Le Grand Jeu - Forum RPG Hentai

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Pour le silence. [PV : Hiro]

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Arménya

Pour le silence. [PV : Hiro]

lundi 14 mars 2011, 19:18:09

-A samedi prochain mademoiselle Myato.

-A samedi prochain Monsieur.


Je m'inclinais devant mon patron avant de faire demi-tour et d'aller chez moi. La journée avait été banale et donc d'un ennui mortel. Comme à mon habitude le dimanche, je m'étais levée à huit heures, avais pris ma douche, m'étais habillé d'une robe noire, avais mangé un solide petit déjeuner et à huit heures trente précise, avait pris les transports en commun pour me rendre à mon travail. Travail qui consistait à servir des gens inintéressant et qui ne pensaient cas l'argent dans un restaurant qui se voulait être chic. Enfin bon, je n'allais pas juger, j'étais payées plus que convenablement et cela me permettait de payer mon loyer et mes occupations qui nécessitent de l'argent.

J'avais donc finie mes heures de travail et à dix-neuf heures, je quittais le restaurant pour rentrer dans mon appartenant. Préférant marcher que prendre les transports qui étaient encore plus bondés que d'habitude, je déambulais donc seule dans les rues de la ville, regardant les gens qui eux aussi rentraient chez eux et pensant au ixième contrôle que j'allais devoir passer demain. La vie était vraiment ennuyeuse, tout ce répétait à l'infinie, cependant, parfois, un événement venait tout chambouler et apportait pendant quelques instants un peu de changement. Malheureusement, ces événements sont rares et une fois finis, la vie reprenait son inexorable cour.


Pourquoi je vous parle d'événement modifiant une journée voir plus, ben tout simplement car au détour d'un chemin je tombais sur une scène banale, mais que l'on ne rencontre pas tous les jours. En effet devant moi se trouvait un homme qui maintenait un autre homme sous la menace d'une arme à feu équipé d'un silencieux et avant que je ne puisse faire le moindre geste, il tira, mettant ainsi fin à la vie de l'homme. Devant cette scène, je ne restais pas sans rien faire, laissant pour une fois libre cour à mes capacités, je fonçais à toute vitesse sur l'homme armé avant qu'il ne fasse feu sur ma personne. D'un seul coup portait à une vitesse fulgurante, je lui prisais le bras portant l'arme et envoyer d'un coup de pied cette dernière au loin. Pour la suite, j'immobilisais le meurtrier et faisais que toute bonne citoyenne doit faire, j'appelais les autorités avec mon téléphone portable. Le temps que les policiers arrivent, j'attachais l'assassin avec ses propres vêtements, assassin qui bizarrement, ne disais mot et me regardait comme si j'étais le diable en personne. Il faut dire que mes yeux faisaient sursauter plus d'une personne lorsque je croisais leurs regards, même les policiers eurent un mouvement de recul avant que je leur décrive ce que j'avais vu et fait. D'ailleurs plus d'un fus étonné quand je leur disais que c'était moi qui avait désarmé l'homme.


Enfin bon, après m'avoir demandé mes papiers d'identité et mon adresse, ils amenèrent le meurtrier et bouclèrent la rue, avant de me dire que je pouvais rentrer chez moi mais que je devais me maintenir à leur disposition et que je devais m'attendre à être convoqué au tribunal. C'est donc bien en retard que je finissais par rentrer chez moi et alors que je contais réviser mes cours pour me préparer à mon contrôle, je ne faisais que manger avant d'aller dormir.

Hiro

E.S.P.er

Re : Pour le silence. [PV : Hiro]

Réponse 1 lundi 14 mars 2011, 20:18:13


Une voiture filait à toute vitesse sur le boulevard principal de Seikusu,  zigzaguant entre les voitures, à l’intérieur, le conducteur semblait très nerveux et sa passagère se cramponnait à ce qu’elle pouvait, la peur d’avoir un accident sans doute.

- Hans! Ralentit tu veux? Ce n’est pas grave si on arrive en retard au souper de ma mère!
-Tu rigoles? Ta mère m’en veut à mort à cause de la dernière fois, je veux être à l’heure pour revenir dans ses bonnes grâces!

La voiture pris la voie de droite pour dépasser une énième voiture depuis le début de sa folle course et y resta pendant un moment, aucune autre voiture ne circulant dans cette voie.


-On dirait qu’ils le savent, les compagnies de sondage. Ils sentent quand on a quelque chose à faire, qu’on est pressé. C’est toujours à ce moment qu’ils appellent!
-T’avait qu’à leur dire que tu n’avais pas le temps…
-Je suis incapable de raccrocher la ligne au nez de quelqu’un tu le sais pourtant!
-ATTENTION!!


Au même moment qu’ils passèrent devant un édifice en construction, les pneus côté conducteur éclatèrent presque simultanément. La voiture dérapa, fit quelques tonneaux et se retrouva dans l’autre sens du boulevard. Incapable de s’arrêter ni même de l’éviter, plusieurs voitures venant en sens inverse heurtèrent la voiture de plein fouet. La vie de ces deux jeunes gens se termina de façon brutale et horrible…

Profitant de la confusion, un homme en habit de construction alla sur le bord de la route, se pencha et prit une sorte de tapis clouté, de la même couleur que le bitume, qui gisait sur le sol, à l’endroit précis où les deux pneus de la voiture ont éclatés… S’assurant que personne ne l’avait vu, les autres étant trop occupés à regarder l’accident et à appeler les urgences, il se releva, son tapis sous le bras, et fila à l’anglaise.

Un tueur moi? Non. C’est très facile tuer quelqu’un, presque n’importe qui peut défoncer une porte d’un appartement et mettre une balle dans le crâne d’un homme. Mais pour déguiser un meurtre en accident, il faut savoir contrôler l’environnement de sa victime, pour qu’elle fasse ce qu’on attende d’elle. Mon job est de jouer une partie d’échec et je déplace mes pièces, comme soudoyer un agent des sondages pour qu’il le garde assez longtemps sur la ligne pour qu’il soit en retard et s’assurer que ses « crevaisons » soient mortelles, payer un homme de la construction pour retirer le tapis clouté et venir me l’apporter pendant que je suis caché dans une ruelle, dans ma voiture. Tiens justement, quand on parle du loup…

Tenez monsieur Atayoshi!

L’homme me tendit le tapis, que je pris et mis sous le siège passager.

Merci. Tenez, voilà votre paiement.

Je lui tendis une enveloppe qu’il se hâta d’ouvrir.
Mais monsieur, y’a qu’une rose rouge là-dedans!?

Je Sais…
Un petit “bim” retentit dans la ruelle et l’homme tomba, mort, dans un conteneur que j’avais pris soin d’ouvrir avant qu’il n’arrive. Sortant de ma voiture, je fermai la grande porte du conteneur sur le corps inerte de mon « employé » et je récupérai la balle qui était restée coincée dans le mur de briques. Quant à la douille, je la reprendrai plus tard, elle était tombée dans ma voiture, donc je n’ai aucune presse. Mon téléphone se mit à vibrer. J’attendis de sortir la voiture de la ruelle pour répondre.

Atayoshi?
Bonjour, écoutez, je serai bref, j’ai été  arrêté pour meurtre et, excepté un témoin, ils n’ont aucune preuve valable contre moi, un ami a même récupéré la douille et la balle sur la scène du crime, ils ne savent donc pas quelle arme a été utilisée, simplement que j’en avais une lors de mon arrestation.

  Donc vous avez besoin que je  m’occupe du témoin et que je vous défende? Ce sera donc  500 euros par heure, ce qui fait environ 5 750 yens l’heure. Et dépendamment de la difficulté à cacher le corps du témoin, ce sera plus.

Aucun problème, mais je ne veux pas que vous tuiez le témoin, j’ai déjà assez de problèmes, envoyez lui un message, tout simplement.

