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Aprés la Ménagére, le colérique... [Marine]

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Ares

Dieu

Aprés la Ménagére, le colérique... [Marine]

samedi 11 septembre 2010, 11:14:33

Bien des choses continueront a étonner les dieux, bien des comportements feront parler, jaser. Les Dieux sont complexes, sans doutes etait ce lié a leurs immortalité, ou bien a leur rapprochement des mortels, prenant parfois quelque une de leurs coutumes... Mais ce que venait d'entendre Arès, Fils de Zeus, le laissait affligé... Comment un Dieu, certes pas l'un des douzes, mais un Dieu tout de méme, avait il put se resigner a faire... La bobonne pour une Humaine?! Et le constat s'agravé encore tandis que le nouveau concierge d'Olympe faisait faire le tour du proriétaire a la mortelle.. Les choses changes, ou plutot, les Dieu changent. Pitoyable spectacle que celui de voir Hypnos tout sourire, bavant devant cette rouquine mortelle. Regardant ce spectacle, le Dieu de la guerre fulminé a l'intérieur... Hypnos en répondrait devant lui, présenter une telle image de niaiserie de la part des dieux ne pouvait étre tolérable, et cet idiot continuait dans son attitude de bisounours.

Mais il patientera, Arès avait parfois la patience necessaire. Certes il aurait put s'occuper d'Hypnos devant la mortelle, le mettre a mal, et ensuite renvoyer la rouquine sur terre, avec perte et fracas... Mais il voulait tout de méme en savoir plus. AThéna et Appollon trouvait quelque chose de spécial chez elle, une bonté d'ame qui en faisait un étre pure parmis la racaille humaine. Sotise, mais il devait en avoir le coeur net, et pour cela, il patientera... Un mince sourire apparut sur le visage du Dieu Belliqueux. Les étres "bon" etaient un attrait particuliers des humains que le Dieu de la guerre. Enfin, la bobone laissa la rouquine seule, le moment etait donc idéal pour la trouver, lui parler, la chatier si besoin. Elle allait comprendre que les Dieux n'etaient pas tous des faibles comme Hypnos.


Le Dieu de la guerre franchit donc les colonnes de son temple, arborant son armure légére, il se laissa baigné par la lumiére d'Olympie, tandis que ses chiens de guerre repartaient en direction de Terra, faire bon ménage pour leurs dieu. Approchant de la fine silouhette, il s'arreta a quelques pas de celle ci, l'air peu enclin a la gentillesse, mais sa voix douce s'elança comme une brise légére...

"Alors, Olympie vous plait? Hypnos est il repartit faire son ménage?"

Un mince sourire apparut.

"La faiblesse de certains ne représente pas ce que nous sommes en Olympe. Pour l'instant, vous étes accéptée parmis nous, tant que Hypnos fait son coming out. Mais cela ne va pas durer bien longtemps..."
«L’art de la guerre, c’est de soumettre l’ennemi sans combat.»

Ares 's Théme


Marine

E.S.P.er

Re : Aprés la Ménagére, le colérique... [Marine]

Réponse 1 mardi 14 septembre 2010, 10:23:53

Cela faisait déjà plusieurs jours que Marine était arrivée sur l’Olympe grâce au bon soin du dieu du sommeil. Ce dernier se comportait comme un simple mortel avec elle. Cela avait paru bien étrange à la jeune femme qu’un dieu puisse faire les repas ou la vaisselle mais elle avait fini par comprendre que c’était un moyen de se rapprocher d’elle. Il fallait dire qu’elle marquait très bien la frontière entre lui et elle. Elle n’oubliait pas ni qui il était et surtout qui elle était. Elle l’aimait bien mais elle voulait aussi se protéger. Cette histoire ne pouvait pas forcément lui apporter grand-chose et puis les dieux sont si versatiles. Pour l’instant, elle se contentait de vivre le moment présent sans plus se poser de questions.

Le dieu du sommeil lui avait fait visiter les lieux et même rencontrer d’autres dieux. Elle s’était sentie alors très mal à l’aise. Elle n’était qu’une simple mortelle après tout. Néanmoins, elle avait essayé de le montrer le moins possible et de rester le plus en accord avec elle-même. Heureusement, ils se montrèrent gentils et avenants. Marine ne savait pas si c’était par convenance ou si ils le pensaient vraiment mais elle leurs en était reconnaissante.

Le début d’après-midi pointait mais Hypnos avait du l’abandonné pour des affaires divines. Il lui avait donné quartier libre. Elle pouvait aller là où elle voulait sauf de pénétrer dans les temples des autres dieux sans leur consentement. Obéissante, elle se baladait sur le mont entre les temples et ornements divers. Elle s’était aventurée jusqu’au temple du dieu de la guerre. Un dieu ombrageux au dire du dieu blond aux yeux or. Un dieu qu’il valait  mieux avoir avec soi que contre soi mais en même temps rien de plus normal pour le dieu de la guerre. En tant que combattante, il avait été son guide durant la grande majorité de sa vie, même si c’était totalement inconscient, mais il était évident qu’elle ne l’avait jamais ni invoqué, ni prié.

C’est alors qu’elle le vit, Arès, sortant de son temple et venant à elle. Un guerrier magnifique, il fallait bien le reconnaître. Son armure brillait sous l’éclat du soleil et semblait former une aura dorée tout autour de lui, symbole de sa puissance et de sa supériorité divine. Marine resta un instant sans voix et sans bouger puis, comme se souvenant de quelque chose d’important, elle s’inclina devant lui, c’était bien la moindre des choses. Lorsqu’il s’adressa à elle, la jeune femme se redressa, sans pour autant relever totalement la tête.


« Oui seigneur Olympie est magnifique. Je suis très honorée d’être ici mais je n’ai jamais demandé au seigneur Hypnos de m’y mener. Si votre altesse pense que je ne suis pas à ma place, je rentrerai chez moi – elle hésita une seconde – D’ailleurs je ne suis pas du tout à ma place ici »

Elle rougit d’avoir parlé aussi franchement mais quelque part, elle aurait bien aimé quitter cet endroit. Ce n’était pas son domaine et elle s’y sentait très mal. Elle craignait les dieux et leur façon d’être, Hypnos tout autant que les autres. Un jour, il se lasserait d’elle et ensuite, que se passera-t-il ?

