En tête à tête | PV Hiro

Un regard sec vers ce qui faillit heurter la voiture de la psychologue qui lança un juron contre un homme roulant trop vivement vers une sortie et surtout trop près de sa vielle honda. C’était la débandade dans les rues de Seikusu, dont le trafique laissait prévoir à Dylan qu’elle allait être en retard à son rendez-vous. « Encoure quelques mètres… » Murmurait la jeune femme, l’air calme, mais extrêmement impatiente d’atteindre sa sortie et d’enfin quitter cette route qui n’en finissait plus. Dylan avait quitté son boulot trop en retard, croisant l’habituelle trafique long et rude pour aller chez un avocat…

Non, la jeune psy n’était pas dans le trouble face à la justice, mais on avait besoin d’elle pour rencontrer un client qui ne serait pas très honnête envers son avocat. Pour l’instant, on lui avait donné que peu d’information, que l’essentiel selon la jeune femme, du moins ce qui était favorable pour qu’elle accepte. Le reste des informations lui seront transmis une fois chez ce Hiro. Pour l’instant, ça n’avait pas l’air si mal. Une bonne énumération prévu à la fin et on lui avait bien précisé qu’elle n’aurait qu’à faire ce qu’elle faisait de mieux, son boulot de psychologue. Elle n’était pas sotte, il y avait quelque chose de louche sous certain aspect, tel le fait qu’elle doit faire cela en toute discrétion, à l’insu de la personne qui devra la consulter.

« Ah ! Enfin. »

Dylan venait d’atteindre une rue avec une circulation plus dense. L’adresse n’était qu’à deux rues de là…

Dix minutes de retards, ce n’était pas la fin du monde et puis elle avait une bonne excuse. Une fois sa voiture garée devant l’immense immeuble d’appartement, elle sortit son téléphone portable et appela le monsieur. Simple précaution et Dylan évitait ainsi de se tromper d’adresse et de devoir continuer à chercher. Elle était tout près, elle allait s’arranger pour ne pas retarder une minute de plus sa rencontre.

«  Bonjour ! Dylan Ellison… Je crois que je suis à l’entrée de votre immeuble… »

Elle lui confirma l’adresse avant de gentiment patienter là. L’homme pouvait la voir dans son accoutrement habituelle ; une robe en chemisier à manche mi-longue bleu rayé qui laissait parfois la chance à la gente masculine d’essayer d’imaginer la psy avec des formes plus voluptueuse, ainsi que des bottes de cuire brune montant jusqu’en dessous de ses genoux. Elle traînait avec elle une bourse de la même couleur que ses bottes. 

Une semaine avant la rencontre.

Il me mentait… Ce salaud de Juno Hound me mentait directement devant moi, sans aucun scrupule. J’avais beau lui rappeler que j’étais tenu sous le secret, et qu’au nombre de choses que je savais qu’il avait fait, et que je n’avais jamais révélé ce qu’il avait fait, que ses secrets étaient en sécurité avec moi, il tenait toujours le même discours, que ce n’était qu’un simple imitateur, mais que la police était convaincue que c’était lui… Je le savais, par son attitude qu’il me mentait, et je voulais lui faire payer.

Donc, lors de notre seconde rencontre, j’avais caché une caméra, afin de pouvoir filmer la séance et savoir, à l’aide d’un professionnel, s’il me mentait ou s’il était simplement nerveux, ou résigné… S’était étrange, car il n’avait jamais agit ainsi avec moi, il avait toujours fait preuve d’une grande limpidité dans ses propos avec moi. Mais je me devais de lui montrer qu’il ne devait jamais me mentir… Je devais lui envoyer un message clair, mais, avant, je devais savoir s’il me mentait ou non, mes sens peuvent me tromper parfois.

Bonjour, Mlle Ellison? Hiro Atayoshi à l’appareil, avocat, j’amerais savoir  si vous faites des consultations à domicile? Oui? Excellent, voici mon adresse…

La rencontre.

Atayoshi? Oui bonjour Mlle Ellison. C’est effectivement cette adresse, 602, au sixième étage, la porte a été déverrouillée,  il me tarde de vous rencontrer

J’attendais alors tranquillement qu’elle arrive jusqu’à  mon domicile, préparant la télévision, laissant le DVD dans le système. L’écran était figé sur l’image de Juno Hound, qui n’avait pas remarqué la caméra… Je me devais de savoir.

Tout d’un coup, on frappa à la porte. Ouvrant la porte, je découvris une jeune femme, avec un habit de psychologue qu’on pourrait facilement imaginer dans les clichés. Je souris puis tendit la main avec un petit « Bonjour, Enchanté ». Puis la menai vers le salon, où je lui offris de s’asseoir.
Première chose, avant tout. Ce que vous voyez ici, c’est tout à fait comme dans votre cabinet, vous êtes tenue par le secret professionnel. En aucun cas ce que vous avez vu ici ne doit être révélé à quiconque. Le salaire sera versé à la fin de la séance.
Deuxième chose, je vous offre quelque chose à boire?

