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That tonight's gonna be a good night - Feat Psyché

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Tyranda Ravenborn

E.S.P.er

That tonight's gonna be a good night - Feat Psyché

dimanche 15 avril 2018, 00:56:16

Lorsque je jouais au Japon, cela me faisait toujours quelque chose. J'adorais ce pays. Ce n'était pas pour rien que je m'y étais installée. Et surtout, j'avais réussi à rallier le reste du groupe à ma cause. Faire une tournée en Asie était une bonne idée. Pour se faire davantage connaître, mais aussi pour les sortir un peu de ce carcan américain où ils restaient quasiment en permanence. Je n'étais clairement pas Japonaise de souche, mais ce pays était mon pays d'adoption, et je faisais tout ce que je pouvais pour m'intégrer. Et pour commencer, une des dates les plus importantes pour moi, nous étions présents à Kyoto. Cette ville était extrêmement importante pour moi, car j'y vivais, tant que je restais au Japon. Alors que nous étions encore chez moi, je sortais mon attirail. Une nouvelle seringue, une cuillère, mon zippo et un peu de poudre blanche. Il me suffisait simplement de la chauffer pour la rendre liquide, avant de la transvaser dans la seringue. Il ne me restait plus qu'à l'injecter. L'héroïne quasi pure était certes très chère, mais c'était l'une des seules que je tolérais. Celles qui étaient coupées me rendaient malade comme pas possible.

L'effet était toujours très rapide. Heureusement que mes instruments avaient été transférés sur place dans la matinée, car les transporter moi-même, alors que j'étais défoncée, cela n'aurait absolument aucun sens. Je commençais à avoir très chaud, et je me levais avec difficulté. Le temps que cette saloperie me monte au cerveau, j'étais dans un état indescriptible. Puis, le calme plat. J'étais heureuse. Je connaissais cette sensation par cœur. Un état où je ne comprenais rien, le temps que le produit me monte au cerveau, et un bonheur immense ensuite pendant plusieurs heures. C'était cet état qui me rendait accroc. Je savais que je n'allais pas pouvoir m'en passer, et que je devais faire avec. Je tendais les clés de ma voiture au bassiste, qui ne prenais jamais rien. Il était hors de question que je conduise dans un état pareil. Je n'avais tout simplement pas envie de nous tuer, ou de tuer qui que ce soit sur la route. J'étais une droguée, certes, mais responsable. Je savais parfaitement que les deux heures d'attente allaient être longues.

Au bout d'une heure et demie, sentant que cette came commençait à perdre en puissance, je décidais d'en fumer un peu. Sortant une feuille, un filtre, du tabac et mon sachet d'héroïne de mon sac, je mettais une dose considérable de tabac en comparaison de la faible dose d'héroïne. Il était simplement question de raviver l'effet, et pas de me mettre minable, surtout avant une performance. Roulant tout ceci avec un soin religieux, je l'allumais à l'extérieur. J'avais du respect pour les autres. Déjà que ça puait la mort, alors je n'allais pas en plus les intoxiquer avec ma fumée. Je ne supportais clairement pas l'odeur de l'héroïne fumée, mais si je m'en injectais à nouveau, je n'allais pas être en état de jouer. Autant la fumer à petite dose. L'effet que je recherchais apparut rapidement, et je pus aller me préparer. J'accordais mes trois guitares suivant les chansons que nous allions jouer. J'avais écrit, comme à mon habitude, la setlist le matin même. Même si j'étais la recrue la plus récente, cette responsabilité m'incombait. Et comme à chaque fois, la première partie était composée de reprises, tandis que l'autre était composée de compositions originales.

A l'horaire prévu, quand tout le monde était enfin arrivé, et que les autres étaient déjà sur scène, j'entrais, en jouant un riff relativement lent. En première chanson, j'avais toujours deux ou trois idées. Et je commençais souvent par D-7. Une chanson qui commençait de manière très calme, avant de gagner en intensité. Je m'asseyais au bord de la scène, pour jouer ce riff de manière calme et planante. Je jouais toujours cette chanson de cette façon. Une vieille habitude, difficile donc de m'en débarrasser.

Psyché

Dieu

Re : That tonight's gonna be a good night - Feat Psyché

Réponse 1 lundi 16 avril 2018, 00:36:57

Psyché était une Déesse aussi puissante que paisible. Elle s’était volontairement éloignée des Olympiens, et s’était rapprochée des mortels. De cette manière, elle se mettait au service des humains, en se rendant généralement dans des lieux dénués d’amour. Elle entretenait ainsi des orphelinats et des fondations à travers le reste du monde, notamment dans des États pauvres et désorganisés par les conflits militaires et par le chaos ambiant. Une tâche que la femme prenait très à cœur, puisque c’était sa seule raison de vivre. Psyché était la Déesse olympienne des émotions, un statut flou. Les émotions positives étaient fondamentales pour elle, car, si les émotions ambiantes devenaient trop négatives, elle pouvait le ressentir. Ce soir, elle avait choisi de se rendre à un festival de rock occidental organisé dans la salle de concert du Seikusu Palace, le plus grand hôtel de Seikusu. Un hôtel historique, très grand, qui accueillait du gratin, et disposait d’un auditorium suffisamment grand pour accueillir un concert. Or, Psyché aimait beaucoup les concerts, car ils étaient d’excellents vecteurs d’émotions.