Je vous recontacte une fois le travail accompli.

Il me décrivit ensuite l’allure de la jeune femme. Cet homme avait une mémoire photographique! Je pusse aisément la retrouver, elle et son adresse. Je pesai sur la touche « Terminer l’appel » de mon I-Phone et je parti donc à mon bureau. Sur le chemin du retour, je fis une multitude d’appel, le premier en haut de la liste, mon client, pour lui dire que le témoin, dénommé Hans, ne lui causerais plus de problème, mais une mauvaise nouvelle m’attendait : Le juge avait avancé la date à aujourd’hui. Or, je devais m’occuper de ma nouvelle cible aujourd’hui. Et merde. Ce fût la raison de mes autres appels.

Une fois à mon bureau, ma secrétaire m’informa que cinq hommes aux allures louches étaient dans mon bureau. Je la remerciai et ouvrit la porte.
Messieurs! Vous savez pourquoi je vous ai appelé? Vous vous souvenez que vous m’en devez une, c’est bien… Je vais vous faire une fleur à mon tour : Je ne vous imposerai que d’une seule règle, ne la tuez pas. Bon, on se retrouve ici après mon audience, sur ce, messieurs!

Je leur montrai la porte. Ce n’était pas pour faire mon impoli, mais j’avais d’autres chats à fouetter.


Arménya

Re : Pour le silence. [PV : Hiro]

Réponse 2 mardi 15 mars 2011, 00:00:21

-Driiiiinnnnnngggg.

Un bâillement et hop, j'éteignais le réveil qui affichait sept heures du matin. La journée commençait et il me fallait aller en cour. Je me préparais donc et prenais le bus pour me rendre à mon lycée. Je ne vous raconterais pas mes heures de cours, sinon je suis sûre que vous en mourriez d'ennuis, sachez juste que mon contrôle c'est moyennement bien passé et que j'aurais surement une note correcte comme à mon habitude. Après ma matinée de cour, je rentrais donc chez moi et me préparais à partir dans le parc à coter de chez moi pour faire mon entrainement de kenjutsu et le ju-jitsu car même si mon père était mort, je continuais de m'entraîner à ces deux arts. Je prenais donc les deux Katanas que mon père m'avait offerts, les mettais dans mon sac, changeais de vêtement et ressortais de mon appartement.

Une fois arrivais au parc donc, je m'installais à l'écart des gens et commençais quelques étirements avant de me consacrer à quelques katas que mon père et maître m'avait enseigné. Cet entrainement dura toute l'après-midi et comme d'habitude des jeunes et moins jeunes enfants venaient m'observer. Enfin, le soir venu, je rentrais chez moi, mais là encore, le destin avait choisie de me gratifier d'un autre événement perturbant ma vie monotone. Alors que je passais par une petite rue débouchant devant chez moi, deux hommes me bouchèrent le passage et trois autres ploquèrent l'autre sortie par laquelle je venais d'arriver. Il ne fallait pas être sorcier pour comprendre que ces gens ne me voulaient pas du bien. La question était de savoir pourquoi ils m'agressaient, était-ce juste un hasard qui avait fait que c'était moi qui tombais entre leurs mains ou étaient-ils là dans un but précis. J'eus la réponse à mon interrogation bien vite car l'un des hommes me dit ceci:


-Alors comme-ça la petite dame a vu un meurtre, elle n'a vraiment pas de chance pas vrai les gars, mais bon, maintenant, on va venir la consoler et elle ne dira rien l'or du procès car elle se souviendra de nos attentions.
       

Ainsi donc ces gens étaient là pour pas que je raconte ce que j'avais vu la veille. J'aurais pu mi attendre, dans une ville comme Seikusu, cela n'avait rien d'anormal, quand on était témoin d'un meurtre, il faillait s'attendre à des menaces voir pire. Cependant, je n'étais pas un témoin normal et les hommes purent vite sans apercevoir car quand l'un d'eux posa la main sur moi, il se retrouva à terre en tenant sa main dont j'avais brisé le pouce. Regardant de mes yeux rouges et sans pupilles mes agresseurs, je leurs lançais :

-Je vous conseille de me laisser en paix et de dire à votre employeur que je ferais ce qui doit être fait, non mieux, vous allez me dire quel est son nom et je vais aller m'expliquer avec lui.

Si mon tond et mon regard pouvaient faire peur à un petit malfrat, ce ne fut pas le cas de ces hommes qui m'attaquèrent sans véritable coordination. Alors que l'un tentait de me saisir, je passais sous ses bras et dans le même mouvement, fauchais de ma jambe le type et son compagnon qui voulait le frapper. Pour les deux autres, ce fut un coup de pied au ventre et un coup à la tête qui les mirent hors combats. Pour les deux qui étaient à terre et qui se relevaient, ce fut deux coups à la tempe. Une fois cela fait, je me retournais vers le premier homme qui m'avaient agressé et avec toute la délicatesse possible, je le tabassais pour qu'il me dise qui l'avait envoyé. Pourquoi cela me demanderez-vous, eh bien je me doutais maintenant que le type que j'avais fait arrêter avait des contacts, hors ce contact voulait que je ne me présente pas au procès. Hors si pour le moment, il n'avait envoyé que des gros bras me faire peur, il pouvait très bien me faire tuer car cela n'avait pas marché. Hors dans cette situation, il me fallait l'arrêter avant. Vous me direz que cette solution était bien catégorique, que j'aurais pu appeler les policiers et leur demander une protection. Certes j'aurai pu, mais il n'ait pas dans mes habitudes de vivre en me cachant et en ayant peur pour ma vie. Quand j'ai un problème, je préfère faire face et me débrouiller par moi-même.

Voilà pourquoi je tabassais l'homme jusqu'à enfin, après avoir tous les os d'une main brisés, il me donna un nom, Hiro Atayoshi. Ce nom ne me disais rien mais l'homme me donna une adresse. Bien, j'allais donc mi rendre et faire ce qu'il fallait. C'est pour cela que je quittais sans plus attendre les hommes et me dirigeais à l'adresse donner. Cette fois si, je n'appelais pas la police, j'allais régler cette affaire moi-même car si j'appelais la police, tout cela allait trainer en longueur et en plus, je n'avais pas de véritable preuve comme quoi c'était bien Hiro Atayoshi qui m'avait envoyé les hommes. Surtout que l'homme que j'avais interrogé sportivement pouvais très bien ne plus dire la vérité et ça m'étonnerait que la police me laissent lui casser à nouveau les os pour qu'il reparle. Il ne me restait donc plus qu'une solution, allez voir Mr Atayoshi et lui faire ce qu'il voulait me faire, à savoir, très peur. 

Hiro

E.S.P.er

Re : Pour le silence. [PV : Hiro]

Réponse 3 mardi 15 mars 2011, 14:12:54


Monsieur Kirone, veuillez vous lever pour le jugement. Le manque de preuves matérielles, ainsi que la mort accidentelle du  témoin clé dans cette affaire, nous force à vous déclarer innocent de cette affaire de viol, et de vous libérer de toutes vos charges. Messieurs les officiers, veuillez lui retirer ses entraves.
Deux hommes en uniforme bleu retirèrent les menottes de mon client, qui s’empressa de remercier la juge et me serrer la main. Nous sortîmes du palais de justice, côte à côte et quelques journalistes s’empressèrent de venir interroger mon client qui se contenta de répondre à quelques questions puis nous prîmes chacun notre direction après avoir discuté encore quelques instants. Il voulait probablement fêter sa liberté sans condition avec ses amis.

Au moment que j’ouvris la porte de mon bureau, mon téléphone sonna.

Atayoshi?
C’est moi. L’homme parlait difficilement, et semblait souffrir, sa respiration était forte et inégale. Elle nous a massacré, on a dû lui dire que vous étiez derrière tout ça pour qu’elle nous laisse la vie sauve.