Allant me chercher un verre de whiskey et une consommation pour la psychologue,  pointai le téléviseur.

Juno Hound ou  communément appelé J, tristement célèbre tueur en série à Seikusu depuis quelques années, il a souvent eut recours à mes services… Je veux que vous annalisiez son comportement, s’il y a quelque chose qui cloche, s’il semble être distant ou s’il semble mentir. Enfin, annalisez son comportement, faites votre travail de psychologue, je n’en demande pas plus.
   

Effectivement, elle était à la bonne adresse. Après avoir raccroché son téléphone, elle entre dans l’immeuble. Son boulot offrait le service à domicile, mais Dylan devait reconnaître qu’elle n’avait jamais été très à l’aise, aller ainsi chez des inconnues… Sauf que cela devait être la même chose pour ses patients quand ils venaient la rencontrer dans son bureau…

La porte de l’ascenseur s’ouvrit et la jeune femme le prit avant d’appuyer sur le bouton correspondant à l’étage numéro six. Avec le décor et l’allure du hall, tout portait à croire que l’immeuble abritait de bel appartement. Ça ne devait pas être surprenant, étant donner que le monsieur était avocat. Une fois à l’étage, Dylan ne prit pas de temps à trouver la porte de Atayoshi. Une fois avoir cogné, on vint lui ouvrir la porte. C’était un homme plutôt grand, aux allures nobles et aux cheveux blonds qui vint l’accueillir. Une chose en commun avec lui, une paire de lunettes sur son nez, mais beaucoup moins voyant que la sienne.

Dylan lui serra la main, ravit de le rencontrer enfin. Rapidement, elle pouvait déceler une sorte de tempérament autoritaire venant de son hôte. Mais la jeune femme n’allait pas tout de suite sauter aux conclusions. Il était professionnel, notamment dans sa manière à lui faire comprendre que tout ce qui allait être dit ici, devait rester ici. La jeune femme acquiesça de la tête avec un sourire rassurant. Il lui fit part des modalités de payements, quand est-ce qu’elle allait recevoir son gain. Puis, en parfait gentleman, il lui proposa à boire.

« Je prendrais un… Coca, si vous en avez. »

Elle allait lui demander quelque chose de plus fort, mais Dylan préférait ne pas prendre de risque pour se retrouver à moitié pompette. Elle avait remarqué l’écran télé avec l’image d’un homme assis devant Hiro. Possiblement qu’il ait déjà fait la séance. Ce n’était donc pas ce qu’elle s’attendait à faire…

Une fois Atayoshi de retour auprès d’elle, il lui indiqua qui était son client et cela suffit de rendre un peu mal à l’aise la jeune femme, n’arrivant pas à croire ce qu’il venait de lui dire. Analyser un tueur en série ? Cela risquerait de prendre d’autre mesure supplémentaire si elle n’arrivait pas à le comprendre…Mais elle prit le temps de réfléchir et elle avait bien comprit que l’avocat le connaissait depuis un moment. Avec ce qu’il sait de lui et avec l’enregistrement, elle pourrait facilement donner des suites.

« D’accord… Expliquez-moi avant tout quelles réactions je dois observer. Vous devez avoir appris à le connaître un peu, ses manie, des tocs… Donnez-moi tout ce que vous avez. »

Elle sortit un carnet de note et un stylo.

Une fois les deux professionnels à l'aise, un verre à la main, nous nous mîmes à entrer dans le vif du sujet. Me questionnant sur les habitudes gestuelles du "patient", la jeune psychologue avait commencé à faire son travail, planifiant les tics qu'elle pourrait éliminer comme réactions potentiellement suspect. Passant mes bras autour de mon cou, je levai la tête vers le plafond en soupirant, signe que je réfléchissais.

Juno a l'habitude de passer son index droit sur son sourcil, "dans le sens du poil" si vous me permettez l'expression. Ce que je vous demande de chercher, ce sont les indices qui prouvent qu'il me mente, ou du moins, qu'il ne me dis pas toute la vérité, s'il y a d'autres signes dans sa gestuelle qui sont suspect, j'aimerais que vous m'en fassiez part…

Avant de le confronter sur le mensonge, je voulais lui exposer qu'il m'a vraiment menti, et que, fasse à l'évidence d'être piégé, qu'il finisse par me dire la vérité. Mais s'il reste avec son ancienne version alors que j'ai la preuve indéniable qu'il me ment, c'est à ce moment que je vais lui faire comprendre qu'il est mauvais pour lui de me faire perdre mon temps en ralentissant mon travail par le mensonge.