Merci Stephen pour la sign :)

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Ares

Dieu

Re : Aprés la Ménagére, le colérique... [Marine]

Réponse 2 mardi 14 septembre 2010, 22:18:20

Le regard qu'il posa sur cette mortel ce voulait presque... Protecteur. Pourtant, il ne connaissait que peu cette humaine. Quelques dires, de la part des autres Dieux, qui etaient tous hunanime pour annoncer qu'Hypnos avait changé depuis qu'elle etait ici... Changé?... Il avait carrement tourné le dos aux principes des Dieux d'Olympie. Le conseil des douzes s'occupera de conchita plus tard, pour l'heure Zeus etait sur Terre, deguisé en fillette... Héra courait le Gueux, Appolon devait chanter fleurette a une nymphe et Athéna sans doute se faire violer pour la dixiéme fois par un autre monstre du cru de Terra... Arés préférait tout de méme attendre le retour de tout ce petit monde avant de s'occuper du sort d'Hypnos. Lui serait bien trop cinglant, et pas du tout objectif sur ce qu'il adviendrai du Dieu du Sommeil.

Le Dieu de la Guerre reporta son attention sur la mortelle. Plutot jolie, il devait bien l'avouer. Ses cheveux flamboyants coulant le long de ses epaules et de son dos. Ses yeux n'etaient pas en reste, fiers et pareil a des pierres precieuses, Arés pouvait facilement comprendre comment l'autre imbécile d'Hypnos avait put tomber sous le charme. Mais de la a la ramener sur le Mont Olympe, et faire bobonne pour elle... En la regardant mieux, le Dieu apercut quelques cicatrices apparantes, A la naissance de son cou.. Un tatouage etait également deviné sous les vétements. Intrigué, le Dieu profita de la posture de la jeune femme, accroupie devant lui pour observer plus en avant la peau delicate de l'humaine. Souriant, il comprit enfin pourquoi tous lui conseillé d'aller voir cette mortelle. Elle avait du sang de guerriére, cela pouvait deja se sentir alors qu'il n'etait qu'a quelques centimétre d'elle. Mais il ne pouvait apprecier n'avoir jamais entendut parlé d'elle. N'etait il pas son dieu référant? Non, au lieu de cela, elle avait été amené par l'autre faible...

Soupirant, son ego ayant quelque peu souffert de cette soudaine révélation, il s'accroupie pour se mettre au méme niveau que la mortelle, et ainsi l'obligé a le regarder dans les yeux. Il prit doucement sa main, et se redressa vivement, avec la jeune femme qui suivit sans méme le vouloir le geste. Elle se tient debout avec lui, tandis qu'il posait un regard sur la Terre visible depuis leurs point d'observation
.

"Hypnos, malgrés son ignorance et sa bétise, a bien fait de te mener ici finalement... Tu es la nouvelle attraction des Divins, cela fait bien longtemps que nous n'avons pas vu un nouveau visage en ces lieux. Tu... Nous occupes."

Il lui indiqua alors la direction de son temple, sous le regard consterné des servantes, qui n'osérent pourtant pas s'opposer a la volonté du Dieu. Il commenca a marcher, n'attendant pas Marine, mais attentionné par la demarche de la jeune femme. Chacuns allaient de son petit commentaire... Quelques uns se demandait a quelle sauce allait étre mangé la mortelle par le Dieu De la guerre. D'autre encore, allaient dire qu'elle serait la prochaine victime d'une de ses rages. Mais ce qui etait le plus marrant dans ces commérage, etait le simple fait qu'aucuns Dieux ne connaissaient vraiment Arés... Oui il etait colérique, froid, distant, et imbuvable avec certain d'entre eux. Mais il avait aussi les idées clairs quant cela concerné des étres spéciaux. Cette femme, il le savait, avait un destin incroyable. Cela se sentait, les Dieux ont le flaire pour cela. Peut étre etait elle la fille d'une Déesse ou d'un Dieu?... Non, il aurait sentit le Sang divin. Non, il y avait autre chose, et la mener devant l'oracle pouvait étre une solution plus radical pour savoir quoi...

"Tu peux toujours gagner ta place, mais je doute que tu le veuille vraiment... Si un endroit est fait pour toi ici, en Olympe, c'est bien ce temple la."

Il lui indiqua son propre temple, affichant un sourire froid.

"Combattante. J'avoue étre quelque peu déçu de te voir fréquenter notre agent d'entretien, plutot que ma propre demeure. Pourtant, toute ta vie j'ai insufllé ce desir de combattre... Alors dit moi mortelle, aurais tu un nom, ou dois je t'en trouver un?"

Il poursuivit sa marche, entrant alors dans son temple, ou deja des serviteurs se précipitérent pour lui proposer boissons, ou autres mets délicieux.
«L’art de la guerre, c’est de soumettre l’ennemi sans combat.»

Ares 's Théme


Marine

E.S.P.er

Re : Aprés la Ménagére, le colérique... [Marine]

Réponse 3 mercredi 15 septembre 2010, 21:54:11

Une attraction ? C’était donc tout ce qu’elle était ? Une attraction. Son regard se fit triste l’espace d’un instant avant de reprendre un ton neutre, habituel chez elle. Cependant, le dieu venait de lui faire bien mal, volontairement ou non. Pour lui, pour eux tous, elle n’était qu’une distraction tout au plus, comme un nouveau jouet donné à un enfant capricieux qui finira par le briser ou le jeter comme tant d’autres. Voilà où elle en était, réduite à servir de jouet pour les dieux qui trouvaient en elle un intérêt identique à celui qu’on aurait pour un animal de foire.

Arès s’avança alors vers sa demeure et d’un geste lui demanda de le suivre. Pouvait-elle refuser ? Non ça aurait été du suicide. Elle le suivit donc en silence observant la silhouette immense de la divinité qui la rendait bien petite d’un seul coup.


« Non seigneur je ne cherche pas à gagner une place ici. Je n’en ai pas envie. Néanmoins, il est certain que votre demeure serait sans doute la plus appropriée pour ma personne »

C’était vrai, aurait-elle de meilleur endroit où aller que le temple du dieu de la guerre ? Non, c’était bien évident. D’ailleurs, il la nomma « combattante ». Le dieu savait donc déjà ce qu’elle était. Néanmoins, elle le démentit sur sa vie passée.

