Le Grand Jeu - Forum RPG Hentai

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18 Sekúndur Fyrir Sólarlag [pv: Hel]

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Adelheid Friedrich

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18 Sekúndur Fyrir Sólarlag [pv: Hel]

samedi 09 juillet 2011, 20:42:01

Traduction: 18 secondes avant le coucher du soleil


- Pourquoi t'es revenue ici, gaijin ?

   Hideki était une véritable ordure. C'était un gars pas très grand, pas très épais, cherchant à compenser son absence de muscle par divers accessoires à clous. Pourtant, il réussissait à inspirer une certaine peur chez les autres lycéens. Peut-être parce qu'il criait sur tous les toits qu'il faisait partie des Yakuza, aussi. Et sans doute aussi parce que sa bécane faisait un boucan d'enfer à chacune de ses arrivées – à défaut d'effrayer, ça impressionne – lorsqu'il ne daignait pas sécher les cours. Ce type se sentait supérieur en délaissant l'uniforme traditionnel de lycéen pour une tenue – miteuse – de motard. Puis il aimait provoquer autrui, les rabaisser et les humilier. Depuis sa première journée de cours, Adelheid en avait payé les frais, et elle savait pertinemment que ce mec n'était qu'un sombre connard.

- J'pensais que t'étais retournée chez toi, tu sais, dans ton pays où il fait froid... … … Tu vas me répondre ? … Hey, je te parle !

   La scandinave était juste venue chercher des papiers à l'administration, papiers finalement inexistants – ce qui d'emblée l'emmerda beaucoup. Et bien sûr, il fallait qu'on vienne la faire chier.

- Lâche-moi, Hideki. Fit-elle en tentant de dissimuler son agacement en vain.

   Frig pressa le pas, cherchant à le devancer. Hélas pour elle, Hideki ne semblait pas vouloir la laisser tranquille. Il s'arrêta brusquement et cria à son attention :


- Ouais, c'est ça, tire-toi ! Sale junkie !

   Les yeux écarquillées, elle se retourna brusquement, un air grave au visage.

- … Pardon ? T'as dit quoi, là...?

- C'est plus un secret pour personne, sale droguée ! Tu sais ce qu'on dit sur toi... ? Que t'es une véritable accroc aux medocs !

- Ta gueule, tu dis des conneries !

   Elle tourna les talons, rouge de honte et de colère puis elle pressa le pas. Mais en l'envoyant paître, elle se doutait bien que ça l'inciterait à revenir à la charge. Adelheid prit le chemin du parc, en espérant qu'il la lâche. Mais non. Il la rattrapa par de grandes enjambées pour revenir à sa hauteur. En la rattrapant par l'épaule, il la força à faire volte-face.

- Tu sais, les rumeurs, ça peut s'arrêter. Avec un peu d'argent. Hideki afficha un grand sourire, dévoilant à l'avance ses intentions. Ou avec un peu de bon temps...

- Je ne suis pas une pute... Cracha-t-elle en chassant la main allant se glisser dans son dos.

- Allé... je suis sûr que ça te tente. Puis c'est pas à 19h qu'il y a du monde, ici... Dit-il un peu moins fort, tout en commençant à se faire plus entreprenant.

   Exaspérée comme jamais, Frig le poussa en arrière, avec le mince espoir que cela le dissuade d'aller plus loin.


- Dégage, Hideki ! J'ai bien trop d'honneur pour me rabaisser à ça !

- Mais bien sûr ! C'est pas ce qu'on m'a dit, à moi !

   Le type louche sortit un simple couteau de sa poche. Une adolescente ordinaire aurait pris peur, bien évidemment. Adelheid se contenta de le regarder dans les yeux, l'air de dire « c'est tout ? ». Il commençait à l'agacer énormément... et si il n'hésitait pas à sortir les armes, elle pouvait donc en faire de même.

- Si tu fais pas ce que je te dis, j'te taille ! Grogna-t-il, cherchant à se montrer impressionnant nonobstant le fait que sa constitution physique ne fasse pas de lui le meilleur des roublards qui soient.

- Et si tu fais un pas de plus, je te ferais regretter de t'être approché de moi !

