Le Grand Jeu - Forum RPG Hentai

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I'm waking up, I cannot see ... [Dylan E. Ellison]

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Bart

Humain(e)

I'm waking up, I cannot see ... [Dylan E. Ellison]

lundi 25 juillet 2011, 02:52:00

Sentez vous cette odeur ? Non ? Sentez ! C’est comme…
…des mûres !
   Oui, des mûres pourries qui tâchent le sol et dont la senteur moisie emplie vos narines et vous écœures au plus haut point. Ces fruits issus des ronces les plus solides et coriaces. Elles arrivent de nulle part, croient, se fixent à tout et se répandent partout tel un poison qu’on ne cesse de repousser avant de les voir revenir de nouveau et avec la même vigueur à couvrir toute l’espace possible. Elles donnaient à ces vieux bâtiments glauques situés dans les quartiers de la Toussaint un aspect encore plus effroyable qu’il ne l’était déjà. Cette bâtisse pour fou, massacrée par les griffes du temps, n’était plus qu’un vestige d’une probable gloire passée. Les rumeurs les plus folles avançaient que cet endroit avait jadis abrité les plus grands noms de la psychologie, des hommes tous devenus fous en ayant découvert le fin fond de la pensée humaine, peut être en ayant pratiqué dans cet endroit. Qui sait ? Bien que ce maître qu’est le destin eut gain de cause sur l’esthétisme de cet endroit, cet asile sans nom fonctionnait toujours. Il abritait en son sein la Folie pure, cloisonnée entre quatre murs capitonnées, mais bien présente. Parmi les clients, pour la plupart sans-nom, se trouvait un spécimen que l’on qualifierait de « prometteur ». C’est-ce dernier que deux hommes en blanc étaient venus chercher.
   L’un d’eux le plus vieux était baraqué et recouvert de multiples cicatrices hideuses sur le visage le rendant affreusement laid, son strabisme divergeant lui donnait un air complètement idiot voir comique mais il semblait malheureux comme frapper par la misère constante qui régnait en ces lieux. L’autre, plus jeune et mince sans physique incroyable s’adressa à l’aîné.


« Qui va-t-on chercher cette fois ci pour l’arroser ? Demanda-t-il avec une impatience digne d’un petit enfant que l’on emmenait dans un magasin de jouets. »

« Sans doute l’un de nos plus atteints de patients. J‘peux pas l‘saquer.»

« Ah ? Qu’a-t-il d’original c’gars là ? Encore un qui congèle son gosse et qui égorge les passants qui le regardent de traviole ? Répondit il avec un air amusé. »

   Le vieux se tourna vers le jeunôt et prit un air sérieux avec les sourcils fronçant ses yeux anormaux. Le reflet vitré de ses orbites faisait froid dans le dos et le ton de la conversation tourna du comique au glacial. Le vieux rétorqua à l’imbécile heureux.

« T’penses que tu peux l’gérer parce qu’il serait un de ces fous dangereux pervers pédo comme l’autre gus qui s’est finalement étranglé avec sa propre langue ? Non, ce gars là est pire que tout ce que tu as put t’imaginer. Les psys pense qu’il s’imagine être un dieu vivant ou un messie un truc dans l’genre. Mais il est pas plus saint que j’suis évêque. Il a tenté de violer à maintes reprises le personnel féminin… comme masculin, il déclare des discours les plus hideux, faisant l’apologie d’un asservissement de l’humanité et d’un massacre systématique de ses opposants. Et ses écrits ne sont qu’incitations à la haine, et invocations de démons et de forces obscures. J’en ai lu un bout, je n’ai pas dormis de la s’maine. Brrr… je préférai qu’on se magne, qu’on le rince et qu’on l’r’foute dans son cachot vite fait bien fait. »

   Le jeunôt sur le coups balayé par ces froides déclarations se tût jusqu’à leurs arrivés devant la porte de cet être que l’on taxait de démon. Pendant que le vieux faisait tourné la clé dans la serrure de l’imposante porte en métal, ce dernier lui dit.