Elle s’y rendit donc, prenant une tenue normale. Psyché avait compris assez rapidement que la toge semi-transparente n’était plus à la mode, et ne s’habillait ainsi qu’en privé. L’argent n’étant pas un problème pour elle, elle avait loué une suite à l’hôtel, et, portant un simple jean avec un débardeur, se rendit au concert. Il y avait des gens de tout âge, mais beaucoup de jeunes, dans la fosse en contrebas. Elle-même avait une loge personnelle rien que pour elle, en-hauteur. Le Seikusu Palace cherchait, lors de ces festivals, à produire les artistes locaux. Psyché approuvait ce genre de perspectives, et était impatiente de s’enivrer de tout ça. Elle adorait vraiment les concerts, car elle se sentait ensuite particulièrement enjouée. Conséquemment, son propre bonheur amplifiait celui des autres.

Un groupe se mit rapidement en place, et Psyché observa la femme qui semblait diriger l’ensemble, sentant une aura très particulière émanant d’elle. Psyché était une Déesse à qui on pouvait cacher peu de choses, et le bonheur de cette femme semblait... Superficiel.

*Elle se drogue...*

Psyché n’aimait pas ça. Les drogues... Un plaisir trompeur, une émotion fausse, exagérée. Elle s’intéressa donc à cette femme, pendant que Nirvana se mettait à emplir l’air, plaisant visiblement aux jeunes... Mais aussi aux moins jeunes.

*Elle est douée, cette fille...* songea silencieusement la Déesse.
DC d’Alice Korvander.

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Tyranda Ravenborn

E.S.P.er

Re : That tonight's gonna be a good night - Feat Psyché

Réponse 2 lundi 16 avril 2018, 15:00:15

A la fin de cette même chanson, je me relevais pour prendre ma place. Tout en étant debout, j'accordais à l'oreille ma Fender Mustang pour une autre chanson. Jouant les premières notes, mon oreille tiqua. Il fallait que je l'accorde mieux. Je pris une minute entière pour ce faire, jusqu'à ce que cela sonne juste. J'étais perfectionniste. Un peu trop même. Cela pouvait me jouer des tours. Alors que le guitariste principal et chanteur jeta un œil à la setlist, il comprit tout de suite. Il n'allait faire que jouer. Il savait à quel point j'adorais cette chanson, et me laissais la chanter à chaque fois. Je n'irais pas jusqu'à dire que je me retrouvais dans cette dernière, mais elle avait un écho particulier à mes yeux. Sans trop que je sache pourquoi d'ailleurs. Par moments, il ne fallait pas chercher à comprendre. Si je me posais trop de questions, je n'allais pas m'en sortir. Je décidais donc d'attaquer enfin. Et à chaque fois que je jouais Dumb, il y avait quelque chose en moi qui changeait.

Je la jouais religieusement, tout en chantant de manière aussi religieuse. Ma voix était calme, posée. La plupart du temps, je jouais au médiator, mais pas sur celle-là. Je voulais que l'attaque soité plus naturelle, moins puissante. Au fond de moi, je savais ce qu'ils attendaient. Les gens attendaient toujours la même chose, une certaine chanson. Et ils allaient être servis. Mais je détestais la placer au début. Certes, elle était on ne peut plus jouissive à jouer, extrêmement puissante, mais leur donner ça dès le départ, cela reviendrait à perdre leur attention par la suite. Et ce n'était absolument pas le but recherché. Par moments, je devais serrer les dents pour éviter de me mordre la langue. Un effet typique de mon addiction. J'espérais que cela ne se voyait pas, mais je devais me rendre à l'évidence, cela se voyait comme le nez au milieu de la figure. Autant mentir, cela irait bien plus vite.

La chanson terminée, je changeais rapidement de guitare pour prendre ma Nocaster. C'était simplement une Telecaster, mais d'un modèle précédent au dépôt du nom Telecaster. Il n'y avait tout simplement aucun label sur la tête de manche, si ce n'était le logo Fender. Raccordant donc ma guitare à mes pédales et à mes amplis, je lançais Spank Thru par la suite. Et comme à mon habitude, en la jouant, je sautais absolument partout. Une vieille habitude dont je n'arrivais clairement pas à me défaire. Je savais pertinemment que cela pouvait paraître bizarre, mais j'agissais toujours de la sorte. J'étais trop impliquée dans ce que je faisais pour m'en rendre compte. Et même si je m'en rendais compte, je ne changerais strictement rien. Mon bras commença à me gratter au plus mauvais moment, mais je devais résister. Encore un effet secondaire que je ne connaissais que trop bien.