   Hideki siffla. Cela lui paraissait totalement incongru que cette frêle jeune femme voulait s'opposer à lui ! Cette chose n'était même pas capable de lui faire mal, et encore moins de le toucher ! Il ricana, osant le pas qu'il n'aurait jamais dû franchir. Et il se souviendrait à jamais de ce qui allait suivre. Il avait froid, d'un coup. Il sentit un frisson lui remonter le long de la colonne vertébrale et il aurait juré que cette goutte de sueur suintant sur son front s'était glacée sur place. Le lycéen reconnaissait à peine la jeune femme devant lui, malgré ses traits familiers. Ses deux yeux argentés le fixaient, le paralysant sur place. Il lâcha son arme quand il remarqua celle qu'elle portait : une hache d'une taille non-négligeable produisant une légère lumière blanchâtre, aussi blanche que la peau de la jeune femme.

- C'est... c'est quoi ce bordel... ?!

- Ce bordel, c'est ce que tu viens de gagner en me provocant ! Rugit Freyja avec toute l'autorité qui lui était donnée.

   Elle s'avança très lentement, toujours avec sa hache dans sa main droite. Oppressé par la peur et la crainte que lui inspirait cette femme, Hideki se laissa tomber à terre. Le japonais tremblait de peur et de froid, trop impressionné par la prestance naturelle de Freyja, solennelle et imposante ( malgré son mètre soixante ). C'est avec ses yeux rivé sur l'arme qu'il commença à implorer :


- Adelheid ! Je suis désolé ! C'est pas ce-

- Þögn ! Les excuses ne valent rien quand elles viennent de la bouche d'un porc dans ton genre !

   Bien que le nippon continuait de bafouiller des excuses plus ou moins compréhensibles, Freyja se positionna au-dessus de lui et brandit son arme avec ses deux mains. La panique se fit de plus en plus sentir, jusqu'à ce qu'il pousse un dernier hurlement. Elle venait d'abattre son arme en plein dans son épaule gauche, explosant l'articulation et maculant son t-shirt de sang. Ses yeux bridés, écarquillés, fixèrent d'abord la blessure puis la scandinave. Celle-ci fronça les sourcils et porta sa main gauche au cou du l'homme pour le soulever à sa hauteur avec très peu d'efforts. Il gémit de plus belle, amenant sa main valide sur le poignet de la jeune femme pour tenter de faire desserrer son étreinte. Freyja resserra ses doigts autour de son cou fin, sans pour autant l'étrangler ; c'était certes douloureux mais de l'air pouvait encore rejoindre ses poumons. Néanmoins, son épiderme se fit des plus glacial, gelant peu à peu la peau de celui l'ayant importuné.

- Ça serait bête de mourir d’hypothermie un soir d'été, tu ne trouves pas ? Skítugan smá asni eins og þú ekki skilið betur !

   L'intéressé ne répondit rien. Les larmes au coin de ses yeux ne pouvaient couler le long de son visage aux traits durs puisqu'elles gelaient par tant de froid. Hideki ne bougeait plus, mais il n'était pas encore mort.

   Un bruit non loin d'eux résonna. Freyja lâcha sa victime qui vint s'étaler par terre tel un pantin. Elle tourna la tête à droite, à gauche, cherchant à trouver d'où venait ce son. Quelqu'un, sans doute... ils n'étaient pas seul, après tout... Si quelqu'un la voyait ainsi, elle était certaine qu'il lui arriverait de gros soucis. Prise de panique, elle jugea qu'elle en avait fait assez pour ce soir, surtout si elle pouvait se faire remarquer.


- Deyj... Cracha-t-elle, sa hache se dématérialisant et ses yeux reprenant leur noir habituel.

   Ainsi Freyja redevint Frig, exténuée comme si elle venait de courir 500m à pleine vitesse. Elle regarda la scène autours d'elle : tout était devenu d'un blanc neigeux dans un périmètre de quelques mètres autours d'eux. Tout était gelé comme le pire des hivers... et pourtant, de l'autre côté du chemin sur lequel ils se trouvaient, tout était normal, comme à un mois de juillet tout à fait ordinaire. Frig culpabilisait. Elle savait que ce qui venait de se passer était dores et déjà de sa faute. La norvégienne ne s'était pas habillée de manière à ne pas attirer ce genre de racollage... elle portait une chemise blanche à manches courtes, un brin trop grande pour elle, ainsi qu'une mini-jupe noire peut-être un peu trop courte pour être qualifiée de « décente ». Ses longues jambes étaient couvertes de bas noirs déchirés allant sombrer dans une paire de doc martens à 20 trous. Et c'était tout.

