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Une vie ne tient qu'à un fil de pêche [PV : Lyli]

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Aleksandra Letukiene

Humain(e)

Une vie ne tient qu'à un fil de pêche [PV : Lyli]

mercredi 26 décembre 2018, 16:41:35

Quatre violent coup de poing contre la porte en bois. C’était avec cela que les gardes du manoir réveillait les esclaves tous les matins. Une trentaine de corps humains se dressèrent sur leur jambes et rapidement, ils quittèrent le petit dortoir. Aleksandra était un de ces corps humains qui se dirigeaient lentement vers la porte, suivant le “troupeau”, elle se retrouva dans une grande salle de pierre dans laquelle elle parvint à se munir d’une tenue pas trop abîmés capable de la couvrir convenablement.

Elle jetait un regard nerveux envers ses collègues, elles étaient toutes plus grandes, plus fortes, parfois plus intelligentes, qu’elle. Et chacune lui faisait terriblement peur. Tachant de ne toucher aucune d’entre elle, la servante alla se présenter à un majordome, bien habillé et avec des manières très nobles. Sans dire un mot, il désigna un panier rempli de linge et de savon aux pieds d’une grande étagère. Aleksandra se dirigea vers le paniers et le souleva avec difficulté. Il était bien trop lourd pour elle mais échouer à ce genre de tâche lui vaudrait une punition qu’elle voulait éviter par dessus tout. Un regard noir de la part du majordome lui fit facilement comprendre qu’elle ferait mieux de bien faire son travail.

Une fois sortie du grand manoir, la jeune demoiselle pris le chemin de la rivière la plus proche, suant à grosse goutte et haletant comme un boeuf. Elle lutta durement pour rejoindre le point d’eau sans faire de pause. Elle n’était debout que depuis une heure grand maximum, n’avait pas pu manger un seul morceau et elle était déjà à bout de force, de souffle. Elle prit avec ses mains un peu d’eau qu’elle porta à ses lèvres, afin de se rafraîchir légèrement avant de se mettre au travail de manière diligente. Au bout de deux heures, elle fut à peu près satisfaite de son travail, replia légèrement les linges encore trempé et se leva pour prendre le chemin du retour.

Il n’était pas encore midi, le soleil tapait très fort et le poids total que devait supporter le frêle corps d’Aleksandra était trop important. En plus de ça, le manque de nourriture se faisait clairement sentir et peu à peu elle commençait a avoir le vertige, la forçant à faire de plus en plus de pauses sur le bord de la route. elle savait cependant que si elle ne rentrait pas suffisamment tôt, elle n’aurait rien à manger de la journée et qu’en plus, elle devrait subir une sévère punition, le manoir n’apprécie pas les esclaves trop lente ou fainéante.

Elle décida de faire une courte pause au milieu d’un petit pont. Elle appréciait le calme des environs ainsi que le bruit de l’eau qui coulait en dessous. Elle aimait voir les reflets clair du soleil dans l’eau fraîche et les poissons nager innocemment dans l’eau, sans se soucier de ce qu’il pouvait bien se passer a la surface. Elle ne se rendit pas bien compte du temps qu’elle passait là à rêvasser et à perdre du temps. C’est finalement une course de cheval qui la tira de sa rêverie.

Elle tourna la tête pour voir une dizaine de cavaliers se diriger vers le pont, devant eux une femme qui semblait les fuir. Aleksandra se plaqua sur la rambarde pour laisser de la place et pour ne pas se faire avoir. La femme passa rapidement et facilement, sans même jeter un regard à l’esclave. Ce ne fut pas le cas pour les cavaliers derrière elle. Un d’entre eux, peut-être pour laisser sortir une forme de frustration ou alors par simple méchanceté, donna un violent coup de pied, en plein dans le torse de la jeune femme.

Aleksandra passa par dessus la rambarde malgré ses cris et ses tentatives désespéré pour se rattraper à quelque chose. Elle toucha brutalement l’eau glacée et s’enfonça sans avoir le temps de réagir. Ses cris avaient vidé ses poumons, ses vêtements devenaient encore plus lourd et l’attirait plus profondément dans la rivière. Pire, elle ne savait pas nager ni réagir lorsqu’elle se retrouvait immergé. Elle ne put que paniquer, agiter ses bras dans tous les sens alors qu’elle recherchait de l’air. Rapidement, l’eau infiltrait ses poumons et ses forces l’abandonnaient. Elle perdit connaissance alors que son corps se mourait du manque d’air.

