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Un procès pour meurtre. [Pv Hiro] (Terminé !)

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Hiro

E.S.P.er

Re : Un procès pour meurtre. [Pv Hiro]

Réponse 30 vendredi 05 octobre 2012, 14:13:06

Allez, un peu de courage, Hiro! Voyons voir ce qui c’est passé là

Je sortis alors de ma cachette, mais rien. C’était vide, il n’y avait pas un cadavre, pas rien… Mais, c’est drôle, on aurait dit que le sol était glissant? Pourtant, ça ne pouvait pas être de l’eau, il n’avait pas plu depuis quelques jours et il n’avait pas eut de vent assez fort pour pousser quelques litres d’eau hors de la mer!... Je pris alors mon téléphone, et j’activai une application lampe-torche. Je découvris rapidement que le liquide qui recouvrait le sol était du sang! Il y avait forcément eut quelque chose…

Suivant les pistes de sang les plus nombreuses, je me retrouvai au bord des docks, là ou la mer commençait. En contre-bas, une vision horrible m’attendait; tous mes hommes, morts, flottaient à la surface de l’eau. Je pus même en voir un, avec la force du courant, glisser sous le quai de béton; ils ne seront jamais retrouvés.

M’éclairant toujours à l’aide de mon portable, je remarquai une autre trace de sang, plus petite. Probablement une seule personne se trainait en ce moment, une blessure l’accablant, et comme tous mes hommes étaient morts, dans la flotte, je pouvais déduire que Rose était blessé aussi; à moins qu’il y ait eut un pauvre bougre qui ait été malencontreusement pris dans l’échange de coups de feu… Il n’avait qu’une seule façon de savoir, et c’était d’aller voir.

Au détour du conteneur, ma joie fut aussi grande que ma surprise! Mon pire ennemi, accoté contre le conteneur de couleur vert-rouille, endormi, une blessure de balle à la jambe. Oui, je sais ce que vous pensez, j’aurais pu le tuer à ce moment, mais non. J’avais envie de m’amuser un peu.

Lui tapotant sur l’épaule, j’attendis qu’il ouvre à moitié ses yeux pour lui asséner un coup avec la crosse de mon arme, le faisant perdre conscience, juste le temps qu’il puisse me distinguer et pouf! Plus rien.

Si on pouvait accorder du crédit à ce terrannide, c’était que même s’il avait les caractéristiques d’un tigre, il était plutôt léger; je n’eus aucun mal à le transporter de l’endroit ou il était au coffre arrière de ma limousine, prenant bien soin de l’attacher avec des chaînes et de le bâillonner, le trajet ne serait pas bien long, mais juste au cas ou.

Une quinzaine de minutes plus tard, nous étions dans la cave d’une petite maison en bois, loin de toute civilisation, alors que deux de mes sbires s’afféraient à attacher les chaines qui retenaient les mains de mon prisonnier au plafond, et à encrer celles qui retenaient ces pieds au plancher de béton.

Cet homme a la force d’un tigre, je veux donc que vous serriez les chaines si fort que même King Kong ne pourrait s’en défaire.

Une fois cette besogne terminée, ils recouvrirent le béton d’un recouvrement de plastique, histoire de contrôler les éclaboussures de sang. Ils lui retirèrent par la suite tous ses vêtements, ne lui gardant que ses sous vêtements et son chandail à manches courtes.

Hé, patron, sa chaine est chaude. Elle brûle mes doigts!

Rien à foutre, met-la sur la table avec les autres choses. Bandez-lui la blessure à son genoux, on ne voudrait pas qu’il meure d’hémorragie!

Le truand s’exécuta, lançant la chaîne sur la pile de vêtements. Personne, moi y comprit, ne se rendit cependant compte qu’elle commençait à percer un trou dans le veston du procureur. Retirant le mien, je roulai les manches de ma chemise jusqu’à la fin des avant-bras, les coudes toujours cachés par le vêtement.

Bien, toi réveille-le avec l’eau du robinet et toi, sors mes outils de travail…

Les deux s’exécutèrent sans discuter; ils étaient habitués aux ordres que je leurs donnaient. L’expression de Rose lorsque l’eau glacée lui éclaboussa le visage m’avait tiré le sourire. M’approchant de lui, un petit sourire malsain au visage je lui dis.