Ça va, j’ai un plan B… Retrouvez moi à l’entrepôt désaffecté dès maintenant, on ne doit pas perdre de temps, elle doit déjà être en route.

Je me rendis à grande hâte vers ma voiture et conduisit quelques rues avant de me retrouver dans un entrepôt que j’ai acheté il y a quelques semaines, me disant que ça pourrait être utile. J’avais même fait installer un bunker à l’intérieur qui me servirait comme chambre de torture; complètement insonorisé, c’est l’endroit idéal, j’avais même fait installer des tuyaux pour qu’ils crachent du gaz. Pour pouvoir terminer mon plan, j’aurais besoin d’hommes, de plus en fait. J’appelai donc un vieil ami Yakuza pour qu’il m’envoie  une dizaine d’hommes, ce qu’il s’empressa de m’envoyer.

Suivant mes instructions, les hommes étaient allés acheter préalablement du gaz soporifique… Tout était en place, les hommes avaient installé le gaz dans les conduits pendant que je continuais de jouer l’appât à mon bureau, j’en profitai même pour terminer quelques dossiers qui étaient restés en suspend.

Soudainement, j’entendis la porte de la salle d’attente s’ouvrir… La pièce pouvait enfin commencer… Je posai mon pistolet sur le bureau et envoya un message texte aux hommes dans l’entrepôt.

« J’espère que tout est prêt, car ça commence… »


Arménya

Re : Pour le silence. [PV : Hiro]

Réponse 4 mardi 15 mars 2011, 16:08:49

Que de monde, que de monde, comme d'habitude, les transports en commun était bondé et je n'aimais pas cela, mais bon, si je voulais me rendre rapidement à l'adresse que les hommes m'avaient donné, je n'avais pas le choix que de prendre les transports, même si le fait de me retrouver serré comme une sardine avec plein de personnes ne me plaisait pas. Mais bon, après quelques correspondances entre plusieurs bus, j'arrivais devant le bâtiment qu'indiquait l'adresse. Vérifiant si j'étais au bon endroit, j'eus la surprise de voir que Mr Hiro Atayoshi était un avocat. Bien j'avais donc à faire à un avocat corrompu, c'était bien ma chance, j'aurai préféré tomber sur un homme d'affaire frauduleux car un avocat, et bien il savait jongler avec la loi et faire peur à une personne comme cela, ça n'allait pas être facile.

Enfin bon, maintenant j'étais là et il me fallait agir, je rentrais donc dans le bâtiment qui bizarrement était encore ouvert malgré que la nuit commence à tomber. Hum, cela n'était pas normal mais bon, c'est ton jamais, peut-être que monsieur Atayoshi était une personne qui travaillait tard. Une chose me confirma que c'était peut-être le cas car sa secrétaire était encore présente, cependant, elle commençait à partir et me voyant, elle me dit :


-Excusez-moi madame, mais le cabinet ferme, vous allez devoir repasser demain.


Plantant mes yeux dans les siens je lui répondais tout en allant vers la salle d'attente.


- Je n'en aie pas pour longtemps, il se trouve juste que j'ai une petite affaire qui m'a été imposé par Mr Atayoshi à régler avec lui-même. Vous pouvez donc y aller.


A ma manière de parler, la secrétaire comprit qu'il ne valait mieux pas tenter de m'arrêter et c'est donc précipitamment qu'elle quittât les lieux. Pour ma part, j'entrais dans la salle d'attente, frappais à la porte du bureau et disais :


-Monsieur Atayoshi, je suis Arménya Myato. J'aimerais m'entretenir d'un sujet assez urgent nous opposant et j'aimerais donc que vous acceptiez de me recevoir immédiatement. Sachez que si vous refusez, je me verrais contrains d'être moins polie et au lieu de nous arranger à l'amiable, je me verrais forcer de devenir violente et vous pourriez perdre pas mal de choses.


Vous me trouvez trop polie, moi je ne trouve pas, je ne suis normalement pas adepte de la violence, hors, si je pouvais trouver un terrain d'entente avec l'avocat, cela m'était parfais. Cependant, s'il ne voulait pas discuter et que la violence soit le seul moyen d'obtenir ce que je voulais, et bien j'en ferais usage.

-Alors, acceptez-vous de me parler monsieur Atayoshi ?

Hiro

E.S.P.er

Re : Pour le silence. [PV : Hiro]

Réponse 5 mardi 15 mars 2011, 18:26:16


Tout est prêt, Me Atayoshi! Nous attendons votre arrivée!

Je souris puis continuai pendant quelques secondes mon dossier, jusqu’à ce qu’on frappe à la porte…

Malgré le fait que j’ai envoyé cinq hommes s’occuper d’elle, elle trouve tout de même le temps de jouer les jeunes femmes polies bien élevées, alors pourquoi faire le rustre, il fallait jouer son jeu… Refermant le dossier, je relevai la tête.

C’est ouvert, faites comme chez vous.

Ce qui me frappa le plus en voyant la jeune femme? Certes c’était ses yeux. Ils avaient l’apparence humaine, mis à part l’absence de pupille et la couleur mystérieusement rouge, comme si le feu habitait son âme.

Je suis impressionné, mademoiselle, que vous vous soyez débarrassée de mes hommes, d’un tournemain qui plus est. Mais ce qui me déçoit le plus, c’est de voir qu’ils ont révélé le secret professionnel… Ahhh on ne peut vraiment se fier à personne on dirait bien…

Je me levai, puis commença à faire les cent pas, une chose me fit sourire, que je ne put m’empêcher d’exprimer.

Aussi fort et puissant soit-il, un mouton, après s’être échappé des griffes du fauve, ne retourne pas dans le repaire de celui-ci. Alors pourquoi l’avoir fait? Et pourquoi ne cherchez vous pas à me tuer après ce que j’ai fait? Pourquoi être si… raisonnable?

Je m’arrêtai en face d’elle, mes yeux d’un bleu pâle qui rappellerait la glace, perçant ses yeux de feu… Les contraires s’opposaient dans cette pièce et ça allait bientôt dégénérer, mais je voulais savoir pourquoi avant… elle m’expliqua son intention, je la fit taire d’un signe de main lorsqu’elle m’exposa les enjeux.
 
La seule raison qui pourrait me faire lâcher cette affaire, c’est une somme d’argent. Vous savez combien vous représentez présentement? Prenant en compte que la planification et l’exécution prirent environ quatre heures, mes honoraires étaient de 5 750 yens par heure, ce qui veut dire que vous valez  23 000 Yens si je m’occupe de vous. En temps normal, il aurait suffit que vous me donniez 25 000 Yens et je lâche l’affaire, mais vous m’avez privé de cinq hommes… Ça vaut la peine de mort ma charmante dame…

Je ne pris plus de temps pour prendre le pistolet équipé d’un silencieux pour me mettre à tirer huit balles. Évidemment, une seule m’aurait été utile, mais l’atteindre n’était pas dans mes plans. Une dernière balle dans le chargeur, je laissai tomber mon arme et prit la fuite par la fenêtre ouverte pendant que la jeune dame s’était réfugiée à couvert pour éviter les balles qui convergeaient toutes vers elle. Après ça, elle devrait me prendre en chasse dans les ruelles près de mon cabinet. Il ne me restait plus qu’à l’attirer vers mon entrepôt.

Les ruelles étaient un véritable labyrinthe. À chaque fois que je tournais un coin, je pouvais la voir derrière moi qui me rattrapait, vivement que nous arrivons bientôt! Soudain, je bifurquai dans un entrepôt sombre, aucune lumière, excepté celle qui  émanait du bâtiment en face et qui arrivait par la grande porte ouverte  à moitié. J’avais bien pris mes précautions en calfeutrant toutes les fenêtres. Je l’attendais, fixant l’ouverture de mes yeux aux couleurs glaciales.