« J’vais t’le mater vite fait bien fait ton gars il va sentir la quenelle passée s’il s’imagine pouvoir me baiser comme ça. »

   Le vieux ne répondit pas, et ouvrit la porte dans un grand clong… clong… clong…

   Notre héro, exténué par une journée de travail, entre ses rendez-vous avec le journal, ses dédicaces, ses déclarations publiques à la TV il n’avait plus de temps pour lui durant la journée. De retour dans son immense propriété, il se sentait harcelé par les filles généreuses qui peuplaient son territoire. Tant de charmantes êtres, tous vêtus de bikinis à cause du règlement imposé par le maître de maison. Bart décida pour éviter à ces dernières un nouveau choc passionnel semblable à celui qu’elles avaient toutes subies la nuit dernière, de repousser leurs avances qu’un temps. Cela permettait aux ladies de se préparer mentalement à rencontrer l’espace infini et aussi de faire « monter la sauce ». Ainsi pouvait il profiter d’un peu de temps à lui pour continuer l’écriture d’un nouvel ouvrage sur sa mission divine. Tandis qu’il déclamait des phrases d’une puissance cosmique infinie, il entendit l’immense pendule qui trônait dans son bureau. « Clong »… « Clong »… « Clong »…

« Tiens, il est déjà si tard, se dit il, je vais aller me doucher et ensuite combler mes charmantes brebis »

   Il posa ses écrits sur son grand bureau fait dans un bois tropical assez cher, et se dirigea vers la salle de bain en traversant le long couloir qui séparait son quartier de travail, de ses quartiers privées. Il ne prit pas la peine de refermer les portes derrières lui. Deux filles vint se greffer à sa course, il déclara sur un ton amusé et moqueur :

« Désolé les filles, je m’occupes de vous plus tard, vous pouvez vous chauffer dans ma chambre. J’arrives après la petite douche. Eh eh eh. »

   Arrivé dans la salle de bain, il se dévêtit, balança ses vêtements sur le sol de marbre et sauta dans la douche derrière d’imposants rideaux de douches pourpres. La douche étant faite pour accueillir plus d’une personne, ces rideaux donnaient avec la lumière une ambiance visuelle des plus kitch. Merci à l’entreprise de rideaux de douche qu’il racheta la semaine dernière. L’eau chaude coulait, le savon moussait et la vapeur qui se dégageait emplit rapidement la pièce. Bart aimait bien cet ambiance sauna qui se dégageait à chaque fois, et pour une fois il pouvait tranquillement se frotter de partout sans craindre que ses ladies perdent connaissance sous l’intense vision qu’il offrait volontiers à ses brebis. Et puis soudain, un violent mal de tête frappa notre messie. Sous l’intense violence qui frappait son crâne, il glissa en arrière, tomba dans le rideau de douche et se sentit comme aspiré dans un puissant vortex avant qu’un voile noir ne se répande sur son visage et ne lui fasse perdre connaissance.

« PUTAIN ! BORDEL qu’est-ce qui t’as pris de balancer tout le jet d’un coup ? Tu veux le tuer ou quoi ?! Aide moi à la relever, hurla le vieux sur son collègue et sous-fifre moral. »

   Alors qu’ils se précipitèrent sur le corps inerte de la Folie pure, le jeune répondit tout angoissé.

« J…j’ai pas supporté qu’il me traite de gonzesse. Et… t’as vu son regard ? Je suis sûr qu’il allait passé à l’acte… qu…qu’il allait me violer ! C… c’est un grand malade ce type. T’as entendu ce qu’il disait ?! Et ce qu’il a peint sur les murs… Si il allait passé à l’acte avec ça… je n’oses pas imaginé. Eh ! Laissons le là et repartons, il ne vaudra rien de mieux qu‘à l‘état de cadavre.»

« Non, ce serait corrompre notre santé mentale que d’être responsable de sa mort. Je vais le ramener dans sa cellule, toi va chercher un médecin. S’il se réveille je le préférais là bas et facilement enfermable s’il dégénère… Oh… mais… il se réveille ! Plaques lui les bras je vais chercher la camisole. »

   Tandis que le vieux empoigna la camisole pour se précipiter et emballer le colis. Le patient ouvrit petit à petit les yeux et à la grande surprise générale les deux constatèrent un changement radical dans la psychologie de l’individu. Son regard semblait accrocher les alentours, comme si ses hallucinations s’étaient estompés pour lever le rideau sur le vrai monde. Il balbutia aux deux blouses blanches.