« Je m’appelle Marine, noble seigneur. Mais je n’ai jamais eu le désir ou l’envie de combattre. Ça a été ma vie et je n’ai pas eu le choix. Ou je combattais ou je mourrais, c’était aussi simple que ça ! »

La colère était perceptible derrière ses paroles. Elle en voulait toujours à ceux qui l’avaient enlevée et condamnée à cet enfer de douleurs et de souffrances. Marine emboita le pas du dieu et se retrouva dans son temple. Les colonnes de marbres séparaient la première salle du dehors. Sur trois des quatre côtés, la pièce était ouverte. Le mur se situait dans le fond, derrière la statue du dieu. Une porte sur le côté permettait d’accéder au reste du temple qui devait être important vu sa taille extérieure. 

Dans cette salle, il n’y avait que l’autel, couvert de victuailles, de boissons, de fleurs et d’autres offrandes, et la statue d’Arès aux proportions titanesques. La myrrhe et l’encens brulaient, emplissant l’air de leurs odeurs. A deux pas derrière Arès, la jeune rousse vit les servantes venir à lui pour lui proposer nourriture ou coupes pleines. Marine ne sachant pas trop ce qu’il attendait d’elle, restait en retrait attendant la suite des évènements. Elle était nerveuse mais n’en montrait rien. Elle se demandait juste ce qu’il attendait de sa « distraction » du jour.


Merci Stephen pour la sign :)

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Ares

Dieu

Re : Aprés la Ménagére, le colérique... [Marine]

Réponse 4 mercredi 15 septembre 2010, 23:01:29

Il n'est nul besoin de cacher la peur, ni méme la colére, a un dieu qui est né pour le creer dans le coeur des hommes. Souriant, Arès observe la jeune mortelle d'un regard qui se veut perçant. Non, elle ne pourrat pas nier son appartenance a l'ordre des combattants, ni méme s'en échapper... Elle n'a pas le choix, le destin, ou plutot le Dieu, en a decidé pour elle. Le sort des humains n'etait pas enviable, mais celui des Dieux n'etait pas non plus réjouissant. Arès avait la lourde tache d'étre le représentant méme de ce que les ames pures ne peuvent aimer, il etait celui que l'on accusait de la destruction, et de la mort. Hadés lui méme n'etait que le bienfaiteur, qui veillait sur les ames des defunts. Mais il n'etait pas du genre a se plaindre, il en fallait bien un de toute maniére, et sa soeur et lui etaient nés dans ce but la, il comptait bien agir ainsi. Le pincement au coeur de la mortelle ne laissa pas le dieu de marbre, et doucement, tandis qu'il chassait les servantes d'un geste innatentif, il posa une main sur son epaule... Doucement.

"On ne choisit que trés rarement son destin, c'est trés souvent lui qui s'impose. Vient avec moi Marine, il est grand temps que je te montre certaines Choses."

Il avanca alors pour entrer dans son temple, sous le regard médusé des autres divinités. Il pouvait sentir le regard pesant d'Appolon sur lui. Son frére avait toujours eu un faible pour les belles mortelles, tout comme lui, mais il lui etait inconcevable de voir une femme, entrer dans un lieu dédié a une atrocité comme la guerre. Arès tourna légérement la téte, son visage fermé indiquait a tous qu'il ne valait mieux pas le deranger en ce moment precis, sous peine de subir son courroux... Tous retournérent a une activitée autre. Méme les pretresses du Dieu comprirent qu'elles ne devaient rester ici, ne voulant pas subir le chatiment que reserve Arès a ceux qui n'ecoutent pas les ordres du Divin Guerrier. Ils marchérent un moment,passant la premiére salle, ou etait rassemblé, les armures les plus precieuse du Dieu... Une particuliére, En forme d'aigle, reposé sur un piedestale en Argent. Peu de monde avait la possibilité de voir cette collection, les armures de combats des Berserkers D'Arès.

Ils poursuivirent leurs marche, pour bientot entrer dans une grande salle de conseil... La ou Arès et ses généraux se réunissent pour formanter un plan de bataille... L'olympe etait souvent une cible trés convoité, surtout pour le seigneur d'en dessous, et réguliérement, le Dieu de la guerre devait faire face a quelques petite tentative de prise de pouvoir. Non qu'il appréciait son pére, Zeus, mais il préférait voir un vieux Travlo sur le trone, qu'un decoloré maniaque de la peinture. Un geste du Dieu, fit s'élever un globe celeste, globe de vision, du passé, du future... Indiquant un siége a Marine, le Dieu resta debout, face a la boule en lévitation.


"Les mortels étes bien étrange... Ce Globe me permet de mieux vous étudier, vous comprendre. Pas uniquement pour creer des conflits, surtout pour y trouver des étres... Speciaux dirons nous..."

Son regard Azur se posa sur Marine, la detaillant...

"Tu es Spéciale... Méme si tu ne le sais pas encore. La ménagére d'Olympie t'a trouvé avant moi, mais cela fait bien longtemps que je t'observe en silence... T'indique les bons ou mauvais choix, tout cela dans l'unique but de te faire venir ici, en ton temple, en mon domaine."

Il sourit, s'installant face a elle, pour de nouveau agiter une main face au globe. Des images de fillette apparurent, et trés vite, on put reconnaitre Marine... Si jeune, si innocente.

"Tout cela doit te paraitre... Suréaliste, et pourtant. Méme si tu n'y crois pas un instant, je t'ai guidé durant toute ta vie. Ton instruction, ta capacité au combat, ta survie. Je suis un Dieu Horrible, sombre et cruel, mais je sais protéger les miens. Sans le vouloir, ni méme le demander, tu es l'une de mes fidéles. Ma protégé. Mais bien plus que cela. J'ai disséminé des forces un peu partout sur Terre et sur Terra... Je nomme cela, le Cosmo. Tu as une puissance incroyable Marine, qui te permet de réaliser bien des choses. Reste a savoir, si tu en es capable."

Il sourit, avant de se lever doucement, et s'approcher de la jeune femme.Doucement, sa main frolla la joue de Marine, geste bien rare de gentillesse chez le Dieu Belliqueux...

"Es tu préte a entendre la suite?"
«L’art de la guerre, c’est de soumettre l’ennemi sans combat.»

Ares 's Théme


Marine

E.S.P.er

Re : Aprés la Ménagére, le colérique... [Marine]

Réponse 5 vendredi 17 septembre 2010, 13:26:35

Lorsqu’elle sentit la main du dieu se poser sur son épaule, elle sursauta légèrement. Non pas que cela la dérangea, c’était même plutôt réconfortant, mais elle ne s’attendait pas vraiment à un tel geste de la part du dieu de la guerre. Il n’était pas réputé pour sa douceur ou sa compréhension et curieusement, il semblait là compatir à la souffrance de la rouquine.

