Le Grand Jeu - Forum RPG Hentai

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Telle est prise qui... (PV Desmina)

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Desmina

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Re : Telle est prise qui... (PV Desmina)

Réponse 15 vendredi 20 juillet 2018, 21:45:19

La cabine brûle à présent. Aucune flamme n’est visible tandis qu’elle s’élève toujours plus haut, vers le ciel peut-être, mais c’est bien l’enfer qui y règne. Cette mortelle, avec son air troublé et ses manières gracieuses, a allumé un désir incontrôlable en moi. C’est une véritable torture. Je m’étais assignée un rôle en retrait, docile, presque vulnérable, mais ma véritable personnalité menace d’éclater au grand jour. Malgré une attitude parfaitement stoïque, je suis au bord du gouffre.
Elle est en face de moi, peinant à trouver ses mots, et je la veux mienne d’autant plus. C’est idiot. Ce n’est qu’une humaine connue à peine quelques instants plus tôt, mais j’ai une furieuse envie de comprendre d’où provient cette mélancolie. Additionné à ce physique infiniment désirable, et il m’est difficile de ne pas m’avancer vers elle pour caresser ses joues délicates. Couvrir son cou de baiser, chercher ses lèvres, caresser ses cheveux, la faire soupirer. Ah, c’en est vraiment douloureux.

Comme un papillon attiré par une lueur, elle est sous mon charme, je le sais. N’était-ce pas tristement simple d’émerveiller les mortels ? Cela en devenait véritablement ennuyeux, mais je sens quelque chose de plus chez cette femme, quelque chose… Que j’ignore. Elle rêve et pourtant, peut-être sombrerait-elle en plein cauchemar en apprenant ma véritable nature. Le feu et l’horreur, j’étais bien que cela. Tout dépendait de qui se cachait derrière ses splendides boucles rousses.

« La perfection est surestimée. Elle est lisse, prévisible, presque inintéressante alors que vous… Vous êtes magnifique. Moi, je ne suis qu’une façade. » Déclarai-je d’un ton morne.

Des paroles à double sens, mais ô combien vraies ! Elle était humaine, chaude, vivante, pleine d’émotions alors que je n’étais qu’une apparence humaine pour une créature bien au-delà de la mortalité. Une créature qui s’ennuyait bien plus souvent qu’on ne l’imagine. Cela n’était pourtant pas une première qu’un démon puisse s’enticher d’un mortel, mais c’était plutôt rare me concernant.
Mais je décide de jouer ce rôle jusqu’au bout, et regarde la porte de l’ascenseur d’un œil absent, presque contrit. Il n’est pas aisé pour moi de détourner les yeux quand le fruit de mon désir est juste en face de moi, presque offert. Je croise les bras sous ma poitrine, comme si j’hésitai sur les mots à utiliser.  Ce n’est pas comme le cas pourtant. Je suis une démone, ma langue est fourchue, forgée par des siècles de séduction et de manipulation.

« En réalité, je pensais que vous rêviez de m’embrasser. C’est plutôt moi qui rêve. Quand vous étiez en train de jouer pour une personne précieuse à votre cœur, le mien a manqué un battement. Je ne sais comment vous remercier. »

Cette fois, l’ascenseur parvient à destination avec un léger tintement. Les doubles portes s’ouvrent sur un couloir désert, l’étage où se trouve ma luxueuse suite, que j’espère intensément pouvoir partager avec ma rencontre de ce soir. Je lève à nouveau le regard vers elle, lui adressant un timide sourire en bloquant les portes automatique d’une main. Qu’il m’est difficile de ne pas à nouveau attraper sa main, de l’entrainer avec moi comme je l’imagine ! Néanmoins, je me plais à lui laisser le choix.

« Si jamais… Je ne sais pas, vous décidiez de me faire rêver encore, j’en serai vraiment ravie. Je suis à la suite 237, vous n’aurez qu’à m’appeler, Desmina. » Déclarai-je dans un souffle, presque un chuchotement.

Lentement je relâche les portes de la cabine qui ne va pas tarder à se refermer automatiquement. En silence, féline et altière, j’emprunte le couloir recouvert d’un doux tapis. C’est la seconde fois que je m’éloigne d’elle, mais j’espère que cette douce créature ne me laissera pas partir cette fois-ci. Derrière moi, je sens son regard. De tout cœur, j’espère qu’elle va me suivre, me rejoindre, m’attraper le bas et me dire son nom. Ma suite grand luxe n’est plus très loin, et je sors d’un revers de main mes clés en priant, avec un petit sourire pernicieux, qu’elle y entre avec moi.

Lana Dubravka

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Telle est prise qui... (PV Desmina)

Réponse 16 vendredi 20 juillet 2018, 23:08:15

Mes mots me paraissent si fades. Avec Stevan, ils venaient si naturellement ; j'étais vive, enjouée, volubile. Mon amour pour lui était étincelant, lumineux, irradiant. Nous avions l'avenir pour nous, et c'est moi, moi seule, qui ai sectionné ce fil de vie.
Avec cette troublante inconnue, tombée de je ne sais où, je retrouve cette flamme que j'avais perdue, je retrouve cette passion dévorante. Je retrouve mon désir de séduire et d'être emportée, mon désir de n'être que deux dans un amour absolu.
Mais pourquoi ne me libère-je pas ? Pourquoi ne parviens-je pas à faire une phrase complète ? Me semble-t-elle si inabordable, malgré cette folle envie d'elle ? Ou crains-je de briser, comme je le fis déjà, le fil torride et éternel d'un amour si pur ?

« (...) Vous êtes magnifique. Moi, je ne suis qu’une façade. »

Même si sa voix n'affiche pas l'enthousiasme de mes pensées, elle me transperce, elle me dévore. Elle me donne le désir d'un baiser volé, d'un baiser fougueux, d'un baiser passionné. Juste un seul, là où nul ne nous verra, nul ne nous importunera.

*Lana, calme toi !
* J'oublie si volontiers les rappels de ma conscience. Mais il y a un contraste saisissant, qui soudain me saute aux yeux, entre mon enthousiasme qui ne demande qu'à jaillir, et sa froide distance. Elle distille avec subtilité des mots doux à mon cœur, mais c'est comme si elle les extrayait d'un répertoire déjà appris. Qui est-elle ? La question revient, lancinante et pernicieuse. D'où vient-elle avec une robe dessinée à la perfection pour une silhouette qui l'est autant ? Où va-t-elle ? Que cherche-t-elle ? *Lana, n'es-tu pas en train de tomber dans le même piège que celui que tu tends à tes victimes ?* Et si c'était moi la proie, si elle profitait de m'avoir subjuguée, et même conquise, pour me mener dans je ne sais quel traquenard ?

« En réalité, je pensais que vous rêviez de m’embrasser. (...). »

Mais oui, j'en rêve, et j'emmerde ma conscience.
« Vous avez été la muse inspiratrice de mes notes, c'est moi qui vous remercie. »
Encore une phrase creuse, alors que les portes de l'ascenseur s'ouvrent hélas. Le huis clos n'était donc qu'un rêve. J'aurais tant aimé qu'il se prolonge. Pourquoi n'ai-je pas bloqué ce maudit ascenseur, comme je l'avais déjà fait avec Stevan, juste avant que nous n'y fassions l'amour comme des fous. Le temps qu'on vienne dépanner, j'aurais pu l'embrasser, lui murmurer les flammes qu'elle a fait naître en moi, caresser son corps, la laisser caresser ma peau au lieu de seulement la frôler.
Et là, je suis comme une conne ! Elle sort, elle marque un arrêt.

« Si jamais… Je ne sais pas, vous décidiez de me faire rêver encore, j’en serai vraiment ravie. (...) »

Elle enlève sa main qui bloquait le radar de porte. Quinze secondes, c'est le temps qui reste, avant que les portes ne se referment, dans ces grands palaces où il faut laisser aux riches clients le temps de sortir.
Il lui a fallu bien moins, pour tourner les talons, et m'offrir une autre vision de sa perfection, ce dos à la peau et à la cambrure parfaites, idéalement mis en valeur par sa robe.
J'ai avancé ma main, pour bloquer le radar de porte. Je suis sure qu'elle guette le bruit. Tant qu'elle n'a pas entendu le claquement de la porte qui se referme, c'est que je suis là.
Là à admirer sa démarche, elle aussi parfaite, avec un déhanché aussi incendiaire qu'élégant. Elle le sait que je la regarde, non comme ces mateurs de pacotille, mais comme une femme troublée.

Je sais où sont les suites, toujours disposées pour avoir la plus belle vue sur la mer. Quinze secondes, avant que la porte d'ascenseur ne me trahisse, trop court ! Je repère le bouton de blocage manuel ; il n'avertit le réceptionniste de l'anomalie qu'au bout de deux minutes. Ça me laisse le temps de disparaître avec elle. La moquette du couloir amortira le claquement de mes talons, expérience déjà vécue. Je m'engage dans le couloir à sa suite. Elle marche avec le rythme de celle qui veut prolonger le plaisir de mes yeux. Je me rapproche d'elle, subrepticement. Je regarde sa main mettre la clef dans la serrure. C'est maintenant, ou jamais ! Je pose ma main sur la sienne, j'approche mes lèvres de son oreille, et, dans un murmure : « Je m'appelle Lana, et j'accepte votre invitation, chère Desmina »

Desmina

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Re : Telle est prise qui... (PV Desmina)

Réponse 17 samedi 21 juillet 2018, 18:01:26

Le couloir semblait interminable, le temps suspendu, et seul le lent frottement de mes talons sur le tapis de velours vient rythmer les secondes. Une brûlure imaginaire dans mon dos m’indique que l’on m’admire, que des yeux cristallins suivent mes mouvements tandis que je m’éloigne silencieusement vers la suite. Je ne me presse pas. Elle va céder à mon charme, à mes avances distillées au fil de la soirée, c’est une fatalité car je suis toujours parvenu à mes fins durant ces siècles d’existence.

Alors que d'un geste je viens introduire la clef dans la serrure, je sens son parfum m’envelopper, et je ne peux pas m’empêcher de sourire. Cette mortelle est venu à moi ! Si ce n’était pas tristement humain et grossier, j’en aurais sauté de joie. Elle murmure à mon oreille, déclenchant un délicieux frisson incontrôlé le long de mes échines quand sa main délicate frôle la mienne. Un simple sourire en guise de réponse, et je déverrouille finalement la serrure de ma magnifique suite, de notre splendide suite.