La belle aux bois dormant s’est réveillée? Salut Rose, j’espère que ta jambe ne te fait pas trop souffrir? Ne t’inquiète cependant pas pour cette blessure, car tu vas en avoir des pires!

Lyan Rose

Terranide

Re : Un procès pour meurtre. [Pv Hiro]

Réponse 31 lundi 08 octobre 2012, 21:00:50

Vous savez, il y a plusieurs moyens de se réveiller. Si vous vous réveillez dans un lit à baldaquin, réveillé par le doux chant des oiseaux et accueilli par un majordome ayant déjà apporté votre petit-déjeuner, vous vous réveillerez - sauf dans des cas extrêmes - d'excellente humeur. Si au contraire vous vous réveillez dans un lit sans matelas, reveillé par le chant de votre réveil et que vous brûlez votre pain au petit-déjeuner, vous serez sacrément de mauvais poil. Je pense avoir fait le pire réveil au monde. Dormir assis contre un container, puis se faire réveiller par une tape gentille contre l'épaule, et voir le visage de son pire ennemi tandis qu'une crosse de revolver vous arrive dangereusement vers la tempe...

Et rien. Rien, jusqu'au vrai pire réveil de ma vie. Aspergé d'eau et un sincère mal de crâne. Il va sans dire que l'humeur n'est pas au beau fixe. Apparemment, je suis attaché et à moitié à poil alors que tout le monde me regarde, la gueule fendue d'un grand sourire. Bordel, mes liens me tirent. Grave. Je vais commencer par briser ces foutues chaînes... et que dalle. Ils m'ont trop bien attaché, je suis bloqué. Sans surprise, je découvre Hiro Atayoshi en face de moi, la bouche sarcastique et les paroles assassines. La belle au bois dormant... je t'en foutrais de cette connasse qui dort !


-C'est vrai que t'as pas l'air d'être mon prince charmant, Atayoshi.

Pour ma défense, c'est sorti tout seul, du ton venimo-sarcastique qui caractérise si bien le mauvais perdant pris au piège. Il ne me reste plus rien à faire à part jeter mes dernières cartes. Tandis qu'un type arrive d'une arrière salle miteuse où se trouvaient le kit du parfait petit génie de la torture et quelques taches de sang, je regarde Atayoshi de mon regard le plus assassin. Si un regard pouvait tuer, j'aurais fait l'effet d'une bombe nucléaire. Je suis vraiment de mauvais poil. Je continue à parler de ma voix si assassine. En face de lui, Atayoshi n'a plus Lyan Rose, ni le procureur démoniaque. Looter Phazer, avec tout son venin, s'exprime. Sous-fifres et paysans, faites donc silence pour recueillir la parole divine.

-Si tu crois que tes piqûres de moustique vont m'impressionner... Mon pauvre.

Je le sens à ma vision qui se rougit un tantinet, mon oeil gauche s'est illuminé. Ça ne servira à rien, mais c'est intimidant. Je continue à regarder Atayoshi de haut et bien méchamment - merci les chaînes, je suis surélevé - avant de me racler la gorge et de lui cracher au visage. Quel bonheur de voir ma salive dégouliner sur sa joue ! Si vous saviez ! Avec un sourire moqueur, je regarde Atayoshi, visiblement enragé par le fait que j'oppose encore et toujours de la résistance. Un petit cliquetis sur le sol me fait tourner la tête vers la table : ma chaîne a percé un trou dans mon veston et a aussi transpercé la table. Du même sourire moqueur, je regarde Atayoshi et l'informe des faits.

-Tu sais quoi ? C'est les restes d'Aki Meguro. Ça te dirait de la reposer sur la table pour mieux l'admirer ?

Puis je ferme les yeux, me preparant mentalement à la bataille de ma vie : celle contre la souffrance. Si seulement Atayoshi pouvait ramasser cette chaîne et se cramer la main ! Je ne pourrais pas être plus heureux !