« Modifié: mardi 15 mars 2011, 18:31:27 par Hiro »

Arménya

Re : Pour le silence. [PV : Hiro]

Réponse 6 mardi 15 mars 2011, 22:46:16

Ainsi donc l'avocat acceptait de me recevoir, c'était une bonne chose, nous allions donc pouvoir discuter comme deux gens civilisaient. J'entrais donc dans la pièce après y avoir été invité et regardait l'homme qui voulait m'empêcher de parler l'or du procès. Cet homme se trouvait assis à son bureau et venait de fermer un dossier, il était habillé d'un costume impeccable noir et portait une paire de lunettes rondes. Enfin bon, hormis le fait qu'il ressemblait parfaitement à l'idée que je me faisais d'un avocat, il était parfaitement calme et ne semblait pas le moins surpris de me voir. A croire qu'il savait que j'arrivais et s'était surement le cas car il m'annonça qu'il était impressionné que je me sois débarrassé de ses hommes. L'un d'eux avait dû le prévenir, enfin bon, cela n'était pas grave. Après cette annonce, il fit un commentaire pour le moins déplaisant, ici, je n'étais pas le mouton et lui encore le moins le fauve et il me fallait bien lui faire comprendre.

-Si je suis venu ici cher Monsieur, c'est pour discuter et trouver un arrangement qui nous convienne. Je comprends tout à fait que vous vouliez défendre votre client, même si vos méthodes ne me plaise pas. Pourquoi je suis si raisonnable, tout simplement car je préfère parler que me battre, surtout que je n'ai encore jamais tué personne et que je ne compte pas commencer aujourd'hui. Cependant, si vous m'y forcez, c'est un acte que je serais prête à accomplir. Mais bon, vous me semblez intelligent et raisonnable alors je vous propose tout simplement de cesser les agressions sur ma personne et de dire à votre client que vous ne le défendrez plus, en échange je vous propose de .....


Je ne terminais pas ma phrase et pour cause, d'un geste, l'avocat me fit signe de me taire, voilà qui était bien impolie de sa part, enfin bon, passons, ce qui se passa ensuite fut bien plus grave. En effet, après m'avoir expliqué que je n'étais qu'une source d'argent pour lui et que maintenant, la seule solution était ma mort, il me tira dessus avec son pistolet et ce n'est surement que grâce à mes réflexes surhumains que j'eus la vie sauve. Après, et bien une course poursuite s'encagea car l'avocat avait fuis par la fenêtre ouverte de son bureau. Ainsi donc, Monsieur Atayoshi ne voulait pas discuter et avait choisie de m'éliminer, très bien, j'allais maintenant être moins gentille.


Je poursuivais donc l'avocat qui courait à toute vitesse vers une destination inconnue, sur la route, je sortais mes deux katanas de leurs sacs, l'avocat m'avait tirés dessus et peut-être avait-il d'autres armes à sa portée, par mesure de sécurité, je préférais avoir ces deux armes sur moi, surtout s'il m'amenait dans un endroit où il y aurait des amis à lui. L'avocat me paraissait intelligent et cela m'étonnerait qu'il coure n'importe comment dans la rue sans avoir de destination précise. En parlant de destination, la course poursuite prit fin au détour d'une ruelle qui débouchait sur un entrepôt. Je pus voir l'homme de loi entrer dans ce dernier avant qu'il ne disparaisse à ma vue. Ainsi, c'était ici qu'il voulait que l'on joue, très bien, cependant, avant de rentrer à l'intérieur, je laissais une dernière chance à l'avocat. Je criais donc à l'intérieur de la pièce. 


-Monsieur Hiro Atayoshi, sortez d'ici s'il vous plait, je ne veux pas vous faire du mal et encore moins vous tuer. Malgré ce que vous venez de faire, je pense que l'on peut encore s'entendre. Renoncez à cette affaire et tout ira pour le mieux, certes je vous fais perdre plus de 25 000 yens, mais je pense que pour vous cela n'est pas une si grande somme. Surtout que si vous me forcez, je peux vous faire perdre beaucoup plus. Par exemple, je pourrais appeler la police et leurs dirent ce qui c'est passé, l'attaque de vos hommes sur ma personne et le fait que vous venez de me tirer dessus. Je suis sûre que cela ne vous plairait pas. Alors monsieur Atayoshi, doit-je faire ceci. Sachez que si vous ne me répondez pas, je le ferais maintenant et viendrais vous chercher dans cet entrepôt ensuite. Surtout que je pense que vous n'êtes pas tout seul ici, vous êtes intelligent et cela m'étonnerait que vous vous cachiez comme un enfant qui fuit un assassin.

Je frappais sur la porte d'entrée de toutes mes forces, faisant plier la tôle et vibrer une partie de la partie externe du bâtiment.

-Sachez juste que je suis beaucoup plus que ce que je parais être et même si je ne suis pas un assassin, je peux être encore plus dangereuse.

Sur cet avertissement, je déposais mes katanas contre la porte et prenais mon téléphone portable tout en me mettant dans l'angle mort de l'ouverture, je ne voulais pas me prendre une balle. Pour le reste, j'allais laisser une minute à monsieur Atayoshi pour me répondre, après quoi, j'aviserais.
« Modifié: mercredi 16 mars 2011, 03:22:39 par Arménya »

Hiro

E.S.P.er

Re : Pour le silence. [PV : Hiro]

Réponse 7 mercredi 16 mars 2011, 15:12:42


Caché dans le noir, j’écoutais ce qu’Arménya Myato avait à dire… Décidemment, elle était plus que raisonnable et faisait ce que beaucoup n’aurait eut l’intelligence de faire, c’est-à-dire attendre que le chat sorte de sa cachette, de rester dans la lumière, bref, de ne prendre aucune chance. Elle m’énervait de plus en plus, à être raisonnable et ne pas foncer tête baissée, ça aurait été tellement plus facile…

Étant un avocat rennomé pour ne rien laisser au hasard, j’avais prévu tous les scénarios possibles; Soit elle entrait et tentait de me voir, soit elle m’offrait une seconde chance de me repentir et de la laisser tranquille, soit elle fuyait. Or, j’ai prévu un plan pour chacune de ses situations. Plan #2 enclenché.

Très chère, inutile de faire venir la police pour une broutille pareille…

Je sortis alors du bâtiment, le veston plié en deux sur mon bras droit, montrant ainsi clairement un étui à pistolet vide. Je m’arrêtai devant la jeune femme, plongeant une nouvelle fois mon regard dans le sien…

Vous n’êtes pas comme les autres en effet, je n’ai jamais lâché une cible auparavant… Je vous garantie qu’à l’avenir, vous n’aurez plus de problème de ce genre avec moi ou mes hommes. Vous avez ma parole.

Je repris alors la ruelle qui menait jusqu’à mon bureau, marchand tranquillement, sentant le regard de la jeune femme, qui devait s’être déplacé pour pouvoir me regarder partir. Mieux vaut s’assurer que son ennemi soit parti et non caché à tendre une embuscade. Le problème avec cette « assurance » de voir son ennemi partir, c’est qu’il peut y avoir une embuscade derrière vous… J’avais décelé  cette faiblesse dès que mon père m’en avait parlé, le soit disant ennemi peut donc s’en servir et attaquer la personne ciblée sans qu’elle ne s’en attende, étant donné que celle-ci est concentrée sur la personne, et non l’environnement.  Je me retournai pour lancer :

Une dernière question… Vous avez déjà joué aux échecs?

Soudainement, deux paires de bras, comme sortis de l’ombre, saisirent la jeune femme et la projetèrent à l’intérieur. Caché dans l’ombre, mais juste en face de l’entrée, avait été construit le bunker, un bâtiment qui résisterait à n’importe quel choc, une fois la porte d’acier trempé fermée. Du béton armé de 85 centimètres sur ossature du même acier que la porte, constituait murs, plafond et plancher, un véritable abri nucléaire quoi. C’est là que la jeune femme retomba, puis trois hommes se hâtèrent à refermer la porte  sur la jeune femme, encore un peu surprise.