J'appuyai alors sur la touche "play" de la télécommande et, comme la psychologue assise à mes côtés, je regardai et écoutai la discussion avec attention, essayant de repérer quelque chose dans son attitude qui aurait pu m'échapper au début, ou encore essayer de voir pourquoi j'avais le sentiment qu'il me mentait, car, jusque là, à chaque séance avec Juno Hound, un je-ne-sais-quoi me faisait croire qu'il n'était pas honnête à cent pour cent avec moi. Au début, je croyais que ce n'était qu'une simple broutille, rien de bien important, mais plus il m'expliquait la raison de sa présence dans mon bureau, plus je sentais qu'il me racontait des salades, et c'est pourquoi Dylan Ellison est dans mon appartement ce soir.

Deux heures et une séance vidéo plus tard

Je retirai mes lunettes puis me frottai les yeux en me levant du canapé. Il était dans les environs de dix-neuf heures et je commençais à avoir faim. M'étirant alors, la télécommande dans les mains, je pressai sur "pause".

Bon! Il commence à se faire tard… Avez-vous dîné? Peut-être pourrais-je vous offrir quelque chose, étant donné que je vous ai "arraché" à votre maison pour devoir venir travailler  devant un écran, à analyser un homme à son insu…


Je lui souris et vidai ce qui restait de whiskey dans le fond de mon verre, pour ensuite aller le remplir une seconde fois de liquide aux couleurs d'ambre, en attendant qu'elle se décide, si elle acceptait ou refusait mon offre.

Une fois leurs deux boissons servies, ils pouvaient commencer manifestement. Dylan écoutait Hiro, lui faisant part de ce qu’il avait comme tic, mais rien de bien détaillé. Après un petit soupire, le regard dans son carnet à prendre des notes, elle devra se contenter de ça pour le moment. Une petite précision vint de son « embaucheur » qu’elle devra repérer des indices qui prouve que le tueur en série lui mentait. Dylan acquiesça de la tête, en constatent que ce serait probablement plus facile qu’elle le croyait…

« Très bien… Euh, on commence ? »

Assis à côté de l’avocat, elle regarda l’écran, essayant de suivre le fil de discutions, troublante, mais avant toute chose, elle essaya de ce concentré sur Juno…

Le temps passe vite et vite…

Dylan n’avait pas remarqué les heures passés, commençant à sentir son ventre gargouiller. Sa boisson gazeuse terminée depuis déjà un moment, avait coupé pour un bout de temps son creux. Et puis, elle ne semblait pas s’en faire pour le moment, continuant d’analyser la vidéo derrière ses yeux fatigués. Elle avait prit en note tous ce qui était susceptible, ce qu’elle suspectait d’être une raison de croire qu’il mentait, ainsi que les minutes que diffusait les « preuves ».

Elle leva ses lunettes avant de frotter ses yeux, sans s’apercevoir qu’elle venait d’imiter son collègue du moment. Celui-ci s’était lever avant de stopper l’image de la vidéo rendant un certain apaisement entre eux. Le temps d’une pause était de mise et elle examina un instant toute ses notes avant de refermer son carnet et le rangea dans son sac. Elle approuva d’un signe de tête qu’il était effectivement tard, mais la suite de sa phrase la prit par surprise. Il l’invitait à dîner, du moins, c’est ce qu’elle comprit. Elle allait refuser, mais la faim se manifesta brusquement, trop forte qu’elle lui sourit en se levant.

« Pourquoi pas ? J’avoue que je meurs de faim… Qu’avez-vous à m’offrir ? »

Elle s’approcha de lui et d’un geste presque hésitant, elle lui pointa quelques secondes son verre de whisky qu’elle venait de remplit à nouveau.

« Je prendrais bien un apéro… si ça ne vous dérange pas et n’importe lequel… »

Elle lui sourit timidement en le regardant, épuisée, mais quand même contente de ne pas avoir à cuisiner… Même si elle se serait contentée d’un truc à rapporter dans un resto. Elle contempla un peu mieux l’allure de l’homme qui était bien charmant, même très attrayant.

Eh bien, j'en ai bien, des trucs à boire en apéro, et comme je ne vous connais pas, la moindre des choses ce serait de vous laisser boire ce que vous voulez… Tenez, les bouteilles sont dans ce coin, faites comme chez vous, je vais aller voir ce que je peux faire…

Je souris en lui montrant l'endroit où étaient les boissons avant de regarder dans le frigo… Attrapant au passage languettes bœuf et poulet, poivrons, carottes et oignions rouges, ainsi qu'une sauce sucrée et épicée avec graines de sésame, je mis un poêle au feu et y fit sauter tous les ingrédients… Vous ne saviez pas que j'étais doué en cuisine? Eh bien, quand on vit seul, on n'a pas trop le choix de savoir cuisiner! Surtout que j'ai horreur des repas déjà préparé, à mettre au four micro-ondes… Alors j'ai dû me pratiquer à utiliser des engins que, il y a six ans, je ne doutais même pas de l'existence!

Vous n'êtes pas végétarienne, j'espère?