Lyli

Créature

Re : Une vie ne tient qu'à un fil de pêche [PV : Lyli]

Réponse 1 mercredi 26 décembre 2018, 19:03:53

Avait-je déjà autant couru de toute ma vie ? Avait-je même déjà songé que je pouvais courir aussi rapidement ? C'était peut-être ça qu'on appelait l'adrénaline après tout, même poursuivie par ces cavalier je tenais bon la distance, bien plus habituée à cette paire de jambes humaine désormais. Par contre, j'aurais bien aimé savoir comment la rumeur d'une sirène sur les terres s'était propagée. A peine étais-je sortie de mon petit étang que cette cavalerie s'était lancée à ma poursuite, surement dans le but de me capturer pour me revendre en tant qu'esclave. Vu le prix des créatures légendaires sur le marché, c'était plus que probable. Seulement, je commençais à fatiguer et je ne pouvais tenir la distance qu'à la douce grâce du terrain, qui n'était pas en la faveur d'une troupe de chevaux. Tôt ou tard je me ferais rattraper, je le pensais du moins jusqu'à ce qu'une douce providence se dressa sous ma route : un pont. S'il y avait un pont, il y avait forcément de l'eau en dessous et vu la longueur ce devait être plutôt profond. A la première occasion, je rebrousserais chemin pour m'y cacher, mais hors de question de m'y jeter devant eux pour dévoiler ma cachette.

Ignorant la silhouette qui se tenait sur le pont, je continuais à courir tout droit pour m'enfoncer de nouveau dans une forêt, cette fois-ci plus sombre et dense. Par chance, la large canopée ne laissait que peu passer la luminosité rendant les cachettes de cette forêt couverte nombreuses. Bien cachée et la troupe humaine s'étant enfoncé loin devant moi sans même s'en rendre compte, je ne pris que le temps de souffler avant de revenir sur mes pas et de sauter par dessus le pont, oubliant même l'existence de celui ou celle qui se trouvait là plus tôt.

Ceci dit ça me revint très vite à l'esprit devant la scène qui se joua devant mes yeux une fois entièrement plongée sous l'eau. Même pas le temps de souffler que j'ai déjà une noyée sous les bras ? Merde, quelqu'un avait du jeter le corps là pour s'en débarrasser et je n'aimais pas trop partager mon habitat avec ce genre de chose macabre sous les yeux. Avec un peu de malchance, elle deviendrait même un fantôme pour venir me hanter.

*Hé mais cette tenue... C'est... la personne de tout à l'heure ?*

Même si je ne l'avais pas vraiment regardée, j'avais entrevu du coin de l'oeuil sa chevelure pire et ses vêtements loin d'être ceux d'une personne de haut étage. Elle avait donc du tomber et il n'était peut-être pas trop tard pour la sauver. Quand même, j'aurais préférée être tranquille après une telle aventure, mais pas le choix... D'un geste ample et rapide, je me jette contre la femme totalement sonnée pour la secouer. Rien à faire, avec la bouche ouverte elle a déjà du boire la tasse bien comme il faut, et elle ne réagit déjà plus. Espérant qu'il ne soit pas trop tard, je me rue à la surface en l'allongeant sur une berge un peu éloignée du pont. Maintenant, j'allais devoir reproduire l'une de ces choses que les humains appelaient bouche à bouche.

J'avais déjà vu faire sur les plages alors j'avais juste à reproduire les gestes simples. Une main pour pincer son nez, ma bouche contre la sienne pour inspire plusieurs fois, puis les deux mains contre son thorax pour presser à répétition. Répéter l'opération plusieurs fois jusqu'à ce que ça marche et... BINGO ! Elle commence à recracher l'eau en toussant.

Mais comme un malheur n'arrive jamais seul... la cavalerie semble refaire route arrière, le hennissement des chevaux redevenant clairs. De peur de me faire prendre, je dois déjà plaquer ma main contre la bouche de la pauvre noyée qui vient à peine de retrouver sa conscience, pour qu'elle ne fasse pas de bruit en toussant et en inspirant la bouche grand ouverte. Mon autre main se porte vers mes lèvres, l'index lui désignant de se taire tout en la regardant. Je ne m'en étais pas encore rendu compte à cet instant sous la pression, mais ma poitrine se blottissait dans la sienne, et elle était sacrément moelleuse pour un corps si frêle.