« Lana. Ma suite est aussi la votre bien entendu. » Lui confiai-je en poussant la porte.

L’endroit est réellement splendide. Malgré mon enthousiasme pour cette femme, je ne peux m’empêcher d’admirer la très grande suite, rapidement illuminée par l’éclairage que j’active. Le grand lit aux draps blancs occupe évidemment une bonne partie de l’espace, accompagné de divans assortis, de meubles magnifiquement sculptés de la même couloir boisée que le parquet chaleureux. Je me félicite de mon achat. C’est effectivement une de leurs meilleures suites, et si Lana m’importe davantage, j’apprécie le plaisir simple de l’opulence humaine.
La pièce semble immense pour une simple chambre. Les murs sont décorés de jolies appliques murales créant une ambiance intime, et je repère également un escalier dans un coin. Certainement l’accès à une salle de bain tout aussi luxueuse que le reste. Mais c’est le balcon qui m’attire. J’abandonne quelques instants Lana à la découverte des lieux, laissant les clés sur quelque meuble hors de prix, pour venir admirer cette merveilleuse vision. La terrasse, elle aussi démesurée et agrémentée de sa table d’extérieur, procure une vue imprenable sur la mer plongée dans la nuit.

Un mer d’un noir d’encre. Je m’avance sur ce balcon magique, mes cheveux emportés par une légère brise nocturne, admirant cette magnificence hypnotique. La ville en contrebas est illuminée par les activités humaines, mais notre hôtel se trouve suffisamment haut pour pouvoir admirer cette abime aquatique. Cela me fascine tant que j’en oublie presque Lana. Voilà bien longtemps que je ne m’étais pas prise d’admiration pour ce genre de paysage.

« On dit que la mer est encore plus dangereuse la nuit. Sa noirceur est si intense, qu’il est risqué d’y plonger le regard, comme si elle était une abime capable de nous engloutir. »

Le vent frais caresse la peau nue de mon dos, mais cela m’importe peu bien sûr, et je me retourne, souriante, vers mon invitée. Une rafale emporte ma chevelure flamboyante et plaque ma robe sur mes formes, révélant par ailleurs que je ne porte aucun sous-vêtement. Cette nuit est parfaite, et mon enthousiasme menace de flamber, littéralement.

« Navré, je suis un peu vieux jeu. Je ne peux pas m’empêcher d’être un peu mélancolique. » Déclarai-je avec un sourire malicieux.

Cette mortelle m’avait désiré. Elle s’était prise à mon jeu, avec sa musique ensorceleuse, malgré mes paroles venimeuses, et je brûlai de curiosité à son propos. Que me réservait-elle comme surprise ? Allait-elle faire montre d’initiative finalement ? Lascivement installée contre la rambarde, je l’admirai parcourir la suite, ma silhouette se découpant parfaitement sur le ciel nocturne, légèrement illuminée par une lune timide.

« Vous appréciez la suite ? J’espère au moins que vous appréciez la vue, Lana. » J’énonce son nom avec lenteur, une suave prononciation, presque érotique, comme si elle détenait un sens caché.

Lana Dubravka

Créature

Telle est prise qui... (PV Desmina)

Réponse 18 dimanche 22 juillet 2018, 08:08:19

Je n'ai jamais eu l'honneur de la plus belle ds suites de l'hôtel. Même s'il passe ça en frais de représentation, l'homme d'affaire préfère emmener sa rencontre d'un soir dans une chambre de gamme inférieure. Pourquoi dépenserait-il de l'argent superflu por une salope qu'il va tirer parce qu'elle a succombé  son charme ?
Grâce à leur goujaterie, je sais que la chambre 237 a été préservée ; j'aurais été mal à l'aise, dans le cas contraire, pas parce que ça me rappellerait des souvenirs, mais parce que je veux que tout soit unique cette nuit. Et, même si la nuit se termine en m'abreuvant de son nectar, je veux lui offrir une dernière nuit la plus merveilleuse qu'il soit.

« Lana. Ma suite est aussi la votre bien entendu. »

Je ne sais quoi répondre. Peut-être aussi parce que je suis subjuguée par les lieux. La classe, ça ne s'improvise pas. Juste sur le pas de la porte, avec cette inconnue, ah non pardon Desmina, qui s'y avance, j'ai l'impression d'un écrin pour un joyau.
Avec un homme d'affaires, je me serais aussitôt retrouvé sur le lit et sans jupe, simple objet de divertissement qu'on jette après usage.
Mais là ! Au milieu de cette richesse, presque trop ostentatoire, c'est le lit qui m'attire. Il est simplement immense. Et l'image qui me vient, c'est Desmina étendue dessus, toujours portant cette robe qui lui va à ravir, telle une reine naturellement étendue en attendant d'être servie.*Eh Lana, ce n'est pas elle qui dirige !* Fidèle conscience qui veille, mais contrecarre parfois trop souvent mes désirs.
C'est bizarre comme les goûts du luxe diffèrent. Pour la nuit que je veux, un lit encore plus grand m'aurait presque suffi, juste avec une salle de bain digne de ce nom, voire une garde-robe offrant de jolies parures pour une nuit toute en variations, mais certainement pas ces divans certes beaux et sans doute onéreux mais inutiles quoique l'image de Desmina étendue dessus s'impose à moi, et encore moins  ces meubles, certes beaux et classiques, mais parfaitement inutiles, quoique l'image de Desmina adossée à eux pendant que je... Ah non ! Ce n'est pas moi qui serai à ses pieds. N'inversons pas les rôles ! Quoique, à force de l'idolâtrer, je ne sais plus où j'en suis, moi-même.

Ces pensées coquines me troublent. *Lana, rappelle-toi que tu es nue sous ta jupe !* Maudite conscience qui veille. Mais, cette fois plus que toutes les autres, je suis satisfaite d'avoir fait ce choix.
Ça ne doit pas trop intéresser Desmina, puisqu'elle a disparu. Et je finis par l'apercevoir enfin à travers la baie vitrée. Ou plutôt j'aperçois la perfection faite femme, juste une silhouette dessinée par les lueurs montant d'une ville laborieuse, alors qu s'offre à moi une nuit magique avec une femme irréelle.
Stevan était et restera mon amour, mai je veux que Desmina soit mon amante.

Je ne veux pas m'éloigner d'elle, je me dirige vers elle. Mes talons martèleraient presque avec délicatesse le parquet, mais je veux que leur cadencement soit comme les notes d'une musique lancinante et envoûtante.
Je m'arrête juste sur le pas de la porte-fenêtre, comme pour ne pas la distraire de sa contemplation. L'air un peu vif me saisit lorsque j'avance sur la terrasse, mais il me permet aussi de maîtriser la chaleur qui monte en moi, doucement mais inexorablement.
« On dit que la mer est encore plus dangereuse la nuit. Sa noirceur est si intense, qu’il est risqué d’y plonger le regard, comme si elle était une abîme capable de nous engloutir. »
Comme elle est étrange, aussi froide dans son attitude que délicate dans ses mots.
« Je pense qu'il y a plus intense encore que la mer, c'est le regard de l'être aimé, qui peut vous engloutir si vous y plongez votre propre regard »
Lui réponds-je, enfin satisfaite d'avoir marié des mots sensés en une proposition audacieuse.
Et, disant cela, je la fixe avec toute l'intensité que je peux mettre dans mes yeux, un regard brusquement perturbé par le vent coquin qui plaque plus encore la robe sur sa silhouette, et m'offre la nudité de son corps sous le tissu d'apparat, comme en écho à mon propre choix. Mais le charme de cette découverte est vite balayé par une amère désillusion. Elle n'a pas compris mon allusion, perdue dans sa contemplation, et ses yeux de feu n'ont pas répondu à mes yeux brillants de désir.

Ça me fait mal, ça fait retomber la pression d'un coup, ça ramène le désir fou à une simple attirance. *Lana, tu t'es monté une histoire, redescends sur terre !*. Et je fais demi-tour sans finalement avoir posé un pied sur la terrasse, alors que j'aurais tant aimé l'y enlacer, face à l'infini qui s'offrait à nous.
« Navrée, je suis un peu vieux jeu. Je ne peux pas m’empêcher d’être un peu mélancolique. »
Même pas envie de répondre.
« Oh, je vous en prie », cette réponse bateau et banale, froide et sans entrain, trouve tout à fait sa place ici.
Je me contente désormais de regarder la suite, les divans et les meubles dont je me moque éperdument, lui offrant juste la vision de mes fesses d'un grossier « Cause à mon cul » aussi vexant que fut son ignorance à mes propos. *Lana, tu en crèves d'envie de voir sa silhouette se dessiner sous la lune, d'autant plus que tu sais maintenant qu'elle ne porte rien sous sa robe.* Voilà que ma conscience inverse les rôles. Et d'abord, comment elle sait ça ? Oui, j'en rêve, mais non, je ne céderai pas ! Je boude, tiens oui, je boude, et il lui faudra des trésors d'imagination pour briser ça.

« Vous appréciez la suite ? J’espère au moins que vous appréciez la vue, Lana. »

Oh la garce, elle n'a pas le droit ! Sa voix me cueille comme la plus insidieuse des caresses, comme la plus sensuelle même. Elle est capable de me retourner en quelques mots. Me retourner, justement ! M'arrachant à mon inutile contemplation de la suite, je me retourne vers Desmina, vers cette silhouette adorée à la chevelure flamboyante. Je fais trois pas sur la terrasse, martelant aussi fort que je peux de mes talons, avançant en ondulant aussi élégamment que sensuellement, et je me plante là, à la fois proche et lointaine d'elle :
« Oh oui, Desmina, j'apprécie cette magnifique suite, j'apprécie cette magnifique vue sur l'horizon, mais j'apprécie bien davantage autre chose encore. »

Desmina

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Re : Telle est prise qui... (PV Desmina)

Réponse 19 dimanche 22 juillet 2018, 14:54:28

Emporté par la brise nocturne, depuis notre balcon illuminé par une lune maladive, la ville endormie nous apporte encore faiblement le parfum salé des embruns. Je ne le perçois nullement pourtant. C’est paradoxal, car s’il est perceptible pour un humain, cette senteur devait l’être davantage pour moi. Mais ce n’est pas le cas. Mes sens m’informent d’une foule de choses, de la fragrance de Lana, du battement rapide de son cœur quand elle me regarde, de l’intensité de son regard brillant sous la clarté lunaire.

