Le Grand Jeu - Forum RPG Hentai

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Foi sexuelle [PV]

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Princesse Alice Korvander

Humain(e)

Foi sexuelle [PV]

mardi 01 janvier 2019, 22:55:12

L’église de Sainte-Bénédictine était une église des bas-fonds de Nexus qui avait connu des jours meilleurs. À l’image du quartier, elle avait connu la crise économique et le paupérisme. L’évêché de Nexus accordait moins de crédits à la rénovation de l’église, qui était de plus en plus désertée, assumait moins d’offices, et se trouvait dans un quartier dangereux, rempli de maisons closes sordides, de coupe-gorges, de narcotrafiquants et de bandits. Récemment, suite à une tempête, le prêtre en charge de l’église, Père Dantoin, avait constaté de multiples fuites. Un couvreur avait expliqué que toute la couverture était à refaire, ce qui engendrait des frais importants. Malheureusement, l’évêché n’avait pas considéré ce dossier comme prioritaire, car elle envisageait plutôt de fermer cette église. Père Dantoin avait donc mis sur pied une collecte de fonds, qui n’avançait pas beaucoup, mais avait récemment reçu de l’aide… En l’occurrence une jeune novice qui venait de quitter son couvent, Sœur Marie. Belle et pieuse, elle venait de prononcer ses vœux, et avait été envoyée à la paroisse de Sainte-Bénédictine.

Père Dantoin lui avait expliqué ce matin la situation compliquée de sa paroisse, en lui indiquant qu’ils avaient encore quelques fidèles, des âmes désœuvrées. Fort heureusement, l’église restait encore un sanctuaire, car les bandits n’osaient pas s’y attaquer. L’une de ces âmes était Thomas Brandbourg, un misérable mendiant qui avait travaillé comme docker avant que la compagnie dans laquelle il travaille ne doive fermer. Depuis lors, Thomas oscillait entre des petits boulots et l’aumône régulière. Il arrivait à se constituer quelques deniers qu’il dépensait généralement dans les bordels locaux, mais n’avait jamais oublié les leçons de ses parents. Il allait donc chaque matin à confesse, relatant à Père Dantoin ses beuveries de la veille. Généralement ivre, il avait une haleine empestant l’alcool, sans compter qu’il ne se lavait que très peu, et portait régulièrement des haillons.

Sœur Marie n’était pas dans une paroisse riche, et elle allait donc devoir laisser de côté ses préjugés. C’est ce que Père Dantoin lui expliqua.

« Ces pauvres âmes ne sont pas méchantes, elles n’ont pas mauvais fond, mais sont régulièrement soumises à la tentation et aux vicissitudes de la vie. Il faut leur insuffler de nouveau la foi, l’espoir en des jours meilleurs. Je sens en votre âme une bonté sans pareille, Sœur Marie. Vous aurez donc la tâche de recueillir les confessions de ces pauvres ouailles, et je compte sur vous pour apporter les mots justes, et les convaincre que le salut de leur âme est possible, et qu’ils doivent cesser leurs péchés. »

Thomas vivait de fait dans le péché. Il buvait régulièrement, et commettait surtout le péché de chair. D’ailleurs, ce matin, il était dans un état assez trouble. Thomas ne savait pas lire, ni écrire, ni compter, mais il savait ce que son corps avait. Sous ses haillons et ses frusques, l’homme avait une érection lancinante. Il rejoignit donc le confessionnal, et ses narines furent instantanément accueillies par une délicieuse odeur de vanille, une odeur qui réveilla ses pulsions, très agréable, balayant la puanteur de son corps.

Thomas s’attendait alors à ce que ce soit de nouveau le vieux Père Dantoin, il ignorait que le confessionnal était tenu par une nonne à la voix magnifique, une délicieuse voix cristalline en velours avec un parfum agréable de vanille sur le cou…

« Pardonnez-moi mon Père, parce que j’ai péché… » commença Thomas.

Yulia Vesselovski

Humain(e)

Re : Foi sexuelle [PV]