« Mais… qu’est-ce que je fous là moi ? J’étais dans ma douche et là j’suis dans des vieilles douches communes pourries. Aidez moi à me relever vous deux. Tsss… Puis il constata la camisole qui bloquait ses membres. Putain ! Mais qu‘est-ce que vous m‘avez fait bande de connards ! Détachez moi tout de suite vous savez pas qui je suis ou quoi ? Faut faire consulter quand on a le cerveau aussi endommagé. »

   Les deux compères se regardèrent avec l’air totalement déconcerté, ils ne répondirent rien au délire du patient alors qu’ils le ramenaient dans sa cellule. On pouvait l’entendre dire « Lâchez moi ! Laissez moi ! C’est un enlèvement odieux ! ». Puis ils allèrent directement voir le psychologue chargé de son cas pour leur dire la nouvelle, mais ils apprirent que ce dernier s’était donné la mort pour des raisons encore inconnues. Mais qui serait le prochain psychologue qui suivrait ce dangereux fou furieux ?
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Dylan E. Ellison

E.S.P.er

Re : I'm waking up, I cannot see ... [Dylan E. Ellison]

Réponse 1 mardi 26 juillet 2011, 01:49:48

« Deby, vous n’auriez pas du… »

« Je sais, mais c’est une bonne occasion pour vous de vous faire un nom dans le métier.


Dernière chose dite par sa secrétaire après qu’il lui ait annoncé qu’elle avait répondu pour la jeune psychologue à une annonce. Celui d’un vieil établissement cherchant une personne comme elle, pour un travail à temps partielle et offrant une bonne prime en retour. La secrétaire enjouée de Dylan avait eut l’amabilité de faire les démarches pour elle… Cependant, la dite établissement était en faite un asile, situé dans le quartier le plus malfamé de la ville, celui de la Toussaint. S’étant juré d’éviter ce quartier, Dylan n’était pas réellement enchanté que sa secrétaire réponde à cet appel, même si d’une certaine manière ça ne pourrait qu’être bon pour elle…

C’est donc là qu’elle arriva ce matin. L’établissement paraissait plutôt bien, même si il ne fallait qu’ajouter une pluie battante ainsi qu’un orage pour que la gaité disparaisse… La jeune femme fut accueillit par le directeur de l’établissement qui s’empressa de l’emmener dans le bureau où se tiendra son entrevue…



« En faite, vous pouvez commencer à travailler tout de suite… »

« Comment ?... »

« Je suis certaine que vous ferrez un bon boulot ! »

« C’est que je ne m’attendais pas à… »

« Vous avez lu le dossier du patient que l’on vous a envoyé ?»

« Oui, mais… »

« Très bien ! Donc il est inutile de vous attardez… Vous allez rencontrer Bart.»



La jeune femme était surprise de l’empressement du directeur, ne lui laissant aucun temps pour placer un commentaire. Dylan le suivit dans le silence jusque dans une salle d’interrogatoire, semblable à ceux dans les postes de polices… On invita la jeune brune à s’installer pendant qu’il allait emmener le dénommé Bart. Elle enleva son manteau de cuire, son chemisier robe à rayure bleu pâle et blanc ainsi que de sa veste en laine noir la couvrait assez du froid environnant. Elle s’assit, remémorant de ce qu’elle avait lu au sujet de ce patient qu’elle n’allait pas tarder à rencontrer…
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Bart

Humain(e)

Re : I'm waking up, I cannot see ... [Dylan E. Ellison]