Sur son invitation, elle le suivit. Que voulait-il donc lui montrer ? Elle ne voyait pas bien ce qu’il pouvait lui apprendre mais elle était une simple mortelle que pouvait-elle bien savoir des intentions divines ? Arès l’intriguait énormément. Pour le moment, il était en complète opposition avec ce qu’elle savait de lui. Au final, il valait toujours mieux se faire sa propre opinion sur les autres que d’écouter les on-dit.

Marine ne fit guère attention aux autres dieux qui semblaient étonnés voir épouvantés de la scène qui se déroulait dans le temple du dieu de la guerre. La jeune femme, sans se douter des remous qu’elle provoquait dans l’Olympe, passa la porte qui donnait accès à l’intérieur du temple. Elle écarquilla les yeux lorsqu’elle se retrouva devant des… devant des quoi ? Il y avait des sortes de sculptures aux formes diverses qui semblaient composées de différentes plaques de métal. Certaines lui évoquaient des chevaux ou des êtres mythologiques. En y faisant plus attention, elle se rendit compte que ses « sculptures » semblaient pouvoir être portées. L’une d’entre elle attira plus particulièrement, il s’agissait d’un aigle. Quelque chose se dégageait de cet assemblage de métal. Quoi ? Elle n’aurait su le dire mais elle se sentait attirée par cet aigle en argent sur son piédestal.

Se rendant compte que le dieu avançait toujours, elle marcha plus vite pour le rattraper et passer dans la seconde pièce aux proportions tout aussi importante. De nombreux sièges se trouvaient réunis en cercle. A priori des réunions devaient se dérouler en ce lieu. La jolie rousse s’assit à la demande du dieu. Elle se sentait petite dans le haut fauteuil de velours rouge mais ses yeux se braquèrent sur le globe central.


« Des êtres spéciaux ?... Mais je… je n’ai rien de spécial moi ! »

Certes, elle avait combattu dans sa vie mais il devait y avoir bon nombre de guerriers bien meilleur qu’elle malgré tout le dieu ne semblait pas d’accord avec la vision qu’elle avait d’elle-même. Arès lui indiqua que toute sa vie, il l’avait suivit et guidé. Cela la surprenait mais après tout, c’était bien loin d’être illogique un dieu de la guerre guidant un guerrier, c’était même normal même si elle n’y avait jamais songé avant.

Ses yeux aigue-marine furent attirés par les images défilant dans le globe. C’était elle, enfant, avant son intégration au camp, quand elle vivait avec sa mère. Malgré les années et les souvenirs estompés, elle reconnut l’endroit. La maison entourée d’un grand jardin emplit de fleurs. Elle jouait avec un gros chien tout noir qui faisait au moins quatre ou cinq fois son poids. Elle riait aux éclats et était heureuse. Les paroles d’Arès la sortirent de sa torpeur et c’est dans ses yeux, plus sombres que les siens, qu’elle plongea.


« Votre protégée ? Moi ? »

Elle était toujours perdue mais le dieu avait réussi à attiser sa curiosité et surtout elle sentait qu’une chose d’une importance capitale allait lui être révélée.

« Oui, oui, je veux savoir la suite seigneur »

Sa décision était prise. Marine sentait à présent que sa vie était liée à ce dieu et, qu’au fond, sans même qu’elle s’en doute, cela avait toujours été le cas. L’aura qu’il dégageait, elle l’avait déjà ressentit durant son entrainement, au travers des combats qu’elle avait mené.

Merci Stephen pour la sign :)

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Ares

Dieu

Re : Aprés la Ménagére, le colérique... [Marine]

Réponse 6 mardi 26 octobre 2010, 17:42:24

L’intérêt de la jeune femme avait enfin était capté. Nul doute désormais qu’elle serait attentive à la moindre parole du Dieu, qui avait tant a lui raconter. Mais par ou commencer finalement ? Souriant a la jolie mortelle, il fit un geste, qui arrêta instantanément le globe, les images se figeant sur le visage d’une petite fille au regard tendre, celui de Marine, a l’age ou elle ignorait encore ce que l’avenir lui réservait. Et son avenir, était semé de nombreuses surprise. Même si il était contraire aux lois Olympienne a un Dieu de révéler l’avenir a un mortel, Arès ne comptait pas laisser passer la chance, d’obtenir enfin le lien qu’il avait toujours voulut tisser avec cette femme pour qui il avait de grand projet. Ses yeux se plantèrent dans ceux de la rouquine, tentant de savoir ce qu’elle ressentait en ce moment même, a quoi pouvait elle penser, alors qu’en peu de temps, elle avait découvert l’existence de l’olympe, celle des dieux, et plus que tout, que l’un d’entre eux la suivait pas à pas dans l’avancement de sa vie.
 
Même si il ne pouvait pas, le Dieu tenta un instant de ce mettre a sa place… Toutes ces découvertes en si peu de temps, n’était ce pas de trop pour une mortelle ? Mais Marine n’était pas comme les autres. Plus puissante, plus forte. Elle avait vécue de sombre moment dans son existence, et il n’avait nul droit d’intervenir. Même si quelques passages l’avaient fait sourire, d’autre l’avait profondément agacé, le Dieu de la Guerre n’en restait pas moins un Dieu aimant… Certes, il ne le montrait presque jamais… Voir Jamais tout court, mais tout cela n’empêchait pas sa vraie nature. Marine était plus ou moins son œuvre d’art, l’achèvement d’une recherche de plusieurs générations de guerrier et guerrières… Oui, il venait enfin de la trouver, si proche, et pourtant si éloigner de ce qu’il s’imaginer. Belle, lueur d’intelligence, forte et entraîné, la jeune femme répondait a merveille aux attentes de son Dieu.
 
Alors il se leva, lui indiquant d’un signe de main de faire de même, lui montrant la direction d’une des portes de la salle. Il la précéda, ouvrant la porte en chaîne qui était gravés de fines paillettes d’Or, aux armes du Dieu lui même. Ils entrèrent donc dans la salle d’armes, véritable musée, et coffre aux trésors les plus précieux du Dieu. Aucune autre mortelle n’eue la chance d’entrer dans cette pièce, Marine fut la première et serait sans doute la dernière à obtenir un tel privilège. Il y avait des centaines d’armes, certaines étaient même légendaires. Ils traversèrent ce trésor, et finirent par arriver devant un immense tableau, qui prenait l’ensemble du mur dans sa totalité. On pouvait y voir des guerriers, des amazones, tous vêtues d’armures scintillantes et représentant un Totem particulier… A leurs cotés, se trouvait l’une des douze Dieux de l’Olympe. Zeus, Hadès, Athéna, Apollon, Et Arès lui même… Il se tourna alors lentement vers Marine, lui montrant le tableau dans son ensemble.