- HRP : Un peu court, désolé. -

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E.S.P.er

Re : Un procès pour meurtre. [Pv Hiro]

Réponse 32 mardi 09 octobre 2012, 22:13:54


Un grand rire sortit de ma bouche alors que je le voyais comme ça. Ce n’était pas vraiment à cause de ce qu’il avait dit que je riais, mais plutôt le fait que j’avais gagné. Oui. Gagné. Il était là,  devant moi, attaché. Il n’avait aucun moyen de s’en sortir, même s’il me cirait les pompes. Chose amusante, il semblait s’en être rendu compte, car il n’ouvrait pas la bouche pour dire de gentille chose.

Ta mère ne t’as jamais dit d’insulter les gens?

C’est alors qu’il me cracha au visage. Les dents me serrèrent et sans même que je ne m’en rends compte, je m’étais retourné avant d’enfoncer mon pied directement dans son estomac, le talon de mes souliers confortablement installé au dessus de sa hanche droite, les orteils reposant sur la dernière côte flottante gauche. Serrant les poings, je me mis à respirer lentement, et bruyamment.

Reprends-toi, Hiro, reprends-toi… Il est clair que tu veux me mettre en colère pour que, dans ma rage, je te bute le plus tôt possible. Mais ça ne marchera pas, j’ai envie de faire durer le plaisir avec toi, Rose.

Me détournant de lui, je vis ce qu’il racontait à propos des restes d’Aki; la chaine. Retournant le visage vers Lyan, je souris en coin avant de donner un petit coup de pied sur la chaine, la faisant glisser plus loin.

Je n’ai pas besoin de me souvenir d’une personne que j’ai tuée. Et si c’est pour toi, t’inquiète, tu le retrouveras bientôt!

Me retournant vers tous les instruments qu’il y avait sur la table, je ne pus m’empêcher de sourire, avant de glisser mon doigt sur chacun d’entre eux : Petit maillet, lame, perceuse et autre objet que je n’avais encore jamais vu de ma vie.

Je dois t’avouer, Rose, que je n’ai jamais compris toutes les facettes de la torture; tu sais, j’ai rencontré des gens qui savent comment faire mal à quelqu’un, d’une manière aussi durable que discrètes. Pour ma part, je n’ai aucune subtilité dans mes choix!

J’attrapai alors des poings américains , avant de les enfiler et d’arriver à la hauteur du détenu.

Non, tu vois, pour moi, rien m’est plus aisé que de casser la gueule à quelqu’un… De cette manière.

Sans prévenir, mon poing s’écrasa contre sa mâchoire; avec la puissance de ce coup, j’aurais cru pouvoir voir une dent se déchausser, mais ce n’était peut-être qu’une illusion. Un coup dans l’estomac, puis pour finir, un dernier sur la jambe droite… Je ne suis pas un grand tortureur, comme les Karistal, mais je devais admettre qu’elles avaient raison; c’est amusant de faire mal!

J’en ai assez fait avec ça. C’est amusant, mais je me lasse vite avec cet instrument… bien, qu’allons nous essayer, maintenant?... Oh! J’ai trouvé!

J’attrapai alors une torche à soudure, faite pour faire fondre le métal, et je me retournai, un petit sourire aux lèvres.

Alors, Rose, ou voudrais-tu que j’appose mes initiales? Une omoplate ou encore ton mollet?

Lyan Rose

Terranide

Re : Un procès pour meurtre. [Pv Hiro]

Réponse 33 mercredi 10 octobre 2012, 15:11:21

(Nota bene : je passe à la narration à la deuxième personne parce que Lyan n'est plus en état de penser comme un narrateur et que je hais écrire à la troisième personne. Pas de confusion, ainsi.)

Tu étais fier de ton crachat, tout de même. Pour toi, ça valait largement le coup de pied dans l'estomac, qui t'avait à peine fait broncher. Tu avais rouvert les yeux un instant par réflexe après avoir pris le coup, et tu avais distingué un miroir en face de toi. La souffrance s'était dissipée en quelques secondes, le temps que ton grand ennemi Hiro Atayoshi se retourne vers la table pour regarder les outils présentés devant lui. Tu refermas les yeux, prêt à encaisser la souffrance de la torture. Tu ne voulais pas l'avouer, mais tu étais terrorisé.