Une quinzaine de minutes plus tard, je servis le repas à la table, puis nous nous mirent à table. Nous mangions tranquillement, discutant de choses et d'autres. Je m'intéresse particulièrement à la psychologie, car c'est un peu ce que je fait dans mon métier aussi, utilisant des mots pour déstabiliser les témoins, des choses comme ça, mais j'aimais particulièrement savoir les genre de cas que mademoiselle Ellison pouvait rencontrer dans son cabinet.

Puis soudain, je décidai d'aller directement dans le vif du sujet. Pointant le téléviseur d'un geste de la tête, je dis, entre deux bouchées.

… Alors, ça regarde comment?

J'ignore si c'était une expression populaire sur Terre, je n'y avais d'ailleurs pas pensé. Pour moi, Terre et Terra ont deux langues identiques, alors je mélange les expressions terranides et celles terriennes, mais pourtant, certaines personnes arrivent à me comprendre, d'autres non. Je devrais vraiment faire attention a ce que je dis, surtout un avocat dans mon genre.

Tout en attendant la réponse de la jeune femme, je me levai, puis allai sortir du frigo une bouteille de vin rouge et en sorti deux verres. Par pure politesse, avant de me servir un verre, je tendis celui, encore vide, à mademoiselle Ellison.

Je vous en offre un verre?

Dylan ne savait quoi prendre, parmi les bouteilles tous entassé. Après mûre réflexion, mais surtout après hésitation, elle prit un whisky, soit la même chose que son hôte. Elle se servit, le tout très lentement. Parfois maladroite et elle se sentirait désorienter si elle renversait ou brisait quelque chose. Heureusement, elle réussit à se verser un verre sans problème. Elle retourna auprès de l’avocat qui avait commencé à cuisiner. Il lui demanda si elle n’était pas végétarienne. Elle émit un léger rire avant de répondre tout bonnement :

« Non… Ça sent bon. »

Timidement, elle s’était faite toute petite et s’assit à la table. Environ quinze minutes plus tard, soit le temps qu’elle prit pour vider son verre de whisky, le repas était servit et ils mangèrent ensemble tout en discutant du blabla habituelle, comment ils sont arrivés à faire ce qu’ils font aujourd’hui et autre truc au bord des choses personnelles. C’était assez pour dire qu’ils prenaient connaissance de chacun, mais plus de manière professionnelle. Elle lui parla des cas qu’elle avait déjà croiser, mais rien dans ce lot n’avait rien de particulier. Dylan appréciait le plat qu’il avait préparé, trouvant que l’homme avait du talent en cuisine. Puis Hiro aboutit au sujet de la vidéo et demanda avec un drôle d’expression ce qu’elle en concluait… sans doute.

« Je crois qu’il y a de bonne chance qu’on puisse prouver qu’il ment. Je crois que j’ai ramassé assez d’indice, mais il faudra les regarder ensemble si c’est cohérent ou non… »

Pendant qu’elle lui répondait, l’avocat s’était levé pour aller chercher autre chose à boire. Du vin, n’était-ce pas trop pour un rendez-vous professionnel ? Peut-être pas pour Dylan qui accepta avec un sourire la coupe de vin. Le goût semblait aller parfaitement avec celui de leur repas. Elle le complimenta par un « mmm » bien expressive et elle décida d’enchaîner par une question simple, plus à l’aise après son whisky...

«  Alors, vous travaillez souvent chez vous ? »

J'écoutais avec attention ce que la jeune psychologue disait à propos de Juno…Puis hochai légèrement la tête lorsqu'elle mentionna qu'il faudrait qu'on regarde ensemble si le tout est cohérent… Juno n'avait pas de famille, pas d'amis, ni même d'animaux, tout ce qui le rapprochait de la société c'était son avocat, et l'avocat en question, s'était moi. Et même avec une seule personne comme entourage, il n'avait su garder ma confiance, mais beaucoup de gens sont ainsi, il faut absolument qu'ils aient leur petit jardin secret. Le gros problème avec ce jardin, c'est qu'il finit par être la seule chose qui "tienne" encore à vous. C'est pour ça que je m'efforce de garder contact avec le plus de gens possible. On ne m'oubliera pas de si tôt, je suis partout à la fois…

Ça n'était pas une très grosse surprise que la psy me dise qu'il y avait de bonnes chances qu'il mentait, je l'avais senti aussi dès la première séance, mais avoir une preuve que mes doutes étaient fondés me rassura quelque peu… Puis la conversation prit un tournant tout à fait différent, allant même dans le sens opposé du travail dans lequel nous étions. Elle voulait savoir si je travaillais souvent à la maison.