Qu’elle est riche, la vision d’un démon. Tous ces détails, je les vois aussi clairement que le jour, et j’ignore le reste, comme si seul cette mortelle m’importait. Les démons détestent les humains. Ils les jalousent, les harcèlent, les conspuent jusqu’à la folie. Mais toute cette haine ne me semble pas si éloignée d’un amour pervers. N’est-on pas fascinée par ce que l’on ne peut atteindre, et ne le déteste-t-on par pour ça ? Une vision étrange des choses qui se rappelle singulièrement à moi quand je la regarde.

« Vous allez me tuer, Lana. » Déclarai-je de but en blanc.

Si je suis toujours dans mon rôle, et mes pensées alambiquées par une confusion fiévreuse, cette déclaration brutale suit pourtant une certaine logique. Elle est surprise, je le vois bien alors que Lana est si proche de moi qu’il m’est difficile de ne pas chercher son contact.
« Je suis au bord du gouffre avec vous. Vous êtes fascinante comme cette mer dont je parlais, et je risque à tout moment d’y sombrer. Vous avez donc raison. Si je vous regarde dans les yeux, vous allez certainement m’engloutir. »

Cette fois, mes pas me conduisent vers elle, mes mains viennent délicatement saisir les siennes, si douces, si fragiles et si mortelles. Que j’ai envie d’elle ! Mais je veux lui laisser la direction des choses, car c’est bien ce dont elle est persuadée, n’est-ce pas ? Ma jolie proie. Je suis volubile, et livre mes pensées en caressant ses paumes, fixant finalement mon regard au sien.
« Vous êtes sans doute vexée parce que je n’ai pas semblé entendre vos sentiments. En réalité, si votre cœur bat pour moi, vous avez déjà pris le mien depuis longtemps. » Chuchotai-je lentement.

Quel cadeau empoisonné que le cœur d’une démone. Moi-même, je ne peux définir clairement l’infortune que peut représenter une telle chose. Mais j’aime Lana, je l’aime et la désire comme seul peut le faire un démon, d’une manière distordue et perverse, mais cette déclaration est sincère. Elle me fascine, avec sa mortalité poétique et sa mélancolie adorable.

Se faisant, je m’avance encore davantage pour me blottir contre elle, nos poitrines se touchent et je lâche ses mains pour passer mes bras autour de sa taille. Je viens blottir mon visage dans son cou délicat et chaud, où mes lèvres viennent y déposer un tendre baiser parmi ses mèches rousses qui chatouillent mes joues. Là, encore une fois, je chuchote suavement à son oreille.

« Vous pourriez m’embrasser brusquement, me jeter sur le lit et m’arracher ma robe, que je ne ferai rien contre tant je suis conquise. »

Que son corps est tendre, plein de vie, et si ardemment désirable. Elle me semble si fragile, si mortelle, que cela la rend encore plus fascinante. Certes, je suis sous le charme. Je ponctue ma précédente déclaration en mordillant très subtilement son lobe d’oreille, suivant cette petite touche d’érotisme par un simple baiser sur sa nuque où je m’attarde. Ma belle Lana, pensais-je, montre-moi ton amour avant que je ne cède moi-même à la passion. J'échappe un soupir empli de désir. Impossible de résister à l'envie de déposer quelques baiser sur ce cou délicat, sur ses épaules nus, et je dois me faire violence pour arrêter.

Mais j’y demeure. Mes yeux se ferment, et je profite simplement de ce contact pour blottir mon visage dans ce cou douillet et parfumé. Ce n'est pourtant pas l'envie qui me manque de reprendre mon caractère habituel, de diriger les choses alors que je brûle de désir pour cette humaine. Mais peut-être était-ce ma faute en vérité, de par ma distance étrange et ce rôle assigné. Pourtant je reste là, enlacé à ma douce Lana, mes mains jointes sagement dans son dos, profitant de ce chaste rapprochement. Pour l'instant.

« Je sens votre cœur battre follement Lana. Ou peut-être est-ce le mien qui menace d’éclater... »
« Modifié: dimanche 22 juillet 2018, 17:37:42 par Desmina »

Lana Dubravka

Créature

Telle est prise qui... (PV Desmina)

Réponse 20 dimanche 22 juillet 2018, 19:05:00

Je plane, ou plutôt nous planons au dessus du commun des mortels. Ce serait presque normal pour moi, qui ne suis plus humain, mais pour elle, c'est plus surprenant. Elle, je suis ici, seule avec elle, qui m'a invitée.
« Vous allez me tuer, Lana. », sa phrase me saisit, me surprend. Quelle erreur ai-je commise pour qu'elle ait percé mon secret ? J'ai pourtant fait attention à ne rien trahir, à un tel point que mon cœur balance, que je n'ai au contraire plus vraiment envie de la tuer, que je retrouve avec elle cette fougue qui était enterrée avec Stevan.
Il n'y a aucune trace, aucune victime réchappée, aucun commentaire. Rien de rien ! Alors, comment le sait-elle ? Depuis que son aura m'a enveloppée, une question m'a obsédée, à savoir qui elle était et d'où elle venait.
Cette question n'a pas de réponse, et elle me met sur la défensive, moi la chasseresse qui étais prête à tomber dans ses bras.

Je n'ai qu'à peine quelques pas d'elle, et je suis comme tétanisée.
« Je suis au bord du gouffre avec vous. Vous êtes fascinante comme cette mer dont je parlais, et je risque à tout moment d’y sombrer. Vous avez donc raison. Si je vous regarde dans les yeux, vous allez certainement m’engloutir. »
Je ne sais si elle avait ne serait-ce qu'un regard furtif sur ma poitrine, sinon elle y aurait vu mon cœur faire un bond. Je fonds et je bous en même temps. Je devrais maîtriser toute cette soirée, cette nuit même, et je ne parviens pas à maîtriser mes propres sentiments, mes propres réactions. Quelle que soit l'issue de ces heures, je dois en reprendre le contrôle !

Sauf que là, profitant de mon instant de faiblesse, elle caresse doucement mes paumes. Diabolique qu'elle est ! Elle mène la soirée à sa guise. Elle va jusqu'à avoir percé ma bouderie. *Attention Lana, tu ne sais pas qui tu as face à toi ; elle te prendra dans ses filets, et tu t'y perdras* Hum, me perdre avec elle, ma conscience a de jolis mots.

Mais ces mots ne sont rien, face aux siens : « (...) En réalité, si votre cœur bat pour moi, vous avez déjà pris le mien depuis longtemps. » Elle me bouleverse, elle me retourne, elle me déstabilise. Je voulais l'emporter dans le plaisir avant de boire son nectar, mais il y a une toute autre tempête qui s'annonce.
« Depuis longtemps ? », ce semblent être les derniers mots raisonnés de ma conscience, avant de sombrer. Car que peut la conscience face à un amour déraisonné ? Si le coup de cœur existe, il vient de me frapper. Stevan était mon amour de jeunesse et d'avenir, Desmina est mon amour comment dire, de folie, de déraison. Moi qui me donnais à des hommes dans le tryptique fric-sexe-sang en excluant tout sentiment y compris la pitié, je suis en train de tomber amoureuse, d'une femme qui plus est.

Mais quelle femme ! *Lana, ne te laisse pas aveugler.* Ma conscience a un ultime soubresaut, avant de sombrer tout à fait. Aveugler, ça ne risque pas, mes yeux sont face aux siens ; nulle ne baisse les yeux, chacune veut aller au plus profond de l'autre. Et c'est à nouveau Desmina qui ose, qui se colle à moi, qui dépose un baiser, notre premier baiser, juste dans mon cou.
Je sens ses vibrations, je savoure ses senteurs, je vibre de sa poitrine contre la mienne, je frissonne de ses mains à ma taille.
Je la sens tout contre moi, sa tête posée comme abandonnée. Je regarde vers le ciel, par dessus son épaule. *Oh Stevan, toi qui es loin là-haut, vois comme je suis heureuse, après t'avoir tant pleuré. Je ne t'oublierai jamais, tu le sais, mais je veux vivre cet amour qui m'est tombé dessus alors que je n'y aurais plus jamais cru. Alors, ne sois pas jaloux, sois toujours mon amour, et veille sur moi, sur Desmina aussi.*
Je suis toute en confiance, même apaisée avec Stevan. Je peux me laisser aller. Si je n'avais aucun scrupule à prendre dans mes filets un vieux libidineux qui ne me servirait qu'à m'abreuver en nectar, c'est là tout autrement. Stevan comprendra, je le sais. Alors, oubliant les raisons mercantiles et maladives qui me conduisirent ici, je pose mes mains au bas du dos de Desmina, touchant enfin sa peau nue, elle aussi si parfaite au contact, et je les fais doucement remonter au long de sa colonne.

« Vous pourriez m’embrasser brusquement, me jeter sur le lit et m’arracher ma robe, que je ne ferai rien contre tant je suis conquise. »
*Oh Desmina, comme tu es douée pour ordonner en suggérant !* Mais je ne suis pas dupe ! Si tu crois, par ton abandon, mener la soirée, tu te trompes. Tu ne sais pas à qui tu as à faire.

Mes mains sont lentement remontées de son dos à sa nuque qu'elles caressent doucement sous cette crinière dont quelques mèches, au fil des sautes d'humeur du vent, courent sur ma peau. Je la sens si douce, si abandonnée. Mes mains contournent sa nuque de part et d'autre, se posant sur ses joues, redressant doucement son visage jusqu'à ce qu'il me fasse face.
Oh ces yeux, ces yeux qui me brûlent, ces yeux qui me font craquer. *Tu veux tout bousculer mais je vais te montrer que c'est moi qui insuffle le rythme* « Vous êtes divine, et je veux vous savourer avec gourmandise ». Et mes lèvres s'arrondissent, s'approchent des siennes. Juste un baiser tendre, presque chaste, plutôt long quand même. Je m'écarte, revenant dans ses yeux : « La nuit est à nous, si vous le voulez bien, et je veux prendre tout mon temps ».