Tu entendis alors le cliquetis reconnaissable d'une chaîne qui se déplace. Hiro avait déplacé la chaîne quelque part, mais tu n'écoutais déjà plus ce qu'il disait. Tu te préparais à prendre les coups de l'avocat, quels qu'ils soient. Les pas se rapprochèrent de toi. La voix qui sonnait si désagréable à tes oreilles, tu l'avais totalement ignorée elle aussi. La torture mentale, tu savais l'éviter. La torture physique, tu n'étais pas en position de l'éviter. Tu pris une longue inspiration, avant de la bloquer. Tu ne respirais plus : ça t'aidait à canaliser la douleur.

Le premier coup vint directement dans le côté gauche de ton visage. Extrêmement violent, contenant une rage monstrueuse et une violence incomparable. Tu rouvris les yeux sous le choc, perdant ton souffle. Ta stratégie pour éviter de trop souffrir avait échoué. Le choc avait été si violent que tu pensais avoir perdu une dent dans le processus. Tu passas donc ta langue sur ta dentition de tigre : non, elles étaient toutes là. C'était un soulagement pour toi, bien que les dents de tigre repoussaient bien vite. Comme celles des requins.

Le second coup dans l'estomac t'aurait en logique plié en deux. Sauf que tu ne pouvais pas te plier en deux sous le coup, ce qui rendit la douleur d'autant plus insupportable. Enfin, le troisième coup dans ta jambe déjà blessée te fit lâcher un petit râle qui avait dû être très plaisant aux oreilles de ton pire ennemi. Tu rouvris les yeux pour te regarder dans le miroir, et tu eus toutes les peines du monde à rouvrir l'oeil gauche. Tu compris pourquoi en regardant dans le miroir. Toute la partie gauche de ton visage s'était affaissée : tes nerfs avaient lâché, et tes muscles aussi par la même occasion. Tu le savais, ça resterait ainsi à vie.

En un sens, cela te semblait amusant, cette expression. Peut-on vraiment dire que c'était à vie, dans ton cas ? Tu étais convaincu que tu allais mourir sous peu. Bien vite la terreur reprit son droit dans ton esprit, laissant une sueur froide couler le long de ta tempe et de ta nuque. Dans un dernier effort pour prendre la parole, tu le regardas en souriant, ton oeil gauche émettant une lumière quelque peu inquiétante tandis que le pied de la table où était atterrie la chaîne commençait à noircir. Personne d'autre que toi ne semblait s'en être aperçu.


-Omoplate ou mollet ? Si je devais choisir, je dirais que t'as qu'à te le foutre dans le cul, ton cure-dents, Atayoshi.


Puis tu lui crachas de nouveau dessus. Un crachat rouge. Tu crachais du sang. Tu le sentais, ta fin approchait peu à peu. Mais avant, ce sadique allait s'amuser un peu avec ton corps, tu le savais mieux que quiconque.

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E.S.P.er

Re : Un procès pour meurtre. [Pv Hiro]

Réponse 34 dimanche 14 octobre 2012, 15:52:16


D’un petit rire, j’enlevai le crachat de sang de ma joue avant de lui foutre une gifle, le crachat encore dans la main, sur son côté amoché, lui étendant ainsi son ADN sur son visage. Le petit brûleur dans les mains je me retournai vers mes deux sbires, qui attendaient patiemment que je les appelle.
 
Vous deux! Tenez-le. Je vais signer ma future œuvre d’art!
 
L’un des deux hommes tint la tête de Lyan, passant son bras autour de sa gorge, l’autre à son front, histoire de le tenir bien solidement; le second se contenta de presser de toutes ses forces contre son corps, immobilisant ce dernier entre les deux sbires. Pour ma part, je me contentai de me positionner, de manière confortable en face de son bras droit en l’air, dû à la chaîne qui partait du plafond. D’un petit sourire, j’allumai la petite torche avant de me mettre à effleurer la surface de la peau mince de l’intérieur du bras, tout juste au dessus de l’aisselle.
 
Sous les cris du prisonnier, je continuai d’apposer mes initiales, durant encore deux heures et six minutes… Eh oui, j’adore prendre mon temps pour faire des belles choses. Une fois terminé, je m’éloignai de Lyan, sommant les hommes de le lâcher. Tendant l’oreille vers la porte.
 