En fait, non. Généralement, quand je quitte mon cabinet, je laisse tous mes dossiers et tout ce que j'ai en tête dans le bâtiment. Enfin, je dis tous mes dossiers, il m'arrive parfois de prendre un ou deux cas urgent, et je continue de travailler dessus ici. Cependant, je me rends à mon cabinet tôt et je repars généralement tard, ce qui me laisse le temps de travailler sur les dossiers importants dans la journée…Disons que ce soir est une exception. J'aurais très bien pu vous inviter dans mon cabinet, mais je ne crois pas que vous auriez vraiment apprécié devoir vous rendre dans le quartier de la Toussaint…

Je pris une nouvelle gorgée de vin. Généralement, quand je disais à mes interlocuteurs que mon cabinet se trouvait dans le quartier de la Toussaint, ils me regardaient tous avec un air sidéré, me bombardant de questions sur le choix de l'endroit, que ce n'était pas un endroit sûr pour un avocat, surtout du fait que tout le monde sait qu'un avocat est très à l'aise financièrement parlant. Ce qu'ils ne savaient pas à mon propos, c'était que peu oseraient s'attaquer à moi, car même si je ne fais plus affaire avec les gens du crime organisé, je reste leur défendeur, ils ont donc un total respect envers moi… Et m'offrent quelques faveurs, une fois de temps en temps.

Je me levai, une fois le repas terminé puis débarrassai la table en vitesse avant de tout mettre au lave-vaisselle, ne gardant que nos deux verres de vin et la bouteille sur la table.

Bon, je crois que pour ce soir, ce sera amplement suffisant pour l'analyse, et si vous me montriez ce que vous avez dénoté chez mon client? On pourrait voir ensemble ce qu'Hound peut bien me cacher…

Je me rassis alors à la table puis lui sourit en remplissant nos deux verres une nouvelle fois, attendant que Dylan décide de sortir ses notes pour que nous puissions finir au plus vite ce travail. Ce n'était pas vraiment pour moi que nous devions terminer ce job, mais pour elle, car elle devait vouloir rentrer chez elle, la fatigue d'une dure journée et, en plus, devoir aller faire une rencontre chez un client…

Personnellement, elle aurait pu passer la nuit chez moi que ça m'aurait plu. Un je ne sais quoi chez cette femme m'attire, un peu comme Shylee m'avait attiré, cette petite vie rangée, loin des soucis qu'un homme de ma trempe puisse rencontrer. Peut-être était-il temps d'essayer de passer à autre chose qu'une vie solitaire… Non?

Cependant, comme tout homme avide, j'avais un but bien précis que je voulais atteindre et que rien au monde ne me ferait dévier de ma route: [g] Détrôner Dorian Garan comme prince des marchands d'esclaves [/g].

Et dire qu'il y a à peine un an, l'esclavagisme ne m'intéressait pas du tout… Les choses évoluent rapidement, de nos jours…

La discussion se poursuivit avec la réponse de Hiro. Il ne travaillait donc pas chez lui, sauf exceptionnellement ce soir et avec elle. Pas pour autant touchée, elle trouvait délicat qu’il ait choisit l’appartement, sûre et douillet, qu’un quartier dangereux… Quoique la psychologue n’avait pas de quoi à avoir peur en considérant son don de guérison qui l’exemptait d’éventuelle danger d’être gravement blesser, mais elle désirait quand même garder cela secret pour éviter des explications saugrenu à des inconnus… Ce « pouvoir » devait jouer aussi quand à la sérénité qu’elle gardait lorsqu’il lui annonça que son cabinet se trouvait dans ce quartier, mais comme dit plutôt, elle était plus rassurée d’être chez lui que là-bas. 

Bref, une fois que l’avocat débarrassa la table, il lui signala qu’il en avait terminé avec l’analyse pour ce soir et qu’ils pourraient maintenant se concentrer sur ses notes. Après ce repas, Dylan se sentait d’attaque pour reprendre le travail. Hiro continua à la faire boire… Peut-être un peu trop, mais un verre de whisky et un verre de vin n’a jamais fait de mal à personne… Si ? Et bien, pas Dylan. Enfin bon, son compagnon avait laissés leur verre de nouveau remplit sur la table. La jeune spy se dirigea vers sa mallette et ressortit ses notes. Elle retourna auprès de l’avocat en plaçant son cahier entre eux de sorte qu’il puisse voir ses notes, commençant à lui faire part de ses remarques sur les agitations de son client. Son langage corporel pouvait sembler trahir son comportement calme et certain tic ressortait souvent, dont celui qu’il lui avait mentionné au début de cette entrevue. Elle pourrait lui faire une liste plus tard au propre, mais avant toute chose, elle lui déballait toute ses notes. Entre temps, elle prenait parfois une gorgée de vin, commençant à se détendre de plus en plus avec Hiro. Avec ça, elle se sentait bien, détendu avec lui et des légers sourires se courbaient à ses lèvres lorsqu’elle le regardait trop longtemps… 

« Je crois que c’est tout… Si vous voulez, je rédige un rapport au propre que je pourrais vous envoyez demain à la première heure… Mais je voudrais savoir si ça vous convient tout ça. »

Elle se tourna vers lui, se rendant compte qu’ils étaient assis l’un à côté de l’autre, à peine qu’il pouvait se touché de leur bras. Ses yeux se perdaient dans les siens, mais après un instant qui aurait sembler trop long elle regarda ses notes, sans démontrée de gêne ou quoique ce soit qui pouvait exprimer un malaise.