Réponse 1 mercredi 02 janvier 2019, 13:14:07

Pour autant qu'elle s'en souvienne, Soeur Marie avait toujours été très portée sur la religion, et surtout le message d'amour et d'espoir que les saintes écritures apportaient. Elle était pourtant d'origine noble, rien donc n'aurait du en théorie la pousser à entrer dans les ordres et à prononcer ses voeux, mais cette vie lui plaisait bien d'avantage que le faste des cours de châteaux, et bien plus que l'idée d'être donnée à l'issue d'un mariage arrangé. Ses parents avaient respecté son choix, pour autant qu'il soit de toutes façons possible de décemment refuser à une jeune femme de noble naissance de rentrer dans les ordres religieux, car c'était très bien vu de façon générale. Les parents de Soeur Marie lui envoyaient même régulièrement des paquetages contenant diverses choses, qu'elle donnait volontiers plutôt à la paroisse, à l'exception de ce parfum à la vanille qu'elle adorait...et qui lui permettait de d'avantage supporter l'odeur des bas-fonds de Nexus.
C'était là que la jeune nonne avait été envoyée, mais c'était à sa propre demande. Soeur Marie n'était pas entrée dans les ordres juste pour rester cloîtrée dans un monastère à prier, non, elle voulait venir en aide aux plus nécessiteux, et leur concentration était la plus forte dans les bas-fonds, ces quartiers de la gigantesque Nexus qui étaient presque abandonnés par les autorités. Ici seule l'Église faisait encore à peu près office de lumière au fond des ténèbres, mais la tâche était très compliquée, et Soeur Marie était très volontaire pour tâcher de faire de son mieux. Elle y mettait de la bonne volonté, même si intérieurement, les nécessiteux et les mendiants lui faisaient un peu peur à la façon dont ils la regardaient...très libidineuse. Il fallait dire qu'en dessous de cette longue et ample tunique de nonne, Soeur Marie cachait un corps absolument magnifique, et qu'elle entretenait volontiers, et elle avait bien la sensation que seule cette tunique de religieuse l'empêchait d'être sauvagement violée dans un coin de rue, même si du coup, elle tâchait d'éviter de songer à cette éventualité. Comme lui avait dit le Père Dantoin, les hommes vivant ici n'avaient pas un mauvais fond, mais leur vie rude les rendait plus vulnérables face aux tentations et aux péchés, et il était du devoir de religieuses comme elle de les ramener sur le droit chemin. Cet entretien avait eu un grand effet sur Soeur Marie, qui ne pouvait nier avoir vécu pendant des années dans un environnement bien privilégié, et qu'il fallait garder un état d'esprit de générosité, d'ouverture d'esprit, et de bonté. C'était parfois un peu difficile pour cette jeune femme d'origine noble mais...elle ne voulait pour rien au monde être ailleurs.

*C'est ici que je pourrais le mieux accomplir la volonté du Seigneur...*

En ce début de matinée, Soeur Marie prenait la relève du Père Dantoin au confessionnal, un rôle très important pour le salut de l'âme de ces pauvres pêcheurs, surtout dans les bas-fonds. C'était d'ailleurs là qu'elle espérait bien commencer à avoir un effet tangible, en apportant du réconfort et une oreille attentive. D'ailleurs, rapidement, une personne rentra dans la petite cabine, voisine de celle où Soeur Marie se trouvait...et cette dernière du rapidement poser sa main sur sonnez et réfréner un haut le coeur, ce qu'elle dissimula de son mieux. Un odeur pour le moins infâme venait en effet de se diffuser, un mélange d'alcool frelaté et d'odeurs corporelles diverses, qui était toutefois un peu compensé par le parfum qu'elle portait.

*Seigneur...allons Marie, rappelle toi ce que le Père Dantoin t'a dit, ces pauvres gens n'y peuvent rien, c'est à toi de faire de ton mieux.*

Fort heureusement la jeune femme parvint à reprendre sa contenance, en se concentrant notamment sur l'odeur de son parfum vanillé, ce qui était une façon comme une autre pour elle de supporter cette odeur...au moins le temps qu'elle finisse par s'habituer à ce lot quotidien dans les bas-fonds.
Elle fit donc coulisser le panneau séparant les deux cabines voisines, et un grillage les séparait, suffisamment pour que les visages ne soient pas distinguables. Pour l'homme en revanche, il serait indéniable que ce n'était pas le Père Dantoin qui se trouvait dans le confessionnal, mais une jeune femme blonde qui portait donc ce délicieux parfum vanille, qu'il vit faire un signe de croix de sa délicate main en sa direction.

Soyez béni mon fils, et le bienvenu dans la maison de Dieu. De quoi avez-vous à vous repentir ?

