Le Grand Jeu - Forum RPG Hentai

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J'aimeuh la galetteuh ! Savez-vous comment ? [pv Gabriel]

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Eirin Suzuki

Humain(e)

Quand elle est bien fraiche avec d'la bière dedans !

Complètement, mais alors complètement bourrée ! Voilà l'état dans lequel se retrouve Eirin après la tentative de suicide ratée de son nouveau corps. Oui, ça fait bizarre dit comme ça hein ? Pourtant, c'est exactement ce qu'il s'est passé ! Bref, elle se retrouve dans le corps de Mitsuki, ado suicidaire qui s'est enfilé beaucoup trop d'alcool pour son âge et son poids, afin de se donner du courage et sauter. Comme Eirin l'en a empêché, cela fait d'elle une héroïne, une vraie, par inadvertance certes, mais ça compte quand même ! Ce qui aboutit à un sacré mélange des émotions pour ce soir, la fierté d'avoir sauvé quelqu'un, le soulagement d'avoir retrouvé un corps et le mal de crâne. Oui, ce mal de crâne atroce, cette envie de vom-beuuuuuarrr. Et merde ! Oh pardon monsi- Ah non, c'est un poteau ! C'est pas très la forme …

Elle titube au hasard dans la zone industrielle, car elle est aussi complètement paumée et complètement en train de s'endormir. Cette imbécile à lunettes a vidé toute la fin de la bouteille cul-sec, même si elle n'avait pas sauté, elle aurait fini par tomber toute seule. Et une deuxième galette ! C'est pas grave, faut qu'ça sorte ! Que quelqu'un lui apporte une bassine par pitié ! Ah oui, c'est vrai … Y'a personne au beau milieu de la zone industrielle à une heure pareille ! Il est quoi ? Trois ou quatre heures du matin ? Un truc comme ça. Et pouf, c'est la chuteuuuuuh finaaaaale, on s'relèv'ra pas d'main ! L'internationnaaaaaaleuuuh, attendra la débourre ! Elle tente bien de se rattraper en posant la main sur le capot d'une voiture garée là, mais ce n'est pas très efficace. Elle s'étale au sol sans aucune grâce et gesticule lamentablement comme une tortue retournée. Dans cette position, vient alors la révélation, son nouveau corps est déjà en danger, le coma éthylique la guète. De toute façon, quand bien même ça ne serait pas le cas, elle ne se sent pas capable de se relever. Elle ne peut alors que crier, avec une élocution très approximative :

« Aidez-moi ! »

Oui bon, en fait elle a tellement mal à la gorge que même crier est compliqué. Le plus flippant étant qu'elle se sent partir petit à petit, sans rien pouvoir y faire. Plongeant petit à petit dans le coma, encore un. Sans personne pour l'aider. Pourtant, alors qu'elle perd connaissance, il lui semble entendre quelque chose s'approcher. Rêve-t-elle ?
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Ange Gabriel

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Re : J'aimeuh la galetteuh ! Savez-vous comment ? [pv Gabriel]

Réponse 1 lundi 21 janvier 2019, 17:54:53

Gabriel n'était pas perdue. Simplement elle ne savait pas, précisément, où elle se trouvait. D'un battement d'ailes, elle aurait pu s'élever au dessus de ce dédale de rues sinistres. Au risque de se brûler les ailes. Mais elle ne craignais pas les monstres, herbivore ou mangeur de chair. Elle n'était pas pressée de trouver la sortie. Les humains fuyaient la nuit pour aller danser dans la lumière, et elle ne pourrait probablement pas intégrer le Lycée et commencer son enquête avant le lendemain. Ni trouver le démon au lieu où il avait laissé sa victime, ou en tous cas pas tout de suite... Non. Elle n'était pas perdue. Néanmoins elle devait s'habituer à ce monde. Elle goûtait habituellement le délicieux son du vent ; mais ici il ne lui laissait lui laissait que la cendre du sifflement des fenêtres brisées,  des arrêtes aiguës, et des voitures dans la bouche. Au mieux. Au goût d'huile et d'autres fluides moins plaisant encore, elle se sentait gluante, poisseuse. L'air lui griffait la peau. Elle pouvait presque sentir l'odeur de désespoir qui ruisselait des bâtisses grisâtres que l'on ne pouvait pas même qualifier de sombre dans la lueur blafarde des réverbères. La lumière glaciale l'assourdissait presque. Un éclair de douceur illumine pourtant la nuit lorsqu'une faible voix se fait entendre.