Nous étions assis côte à côte, je pouvais même sentir son parfum sans aucun problème… Mais ce n'était pas ça qui m'intéressait, enfin, pas pour l'instant. Ce doit être ainsi que les policiers se sentent lorsqu'ils ont toutes les preuves pour faire incriminer un meurtrier; l'excitation grandissante, de plus en plus puissante à chaque fois qu'une preuve de sa culpabilité se dévoilait et venait s'aligner avec toutes les autres déjà recueillies. Finalement, l'envie de lui mettre une balle dans la tête de ce menteur devenait de plus en plus fort et, au final, je me suis dit que c'était un meurtrier, et qu'il n'aurait que ce qu'il méritait, donc, hein, pas besoin de poser de questions. On va faire ça à l'américaine: "BOUM, merci d'être venu."

Un sourire satisfait vint sur mes lèvres, j'avais pratiquement envie de sauter au cou de la psychologue, mais je me retint, tant bien que mal d'ailleurs, car l'alcool commençait à faire son effet. D'ailleurs, je sentais que s'était pareil pour elle, car elle me regardait souvent en me faisant des petits sourires, à moins que je ne l'intéresse vraiment…

Puis, à la fin de la petite analyse, elle me proposa de tout envoyer la liste mise au propre. Suggestion que j'acceptai en hochant tranquillement la tête, un peu perdu dans mes pensées, léger sourire aux lèvres… Enfin je l'avais eut, ce bâtard! Puis je me levai, car il était temps de conclure l'affaire et de permettre à madame de pouvoir ainsi retourner chez elle.

Bon! Je ne vous retiendrai pas plus, seul le moment que je fais votre chèque et vous pourrez prendre congé.

Attrapant mon chéquier et une plume,  je remplis un chèque en bonne et due forme et le tendit à la psychologue.

Voilà! 40 000 Yens, comme convenu! J'attends vos résultats au propre avec impatience!

Oui, car j'avais dans la tête de faire venir Juno à mon cabinet, de lui montrer l'analyse avec la vidéo, puis le buter froidement avant de jeter son corps dans une benne à ordure. Cependant un simple détail me chicotait.
Je posai alors la main sur la hanche  de la psy, puis dit, d'une voix chaude.

J'aurais aussi un paiement pour vous être déplacé, si loin de chez vous et aussi tard…    

Dylan pouvait sentir le contentement de l’avocat. Elle venait de lui servir un bon motif pour boucler son client… Quoique la jeune femme n’était pas vraiment au courante des réels intentions de Hiro, mais ça ne la regardait pas. Il accepta qu’elle lui envoie la partie au propre et la jeune psy sentait la fin de cette rencontre venir. Elle prit le temps de regarder l’heure, il commençait à se faire tard… Mais sachant que tout les deux étaient en quelques sortes des bourreaux de travail, elle se dit que ça ne devait pas dérangé l’autre. Mais Hiro jugea bon d’en finir là-dessus pour de bon. Dylan soupira doucement en se levant, songeant à la route qui l’attendait. L’alcool l’avait peut-être fatiguée…

Il lui fit tout de suite le chèque, 40 000 Yens. Les petits contrats dans ce genre étaient toujours bons pour arrondir les fins de mois et ça permettrait à la jeune femme de faire à nouveau affaire avec l’avocat, étant donner qu’elle lui fournissait un travail satisfaisant. Ses affaires en main, elle attendit devant la porte avant qu’il ne lui remette le chèque. En attendant, il avait hâte qu’elle lui envoi le document au propre.

« Demain sans faute… N’hésitez pas à m’appeler… Si vous avez besoin de l’avis d’un psy. »

Elle lui sourit alors qu’elle serrait le chèque dans sa mallette. Soudain, elle sentit une main contre sa hanche et elle tourna aussitôt la tête vers Hiro, lui spécifiant qu’il aurait un autre payement à lui donner, le tout d’une manière assez invitante. Ce genre de contact physique n’était pas du genre à faire à quelqu’un avec qui on entretient un lien professionnel, cela ne pouvait signifier qu’une seule chose...  Il avait envie de fêter leur bon travail.

« Je croyais que c’était comprit dans le chèque… C’est plutôt rassurant. »

L’envie ne manquait pas, car le simple fait de sentir sa main contre son corps éveillait en elle un désir. Dans un sens, elle concluait avoir envie de lui. Son buste s’approcha du sien, le regard baissé, encore timide, l’alcool n’aidait que très peu. Puis dans un ultime effort, elle releva la tête vers lui. Pour une fois, elle contempla son visage, un mince sourire à ses lèvres.