   La scandinave ne savait pas quoi faire. Elle était là, devant le corps mourant du japonais, immobile. * Et bordel... ça a recommencé... * fut sa première pensée. Frig ne savait pas se contrôler et quand elle avec une terrible envie de faire payer quelqu'un ou de se défendre, elle ne se retenait pas, même si sa "réaction" pouvait sembler éxagérée. De ses yeux d'obsidienne elle fixait toujours le corps, puis elle finit par tourner les talons, s'enfonçant un peu plus dans le parc. Elle espérait à tout prix que personne ne se trouve sur sa route...
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Hel

Dieu

Re : 18 Sekúndur Fyrir Sólarlag [pv: Hel]

Réponse 1 samedi 09 juillet 2011, 21:15:03




Au fin fond de ses limbes glaciales, Hel comptait les stalactites. Une manière comme une autre de faire passer un ennui qui devenait constant ... La déesse ne supportait plus d'être ainsi captive, dans cet enfer de glace, avec comme seul passe-temps celui de sculpter quelques créatures enneigées. Au fil du temps, elle se perfectionnait dans cet art ... Elle avait, la veille, achevé un vitrail d'une grande finesse, de la véritable dentelle. Et maintenant, vêtue de son habituelle robe bleuâtre grandiose, qui lui donnait l'air d'une marquise ancestrale et fantomatique, elle comptait les stalactites qui irriguaient son jardin arctique.

- Hel ?

Une voix sourde se fit entendre derrière elle, tandis qu'elle portait à ses lèvres un caramel venu tout droit de la Terre. Elle se retourna, et discerna dans l'obscurité d'un couloir Ganglot, un de ses serviteurs. Elle l'accueillit d'un sourire, tandis qu'il déposait sur une table, prés d'elle, un service à thé. L'odeur de la menthe inonda un moment l’atmosphère, avant qu'elle ne décide de se poser sur une méridienne, prés d'elle.

- Je te remercie, souffla t'elle, comme un murmure.

- Je dois vous dire ...

Elle le fixa, haussant un sourcil.

- Que dois-tu me dire ?

- Ganglati a découvert quelque chose, sur Terre. Qui peut vous intéresser.

- De quoi s'agit t'il ?


- Il semblerait que ... Freyja ait fait des siennes.

La déesse se releva, interdite devant cette nouvelle. Avec Freyja, elles formaient un duo presque inséparable - mythologique-ment parlant, car elle n'avait eu aucun signe venant de cette déesse depuis des décennies - et la savoir sur pieds et capable d'alerter les Enfers ... Elle en avait le souffle coupé. Hel regarda autour d'elle, but un gorgée de thé qui lui incendia l’œsophage, enfila une cape blanche sur les épaules. Elle jeta un regard à Ganglot.

- Si tu dis vrai ... Je vais aller la voir.

- Hel, ce ne serait pas raisonnable ... Vous connaissez comme moi la puissance de Freyja ... Elle était à son paroxysme, quand Ganglati l'a détectée.

Elle envoya valser cette remarque? Qu'importe ... Elle savait que Freyja n'était pas suicidaire au point de défier Hel. Et elle n'avait aucune raison de chercher des noises à la déesse des Enfers. D'un pas rapide, elle sortit de son palais des glaces, s'extirpant de cet Enfer lourd d'ennui et de solitude. Recroiser une déité nordique lui permettrait d'arranger ses problèmes sociaux ...