Dénouant délicatement ses mains au bas de mon dos, je m'écarte de deux pas.
Nous sommes seules, inatteignables, invisibles, dans cette suite, sur cette terrasse. Nul ne nous voit, nul ne nous entend, nul ne nous dérangera.
J'ai envie de sentir l'air frais et sa douce brise sur ma peau. J'ai envie de sentir son regard brûlent sur mon corps.
J'ai envie de m'affranchir des lois de la bienséance. J'ai envie d'un amour débridé, puissant, qu m'emporte.
J'ai envie d'être unique pour elle, elle qui est déjà unique pour moi.
Je plante mes yeux dans ses yeux, un rien étonnés on dirait, mais toujours aussi perçants.
« Déshabillez-moi, Desmina ! », en prenant le parfait contre-pied de ce qu'elle m'a suggéré.
« Modifié: lundi 23 juillet 2018, 08:04:39 par Lana Dubravka »

Desmina

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Re : Telle est prise qui... (PV Desmina)

Réponse 21 lundi 23 juillet 2018, 21:27:02

La chevelure parfumée de Lana caresse mes joues, et je m’abandonne quelques instants au plaisir de savourer la chaleur, la tendresse de ce corps mortel, effleurée par ses mèches rousses au gré du vent capricieux. Mes mains sagement posées sur ses hanches brûlent d’impatience de caresser ses formes. La tentation est grande d’assiéger ce cou gracile de tendre baiser, d’explorer sa poitrine de mes lèvres. Pourtant, je n’en fais rien. Par un violent refus silencieux, je verrouille mon désir pour ne pas briser notre petit jeu.

Lana ne me facilite guère les choses. Je sens ses doigts parcourir la nudité de mon dos, m’immergeant dans une immobilité lascive, tendre et presque offerte à ses caresses. N’est-ce pas délicieusement jubilatoire de la sentir tomber dans mes bras ? Elle suit le contour de ma nuque pour atteindre mon visage, tandis que mes yeux flamboient d’un désir difficilement retenu, exacerbé par l’éloignement que ma muse m’impose. Avais-je jamais été aussi docile ? Ce n’est qu’un rôle temporaire, mais je ne peux m’empêcher d’y découvrir une certaine curiosité amusante.

Quelle délicieuse proximité, et quelle joie de la voir s’éveiller. Lana, ma somptueuse mortelle, enfin tu es décidée à prendre les rênes de notre soirée, pensais-je. La surprise n’en sera que plus croustillante. Je pourrais lui répondre, la provoquer par une piquante mais tendre invective, mais elle dépose délicatement sur les miennes, et me coupe littéralement la parole. De si douces et chaudes lèvres, une furieuse envie de les dévorer m’étreint, mais c’est elle qui décide pour l'instant, et je les laisse s’échapper avec un soupir de frustration presque inaudible.

« La nuit est à nous, c’est vrai. Permettez-moi d’être votre divine servante nocturne dans ce cas. » Déclarai-je en m’agenouillant sans même la quitter des yeux.

Mais bien vite, mes yeux se reportent sur ses longues jambes délicatement enserrées dans cette belle lingerie. Ne m’a-t-elle pas ordonné de la déshabiller ? Chère Lana, vous allez certainement apprendre à peser vos mots avec moi, car je compte bien les interpréter à ma guise. Mes mains se portent vers ses chaussures à talons élégants, que je délace avec une parfaite délicatesse, libérant ses pieds. Je suis honnêtement surprise d’être agenouillée aux pieds d’une mortelle, mais cela m’amuse.

Mes doigts ne se reposent guère. Ils viennent soulever l’une de ses jambes, parcourant la belle ligne de son mollet, puis de sa cuisse avec une légère et agréable lenteur, diaboliquement sensuelle. Je viens décrocher ce premier bas de son porte-jarretelle, faisant glisser le tissu sur sa chair pâle, et avec une certaine facétie, je l’embrasse. A mesure que sa jambe est libérée de son collant, elle est assiégée par mes lèvres qui y déposent de longs et brûlants baisers. Je lève les yeux vers ma belle Lana, et sa seconde jambe subit le même traitement.

Seul le bruit de mes tendres baisers trouble le silence, mais déjà, je viens faire glisser sa jupe droite le long de ses cuisses. Ma bouche pourrait continuer son petit chemin. Elle pourrait assaillir cette nudité intime, alors que Lana a adopté les mêmes sous-vêtements que moi, mais je n’en fais rien.  Je viens retirer le porte-jarretelle, tout en me redressant pour embrasser son ventre soupirant, avant de me lever totalement.

C’est avec un sourire coquin que je viens défaire ce haut, son bustier ensuite, libérant sa poitrine que je regarde avec envie. Elle est nue, ma belle mortelle. Je dépose un dernier baiser juste entre ses seins, bref et frustrant, avant de simplement aller poser ses vêtements en tas sur l’une des chaises d’extérieures. La lune éclaire délicatement les splendides formes de Lana, leur donnant un aspect de marbre d’un blanc pur. Je suis prise d'une furieuse envie de l’emporter sur le grand lit de la suite. Mais je respecte son vœu, gardant une distance obéissante et amusée, ne me privant nullement de regarder sa nudité si dangereusement séduisante.

« Quelle vue magnifique, je pourrais passer la nuit à vous admirer. Mais je suppose que vous avez prévu autre chose pour votre servante ? Ou dois-je vous tutoyer pour espérer mériter vos baisers ? » Lui lançai-je sur un ton de confidence.

Lana Dubravka

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Telle est prise qui... (PV Desmina)

Réponse 22 mardi 24 juillet 2018, 00:34:08

Je maîtrise, elle s'exécute.
Je gagne la partie.
Elle s'agenouille à mes pieds.
« (...) Permettez-moi d’être votre divine servante nocturne (...) »
Je jubile.
Mais...

C'en est presque trop facile. Comment celle qui, en quelques mots, a fait taire une salle emplie de vieux croûtons irrespectueux, se prosterne-t-elle aussi facilement devant moi ? Cette fermeté n'était-elle qu'une façade ? Sait-elle que, quand on me laisse ainsi la main, je ne réponds plus de rien ? Que, quand cette liberté devient euphorie, j'ignore toutes les limites, pour moi comme pour mon ou ma partenaire ?
Stevan a perdu la vie de ma perte de contrôle. J'ai appris à mieux me maîtriser, mais ce n'est pas toujours le cas, et une soudaine et ingérable montée, qu'elle soit adrénaline ou désir, peut me faire perdre mon self control, me faire aller au delà du raisonnable, si tant est qu'il y ait du raisonnable dans les jeux d'adultes.
L'un des derniers individus, proie potentielle, qui m'a ouvert sa chambre, en a fait les frais. L'avoir attaché, avant même de le faire monter au ciel du plaisir, m'a mise comme en transe. Ou plutôt c'est le bâillon que j'ai mis à son insistance, qui m'a fait perdre toute notion. Au lieu de faire dresser un membre encore mollasson, j'ai sectionné sa carotide, savouré son regard, vu ses dents mordre le bâillon, et senti le sang descendre dans mon corps à l'instant précis où montait l'orgasme.
*Oui, Desmina, fais attention où ta soumission m'entraînera, même si je ne veux que ton bonheur.*

Encore faudrait-il que le doute ne m'assaille pas, que sa position à mes pieds ne soit pas sans quelque révolte latente. Car à peine a-t-elle effleuré mes chaussures que le doute s'installe. Quand je joue ainsi avec les vieux grigous, c'est plutôt genre bourrin qui vire la jupe et fourre deux doigts illico dans la chatte, l'anti gentleman par excellence. Avec les quelques femmes dont le nectar m'abreuva, la partie intime commença toujours par le haut, chemisier, bustier, ou autre, mais jamais par les chaussures, quelles qu'aient été nos postures. Etrange qu'une femme aussi altière agisse ainsi. *Attention Lana, pas d'excès de confiance !*

Je saurai être prudente, et mes mains caressent doucement ses cheveux. Après sa peau douce et irréelle, sa crinière es comme un bouquet de fils tissés d'or, l'oeuvre d'un artisan, la consécration d'un pur estèthe. Toucher, douceur, finesse, même ses cheveux sont parfaits.
« Desmina, votre chevelure est sans nul doute la plus douce expression de la flamboyance, un infini de douceur où j'aimerais me perdre », murmure-je, comme pour l'en caresser sans la distraire.
Mais à la douceur succède très vite une douce chaleur. Ses doigts sont incroyablement lestes et précis. J'aime me regarder dans le miroir, lorsque je fixe mes bas à l'attache du porte-jarretelles, songeant par avance au regard de qui découvrira cela. Je ne verrai pas le regard de Desmina en cet instant, mais ses gestes sont juste parfaits, ses frôlements juste troublants, ses baisers juste incendiaires.
« Oh Desmina, j'ignorais qu'ôter des bas put être si sensuel », mes mots glissent, simple murmure. En cet instant, elle pourrait oser toute folie ou exiger tout caprice, que j'y cèderais aussitôt.
Saisies par la brise légère, mes jambes nues frissonnent. Mais mon cerveau gamberge très vite ; deuxième anomalie, jamais ni homme ni femme ne m'a ainsi ôté mes bas, a fortiori dans les premiers instants. Ça excite le mâle, une femme en bas, et ça ne laisse pas indifférente la femme. Qui est-elle pour être si différente ? J'ai beau être conquise, prête à m'abandonner, ma conscience demeure en éveil. *Méfie-toi, Lana, quelque chose cloche !*

Ma conscience a mis trop longtemps à réagir, car ma jupe a déjà chu, sans que je ne perçoive la moindre action des doigts de Desmina. Elle est diabolique ! Mais, à cet instant précis, je m'en moque. Son visage est à hauteur de mon sexe. Remarque-t-elle mon trouble ? Oh, comme j'aimerais qu'elle en oublie les vêtements restants, qu'elle pose délicatement ses lèvres, qu'elle y dépose un tendre baiser d'amour. *Eh Lana, tu es vraiment amoureuse !* C'est inutile de le dire, le doute n'est plus permis. Mais je dois garder ma constance ! Si ce sentiment n'est pas partagé, son nectar sera mien, et, malgré tout mon amour, je jetterai son enveloppe charnelle.

D'ailleurs, ressent-elle quelque émotion à mon sujet ? Si elle avait eu le coup de foudre comme moi, elle aurait spontanément déposé ce baiser, voire osé bien davantage. Rien de tout cela ! Elle continue, méthodique voire distante, et le porte-jarretelles tombe à terre sans chaleur. J'avais écarté mes mains de sa chevelure, pour lui laisser l'initiative, lorsque ma féminité la plus secrète se révéla à son regard ; elle n'en a pas profité, je suis déçue.