Psyché

Dieu

Re : That tonight's gonna be a good night - Feat Psyché

Réponse 3 lundi 23 avril 2018, 00:29:59

Psyché était une Déesse très puissante. Heureusement, elle n’avait pas les mêmes ambitions hégémoniques que Zeus ou du reste de la grande famille olympienne. Elle aurait autrement pu avoir un très puissant culte, avec de nombreux temples.  Au lieu de ça, Psyché se contentait d’errer, de se promener, et de tomber sur des personnes comme Tyranda. Cette dernière était manifestement fan de Nirvana, puisque son répertoire musical ne portait que sur ce groupe. Psyché pouvait le comprendre. La carrière musicale du groupe avait été plutôt courte, vers la fin des années 1980’s et le début des années 1990’s, mais elle avait connu un véritable succès en Occident, qui se répandait visiblement au Japon avec quelques années de retard par le biais de groupes comme ça. Et, même en Occident, il était fréquent d’écouter encore Nirvana. Pour Psyché, ce genre de musiques n’avaient rien à voir avec ce qu’on écoutait à l’époque de la Grèce antique, mais elle n’en était pas gênée outre mesure. L’ancienne Déesse savait rester jeune dans sa tête, mais elle n’aimait pas les travers de la société actuelle, notamment la consommation de stupéfiants. Comme quoi, l’humanité avait beau avoir considérablement évolué, elle restait encore soumise aux mêmes travers que ses aînés.

La Déesse sentait une énergie électrique traverser la foule, tandis que Tyranda commençait à gratter les premières notes de Spank Thru. Et, encore une fois, Psyché ferma les yeux. Elle sentit l’énergie remonter, la faisant planer.  C’était cette sensation névralgique qu’elle aimait, ce sentiment de plaisir diffus, qu’elle ressentait à chaque fois qu’elle se rendait au Super Bowl. Ici, elle ressentait l’ivresse. Là, elle planait, et, là, elle pouvait comprendre pourquoi les humains aimaient se droguer. Pour elle, ils agissaient comme elle, à la recherche d’un ascenseur vers un plaisir suprême, vers ce nirvana qu’elle ressentait. Extérieurement, Psyché avait juste les yeux fermés, mais, intérieurement, son esprit s’envolait, résonnant en harmonie avec l’humeur endiablée qui parcourait la salle. Elle se mélangeait à eux, absorbant cette puissante énergie qui suintait de la passion des humains.

Psyché se retrouva ainsi en harmonie avec la femme qui était à l’origine de ce mouvement, de cette transe collective, et sa puissante magie divine agit insidieusement. Tout d’un coup, la démangeaison que Tyranda ressentait à hauteur du bras, la sensation de manque, vint à manquer, tandis qu’une énergie supplémentaire semblait la traverser... Était-ce un simple effet de l’ambiance collective ? Ou était-ce également lié à l’intervention de Psyché ? Ce qui était sûr, c’est que la Déesse était là, et ne faisait plus qu’un avec le corps collectif que constituait désormais cette salle de fête...
DC d’Alice Korvander.

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Tyranda Ravenborn

E.S.P.er

Re : That tonight's gonna be a good night - Feat Psyché

Réponse 4 mercredi 25 avril 2018, 15:28:38

Alors que je changeais une nouvelle fois de guitare pour reprendre ma Jaguar et l'accorder, le guitariste principal partit dans une totale improvisation pour meubler. Je ferais également de même au moment où il devrait lui-même faire ce genre de choses. Mais une fois passé la bandoulière, je commençais à me gratter le bras frénétiquement, pendant de très longues secondes, jusqu'à ce que je ne sente plus la moindre démangeaison. Accordant donc ma guitare aussi rapidement que possible, je changeais également quelques réglages d'amplis de tête. Je n'avais pas besoin d'écouter pendant que je les changeais, leurs rendus étaient incrustés dans ma mémoire. Alors qu'il commençait à accorder la sienne, je commençais à jouer More Than A Feeling ce qui allait nous permettre de passer par la suite à quelque chose d'archi connu, mais que j'adorais jouer à chaque fois.

Ce fut au moment le plus ressemblant entre les deux chansons que j'attaquais la transition sans aucun ménagement. Cette introduction était connue dans le monde entier. Quiconque l'entendait savait pertinemment de quel groupe elle pouvait provenir. A chaque fois que je jouais Smells Like Teen Spirit, je perdais tout sérieux. Je sautais partout, je jouais les lignes de basse à la guitare pendant les couplets, pour ajouter un son bien plus pêchu. Les Metalleux headbangaient pendant toutes leurs chansons, je faisais de même, mais durant les refrains. Au moment même du solo, j'étais à genoux, attaquant les cordes avec une telle violence que le son adoptait une teinte différente par rapport au reste du morceau. J'étais bien trop impliquée dans ce genre de moments, mais je trouvais cela tout à fait normal. Je ne me posais pas la moindre question. Durant le refrain final, j'attaquais les cordes avec une plus grande violence que durant le solo, mais elles ne cassèrent pas. Fort heureusement.