Réponse 2 mercredi 27 juillet 2011, 02:26:11

   Au fin fond d’une cellule capitonnée, dans le noir, notre héro maudissait de tous les noms ceux qui l’avait enfermés, lui qui représentait une icône mondiale connue et adulée de tous. Un être d’exception jetée dans un asile par des gens fous dans une délicieuse ironie du sort. Bart avait cessé d’appeler à l’aide, de demander pourquoi était il ici, mais ces questions le rongeait. Était ce une rançon ? Était ce de la jalousie pure face à son succès légendaire ? Par son charisme incroyable ? Sa puissance ? Il imaginait les cas de figure les plus étranges et les plus folles dans cette cellule noire transpercée par un mince rayon lumineux provenant de la petite vitre située sur l’unique porte de sortie et d’entrée. Cette porte le narguait du coup de l’œil, le prenant de haut, alors qu’il était affalé par terre, le dos contre le mur, la tête orienté vers le bas comme si le monde s’était fracassé sur ses épaules. Ce n’était pas possible, il devait trouver un moyen de s’enfuir pour rejoindre la civilisation, pour rejoindre ceux qui l’adulaient même si pour cela il fallait… les tuer. Oui ! Ces gens étaient fous ! Ils représentaient un danger potentiel pour le bien commun ! S’en prendre à leur guide était dans le seul but de provoquer l’anarchie ! Oui, cela ne peut être que ça ! Le fou s’arrêta d’hurler, et se figea dans un long rictus angoissant qu’il offrit aux deux hommes en blanc qui vint le chercher à l’instant pour l’amener devant sa nouvelle psychologue, mais il ne le savait pas encore. Le jeunôt d’hier toisait du regard le pauvre client avec une certaine haine. Alors qu’il profita de la distraction de l’ainé avec un autre patient, ce dernier lui lança une menace discrète mais violente.

« J’te vois bien avec ton regard. Mais ici, t’es rien juste un déchet humain en attente d’un recyclage. Si jamais j’dois te foutre sur le carreau et t’y laissé pasque tu tentes d’agresser qui que ce soit, je l’ferai avec plaisir. J‘t‘ai à l‘œil.»

   Bart, certain de sa cause, ne changea pas d’expression. Au contraire celui-ci se renforça tandis que ses yeux flamboyaient littéralement devant l’homme en blanc. Un frisson lui parcourut tout le long du dos, et au moment où il allait rajouter une phrase de plus, le vieux revint de nouveau afin de reprendre la route qui séparait la cellule de Bart du « cabinet ». Pour cela, il devait traverser un couloir constitué de cellules plus ouvertes ressemblant plus à des cellules de prisons qu’à des cellules d’asiles notamment avec le fait que les barreaux avaient remplacés l’intimité offerte par une belle porte en acier trempé. Les détenus se rapprochèrent un instant du couloir afin de connaitre l’identité de celui qu’on conduisait avec force. A peine ils eurent compris qui était la dite personne, qu’ils s’enfoncèrent au fin fond de leur piaule comme frappé de terreur. Bart interpréta ce phénomène en traduisant cette terreur par une stupéfaction face au blasphème commis. Cela les empêchait de parler et de le soutenir. Cependant ils pourraient très bien l’aider en provoquant un chahut pas possible pour l’aider à s’évader. Cette idée se fixa dans un coin de sa tête alors que lui et ses gardes du corps l’amenait devant une porte. Le nom de l’ancien psychologue était encore écrit : « Dr Rado », il était d’origine hongroise. Les gens du service le connaissait pour n’avoir eu comme seul patient dans l’asile ce fou qui se prenait pour le messie mais qui était plus un envoyé de Lucifer qu’un saint. Le vieux frappa sur la porte, puis tourna la poignée, entrainant avec force le patient dans la salle de consultation avec une certaine appréhension connaissant le physique et le sexe de la nouvelle psychologue. Il craignait un débordement important, une erreur qui risquerait de coûter cher. Ils posèrent l’individu contenu dans sa camisole sur une chaise et sanglèrent ses pieds au fauteuil. On n’était jamais trop prudent. Avant de partir, l’ainé du duo prodigua à la psychologue quelques conseils d’usage pour éviter tout incident malheureux.