Je garde néanmoins les mains dans mes cheveux, les bras relevés, comme ces statues antiques. Je veux laisser à Desmina la chance de se racheter. Je ne sais comment elle fait pour souffler le chaud et le froid, mais à peine m'a-t-elle ainsi peinée qu'elle refait brûler le feu en moi. Mes seins devraient frissonner d'être nus à leur tour sous la brise légère, quand tombe mon bustier, mais mon cœur bat à tout rombre du doux baiser qu'elle dépose entre eux.
« Desmina, vous êtes maîtresse, oui maîtresse », dis-je en insistant sur le mot « dans l'art de dévêtir », lance-je d'une voix presque inaudible, espérant cependant qu'elle ait entendu puisque, fait rare là aussi, elle rassemble mes vêtements pour aller les déposer sur une chaise.

Elle est dangereuse, me disait ma conscience.
« Quelle vue magnifique, je pourrais passer la nuit à vous admirer. Mais je suppose que vous avez prévu autre chose pour votre servante ? Ou dois-je vous tutoyer pour espérer mériter vos baisers ? »
Mais, là, est-ce du miel ou du venin ?

Peu m'importe. Je maîtrise la situation.
« Je trouverais fort regrettable que tu te contentes de m'admirer », dis-je, en déposant un baiser pas très chaste dans son cou, répondant du même cou à son espoir de mes lèvres sur sa peau, et à sa suggestion du tutoiement.
Je suis ainsi passée dans son dos. Sa chevelure tremble juste un peu au vent. Son dos nu est un plaisir à mes yeux, et devient un plaisir à mes doigts qui y courent. Sa peau est une caresse, et je me penche à son oreille : « Je n'ai jamais caressé plus belle et plus douce peau que la tienne ». Et je mordille le lobe de son oreille avant de venir embrasser ses épaules nues. « Oh Desmina, le parfum de ta peau est un dangereux aphrodisiaque ; je pourrais en devenir accro ». Et mon rire prend la suite, sans retenue, comme celui d'une enfant espiègle et joueuse qui s'amuse, qui abuse.

Cette robe, d'ailleurs, me gêne. Trop élégante, presque aux antipodes de la tenue de séductrice que j'avais, plus encore aux antipodes de ma nudité.
La porte de la suite n'est qu'à deux pas, le lit est un joyau subtilement éclairé par des lumières indirectes, offrant ses zones d'ombre et de mystère, mais aussi son cœur de lumière étincelante, autant de contrastes pour masquer ou révéler un corps.
Laissant Desmina sur la terrasse, je rentre dans la suite, pieds nus, savourant la parfaite température distillée par la clim. Le lit s'offre à moi, et je m'y étends, telle les princesses des temps anciens, posée sur le côté, jambes un peu repliées, poitrine arrogante et tétons dressés.
Je passe doucement un doigt sur mes lèvres, sans cesser de fixer Desmina les yeux dans les yeux, puis ce même index descend entre mes seins, là où elle déposa un baiser, jusqu'à atteindre mon sexe pour y oser un très léger mouvement, avant de s'immobiliser.
« Je t'attends, Desmina ».
Elle est suspendue à mes consignes, à mes désirs, à mes ordres.
Au diable ma conscience et ses inquiétudes !
« Modifié: mardi 24 juillet 2018, 08:07:11 par Lana Dubravka »

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Re : Telle est prise qui... (PV Desmina)

Réponse 23 mardi 24 juillet 2018, 15:14:33

La saveur de sa peau demeure longuement sur mes lèvres brûlantes. Comme le fruit défendu, son goût persistant m’attire, m’enchante et finalement, me laisse cruellement sur ma faim. Il m’en faut davantage. Un besoin irrépressible, à peine maitrisé, me saisit, la vue fugitive d’une Lana allongée sur le lit à ma merci s’impose dans mon esprit. Toutefois, il me faut attendre encore un peu. Tel le serpent, j’aime m’enrouler lentement autour du cœur de ma proie, alternant passion et frustration, pour porter la morsure finale.

*Je suis maitresse dans bien plus de choses, ma douce créature…* Pensai-je.

Sa déception est palpable, presque aussitôt submergée par une vague de désir exacerbé. Combien j’adore percevoir ces méandres de l’esprit humain, les mouvements désespérés de ma jolie victime, attendant d’être délicieusement sacrifiée à mon appétit insatiable. Comme j’aime cela, ma belle mortelle. Tu es impatience, je le sais, tu penses me mener par le bout du nez, mais n’en crois rien ma belle enfant.
Le battement de son cœur passe derrière moi, Lana venant embrasser et caresser fiévreusement mon dos nu, si parfaitement exposé à ses assauts. Elle me provoque, me mordille, me pousse au bord de l’explosion, et je sais que celle-ci ne pas tarder à se produire, ce n’est qu’une question de secondes désormais. Ris donc, douce mortelle, le prochain son qui franchira tes lèvres sera un gémissement de plaisir quand je cèderai à ma passion pour toi.

« Je ne fais que commencer, ma chère. » Murmurai-je à la suite de sa déclaration.

Mais déjà, elle ne semble pas m’entendre, ni même m’attendre, et Lana me nargue en s’éloignant de moi. Mes yeux se portent naturellement sur ses hanches qui se balancent au gré de ses pas vers le grand lit, l’écrin douillet où elle se loge avec une sensualité désarmante. Je ne peux retenir un sourire enthousiasme. Ses gestes deviennent suggestifs, érotiques, et je saisis l’invitation en m’avançant lentement à l’intérieur de la suite, sans me presser le moins du monde, la faisant languir.
Mes gestes sont encore désespérément lents à son goût, je le devine. Mes talons résonnent à peine sur le plancher chaud et lisse, et pourtant, je m’arrête à mi-chemin du lit où s’est allongée Lana. Qu’elle est belle, une véritable statue à la peau laiteuse, délicieusement humaine, à la beau imparfaite et parfaite à la fois. Je me mords les lèvres. Dans quelques instants, j’assiégerai ses formes de baisers, et il ne sera plus question de la moindre retenue.

« Un petit tour de magie avant, dans ce cas. » Dis-je soudainement.

Je claque des doigts, et ma splendide robe noire s’effondre au sol. Aussi simplement, je suis nue. La lumière lunaire éclaire le contour de mon corps tandis que je m’avance vers mon amante. Celle-ci est fascinée, je n’en doute pas. Mes pas me conduisent au bord de sa couche où je la dévore des yeux, ainsi offerte à mon appétit amoureux, et je prends la pose quelques secondes, portant un index pensif sur mes lèvres. Lana, ma chère, par quoi vais-je donc commencer ?
Mais l’heure n’est plus au questionnement. C’est avec une grâce inhumaine que je grimpe brusquement sur le lit, à quatre pattes, venant surplomber Lana avec une rapidité stupéfiante. Mon visage est si près du sien, mes lèvres frôlent les siennes et nos cheveux se mélangent peu à peu. Qui mène vraiment la danse, ma jolie mortelle ? Nos corps sont si prêts, qu’elle peut sans aucun doute percevoir la brûlure qui émane du mien tandis que je plonge mon regard dans ses yeux cristallins.

« Tu m’as fait d’aimer, j’espère que tu es prête à en subir les conséquences. » Chuchotai-je face à elle.

Nul protestation ni provocation, mes lèvres viennent sceller les siennes en un profond baiser, sauvage, passionné. En un mot dangereusement amoureux. Mes mains saisissent son visage pour mieux dévorer sa bouche, je cherche sa langue, la faisant danser au rythme de la mienne, tiraille sa lèvre inférieure en la lâchant avant de repartir à l’assaut. Terminé les baisers chastes, mon désir refoulé s’exprime, et plus aucune marche arrière n’est possible.
Je délaisse sa bouche sensuelle  pour mieux assaillir son mentor de touches passionnés. Son cou en fait ensuite les frais, couverts avec une violence érotique par mes lèvres bien plus chaudes que celles d’une amante humaine. Je sais parfaitement l’effet que produit ma bouche. Comme une empreinte de chaleur persistante, elle berce la douce peau de Lana, tandis que je descends inexorablement embrasser son buste frémissant.

Cette délicieuse poitrine. Nul demi-mesure, je dévore ses seins l’un après l’autre, mordille ses tétons dressés, les câlinent entre mes lèvres, aucun n’est épargné. Mon souffle chaud couvre sa peau de mille caresses, tandis que mes doigts caressent tendrement son ventre agité de tremblements. Je vais y venir, elle le sait, c’est une question de secondes. Toutefois, je ne me presse pas, savourant avec une passion évidente cette poitrine désirable, l’excitant au-delà du raisonnable.
Mon dos est cambré tandis que ma bouche continue son pèlerinage coquin, et je lève de temps à autre le regard vers ma Lana, ma belle amante. Tout est dit dans ce regard. Elle m’a cherché ce soir, déclenché ma passion, et l’issu est inévitable. Comme un prémisse pour ce qui va suivre, ma langue glisse chaudement sur son ventre, contourne son nombril en une petite ligne humide jusqu’à sa féminité.

« Tu es certaine de maitriser la situation ? » Aussitôt déposai-je un baiser furtif sur son bas ventre, à l’extrême limite de son désir intime.
« Que feras-tu si je reste au bord des choses ? » Cette fois, je suis entre ses succulentes jambes, ma bouche parcourt de doux baisers l’intérieur de ces cuisses.

Mais toujours en évitant cette intimité qui ne demande qu’un peu d’amour, et de son parfum si enivrant.

« Est-ce que tu as vraiment ce qu’il faut pour me plier à tes ordres ? » Je ponctue cette dernière provocation par un profond baiser directement sur sa perle sensible.

Provocatrice, je m’allonge sensuellement sur le côté, exposant ma silhouette aux jambes resserrées à son regard scrutateur, et pourtant je conserve mon visage entre ses jambes. Si prêt… Un sourire malicieux se peint sur mon visage. Je veux la pousser encore dans mon petit jeu. Oh Lana, montre-moi donc ta passion.