Quand vint le moment de la dernière chanson de cette première partie, je reprenais mon sérieux le plus total, car j'allais faire la transition entre des reprises et des compositions originales, et ce, par le chant. Par moments, je chantais, mais je le faisais deux à trois fois seulement par soirée. Je changeais rapidement de réglages d'ampli avant de commencer à jouer About A Girl. Et cette fois, mon type de chant était extrêmement sérieux, quasi religieux. Je ne m'en rendais pas vraiment compte qui plus est. Mais ce n'était pas bien grave. Durant toute la chanson, je gardais le même sérieux, jusqu'à la dernière note. Et c'était à partir de ce moment que je commençais à ne pas aller bien. Posant ma guitare devant mes amplis par la suite, je me tournais vers le chanteur, pour le prévenir qu'il fallait que je m'accepte quelques minutes.

- Faut impérativement que j'y aille, ça va pas du tout...

Il savait de quoi je voulais parler. Il était dans le même cas que moi. Avec la même addiction. Mais chez lui, la sensation de manque était différente de la mienne. Il me laissa donc faire ce que j'avais à faire, prenant le temps de meubler à sa manière. Une fois en dehors de la scène, je plongeais dans mes affaires pour rouler une cigarette avec un peu d'héroïne à l'intérieur, aussi vite que possible, et sortir dehors pour la fumer. Plus j'allais attendre, plus le manque allait s'installer rapidement. Quand je commençais à peine à sentir les effets du manque, je prenais les devants, et prenais ce dont j'avais besoin. Comme si cette saloperie était aussi nécessaire que de l'oxygène.

Psyché

Dieu

Re : That tonight's gonna be a good night - Feat Psyché

Réponse 5 lundi 30 avril 2018, 00:44:49

Psyché était véritablement captivée par toute cette passion, par cette synergie, par cette transe envoûtante qui animait le public. Elle s’en enivrait clairement, vivant un véritable trip’, tout son corps remuant lentement en osmose avec ce qui se passait. Les musiques s’enchaînaient, et elle sentait la passion monter. Mais, dans cette rivière de perles, l’esprit de Psyché s’attarda sur une femme en particulier... Elle. La chanteuse. Tyranda Ravenborn. Elle était... Différente des autres. Psyché sentit un pic impressionnant quand elle entama l’une des plus célèbres musiques de Nirvana, se défoulant sur place, hurlant parfois de manière incompréhensible, mais ne faisant qu’exprimer sa folle passion. Finalement, l’entracte arriva, et Psyché ressortit un peu de sa bulle. Elle avait l’impression de sortir d’un orgasme, et s’affala doucement dans son fauteuil. Pourtant, il n’y avait pas de mouille, et elle ne s’était pas caressée intimement, mais elle venait de se remplir les veines d’une énergie pure, divine, qui ne cessait de la rajeunir, et lui avait permis de surmonter les âges. La discrète Déesse sentit néanmoins, à nouveau, le démon insidieux revenir dans les veines de Tyranda, se nourrissant de son plaisir, de sa soif, de ce vide en elle, qu’elle avait déjà trouvé chez bien des humains.

*Non... Non, non, non, je ne peux pas laisser accepter ça...*

Pas après ce qu’elle avait vécu ! Psyché se redressa, et n’eut aucune difficulté à rejoindre la femme, constatant qu’elle s’était isolée dehors pour utiliser de ces horribles objets cubiques qu’elle n’appréciait pas. Psyché se rapprocha donc d’elle, telle une fan venant à la rencontre de son idole.

« Tu as une magnifique voix, tu sais... »

Elle se rapprocha encore de la femme, soucieuse, comme toujours, du sort des humains, de leur bien-être... Une véritable mère poule, mais, après tout, Psyché, à sa manière, débordait d’amour et de bienveillance.

« Je trouve dommage que tu l’abîmes avec ce genre de trucs, une voix comme la tienne mériterait d’être entendue éternellement, et répétée en chœur à travers toute la Terre ! »
DC d’Alice Korvander.

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Tyranda Ravenborn

E.S.P.er

Re : That tonight's gonna be a good night - Feat Psyché

Réponse 6 lundi 30 avril 2018, 18:45:58

J'inspirais et expirais cette fumée machinalement. Je ne me posais aucune question sur ce que je faisais. A vrai dire, j'avais besoin de ce genre de choses à présent. J'étais tombée dedans comme une conne, c'était une chose claire et nette. Je détestais réellement l'odeur de l'héroïne mélangée à celle du tabac. Mais si je m'en injectais maintenant dans les veines, je n'allais clairement pas être en état d'assurer mon rôle. Et il était hors de question que je leur fasse faux-bond maintenant. Qu'elle soit sous sa forme liquide ou en poudre, je ne pouvais clairement pas m'en passer. Je réfléchissais en même temps à un moyen de freiner ma consommation d'héroïne, même si je savais que c'était peine perdue. Je savais pertinemment que j'étais condamnée à en prendre pour le restant de mes jours. La seule chose que je pouvais faire, c'était de contrôler ce que je prenais, pour éviter une stupide overdose.