Je suis une créature très rare, s'ils m'attrapent je vais finir en vente sur la place d'un grand marché... Retient toi de faire du bruit ok ?

Puis, je relâche la pression contre sa bouche en restant blottit contre elle, les cavaliers commençant de toute façon déjà à repartir.

Aleksandra Letukiene

Humain(e)

Re : Une vie ne tient qu'à un fil de pêche [PV : Lyli]

Réponse 2 jeudi 27 décembre 2018, 01:20:17

Aleksandra avait fermé les yeux en ne voyant que l’eau au dessus d’elle ainsi que les rayons du soleils qui perçait le liquide. Les secondes paraissaient des minutes et les minutes des heures alors qu’elle s’étouffait et avalait plus d’eau qu’il ne lui en fallait.

Pourtant elle rouvrit les yeux en toussant et en crachant toute l’eau qu’elle avait dans ses poumons. Elle s’agitait, complètement déboussolée. Le soleil forçait ses yeux à se refermer légèrement, ils n’étaient plus habitué à la lumière. Soudain, elle sent une main sur sa bouche, la forçant à faire moins de bruit. Finalement son esprit se remit en phase avec ce qu’il se trouvait autour d’elle et elle remarqua une femme se tenant sur elle, son index dressé devant ses lèvres pour faire signe à l’esclave de se taire. Elle mit encore quelques secondes avant de comprendre.

Ce fut le murmure de la femme au dessus d’elle qui lui fit remarquer les bruits de sabots au dessus de la berge. Son coeur battait terriblement fort et vu la position de la femme, elle devait le sentir. Si se retrouver si proche d’une humaine était terrifiant pour elle, elle comprenait facilement que se retrouver au milieu d’une dizaine d’homme, à cheval, et dont faisait probablement parti le malandrin qui avait décidé de la propulser dans l’eau, n’était guère plus réjouissant.

Mais tout l’eau n’était pas encore sortie de ses poumons et alors que la main relâchait doucement la pression, une nouvelle quinte de toux tentait de sortir. Elle se concentrait alors pour la garder bloquer, pour la retenir le plus longtemps possible. Elle entendait les sabots des chevaux s’éloigner lentement mais ils n’étaient pas encore assez loin, ils l'entendent et elle le savait. Concentrée et stressée, elle attrapait l'herbe sous ses doigts et tirait dessus pour laisser sortir une forme de stress.

Après quelques instants, elle n’entendait plus rien, elle était convaincue que les cavaliers étaient suffisamment loin pour ne pas entendre sa toux. Elle tourna la tête, pour ne pas cracher toute l’eau sur sa sauveuse et pris une grand bouffée d’air. Finalement, elle allait mieux, elle pensait pouvoir respirer normalement. Mais les ennuis n’étaient pas terminé, ce n’était pas le cas pour elle. Elle était trempée, sa tenue était sale et elle avait perdu le linge que le manoir lui avait ordonné de laver. Pire encore, elle se trouvait entre les mains d’une femme, humaine apparement.

Elle parvint à la regarder un instant avant de finalement détourner les yeux, par peur. Elle était un peu coincé. Elle n’était pas assez fort pour la soulever ou pour la repousser, elle n’aurait de toute façon pas eu le courage de le faire. De la même manière elle n’osait pas vraiment ouvrir la bouche pour lui demander de se décaler. Tremblante, de froid et de peur, elle détournait le regard et préférait regarder la rivière. Même si elle venait de manquer de se noyer et même si à cause de cette eau elle se ferait probablement sévèrement punir une fois rentrée, le bruit de la rivière parvenait tout de même à l'apaiser dans une certaine mesure.

-Je… Est-ce que… Excusez… Commença-t-elle en la regardant d’un air gêné et avec une voix tremblante. Pardon…

Elle arrêta de parler, se sentant trop gênée, trop idiote. Elle pensait que continuer de parler ne ferait que lui attirer plus d’ennuie et que pour éviter d’empirer les choses, elle ferait mieux de se taire. Elle détourna complètement le regard, espérant fuir le jugement qu’elle craignait de voir dans les yeux de la fille qui se trouvait au dessus d’elle. Dans son esprit, le monde semblait s’arrêter lorsqu’elle réalisait que cette femme était probablement celle qui l’avait sortie de la rivière et que les choses seraient peut-être pire si elle ne se montrait pas un minimum polie.

- Vous me l’eau je, sauver ? Merci...