Lana Dubravka

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Telle est prise qui... (PV Desmina)

Réponse 24 mercredi 25 juillet 2018, 11:23:22

Je lui laisse l'initiative, du moins le croit-elle. J'aurais aimé qu'elle vienne à mes pieds, soumettant ainsi à mon bon vouloir sa perfection en une sublime robe dont la perfection elle-même se serait retrouvée froissée. Mais j'aurais aussi aimé qu'elle soit nue, m'offrant un corps lui aussi parfait, par cette seule robe tombant à ses pieds. Rare est mon indécision en de tels instants, mais je lui masque ainsi.
Quelle que soit l'option que tu soies persuadée d'avoir choisie, douce et belle naïve Desmina, tu retomberas dans mes filets. Je vais jouer de toi, la nuit durant, et si, au petit matin, je ne suis pas rassasiée, je m'éclipserai pour me contenter du nectar d'un vieux grigou voisin, et je reviendrai à l'assaut de ton corps. Tant que tu me subjugueras comme tu le fais depuis le premier instant où je t'ai vue, je te garderai ainsi près de moi, et je ne serai que tienne ; mais, si cette flamme venait à faiblir, je ne garderais de toi que ton nectar qui coulerait dans mon corps à tout jamais.
Pourtant, quand je la regarde, si belle silhouette se détachant sous une lune dont la seule attention est d'offrir à mon regard charmé la perfection de celle  dont je suis en train de tomber amoureuse. *Lana, réveille-toi, tu ne peux pas avoir de coup de foudre sans savoir qui elle est !* Si Stevan avait transporté mon cœur en des cimes inaccessibles au commun des mortels, jamais une femme n'avait su me mener vers de tels sommets, rien qu'en la contemplant ou en l'effleurant.

Desmina est un spectacle à elle seule. Pourtant, certaines de mes proies me firent strip-teases et autres déhanchements, pour me troubler avant que je ne les réduise qu'à un corps sans vie. Mais jamais aucune ne me troubla, comme Desmina lorsque, d'une démarche qui semble si naturelle e elle mais qui me fait frissonner de désir oui ce désir furieux et sauvage que parfois je ne contrôle plus, elle entre dans la chambre.
*Hum, viens à moi, ma maîtresse, mon amante, mon aimée.* Mon cerveau bouillonne et mon corps s'embrase. Elle vient à moi, elle m'appartient. Involontairement, quoique j'en doute un peu, mon doigt, demeuré posé sur ma féminité, et pouvant confirmer mon trouble, se laisse distraire en de petits mouvements quasi-imperceptibles.

« Un petit tour de magie avant, dans ce cas. », les mots de Desmina m'auraient amusée, si la suite avait été toute autre. Parce que voir sa robe d'un coup tomber à terre, sans que j'aie vue ses mains tirer quelque lien ou ôter quelque agrafe me laisse pantoise.
Mais quel intérêt de m'étonner de cela, alors que, au même moment, je suis subjuguée ?
« Desmina ! », prononcer son prénom, je ne peux en dire davantage.
Subjuguée par cette nudité, seulement vêtue de ces escarpins à lacets qui lui offrent une subtile et infernale cambrure.
Subjuguée par ces seins aux formes et au maintien parfaits, globes idéalement dessinés, à rendre jalouse toute femme dont moi-même.
Subjuguée par cette intimité qu'un maudit et mauvais jeu des lumières de cette chambre laisse trop dans l'ombre à mon goût.
Subjuguée par cette osmose tout au long de ce corps, dans ses moindres détails, une osmose que je vais chiffonner, meurtrir, posséder, dévorer, exalter.
« Tu es sublime », je voudrais mes mots posés, mais ils trahissent la fièvre qui s'empare de moi.

*Eh Lana, calme-toi, c'est juste une proie !* je m'en moque de ma conscience, je veux Desmina jusqu'au petit matin et bien au delà.
Quand elle avance vers moi, je me sens soudain perdue. Je ne sais plus si c'est moi qui ai ordonné cela, ou si elle prend la main rien que par sa sensualité. Elle me demanderait de ramper à ses pieds que je le ferais ! Le moindre de ses gestes, la moindre de ses attitudes, tout est d'un érotisme torride et incendiaire.
Je voulais lui donner l'illusion de l'initiative, en tirant les ficelles de ses mouvements, mais elle me prend de cours, et je suis comme suspendue à sa prochaine initiative. *Ressaisis-toi, Lana, la situation t'échappe !* Mais c'est que je suis incapable de reprendre le contrôle. La situation m'échappe, et Stevan savait très bien profiter de ces moments où la femelle prenait en moi le pas sur la femme. Soit je perdais tout à fait pied et il jouait de mon corps comme d'un plaisir renouvelable à l'infini, m'arrachant des mélopées à réveiller le voisinage, sans parvenir à endiguer le flot de plaisir que je réclamais sans discontinuer. Soit je prenais redoutablement maîtrise, et Stevan ne devenait alors qu'un jouet entre mes mains, n'était plus que ma volonté de le mener jusqu'à tous les plaisirs fussent-ils tabous ou obscènes pour qu'il me demande grâce d'épuisement.
Et là, Desmina m'entraîne vers la première voie, alors que je veux la seconde.

Elle prend le dessus, et je laisse faire ! Je n'avais pas compris comment elle s'était si vite dévêtue, je ne comprends pas davantage comment elle se retrouve au dessus de moi. L'excitation engendrerait-elle des moments d'absence ?
Ses cheveux si proches.
Ses yeux si proches.
Ses lèvres si proches.
Son corps si proche.
Défiant de tout mon regard brillant d'amour son regard qui me met plus nue que je ne le suis encore, comme s'il cherchait en moi la flamme qui brûle pour elle, je pose enfin une main à sa taille nue, et j'en frissonne. Ce simple contact m'électrise. Nos seins qui ne se sont touchés qu'au travers de nos habits respectifs partageront bientôt nos troubles respectifs. Nos sexes impatients seront bientôt unis dans la même quête de la jouissance

« Tu m’as fait d’aimer, j’espère que tu es prête à en subir les conséquences. »
, elle me défie, elle prétend diriger la suite !
Comme si je ne savais pas où moi, et non elle, j'entraînerai nos corps en fusion.
« Ose, ose ma chérie, et tu verras ».
Ce mot de chérie m'a échappé. Nous ne sommes que deux amantes, fugace rencontre d'un soir dans un hôtel de passes de luxe, mais sommes-nous encore cela ?
Elle n'a pas dû l'entendre, peut-être est-ce mieux ainsi, car ses mots s'ensuivent d'un baiser qui ne laisse aucun doute sur ses sentiments. Je ne suis pas que celle d'un soir, levée pour garnir une chambre de luxe. Alors, mes lèvres s'offrent à elle, ma perfection faite femme, en un baiser passionné, amoureux. Elle a des lèvres si exquises, et ma langue part à l'assaut de la sienne, ou l'inverse peu importe, en une sarabande folle que je veux prolonger encore et encore.

Je voudrais tant prolonger ce baiser à l'infini, mais les lèvres de Desmina m'échappent, comme elle toute entière échappe à mon contrôle d'ailleurs. Ses lèvres qui descendent dans mon cou, m'arrachant déjà des soupirs de béatitude. Ses baisers sont si brûlants, comment est-ce possible ? Comme si je sentais leur cheminement sur mon corps, comme s'ils le parsemaient de petits picotements incendiaires, les mêmes qui à présent s'emparent de mes seins. Ma poitrine est gonflée, mes tétons sont dressés, je le ressens, passive à mon corps défendant, mais si bien ainsi.
« Oh oui, continue, je t'en supplie », ç'auraient dû être des mots fermes et ordonnants, mais leur langueur trahit bien autre chose.

Ses doigts approchent dangereusement du mien, dont les mouvements désordonnés ont accompagné l'ouverture de mon intimité vers des plaisirs sans fond. Sa langue prend le même chemin, toujours aussi incendiaire.
Je m'ouvre, je sens le compas de mes cuisses signifier mon abandon.
« Tu es certaine de maitriser la situation ? », elle sait la réponse, elle sait as maîtrise, elle sait ses effets.
« Oohh ouiii ! », je ne saurais dire si mes mots signifient « je maîtrise » ou plutôt « continue ainsi », et même l'intonation prête à doute.
Pourtant, mon doigt s'est à présent écarté, offrant à la seule bouche de Desmina l'audace de poursuivre le chemin indiqué.
« Que feras-tu si je reste au bord des choses ? », elle n'a pas le droit ! Ce n'est plus de la provocation, c'est un supplice.
« Oh non, continue, c'est un ordre ! », oui je le veux, non ma voix n'est pas celle d'un ordre
« Est-ce que tu as vraiment ce qu’il faut pour me plier à tes ordres ? »
« Ouiiiiiiiiii ! », j'aurais pu répondre cela fermement pour lui rappeler qui dirige, sauf que ses lèvres ont trouvé le point de ma sensibilité, et considérablement modulé le tempo de ma voix.
Je suis ouverte sous le regard de Desmina, indécente, peut-être même obscène, mon intimité suspendue à ses lèvres, et elle s'en amuse, conservant une redoutable maîtrise, jouant de moi.
*Reprends-toi, Lana, où tu vas sombrer tout à fait !*, peu importe que ce soit ma conscience malvenue ou mes sens exacerbés qui me disent cela, mais c'est vrai.

Le feu ne baisse pas en moi, au contraire il me consume. Où qu'elles se posent, les lèvres de Desmina sont un catalyseur émotionnel.
Qu'elle s'interrompe presque soudain ne m'apaise pas. D'ailleurs, comment pourrais-je être apaisée quand le spectacle de son intimité s'offre à moi ? Ou plutôt, malicieuse, elle le suggère en le masquant à peine.
Mes yeux sont grand ouverts, exorbités même. Et, par un léger glissement qui veille à ne pas éloigner son visage de mon entrejambe où je veux qu'elle se perde, qu'elle me perde, je goûte enfin à sa peau, à sa douceur, à son parfum. Ma langue aime en explorer la moindre parcelle de sa pointe, je sais que je suis déjà accro d'elle. Mes mains partent à leur tour, exploratrices, vers ces deus globes parfaits dont les aréoles sont si délicatement dessinées, dont les tétons sont si délicieusement dressés. Serrer enfin des érections entre mes doigts est un bonheur qui me tenaillait, depuis que l'en guettais le trouble au travers de sa robe. Frôler son nombril de ma langue, descendre goûter sa peau au haut de jambes si élancées, m'amuser de ces escarpins qu'elle porte encore comme une preuve d'un ascendant sur moi, cela ne m'amuse pas, cela me dévore.
Et mes mains, laissant à regret ses seins pour que plus tard ma bouche y revienne, glissent au long de ses hanches, caressent la nudité de ses cuisses, remontent pour enfin l'offrir à moi, résistance feinte ou provocation érotique je ne sais.
« Ouvre-toi, Desmina, c'est un ordre ! »
Je tends mes lèvres, prêtes à saisir de diamant, dont j'imagine déjà la perfection, également.
Mais, au delà de cette admiration, c'est aussi voire d'abord l'appel au plaisir qui me guide.
Elle va vite savoir qui mène les ébats, et où je veux en venir.
« Modifié: mercredi 25 juillet 2018, 12:32:47 par Lana Dubravka »

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Re : Telle est prise qui... (PV Desmina)

Réponse 25 jeudi 26 juillet 2018, 15:08:21

Lana provoque,
Lana s’affole,
Lana chute,
Et finalement Lana gémit de plaisir, tandis qu’elle commence à peine réaliser que son précieux contrôle lui file entre les doigts. Que de soupirs mes baisers brûlants provoquent-ils, cela en devient presque trop facile. Je suis sans doute maitresse dans l’art de déshabiller, mais je suis tout aussi exemplaire dans l’art de provoquer, de frustrer, d’opérer une délicieuse torture. Oh, Lana, comme tu n’es pas au bout de tes peines.
Mes jambes serrées suggèrent un paradis pourtant masqué à la vue de mon amante, tandis mes doigts parcourent encore ces douces cuisses. Ces ordres, qu’ils sont risibles ! Elle m’arrache un sourire amusé, tant ces invectives soupirantes n’ont aucune espèce d’autorité sur moi. Je l’aime mortellement cette humaine, mais contrairement à elle, j’ai une maitrise de soi séculaire pour m’aider. Je ne m’embrase pas si aisément, si ce n’est physiquement.