« Voilà l’colis. Vous avez l’dossier, vous savez peut être plus de choses que moi, mais vous devez pas oublier ce que nous nous savons. Il en va de votre intégrité morale et physique. Si il y a le moindre problème, vous hurlez on débarque illico. Sur ce, bon courage vous allez en avoir besoin. »

   Ils disparurent, refermant la porte en bois dans une inertie comparable à une porte blindée qui isolerait la pièce du reste du monde. La salle était devenue une bulle hermétique où s’affronterait deux esprits, l’un essayera de sauver l’intégrité mentale de l’autre qui rêve de retourner à ses illusions. Un hasard l’avait ramené parmi nous, qui sait si ce monde il ne le rendra pas à son image ou bien qu’il s’y adaptera de nouveau. Bart était certain que cette fille, succulente au passage, était de mèche avec ceux qui l’avait enlevé et amené ici. Il devra faire preuve de finesse et s’approprier sa cause pour qu’elle fasse une erreur et en profiter pour s’enfuir illico presto. Il lança.

« Alors… vous faites quoi dans la vie ? Dit il en affichant toujours ce sourire angoissant. »
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Dylan E. Ellison

E.S.P.er

Re : I'm waking up, I cannot see ... [Dylan E. Ellison]

Réponse 3 mardi 02 août 2011, 00:50:16

Dylan avait étudié le dossier, ayant d’abord cru que ce n’était qu’une simple analyse de la part de ses futurs employeurs. Considérant un dossier de cette taille et surtout, tous ce qui y était inscrit, les nombreuses interactions avec ce patient et en particulier ceux qui s’était mal déroulés, la jeune psychologue ne pouvait croire qu’un tel individu existerait réellement. Elle se méfierait avec précaution. Elle n’avait pas vu devant elle, un siège, plaqué au sol, ainsi que des attaches pour les mains et les jambes. Cette vue l’effrayait un peu plus, comme si elle arrivait à imaginer la personne fou et déchaîné qui allait arriver… La porte s’ouvrit et c’est vers elle que les yeux de la jeune brune se tournèrent, ayant prit le temps de trouver un visage plus serein et calme. Deux hommes habillés d’uniforme blanc apparurent agités par son patient qui ne cessait de se débattre jusqu’à ce qu’il soit enfin bien attachés sur la fameuse chaise.

L’un des hommes vint lui faire part de quelques conseils ainsi que la démarche à suivre si jamais, ça tournait mal pour elle. Des conseils rassurants… En vain. Il lui remit le dossier et la jeune femme eut à peine le temps de dire quoique ce soit qu’ils sortirent de la pièce, les laissant seuls à présent pour la prochaine heure. Dylan se mit à observer un instant l’apparence de l’homme, plutôt maigre, cheveux noirs, longs allant dans tout les sens et ce qui l’impressionna le plus, des yeux de couleurs différentes… Bart ouvrit le bal en lui demandant ce qu’elle faisait comme métier et elle prit en note cette introduction assez révélateur pour la suite : Il ignorait ce qu’il faisait ici. Elle prévoyait des hallucinations dans son cas, mais c’était trop tôt pour dire…


« Je suis votre nouvelle psychologue. Dylan Ellison… Et vous, que fessiez vous avant de venir ici ? »

Ce n’était pas vraiment une question pour son analyse, mais autant pour elle, son métier d’avant n’était pas inscrit dans son dossier et c’était une bonne manière d’entamer la discussion. Son crayon bougeait parfois, lorsqu’elle jugeait une chose pertinente à prendre en note. Mais à la fin, son crayon écrivait tout seul, tandis que la jeune femme se montrait attentive auprès de lui.
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Bart

Humain(e)

Re : I'm waking up, I cannot see ... [Dylan E. Ellison]

Réponse 4 jeudi 04 août 2011, 01:07:08

Elle se tenait devant elle. Une bien appétissante et folle femme qui osait apparaître devant lui, dans ce lieu où il était prisonnier comme un vulgaire rat, enchaîné comme un fauve dangereux, réduit à l’état passif, inerte, comme le tas de feuilles qui formait ce qui semblait être son dossier, des informations sur sa personne comme si tout ce ramassis étrangement volumineux était nécessaire. N’importe quoi. Bart contemplait la personne qui lui faisait face. Peu importe la réponse, il savait déjà tout et ses certitudes prévalaient sur toute pseudo-vérité émanent d’autres individus, encore plus pour ces bandits. Cette femme plaçait devant un masque à l’expression rassurée, sereine alors qu’il n’en était rien. Quand il lança sa question, et qu’elle prit le temps de contempler l’apollon qu’il était et son aura divin qui émanait, elle changea d’expression en quelque chose de moins « serein », plus étonnée par son physique peu singulier dirait certains. Mais pour Bart il s’agissait d’une expression qui témoignait qu’une partie d’elle s’était rendue compte à quel point cet enlèvement  était une erreur monumentale. Aussi fallait elle la pousser à bout, et profiter de n’importe quelle erreur pour s’enfuir et peut être devoir la réduire, à son tour à l’état inerte pour de bon.