Oh? T’entend Rose? T’entends les sirènes? La cavalerie viendrait-elle te sauver des griffes du méchant avocat? Ah, non… C’était juste mon imagination… On dirait que t’as pas crié assez fort pour qu’on puisse te repérer… Mais t’as pas besoin de t’époumoner, on est si loin de la civilisation…

Me retournant vers la table  remplie d’objets, je regardai chacun des outils non utilisés, encore propres, avant de prendre un long couteau de chasse. Je me retournai, avant de recommencer à marcher vers mon pire ennemi.

Maintenant, Rose, tu vas me rembourser pour tout le temps que tu m’as volé: six mois.

Je plantai alors le bout de ma lame dans son pectoral droit, avant d’en faire une ligne d’une dizaine de centimètres. J’en fis six semblables à la première, toutes les unes côte à côte. L’odeur du sang qui coulait contre son torse se mêlaient affreusement à l’odeur de rôti de la brulure sous son bras.

D’une impassibilité totale, je laissai mon couteau sur la table, avant de prendre un petit paquet, enveloppé dans une toile de tissu noir. Ouvrant le contenu, je pris la petite seringue et le contenant, un liquide incolore à l’intérieur. Insérant la seringue dans le couvercle du contenant, et prenant 15ml du liquide incolore, je lançai à Lyan :

Dis, Rose, tu connais le bromure de pancuronium?

Lyan Rose

Terranide

Re : Un procès pour meurtre. [Pv Hiro]

Réponse 35 dimanche 14 octobre 2012, 17:15:35

Tu avais été bien vite coincé entre deux types dont les poignets faisaient l'envergure de ta cuisse. Des types énormes, qui n'avaient pas eu de mal à te maîtriser, bien que tu n'opposais aucune résistance. Tu fermais les yeux, comme à ton habitude, tentant de lutter contre la terreur qui t'envahissait et te faisait perdre le contrôle de toi-même. Au fond, tu voulais que ça se finisse, mais tu ne comptais pas abandonner. Tu ne voulais pas. Tu n'avais pas envie de perdre face à un avocat et deux gorilles.

Tes yeux s'ouvrirent lorsque tu sentis la pointe brûlante à un endroit aussi sensible que là où il l'avait posé. Un hurlement horrible sortit de ta gorge, pour se prolonger jusqu'à la fin de ton souffle. Tes yeux étaient révulsés, ta bouche était totalement déformée et tu faisais de ton mieux pour ne pas bouger. Quoi que tu n'avais pas énormément de mal à ne rien faire : tu avais les deux gorilles qui t'empêchaient de bouger. Tes cordes vocales flanchaient. Combien de temps avais-tu crié ? Tu ne sais pas. Mais ta voix s'était brisée. Tu ne pouvais que penser, et tes seules pensées étaient imprégnées de terreur. Une terreur indescriptible, avec un souhait. "Faites que ça s'arrête."

Tu n'en pouvais plus, la douleur te rendait fou. Ta gorge, elle, émettait un sifflement sourd tandis que tu semblais t’époumoner. Tu étais à la limite de perdre connaissance, tu n'écoutais déjà plus Hiro Atayoshi. C'est à peine si tu sentis les six entailles qu'il te fit subir. Tu t'en allais lentement, tandis que tu ne pouvais rien faire d'autre que subir. Tu tentas de relever la tête pour regarder ce qu'il t'avait fait : tu y voyais trop flou, mais tu avais compris que tes cheveux étaient devenus blancs comme neige à cause de la douleur et de la peur.

Tu t'attardas tout de même sur la petite seringue qu'avait sorti Atayoshi. Et tu ne pus t'empêcher d'avoir un faible sourire à la vue du produit. Bromure de pancuronium. Une substance qui paralysait les connexions nerveuses, ne causant aucune réaction externe peu importe le traitement infligé. Cependant, la douleur subsistait et crier ou même fermer les yeux devenait impossible. Tu souriais, parce que tu savais que c'était inutile : tu n'avais plus la force de crier ou détourner le regard. Tu allais t'évanouir sous peu, et sans doute même mourir. Et la chaine qui brûlait lentement le pied de la table derrière Hiro Atayoshi ne pourrait pas te sauver, tu le savais.