Alors que j'avais presque fini cette cigarette, j'entendis une voix à proximité de moi. En relevant la tête, je voyais une femme, plutôt charmante d'ailleurs. Qui me félicitait, alors que nous n'en étions qu'à la moitié. Plutôt peu commun. Elle devait m'avoir suivi. Et je pensais qu'elle ne m'avait pas suivi pour seulement ce genre de choses. Expirant ma fumée du côté opposé à son visage, j'arrangeais mes cheveux de ma main libre. Je devais savoir ce qui découlait de son attitude, car elle m'intriguait. Mais je n'eus pas réellement le temps de me poser des questions, car je trouvais enfin la réponse. Elle assumait totalement. Je ne pouvais pas vraiment lui en vouloir, mais je ne supportais pas que l'on me fasse la morale sur ce genre de choses. J'étais suffisamment grande pour m'en rendre compte toute seule. J'avais l'impression que l'on m'infantilisait à outrance avec ce genre de remarques, et je n'aimais pas ça.

- En tout cas, merci. Vraiment. Je suis toujours contente que ma façon de chanter puisse plaire aux gens. Mais par pitié, ne me fais pas la morale. Je suis suffisamment grande pour savoir que c'est merdique. Et puis d'abord.... Qu'est-ce qui te fait dire que c'est illégal ce genre de choses, hum? T'es magicienne?

Je ne disais pas ça pour me moquer, mais en souriant. D'un sourire franc. Même si je détestais qu'on me fasse la morale, je n'allais pas en faire une affaire personnelle, et surtout, je n'allais pas lui en vouloir.

Psyché

Dieu

Re : That tonight's gonna be a good night - Feat Psyché

Réponse 7 dimanche 06 mai 2018, 22:29:01

« Je ne sais pas, mais je crois que les lois des mortels interdisent ce genre de consommations, non ? »

La loi des humains était un grand mystère pour Psyché, d’une extraordinaire complexité. Elle en était presque admirative, car elle se demandait bien comment les humains avaient pu inventer des systèmes juridiques aussi compliqués, et, à travers ça, pourquoi ils avaient eu besoin d’en faire ainsi. De plus, chaque État disposait de sa propre législation ! Psyché n’y comprenait rien, et se rattachait donc aux grands principes. Alors, certes, son approche était moralisatrice, mais... Eh bien, c’était sonr ôle !

Psyché sourit doucement à la femme, et le lui expliqua d’ailleurs :

« C’est dans mon rôle d’être moralisatrice, Tyranda, les humains sont mes enfants, et surtout ceux qui, comme toi, inspirent les autres. »

Comment cette femme connaissait son nom ? Peut-être que Psyché l’avait lu en entrant... Elle observa encore Tyranda, et attrapa doucement son poignet. Avec son autre main, elle la fit passer dessus, et révéla une série de trous, des crevasses sombres avec des veines noires qui gonflaient autour d’elle, et semblaient remonter jusqu’à son cerveau.

« L’héroïne... Je suis sûre que tu as vu ce film, non ? Requiem For A Dream... Tu sais comment ça se termine ? Voilà à quoi tu ressembles vraiment, ce que l’héroïne te fait. »

L’image du bras noirci disparut quand Psyché relâcha le bras de Tyranda. D’un autre côté, jusqu’à quel point Tyranda était-elle responsable ? Elle avait multiplié les cures de désintoxication pour purger son organisme, mais sans aucun succès. Tout cela, Psyché le voyait. La vie de Tyranda n’avait aucun secret pour elle. Psyché lui fit alors une petite démonstration, et posa son pouce sur son front. Les deux femmes s’envolèrent alors, et Tyranda se sentit absorbée par une force supérieure. Elle se retrouva dans les hauteurs, dans le vide, au-dessus de l’hôtel.

« Regarde... Voici comment je vois le monde. »

La main de Psyché remua encore, et un halo lumineux entoura l’hôtel, un magnifique spectacle. Des volutes multicolores qui s’élevaient dans les airs, tandis que les deux femmes semblaient léviter dans les hauteurs.

« Tu vois ? Voilà ce que tu inspires, Tyranda... C’est infiniment plus beau que l’héroïne, je trouve. »

D’élégantes fumées colorées s’envolaient de l’hôtel, et la vision disparut ensuite. Tyranda se retrouva à nouveau dans son corps, dans la ruelle longeant l’hôtel, Psyché devant elle.

« Je ne souhaite que ton bonheur, ma fille... » l’assura alors Psyché.
DC d’Alice Korvander.

