rage que par douleur, mais là, aucun, comme si elle étouffait un plaisir.

Bifurquant vers d'où provenait le coup, je m'arrêtai devant une jeune femme qui avait la bouche entrouverte, les joues roses et la cuisse irritée. Ce devait être elle qui avait reçu le coup, et elle semblait bien aimer se faire maltraité. Mais, en la regardant mieux je constatai qu'elle était plus qu'une simple esclave, elle était de ma race. Les pierres d’obsidienne étaient très chères, et en faire des entraves l’était encore plus, alors personne, même pas moi, n’était assez riche pour en utiliser sur tous les esclaves, elle ne pouvait donc pas être autre qu’une ESPer. Il était donc hors de question que qui que ce soit possède un membre de ma race.

Je la prends.

Avant moi.

Ça fera donc 10 000 pièces d’or pour le prince des marchands.

Non. Je la prends, je ne l’achète pas.

J’attrapai alors les chaînes de la jeune femme puis la tirai pour qu’elle me suive. C’était déplaisant avoir cette impression de faiblesse à chaque fois que je touche cette pierre, mais j’avais quand même ce charisme qui me permettait d’être puissant face à mes opposants, en plus des nombreuses relations que je m’étais fait.

Avant même qu’il ait pu bouger le moindre membre, mes hommes avaient déjà dégainé leur arme, attendant les ordres pour attaquer ou juste intimider. M’éloignant de la femme, et me dirigeant vers la chapelle, j’avais besoin d’un peu de calme et de solitude avec la jeune femme, je lui murmurai à l’oreille, alors que ma main gauche se baladait sur les tissus de son entrejambe.

T’inquiète, petite ESPer, je vais te libérer de ses chaînes… Mais il va te falloir montrer très gentille…

Non, elle n'avait pas crié Passion. Parce qu'elle y était habituée. Et parce qu'elle était déterminée à rendre furieux ce marchand qui la détenait. Elle avait juste serré les dents, avant que la pointe de désir ne se fasse sentir, réveillant ses tendances nymphomane. Elle avait les yeux à demi-clot lorsqu'une voix masculine, autre que celle du marchand, la fit sursauter. Rouvrant grand ses yeux, elle déposa son regard sur un homme plutôt bien fait de sa personne, et dont la prestance la fit frissonner. Peut-être aussi était-ce son charme qui alimentait son désir éveillé. Quoiqu'il en soit, elle passa sa langue sur ses lèvres, observant l'autorité de l'homme. Le Prince des marchands, d'après l'esclavagiste.

Elle tressaillit de nouveau quand ses chaînes furent attrapées par l'homme, mais ne résista pas quand il la tira vers lui. Sautant lestement à bas de l'estrade, elle suivit le Prince des Marchands sans opposer la moindre résistance. Etrange, lorsque l'on connaît son tempérament. Mais après examen approfondi, on comprend vite. Notemment si on a tâté son intimité qui s'humidifiait à vue d'oeil. Passion trottina comme elle le pouvait derrière l'homme, le bruit des chaînes d'obsidienne rythmant ses pas. La main de ce Prince palpait la marchandise apparemment, et le corps de la jeune esclave était très réactif. A tel point que le tissu s'humidifia au niveau de son entrecuisse, lorsque la main errante s'y trouva.

_ Gentille comment... ?

La Princesse, ex-Reine, sourit doucement, arquant légèrement son bassin pour profiter plus encore de cette main étrangère.

Tout en tâtant le produit que je venais tout juste de me procurer, elle me demanda de quelle manière je voulais qu’elle soit gentille, tout en arquant le bassin, ayant pour conséquence ma main allant plus loin entre les jambes de ma nouvelle possession.

Bien obéissante… Comme tu sembles l’être présentement.

La chapelle était vide, les constructions étaient abandonnées pour l’instant étant donné qu’il était environ midi. Le temps commençait à se couvrir et j’avais ordonné l’arrêt des travaux, un accident est si vite arrivé, surtout sur des surfaces polies et mouillées… L’endroit le mieux choisi serait donc la chapelle noire pour tester la jeune femme. Si elle avait de la chance, elle pourrait peut-être devenir mon esclave personnelle, au lieu de la vendre comme toutes les autres marchandises que je conservais dans les bâtiments. Je ne possédais pas le titre de prince des marchands d’esclaves pour rien.

Cependant, beaucoup disaient que j’avais usurpé ce titre, depuis que Dorian Garan avait disparu. Depuis ce jour, je m’efforce de leur prouver que je mérites amplement ce titre et que je ne suis en aucun cas un usurpateur de cette position si… sale, mais ô combien puissante.