J’étais arrivé près du bunker alors qu’un des Yakuza vint se poster à mes côtés. Elle tentait de s’échapper, on pouvait bien le voir car, malgré les épais murs, le bunker tremblait, elle devait frapper sur la porte ou encore un des murs.

Le gaz a été relâché?

Oui m’sieur, elle devrait arrêter de gigoter dans quelques secondes

Je souris puis envoya un homme chercher mon pistolet et une petite mallette que je gardais dans un grand tiroir de mon bureau. Je réservais une surprise, enfin deux, à cette Arménya.


Arménya

Re : Pour le silence. [PV : Hiro]

Réponse 8 mercredi 16 mars 2011, 16:23:11

Ah, mes menaces avaient porté et l'avocat sortait de sa cachette, il faut dire que l'idée d'avoir à faire à la police devait l'avoir fait changer d'avis. C'est donc en me demandant de ne pas appeler la police et en me montrant son arme vide que Monsieur Atayoshi sortait de l'entrepôt, m'assurant au passage que je n'aurais plus de problème avec lui-même ou avec ses hommes. Hum de cela, je n'en étais pas sûre, le revirement était trop rapide à mon gout. Quelqu'un qui vient de tenter de vous tuer ne change pas aussi vite d'avis, il avait beau me donner sa parole, je m'en tendais à un coup tordu de sa part. Voilà pourquoi je reprenais mes armes et rangeais mon téléphone dans mon grand sac, fixant du regard l'avocat qui repartait à son bureau comme si de rien n'était. J'allais commencer à le suivre quand soudainement il se retourna me demanda si j'avais déjà joué aux échecs, quelle question, bien sûr que j'avais joué aux échecs.

J'allais lui demander que signifiait cette question quand je fus saisie et lancée brutalement dans une partie de l'entrepôt que je n'avais pas vu. Maintenant je comprenais, il avait détourné mon attention pour que les autres pièces puissent me prendre à revers. C'était une bonne tactique et j'avoue que je mettais fait avoir, prise par surprise, ma force et ma rapidité ne me furent d'aucun secours et alors que je commençais à me relever, les hommes refermèrent une porte sur moi, me laissant enfermé dans le nord complet dans une pièce totalement fermé. Lâchant mes armes, je commençais à tambouriner sur la porte dans le but de la voir céder, cependant, cette dernière était solide et j'abandonnais vite l'idée de la détruire. L'avocat avait bien joué, il faut dire que je m'attendais à ce que les hommes de l'entrepôt me tire dessus dès que je serais rentrée à l'intérieur de ce dernier.


Paniquée, je ne l'étais pas, j'avouerais même que j'étais contente, tout cela animait mon quotidien fade et m'avivait d'une flamme ardente. Comprenez-moi, je suis une fille qui depuis toute petite passe son temps à paraitre normale alors que ce n'est pas du tout le cas, je ne me sens pas à ma place où que j'aille et à chaque fois que je fais quelques choses de physique, il faut que je fasse attention de ne pas trop en faire. Hors depuis que j'avais vu ce meurtre et que l'avocat m'avait envoyé ses hommes,  j'avais pu laisser libre court à mes capacités et je trouvais cela grisant, même si je ne le montrais pas, tout cela m'amusait. Alors certes je risquais de mourir, mais cela ne me paraissait pas trop grave. Appelez cela de l'inconscience ou de la folie, je m'en moque, je me sentais bien dans cette situation et il me tardais de savoir la suite. Monsieur Atayoshi m'avait fait enfermée, mais il n'allait quand même pas me laisser mourir de faim ici, peut-être allait-il me garder prisonnière ici jusqu'à la date du procès. Voilà qui allait être bien ennuyeux.

Mais je me trompais sur les intentions de l'avocat car au bout d'un moment, je pus entendre un gaz se répandre dans la pièce, ainsi donc, l'homme de loi voulait me tuer grâce à un gaz, voilà qui n'allait pas lui être très rentable au niveau finance, un gaz mortel, cela coute cher. Cependant, je me trompais encore et je le compris quand un bâillement m'échappa, ainsi donc le gaz était un soporifique. Voilà qui me surprenait, l'avocat ne voulait donc pas me tuer, voilà qui m'intéressait, qu'allait-il faire de moi ? C'était une bonne question même si j'avais déjà quelques idées. Ne luttant pas contre les effets du gaz, je me couchais sur le sol et m'endormais le sourire aux lèvres et avec une dernière pensée : "Vivement que je me réveille pour que le jeu reprenne." Oui, je prenais tout cela pour un jeu certes dangereux, mais qui animait ma vie monotone.         

Hiro

E.S.P.er

Re : Pour le silence. [PV : Hiro]

Réponse 9 mercredi 16 mars 2011, 18:36:37


Pendant quelques instants, ce fût la tempête et ensuite, le calme. Le bunker, devenu silencieux, s’était comme endormi… Ce qui était le cas, au fond.

Attendez encore quelques instants, il ne faut prendre aucun risque, on ne sait jamais.

Nous attendîmes encore quelques minutes avant d’ouvrir la porte de l’abri, masques à gaz dernier cri au visage, les Yakuzas entrèrent dans la grande pièce qu’était le bunker, qui semblait bien plus petit vue de l’extérieur. Je leur emboîtais le pas et sourit en constatant que la jeune femme était endormie.

Elle est plus forte et plus résistante aux coups, mais on dirait bien que son organisme est fait de la même manière qu’un être humain, pas vrai, m’sieur Atayoshi?

On dirait bien oui… Prenez son sac, et détruisez son téléphone portable. Ensuite vous irez les dix chercher les cinq hommes qui auraient dû faire le job eux mêmes.

Dacc’! Mais on fait quoi avec les Katanas?

Sans mot, je leur fit signe de les laisser où ils étaient. Une fois tous les Yakuza partis, je m’attelai à la tâche de l’asseoir sur une chaise, elle qui était toujours endormie, et l’attachai avec les chaînes les plus solides que je put trouver. Je savais bien que je n’aurais pas besoin de l’attacher, mais il fallait à tout prix que les autres ne sachent rien de mon pouvoir…. Voilà la raison pour laquelle je leur ai demandé d’aller chercher les cinq hommes tous ensemble. Une fois prête, je me tint derrière elle. Glissant mes mains sur ses joues, un contact peau à peau étant nécessaire pour que mon pouvoir de persuasion fasse totalement effet, je me penchai, rendant ma bouche au niveau de son oreille gauche.

Écoute moi… lorsque tu seras réveillée, tu n’auras aucune envie de fuir, ni de te débattre, tu seras une prisonnière modèle, mais tu seras toi même, tu garderas un souvenir de tout ce qui va se passer. La seule différence, c’est que tu ne tenteras de t’échapper d’aucune manière, est-ce clair?
Arménya, toujours endormie, hocha la tête. Mon pouvoir est si puissant que je peux commander aux autres les actions que je désire qu’ils posent même lorsqu’ils sont endormis, un peu comme à la manière d’un hypnotiseur. Il faut dire que je ne suis pas très chaud à l’idée de devoir utiliser ce pouvoir, étant donné que je m’efforce, depuis longtemps, de prouver à mon paternel que ce n’est pas le pouvoir qui me défini, mais bien le contraire.

Puis, lorsque je repris ma position, je vis l’homme que j’avais envoyé à mon cabinet revenir avec tout ce que j’avais demandé.