 
« Admire, Marine, admire comment les dieux s’opposent… Nous ne pouvons le faire en direct, nous avons donc créé nos propres armées… Hadès et ses spectres… Athéna et ses chevaliers, Zeus et ses Anges… Et mes Berserkers… »
 
A ce titre, il les montra sur le tableau. Les guerriers aux armures rouge sang… Ils étaient nombreux, mais très vite, quelques uns d’entre eux sortaient immédiatement du lot, a œil nu. Parmi eux, une chevalière, a la chevelure rousse flamboyante.
 
« Chaque Dieu, a son propre avis sur la destiné du monde… Athéna en est la protectrice. Amoureuse des mortels, même les plus vils. Hadès lui, ne serait pas contre une extension de son royaume des Enfers, et la terre semble… Fertile pour ca. Zeus lui, intervient uniquement quant ca lui chante, ou qu’une des deux partie devient trop puissante. »
 
Il pivota, pour faire désormais face a la jeune femme, s’approchant doucement d’elle, a mesure qu’il lui parle.
 
« Pour ma part, je n’ai aucun camps de départ. J’agis en fonction de mon bon vouloir… Mais très généralement, la Terre reste ma priorité. Sans les mortels, nous ne sommes rien, nous les dieux, mais bien trop d’entre nous l’ont oubliés… »
 
Il finit ses pas et vient alors se coller a l’humaine, se penchant doucement pour venir lui murmurer a l’oreille…
 
« Reconnais tu cette femme sur le tableau, Marine ?... Il s’agit bien de toi, portant mon étendart, portant… Une armure sacrée… Mais… Es tu prête a suivre cette destinée, qui sera douloureuse, et longue ?... »
 
Il finit par se reculer, regardant avec attention Marine, attendant patiemment sa réponse.
 
«L’art de la guerre, c’est de soumettre l’ennemi sans combat.»

Ares 's Théme


Marine

E.S.P.er

Re : Aprés la Ménagére, le colérique... [Marine]

Réponse 7 vendredi 29 octobre 2010, 17:19:45

Lorsque le globe stoppa, figeant son image. Devant ce visage de petite fille souriante, la jeune femme ne put contenir ses larmes. Elle avait tant de projets, tant d’espoirs en l’avenir à cette époque. Comment aurait-elle pu se douter de ce qui lui arriverait ? Sa vie avait été un calvaire après ça. Elle avait perdu son insouciance et son innocence. D’une geste aussi rageur que colérique, elle essuya ses yeux du revers de la main alors que le dieu lui faisait signe de se relever.

Elle s’exécuta et lui suivit. Elle s’en voulait de ses larmes, de se montrer si faible. Elle était en colère contre elle mais aussi contre ceux qui avaient voulu cette vie là pour elle. Elle qui n’aspirait plus qu’à la paix à présent. Arès ouvrit alors une porte aux proportions immenses et la fit pénétrer dans une nouvelle salle. Une salle d’armes vu l’arsenal qui s’y trouvait. Il y avait tout ; de simples armes blanches jusqu’aux armes à feux les plus perfectionnées même si les armes anciennes étaient prédominantes. Arbalète, épée, sabre, couteau, poignard, hallebarde, lance et bien d’autres encore… Aucun guerrier qui se respectait n’aurait pu dénigrer un tel endroit. La jeune femme, elle-même, ne pouvait que le contempler et l’apprécier à sa juste valeur.

Suivant le dieu, elle vit bien vite le tableau qui ornait le mur. Elle ne pouvait que voir tous les dieux entourés de leurs guerriers respectifs comme le lui expliquait le dieu de la guerre. Bien sûr elle reconnut d’emblée le dieu qui était à ses côtés vu que son aspect au cours des siècles n’avait pas changé. La jeune rousse remarqua aussi les guerriers qui l’entouraient, les berserkers comme il les appelait et nu put que voir le guerrier le plus proche de lui sur le tableau ou plutôt la guerrière, car c’était bien d’une femme qu’il s’agissait.

Marine s’approcha un peu plus du tableau et tendit la main vers elle comme pour la toucher presque persuader que la fille du tableau allait faire la même chose. Elle avait l’impression d’être devant un miroir. La guerrière lui ressemblait tant, presque une jumelle. Comment cela était-il possible ?

Soudain, Arès se trouva dans son dos, tout près d’elle. Elle sentait son souffle chaud dans son cou. Doucement, il lui murmura à l’oreille, lui demandant si elle se reconnaissait. La jeune femme ne pouvait qu’acquiescer devant ce fait indiscutable. Oui, elle se reconnaissait. Il lui demanda alors si elle était prête à suivre cette voie, une voie douloureuse et longue.

Sa main retomba le long de son corps et elle ferma les yeux. L’émotion était forte, trop forte une nouvelle fois. Malgré l’assurance qu’elle pouvait montrer, elle était aussi très fragile, bien plus qu’elle n’y paraissait. Le dieu lui proposait encore des douleurs et des souffrances. Pourquoi ? N’avait-elle donc pas encore suffisamment donné ? N’avait-elle donc pas encore assez souffert ? Pourquoi devrait-elle continuer ? Pour qui ? Non, elle ne voulait, elle ne voulait pas de tout ça.


« Je ne… je ne peux pas… je ne veux pas… Je neveux plus souffrir. Toute ma vie ou presque n’a été que souffrances. Je ne veux plus de ça, je ne veux plus de cette vie là. Je veux la paix, juste ça, la paix !! »

Dans un sanglot, elle s’écroula au sol, se recroquevillant sur elle, essayant d’échapper à la réalité et au dieu près d’elle. La tête entre les mains, cachée dans ses jambes repliées sur elle, elle pleurait comme une enfant.