Les grandes portes de bois sombre, l’une des premières choses qui furent terminé de la construction, avec l’autel du Dieu de la mort, s’ouvrirent sans bruit, nous laissant entrer. Les deux hommes gardant l’entrée de la chapelle refermèrent les portes derrière nous, laissant le silence dans la grande salle. Montant les trois marches qui menaient à l’autel, j’attrapai la jeune femme par les hanches pour la soulever et l’asseoir sur la grande « table » de marbre sombre. Sortant de mes poches la clef qui lui retirerait ses entraves, je souris, satisfait.

Je vais te retirer tes chaînes, mais cependant, tu devras garder les pierres que tu as dans les cheveux, par pure précaution. Je dois cependant dire que ça te va bien…

Insérant la clef dans la serrure, je tournai la petite barre sur le côté pour finalement entendre un déclic. Les chaînes se détendirent, et tombèrent au sol, délivrant les mains et les pieds de la jeune femme. Malgré la présence d’obsidienne dans ses cheveux, mon pouvoir restait assez fort pour que je puisse utiliser mon pouvoir sur elle. Lui attrapant la main, je lui glissai à l’oreille, répandant dans son système nerveux la perte de volonté de faire quoique ce soit pour tenter de m’échapper.

Il est vrai, n’est-ce pas, que tu ne feras rien pour me déplaire, comme te sauver ou tenter de m’attaquer? Que tu vas faire la bonne petite esclave et que tu vas faire tout ce que je te dis?

C’était le seul gros désavantage de mon pouvoir, je ne pouvais transmettre la volonté de faire ce que je voulais à ma victime par la pensée, je devais le dire à voix haute. Mais il y a toujours à un désavantage, et il en vaut la puissance que j’ai.

M’asseyant sur la rambarde en marbre blanc, je croisai les bras et souris.

Bien, maintenant, retire moi ses vêtements, en lenteur.

Un sourire erra sur les lèvres de Passion, alors qu'ils entrèrent dans la chapelle. Obéissante, elle le serait si ça lui permet d'être comblée, mais cherchera aussitôt après à s'enfuir, détestant malgré tout sa condition d'esclave. En entrant dans le lieu, cependant, elle ne put que parcourir des yeux l'endroit, s'extasiant silencieusement devant la beauté des lieux. Ses pieds montèrent les marches automatiquement, alors que son regard restait rivé sur les alentours. Elle sursauta alors que le prince des marchands se saisit d'elle, et marque sa surprise en se trouvant assise sur... Un autel, ni plus ni moins.

Elle hocha la tête à ses paroles. De toutes manières, elle n'avait jamais ôté ses bijoux d'obsidienne, conformément aux voeux de ses parents. Son pouvoir, elle ne l'avait jamais expérimenté. Et pourtant, elle en rêvait ces derniers temps, mais ne pouvait le faire. Son esprit retourna au présent alors que le bruit que firent les fers en tombant résonna. Elle ne retira pas sa main de celle du marchand, mais son esprit avait aussitôt commencé à envisagé toutes perspectives d'évasions. Et pourtant, ce même esprit rebelle perdit de sa vigeur aux mots de l'homme. Elle se sentit perdre la raison. Non, pas la raison. Sa volonté. Sa volonté d'évasion. Au contraire, une idée d'absolu ravissement dans la servitude de cet homme naquit dans son esprit. Elle secoua la tête, puis l'hocha, avant de souffler :

_ Non.. Je ne ferais rien pour te déplaire... Je ferais ce que tu me diras...

Inattendues. Ces paroles sont inattendues. Comment a-t-elle pu les prononcer, elle d'ordinaire si rétive à moins d'être folle de plaisir ? Elle l'ignore. Refermant ses lèvres, Passion leva un regard troublé vers le marchand. Ce qu'il ordonna par la suite lui sembla logique, naturel. Non, la situation même lui sembla logique et naturelle. Elle ne pensa même pas à protester, et esquissa un faible sourire, avant de dénouer sa toge, qu'elle retint du bout des doigts, avant de laisser glisser lentement le long de ses courbes, dévoilant au fur et à mesure, dans un geste mesuré, la douceur veloutée de sa peau d'albâtre. Finalement, la toge blanche rejoignit les fers au sol, et elle enjamba par la suite ce cercle de tissu au sol, se redressant, mettant en valeur sa poitrine dont les tétons s'étaient dressés, détournant peut-être l'attention de cette intimité aussi lisse qu'un abricot, luisante de plaisir.