« Aidez-moi ! »

N'ayant vécu, de mémoire, qu'au Paradis, elle était à présent en enfer. L'endroit aurait pu lui faire oublier toute raison de rester. Mais cette voix, aussi altérée soit-elle, aussi chargée de peur et d'abandon, est une mélodie salvatrice. L'ange se souvient de la raison de sa venue. Elle accourt, passe le coin de la rue, pour trouver une jeune fille effondrée au sol. Elle est belle. Ou du moins elle serait très jolie, sans sa pâleur maladive, ses yeux vitreux et le filet de vomi qui coule de ses lèvres. Mais évidemment, le petit ange ne pense pas à ça. Cette fille ne va visiblement pas bien, et elle doit lui porter secours. Elle s'agenouille a ses côtés, avant de poser ses lèvre sur les siennes. D'abord un chaste baiser juste pour goûter son âme. Ce n'est pas la première humaine qu'elle embrase, mais l'autre était très marquée par le ou les démons qui l'avaient maltraitée. Elle ne connaissait donc réellement que le goût des anges, tout sucre et tout miel. Ce goût nouveau était étrange. Et pas seulement parce que la jeune femme en détresse s'était vidée de ses entrailles juste avant, ce "goût" qu'elle possédait étant en vérité d'une autre nature. Non, elle attendait une forme de sel, ou peut-être la même acidité que celle qu'on lui avait décrite pour les démons. Cette fille était ... tout à la fois fruité et épicée. Et pourtant un second goût flottait derrière, plus discret, une sorte d'amertume. Très étrange. Mais pas désagréable.

Elle approfondit son baiser, investissant le frêle corps étendue devant elle de son énergie, le poussant à rejeter ses toxines. D'autres auraient pu avoir un certain dégoût à cette embrassade. Mais, découvrant ce monde et y trouvant une horrible dureté, elle trouvait une rassérénante douceur à ces lèvres. Quelle étrangeté que les humains. Toujours prêt à s'empoisonner de mille et une manières quand ils ont mille et deux façons de se faire du bien sans danger. Celle ci n'y était pas allée de main morte, d'ailleurs. Il faudrait à l'ancienne archange plus qu'un doux baiser pour la remettre entièrement sur pied. Mais au moins là elle ne s'étoufferait  pas toute seule. Gabriel avait peu de notions de médecine, de médecine "réelle", au delà de ce qu'elle devait faire de ses pouvoirs pour soigner le corps. Toutefois, usant de la sienne, elle vérifiait que la demoiselle n'avalait pas sa langue.

Ce n'était peut-être pas un mal qu'elle ne soit pas à même de soigner entièrement et rapidement l'ébriété de la jeune ivrogne. Sans être versée dans les cultures humaines, elle savait que son geste pourrait lui paraître bizarre. Ça. Sa robe diaphane. Ses pieds nus... Son ébriété lui ferait passer cela pour la normalité. Peut-être. Pour ce que Gabriel savait de l'ébriété...

Elle prolongea cette étreinte un moment, redressant doucement sa protégée, une main dans son dos, l'autre sur son ventre pour tenter de l'apaiser. Elle rayonne légèrement. Mais sous les lampadaires, cela ne se voit sans doute pas. Elle sépare ses lèvres de celles de sa patiente, avec un brin de regret. Elle hésite un instant, essayant de capter le regard de la jeune femme.
"Tu ... Tu vas bien ? "

« Modifié: mercredi 23 janvier 2019, 14:45:36 par Ange Gabriel »
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Eirin Suzuki

Humain(e)

Re : J'aimeuh la galetteuh ! Savez-vous comment ? [pv Gabriel]