Les mots se mélangeaient autant sur sa langue que dans son esprit. Elle se trouvait terriblement idiote, le stress et la peur la poussait à dire merci, a parler a cette femme mais de l’autre côté elle ne voulait plus rien dire, juste s’effacer dans le sol tellement elle avait honte d’elle-même. Pour elle, le plus simple a cet instant, c’était simplement de ne plus rien dire, de regarder la rivière et d’attendre sans bouger que la femme fasse quelque chose.
« Modifié: lundi 31 décembre 2018, 15:28:37 par Aleksandra Letukiene »

Lyli

Créature

Re : Une vie ne tient qu'à un fil de pêche [PV : Lyli]

Réponse 3 mercredi 30 janvier 2019, 18:21:43

En voila une chanceuse tout de même, si on mettait de côté sa presque noyade évidement. Au moins, elle était tombée sur une sirène capable de la secourir en moins de deux, elle n'aurait pu espérer meilleures nageuses pour la secourir. Je m'en serait voulu de toute façon de le laisser couler au fond de l'eau, juste après qu'elle se soit écartée pour que j'échappe au garde, peut-être même sans le vouloir. Tout de même, les humains étaient si inconscient de prendre l'eau avec tant de légèreté, surtout lorsqu'ils ne savaient pas s'y mouvoir. Ils ne respectaient pas ce monde aquatique qui n'était pas le leurs à son juste danger... Enfin, mignonne comme elle était on pouvait bien lui pardonner cet affront, pour moi aussi il était difficile de ne pas me noyer au fond de ces yeux bleu, encadré de cette blanche et pure chevelure qui tombait en cascade. Concernant ses paroles désorganisées et presque vides de sens, je du bien vite les taire d'une main férocement collée à ses lèvres. En effet, la patrouilles était encore dans les environs et je pressa même de peur de me faire prendre, le corps de cette adorable petite chose contre la berge.

Ecrasée entre la terre humide et mon corps quasiment nu, la pauvre à peine remises de ses émotions est capturée dans ce délicieux sandwich dont elle est la garnitures principales. Ses seins se blottissent avec tendresses au fond des miens et je me sent forcer dessus pour espérer qu'ont ne soit pas vue. Avec grand soulagement, je quitte peu à peu son corps non sans la dévorer du regards, lèvres pincées entre mes dents.

- On va partir loin d'ici avant d'être vu d'accord ? Je ne voudrais pas qu'ont ai encore des problèmes.

Sans trop lui demander son avis pour le coup, je saisis sa main et commence à courir sur les berges de la longue rivière, prenant la plus grand attention à ne pas trébucher. Une fois éloignée dans un sous bois ou le cours d'eau passait, une cuve un peu plus large se dessinait, dont la profondeur devait dépasser 2 ou 3 mètres.

- Ici ça devrait être plus tranquille tu ne crois pas ? En tout cas merci de m'avoir ouvert le chemin petit ange. Même si on ne dirait pas comme ça je ne suis pas une humaine, je suis l'une de ces rares créatures du nom de sirène. Je te laisse imaginer pourquoi on me courait après et le but qui motivait ma capture.

Je ne pouvais pas m'empêcher de dévorer des yeux ce visage d'ange. Ses traits si mignons étaient un régal et sa poitrine avait assez de volume pour que ça ne passe pas inaperçu, surtout après un plongeon qui collait les tissus au plus près de la peau.

- Tu sais quand même, tu ne devrais pas t'approcher de l'eau comme ça si tu ne sais pas nager. Si je serais pas venue tu aurait couler droit comme une enclume.

Un lieu calme et avec assez d'eau pour y perdre pied, il me vint alors une idée. Même si on était quitte, je pouvait bien prendre le temps de l'aider un peu. De toute façon je ne comptais pas quitter ce petit coin à l'abri des regards avant la nuit, pour échapper plus facilement aux patrouilles.

- Je ne serais pas toujours là alors si tu veux je peux t'apprendre... Enfin, au moins à ne pas couler à pic pour avoir une chance de t'en sortir seule. T'en dis quoi ?