Sa bouche exploratrice me tire quelques suaves soupirs, ces caresses sont parfaites, et cette fièvre difficilement masquée rend l’instant plus sublime encore. Ma poitrine témoigne de mon excitation, car cela, je ne puis le feindre, et je me retiens quelques instants après son ordre par simple jeu érotique. Avec un sourire espiègle, je remue les hanches, comme une enfant hésitant à prendre une décision. Mais Lana est si délicieuse, que je ne peux me faire violence plus longtemps.

« Régale-toi, ma chérie. » Lui répondis-je dans un murmure coquin.

L’ai-je déjà informé de ma capacité à jouer sur les mots ? Lana est étendue, les lèvres réclamant mon intimité, et je devine son étourdissement face à ce mot d’amour. Profitant de ce trouble, j’écarte sensuellement les cuisses, dévoilant une féminité déjà humide, et j’obéis ainsi en apparence à sa directive. Mais cela ne dure qu’un temps. Un laps de temps où elle imagine conserver la main, émerveillée par la vision offerte à elle.
D’un souple mouvement de hanches, tout bascule. Alors que je me redresse, son visage se retrouve entre mes cuisses, mais le mal est fait, car je l’ai entrainé avec moi pour mieux prendre la position ascendante. En trichant, il n’est pas difficile pour moi de faire preuve d’une maitrise physique digne d’une athlète, et elle bascule avec moi. Ah Lana, je suis aussi maitresse dans l’art de tromper. La voilà prisonnière de mes hanches, condamnée à jouer de sa langue pour mon plus grand plaisir, tandis que j’ai un accès parfait à son corps étendu sur le dos.

« Si tu veux me mettre en laisse, il va falloir plus bien que cela ! » Lançai-je en riant, un brin provocante. « Je ne suis pas une amante docile, il faut plus que des mots pour me contraindre. »

Mes doigts se font caressant sur son ventre délicieux que je me penche pour embrasser, maintenant en même temps mon bassin offert à l’assaut de ses lèvres. Alors que je mène à nouveau la danse, que feras-tu donc ma jolie humaine ? Ma bouche recommence à déguster ses cuisses. La douceur et la chaleur de sa peau est un dessert que je ne me lasse pas de dévorer Je provoque, je fruste, et jamais je n’effleure ce sexe si parfumé, la torturant tout à mon aise après avoir acquis la position dominante.
J’aime ce jeu. J’aime ce petit rapport de force qui pimente notre soirée. Et j’aime cette humaine. Ce corps chaud et soupirant que mes lèvres couvrent de baisers bouillants. Puis, sans crier gare, c’est ma langue qui vient longuement lécher ses lèvres intimes, une caresse appuyée, brusque et passionnée. Un avant-goût parfait pour ce qui va suivre. Mais je ne poursuis encore pas ! S’en suit encore ce petit jeu, cette magnifique torture sur le pourtour de ce joyau brûlant de désir, que j’évite avec obstination.

« Si tu veux me supplier, cela peut éventuellement me décider à te dévorer plus tôt que prévu… »

Mes mains viennent saisir fermement ses jambes, la laissant toute offerte à mes lèvres affamées qui s’empressent enfin de venir la déguster. Quelques mèches de ma chevelure caressent délicieusement ses cuisses tandis qu’à son grand soulagement, c’est mon visage qui se penche enfin vers son sexe. Celui-ci est rapidement couvert de baisers, ma langue s’y invite, s’y faufile, joue de ses lèvres gonflées de plaisir, l’oblige à s’ouvrir à ses assauts et la torture de mille et une façon possible.
Je pourrais lancer une énième provocation. Mais cela viendra en temps voulu. Je suis occupée à déguster à sa féminité avec un plaisir non dissimulé, soupirant au rythme de ses gémissements. La lune vient légèrement éclairer nos corps enlacés, bouillonnants tant par la chaleur qui émane surtout du mien. Je torture savamment sa petite perle, je goûte ce délicieux cocktail érotique, et n’en fini par de repartir à l’assaut, la soulageant enfin de sa frustration.

Lana, cette mystérieuse humaine, me fait déployer toute mon ingéniosité séculaire pour la combler. Mon corps se blottit contre le sien, mon dos se cambre, se prêtant à son appétit tandis que je ne cherche qu’à la faire gémir davantage. Pourtant, ce n’est qu’un début. Notre nuit ne fait que commencer, et j’ai bien des projets pour cette mortelle adorée. Que sera-t-elle donc prête à faire pour reprendre la main ? J'en suis déjà dévorée de curiosité.

Lana Dubravka

Créature

Telle est prise qui... (PV Desmina)

Réponse 26 jeudi 26 juillet 2018, 23:32:03

Je ne sais pas pourquoi j'ai l'étrange sentiment que ma maîtrise n'est pas si bien assurée que cela.
Desmina m'a dévêtue comme je le lui ai ordonné, ou plutôt au delà de ce que j'attendais.
Desmina est venue près de moi sur ce lit, mais ses initiatives m'ont prise de court.
Comme si, par la surenchère, elle cherchait à me prouver... qu'elle mène la danse, qu'elle maîtrise nos étreintes.
Pauvre naïve ! Ta perfection ne peut que cacher une voire des faiblesses. Je saurais les trouver, j'en aurai la patience, et, quand j'appuierai sur tes points faibles, tu me supplieras d'arrêter.

Tu peux toujours feindre de ne céder à mes ordres que quand bon te semble, je te laisse jouer, je te laisse y croire. Et, quand j'aurais décidé du moment, tu seras à ma merci, sans aucune échappatoire.

« Régale-toi, ma chérie. », elle ne peit ignorer que sa voix me transporte, mais elle a aussi employé le même mot que moi. Pâle copie ou écho des sentiments ? Je suis amoureuse ! Je suis dingue d'elle ! *Ouais, quelques heures avant, tu ne la connaissais pas.* Qu'aille au diable ma conscience ; quand on trouve un tel joyau, on se l'accapare, on l'enferme, on en a seul usage, on en fait seul plaisir égoïste.
Je vois enfin ce trésor s'offrir à mes yeux, la perfection ultime, le parfait dessin des grandes lèvres juste entrouvertes comme avec une étrange réserve, comme si celle qui régnait en bas avec son air hautain garde toujours la maîtrise même sur ses sens.
« Abandonne-toi, ma chérie »
Mes lèvres se tendent vers ce coquillage œuvre d'art, la pointe de ma langue point entre elles. Ce trésor, sont même l'humidité joue de subtilité, est devant moi, est à moi, n'est qu'à moi. À simplement en approcher mon visage, s'ajoutent les senteurs, subtiles fragrances qui m'étaient inconnues. Comment fait-elle pour être aussi parfaite, fut-ce qu plus secret de son intimité ?
Je m'amuse à faire durer ce cheminement ; elle s'ouvre, elle s'offre, j'aimerais qu'elle me supplie.

Sauf qu'à faire durer le plaisir, je me prends à mon propre jeu ! J'ai été trop confiante, j'ai baissé ma garde. Je n'ai rien vu venir ! Avec une force inouïe, elle m'a retournée, comme si je n'étai qu'un fétu de paille. Pourtant, dans mes proies plutôt récentes, j'avais bloqué un habitué des salles de muscu, empêchant tout mouvement malgré sa force, et jouissant, je l'avoue, de le voir se débattre tandis que je prenais la vie qui s'échappait de son corps. Et là, rien, pas la moindre résistance !
Bon, la situation n'est pas pour me déplaire, puisque sa plus secrète intimité est toujours offerte à mon regard. Mais rien que ça !
« Hum Desmina chérie, cette offrande est magnifique ». fanfaronne-je, pour essayer de masquer mon désarroi. Elle a la pose au dessus de moi, et je n'aime pas être prisonnière. Pire même, et je ne sais pas comment elle a fait, mais la position de ses jambes ou de ses hanches bloque mes épaules et empêche le libre mouvement de mes bras, dans un étau que je ne parviens pas à desserrer.

Je dois pourtant vite reprendre un minimum de maîtrise !
« Si tu veux me mettre en laisse, il va falloir plus bien que cela ! », elle joue de la situation, elle a guetté ma première faille. Croit-elle vraiment m'avoir à sa merci ?
« Oh oui, je te garantis que je te mettrai moi-même le collier, et que tu seras en laisse lorsque je l'aurai décidé ».
Après tout, il est une de mes armes qu'elle ignore, et elle m'offre même l'opportunité de l'utiliser. Je vais mettre son sexe en feu, je vais la faire céder par la jouissance, et elle me suppliera d'arrêter tant elle sera épuisée.il ne me restera qu'à mettre en laisse son corps pantelant. *Et aller t'abreuver de sang dans une chambre voisine !* Tiens, ma conscience a de la lucidité. Comment, à cet instant précis, condamnée dans mes gestes, pourrait-il en être autrement ?