Réponse 2 mercredi 23 janvier 2019, 01:06:08

Allongée dans la rue, dans le noir et le froid, son frêle corps affaibli par l'alcool tente de se purger. Pourtant, les mécanismes naturels d'élimination des toxines sont complètement dépassés par l'ampleur de sa monumentale cuite. Son teint livide et sa peau glacée ne sont que deux indicateurs de plus de son état critique. Elle tremble de froid, essayant désespérément de se réchauffer, en vain. Autant dire que sans assistance, Eirin risque fort de redevenir un esprit très vite et que l'autre fille risque de réussir son suicide finalement. Une issue fâcheuse pour elles deux. Eirin retrouve ses esprits seule, elle est toujours dans le corps de la lycéenne ivre, mais consciente. Un état étrange, elle est incapable de bouger, sent le froid l'envahir, son nouveau corps trembler. Son esprit semble pouvoir fonctionner sans corps à présent, au ralenti. Oui, elle ressent une intense fatigue, comme si quelque chose pompait toute son énergie. Comme si son esprit tentait instinctivement de sauver son corps d'emprunt en tentant de le réchauffer.

Tout à coup, elle sent des lèvres contre les siennes. Quelqu'un est en train de l'embrasser sur la bouche ? C'est la première fois qu'elle le fait … Dans ces circonstances en plus … Pourtant, le baiser est étrangement agréable et doux. Elle cherche à ouvrir les yeux pour voir qui est là, en vain, son nouveau corps ne répond pas. Le baiser se fait plus intense, une chaleur agréable l'envahit et elle se sent mieux, beaucoup mieux. Petit à petit elle émerge, sortant de son coma. Jusqu'à ce qu'elle ressente la même force la tirant vers l'avant que quand elle est entrée dans le corps de la lycéenne. Avait-t-elle commencé à sortir de son corps pendant son inconscience ?

Elle ouvre les yeux, tousse, crache et reprend des couleurs. Assise, elle sent une main sur son ventre, l'autre dans son dos et un de ces maux de crâne. On lui demande si elle va bien, elle ouvre sa bouche pour répondre, mais ne fait que tousser davantage. Après quelques secondes à cracher ses poumons, l'adolescente arrive à répondre :

« D'habitude ça va mieux que ça … Ma tête … »

Essayant de reprendre pleinement ses esprits, elle se recroqueville, plongeant son visage dans les paumes de ses mains. Dans cette position, elle soupire longuement, avant d'enfin porter son attention sur l'origine de la voix et probablement aussi du baiser. Eirin n'a pas compris. A-t-elle essayé de lui faire du bouche-à-bouche ? Ou bien est-ce l'imagination de la lycéenne qui lui joue des tours ? Car, elle sent bien une sorte de chaleur et de plaisir résiduel, sans être tout à fait sûre d'elle. En levant les yeux, elle voit une jeune-fille, vraisemblablement inquiète pour elle. Ce qu'elle peut comprendre vu son état. Émane d'elle un mélange d’inquiétude sincère et de douceur qui est tout à fait le bienvenu. L'adolescente s'adresse à nouveau à l'inconnue :

« Oui, je crois, ça va aller. »

Eirin commence à se lever, amorçant le geste en poussant sur sa main. Un vertige brutal met fin à ses espoirs et la force à se rasseoir sagement. Il semblerait qu'elle soit coincée là pour l'instant, au moins la compagnie est agréable.

« Ok, j'ai menti. Ça va pas du tout ... »

En retard et dans le désordre, la sensation du baiser lui revient en tête. Elle peut presque sentir ses joues rosir, alors qu'elle à tout simplement envie de demander franchement à l'inconnue ce qu'elle a fait. Cependant, avant de poser des questions, une présentation est de rigueur :

« Je m'appelle Eirin et toi ? Je crois que tu m'as embrassé quand je dormais ? J'aimerai être sûre que je n'ai pas rêvé. »