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Tyranda Ravenborn

E.S.P.er

Re : That tonight's gonna be a good night - Feat Psyché

Réponse 8 lundi 07 mai 2018, 15:34:50

Je n'avais pas envie de rétorquer sur le fait que cette saloperie était illégale. Je le savais mieux que quiconque, mais le principe même d'illégalité ne s'appliquait, à mes yeux, que si l'on était pris la main dans le sac. Et j'avais le chic d'être suffisamment discrète à ce sujet. Il fallait être un inconscient notoire pour sortir une seringue en public. Même de l'héroïne en poudre mélangée à du tabac, cela attirait l'attention, simplement à cause de l'odeur. Par moments, je devais ruser et utiliser du tabac aromatisé, pour tenter de masquer quelque peu l'odeur. Ce qui m'interpela, ce fut sa leçon de morale. Je savais très bien que si je continuais à outrance, cela allait me tuer un de ces jours. J'en étais totalement consciente. Et même si je pensais pouvoir contrôler ma consommation, au fond de moi, je devais m'en rendre compte, ce n'était qu'une illusion. Mais je détestais que l'on me fasse des leçons de morale.

- Je sais tout ça. Je ne suis pas une gamine. C'est bien gentil de penser à ma santé, mais je déteste que l'on me fasse la morale. Alors, soyez gentille, ne faites pas comme si ce genre de choses vous touchait au plus profond de votre être. Je ne sais pas qui vous êtes ou ce que vous êtes, mais par pitié, pas de leçon de morale. Je déteste qu'on m'infantilise à ce point. Je sais que cette saloperie va me tuer un jour, mais c'est pas comme si j'avais fait plusieurs cures pour m'en débarrasser.

Cela me faisait rire. Inventer des cures de désintoxication pour l'héroïne, en faisant croire aux patients que cela pouvait marcher. Mon expérience suffisait pour me faire une idée. Cela n'avait jamais marché pour moi, et j'en avais suivi plusieurs. La seule chose que cela m'apportait, c'était des crises de manque. Quand on est habitué à cette substance, au fait de s'en administrer à intervalles réguliers, ne plus y avoir accès au moment voulu, cela amenait à la fois de la souffrance physique mais aussi psychologique. J'avais connu des crises de manque, et cette simple idée me faisait horreur. Par conséquent, il y avait certains moments, je ne ressentais pas vraiment l'envie de prendre de l'héroïne, mais j'en prenais tout de même, simplement pour éviter la sensation de manque. Ces crises m'avaient tellement traumatisée que je voulais par dessus tout les éviter.

- Et de toute manière, maintenant, je ferais comment pour m'en passer? Toutes ces cures ne m'ont servi à rien. Comme si les gens s'amusaient du fait de nous voir galérer. Cependant, à un moment donné, j'eus l'impression de quitter mon corps, et de voir certaines choses que je n'aurais jamais pu voir auparavant. Je me demandais ce qui était en train de se passer, avant de comprendre que cela venait d'elle. Elle me montrait, visiblement, ce que j'inspirais aux gens. Avant de me faire une nouvelle fois la morale. - Vous attendez quoi de moi? Que j'arrête d'en prendre? Et comment? Si vous prétendez en savoir autant sur moi, vous devriez savoir à quel point j'ai essayé de m'en sortir. Et ce n'est pas possible humainement parlant. Je rechute à chaque fois. Et je n'ai pas envie de connaître à nouveau cette saloperie de manque.

J'avais un ton de voix très calme, pour illustrer le simple fait qu'elle ne m'énervait pas, bien au contraire. J'en avais simplement marre de ces leçons de morale permanentes d'autrui.

Psyché

Dieu

Re : That tonight's gonna be a good night - Feat Psyché

Réponse 9 dimanche 13 mai 2018, 20:50:12

« J’attends de toi que tu continues à chanter, ma belle. J’ai vu tellement d’artistes talentueux dont la carrière s’est brisée... »

Les années 70’s et 80’s avaient été une véritable fête musicale. C’était le développement du hard rock, des phénomènes de masse, avec des groupes devenus légendaires, brassant des foules entières, ayant une popularité qui aurait fait rougir de honte n’importe quel politicien. C’était la glorieuse époque du Club des 27, et la plupart des membres de ce club étaient morts jeunes, soit à cause d’une overdose d’héroïne ou de médicaments, comme Janis Joplin ou Jimi Hendrix, ou de manière accidentelle, comme Jim Morrison, Chris Bell... Tout cela était une véritable hécatombe, et même Kurt Cobain s’était suicidé.

Psyché se déplaça encore, visiblement plongée dans ses pensées.

« Je ne comprends pas... Comment des artistes qui ont l’air d’avoir tant de mal à s’aimer eux-mêmes peuvent susciter tant de passion ? Les humains sont vraiment des créatures étonnantes... »

Évasive, Psyché sembla alors revenir au présent, et se retourna vers Tyranda, plantant son regard dans le sien.