Plongé dans ses pensées, il jeta un coup d’œil discret à la pièce tout en gardant cette même expression angoissante et morbide. La pièce ressemblait à un vieux cabinet de consultation psychiatrique, un vieux divan un peu ancien de velours vert totalement assombris et tellement usé par le passages de bons nombres de séants que de multiples trous avaient fait leur apparition, laissant la mousse à l’air. Le bois qui encadrait le tissu était jaunis, tailladés de part en part par la folie des patients qui passaient et repassaient sans cesse. Le siège de l’ancien psychiatrique était du même style que le divan, mais moins usé par le temps comme si il fut souvent entretenu par son ancien propriétaire. Une petite plaque sur le dessus du dossier portait le nom du prédécesseur du ravisseur de Bart, le Docteur Rado. Ce nom… ce nom résonnait dans sa tête sans cesse comme s’il avait déjà vu ou entendu ce nom quelque part. Mais une violente migraine le dissuada de continuer à y réfléchir. Cette douleur lui fit tilt, peut être qu’après tout cet enlèvement n’était pas fortuit. Qui sait ? Peut être était ce un quelqu’un qu’il avait envoyé sur les roses lorsqu’il demanda une faveur à Bart. Cela expliquerait toute cette mise en scène.

Alors qu’il examinait les murs décrépis par l’humidité et la misère aidé de la lueur un peu tremblante de la lumière qui se balançait légèrement au dessus de la tête de la psychiatre, cette dernière lui rétorqua par une question en somme toute simple. Ah ! Une psychologue, comme c’est délicieusement ironique. Cette folle jouait à des rôles inversés. Elle était saine d’esprit et Bart était fou à lié. N’importe quoi ! Conneries et fadaises qui ne l’amusèrent que quelques secondes. Son stylo à la main, prés à prendre n’importe quoi de ce qu’il sortirait comme parole. Autant jouer le jeu et la tourner en ridicule. « Que fessiez vous ? ». La question est délicieuse, il avait plus la tête à savoir comment lui fesser son petit cul adoré que par les précédents derrières des barbies qu’il avait côtoyé avant de se retrouver ici dans ce lieu au style grunge. En effet, s’il pouvait s’échapper et profiter un peu de sa ravisseuse, il ferait d’une pierre deux coups. Rapide et puissant, bien que la rapidité n’était pas son fort. Peu importe. Il répondit à peu prés cela :


« Oh vous savez, je fessais quelques vilaines personnes. Mais je vois pas en quoi cela vous intéresserait, ce n’est pas Freudien tout cela… *atchoum* Et vous, si c’est une asile elle est bien dégueulasse. Pourquoi êtes vous là ? C’est pas un endroit à fréquenter pour une… femme comme vous. Ha ha ha ! »
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Dylan E. Ellison

E.S.P.er

Re : I'm waking up, I cannot see ... [Dylan E. Ellison]

Réponse 5 mardi 09 août 2011, 17:39:39

Il était vrai que les lieux laissaient à désirer, vieillit avec le temps, ce bureau était loin de plaire à la jeune femme qui préférait de loin le sien, assez neuf et sans toutes ses fripes. Les néons se mettaient parfois à clignoter sans raison aucune, mais Dylan devra oublier ce qui l’entourait et se concentrer plutôt sur son patient qui l’observait depuis son entrée. Son regard était oppressant, intimidant la jeune femme d’ailleurs, mais elle ne le laissa aucunement paraître, usant d’un certain contrôle, son visage restait neutre. Inscrivant certain détail dans son carnet, elle avait un instant détourné ses yeux des siens, prenant une pause en quelque sorte, Bart se faisait de plus en plus pesant…