Une question tout à fait sincère, il n'y à pas le moindre reproche dans le ton de sa voix. Il y a surtout de la curiosité, de la confusion et de l'envie. Si cette sensation était bien réelle, elle aimerait recommencer. Sans y faire attention, elle s'essuie la bouche, comme pour se préparer à réitérer l'expérience. Elle laisse le temps à sa sauveuse de lui répondre, puis la désinhibition aidant, elle passe ses bras autour de son cou. Elle n'a absolument aucune idée de ce qu'elle est en train de faire, elle a juste envie de chaleur et de douceur. Avant même de le réaliser, ses lèvres sont à quelques centimètres des siennes. Eirin franchit la distance qui reste en plaquant sa bouche contre celle de Gabriel. C'est son premier baiser volontaire, un peu gauche, mais elle y met tout son cœur.
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Ange Gabriel

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Re : J'aimeuh la galetteuh ! Savez-vous comment ? [pv Gabriel]

Réponse 3 jeudi 24 janvier 2019, 11:49:19

« D'habitude ça va mieux que ça … Ma tête … »

La jeune inconnue émergeait enfin, visiblement pas tout à fait remise, ce qui désolait un peu Gabriel. Elle eut toutefois une pensée pour le fait que cette demoiselle s'était infligé ça toute seule. Mais elle n'avait probablement pas besoin qu'on lui fasse la morale à l'instant présent. Son rôle d'ange était d'éduquer et protéger les humains. Mais pour bien éduquer, même empiriquement, mieux valait bien protéger d'abord.

La jeune fille se redressa un peu, visiblement en proie à une grande confusion. Elles échangèrent un long regard, et la petite ange lu de nombreuses questions dans ces yeux sombres. L'adolescente tenta de se relever et Gabriel n'eut que le temps de l'empêcher de se faire mal dans son retour au sol, sans pouvoir l'aider à se lever véritablement. Elle n'était visiblement pas en état de marcher seule.

« Attend, Je vais t'aider, si tu veux »

Pas de réponse. La jeune fille avait l'air pensif. Elle avait pourtant bien repris des couleurs. Jusqu'à un joli rose, à l'instant, d'ailleurs. La fraîcheur vivifiante de l'air ? La honte de sa chute, de sa position ? L'ex archange savait bien qu'il existait de nombreux anges capables de lire de cœur et l'esprit d'un humain. Le cœur, elle se débrouillait à peu près, du bout des lèvres. Mais pour l'esprit, elle en était encore incapable. Soudain son... interlocutrice se mit en devoir de se présenter. Avant de poser une question … Gênante. Non qu'il gêna Gabriel de répondre honnêtement (ne sachant de toute façon faire autrement), mais qu'elle craignit que la réponse intimida la curieuse. À sa connaissance, la plupart des humains ignoraient tout des anges. Beaucoup n'y croyaient même pas, ce qui apparaissait évidemment comme une étrangeté à la jeune Gabriel. Elle se lança cependant à son tour, un chaleureux sourire aux lèvres
« Moi c'est Gabriel. Ravie de te rencontrer Eirin, malgré les circonstances. Et  heu... oui... je t'ai embrassée, elle eut le bon goût de rougir un instant avant de continuer, supposant qu'elle ne serait pas crue, Tu... tu avais besoin de chaleur... » Elle restait assez vague, ne souhaitant pas en faire justement, et ne sachant pas encore bien à qui elle avait affaire.

À sa grande surprise, Eirin jeta ses bras autour de son cou et vint plaquer ses lèvres aux siennes. Peut-être que ce qu'elle avait fait paraissait normal, après tout... Elle rendit volontiers le baiser fougueux, serrant contre elle le corps glacé de la jeune fille ivre. Elle était passé proche de la catastrophe, et cela se sentait encore dans sur sa peau. Gabriel se souvint alors des effets de ce poison que prenaient si souvent les humains à titre récréatif. Elle n'interrompit pas pour autant le baiser, fort plaisant au demeurant, y mettant même tout son savoir faire et ses enseignements. Elle ne voulait pas que sa partenaire se sente rejetée. Et pour elle même, ce baiser était la plus naturelle des choses. Néanmoins, les humains avaient des concepts étranges en la matière. Lorsque Eirin interrompit son baiser pour reprendre son souffle, la jeune ange aux cheveux bleuté glissa :

