Le Grand Jeu - Forum RPG Hentai

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Libération ? A négocier ... [ Hiro ]

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Lady Shiny

Humain(e)

Libération ? A négocier ... [ Hiro ]

jeudi 04 août 2011, 23:17:18


Les yeux dans le vague, un verre de vin dans la main, la jeune femme dévisageait l'horizon comme on le fait face à une vieille femme que le temps a rongé. Elle se nourrissait exclusivement de Doliprane, les poignets serrés par la haine, la colère. Pas le remords, non, elle ne comptait pas suivre le chemin de la remontrance et renoncer à ses petits trafics. C'était sur ce genre de bases que sa fortune et sa puissance tenaient debout. Ce qui l'emmerdait plus que tout, c'était qu'elle s'était fait prendre pile au moment où elle attendait une livraison pécuniaire de haute importance.
En clair : elle était momentanément ruinée. Mais cela ne la gênait pas davantage. Elle savait qu'elle pourrait s'en tirer.

La jeune femme scruta les deux policiers qui la surveillait. Elle était dans une sorte de salle d'interrogatoire, attendant que son avocat vienne la sauver. Elle avait appelée le plus cher et le moins scrupuleux. Histoire d'être sûre d'en sortir vivante et riche. Elle devait récupérer tout ce que les flics avaient sortis de chez elle.
Les deux policiers firent la grimace, et elle leur rendit un sourire moqueur. Elle venait de faire un tapage monstre pour qu'on lui ramène une bouteille de vin frais, qui était dans son frigo. Quelques cris plus tard, ils avaient acceptés. La voilà qui buvait alors dans un joli verre ballon un vin aux couleurs pourpre et au goût prononcé.

- Votre avocat ne devrait plus tarder, annonça le policier.

- Je ne suis pas pressée ...
ironisa t'elle.

Elle but une nouvelle gorgée d'alcool. Ce type, elle l'attendait, pour qu'il la sorte d'ici. Elle n'aimait pas cette salle, elle détestait cette ambiance, et ce regard que ces types avaient sur elle.

Dés qu'il arriverait, elle espérait qu'il ait dans l'intention de l'éloigner d'ici.

- Qu'est ce que tu regardes ? demanda t'elle de manière agressive à un des policiers qui lorgnait vers son décolleté.

Elle n'aimait pas fait dans la dentelle : entre les bas-résilles, les talons hauts et vernis, la robe noire courte et échancrée qui dévoilait tout son dos et qui, trop grande, glissait parfois en dévoilant sa poitrine, elle était servie. Elle remit sa robe en place. Normalement, elle ne devait que mettre à nu son dos entier. Mais il n'y avait plus qu'en M. Elle faisait du S. Perdu.
Le flic détourna le regard, et elle attrapa son épais manteau de fourrure pour le mettre sur son dos, s’emmitouflant dedans. Il faisait froid, ici ... Elle sortie une cigarette de sa poche, l'alluma. Aucun des deux hommes n'osa riposter. Ils se contentèrent de soupirer.

Au loin, une porte claqua, et elle se redressa. Enfin, il venait.



La vie peut se rassasier de plaisir mais elle est toujours affamée de douleur - Jose Carlos Somoza


Hiro

E.S.P.er

Re : Libération ? A négocier ... [ Hiro ]

Réponse 1 vendredi 05 août 2011, 21:23:59


La porte claqua à mon arrivée, comme pour signifier que je venais tout juste d'entrer dans le bâtiment. Seul le bruit de mes souliers de marque Prada, ayant coûté environ trois cent euros la paire, résonnait dans le couloir blanc et froid du poste de police. Tournant la poignée de la porte de la salle d'interrogatoire, je pus voir une jeune blonde, une cigarette aux lèvres et un verre de vin à la main. Ce n'était pas commun comme vision d'une accusée! D'ailleurs, les deux policiers semblaient de mon avis, car ils n'avaient pas l'air de deux hommes dans une situation confortable, elle semblait leur avoir mené la vie dure. Elle semblait voir un sacré caractère et j'adorais ça!

Tiens, le commissariat a changé ses règles en matière d'alcool et de tabac? Intéressant.

Comme pour ajouter à la provocation de la jeune femme, je sortis mon propre paquet de cigarettes, avant d'en choisir une et de l'allumer avec une allumette. Posant ma mallette sur la table, et retirant ma cigarette de ma bouche, je me retournai vers les deux officiers.

Messieurs, merci de nous laisser tranquille.

Cependant, l'un d'eux secoua la tête, les bras croisés.

Nous avons reçu l'ordre de ne pas la quitter.

