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Est-ce tomber de Charybde en Scylla? (PV Lyli)

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Marie_DLV

Humain(e)

Est-ce tomber de Charybde en Scylla? (PV Lyli)

vendredi 13 juillet 2018, 23:26:43

Putain, j'ai mal au crâne ! J'ouvre les yeux, doucement, tant la lumière me semble forte. Ça bouge, ça tangue, j'ouvre un œil, puis l'autre. Je suis au milieu de la mer, sur une espèce de hors-bord.
Horreur ! Une deux jusqu'à six sales gueules me regardent. J'essaie de bouger, mais je suis entravée ; d'un coup d'oeil, je vois un truc qui ressemble à un shibari, bras liés ensemble dans le dos, reliés aux cordes qui relient mes cuisses entre elles, tout cela remontant en boucle en passant entre mes seins, pour venir se relier aux épaules.

Il n'y a qu'un seul taré pour faire ça !
« Tiens, la belle au bois dormant se réveille pour son prince ».
Arnaud Dantin, sa voix de crécelle, aucun doute ! Son père faisait partie des salauds qui m'ont violée, et je lui ai réglé son compte. Mais son con de fils s'était juré de le venger ! Il a voulu s'attaquer à moi, mal lui en a pris ; je l'ai toutefois laissé vivant, mais émasculé. Je lui ai laissé le bénéfice du doute, hélas il n'a pas crevé.
« Qu'est-ce que tu fous là, enculé ? »
Il ricane toujours, de ce mauvais rire qu'il avait, la fois où il pensait me tenir.
« Celui avec qui tu as bu un verre hier était un de mes indics, et il n'a eu qu'à droguer ton verre. C'est simple, non ? »

Conne, que je suis conne ! Comment ai-je pu me laisser berner comme une débutante ? J'ai mi des années et des kilomètres entre moi et ce maudit passé, et je me fais piéger parce qu'un mec trafique mon verre.
« Et tu es content de toi ? Tant de fric pour me retrouver, ils sont peu performants tes mecs ».
Je fanfaronne, mais je suis quand même mal barrée.
« Performants ? Tu vas t'en rendre compte, mes six amis ici présents ont obtenu mon autorisation pour te rappeler l'heureuse période où tu n'étais qu'un trou à bites ».
L'horreur ! Tout me remonte d'un coup, et je hurle :
« Non ! Pas ça ! »
C'est sorti malgré moi, comme un aveu de faiblesse. Mais sans impressionner le dit Arnaud.
« Pourtant, tu avais l'air d'aimer ça. Mon père m'a même raconté que, quand il t'a enculée, ça rentrait tout seul, tellement il y en avait qui t'étaient déjà passés dessus. »
Je sais qu'il prend son pied à raconter ça, même s'il n'a pas participé.

Je tremble, mais je ne me démonte pas.
« Ah, il a eu le temps de te raconter ça, avant de crever ? »
Je tape où ça fait mal, au point où j'en suis.
« Tais-toi salope! Dis-moi où tu as enterré son corps, sinon c'est direct au fond de l'océan, avec ce joli lest de ferraille. »
Au moins, je sais ce qu'il veut, et ce qui me réserve. Mais je  n'ai aucune illusion ; s'il le sait, il me jette. Et, s'il ne le sait pas, je sais déjà qu'il me fera violer encore et encore par les six sales gueules qui me regardent avec des yeux exorbités.
Il faut dire que, même saucissonnée, ma belle robe demeure élégante, et encore ne savent-ils pas les jolis dessous que j'avais mis avant de me faire avoir comme une débutante.

Je vais provoquer Arnaud, avec la vérité même, pour voir si ça me donne une chance.
« Ah ah ah, mon pauvre Arnaud, te rappelles-tu les sangliers que ton père élevait pour la chasse ? Eh bien, ce jour là, ils ont eu un extra, et ils ont apprécié la dépouille de ton père ».
Je le vois devenir livide, j'ai tapé juste, et sans mentir.
« Ferme ta gueule ! »
Il perd ses nerfs, c'est bon signe.
« Et, comme je suppose que tu les as mangés, après les avoir tués à la chasse avec ta bande d'ivrognes, peut-être même que tu as, d'une certaine manière, mangé un morceau de ton père ? »
J'ai touché juste, je le sais, je n'ai jamais vu autant de haine que dans ses yeux, à ce moment-là.
« Jetez-la à l'eau !»
J'ai peut-être évité le viol par ses sbires, mais, en moins de temps qu'il ne m'en faut pour comprendre, les six gaillards me soulèvent comme un fétu, et je fais un vol plané direct dans l'eau, avec cette saloperie de lest de ferraille, qui, aussitôt, m'entraîne vers le bas, après avoir touché sèchement la surface de l'eau.