« Tu es certaine que c'est ce dont tu as envie ? Je sais que vos poisons récréatifs … pardons, l'alcool et autres drogues … font faire de drôles de choses, parfois. »

Elle ne se voulait nullement moralisatrice, même si une pointe de désapprobation glissait peut-être dans sa voix et dans ses mots. Elle la gardait d'ailleurs prisonnière au creux de ses bras, frottant son dos avec douceur en une lente caresse, sensée réchauffer et son corps et son cœur et pressant leurs deux poitrines l'une contre l'autre. Il était … paradoxal que le moyen le plus efficace qu'elle ait pour soigner cette alcoolémie fut justement le moyen qu'elle craignait de voir accepté uniquement à cause de cet état. Plus tôt, il s'agissait de la secourir. Ici, le temps se chargerai de la soigner si Gabriel ne le faisait pas. Le plaisir grandissant, le mal disparaîtrait. Mais si ce n'était que pour s'horrifier de ce qu'elle avait fait, cela ne valait pas le coût.
Dans tous les cas, et même si sa chaleur corporelle et ses pouvoirs aidaient à réchauffer Eirin, il serait probablement préférable de trouver un endroit où s'abriter et où la faire dormir, qu'elle veuille de ses soins ou non.

« Tu as un endroit où dormir, Eirin ? Je peux t'aider à marcher au besoin. »

Elle espéra que sa question ne prêterait pas trop à confusion, malgré l'esprit embrouillé de la jeune femme. Elle pouvait parfaitement accepter d'être hébergée, si elle l'entendait ainsi, même si ce n'était pas une demande, juste un soucis d'où la ramener. Mais elle aurait par contre été bien en peine de lui trouver un lieu où passer la nuit si elle n'en avait pas. Elle n'allait pas la ramener elle aussi à l'hôpital. Les médecins allaient se demander qui était cette personne qui leur ramenait lycéenne sur lycéenne. Et hors de question de l'emmener passer la nuit au lycée, justement, du moins sans informations complémentaires. Une église peut-être ? La plupart des religions offraient l'Asile dans leurs lieux saints et avaient un lien avec les anges, sous une forme ou une autre...
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Eirin Suzuki

Humain(e)

Re : J'aimeuh la galetteuh ! Savez-vous comment ? [pv Gabriel]

Réponse 4 mardi 29 janvier 2019, 17:03:52

Même passablement bourrée, Eirin est beaucoup de choses, mais certainement pas une idiote. Elle sait pertinemment que l'inconnue lui ment, prendre quelqu'un dans ses bras pour le réchauffer, soit, mais l'embrasser n'a absolument aucun intérêt. Frotter les mains est bien plus efficace, étant donné que le sang qui y passe retourne directement au cœur, réchauffant ainsi le corps entier. Elle a vu un documentaire à la télé sur un appareil de ce genre utilisé par l'armée américaine, pour aider les soldats à supporter les fortes chaleurs du désert en refroidissant leurs mains. De plus, elle n'a jamais demandé pourquoi elle l'avait fait, elle a juste demandé si elle l'avait fait. Son empressement à se justifier est donc suspect, un simple oui aurait parfaitement convenu à Eirin. D'un autre côté, cette Gabriel ne semble pas chercher à profiter d'elle, elle aurait pu aller largement plus loin sans craindre de réaction. On dirait plutôt qu'elle a cédé à une de ses pulsions sans réfléchir … Ou bien, peut être qu'Eirin n'est pas la seule à posséder des pouvoirs étranges ? Après tout, elle se sent étrangement bien par rapport à tout à l'heure. Devrait-elle aborder le sujet ? Non, trop tôt.