Il lui répondit enfin et sa réponse lui rappela deux secondes à une personne rencontré des jours avant : Parler de ce qu’il faisait comme emploie n’allait pas l’intéresser. Il ajouta son dégoût pour cet asile et la jeune femme ne pouvait qu’être d’accord avec lui, mais elle ne donna aucun commentaire. Il poursuivit en terminant que cette endroit n’était pas fréquentable pour une jeune femme comme elle… Elle releva les yeux vers lui en terminant ses notes et un mince sourire esquissa à ses lèvres. « Une femme comme elle ? » C’était le genre de commentaire qui l’amusait. C’était certain qu’elle n’allait pas viré dans une conversation vers son travail, mais autant commencer par quelque chose de simple pour mieux établir un lien entre eux.


« Je me suis posée la même question en arrivant ici… Mieux vaut être franc. » Elle déposa son crayon et s’accouda sur le bureau altéré, prenant une posture plus directe et plus intime. « Je suis là pour vous aider. Croyez-moi, je ne veux que votre bien-être. C’est mon travail après tout. »

Un nouveau sourire avant qu’elle ne réfléchisse à la suite. Il fallait comprendre qu’après l’avertissement du gardien de tout à l’heure, elle se méfiait de lui en partie, mais il ne fallait pas se baser que sur les dires d’un employer qui avait sans doute vu de toute les couleurs en travaillant dans cette asile.

« Vous avez une dent contre les psychologue ? Parce que, si oui, ça risque d’être moins facile pour nos deux. »

Toujours penché vers lui, elle avait prit un peu plus de sérieux. Elle n’allait pas se laissé déstabiliser comme ça.
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Bart

Humain(e)

Re : I'm waking up, I cannot see ... [Dylan E. Ellison]

Réponse 6 vendredi 02 décembre 2011, 23:27:30

   Bart se régaler de cette situation. Son interlocutrice, celle impliquée dans son enlèvement, dans sa séquestration absurde, cet acte d’aliéné voulait de par une apparente franchise absolue tendre une main amicale à l’homme qui avait les siennes liés et repliés dans cette camisole méticuleusement serrée et verrouillée. Un travail en sois irréprochable car, en tentant discrètement de palper pour voir si il ne pouvait pas se défaire de son état, il finit par se résigner, réfléchissant aux possibles orientations sexuelles  « cuir et latex » de son  laid bourreau aux bourrelés si tenté qu’il avait déjà eu un quelconque rapport avec quelqu’un ou quelque chose. Peut être avec une truie, ces dernières ne sont pas très regardantes, cela aurait put glisser à l’aise. A vrai dire il s’en foutait, tout ce qu’il souhaitait c’est de le voir empalé sur un pique et trimballé sur la place publique. En somme une réaction tout à fait proportionnée à la situation.

   Mais ne faisons pas attendre cette psychologue mignonne à croquer si il le veut bien… Cette  douce aliénée en vérité affolée, s’était affalée sur ce bureau délabré comme frappé d’une tâche titanesque. Alors qu’elle demandait maladroitement si ce dernier avait une dent contre les psychologues, Bart pensa la question comme s’il devait admettre être un patient à soigner, comme si le fait qu’il soit si exceptionnel était une maladie mentale, comme si au final son succès, son divin héritage qui le plaçait au sommet de l’humanité était une tare qu’il fallait annihiler. Fort heureusement notre cher être adulé était en plus doué d’une conviction personnelle inébranlable qui le rendait plus que charismatique, mais surtout impossible à manipuler.
Il devait se faire désirer, il laissa s’installer un léger silence malsain, attrapant le regard de son opposant, Bart s’apprêta à dire quelque chose lorsqu’il se mit à éternuer. Détournant la tête par simple politesse, il ajouta.