Vous auriez beau avoir reçu l'ordre de la baiser tous les cinq minutes et vous occuper de son confort en prison, j'en ai rien à cirer. Si vous ne voulez pas finir vos jours comme gardiens de prisons dans une prison à sécurité maximale, je vous conseille de sortir et de bien fermer la porte derrière vous.

Un léger sursaut des deux hommes, puis une obéissance complète, voilà ce que je reçus en guise de "d'accord". Me tournant vers la jeune femme, je lui souris, avant de m'incliner légèrement.

Maître Hiro Atayoshi. Vous devez être mademoiselle… Lady Shiny, si ma mémoire est bonne? Drôle de nom, si je puis me permettre, quoique tout à fait charmant.

Un nouveau petit sourire poli, puis je m'assis sur la chaise, en face de la jeune femme.

Bon! Si nous commencions par le début. Vous m'avez contacté pour un cas de drogue… Donc, j'aimerais avoir plus d'information, comme la cause de l'arrestation, les conditions dans lesquelles vous avez été arrêtée… Soyez précise, chaque détail sans importance pour vous peut faire toute une différence au niveau juridique.

Tirant une nouvelle fois la fumée de ma cigarette, je regardais la jeune femme avec un petit sourire, j'adorais me retrouver dans cet endroit, ou à la cour de justice. J'avais déjà mon plan de match en tête, la seconde qu'elle réponde à toutes mes questions, je vais essayer de prouver qu'elle n'est pas un danger pour la société, et qu'elle pourra attendre son procès chez elle et non dans une cellule avec une autre femme, en manque d'amour…


Lady Shiny

Humain(e)

Re : Libération ? A négocier ... [ Hiro ]

Réponse 2 lundi 05 septembre 2011, 16:16:24




La jeune femme, nettement vaseuse, le fixa sans répondre pendant un moment. Le regard las, sans arborer aucun sourire, elle tira sur sa cigarette une longue bouffée de tabac, et savoura cette simple sensation de la fumée brulante qui vous incendie le corps. Cela la revigorait ... Elle lui adressa un petit sourire, haussant un sourcil. C'était lui, alors, l'avocat en question ... On lui en avait parlé, lors de quelques soirées avec des personnes riches et peu scrupuleuses. Plusieurs de ses amies s'en étaient sorties sans encombres ... A son tour de goûter à ses "talents". Elle avait aimée la manière qu'il avait eue d'envoyer chier ces deux flics inutiles ...

Elle fit claquer sa langue contre son palais.

- J'étais en train de ... dormir. Des types sont arrivés, avec un commissaire, j'ai dû leur ouvrir la porte ... Ils sont entrés, et ont dit que j'étais en état d'arrestation.

Elle se souvenait bien qu'à cet instant, elle n'avait pensée qu'à une chose : qui nourrirait ses rats ? Cette idée l'angoissait encore.

- Après ils m'ont ... menottée, et m'ont jetée dans un fourgon sans que je ne puisse rien dire. Ils ne voulaient pas me dire pourquoi ils m'ont arrêtée.

Elle prit sa tête dans ses mains, continuant son récit.

- Certains sont restés, ont mis ma maison ... dans un état déplorable, sans me dire ce qu'ils voulaient. Et quand j'ai demandé, l'un d'eux m'a dit de la fermer.

Shin leva les yeux au ciel. Ce flic, qui l'avait insulté, n'arrêtait pas de la mater, avec un sourire en coin ... Elle était écœurée par ce comportement. Enfin, en d'autres termes, cela l'aurait amusée, voir excitée, mais pas quand vous êtes entourée par 4 policiers qui ont tout pouvoir sur vous ...

- Ils m'ont mis ici, et m'ont dit que ... J'étais impliquée dans un trafic de drogue. Et dans un meurtre, aussi.

Elle eut un sourire agacé, et planta son regard dans le sien, à la fois fatiguée et énervée. Elle le suppliait du regard de la sortir d'ici ... Quant aux honoraires, elle réfléchirait à tout cela ensuite. Elle but une nouvelle gorgée de vin.



La vie peut se rassasier de plaisir mais elle est toujours affamée de douleur - Jose Carlos Somoza


Hiro

E.S.P.er

Re : Libération ? A négocier ... [ Hiro ]

Réponse 3 mercredi 07 septembre 2011, 23:50:35


 
Impassible, toujours fumant ma cigarette, j’écoutais la jeune femme narrer son aventure alors qu’elle dormait… Enfin, elle avait hésité pour ceci, signe qu’elle faisait peut-être autre chose. L’idée qu’on me mente me mettait en rogne, mais je pouvais comprendre que les gens mentent alors qu’ils se sentent piégés, et comment se sentir plus piégé que d’être accusé de meurtre et de trafic de drogues, surtout dans ce genre d’endroit.
 