La jeune psychologue semblait bien répondre à ma suggestion, surtout venant du fait qu'elle était rassurée de voir que le déplacement n'est pas compris dans le chèque. Collant le bas de mon torse à sa poitrine, je fis lever le menton de la jeune femme pour qu'elle me regarde dans les yeux, où j'y décelai un peu de gêne, puis lui dit.

Les chèques que je fais ne comportent jamais les déplacements. Généralement, j'essaie de trouver une entente à l'amiable avec la personne. Et on dirait qu'ici on a trouvé quelque chose de bien plaisant… Non?

Je souris en coin avant de déboutonner lentement ma chemise, laissant apparaître mon torse… Dans ma vie, beaucoup de fois j'avais violé des femmes, ou encore les baiser froidement sans vraiment d'intérêt, cependant, faire l'amour où tous les deux sont totalement consentant et de leur plein gré, sans aphrodisiaque ou pouvoir, ça allait être la seconde fois, la première étant avec Shylee, où nous l'avions fait dans presque toutes les pièces de son appartement, pendant des heures de temps. Il va sans dire que ça avait été plaisant, mais aussi épuisant, surtout venant du fait qu'on était en plein milieu de la semaine et que je devais aller éliminer un témoin le lendemain, au petit matin.

Mais aujourd'hui, s'était différent, étant donné qu'on était un vendredi et que demain je n'avais rien de spécial à faire, enfin, avant minuit où je devais retrouver le maire pour des transactions d'argent… Mais ça, ça pouvait attendre…

Alors Repris-je de ma voix chaude. Que cachent tous ces vêtements que tu as?

Je l'entraînai alors vers le salon, qui n'était qu'à quelques pas de la porte, puis je me laissai choir sur le divan, attrapant une coupe de vin qui était sur la table, la chemise entrouverte, attendant de voir ce que Dylan allait faire. Tout ce que j'espérais, c'était que la jeune femme apprécierait sa soirée, j'allais m'en assurer, en fait.

Le menton levé vers lui par ses doigts, Dylan ne cessa de lui sourire. C'était évident qu'ils se désiraient l'un l'autre et elle ne voulait le nier. Cela remontait à assez longtemps la dernière fois qu'elle avait fait l'amour, donc le manque jouait un peu dans son approche, mais pas plus que le désir qu'elle avait pour Hiro. Elle était curieuse de voir ce qu'il était capable de faire pour monter l'appétit entre eux. Tandis qu'il déboutonnait sa chemise, dévoilant un magnifique torse à la jeune femme, elle se laissa languir de caresses et de baiser. Ça ne devait qu'être plus plaisant par la suite. Il l'attira vers le salon qui n'était qu'à quelques mètres d'eux et il la laissa au milieu avant d'aller s’asseoir sur le canapé, un verre de vin à la main. L'alcool, c'était peut-être ce qui a engendré ce moment, sauf que la jeune femme était lucide comme si le contact avec Hiro l'avait électrifié.

Il lui demanda avec lasciveté de lui dévoilée ce qu'elle cachait sous ses vêtements. Son air timide ne l'avait pas quitté, mais elle s’exécuta avec un sourire. Ça prenait du temps à Dylan d'être complètement à son aise, mais ça ne l'empêchait jamais de faire quelque chose, même que sous ses airs angéliques se cachait une femme débordant de sensualité, d'érotisme. Et puis, comme c'était plaisant de le faire languir à son tour. Elle se débarrassa premièrement de ses bottes qu'elle envoya de côté et commença à déboutonner chaque bouton, dévoilant le milieu de son buste. Sa poitrine, plutôt mignonne, était emprisonnée dans un soutien-gorge affriolante mauve avec de la dentelle noir et Hiro pouvait constater qu’elle n'était pas si grosse, allant entre le bonnet A et B et même si parfois, ses partenaires lui ont déjà fait la remarque de les trouver petits, elle n'était pas complexée. Petit à petit, son corps se dénuda, montrant ensuite son ventre d'ivoire et plat. Puis ses hanches bien formées, arborait une culotte agencée avec son soutien-gorge et la dentelle noir couvrait l’extrémité de ses fesses. Elle tourna sur elle-même en laissant tomber sa robe par terre, laissant voir le profil de son fessier. Bien galbé, c'était là l'un de ses meilleurs atouts. Puis cela finit par ses cuisses aux allures fermes et douces.

« J'espère que ça te plaît... »

Pendant qu'elle regardait l'avocat à travers sa monture, elle prit place à son tour sur un fauteuil derrière elle, une cuisse sur le rebord de la chaise.

«À ton tour...? »

L'idée de s'exciter mutuellement ravissait la jeune femme qui attendit avec le sourire.