« Je te demande de bien vouloir m’excuser pour mon comportement maternel, Tyranda. C’est une habitude chez moi, j’ai tendance à considérer ainsi tous les êtres humains. »

Il était temps qu’elle se dévoile, qu’elle explique qui elle était. Psyché se déplaça devant Tyranda, et lui sourit encore, puis claqua des doigts. Le décor évolua autour des deux femmes, et Psyché les téléporta dans une sorte de temple grec. Elles arrivèrent dans une grande pièce circulaire en hauteur. Des colonnes entouraient la pièce, avec une rotonde sur le plafond. Derrière Tyranda, un pont reliait ce poste d’observation situé à flanc de montagne au reste d’une cité perdue dans les montagnes, avec, à droite et à gauche, plusieurs grandes statues en marbre représentant des divinités olympiennes.

Cette fois, ce n’était pas un vision, ni un subterfuge. Psyché venait de faire parler sa magie, et changea d’ailleurs de vêtements, se recouvrant d’une fine toge blanche, très ouverte, légèrement transparente, et mettant ses seins en valeur.

« Je suis Psyché, Tyranda... La Déesse olympienne des émotions. Et qui mieux que les artistes comme toi pour véhiculer des émotions ? Tu es mon héraut, Tyranda, comme le fut Kurt Cobain en son temps, ainsi que tous ceux qui, à travers les âges, n’ont eu de cesse de susciter l’émoi et d’émouvoir les gens. »

Assurément, il allait falloir que Tyranda s’adapte, et réalise qu’elle n’était pas en train de rêver.
DC d’Alice Korvander.

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Tyranda Ravenborn

E.S.P.er

Re : That tonight's gonna be a good night - Feat Psyché

Réponse 10 mercredi 16 mai 2018, 18:25:51

J’avais moi-même du mal à croire que j’arrivais à rester calme dans une telle situation. Cela m’exaspérait que l’on me fasse la morale sur ce genre de choses. Je savais parfaitement que j’étais une camée, j’étais assez grande pour m’en rendre compte toute seule. Ce que je ne supportais pas dans les leçons de morale, c’est qu’elles venaient toujours à chaque fois de personnes qui pensaient ne pas avoir de mauvais côtés. Je l’avais vu à chaque fois, mais comme je ne connaissais pas intimement la personne qui me faisait la morale, je ne pouvais pas me permettre d’émettre ce genre de suppositions. J’étais tombée là-dedans, et même si une cure de désintoxication marchait pour moi, ce dont je doutais fortement, je ne serais jamais à l’abri d’une rechute, et ce, jusqu’à ma mort. Et je l’acceptais dans le plus grand des calmes. Je ne fis pas la moindre réflexion quand elle évoqua certaines personnes connues qui avaient fait la même chose que moi, et qui étaient décédées.  J’allais forcément mourir un jour de toute manière.

Quand elle changea le décor autour de moi, là, il y avait quelque chose qui n’était pas normal. Même si j’étais défoncée, on ne pouvait pas se trouver à l’autre bout de la planète comme ça en moins d’une seconde. Je me demandais même si ce n’était pas ce que je venais de fumer qui me mettait dans un état pareil. Au fond de moi, je savais que ce n’était pas possible, car c’était tout simplement la même que je prenais depuis le début de la journée. Elle ne pouvait donc pas changer d’effet comme cela en cours de route. Je me grattais le bras compulsivement, sans vraiment m’en rendre compte. Alors que j’étais complètement abasourdie par ce brusque changement de décor, la bouche complètement ouverte et les yeux écarquillés, sa révélation passa pour moi comme une lettre à la poste. Elle était on ne peut plus normale. Après tout, quand on passait du Japon à la Grèce aussi rapidement, sans même prendre l’avion, avoir une déesse à côté de toi semblait on ne peut plus logique.

Il fallait que j’accuse le coup. Je me considérais comme une femme tout à fait normale, et là, d’un seul coup, je me retrouvais investie d’une sorte de mission. Mais, si cette femme était vraiment ce qu’elle prétendait être, pourquoi elle ne se présentait à moi que maintenant? Pourquoi devrais-je être responsable de certaines choses, alors que ce n’était absolument pas le cas avant. Il me fallait des réponses à mes questions. Fermant donc la bouche après avoir retrouvé mes esprits, je tournais mes questions dans ma tête, afin de trouver la bonne formulation pour ces dernières. Je réfléchissais, jusqu’à ce que je trouve enfin mes mots.
 
- Woh woh woh, une petite minute. Pourquoi apparaître maintenant? Pourquoi m’avoir laissé dans l’ignorance toutes ces années, pour venir me faire la morale par la suite? Pourquoi m’avoir laissé dériver de la sorte, si mon bonheur semble si important pour vous? Je comprends vraiment pas pourquoi aujourd’hui, et surtout comme ça? J’ai besoin de comprendre. Je veux bien faire ce que vous me demandez de faire, mais on ne peut pas demander ça aux gens comme ça. 