Me levant, alors qu’elle termina son récit en me suppliant de la sortir d’ici, je marchai jusqu’à la camera, dissimulée dans le plafond, où j’en enlevai un prisme de matière rude, c’était évidemment un plafond suspendu, je retirai le fil, ce qui eut pour effet d’éteindre la caméra, puis je verrouillai la porte. Trop souvent j’avais eut la surprise de me voir en train de discuter avec mon client de ses méfaits, étant considéré comme une preuve. Retournant m’asseoir en face de la jeune femme, je me penchai légèrement vers l’avant.
 
Trois choses seront abordées ce soir. Premièrement, êtes vous coupable de ce meurtre, oui ou non? Sachez que je déteste lorsqu’on me ment. Deuxièmement, aviez vous, dans votre appartement des plantations, ou quelque chose qui pourrait vous incriminer, ou possédiez vous un autre endroit où vous faisiez la production de drogues. Le troisième point n’a rien à voir avec les autres, mais lors de l’arrestation, ils vous ont dit de vous la fermer et ont saccagé votre habitation? Dans ce cas, c’est une offense à vos droits civiques, et le juge pourrait réduire votre peine. Pas de beaucoup, mais c’est déjà ça.

Je tirai une nouvelle bouffée d’air du bâton qui commençait à rétrécir à cause du petit bout orangé qui scintillait à chaque inspiration. Elle pouvait me dire tout,  j’étais son confident, ici. J’étais tenu par le secret professionnel, je ne pouvais pas dire une seule syllabe sur ce qui était dit entre moi et mes clients. J’étais donc l’homme qui agissait à la lumière des projecteurs pour empêcher mes clients de se faire emprisonner. En attendant la réponse de la jeune femme, j’expliquai alors ce que j’expliquais toujours à mes clients accusés de possession de drogues.

Le procès aura lieu dans trois semaines. Dans presque tous les cas, c’est l’accusation qui se doit de prouver que vous êtes un danger pour la société pour pouvoir vous garder dans une cellule pendant ce temps. Cependant, dans les cas de possession et vente de drogues, c’est la défense qui se doit de prouver le contraire. Donc, si vous voulez revenir dans votre demeure pour ces trois semaines, il faut prouver hors de tous doute, demain, que vous n’y êtes pour rien dans ce meurtre…


Lady Shiny

Humain(e)

Re : Libération ? A négocier ... [ Hiro ]

Réponse 4 dimanche 11 septembre 2011, 16:31:48



La jeune femme l'écouta attentivement. Cet avocat lui redonnait un souffle d'espoir ... Le simple fait que ces flics aient tous saccagés chez elle lui donnait un point, mais ses incriminations étaient graves ... Elle n'en était que partiellement consciente, pour la simple et bonne raison que Shin se pensait immortelle. Son insouciance risquait de lui coûter cher, cette fois ... Mais elle ne s'en rendait qu'à peine compte. Depuis son opération, elle avait beaucoup de peine à ressentir comme une personne un tant soit peu normale. Même là, elle ne ressentait qu'une chose : la faim. Elle ne parvenait même pas à avoir peur pour sa petite gueule d'ange. Elle passa sa main dans sa chevelure, bien décidée à lui répondre franchement.

Qu'avait-elle à y perdre ? Cet homme était là pour la sauver.

- Je cultive, je vends, je consomme de la drogue, avoua t'elle d'un ton plat, comme si c'était quelque chose de banal.

Ce genre "d'extra" lui permettait de s'offrir beaucoup de choses hors de prix. Sa richesse, elle la devait à l'héritage et à son petit trafic illégal.

- Quant au meurtre ... Je n'ai rien à voir là-dedans. Carl était un de mes ... associés, disons.

Elle prit une profonde inspiration.

- J'l'ai juste drogué pour qu'il s'endorme, afin de lui piquer ce qu'il me devait, c'est à dire pas mal de tunes. Mais quelqu'un est passé après moi, et lui a collé une balle dans le crâne. Mes empreintes étaient sur son corps ...

Elle avait la fâcheuse habitude de coucher avec ses associés, histoire d'avoir quelques offres concernant sa consommation de drogue. C'était une façon comme une autre de s'en sortir dans la vie, selon elle. Mais pas selon la loi ...

- Et la personne l'a tué avec mon arme. Donc, tout m'accuse ...

Elle prit son visage dans ses mains.

- Mais je vous assure ... Que je ne l'ai pas tué.