En un éclair, Hel se retrouva sur la Terre. Pas de tergiversations. Elle maitrisait parfaitement les allers-retours Enfer-Terre ... Contrairement aux pauvres âmes qu'elle guidait en son royaume. Un sourire cynique se traça sur ses lèvres, tandis qu'elle inspectait les environs. Un parc. Si son instinct et son don - presque - maitrisé pour retrouver les personnes ne la trompait pas, Freyja ne devait pas être loin. La déesse cherchait un être digne des plus beaux tableaux, vêtue de tenues élégantes ou , en tout cas, digne d'une déesse, fouillant de ses yeux un paysage tristement humain. En constatant que la neige avait souillée un sol gorgé de soleil, Hel sut qu'elle ne s'était pas trompée. Elle fouina davantage, devinant ici et là une présence - souvent illusoire - de Freyja.

Et elle la vit. L'adolescente un peu exubérante, au teint d'une pâleur presque anormale. Elle la voyait de dos, ne voyant pas ses traits. Mais elle portait tellement d'effluves de magie qu'Hel en venait à se demander si cette jeunette n'était pas ... Freyja. Non, c'est impossible. Elle releva le visage, la foudroyant presque du regard. Elle marchait d'un pas maitrisé, suivant la jeune fille sans même se cacher ... Et, de sa voix si lointaine et murmurante, comme un songe matérialisé, elle s'adressa à elle.

- Serait-ce toi ... Freyja ?

Son ton était presque teinté de peine, de tristesse. En tout cas, assurément, de mélancolie.
Régnant sur neuf mondes infernaux, elle a pour seuil la Perfidie, pour lit la Maladie, pour écuelle la Disette et pour couteau la Faim.

Thème 1

Théme 2



The world of ice in the distand north is a very mysterious place. Among its fog and inside it's ice, the seed of life is burried. into a stream of water, When the heat of Muspel turn the ice of Nifel the creation begins to take place. Even though the frozen water of Nifel contains a spark of life, this is first of all a place of death and the world fear the lethal strength of the icegiants who were born here in the beginning of time.

Ganglati,  Ganglot ?

Adelheid Friedrich

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Re : 18 Sekúndur Fyrir Sólarlag [pv: Hel]

Réponse 2 samedi 09 juillet 2011, 22:24:52

   Son cœur battait à tout rompre. La peur, sans doute. C'était stupide d'avoir peur, après tout, Adelheid n'avait rien fait. Enfin... si... mais elle n'avait fait que se défendre ! Ce n'était pas elle, d'ailleurs, c'était Freyja. Elle était innocente ! Mais... Freyja est une partie intégrante de sa personne. La scandinave secoua la tête ; elle s'embrouillait les pensées à chercher la coupable dans cette histoire. La jeune femme pressa le pas. De toute façon, les faits passés commençaient à devenir flous dans sa tête et dans une heure elle ne se souviendrait de rien, ou presque.

   Pourtant, quelque chose l'empêchait d'oublier les faits. Le froid persistait anormalement autour d'elle. Adelheid ralentit la cadence. Elle se sentait... observée. Sans tourner la tête, son regard se dirigea furtivement à droite et à gauche, mais elle n’aperçut pas grand chose. Puis elle se dit que ça ne devait être que la culpabilité et la peur qui lui jouaient des tours. Rien... il ne devait rien y avoir, sans doute.

   Non. On la suivait.

   Un souffle, un appel sur-réel atteint oreilles. La scandinave s'arrêta brusquement, paralysée par la surprise et surtout une angoisse incontrôlable. Pendant quelques instants elle s'imagina que le bras vengeur de Dieu – ou d'un Dieu – allait la prendre pour la juger de ses maints crimes. Or, on venait de l'appeler par un nom bien particulier, celui dissimulé au fond de son inconscient et qui pourtant refaisait surface quelques fois.


- Freyja...? Répéta-t-elle, déroutée.

   Bien sûr qu'elle savait qui était Freyja. Déesse de l'amour, de la mort, de la beauté et de la guerre. Mais la norvégienne pensait impossible que quelqu'un devine ce qui se cachait au fin fond d'elle. Frig se retourna, lentement, et surtout avec appréhension, dévoilant son visage aux traits presque parfaits. Bien sûr que l'on pouvait lire de l'anxiété sur son doux minois, elle ne cherchait pas à le cacher. Que devait-elle répondre ? En cet instant, elle n'était pas Freyja. Du moins... elle l'était, quelques minutes plus tôt.