« Laissez-moi, trouver quelqu’un d’autre… je ne… je ne suis pas cette femme… je ne veux plus… me battre… Pour qui ? Pour quoi d’ailleurs ?... Laissez-moi ou tuez-moi mais je ne veux plus de tout ça… Non… non, je ne veux plus… »

Ses mots se perdirent dans ses sanglots. Elle était fatiguée, si fatiguée. La jolie rousse était épuisée nerveusement. Sa psyché refusait tout en bloc. Elle aurait juste voulu s’en aller, s’effacer et disparaitre pour toujours.

Merci Stephen pour la sign :)

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Ares

Dieu

Re : Aprés la Ménagére, le colérique... [Marine]

Réponse 8 lundi 01 novembre 2010, 16:54:25

Les révélations furent peut étre trops proches les unes des autres. Le Dieu avait souvent tendance a oublier que les mortels ont un coeur. Un coeur qui peut étre fragile, touché ou encore meutrie... En ce moment méme, il redecouvrait tous cela en la presence de la jolie humaine, qui craquait sous la pression d'une destinée qu'elle ne voulait pas. Comment lui expliquer que tout etait ecrit, comment lui dire que ce destin la, elle ne pouvait le renier. En plusieurs millenaire, Arès avait attendut cette femme, et quant finalement, il la decouvre, sous les faits et gestes d'Hypnos le soumis, cette derniére refusait tout en bloc. Mais comment lui en vouloir? Comment s'en prendre a elle? Il se trouvait lui aussi parfois dans la méme situation. Etre le responsable de guerres meutriéres, tuer des milliers de mortels, par simple soucis de puissance n'etait pas simple pour sa conscience, mais il y avait bien longtemps que le dieu l'avait fait taire purement et simplement.

La Rouquine etait face a lui, ses larmes etaient pareil a un ocean qui se deversait sur les valées habités, incapable des les retenirs, la tristesse et la fatigues etaient toutes aussi puissance qu'un ras de marrées, arrachant méme la prestance aux plus braves des humains... Il s'accroupie doucement a la hauteur de son humaine, posant ses deux mains sur les joues humides de Marine, tandis qu'un mince sourire commencait a naitre sur le visage habituellement fermé du Dieu de la guerre. Il essuya les quelques larmes qui poursuivaient leurs routes, et croisa les yeux de sa protégée.


"La Souffrance fait partit intégrante de la vie, tu ne peux y echapper... Que ce soit toi, ou tes proches, tu connaitra la souffrance. Mais... Tu peux toujours apprendre a en faire une force. Certains humains font souffrir gratuitement, par pure plaisir malsains... Mais tu es loins de ressembler a ce genre de personnages la, douce Marine."

Il prit alors doucement sa main, et vient la poser sur le coeur de l'humaine, gardant celle ci emprissoné dans sa douce poigne.

"La pureté habite ton coeur, c'est bien pour cela que tu es cette femme la, sur ce tableau..."

Il montra alors du doigt, la superbe Guerriére aux cheveux de feu.

"La légende raconte, que parmis tout les guerriers rassemblaient, elle etait la plus puissante, car elle possedait une arme qu'aucune personne ne peux parer... L'amour. L'amour de son prochain, l'amour de la paix, des rires, de la joie, de la vie. Elle se battait sans égale pour defendre tout cela. La guerre, ce que je represente, est parfois necessaire... Je ne suis pas le mal incarné. Les gens, doivent parfois se battre pour leurs convictions, pour leurs famille ou leurs maisons. Il faut parfois une guerre pour se lever contre la tyrannie..."

Il releva alors doucement la jeune femme, la tenant entre ses bras, commencant a marcher le long des couloirs de son temple, croisant ses serviteurs ebahit de voir le Dieu si prévenant envers... Une humaine. Il tonna alors des ordres, afin que soit preparé la chambres des invités. Tandis qu'il ouvrait une ultime porte, il posa delicatement la Rouquine sur le lit... La Chambre etait spacieuse, luxueuse, decoré avec soins de multitudes d'objet guerrier, armures, armes, ou encore des tableaux des plus grandes batailles de ces derniers siécles. Il s'installa sur le fauteuil au coté du lit, regardant la jeune femme avec des yeux pleins de compassion et de tendresse afectives. Certes cela ne lui ressemblait pas, mais Marine n'etait pas comme toutes les autres. Elle etait sa premiére chevaliére, voir méme un peu plus que ca... La couvant des yeux, il prit alors doucement la parole.

"Je t'apprendrais a ne plus souffrir... Non en devenant sans coeur, comme moi, car tu es bien trop aimante pour cela. Je t'apprendrais a proteger tes valeurs, du bout de ta lame, a la force de ton bras. Tu es si semblable a ce que je suis Marine, une guerriére, qui ne posséde que cela pour pouvoir faire le bien autour de toi. Et cela, je te l'enseignerais, si seulement tu veux bien entrer dans ma légende... Ce choix la t'appartient, et personne ne te forcera la main ici. Je suis maitre des lieux, et tu es mon égérie, sous ma protection."

Il sourit, et un serviteur entra alors a cet instant pour apporter un verre de liqueur divine... Il posa le tout sur la petite table de chevet, et sortie immédiatement sans demander son reste. Le Dieu se leva, et versa le precieux liquide dans deux verres. Prenant les deux, il s'installa a coté de la jeune femme sur le lit, pour lui tendre l'une des coupes.

"Bois un peu... Les nerfs ont lachés, il faut les remodeler desormais. Ton coeur est ouvert en ce moment, il peut donc étre atteint. Il te faut reprendre des forces, et redevenir forte Marine, car cela, tu en es capable..."
«L’art de la guerre, c’est de soumettre l’ennemi sans combat.»

Ares 's Théme


Marine

E.S.P.er

Re : Aprés la Ménagére, le colérique... [Marine]

Réponse 9 lundi 01 novembre 2010, 22:43:22

Alors que le dieu s’agenouillait prés d’elle, lui tenant la tête et essuyant ses joues, la rouquine en fut terriblement troublée. Elle ne s’attendait certainement pas à une telle attitude de la part du dieu de la guerre vu comme particulièrement cruel et méchant. Hypnos l’avait d’ailleurs bien mise en garde contre lui, lui disant à quel point il pouvait être mauvais et colérique. Pourtant, là, il lui donnait une image bien différente de ce qu’elle avait pu imaginer. Il faisait preuve de compassion et de douceur.