Je prends juste la force et le temps que je peux, pour gonfler mon torse et stocker le maximum d'air dans mes poumons, mais le lest entraîne déjà mes pieds sous l'eau, et le reste de mon corps suit.
« Modifié: dimanche 15 juillet 2018, 00:25:16 par Marie_DLV »

Lyli

Créature

Re : Est-ce tomber de Charybde en Scylla (PV Lyli)

Réponse 1 samedi 14 juillet 2018, 13:13:33

Une barque en bois, tard dans la nuit, encore des pêcheurs sans doute. Durant les périodes estivales il n'est pas rare d'apercevoir ce genre de petites embarcations lors des périodes estivales. Maqueraux et autres chasseurs nocturnes de surfaces pullulent durant la nuit, sous les éclats lunaires, de quoi faire des heureux. Cependant, c'est un tout autre poisson qui aura le malheur de faire trempette ce soir, un poisson infiniment plus séduisant, en fâcheuse posture si on en croyait le morceau de métal qui la faisait couler à une vitesse hallucinante. Surement des mafieux en plein règlement de comptes encore, ce genre de choses aussi arrivaient parfois. Lorsqu'il s'agissait d'un homme je laissais faire, après tout qui sait, peut être était-ce ds truands qui méritaient leurs sorts, le genre d'ordures à ne sauver sous aucun prétextes... Mais pour une belle blonde liée dans les règles de l'art, abandonnée à son funeste sort... je pouvais bien faire une exception.
Laisser périr une telle créature serait du gâchis à n'en pas douter, et une certaine forme de pitié m'envahissait à la vue de ce joli corps à la taille de guêpe, sombrer dans les fonds, la respiration bloquée jusqu'à l'inévitable moment ou elle serait bien forcée de lâcher prise. Dans cette situation, même son élégante robe noir aurait pu avoir l'air de ses vêtements mortuaires, une pensée macabre qui bien heureusement, ne se réaliserait pas aujourd'hui.

Comment peut-on se débarrasser d'un si joli trésor...

Sur cette réflexion, je nage de ma grâce infinie vers le corps, qui fini par toucher le fond. Oh elle pouvait bien se débattre comme une diablesse rien n'y changerait quoi que ce soit pour elle : sa seule porte de sortie nageait lentement sur les lieux du crime.
Une hallucination ? L'ultime mirage avant de s'évanouir ? Je suppose que c'est ce qu'elle pouvait penser en voyant ma silhouette se dessiner avec une élégance, un grand sourire aux lèvres.  L'air dans ses poumons ne devait plus êtres de la première fraicheur, délirer sous le manque d'oxygène était dès lors tout à fait possible.

Sans plus de suspens, je brise cette idée en la touchant physiquement, pressant un doigt sur son menton pour le rehausser et lui montrer à quel point la surface semble loin. " Même si je te détache, tu n'auras jamais les capacités pour remonter toute seule ". C'est ce que cela semblait vouloir dire, comme pour lui faire accepter son destin... qui serait tout autre ! Lorsque ses belles lèvres pulpeuses montre des signes de faiblesses en rejetant cet air impur, pour tenter de le renouveler d'un oxygène absent en ces lieux, je plonge mes lèvres dans les siennes.
Non, ce n'est pas le baiser de la mort avant la fin, mais plutôt celui de la vie, celui qui expulse l'oxygène d'une paire de lèvres à l'autre... une denrée bien plus salvatrice que l'aurait été les gorgées d'eau salées et asphyxiantes.
Durant de longue minute, la blonde peut s'en nourrir, aspirer l'air, gonfler sa poitrine à n'en plus finir... Je n'imagine même pas à quel point cela peut-être bon, après une telle descente sans respirer.

C'est ton jours de chance, mon trésor... Lui dis-je en quittant ses lèvres, tenant ses joues qui étaient bien moins rouge maintenant que son air était renouvelé.

Entendre la voix d'une femme sous l'eau devait paraitre étrange, mais autant que de m'avoir vu sortir de nulle part pour l'embrasser avec un large sourire durant plusieurs secondes ? C'est sure, la scène devait paraitre surprenante, mais je suppose qu'avoir la vie sauve devait prendre le dessus.
D'ailleurs, comment avait-elle pu être jetée à ce funeste destin ? J'étais bien curieuse de le savoir et ainsi, mes mains quittaient peu à peu ses joues pour longer son corps, sensuellement le long de ses hanches, de sa chute de reins, puis de ses jambes... avant d'enfin se saisir du noeud la reliant à cette barre en métal. Pas le temps de défaire cette série de liens complexe, je la prends dans mes bras, pressant soigneusement son corps contre le miens pour la mener en sécurité, dans une petite cavité souterraine.

C'est un peu étroit, une simple petite poche d'air d'un petit mètre en forme de coque, éclairée par la luminescence azur des cristaux marins, incrustés dans les parois.

Voila, tout va bien se passer maintenant... calme toi, et raconte moi ce qui s'est passé mon petit trésor...