Leur baiser fut passionné, intense, exactement comme Eirin s'imaginait le faire avec sa grande-sœur. En sachant que la jeune-fille aux cheveux bleus l'a déjà embrassé, elle n'a pas pu résister à l'envie de tester. Certes l'alcool a aidé, mais c'est surtout ses envies latentes qui ont poussé l'adolescente a embrasser l'ange. Ne pas être repoussée, les gestes tendres de Gabriel, ses attentions, tout cela conforte la voyageuse astrale dans son choix. Elle aimerait en avoir plus, même si ni le lieu, ni la situation ne s'y prêtent. Alors qu'elle rompt le baiser pour rependre son souffle, l'ange lui demande si c'est vraiment ce qu'elle souhaite, craignant que l'alcool ne parle à sa place. Eirin ne peut s'empêcher de sourire, le menton posé sur l'épaule de sa sauveuse, appréciant sa douce et chaude étreinte. Elle aurait pu rester comme ça pendant des heures, bien qu'elle ne le fera pas, pas ici. Après quelques secondes de blanc, l'adolescente répond en glissant ses doigts dans les cheveux de Gabriel, susurrant d'une voix douce :

« Certaine oui. »

Pas besoin d'en dire plus, parfois la simplicité est la meilleure chose qui soit. Malgré la fin du baiser, l'ange la garda dans ses bras, frottant son dos, pressant ses seins contre les siens. Eirin de son côté caresse les cheveux bleus de la jeune-fille, son autre main posée sur sa nuque. Ses lèvres sont à quelques millimètres de son cou, son souffle chaud effleurant sa peau. Les joues rosies par l'excitation, elle meurt d'envie d'aller plus loin. C'est la première fois qu'elle rencontre une fille ouverte à ce genre de choses, en plus d'être mignonne, douce et prévenante.

Puis, brusque retour à des sujets plus terre-à-terre, alors que l'adolescente était à deux doigts de plaquer à nouveau ses lèvres contre celles de l'ange. Un endroit où dormir ? C'est vrai ça … Où va-t-elle dormir ? Elle n'est plus sous forme d'esprit, elle doit de nouveau dormir, manger, se laver, des choses qu'elle n'avait plus besoin de faire depuis plusieurs jours. Cette expérience lui avait presque fait oublier tout cela. Elle ne peut pas retourner chez ses vrais parents dans ce corps et elle n'a aucune idée de l'endroit où dort habituellement celle qu'elle possède actuellement. Elle est en quelque sorte devenue sdf du jour au lendemain. Maintenant qu'elle y pense, c'est une situation compliquée, que va-t-elle faire ?

« Non, je ne sais pas où j'habite. »

Répondit-elle sincèrement, se rendant compte après coup que sa façon de le dire était bizarre. Elle aurait dû dire qu'elle ne savait plus, plutôt qu'elle ne savait pas. Qui ne sait pas où il habite ? L'excuse de l'amnésie ne marchera pas si Gabriel a bien fait attention à ses mots. Elle va probablement croire qu'Eirin lui ment, alors qu'au contraire elle dit la vérité telle qu'elle est, elle ne sait effectivement pas où elle est censée habiter avec ce corps là. Comment pourrait elle trouver la maison de la suicidaire ? Elle n'avait aucun papier sur elle, aucune indication, elle avait probablement tout jeté avant sa tentative de suicide. De plus, sa maison pourrait être un endroit dangereux si elle était désespérée au point de vouloir en finir … Aurait-elle envie d'emmener Gabriel là-bas même si elle savait où aller ? Eirin a bien conscience que sa situation complique la tâche à Gabriel, mais elle n'y peut rien. Elle peut seulement proposer la solution la plus simple qui lui vient à l'esprit :

« Est-ce que tu peux m'aider à trouver l'endroit le plus proche d'ici où on peut trouver de l'alcool ? J'avais forcément de l'argent pour acheter la bouteille, j'ai dû me débarrasser de mes affaires quelque part en chemin ! »

Un sac à dos, une sacoche, un portable, n'importe quoi, en réalité elle n'a aucune idée de ce qu'elle cherche. A-t-elle d'autres solutions ? Aucune à sa connaissance. Elle pourrait aussi essayer d'aller dans un lycée pour voir si quelqu'un la reconnaît, mais chaque chose en son temps.
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