Les yeux dans les yeux, les siens claires, ceux du dieu sombres et profonds, il lui expliqua que c’était sa destinée et qu’elle n’avait nul moyen d’y échapper. C’était ainsi mais qu’elle avait quelque chose que lui n’avait pas ou plus, l’amour des autres. La main sur son cœur, elle sentait son cœur battre mais elle ne comprenait toujours pas où le dieu voulait en venir. Une nouvelle fois il désigna la femme sur le tableau. Marine y reporta aussi ses yeux.

Les paroles d’Arès la touchèrent alors au cœur. Il avait raison c’était indéniable. La guerre, aussi horrible soit-elle, était parfois nécessaire et même obligatoire. Les hommes étaient parfois si horribles, si cruels, une guerre, un conflit était la seule chose qui pouvait ramener un certain équilibre. Elle hocha simplement la tête devant ses propos. Peut-être était-ce effectivement là son destin. Peut-être devait-elle combattre et souffrir non pour elle mais bien pour aider et défendre d’autres gens. Sacrifier son désir de paix pour que d’autres puissent la connaître à sa place.

Egoïstement, elle avait envie de lui dire pourquoi eux y auraient droit et pas moi ? Mais c’était idiot. Le dieu savait, il avait deviné qu’elle préférerait souffrir plutôt que de voir souffrir quelqu’un d’autre. Malgré l’horreur de son existence, elle n’avait pas perdu ni sa confiance, ni son amour des autres.

Il se pencha et l’emporta dans ses bras. Sans vraiment savoir pourquoi, elle se serra contre lui, elle se sentait bien là comme à sa place. Les bras puissants la rassuraient dans ce monde qui était si loin d’elle et de sa vie de tous les jours. La jolie rousse ne fit pas attention aux serviteurs qu’ils croisèrent. Elle avait fermé les yeux. La voix du dieu lui paru bien différente alors qu’il s’adressait à ceux qu’ils croisaient. Instinctivement, elle savait que jamais il ne lui parlerait ainsi. C’était étrange mais elle le savait, elle le sentait, le ressentait même en elle.

Ils franchirent une nouvelle porte et avec une grande douceur, il la déposa sur un lit. Marine ouvrit alors les yeux et vit une chambre somptueuse, où les armes y avaient leur place mais ne faisaient que renforcer la beauté du lieu. Même Hypnos ne possédait pas une telle chambre. Elle était bien surprise qu’Arès la lui réserve, pour elle, une simple humaine.

Posé dans un fauteuil près du lit, il ne la lâchait pas du regard, jaugeant ses moindres faits et gestes. Il la couvait d’un air paternaliste. La jeune femme se sentait à la fois gênée mais aussi si bien. C’était bien la première fois que quelqu’un se comportait comme ça avec elle, en se montrant aussi prévenant et attentif. Quand il lui dit être sous sa protection et que personne ne lèverait sa main sur elle, elle en fut étonnée mais savait que c’était vrai.

Un homme entra, rompant le charme, et déposa deux verres et une carafe sur la table de chevet avant de s’en aller aussi vite qu’il était venu. Arès se leva alors et vint près d’elle et versa l’alcool dans les deux verres et lui en tendit un alors qu’il s’asseyait sur le lit. Les mains tremblantes, elle s’en saisit mais ne but pas. L’alcool était loin d’être son point fort et elle pouvait perdre facilement la tête. Or là elle était déjà pas mal perdue. D’un geste d’une grande élégance, elle reposa le verre sur la table de nuit.


« Excusez-moi mais… je préfère éviter l’alcool, mon seigneur »

Elle le regarda attentivement. La suivait-il vraiment depuis des années ? Etait-ce vraiment elle qu’il voulait pour combattre ? Que serait-elle ici ?

« Vous avez raison, je préfère souffrir que de voir les autres souffrir. Et s’il faut me sacrifier pour eux, alors soit. Si c’est là mon destin, je l’assumerai. Mais que serais-je ici ? Une servante ? Une guerrière ? Une prêtresse ? Tout ça à la fois ? – elle plongea son regard dans celui du dieu – Et pour vous, qu’est-ce que je suis exactement ? Une simple guerrière ? »

Pourquoi posait-elle une telle question ? Et d’ailleurs qu’elle réponse voulait-elle ? Elle n’avait rien à demander et rien à exiger. Quand on est l’élue d’un dieu, on se tait et on dit merci. Mais c’était loin d’être son cas. S’il la consignait simplement comme une simple guerrière, elle ferait avec. Pourtant, quelque chose manquait. Ils étaient pareils selon les dires du dieu. Elle avait toujours vécue seule. Était-elle aussi condamnée à ça en le servant ? Elle finit par détourner les yeux, consciente de la stupidité de ses pensées.

Merci Stephen pour la sign :)

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Ares

Dieu

Re : Aprés la Ménagére, le colérique... [Marine]

Réponse 10 vendredi 24 décembre 2010, 15:02:25

La vie, méme parmis les immortels, est parfois trés étrange... Changeante méme. L'olympe ne faisait pas exeption de cette régle, et méme les dieux avaient leurs lots de surprises et d'inattendut. Arès lui méme en faisait les frais aujourd'hui. Marine etait cette fameuse combattante de légende, méme si pour l'instant, elle ne se doutait pas vraiment de son rôle essentiel au seins des armées du Dieu de la Guerre. Mais pas seulement. Il avait envers elle une attitude qui ne trompait pas. Il etait doux et attentionné... Qui diable etait cette jeune femme qui ramolissait les dieux? Le belliqueux sourit lentement, posant sur elle un regard bienveillant. C'etait bien cela, le pouvoir de Marine, irradier une piéce, un lieu, d'amour, de passion, et tout ce qui touche de prés ou de loin a des sentiments... Voila pourquoi elle etait si puissante, et pourquoi elle etait premiére chevaliére d'un dieu comme Arés.

Il la vit alors reposer la coupe, préférant refuser l'apport d'alcool dans son organisme. Que redoutait elle? Qu'il en abuse? Un mince sourire de plus transperça la carapace du Dieu, et se dernier reposa la coupe refusée sur le plateau, indiquant par un signe de téte qu'il accédait a la requéte de la jeune humaine. Puis viens les questions. Important element, les humains etaient tous plus curieux les uns que les autres, mais Arès n'avait généralement pas de patience envers eux. Hors ici, encore une fois, il faisait une entorse a son habitude, croisant les bras sur sa poitrine, admirant durant de longues et interminables secondes, la jolie rouquine toujours posée sur son lit. Que pourrait elle étre? Une question a laquelle il n'avait méme pas de réponse lui méme, tant elle etait sans rivale ici bas.