Une voix charmeuse et envoutante, sa tête aplatit contre mes seins pour la laisser reprendre ce souffle dont elle avait tant besoin, et une main caressant sa longue chevelure dorée et mouillée... Manquer de se noyer avait tout de même du bon parfois, non ?

Marie_DLV

Humain(e)

Est-ce tomber de Charybde en Scylla (PV Lyli)

Réponse 2 dimanche 15 juillet 2018, 00:24:37

Je descends à une vitesse que je n'aurais pas imaginée. Mes joues gonflées et mes lèvres serrées ne tiendront pas longtemps ! Je peux avoir emprisonné tout l'air possible, je n'ai plus que quelques secondes avant de mourir. Au moins aurai-je débarrassé la terre de quelques ordures, même si j'étais loin d'avoir achevé ma mission. Je vais mourir comme une moins que rien. Nul ne s'inquiétera de ma disparition. Un plongeur retrouvera mon squelette dans des décennies. Et alors ?

L'engourdissement commence à me gagner, mon cerveau ne doit plus être alimenté comme il faut. Mes bras sont parcourus de frissons, ma vue se brouille. Vite, que ça finisse ! Je craque, mes poumons ne sont plus alimentés, mes lèvres jointes vont crier grâce. Mon esprit délire. Je vois une sirène nager. Non ! Ce doit être la mort qui vient à ma rencontre.

Dans un dernier sursaut, affaiblie, je me débats pour la repousser, mais c'est comme si elle fond sur moi, déterminée. Une sirène de mort, ce sera la dernière image, mes poumons capitulent, mes lèvres s'ouvrent.
Je ne comprends pas ce qui m'arrive, un doigt sous le menton, des lèvres qui se collent aux miennes, comme un dernier sursaut où je tousse en avalant de l'air de l'air non vicié. La sirène de la mort me roule un patin avant de me faire vraiment crever. Même elle, elle est vicelarde, elle en profite !
Mais je n'ai pas le choix, je me raccroche à l'air qu'elle me délivre, même si c'est pour mourir ensuite. Quelques secondes de gagnées, quelques minutes même, je m'abreuve, je 'enivre, je stocke, je revis avant de mourir.

« C'est ton jours de chance, mon trésor... »
Je dois être folle, la descente en apnée a dû vriller mon cerveau. La mort, une sirène, une voix, c'est du délire. La mort qui me pelote, qui passe ses mains sur mon corps, c'est plus que du délire. Pour jauger la marchandise ? Enfer ou Paradis ? Je ne le saurai jamais, car la sirène de la mort m'emporte avec elle. Je repense à tous ceux qui parlaient de NDE ; aucun d'entre eux n'avait évoqué ceci.

Mais mon oxygène faiblit, le répit n'aura été que de courte durée, le temps d'embrasser à pleine bouche une sirène qui m'entraîne vers le fond, dans des cavités sombres.

Et soudain, de l'air, ma tête hors de l'eau là-dedans. Je tousse, m'étrangle, racle ma gorge, respire tout l'air que je peux. Ma gorge me brûle, mes yeux me piquent, les cordes me serrent, le poids de fer pèse. Mais je suis en vie, du moins je le pense.

Je regarde autour de moi. Elle est toujours là, de sa douce voix
« Voila, tout va bien se passer maintenant... calme toi, et raconte moi ce qui s'est passé mon petit trésor... »
Je dois délirer comme jamais. Elle a posé ma tête contre... contre ses seins ! Je sens une poitrine, une vraie poitrine de vraie femme. Et une main, une vraie main, qui se promène dans mes cheveux. Je suis folle ! L'autre là-haut, ou en bas je ne sais plus, voulait me faire violer par ses sbires; il change d'avis, et je me retrouve en bas, ou en haut peut-être, tripotée par je ne sais qui ni quoi.
 
« Mais vous êtes qui ? Je suis où ? »
Je ne sais même pas à qui je parle, mais, si j'ai encore un minimum de lucidité, je dois comprendre. En un temps que je ne peux définir, j'ai été balancée d'un bateau avec six lascars et leur chef, pour me retrouver dans les bras d'une sirène qui n'existe pas.
Rêve ou cauchemar, je n'en sais rien, mais je dois me réveiller ! Parce que, raconter ça à une inconnue déguisée en sirène, dans une grotte sous-marine, attachée à sa merci, ça fait un peu beaucoup, même si je semble encore vivante.

Elle ne répond pas, me regardant de son sourire béat, alors que les question affluent.
"Mais je suis morte ou vivante? Et pourquoi vous avez fait ça?"

Elle me regarde, son regard est d'une profondeur inouïe. Elle est belle, mais bon!
"Et puis détachez-moi! Je ne suis pas un jouet que vous avez récupéré, mais un femme."

Et elle? Ces yeux, ce visage, cette silhouette. Oh, le manque d'oxygène a grillé mon cerveau.
« Modifié: dimanche 15 juillet 2018, 08:05:16 par Marie_DLV »


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