Sa toge à moitié blanche, l’autre moitié sale dû au sable et à la terre, quitta le corps de l’esclave, pour venir se poser en douceur à côté des chaînes. La jeune femme s’approcha de moi avec grâce et lenteur, me laissant tout loisir, et Dieu sait que je le prenais, de contempler son corps aux formes généreuses. Une fois à portée de mains, j’attrapai la fine taille de la jeune femme pour l’attirer dans mes bras, dans un baiser langoureux, presque bestial.

J’ai en horreur de baiser une femme dont je ne connais pas le nom, donnes le moi.

Mon bras gauche vint alors autour de sa taille alors que ma main droite alla se promener sur les fesses, les caressant avec force, malaxant, donnant même une claque, après quelques temps. Ma bouche, quand à elle, attrapa le téton, passant sa langue autour de celui-ci, le mordillant.

Je n’avais pas l’intention de la baiser, ni de lui faire vraiment plaisir, avant de connaître son nom. J’ai peu de morales, de principes, mais les principes que j’ai sont indéniables, je ne peux pas passer outre mesure, et celui-ci est un de ceux là.

Ça avait beau être une esclave, j’étais quand même un peu fier de pouvoir dire que je suis  le premier à avoir offert une offrande au Dieu de la mort dans cet endroit… La première offrande est toujours un peu particulier, différente des autres, car les autres seraient des meurtres, pas celui-ci.

La peau de la jeune femme était douce, très douce même. Ce n’était pas de la camelotte, ce que ce marchand vendait! Elle était loin des femmes des bas fonds, on aurait pu jurer qu’elle venait de la haute monarchie!

À vrai dire, l’idée de baiser une princesse me plaisait bien, d’en faire mon jouet personnel…

Collée contre lui, Passion se laissa aller au baiser. La passion, justemment, enflammait ses sens. Son corps nu ressentait le moindre pli des vêtements, le moindre courant d'air. Et la chaleur de ses mains. De son bras. De sa bouche. Elle soupira doucement, et dû se repasser mentalement la scène dans la tête pour comprendre ses paroles. Son nom. Il lui demandait son nom.

_ Passion. Je m'appelle... Passion.

Elle se mit alors à onduler contre lui, ses doigts remontant doucement pour déboutonner lentement la chemise du prince des marchands, et elle souffla doucement contre son cou.

_ Et... Toi ? Prince des marchands...

Elle lui adressa un sourire séducteur, et ses doigts écartent les pans de la chemise pour flatter le contour des muscles, soupirant contre sa peau, et allant même mordiller son cou.

_ Tu... Vient de la noblesse ? Ou c'est juste un titre ?

(Désolée, un peu court >_<)

C’en était presque ironique; elle s’appelait passion, et elle était une esclave, vendue comme jouet sexuel… En tout cas, j’étais bien content d’avoir mis la main sur un tel joyau, qui pourrait me combler avant d’être vendue à gros prix… Une telle bombe, je pouvais bien m’imaginer la vendre au moins quinze mille pièces d’or… Eh non, même dans ce genre de moment, je ne cessai de penser à mon travail.

Sa bouche sur mon corps, le sien, brûlant, dans mes mains, ses petites morsures irrésistibles dans mon cou, je sentais vraiment l’envie commencer à monter en moi, alors que la bosse dans mes pantalons commençait à se faire voir.

Je ne suis pas de sang royal, mais mon titre m’est tout à fait mérité. J’ai fait beaucoup affaire avec la royauté, et maintenant, je suis indispensable au bon fonctionnement de cette ville, voilà pourquoi le titre de « Prince des marchands ».

Ma main qui était en train de lui caresser les fesses vint à être un peu plus curieuse et, forçant la jeune femme à écarter légèrement les jambes, lui permettant de se faufiler entre celles-ci et commencer à caresser son intimité, tout en l’embrassant, pénétrant sa bouche à l’aide de ma langue.

Tu goûtes sacrément bon, tu sais? Cependant, j’ai envie de goûter encore plus profond en toi…

Ma main gauche quitta sa taille, alors que l’autre quitta son intimité, cessant ses caresses. Mes deux mains attrapèrent alors ses cuisses pour la soulever, me mettant alors à marcher en direction de l’autel.

Une fois ma nouvelle acquisition sur le dos, couchée sur le grand prisme de marbre noir, je retirai ma chemise de soie blanche, partiellement déboutonnée par ma partenaire du moment, avant de me pencher, le visage au niveau de sa petite chatte rose imberbe.

Glissant ma langue en elle, je commençai à m’a
muser…