Voilà m’sieur  Atayoshi! Comme vous me l’aviez demandé! J’ai même rechargé votre arme! Les autres sont à l’entrée avec les autres que vous aviez engagés et se demandent quoi faire

Qu’on me les emmènes! Quand à toi, j’ai un nouveau boulot pour toi… Réveille la

Le Yakuza  hocha la tête et parti chercher un seau d’eau glacée pour la réveiller, tandis que les autres entrèrent,  neuf Yakuzas braquant leur arme sur les cinq soldats de la Cosa Nostra, celle qui règne sur le Quartier de la Toussaint depuis un bon moment.  Je leur fit signe de mettre les prisonniers à genoux pendant que j’ouvrais la petite malette, qui contenait un sérum rosâtre et une seringue…  Ça allait être intéressant à partir de là…

Le dernier homme revint avec un sceau, puis lança le contenu sur la jeune femme. Par pure précaution, je demandait à quatre de mes hommes de se mettre autour d’elle et de la maintenir en joue, juste au cas où, et aussi un peu pour ne pas éveiller les soupçons sur une possibilité quelconque.


Arménya

Re : Pour le silence. [PV : Hiro]

Réponse 10 mercredi 16 mars 2011, 21:13:34

-Ahhh.

Je poussais un cri quand on me réveilla d'un seau d'eau glacé. Comme réveil, j'aurais préféré autre chose, je ne sais pas moi, quelques choses de moins violent, une série de petites gifles ou un autre truc dans le genre. Maintenant j'étais complètement trempée et la robe blanche que je portais m'aurait permis de participer à un concourt de t-shirt mouillé. Mais reprenons, je regardais tout autour de moi pour savoir où j'étais et qu'elle était ma situation. C'est pas que je voulais m'enfuir, je voulais juste connaitre mon environnement. Vous me direz c'est bête, dans ma situation on s'enfuit, pourtant je n'en avais pas envie, l'avocat avait gagnée et j'étais maintenant sa prisonnière, il n'était pas question de fuir.

Mon environnement donc, d'après ce que je pouvais voir, j'étais toujours dans la pièce où j'avais été piéger, le seul hic, c'était que j'étais maintenant enchaîné sur une chaise et que quatre hommes pointaient leurs armes sur moi. Pour le reste, celui qui m'avait piégée se trouvait devant moi et je pouvais voir les cinq hommes que j'avais éliminés un peu plus loin, ces derniers étaient eux aussi sous la menace d'une arme. Telle était ma situation et je dois avouer qu'elle était proche de celle que j'imaginais lorsque je mettais endormir, la seule différence était la présence des cinq hommes à genoux, pour le reste tout était pareil. 

-Vous n'êtes pas un homme de paroles monsieur Atayoshi, vous m'avez dit que je n'aurais plus de problèmes venant de vous ou de vos hommes et l'instant d'après, je me retrouve prisonnière de vous. Enfin bon, j'imagine que pour vous, le mensonge et la tromperie ne sont que des outils. Sinon, j'ai déjà joué aux échecs et j'admets que le coup de la diversion était un coup de maitre, il faut dire que je m'entendais à ce que vos camarades me tirent dessus et non pas qu'ils m'attrapent et me jettent dans une pièce aussi solide. D'ailleurs tout cela me fait penser quand réalité, vous n'avez jamais voulu me tuer, quand vous m'avez tiré dessus, ce n'était qu'une mise en scène destinée à me faire venir ici n'est-ce pas  ? Et puis, le fait d'être toujours vivante me conforte dans le fait que vous ne voulez pas me tuer. Alors j'ai une question Monsieur l'avocat, qu'est-ce-que vous allez faire de moi ? J'ai bien quelques idées mais je préférerais savoir que me faire des idées.


J'avais dit tout cela d'un ton tout à fait normal, même ma question concernant mon avenir proche ne laissait que des traces d'interrogation. Je ne montrais pas de peur et pour cause, je n'en avais pas. Inconscience ou folie, à vous de choisir mais pour moi tout cela valait mieux que mon train train quotidiens. Je savais que je risquais d'être violée ou torturée, mais cela ne me faisait pas peur, au moins cela me changeait de mon quotidien. Peut-être suis-je folle à préférer une vie différente et dangereuse à une vie banale et tranquille, mais bon je ne me sens pas faite pour une vie normale.

Hiro

E.S.P.er

Re : Pour le silence. [PV : Hiro]

Réponse 11 jeudi 17 mars 2011, 14:50:52


Dès le réveil, la jeune femme pris la parole, disant que je n’étais pas un homme digne de confiance, soit disant parce que je l’avais trompé. Cette phrase me fit sourire.

Vous vous souvenez de ce que je vous ai dit dans mon bureau? Pour moi, tout ce que vous valez, c’est 23 000 Yens, c’est tout. D’ailleurs, plus le temps avance, plus vous valez cher, et j’ai tendance à tromper ceux que je ne considère comme de simples sommes, veuillez m’en excuser. Ceci dit, vous êtes intelligente d’avoir trouvé tout ça n’était qu’une diversion pour vous amener ici, vous auriez pu vous en rendre compte plus tôt par contre. Vous n’avez fait qu’une seule erreur sur mes intentions…

Je me mis à faire les cents pas, je me délectais profondément de cette situation, savoir qu’on n’avait pas nécessairement saisi toutes les facettes de mon plan… Je me sentais puissant en ce moment, et il est vrai que j’étais en situation de force.

Comme vous avez déjà joué aux échecs je vais demander aux autres. Messieurs, vous connaissez la règle de base pour vaincre aux échecs?

Tous secouèrent la tête, ils préféraient jouer au poker, s’était plus populaire que les échecs… C’était le seul problème d’avoir un entourage de larbins d’organisations criminelles, n’essayez pas de parler philosophie ou toute autre forme d’intelligence avec eux… Ils ne sont pas payés pour ça…

Je vais vous le dire, comme ça, ça vous servira peut-être un de ces jours. C’est avoir toujours un, ou plus, coup d’avance sur son adversaire, anticiper chaque mouvement, et les contrer avant qu’ils n’aient été commencés. Je me tournai alors vers Arménya. Vous comprenez maintenant? Avant même que vous aillez posé les pieds dans mon cabinet, votre perte avait été planifiée, mesurée! … Il ne me reste plus qu’à faire une dernière chose et la dernière étape pourra enfin commencer.

Je  pris la seringue et le contenant en verre dans lequel le liquide rosâtre était. Traversant le couvercle avec le bout de la seringue, j’aspirai cinq millilitres, ce qui serait suffisant…  je contournai les quatre hommes et posai la paume de ma main sur sa joue, je la poussai délicatement en disant « Penchez votre tête je vous prie ».  Une fois le liquide injecté dans la veine, je jetai la seringue et m’avança vers les traîtres.

Cette injection que je vous ai faite est un puissant aphrodisiaque. Les deux seules faiblesses sont que dosés à très grande quantité, les effets sont irréversibles, quoique ça peut-être une force, dépendamment de quel côté de la seringue on se place! La seconde, malheureusement, c’est qu’elle s’active seulement lorsqu’il fait le tour complet du corps, donc, pour un humain, les effets se font ressentir après environ 5 minutes après l’injection… Comme je suis quelqu’un qui gère bien mon temps, j’ai prévu faire quelque chose durant ce temps.  Tu me permet d’utiliser des Katanas?

Je n’attendis pas sa réponse et alla les prendre. Sortant chacune des deux armes de leur fourreau respectif, je regardai le chef de ceux que j’avais engagé.

Va falloir que vous répondiez de vos actes, mes amis…

L’argent que vous nous avez donné a été retransféré vers votre compte, Monsieur Atayoshi. Dit l’homme à genou en face de moi, la tête baissée, résigné.

L’argent compte moins que de savoir à qui se fier…Toi!