Elle manqua d'ajouter un " Pas lui. ". Mais se retint ... Inutile de s'ajouter des soucis. Elle avait du sang sur les mains, certes, mais ne comptait pas le revendiquer. Shin se mordit la lèvre inférieure, cherchant à ressentir de l'angoisse, de la crainte, mais n'y parvint pas. Elle conservait le même air neutre, sérieux. Ce qui ne l'aidait pas du tout ...



La vie peut se rassasier de plaisir mais elle est toujours affamée de douleur - Jose Carlos Somoza


Hiro

E.S.P.er

Re : Libération ? A négocier ... [ Hiro ]

Réponse 5 mercredi 14 septembre 2011, 16:19:58


Prenant des notes dans mon calepin, avec un stylo à billes, d’encre noire, j’écoutai la jeune femme sans lever les yeux sur elle, gardant toujours mes deux globes oculaires fixés sur la pointe de mon stylo. Ça devenait de plus en plus compliqué, surtout l’histoire du meurtre, qui semblait être plus un règlement de compte envers les deux associés, se débarrasser d’un et faire incriminer l’autre, s’était du déjà vu, j’avais même fait ce genre de coup. Levant les yeux vers la jeune femme, qui avait une attitude décontractée, ainsi qu’une expression faciale neutre, je me permis de faire un léger sourire en coin.

Lorsque vous direz la version des faits, que nous aurons préalablement remodelé, ayez cette expression sur votre visage, aucun remord quel qu’il soit, ça pourrait aider à votre innocence
Je me levai alors, fis le tour  de la table pour me poster derrière Lady, puis je me penchai, amenant ma bouche à la hauteur de son oreille, comme si ce que j’allais dire devait rester entre nous plus que tout ce qui avait ou allait être dit, ce qui était le cas.

Ce que vous venez de me dire, ça sent le coup monté pour pouvoir vous rayer, vous et votre associé, définitivement de la carte. Je ne suis pas seulement avocat, les personnes qui vous ont référé à moi vous en ont probablement parlé… Pour un supplément, je peux retrouver cette enflure, lui faire avouer, et le tuer, ou seulement le tuer, ou l’inverse. C’est votre choix, j’ai déjà un plan pour vous faire sortir de cet endroit, et vous empêcher de passer les deux prochains mois en prison
J’eus à peine le temps de retourner m’asseoir qu’on frappa à la porte. Les deux mêmes officiers que lors de mon arrivée étaient dans l’embrasure, disant que le juge souhaitait me rencontrer en privé. Hochant légèrement la tête en direction de la jeune femme, je me levai et sorti de la pièce, laissant la jeune femme seule avec les policiers.

Pour pouvoir aller dans son bureau, je devais marcher jusqu’à l’autre bout du bâtiment, avant de prendre un ascenseur. C’était un sacré moment à marcher! Surtout que le palais de justice, qui était jumelé avec les cellules de détention provisoires, faisait environ le trois quart d’un terrain de football américain… Pour une petite ville comme Seikusu, c’est un très grand bâtiment!

Ce fût plus long marcher jusqu’à son bureau que de m’entretenir avec lui. Un chèque de quelques centaines de milliers de Yens, et son idée était déjà fait; Lady Shiny n’était pas dangereuse pour la société, et la séance ne serait qu’une pure mascarade.

Revenant dans la cellule, je fis signe à la jeune femme de se lever et me suivre. En général, jamais une audience n’aurait eut lieu aussi tard après les heures d’ouverture du palais de justice, mais le juge ferait ce que j’avais décidé. Dans la cour, on pouvait constater que le procureur, qui devait être sur le point de se mettre à table avec sa petite famille alors qu’on l’avait appelé pour se rendre d’urgence dans ce bâtiment, qui trônait au centre-ville. Il avait beuglé presque tout le long de la séance qu’il n’avait pas eut le temps de travailler sur le dossier, et que c’était une véritable machinerie contre l’impartialité. Bref, ce fût un massacre sanglant, surtout que le juge semblait être vraiment de mon avis concernant le coup monté, d’ailleurs je l’avais payé pour qu’il ait l’air convainquant.

En à peine une demi-heure, nous descendions les escaliers de ciment devant l’entrée, j’affichais un petit sourire, bien content d’avoir pu régler ça le plus vite possible. Voilà ce qui est bien avec les gens; peu importe leur rang dans la société, ils sont tous corruptible, et pour les rares qui ne le sont pas, une balle suffit.

J’espère que vous avez été satisfaite de mes premiers services. Cependant le pire reste à venir… Je vous ramène chez vous?

Attrapant les clefs de ma Nissan GT-R, je déverrouillai les portières de la voiture blanche, garée en parallèle, juste en face du palais de justice. Il fallait de toute façon que je lui parle concernant mes activités extra professionnelle, et si elle voulait prendre cette version « améliorée » de ma défense.



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