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Hiro

E.S.P.er

Re : Un procès pour meurtre. [Pv Hiro]

Réponse 36 mardi 16 octobre 2012, 00:35:46


Mon sourire, alors que je voyais Lyan tomber lentement, s’effaça, laissant une contrariété évidente apparaître sur mon visage. Attrapant une seconde seringue, pleine d’un liquide semblable au premier, je m’avançai avec fureur vers mon prisonnier, avant de lui planter dans une veine du bras droit. Tout en appuyant sur la seringue qui laissait couler son contenu dans ses veines, je sifflai entre mes dents, rageurs.
 
Oh que non, Rose, t’as pas le droit de me faire un truc aussi tordu que de tomber dans les vappes, et espérer en crever! Tu va avoir le droit de crever seulement lorsque je te l’accorderai!
 
Je pus entendre une inspiration gutturale de la part de Rose qui, je venais tout juste de remarquer, avait perdu la couleur de ses cheveux, dû à la douleur… Ouah, c’était la première fois que je voyais ça et, je dois le dire, même à moi, ça m’avait foutu les choquottes… Reculant de quelques pas, je le vis, sous l’effet de l’adrénaline, se débattre involontairement.
 
C’est fantastique, les sensations que l’adrénaline apporte, hein? Je vais t’avouer que je m’en fais aussi quelques shoots, parfois!
 
Lui montrant mon bras gauche, ou il y avait quelques cicatrices de piqûres, je me saisis une nouvelle fois de la seringue de Bromure avant de lui enfoncer dans le cou. Je le vis redevenir mou, mais sans perdre pour autant cette lueur de vie dans les yeux.
 
Maintenant, je vais finir tout ça en beauté!
 
Mes gorilles détachèrent le corps sans vie avant de le déposer au sol, le dos contre le bois. Attrapant une perceuse, je m’amusai à lui faire un trou dans le milieu de la paume gauche; on pouvait entendre le moteur de la perceuse forcer contre l’os, avant qu’une odeur d’os brûlé à faire lever le cœur, ainsi que la résistance disparue de la main, me confirme que j’aie bel et bien passé au travers de la main.
 
Me relevant, je disposai de la perceuse sur la table, avant de prendre un petit maillet, mais assez lourd.
 
Putain, Rose. Si t’avais été comme les autres procureurs, rien de ça ne se serait produit, tu serais encore avec Aki à jouer les gamins. Mais, tu sais ce qu’on dit : Lorsqu’un clou ressort, il faut taper dessus!
 
La dernière partie de la phrase, je la lâchai dans un ton bestial, comme si j’abattais le petit marteau de toutes mes forces, et c’était le cas, sur son avant bras. Un bruit sec et horrible de branche se brisant résonna dans toute la pièce. Je recommençai sur le coude, pour finir le bras.
 
C’était horrible, son bras n’avait plus de forme précise, avec tous les fragments d’os qui ressortaient…  Haletant comme un bœuf, je sortis mon pistolet, c’était bien le temps d’en finir : le pauvre bougre avait assez souffert. Braquant mon arme contre son front, j’eus l’air un peu peiné en disant :
 
Pour le peu de choses que tu savais de moi, crois-tu vraiment que ça en valait la peine?
 
Le percuteur de mon arme s’approcha du canon lentement…
 
BANG!
 
D’un coup, provoqué par la chaîne magique, la table s’effondra, deux de ses pattes étant rendues trop faibles pour la soutenir. Je n'eus même pas le temps de me retourner qu'une immense vague de chaleur me fis tomber au sol: C'était la torche à souder qui avait atterrie sur la chaîne brûlante, et avait créée une mini explosion sous la chaleur de celle-ci, mélangée au combustible qui s'échappait de la torche.

L'incendie se propagea à une folle vitesse. Mes deux gorilles avaient beau tenter de l'éteindre, mais avec la nature magique, ou pour le moins la moitié de son origine, l'eau était inutile.

Qu'est-ce qu'on fait patron?

Vous, je sais pas, mais moi je sais quoi faire

Je ne leur laissai pas le temps de réagir que je vidai mon chargeur dans leurs deux corps, ne laissant aucune balle à l'intérieur. Me retournant vers le cadavre qu'était Rose, je me penchai avant de mettre l'arme dans sa main encore valide.