   Devant elle se dressait une magnifique femme, habillée avec des artifices comme on n'en voyait plus ici, sur Terre. Adelheid restait ébahie devant tant d'élégance, tant de magnificence, malgré cette sombre froideur se dégageant de cette silhouette. Cette femme lui ressemblait un peu, selon elle, cela devait être par rapport à la couleur de la peau et des cheveux. Bien qu'elle ne l'avait jamais vu avant, son visage lui rappelait vaguement quelque chose... Elle l'avait déjà vu quelque part...


- Je... ne sais pas...

   Ce fut la seule chose qu'elle arriva à prononcer dans l'immédiat. Elle ne pouvait répondre oui, elle ne pouvait répondre non. Quelque chose la bloquait intérieurement.

- Te connaîtrais-je...? Je crois t'avoir déjà vu...

   Le tutoiement était sorti tout naturellement, au plus grand étonnement de Frig. Celle-ci plissa légèrement les yeux ; sa tête se faisait douloureuse. Elle avait l'impression que quelques bribes de souvenirs remontaient en elle, mais elle n'arrivait pas à les assembler... C'était encore abstrait, pour elle...
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Re : 18 Sekúndur Fyrir Sólarlag [pv: Hel]

Réponse 3 dimanche 10 juillet 2011, 01:20:18



Hel ouvrit de grands yeux. Glanglati ne s'était pas trompée. Il n'y avait que Freyja pour oser la tutoyer. Jamais une humaine, qu'elle quelle soit, n'aurait osée lui parler de manière si familière. Même les autres déités n'osait faire cela, de crainte de voir le regard de la déesse les menacer de devenir ses nouvelles statues de glace. La déesse sentait bien que, sous cette carapace humaine - et tristement éphémère ... - se cachait une entité digne de ce nom ; cette chère Freyja.

Pourtant, quelque chose clochait. Il n'y avait pas que Freyja, dans cette enveloppe. Enfin, le souci était que quelque chose la rendait inaccessible, pour le moment. Hel plissa les yeux, cette fois, ne répondant pas, se contentant de la toiser. Elle s'approcha d'elle, calant sa main glacée sous le menton de la jeune adolescente, scrutant son regard dans l'espoir d'y croiser une lueur qui soit celle qui brillait dans les yeux de la déesse nordique. Elle ne la vit pas ... Pas vu, pas pris. Elle s'était sans doute trompée ... Elle relâcha sa main, se contentant de la dévisager de la manière la moins élégante qui soit. En bonne déesse, elle ne chipotait pas avec ce genre de détails vis-à-vis des humains. Elle les dénigrait, mais pas à tort. Ils étaient plus faibles qu'elle, ce n'était pas à prouver. Trêve de réflexion ...

- Freyja, tu ne me reconnais pas ?

Un sourcil fut haussé sur le visage de la déesse des Glaces.

- Je suis Hel, ta consœur. Ganglati m'a dit que tu te trouvais ici, et j'étais venue ... te revoir.

Si après cela, elle n'obtenait aucune réponse, elle n'aurait plus qu'à rentrer et maugréer en buvant du thé. Mais, acharnée, elle se permit de plonger son regard glacé dans celui de la jeune femme ... Qu'importe qu'elle soit incommodée. Plus vite Hel retrouverait Freyja, plus vite elle se sentirait apaisée. Ou pas.

- Que faut-il que je fasse pour que tu reviennes ? Que je te ravive la mémoire, ou que je réveille la déesse incontrôlable que tu es par la force ?


Elle se recula. La scruta entièrement. Sa voix était teintée de curiosité, de tristesse, peut-être même de déception.

Elle se trompait peut-être, aussi. Seul son instinct la guidait. Au pire, si elle pose problème, je la glace. Cette pensée ne lui plu qu'à moitié. Elle croisa les bras sur sa poitrine, regardant autour d'elle ... Cette glace constante, stagnante, lui rappelait son royaumes. Ces contrées mystérieuses, impraticables ... Par pur amusement, elle fit naître quelque pommes de glaces sur un arbre choisi au hasard - sans doute était-ce même un châtaignier ... - et contempla ce spectacle. Avant de revenir darder son regard sur la jeune femme.
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Ganglati,  Ganglot ?