 Je pointai l’homme à l’extrémité droite  puis le forçai à le faire se lever. Je lui lançai un des deux katanas, qu’il arrivait à peine à saisir par le pommeau. Ce que je lui voulais? Qu’il se batte contre moi, pour sa vie. Un peu hésitant, il courut vers moi, l’arme en l’air, plus comme un bagarreur que comme un guerrier. Il n’eut même pas le temps d’abattre son arme que j’avais enfoncé la mienne dans son ventre. Je tournai le fer dans la plaie avant de la ressortir et de reprendre l’arme de la main de l’homme, toujours sous le choc, avant qu’il ne tombe lourdement au sol. Tous les Yakuzas se mirent à rire, je cru même entendre un « Ohla, il sait se défendre l’avocat!! ». En effet, mon enfance sur Terra m’avait fait acquérir une certaine maîtrise dans le maniement des Katanas, et j’étais content d’avoir enfin la chance d’en manier un à nouveau.

Je me tournai alors vers un autre de mes prisonniers, puis lui dit :

Je te laisse la vie sauve si tu me dis qui m’a trahi.

Sans aucune hésitation, il pointant son chef, celui qui avait la main brisée… Les Yakuzas se mirent à rire à nouveau, attendant mes instructions. Elles étaient clairs,  « éliminez les deux autres ». Ce fût rapidement fait, une balle chaque. Je sortis alors mon pistolet, posant le canon sur le front de l’homme à genoux devant moi.

Mais… vous avez dit….

J’ai menti, tu vas me faire un procès?

J’appuyai alors sur la détente. Debout devant  le dernier homme encore en vie, je regardai les Yakuzas. Étant « modérateur » du Quatier de la Toussaint, la paix règne parce que je l’ai voulu, aucune guerre, aucun vandalisme, ne peut être exécuté sans mon consentement. Or, le quartier a depuis trop longtemps été exploité par la Cosa nostra, il était temps de les sortir d’ici.

Messieurs, je vous donne l’autorisation de reprendre le quartier de la Toussaint. Allez buter ces enfoirés de la Cosa nostra, comme la limace qui est devant moi, mais elle, je m’en charge.

Des cris de joies retentirent puis tous quittèrent la pièce, fusils en l’air. Bientôt, on entendit de nombreux coups de feu, et des cris retentirent des rues avoisinantes.

Tu sais ce que Viery va te faire?...

Qu’il essaie ce macaroni de merde, juste pour voir…Quant à toi, tu es japonais, fais-toi une fleur, retrouve ton honneur perdu… Tu me comprend?

Je lui tendis un Katana, tous deux nous avions la même chose en tête, qu’il se fasse Arakiri. Le seul moyen valable pour un traître de retrouver son honneur perdu. Il le prit de sa main encore bonne.

Daccord…

Je l’avais tendu le pommeau vers lui, tendre une épée par la lame au japon est un signe de non respect… Il m’avait trahi, mais je n’avais aucune raison de lui manquer de respect et de rire de son honneur. Ce qui était étrange, au lieu de la retourner vers lui, il fit un mouvement vers l’avant, poussant la lame vers moi.

Schling!

La lame entre les mains, le second Katana de l’autre main j’inspirai profondément. L’homme, toujours à genoux, me regarda. De grands yeux ronds, pleins de stupéfaction, remplaçait à présent son regard habituellement si sûr. Je venais tout juste de lui trancher la main. Je retirai la main inerte du Katana, puis posa les deux pointes de lame sur chaque épaule.

Je t’ai offert une seconde chance de retrouver ton honneur et tu l’as jeté aux poubelles, voilà ce que la Cosa nostra ne vous enseigne pas, l’honneur…

J’enfonçai subitement les deux épées dans les épaules, coupant absolument tout sur leur passage. Il était mort, c’était enfin fini.

Enfin, presque.

J’essuyai le sang des lames, puis les rangeai dans leur fourreau. Me retournant pour regarder la jeune dame,  je remarquai que ses joues commençaient à devenir rouge… Voilà, on pourrait bientôt s’amuser...


Arménya

Re : Pour le silence. [PV : Hiro]

Réponse 12 jeudi 17 mars 2011, 16:39:45

Effectivement, l'avocat était malin et moi je ne l'avais pas été. Comment une personne qui vous considérez que comme une somme d'argent pouvais vous respecter, c'était impossible, de plus, il avait raison de dire que j'aurais pu me rendre compte de tout cela plus tôt, mais bon, depuis le début de cette affaire, j'avais pu lâcher la bride à mes capacités et grisé par cela, je n'avais pas été prudente, c'était tant pis pour moi. Mais reprenons, l'avocat, comme dans les films, partait dans un long monologue où il expliquait qu'il avait déjà tout prévue et que quoi je fasse, ma perte était assurée. Reprenant donc l'histoire des échecs, il demanda à ses employés qu'elle était la règle de base des échecs, à savoir avoir plusieurs coups d'avances sur son adversaire. Cela je le savais, le seul truc c'est déjà que je suis mauvaise aux échecs et que réagis toujours intuitivement. C'était l'un de mes défauts.

Mais reprenons, l'avocat, après sa courte élocution, s'approcha de moi avec une seringue et me demandant gentiment de pencher la tête (ce que je fis d'ailleurs), il me piqua au niveau du cout. Enfin, après l'injection faite, il m'annonça que le produit était un aphrodisiaque puissant et qu'à forte dose, les effets donnés étaient irréversibles. Au sujet de cette dernière information, je ne m'inquiétais pas trop, j'avais remarqué que mon corps évacuait très bien tout les produits qui affectaient mes sens, par exemple, quand je buvais de l'alcool, eh bien déjà il me fallait de grosses quantités pour partir mais surtout, quelques heures après mettre pris une murge, eh bien j'étais clean. Une autre preuve de cette faculté, je venais de respirer un puissant gaz soporifique et pourtant, lors de mon réveil, j'étais en pleine forme. Par contre, les effets de l'aphrodisiaque allaient quand même être bien là pour un bon moment, c'était bien ma chance. En tout cas, j'étais maintenant sûre de ce qu'il allait me faire, il allait me violer et le pire dans cela, c'est que mon corps allait apprécier.


Quand mon geôlier me demanda mes Katanas, je répondais d'un hochement de tête affirmatif, de toute manière si j'aurais dit non, il les aurait surement pris quand-même, il me les demandait que par pure politesse. Pour la suite des événements, eh bien je mis attendais un peu, cependant je fus surprise que l'avocat laisse une chance à l'homme de vivre en faisant un combat contre lui, par contre, ce fut un combat vite mené et digne de débutants mais je pus quand même remarquer que l'avocat savait manier mes armes, hum, il aurait intéressant de faire un combat contre lui, même si j'étais quasiment sûre de gagner, j'apprécie de faire un combat contre quelqu'un sachant combattre aux katanas. D'ailleurs cela m'étonnait que cet homme de loi sache manier une telle arme. Il fallait que je lui demande où il avait appris. Sinon, la mort des types ne me fit ni chaux ni froid, c'était des choses qui arrivaient et ils savaient à quoi s'attendre en prenant le chemin de l'inégalité. Je fus quand même à nouveau surprise quand monsieur Atayoshi proposa l'ultime honneur au dernier des hommes, cet idiot le refusa, préférant combattre, comme s'il avait la moindre chance. Moi à sa place, j'aurai pu tenter quelque chose mais lui... Enfin bon, ce qui était fait est fait.