Ces deux hommes étaient des sbires de J, ils se sont vengés de toi et tu les a tués... Cependant c'était peine perdue pour te sauver, et tu es mort en héros, tu auras des funérailles merveilleuses! C'est mon cadeau, moi qui avait prévu t'enterrer dans le désert, une tombe inconnue, ou encore te découper en morceau et de foutre à la flotte... Adieu, Rose

Je ne partis pas tout de suite, non. Je restai là, à regarder le corps inanimé de mon ennemi, savourant ma victoire... J'eus alors l'envie de pousser l'audace; je me penchai, lui murmurant à l'oreille:

Personne n'est innocent. Rappelle toi de ça, Rose.

Je quittai alors l'endroit qui menaçait à tout moment de s'effondrer, sûr qu'il n'y survivrais pas.
 
Alors que je regardais dans le rétroviseur de ma voiture, je vis une énorme boule de feu faire effondrer la maison.

Voilà... Enfin fini.
« Modifié: mardi 16 octobre 2012, 19:07:38 par Hiro »

Lyan Rose

Terranide

Re : Un procès pour meurtre. [Pv Hiro]

Réponse 37 mardi 16 octobre 2012, 19:37:03

Tu en avais assez. Tu voulais enfin t'en aller de ce monde. Mais non, il t'était interdit de mourir ici. D'après ce que tu compris par la douleur qui t'envahit et te fit pousser ce que tu croyais être un hurlement de douleur, mais qui se résuma en un faible râle. Le liquide coulait dans tes veines, ravivant ta douleur. Tu en conclus une chose : adrénaline. Les chaînes commençaient à se détacher du plafond tant tu souffrais et que tu tirais sur les chaînes. D'une seconde injection, Hiro t'avait maîtrisé. Bien vite, les sbires t'avaient détaché de ton perchoir, mais tu n'y pouvais rien. Si tu avais pu bouger, tu les aurais envoyés au tapis. Tu étais plutôt réactif à l'adrénaline.

Puis soudain la douleur qui te fit souffrir sans même que tu puisses hurler. Ton corps ne répondait plus. Comme une marionnette sans marionnettiste. Il perçait ta main. Tu souffrais, tu avais peur, mais tu ne pouvais rien faire. absolument rien. Même tes yeux ne répondaient plus. L'arrêt du bruit dérangeant de la perceuse s'arrêta, tandis que l'odeur de tes propres os brûlés vint s'incruster dans tes narines. Tu aurais voulu vomir, tu ne pouvais pas. C'était fini. Tu n'écoutais même plus Hiro Atayoshi, tandis qu'il prenait un maillet qui ressemblait plus à une masse qu'à un maillet. Puis une douleur atroce dans ton avant-bras. Le maillet avait percé ta peau... non. c'était impossible. Tes os avaient transpercé.

Un deuxième coup sur le coude finit de te prouver que ton bras gauche ne serait plus jamais utilisable. Mais qu'importe : tu allais mourir dans quelques secondes, puisque Hiro t'avait attrapé par la gorge et pressait son canon contre ton front. Tu vis son doigt presser doucement la gâchette, et tu entendis une détonation. Tu étais encore vivant : la table s'était écroulée, apparemment en feu. Tu étais un simple corps, tu ne pouvais rien faire. Eux non plus : tout effort pour éteindre ce feu était vain. Il se dit quelque chose que tu n'entendis pas, entendis deux détonations et vis les deux gorilles tomber à terre. Puis Hiro se rapprocha de toi. Le crépitement des flammes masqua ses paroles, mais il se rapprocha pour lui murmurer une phrase qui allait te rester toute ta vie.


-Personne n'est innocent. Rappelle-toi de ça, Rose.

Puis il s'en allait. Lorsqu'il sortit, une boule de feu te frôla. Tu l'avais échappé belle, mais le souffle t'avait projeté vers la chaîne. Lorsqu'elle se rapprocha de ton visage, elle se mit à scintiller dangereusement avant de prendre vie et se loger dans ton oeil gauche. Tu n'en ressentis aucune douleur : mieux, tu pouvais de nouveau bouger. Tu te dépêchas de sortir, tandis que la baraque s'écroulait derrière toi. Le bras droit couvrant ton bras gauche, boitant à cause de la balle et du coup de poing américain, tu sortis et t'écrasas contre le bitume. Deux mots sortirent de ta bouche, emplie de sang :

-Hiro... Atayoshi...

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