"Que de question Marine..."

Il rit légérement, avant de se lever et de se placer à coté d'elle sur le lit, la regardant de ses yeux azurs et profonds. Il pouvait capter la moindre de ses pensées, le moindre battement de coeur, son parfum, doux et ennivrant, sa respiration saccadée, mélange de peur et d'excitation à trouver la vérité sur sa voie, sur son avenir. Tout cela rendait l'instant presque culte. Il prit alors lentement la main de Marine, sans la brusquer, tout en douceur et delicatesse, et se yeux se plantérent dans les Iris de la guérriére, comme pour y trouver son ame.

"Comment te dire ce que tu sera, alors que tu es tout a la fois? Une pretresse, oui, car tu représente a merveille la guerre, dans le plus aimant des cotés... Une esclave, oui, celle de mes yeux, de mes pensées... Une guerriére, c'est evident, tu l'as toujours été, une amante? possible, si tu y trouve un plaisir, alors je ne pourrais me contenir d'avantage."

Il posa un baiser sur sa main, avant de la laisser filer, mais ne lacha pas son regard, avant que son visage s'étire d'un sourire lumineux.

"Je te laisse juge de donner un nom a ta fonction, mais sache que personne avant toi n'as eu cet honneur. Tu fait changer le plus dur des dieux, en un romantique passioné... Honte a toi Marine, et pourtant, merci d'étre la."

Il se leva alors doucement, pour se diriger vers la porte, posant la main sur la poigné, il se tourna a nouveau vers elle.

"Repose toi, tu es ici chez toi. Je serais dans les bains si tu me cherche. Il y aussi une section privée si tu souhaite te rafraichir en toute quiétude."

Un dernier sourire, et le dieu franchit alors la lourde porte en bois. Croisant son intendant, il ordonne que son invitée de marque ne soit pas derangé, et qu'elle soit traitée comme l'égérie qu'elle etait.
«L’art de la guerre, c’est de soumettre l’ennemi sans combat.»

Ares 's Théme


Marine

E.S.P.er

Re : Aprés la Ménagére, le colérique... [Marine]

Réponse 11 lundi 03 janvier 2011, 14:14:04

La rouquine écouta le dieu avec attention mais crainte aussi. N’était-ce pas le grand Arès ? Le plus brutal et le plus colérique des dieux ? Pourtant, il était bien différent de l’image qu’elle se faisait de lui. Elle ne comprenait ce qu’il voulait dire par « romantique passionné ». Cela voudrait dire qu’il l’aimait mais cela lui paraissait aberrant. L’impossible n’était pas tant que le dieu de la guerre puisse aimer, après tout même Hadès était tombé amoureux, mais qu’il puisse l’aimer elle ! Pourtant, il lui laissait choisir sa fonction et même son titre. Son cœur battait à une vitesse impressionnante alors que le dieu se relevait.

« Repose toi, tu es ici chez toi. Je serais dans les bains si tu me cherche. Il y aussi une section privée si tu souhaite te rafraichir en toute quiétude »

Marine le regarda s’éloigner et franchir les portes de bois ouvragées. Son regard balaya de nouveau la pièce, sa chambre au dire du dieu. La pièce était de belle proportion et se basait sur le modèle antique grec. Pourtant, bien que les armes y soient légion sur les murs, elle restait assez féminine avec le lit à colonnade, les voilages, la coiffeuse… Un mélange peu commun mais qui correspondait assez bien à son occupante.

Toujours un peu perdue, Marine quitta le lit et fit quelques pas dans la pièce. Elle avait pris un gros coup sur la tête et avait du mal à le gérer. Un jour, elle était l’invitée du dieu du sommeil et voilà qu’elle se retrouvait l’invitée du dieu de la guerre. Bien sûr que le terme d’ « invitée » était mauvais vu que là, elle serait un peu tout d’après ce qu’elle avait compris : prêtresse, guerrière, esclave et même maîtresse. Ce dernier point la perturbait. D’habitude, les dieux ne demandent pas, ils prennent. Là Arès lui laissait le choix. C’était vraiment bizarre.


*Qu’est-ce que… qu’est-ce que je dois faire maintenant ?*

Elle se sentait seule. Toute sa vie, elle avait obéit aux ordres. Et là, personne ne lui disait quoi faire et surtout pas le maître des lieux qui aurait pourtant dû être le premier. Si elle avait été sur Terre, elle aurait été à la bibliothèque mais dans le temple du dieu de la guerre, elle ne connaissait rien. Ne voyant pas trop quoi faire, elle retourna s’asseoir sur le lit et observa ses pieds. Elle soupira.

Son esprit dériva jusqu’au tableau qu’Arès lui avait montré. Celui où sa « jumelle » s’illustrait en tant que berserker. Le dieu avait parlé de son armée et de celles des autres dieux pourtant Marine n’en connaissait rien. Peut-être devrait-elle commencer par là ! Or la seule qui pouvait la renseigner c’était Arès lui-même. Elle se releva et alla vers la porte avant de sortir dans le couloir précédemment emprunté. Elle aperçut un des serviteurs qui lui indiqua bien volontiers où étaient les bains. Visiblement, l’homme avait du recevoir des ordres car il se comportait avec une déférence totale avec elle. Une chose dont la demoiselle n’était pas coutumière.

Elle se présenta donc devant les thermes mais n’osa pas y entrer. Pouvait-elle vraiment déranger Arès dans son bain ? Elle haussa les épaules. Après tout, c’est lui qui lui avait dit de le retrouver là si elle le souhaitait. Elle pénétra alors le lieu et vit le dieu allongée dans le bain principal. Elle manifesta rapidement sa présence avant de se retourner, préférant éviter de devoir regarder le dieu nu dans son bain.


« Désolée de vous déranger durant votre bain. Mais qu’est-ce que c’est qu’un berserker ? Et les autres armées que pouvez-vous m’en dire ? Et si je deviens votre guerrière, que vais-je devoir faire ? J’imagine que l’entrainement que j’ai subit n’est pas… suffisant et ne correspond pas vraiment à ce qu’un dieu, surtout le dieu de la guerre, attend ! »

Marine se tenait droite comme « i », les bras le long du corps et contemplait le mur en face d’elle. Pour un peu, on l’aurait prise pour une statue pourtant, elle restait aux aguets et prête à réagir à la seconde si besoin était.

Merci Stephen pour la sign :)

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