Adelheid Friedrich

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Re : 18 Sekúndur Fyrir Sólarlag [pv: Hel]

Réponse 4 dimanche 10 juillet 2011, 02:24:23

   Quand on lui lança ce regard empli de dédain, Adelheid se sentit touchée en plein cœur, de chagrin. Et surtout de déception, comme si on venait de la trahir. Cette main sous son visage l'intimidait et elle n'osait répondre, se justifier ou se défendre, de peur de se sentir ridicule ou autre. Ses maux de têtes n'allaient pas mieux mais ils restaient supportables. Par des flash de quelques millisecondes, elle revoyait certains... événements. Et elle en faisait partie. La scandinave ne comprenait pas, comme elle ne comprenait pas la plupart de ses prémonitions.... Mais étrangement, cela semblait lié.

   Hel... oui, elle se souvenait, maintenant ; la Gardienne du Niflheim. D'autres souvenirs lui revinrent en tête, mais le flot d'information qu'elle recevait étant trop important, Adelheid ne comprit pas grand chose sur le coup, sauf quelques points importants. Alors que Hel reculait, elle eut une vive envie de la retenir, de l'empêcher de partir, mais les mots lui restèrent sur le bout de la langue. Néanmoins la Déesse ne s'enfuit pas. Elle attendait une réponse de la part de l'humaine, posant son regard glaçant sur sa personne.


- Hel... oui... je te reconnais ! C'est toi qui... Son regard se fit anormalement mélancolique. Qui a... laissé revivre mon fils, Baldr, après que ton père l'ait fait tué par la main de Höd... Je t'en suis encore... reconnaissante...

   Cela était sorti naturellement de ses lèvres, mais Adelheid ne comprit pas vraiment pourquoi elle avait dit ça, même si tout était clair lorsqu'elle avait prononcé ces paroles. Elle osait maintenant relever son regard vers Hel, même si c'est avec difficulté qu'elle soutenait son regard de glace. La scandinave finit par ajouter, après avoir déglutit difficilement :

- S-si, je suis là... mais...

   Frig leva ses deux mains, paumes tournées vers le ciel. Lentement, elle baissa la tête en fermant des yeux. Et doucement, elle laissa la chose tapie en elle reprendre le dessus, bien que cela soit douloureux. Lorsque ses paupières se rouvrit, ces mêmes flammes d'argent venaient illuminer son regard comme ces dernières minutes. Avec une certaine honte, elle décida de ne pas relever la tête tout de suite afin de dissimuler comme elle pouvait la fatigue de cet acte.

- Je suis faible, Hel. Je suis faible...

   Habituellement fière et noble, Freyja était ici presque au bord des larmes tant la honte et le désespoir la ravageait, et pourtant, elle osa confronter le regard de Hel quelques maigres instants malgré l'épuisement s'emparant d'elle. Elle referma les yeux et ses muscles se détendirent. De retour à Frig, cette dernière ouvrit ses paupières, redévoilant ses yeux couleur charbon.

- Je ne sais pas ce qui m'arrive... Je ne sais plus qui je suis...

   C'était une occasion en or pour Adelheid d'avoir des réponses à ses questions. Mais elle savait très bien qu'en tant qu'humaine en cet instant, elle n'attirerait pas forcément la compassion de la Gardienne du Royaume de Glace.
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Hel

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Re : 18 Sekúndur Fyrir Sólarlag [pv: Hel]

Réponse 5 dimanche 10 juillet 2011, 13:29:27




Ses mots touchèrent la déesse en plein cœur. Elle avait cru percevoir, dans le ton de la jeune femme, un timbre de voix qui était celui de Freyja. Ainsi, elle reconnaissait la déesse ! Une très bonne chose ... Les yeux remplis d'une même nostalgie, Hel s'apprêta à lui répondre, lui affirmer ce qu'elle disait. Hel se souvenait encore du jour où, défiant son père, elle avait faire renaître Baldr, malgré sa cruauté habituelle et son sens de l'éthique hors-norme. Elle s'était attirée les foudres de Loki, mais la bienveillance de Freyja ...