Sinon, je plaignais grandement les gens du quartier de la Toussaint, ce soir, il ne fallait pas se retrouver dehors, il semblerait quand tabassant les cinq types, j'avais déclenché une sorte de réaction en chaîne qui avait conduit à une bataille pour le quartier de la Toussaint. Comme quoi, l'effet papillon était partout, une jeune fille se défendait lors d'une agression et hop, résultat, une guerre de gang. Comme quoi je m'étais lancé dans un truc qui me dépassait totalement, et le pire, c'est que j'aimais tout cela. Même le fait que bientôt, j'allais perdre ma virginité et que j'allais servir de jouet sexuel, au moins aurais-je fait un truc intéressant avant, et puis, à par si l'avocat me tuer après avoir pris son plaisir, rien ne m'empêchait de me lançait dans ce genre de vie. Hum oui, c'était à réfléchir. Enfin pour le moment, je commençais à ressentir les effets de l'aphrodisiaque, mon visage commençait à prendre une teinte rosée et je commençais à ressentir une sensation qui m'était inconnu, de plus, je commençais à avoir chaux.
« Modifié: jeudi 17 mars 2011, 16:48:10 par Arménya »

Hiro

E.S.P.er

Re : Pour le silence. [PV : Hiro]

Réponse 13 lundi 21 mars 2011, 14:49:28


Je souris en coin en voyant les joues de la jeune dame devenir rouge,  elle tentait de cacher son envie en resserant ses cuisses ensembles, pour cacher le fait que son intimité commençait à s’humidifier, tranquillement.

Tu peux toujours essayer de te contrôler, mais bientôt, ta cyprine se mettra à couler à flot, et tu ne penseras qu’à une seule chose, en l’occurrence, une verge bien dure!

Je m’approchai doucement,  allant derrière elle. Oh certes, j’allais lui retirer ses chaines, mais plus tard, elle n’était pas encore tout à fait apte à ce que je lui réservais…  Lorsqu’elle cessera de se débattre, je commencerai à rigoler.

Ma bouche se posa sur son cou, lui causant un petit sursaut. En fait, non, ce n’était pas un sursaut, s’était plus un mouvement pour essayer de me repousser que d’autre chose, mais enchainée comme elle l’était, elle ne pouvait pas faire grand-chose. Ma main glissa doucement le long de son corps, créant de nouveaux « spasmes » à la jeune dame.  Ma main vint finalement  au niveau de son intimité, forçant les deux jambes de la jeune femme à s’écarter de son chemin, avant de la caresser par-dessus le tissu qu’était la robe blanche d’Arménya, encore humide, il faut le préciser, qui moulait tout son corps. Mes yeux gourmands parcouraient le long de son corps, de la tête jusqu’aux pieds…

Bientôt… Soit patient, Hiro… Me répétais-je inlassablement dans ma tête.

Soudain, la résistance de la jeune femme fondit, et les petits cris de haine et les « non », se transformèrent en gémissements, la main qui était sur la mienne et qui essayait de la retirer de son intimité, se mit à caresser la mienne et à l’inciter d’aller plus rapidement… Elle était prête.

Je retirai soudainement  ma main de ses lèvres pour prendre la clef du cadenas retenant les chaînes. Ouvrant ledit cadenas,  je retirai les chaînes, puis pris la jeune femme, l’allongeant sur le dos, sur une table non loin de là, puis continuai mes attentions à son intimité, toujours par-dessus le tissu de ses sous-vêtements.

Si tu en veux plus, ma belle, il faut me promettre quelque chose… Ne te présente pas au tribunal…

Peut-être va-t-elle refuser au début, mais l’envie de sexe se fera tellement ressentir qu’elle fera bientôt tout ce que je lui dirai d’ici peu… Et à ce moment, ce sera la délivrance, pour elle comme pour moi, elle m’avait tellement fait chier aujourd’hui, que je mérite bien cette petite pause, non?

Certes, je pourrais utiliser mes pouvoirs de persuasion pour la faire tenir loin du tribunal ou encore la tenir captive ici, mais j’ai bien le droit de m’amuser un peu. De plus que j’ai travaillé si fort ces dernières semaines, juste pour prouver à mon paternel que  j’avais tout ce qu’il fallait pour réussir dans un monde où « Atayoshi » ne voulait rien dire, alors que sur Terra, ce nom de famille inspirait la crainte ou le respect à chaque fois qu’il était prononcé…


Arménya

Re : Pour le silence. [PV : Hiro]

Réponse 14 mardi 22 mars 2011, 22:33:04

Voilà donc les effets que pouvais avoir un aphrodisiaque, eh bien j'aurais préféré ne jamais les connaitre, enfin je dis cela maintenant que j'ai encore toute ma lucidité, bientôt, je ne penserais qu'à me faire sauter. Quand on m'avait dit que cela perturbait le mental et qu'une jeune fille prude pouvait devenir la pire des salopes, je ne l'avais pas crue mais moi qui commençait à sentir les effets, eh bien je pouvais le certifier. Je remerciais la chance d'avoir fait que tous les autres hommes soient partie et que l'avocat me veuille pour lui tout seul car sinon, je pense que j'aurais supplié pour qu'il me passe tous dessus. Comme mon bourreau me l'annonça, même en forçant de toute la force de ma volonté, mon corps allait prendre le dessus et bientôt, je n'allais penser qu'à me faire prendre par une verge bien dure. Enfin bon, on a beau savoir que l'on va perdre un combat, cela n'empêche pas d'avoir les réflexes de résistance. C'est pour cela que je me tortillais sous les caresses que m'imposaient mon geôlier, il faut dire que ces attouchements me faisaient le plus grand bien et que je sentais fondre ma résistance à vitesse grand V. Surtout que j'avais beau demandé grâce, l'avocat ne m'écoutait pas et je finis finalement par céder, me laissant aller au plaisir et à la demande qui mettait imposé par mon propre corps. C'est pour cela que je me mis à suivre les mouvements de main de l'avocat au lieu de tenter inutilement de les arrêter. Ce combat était perdu et il ne me restait plus qu'à subir mon châtiment, la seule chose que je pouvais espérer était qu'il ne soit pas douloureux et qu'il devienne même plaisant. Hors pour le moment, il semblait que l'avocat n'allait pas prendre son plaisir en me faisant souffrir, pour le moment, il semblait que ce soit même le contraire. Dans tous les cas, j'allais me faire violer, autant que je fasse tout pour que cela me soit le plus agréable possible, surtout que cela allait être ma première fois.

C'est pour cela que je me laissais totalement faire quand Hiro me libérât de mes entraves, j'étais sa prisonnière, même si je n'étais plus enchaîné ma situation n'avais pas changé. De toute manière, dans mon état, m'échapper n'était pas la meilleure des solutions. En effet je pouvais tomber sur un groupe d'hommes qui ne se retiendraient pas de profiter de mon état pour satisfaire leurs envies. Je me laissais donc faire quand mon geôlier me souleva et m'allongea sur une table. Je ne pus cependant pas rester stoïque lorsqu'il recommença ses caresse sur mon sexe qui était plus que mouillé et près à le recevoir. Des gémissements m'échappèrent et c'est à peine si je pus garder ma lucidité et comprendre ce que me disait l'avocat. Ce dernier voulait que je ne me présente pas à l'audience du meurtrier qui était devenue son client, très bien, je n'allais pas mis rendre mais pas seulement à la condition qu'il s'occupe de moi.

-Je veux bien ne pas me rendre au tribunal, mais pas parce que j'en veux plus. Je suis encore assez lucide pour savoir que cette envie ne vient pas que de moi......

 Je faisais une pause et utilisais toute la volonté qu'il me restait pour continuer ma phrase. Parler mettait difficile et pour cause, mon bourreau continuait ses caresses et j'avais le plus grand mal à ne pas m'abandonner complètement à ces dernières, d'ailleurs, je n'arrivais plus du tout à retenir mes gémissements et mes mots étaient coupés par des petits cris.


-Je veux que vous soyez doux avec moi car cela va être ma première fois, je ne veux pas que vous profitiez de la situation pour m'humilier ou pire. Je veux qu'après en avoir finit avec moi, vous ne me laissez pas dans une situation dégradante. C'est à ces seules conditions que je n'irais pas au procès. 


Vous trouvez que mes demandes sont bizarres, moi je ne trouve pas. J'étais la perdante du jeu qui m'avait opposé à monsieur Atayoshi. Il était donc normal qu'il prenne sont dus. La seule chose que je pouvais décemment demander, c'était garder mon honneur.


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