Princesse Alice Korvander

Humain(e)

Re : Foi sexuelle [PV]

Réponse 2 mercredi 02 janvier 2019, 13:58:47

Comme à chaque fois, Thomas s’attendait à entendre la voix lancinante, presque usée, de Père Dantoin. Le vieux prêtre fatigué, usé par des années de services, avait jadis été un missionnaire. Il avait ainsi rejoint des missions difficiles et complexes dans des dispensaires religieux, dans des endroits défavorisés. Il avait été en compagnie de lépreux, dans des caravanes de bédouins, apportant le prêche et la bonne parole, et disant toujours à Thomas de ne pas désespérer, de chercher du travail, d’arrêter la boisson et les femmes. Mais, à chaque fois, Thomas passait à côté des bordels, et était attiré par les odeurs chaudes et sensuelles. Les bordels des bas-fonds n’étaient guère attirants, et les filles que Thomas baisait étaient de pauvres femmes droguées au fisstech, des beautés brisées et fanées, qui n’avaient même pas conscience qu’un homme les bourrait avant son orgasme. Dans une vie pareille, il y avait peu de place pour des dénouements heureux. Thomas vivait donc ainsi, et s’attendait donc à entendre la voix de Père Dantoin…

…Quand une délicieuse voix féminine vint l’accueillir. Il releva la tête en regardant à travers la grille du confessionnal. Difficile de voir de l’autre côté, mais il percevait très clairement une douce odeur de vanille… Du moins, Thomas ne savait pas qu’il s’agissait de vanille, mais l’odeur n’en restait pas moins très agréable, venant titiller ses narines. Il vit une longue robe blanche, soyeuse, et papillonna des yeux.

« Vous… Vous n’êtes pas le père Dantoin, ma sœur… »

La sœur lui expliqua qu’elle était une nouvelle religieuse venue apporter son aide, Sœur Marie.

*Sœur Marie…*

Sa voix était voluptueuse, agréable et fluette. Elle résonnait dans les oreilles sales et crasseuses de Thomas, qui déglutit sur place, avant de trembler nerveusement… Et cette odeur, cette odeur entêtante, entraînante ! Elle réveilla son érection, et il serra nerveusement ses cuisses.

« Je… J’vous prie de bien vouloir me pardonner, ma sœur, car j’ai péché hier soir… Le Père Dantoin m’avait dit de ne pas boire, mais j’ai pas pu… Je… Je repensais à tout ce que j’avais perdu, à l’appartement dont j’ai été expulsé après la fermeture de l’entrepôt, quand les repreneurs de la guilde y nous ont viré, et que les enculés du syndicat y se sont couchés comme des pisse-jarrets après avoir été arrosés à s’en péter le gosier… Pardon pour l’émotion, ma sœur, mais… J’pouvais plus, ma sœur, j’avais soif, j’étais en fureur contre le monde ! Alors, j’ai été à l’auberge, et j’ai pris une bouteille… »

Le péché d’ivresse était hélas très courant dans la paroisse de Sainte-Bénédictine. Thomas déglutit encore, se frictionnant nerveusement les mains, et regarda encore par la grille. Cette odeur enivrante continuait à l’attirer, mais il croyait surtout discerné, à travers la grille, de longs cheveux blonds.

*Une jeune sœur, peut-être vierge…*

Cette idée malsaine l’excita encore, et il se pinça les lèvres, avant de reprendre, car il savait ce que Père Dantoin lui demanderait ensuite.

« Mais… Je n’ai pas commis le péché de chair, ma sœur, promis ! Je… Je suis passé à côté de la Belle-Cuisse, le troquet avec les putes à l’étage… J’ai hésité à y rentrer, pis je m’suis rappelé que j’pouvais pas voir leurs figures, vous voyez ? On voit pas, et… Elles réagissent pas, elles ne sourient pas… C’est ce que Père Dantoin m’a dit l’aût’jour… Que je payais pour rien, car rien ne valait le sourire d’une jeune femme pure… Mais ça m’a lancé toute la nuit, ma sœur ! Mais le Père Dantoin, il a raison, ma sœur… Ça fait tellement longtemps qu’une belle femme, comme vous et tout, ne m’a pas souri… Les gens comme moi, z’y puent, et y ont pas le droit d’y aller, dans les beaux-quartiers, v’voyez ? Moi, tout ce que je veux, c’est voir le beau visage d’une femme, le beau visage d’une femme belle et pure… »

Il soupira encore.

« J’ai de l’argent dans ma bourse que je comptais donner à l’église, ma sœur… Pour les fuites, vous voyez ? Le Père Dantoin, y dit qu’il pourra m’embaucher s’il réunit les fonds… Mais je peux pas m’empêcher de penser aux nénés de Suzie-la-Suceuse, à ces gros nénés qui brillent comme des ballons, et… »

Thomas soupira encore, retenant ses larmes. Il ne pouvait pas dire à cette femme qu’il avait une belle érection en ce moment, tourmenté qu’il était par les afflictions de son corps, et par cette odeur entêtante qui se distillait dans ses narines.

Un beau sourire… Ce n’était quand même pas demander l’impossible, si ?


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