Et elle sentait bien que c'était, là, dans ce paysage enneigé, dans cette atmosphère si particulière. Ganglati ne s'était pas trompée. La froideur habituelle d'Hel laissa place, en un instant, à un sentiment si particulier : la joie. Celle de retrouver Freyja, et donc une nouvelle déesse scandinave. Elle avait croisée Odin, certes ... Mais encore jamais un dieu qui soit aussi proche d'elle que l'était Freyja. Alors quand elle reconnut, au travers de ces yeux argentés qui la fixait, la présence de cette chère déesse, elle s'approcha vivement d'elle,  voulant saisir son visage entre ses mains.
Mais vite, les yeux redevinrent deux éclats de ténèbres. Hel stoppa son geste, restant interdite. Où Freyja venait-elle de passer ? Était-ce, face à elle, un avatar d'une déesse, une âme de déité dans un corps de mortelle ?

Elle retint un soupir de déception, mais s'approcha pour caresser la joue de l'humaine.

- Ce n'est rien ...

Elle-même savait que ce n'était pas le cas, mais ... Elle avait besoin de rassurer cette créature, ne serait-ce que pour permettre à Freyja de refaire surface. Elle aurait voulue lui poser une multitude de questions, mais elle savait très bien que cette jeune femme était tout aussi perdue qu'elle.

Son regard n'était plus celui d'une déesse hautaine, mais celui d'une femme inquiète.
 
- J'aimerais t'aider ... Enfin, pour tout te dire, je dois t'aider.

Une obligation affective, en quelque sorte.

- Si, en t'aidant, je peux aider Freyja, je le ferais. Tu m'entends ?

La déesse commençait à entrevoir la situation ... Une déesse, affaiblie, dans le corps d'une humaine. Combien sont-elles, là-dedans ? Elle haussa un sourcil, détaillant à nouveau la jeune femme ... Il ne manquerait plus que Frigg débarque. Et la trinité Hel-Frigg-Freyja serait réunie ... Mais, étrangement, l'idée que la grande Déesse Mère puisse se trouver face à elle effraya quelque peu Hel.
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Ganglati,  Ganglot ?

Adelheid Friedrich

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Re : 18 Sekúndur Fyrir Sólarlag [pv: Hel]

Réponse 6 lundi 11 juillet 2011, 23:15:28

Mauvais, ce post ><

   Persuadée d'attirer le dédain de la Déesse, Adelheid ne put cacher sa surprise quand elle avait enfin perçut un semblant de compassion dans le regard de Hel. Enfin... sa « surprise »... elle était déjà bien assez sous le choc d'avoir la visite d'une véritable Déesse. Surtout Hel, qui plus est. Elle s'était attirée sa bonté, quelque chose d'assez exceptionnel venant de la fille de Loki. Surtout envers... une humaine ? Semi-humaine ? La scandinave ne savait plus dans quelle catégorie se ranger, et bien que cela faisait un bon bout de temps qu'elle avait remarqué qu'elle n'était pas normale, elle ne s'était jamais posé la terrible question « Suis-je humaine ? ».

   Hel semblait vouloir l'aider, de surcroît. Si la jeune femme avait eut l'audace de la supplier à l'aider, pour sûr qu'elle l'aurait fait. Mais elle avait assez de retenue, bien que l'envie se lisait dans son regard perdu et fatigué. Une lumière salvatrice parmi ces pénombres de l'ignorance et de l'incertitude...


- Oui. D'accord.

   Pour être tout à fait honnête, Adelheid était toujours aussi perdue. Et elle s'inquiétait pour elle, « ses elles ». Mais sans doute que bientôt, elle en saurait plus, et peut-être qu'un bon jour tout rentrerait dans l'ordre : elle aurait enfin les réponses à ses questions, après tant de difficulté.

- Mais... comment ?

   Sa voix, tremblante, témoignait de la douleur la déchirant de l'intérieur. Là, en cet instant, ce mal n'avait jamais été aussi douloureux. Une partie d'elle semblait vouloir refaire surface, émerger de ses souvenirs, son subconscient. Sauf que c'était douloureux, même très douloureux, sur le plan psychologique. D'un coup, Adelheid remettait en question son existence : finalement, à quoi était-elle destinée ? Pourquoi était-elle « victime » de prémonitions dont elle ne pouvait évoquer le contenu à personne ? Pourquoi était-elle dotée d'une force incroyable quand le besoin se fait sentir ? Pourquoi elle ? Et surtout, qui est-elle ?