Dans mon appartement, la chaleur et l'envie commençaient à se faire présentes, très présentes. La psy, malgré son air timide et réservé, se cachait en elle une femme qui voulait désirer et se faire désirer, et je dois dire qu'elle était très bonne dans le domaine…

Simplement en sous-vêtements, elle se laissa choir sur le divan, juste à ma droite, une jambe par-dessus l'appui-bras, me demandant de faire la même chose pour elle. Je souris en coin et me levai.

Comme tu l'as fait pour moi, je peux bien le faire aussi, non? Ce serait la moindre des choses…

Ça ressemblait plus à un jeu entre deux personnes que des "préliminaires" avant l'accouplement, quoique ce dernier puisse être fait de jeux, comme je pouvais m'en apercevoir à ce moment. Beaucoup de femme avec qui j'ai eut la chance de parler sur Terre me trouve plus mignon sans mes lunettes. En effet, malgré que j'aie décidé de prendre ceux qui paraissent le moins, il semblerait qu'ils font une différence…

La première chose que je fis ce fût d'enlever les verres de mon visage, avant de les poser sur la table. Comme ma chemise noire était déjà déboutonnée, je n'avais donc qu'à la retirer doucement et donc de faire apparaître la zone supérieure de mon corps. À ce moment, sans que rien ne paraisse sur mon visage, j'avais remercié "le ciel" de ne pas aimer mettre des chaussettes, imaginez la galère que ça aurait été de devoir les retirer debout… Ça aurait vraiment tué le moment… Mes jeans, que je ne portais que lorsque j'étais à la maison, retrouve ma chemise au sol. N'étant qu'en boxer, je posai les mains sur les hanches, un sourire en coin aux lèvres, mes yeux plantés dans ceux de Dylan.

Envie d'en voir plus?

Étant d'humeur à jouer, je baissai mes boxers jusqu'à la base de ma verge, qui n'était pas encore en érection totale, simplement… Émoustillée par le jeu auquel nous nous prêtions. L'élastique n'était pas très bas, mais il permettait à la jeune femme de voir le creux que mes hanches faisaient sur le devant de mon corps, ainsi qu'une bonne partie d'un pubis bien rasé…. Je vous avais déjà dit que je détestais le poil?

Une fois chose faite, je reposai les mains sur les hanches, un petit sourire moqueur aux lèvres.

Dylan le regardait se dévêtir, le sourire en coin. Le visage d’Hiro pouvait sembler indifférent avec ou sans ses lunettes, mais la jeune femme trouvait que ça lui donnait un tout autre aspect, sans pour autant diminuer sa beauté. Plus qu’un boxer sur lui, la jeune femme constata qu’il avait quelque chose à offrir, ce qui lui plaisait beaucoup. Un corps bien formé et viril. Elle, qui ne se basait pas uniquement sur l’apparence de ses partenaires sexuelle, pour une fois elle se sentait gâter. L’avocat franchissait une nouvelle barrière, glissant l’élastique de son boxer vers le bas, dévoilant une partie de son anatomie intime, imberbe et visiblement pas encore complètement dressé. C’était normal, ils venaient seulement de commencer et ceci n’était que pour la titiller un peu, car il lui lança un regard taquin en posant les mains sur ses hanches. Dylan se leva donc du fauteuil.

« Très bien… Tu veux qu’on joue à ça ? »

Fit-elle, mais au fond, elle était avide de contact. Elle s’approcha lentement de lui, sans le quitter des yeux et dégrafa son soutien-gorge. Une fois à sa hauteur, elle croisa les bras devant elle et retira enfin le morceau de sous-vêtement qui s’envola plus loin. Yeux dans les yeux, Dylan approcha son visage du sien, désirant enfin le goûter… Leurs lèvres se touchèrent en premier et la jeune psy l’embrassa avec douceur avant d’introduire sa langue qui caressa l’entrée de la bouche de l’avocat. Le baiser dura de longue seconde, devenant de plus en plus fougueux au fil des rencontres de leur appendice lingual. Elle l’enlaça, plaquant son buste à présent dénudé contre celui de son compagnon et ses mains partirent explorer son corps, sans retenue, passant par son torse, puis son dos, ses fesses…. Le bout de ses seins avaient durcit, frictionnant avec délicatesse contre le torse de Hiro.

« Envie d’en avoir plus ? »

Imitant en quelque sorte sa question, elle ne cessa pas de mêler salive et langue avec lui, l’ardeur prenant de plus en plus place dans cet échange. Elle, avait envie de plus, elle ne pouvait le lui cacher… C’est alors qu’elle alla rejoindre le devant du boxer de son compagnon, plus précisément vers la bosse qui se révélait avoir doublé de volume. Le tout sans se défaire de sa bouche, elle l’obligea à reculer et s’assoir sur le canapé, déterminée à faire monter le désir d’un cran. Penchée vers lui, elle couvre son cou de baiser langoureux, avant de descendre vers son buste. Maintenant à genou devant lui, son exploration buccale continue, toujours en dévalant vers l’objet tant convoité…