Aleksandra Letukiene

Humain(e)

Re : Une vie ne tient qu'à un fil de pêche [PV : Lyli]

Réponse 4 samedi 02 février 2019, 00:37:17

Aleksandra avait encore un peu d’eau dans la gorge même si elle s’était permise de tousser pour la chasser. Cependant, quelques mots plus tard et la femme au dessus d’elle avait mis son doigts sur sa bouche pour la pousser à se taire, chose que l’esclave fit immédiatement, la prenant toujours pour une humaine, elle n’avait absolument pas envie de faire quoi que ce soit qui puisse faire en sorte qu’elle se retrouve dans une situation délicate. sans qu’elle n’ait vraiment eut son mot à dire ou qu’elle ne pense à refuser, la jeune femme fut emportée par l’autre un peu plus loins, elles suivirent la berge de la rivière pendant quelques temps. L’exercice physique n’était pas vraiment la chose dans laquelle Aleksandra excellait. Surtout que celui-ci impliquait de courir au soleil en portant une tenue assez lourde puisqu’elle était imbibée d’eau.

Elle arrivait complètement à bout de souffle dans le sous-bois. Elle avait fait de son mieux pour suivre le rythme sans trop ralentir sa sauveuse. Mais maintenant elles étaient toutes les deux à l’ombre dans le sous bois et elles étaient relativement à l’abri. Elle manqua de s’effondrer et parvint tout juste à prendre appui sur un arbre près de l’eau, son souffle était lourd et elle était penchée en avant, pensant que ça l'aiderait à mieux respirer. Apprendre qu’elle n’était pas humaine mais une sirène était quelque chose de déjà beaucoup plus rassurant pour l’esclave, même si ça ne se voyait pas. Pendant quelques instants elle ne pouvait d’ailleurs pas faire grand chose d’autre que d’écouter les remontrances venant de la sirène, la mettant en garde pour l’eau. Tout en haletant lourdement pour essayer de reprendre sa respiration, son cœur battant toujours très fort et sa gorge étant probablement le seul endroit sec de tout son corps, elle tentait de répondre.

-Merci… Pour le… Sauvetage…

Elle reprenait peu à peu son souffle. L’humaine n’avait pas vraiment fait attention à la sirène depuis leur arrêt, trop occuper à cracher ses poumons. Après quelques minutes cependant elle réussit à se redresser, c’est là que là que l’ondine lui proposait d’apprendre à nager. Ce n’était pas une si mauvaise idée. Cela pourrait notamment être très utile pour fuir ! Mais ça supposait se mettre nue. Etant donné que ses vêtements étaient déjà trempé et trop lourd pour la jeune fille, ça ne posait pas vraiment de problème, ses formes, ses seins puisque c’étaient les seules formes de son corps, étaient déjà bien embrassé et dévoilé grâce au textile trempé. Un peu plus en possession de ses moyens et de sa respiration, la servante avaient repris une position plus droite.

-C’est très généreux a vous de me le proposer… Si ça ne vous dérange vraiment pas évidemment.

Dit-elle en baissant les yeux. Elle ne voulait surtout pas abuser de sa sauveuse et même si c’était celle-ci qui proposait l’apprentissage. La jeune femme aux cheveux blancs se retournait pendant ce temps pour se déshabiller. C’était assez idiot d’ailleurs de le faire en se cachant puisque dans tous les cas elle devrait se montrer à la sirène. Mais il y avait quelque chose de psychologique, de plus rassurant a ne pas tout montrer d’un coup. Elle enlevait délicatement sa tenue de manière à ne pas l’abimer plus qu’elle ne l’était déjà. En la posant sur la branche d’un arbre elle pouvait remarquer que sa précieuse robe de maid était trempé mais surtout qu’elle était terriblement sale à force d’être rester sur un sol humide trop longtemps. Elle ne portait pas de soutien-gorge, sa tenue étant déjà faite pour maintenir la poitrine imposante de l’esclave, sa culotte par contre semblait s’être enfuie pendant la presque noyade de la jeune femme. Soupirant doucement en se doutant du travail qui l'attendait un peu plus tard ainsi que de la punition pour avoir perdu des vêtements que le manoir lui avait confié, elle se retournait, couvrant sa poitrine, ridiculement grosse par rapport au corps maigre de l’esclave.

-J’espère que ça ne vous dérange pas de me voir nue Madame… Mes vêtements sont trempé et je pensais que ce serait mieux de les laisser sécher… Je vous remercie encore pour le sauvetage… Je ne sais pas vraiment comment vous remercier.

Elle gardait la tête baissée et semblait vraiment peu sûre d’elle même. Ses mots étaient beaucoup plus régulier.qu’avant même si elle sentait encore son cœur battre particulièrement fort et sa respiration toujours assez appuyer par un manque d’air.


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