Mais je n'ai pas envie qu'il en soit autrement ! Jamais nulles lèvres ne furent à la fois si douces et si gourmandes à mon intimité. Ou plutôt jamais le désir d'une telle caresse ne brûla à ce point mon ventre. Je ne parviens même pas à bouger ma taille, elle a tout bloqué je ne sais comment. Je voudrais pourtant tendre mes hanches pour lui dire « Viens là, je suis en fusion ». Impossible ! Elle ne peut pas l'ignorer, je sens moi-même cette humidité en moi. Si elle attend que je la supplie, elle peut toujours.
Je vais la prendre à son propre piège. Sa féminité la plus secrète est à ma portée, et, même bloquée par ses cuisses, ma tête a un minimum de mouvement, juste ce qu'il fat pour que la pointe de ma langue en dessine les grandes lèvres, juste ce qu'il faut pour que mon regard en admire le trouble, juste ce qu'il faut pour que mon odorat s'enivre. Je tends mon cou à aller plus loin, forçant contre sa prise terriblement assurée. La pointe de ma langue parvient à s'insinuer juste un peu en cet antre que je veux mettre à ma merci. Mais la traîtresse a l'avantage de sa position dominante, et me vole mon idée au point que sa langue, telle un dard me cueille au plus chaud.
« Ouiiiiii ! », l'attaque a été si brutale que j'en ai lâché ma propre caresse pour me tendre, pour lui offrir tout de moi
« Si tu veux me supplier, cela peut éventuellement me décider à te dévorer plus tôt que prévu… »

La décider ? Quelle audace ! Ou plutôt à quoi bon, devrais-je dire. Car le serpent de sa langue reprend de plus belle son cheminement.
Je dois être béante.
Je dois être ruisselante.
Je dois être brûlante.
Je rage de ne pouvoir bouger, de ne pouvoir m'ouvrir davantage. Moi qui suis si expressive, ce dont Stevan s'amusait, cette liberté de mouvement me manque. Il ne m'en reste qu'une, et la pointe de ma langue reprend son activité, même si une terrible déconcentration provient de mon bas-ventre. A-t-elle desserré un peu la pression de ses jambes ? De ma seule langue, je peux néanmoins m'insinuer en elle, tourner de cette fièvre qui m'atteint comme jamais, atteindre enfin ses lèvres intimes gonflées de ce désir qu'elle ne peut cacher.
Pourtant, ses gémissements me sont si légers, presque étouffés. Est-ce d'avoir sa langue en moi, me fouillant comme nulle autre, et encore moins nul autre même pas Stevan, ne le fit. Si je ne me contrôle pas, l'orgasme va me ravager comme jamais. *Tu ne me prendras pas de vitesse, Desmina !*
J'en ai mal au cou de forcer, mais peu importe. Je l'aurais, elle capitulera. Ma langue se délecte de ce nectar dont je n'avais jamais humé une telle senteur sue je ne saurai décrire, ma langue se plaît à l'ouvrir, à tournoyer. Je suis accro d'elle, disais-je, mais, en fait, je suis accro de tout en elle. Même ce parfum au plus intime d'elle ade quoi me faire tourner la tête. Même si mes propres gémissements me perturbent, je ne ralentis pas mon intrusion, je veux la cueillir là où je suis sure de la faire craquer.
« C'est moi qui vais te dévorer plus vite encore », et, forçant mon cou, ma langue frôle enfin ce petit trésor, ce petit trésor gonflé et tendu. Je suis presque à la rupture, comme si Desmina avait resserré l'étau de ses jambes pour m'empêcher de parvenir à mes fins. Rien ne m'arrêtera ; je la veux, pour la faire capituler, pour la faire jouir, pour enfin m'abandonner à mon tour... car je sens, au fond de moi, qu'elle a trouvé le chemin pour me faire perdre toute conscience.
*Jamais, tu m'entends, Desmina, jamais tu n'y parviendras.*, ma langue repart de plus belle, à l'assaut de cette perle, essayant de l'entourer plus encore. Je dois lui faire desserrer son étreinte, et tous les moyens sont bons ; l'accaparer par le plaisir nuira à sa prise, son corps y répondant n'aura plus cette assurance. Je vais tout renverser, et, quand elle sera sur le dos, je lui porterai l'estocade sans la moindre attente cette fois, pour savourer ma victoire.
*Dame Perfection, tu vas subir ta première et cuisante défaite ; tes cheveux épars et ton corps épuisé seront ma victoire.*

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Re : Telle est prise qui... (PV Desmina)

Réponse 27 vendredi 27 juillet 2018, 15:08:54

Une intuition s’insinue lentement dans un coin de mon esprit. Lana avait embrasé ma curiosité, de part cette séduisante mélancolie, et désormais cette flamboyante passion mais… Un doute me taraude. Tout cela part d’un détail, certes insignifiant, mais que je ne peux chasser de ma tête. Quelle force a-t-elle, cette mortelle ! Oh pourtant, je n’ai guère de mal à maintenir le doux étau de mes cuisses, mais je sens cette force physique, étonnement puissante qui tente de lutter contre moi. Ai-je vraiment là une humaine, ou bien ma belle amante me cacherait-elle quelques secrets ?
Je fais mine de ne rien remarquer. Ou plutôt, je suis bien trop occupée à subir sa langue étonnamment agile qui ne cesse de dévorer passionnément ma féminité. Lana est douée, je suis forcée de le reconnaitre, mais il n’existe simplement aucune chance que je lâche prise. Comment pourrais-je laisser échapper un si adorable petit animal prisonnier ! Je desserre légèrement l’étau de mes jambes, et mon amante affamée se précipite, elle se rue à l’assaut de mon intimité comme si je lui offrais le paradis.

« Aaah, parfait… J’aime quand tu me dévores comme ça, comme une furie… » Gémis-je finalement, submergée à ma grande surprise par le plaisir que cette mortelle m’offre.

J’en oublie presque de m’occuper d’elle. Mon dos se cambre, je m’offre un peu plus à elle, une envie furieuse d’arrêter simplement mon office pour me laisser aller à ses attentions me taraude. Comme je l’aime cette humaine ! Devant mes yeux brûlants de passion se présente cette intimité ouverte, si humide de désir que j’en salive simplement à la regarder, mais cette langue si joueuse, si experte me paralyse presque.
C’est inconcevable. Je ne peux pas perdre. Je ne perdrais pas face à une simple mortelle. Mon visage se laisse aller, mon front venant se poser sur son genoux levé, tandis que je suis prise de frissons et je me mords les lèvres pour ne pas gémir davantage. Je boue littéralement. Oh Lana, comme cette situation est dangereuse. Mais d’un autre côté, j’en suis immensément heureuse. Elle me surprend, me régale, m’assomme sous le plaisir, elle, une simple humaine rencontrée quelques instants plus tôt.

Ma fierté l’emporte. Je veux continuer à la dévorer tout à mon aise, mais je refuse de perdre la face, et il n’est plus tenable de mener deux fronts à la fois. Je ne sais ce qui m'excite le plus, ses prouesses physique, ou cette personnalité mystérieuse. Probablement les deux. Il est temps de tricher avant de perdre complètement le contrôle.
« Oooh… Tu te débrouilles bien… Mieux que je ne l’aurais imaginé, Lana, ma chérie… »

De diaboliquement tricher ! Mon bassin ondule presque de lui-même sous les assauts, mais d’un coup, je relève mes hanches par un effort de volonté, et lui soustrais mon intimité dégoulinante. C’est frustrant, j’en suis coupée dans mon plaisir, mais non, ma chérie ne me verra pas perdre à ce petit jeu. Je fais mine de rouler sur les draps comme une créature épuisée, lessivée par une langue experte et quasiment offerte.
Une feinte calculée bien évidemment. C’est à quatre pattes que je rampe, que je saisis à toute vitesse les longues jambes de Lana et l’oblige à les poser sur mes épaules. Mes yeux sont deux braises, emplis d’une passion dévorante que je m’apprête à assouvir. Désormais le bassin de mon amante est à la hauteur de mon visage, et j’ai tout le loisir pour lécher cette perle, cette antre si luisante qui n’attend que ma langue.

« Si tu croyais que j’allais te laisser gagner aussi facilement… Prépare-toi à hurler de plaisir. » Déclarai-je en l’empêchant de retirer ses jambes de mes épaules.
Oh Lana, tu peux toujours gesticuler tant que tu veux, ma poigne est implacable pour une simple mortelle. Je lui rends son regard, si plein de passion brûlante, avant de reporter mon attention sur ce sexe impatient. Elle ne peut plus fuir, elle ne peut que subir. Quant à moi, j’en oublie presque ma frustration pour venir passer un long, très lent coup de langue sur ses grandes lèvres rougies. Puis j’embrasse, je torture ce petit bouton en un prélude diaboliquement érotique à ce qui va suivre.

Comme tu es parfaite, ma victime. Ton goût m’enivre, et je me régale sans retenu de cette féminité sucrée, bouillante, que je lèche frénétiquement sans retenue. La pointe de ma langue y remue, écarte ses lèvres, capture ce jus intime si délicieux que j’ai l’impression d’être légèrement ivre. Ses douces cuisses caressent mon visage, mes sens aiguisés ressentent parfaitement les battements de son cœur affolé.

*Comme tu as eu tort de te mesurer à une démone !*

Car la diabolique triche entre en scène. Ma langue se joue de son sexe, elle s’y s’infiltre, se met à y serpenter en y caressant avec délice ses parois intimes. Plus avant encore, plus profondément. Je fais gonfler ma langue de manière surnaturelle, usant de mes pouvoirs pour la prolonger et la transformer en serpent brûlant. Je l’agite, la contorsionne frénétiquement en elle tandis que ma bouche est littéralement plaquée contre ses lèvres intimes, empêchant toute fuite.
Silencieusement, je la félicite. Lana m’a obligé à user de mes pouvoirs pour triompher, comme l’humaine d’exception que j’avais pressenti. Je l’empêche de se dégager, je veux une victoire totale, un orgasme divin ! Mes bras maintiennent ses jambes tandis que, grâce à un mouvement d’une grande souplesse, un pouce coquin vient torturer ce joli bouton sensible si délicieusement exposé.

Mon regard d’ambre est braquée sur elle. Sur sa chevelure éparse, ses seins qui tressautent au gré de mes assauts, cette respiration chaotique. Mon propre corps est en feu car j’ai abandonné mon propre plaisir, mais comme je ne le regrette pas ! Lana est parfaite ainsi, et je suis aux anges. Son jus intime coule sur mon menton, et cela ne que redoubler mon ardeur, ma langue démesurée venant s’agiter de plus belle, cherchant à la pénétrer plus avant, stimulant son intimité insoupçonnée. Lana, Lana !... Cède ! Je vais adorer quand tu vas hurler mon nom !...


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