« Excusez… la douchez froide vous savez… »

   Il renifla d’une manière bruyante et certes peu élégante, mais que pouvait il y faire si son superbe nez souffrait d’un manque de rétention. Il ajouta:

« Je n’ai pas spécialement de dent contre les psychologues, en tout cas ce n’est pas le cas de celles qui offrent un spectacle semblable à celle d’une délicate fleur qui s’ouvre au printemps. Après les goûts sont discutables et personnels, mais j’ai foi aux miens… »

   Puis il éternua une autre fois, puis une autre, et encore ainsi de suite. Il fit signe à cette dernière qu’il ne pouvait pas se moucher compte tenu de sa situation. Aussi demanda-t-il à cette dernière au choix de le moucher ou bien d’appeler un des gorilles, au risque d’interrompre l’intimité de la scène, pour effectuer cette besogne peu ragoutante.


"Vous serez chou si vous pouviez me dépanner..."
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Dylan E. Ellison

E.S.P.er

Re : I'm waking up, I cannot see ... [Dylan E. Ellison]

Réponse 7 mercredi 07 décembre 2011, 20:26:33

Les yeux posés sur l'énergumène qui gardait un calme prospère face à la psy, ne paraissait pas présenter de trouble. Sauf peut-être celui d'être détaché de la réalité. Selon les gardes baraqués, elle courrait un risque à tenter de le soigner. Mais pourquoi l'envoyait-on alors ? Qui était cet homme ? La jeune femme n'avait pas eut assez de temps pour évaluer son dossier, qu'elle hésitait maintenant à mettre un sursis à leur rencontre. Mais elle était inquiète à l'idée de lui donner un quelconque pouvoir en arrêtant ça maintenant, vu le danger que pourrait présenter Bart. Quoi faire dans ce cas... ? Décidément, il soulevait plein de question.

Le silence se fit pesant et Dylan allait répéter sa question quand le patient éternua. Il s'excusa en révélant qu'il venait de prendre une douche froide. La jeune femme ne pouvait que constater cela en considérant la chevelure trempée de son interlocuteur. Ces douches froides étaient réellement nécessaires ? Dylan avait toujours trouvé les hôpitaux psychiatriques vicieux... Voilà la raison de son hésitation à se présenter ici. Bart finit par répondre à sa question, spécifiant qu'il n'avait rien contre les gens de son domaine. Il maniait les mots avec adresses et intelligence, même avec charme, si ces compliments étaient pour Dylan qui se contenta de le regarder, sans broncher. Mais une subtile fascination commença à faire surface...

L'état de son patient commençait à s’aggraver. Les éternuements qui s'enchaînaient l'un après l'autre inquiétèrent un tantinet la jeune femme, songeant tout de même qu'il pourrait bluffer. Mais le mucus qui coulait de son nez ne laissait aucun doute qu'il avait besoin d'aide... Ce que Bart précisa en lui demandant de le dépanner. Encore une fois, elle resta de marbre, mais ses yeux trahissait à vouloir paraître en parfait contrôle de la situation... Son regard balaya le bureau, à la recherche d'une boîte à mouchoir. Pas question d'appeler les gorilles pour ça et risquer gâcher leur entretient dont l'intimité qui a commencé à s'installer entre eux. Voyant qu'il n'y avait rien qui pourrait l'aider dans la salle, elle attrapa son sac à main, se souvenant qu'elle avait bien des mouchoirs quelques parts. Une fois trouvées, elle prit soin de ranger son sac sous le bureau et se leva pour rejoindre le patient. Une fois à sa hauteur, elle prit délicatement son menton, dirigeant son autre main, armé du mouchoir, vers son nez.


« Ça restera entre nous, hum ? Je ne pense pas que les gardiens seraient ravis d'apprendre que je vous ai touché. »

Évidemment, elle disait cela par pure plaisanterie, adoucissant l'ambiance. Elle lança l'un des papiers souillés vers la poubelle avant d'en prendre un neuf pour terminer sa besogne. Elle n'osa pas le regarder dans les yeux si près de lui, toujours hanté par une craindre inconnu. Si seulement elle pouvait savoir à qui elle avait à faire... À quoi.

« Ça va mieux comme ça ? »

Malgré elle, ses yeux dardèrent les siens, dans un mouvement de recule, attendant de voir si il aurait besoin de plus... De mouchoir !
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Merci Connor chéri pour le kit <3


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