- De quelle manière puis-je être aidée ? Cela fait si longtemps que je cherche une solution...

   Inconsciemment, la norvégienne parlait pour un tout : elle parlait pour Frig ainsi que pour Freyja. Plus les secondes passaient, plus elle avait l'impression que quelque chose – quelqu'un – parlait à sa place.
{ T h è m e } - { F i c h e }

Mens vinteren er stille hvit og mens våren er golden sollys
Den gamle vandreren går mens høsten er blodig rød, evig og evig




Hel

Dieu

Re : 18 Sekúndur Fyrir Sólarlag [pv: Hel]

Réponse 7 lundi 11 juillet 2011, 23:32:38




Hel se massa les temps un moment, fronçant les sourcils comme le ferait une mère soucieuse de cacher le cadavre que lui ramène sa fille. Une situation gênante s'imposait à elle ... Elle regarda autour d'elle, comme si le paysage environnant pouvait dissimuler une quelconque solution à ses problèmes. Cette envie de retrouver sa consœur devenait un véritable besoin. Elle pianota sur sa joue à l'aide de ses longs doigts fins, scrutant la jeune fille. Elles étaient toutes les deux bloquées ... Mais c'était elle la déesse. La salvatrice, la puissante déesse. Ce statut lui imposait de devoir, au moins, aider cette jeune fille.

Et Freyja. Son sang se glaça.

- Il existe une solution ...

Elle la chercha du regard, comme pour la défier.

- Je peux faire revenir ... Freyja. Ne serait-ce que l'espace d'un instant.


C'était cet appel qu'elle connaissait si bien. Odin lui avait montré, un jour, comme réveiller un esprit de dieu endormi dans un corps d'humain. Même pas besoin de rituel ... La puissance divine que portait en eux chaque dieu suffisait à réveiller le dieu hibernant dans une enveloppe mortelle. Une attache qui reliait chaque dieu entre eux ... Et qui sait, Freyja aurait sans doute une solution à proposer à Hel.
Et, ne serait-ce que pour serrer dans ses bras cette chère déesse, elle était prête à utiliser un peu de son énergie. Elle s'approcha doucement d'Adel, et plaqua sa main sur son cou, la regardant droit dans les yeux. Hel clignait très peu des yeux, détail assez déconcertant, surtout quand elle vous fixe intensément.

- Ferme les yeux. Cela risque d'être douloureux. Mais de manière temporaire, ne t'en fais pas.

Même pas de sourire réconfortant, et pour ainsi dire : aucune émotion. Le visage d'Hel ne laissait rien transparaitre. Une chaleur s'échappa d'entre ses doigts, et elle sentit à nouveau la puissance Freyja, au-delà de celle de la mortelle. Elle atteignit de plein fouet cette énergie, et murmura doucement.

- Freyja, je sais que tu es là ...

D'un coup, elle lui envoya une partie de son énergie. En tout cas, suffisamment pour réveiller cette déesse affaiblie un moment. Il fallait que Freyja refasse surface ... Ne serait-ce que pour qu'Adelheid cesse de ressentir cette brûlure qui devait lui ronger la peau du cou. L'énergie divine était, il fallait l'avouer, dévastatrice ...

- Reviens.


Ordonna t'elle, froide et autoritaire, en retirant sa main du cou de la jeune fille, la contemplant. Il fallait que Freyja revienne. Il fallait juste attendre que cette adolescente ouvre les yeux : si deux globes d'argents apparaissait, elle saurait qu'elle avait gagné.


( Pas grandiose non plus U.U ... )
Régnant sur neuf mondes infernaux, elle a pour seuil la Perfidie, pour lit la Maladie, pour écuelle la Disette et pour couteau la Faim.

Thème 1

Théme 2



The world of ice in the distand north is a very mysterious place. Among its fog and inside it's ice, the seed of life is burried. into a stream of water, When the heat of Muspel turn the ice of Nifel the creation begins to take place. Even though the frozen water of Nifel contains a spark of life, this is first of all a place of death and the world fear the lethal strength of the icegiants who were born here in the beginning of time.

Ganglati,  Ganglot ?


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