Psyché

Dieu

Re : That tonight's gonna be a good night - Feat Psyché

Réponse 11 lundi 21 mai 2018, 02:23:11

La surprise était de taille. Les Terriens avaient tellement évolué, ils avaient tellement grandi, qu’ils ne croyaient plus à l’existence des Dieux, ne voyant en eux que des figures mythologiques, des contes de fées, de douces histoires pour faire rêver les gens. Mais, curieusement, Tyranda sembla bien se faire à l’idée de tomber sur une Déesse olympienne. Mais, après tout, Seikusu était une ville très intéressante, à la base d’un des Rayons. Elle était donc liée à Terra, et, ce faisant, il y avait sûrement chez les Seikusiens une sorte d’attirance naturelle vers les phénomènes magiques et surnaturels qui existaient sur Terra. Psyché entendit alors Tyranda lui reprocher de n’intervenir que maintenant, et la Déesse la laissa parler.

Elle l’observa ensuite, et se déplaça légèrement, faisant remuer sa longue toge légèrement transparente.

« Eh bien, je ne peux que te présenter mes excuses, Tyranda... Sincèrement. J’ai beau être une Déesse, je ne suis pas omnisciente. J’ai rencontré bien des artistes, tu sais, mais je n’ai pas la prétention de tous les connaître. »

Psyché était suffisamment honnête pour pouvoir le dire. Contrairement à bien d’autres Olympiens, elle ne mentait pas, elle ne se mettait pas inutilement en avant en cherchant à prétendre être plus que ce qu’elle était. Elle posa ses mains sur les épaules de Tyranda, et, après quelques secondes, tout en lui souriant doucement, vint la prendre dans le creux de ses bras. Elle ferma ses yeux, et caressa la nuque de Tyranda.

« Mais je suis là, maintenant... J’ai vu ton talent, je l’ai senti, je m’en suis enivrée... Et je ne suis là que pour t’aider, pour t’accompagner. Mais ne te méprends pas sur moi. Nous aussi, les Dieux, nous respectons le libre arbitre. »

C’était là une notion centrale, fondamentale. Peu importe ce qu’on voulait, les humains se devaient de rester libres. Il n’appartenait pas à Psyché de les commander, de leur ordonner quoi faire. Il fallait bien le comprendre, mais, en attendant, Psyché avait une autre question. Posant un main sur son menton, elle fronça doucement les sourcils, avant de lui parler :

« Mais, enfin... Tu n’es pas surprise de tomber sur une Déesse ? »
DC d’Alice Korvander.

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Tyranda Ravenborn

E.S.P.er

Re : That tonight's gonna be a good night - Feat Psyché

Réponse 12 mercredi 23 mai 2018, 18:18:07

Ceci dit, je n’étais absolument pas convaincue par ses paroles. Mais comme je n’étais pas la dernière des garces, j’allais lui laisser le bénéfice du doute. Par moments, je pouvais me montrer très compréhensive, mais il ne fallait pas me prendre pour une dinde. Elle avait sûrement ses raisons, mais pour moi, cela ne tenait pas vraiment debout à première vue. En réfléchissant par la suite, je me rendais compte qu’elle avait finalement peut-être raison. Je détestais avoir des idées préconçues sur autrui. Cela terminait toujours de la même façon, et je voulais à tout prix éviter ça. Je détestais que l’on ai des idées préconçues sur moi, alors je n’allais pas me permettre d’en projeter sur autrui. Elle me sortit également qu’elle respectait le libre-arbitre. Une petite chose qui me fit tiquer tellement j’eus l’impression de m’être prise une leçon de morale sur le coin de la gueule.

- C’est bien gentil de vous inquiéter de ma santé. Mais vous m’expliquez comment je fais pour m’en débarrasser? C’est impossible. Je sais de quoi je parle. J’ai déjà essayé de m’en passer, et ça me retombe dessus à chaque fois. A votre avis, pourquoi ceux qui tentent de s’en sortir se font sauter le caisson quand ils comprennent que c’est peine perdue? Je sais très bien qu’ils me prennent pour la dernière des connes en me disant que je vais m’en sortir.

Je soupirais. Je n’étais pas vraiment énervée, cela s’entendait avec mon ton de voix. Non, j’étais plutôt résignée. Comme si je m’étais faite à l’idée que tout cela n’était pas si grave en fin de compte. De toute manière, j’allais mourir un jour. Je pouvais très bien mourir demain d’un accident de bagnole, comme mourir dans 40-50 ans. Il fallait simplement que je fasse gaffe avec ce que je faisais avec cette saloperie. Néanmoins, je savais que plus j’allais en prendre, plus il allait être complexe de doser correctement les choses, car j’en aurais davantage besoin. Un cercle infernal en quelque sorte, dont il m’était impossible de sortir sans y perdre l’esprit. La dépendance physique et psychique était horrible.

- Je trouve ça normal. Vous avez déjà vu beaucoup de nenettes capables d’augmenter leur inspiration, c’est à dire quelque chose d’abstrait, pour pouvoir composer plus vite? Moi non. Alors tomber sur une déesse, je trouve ça normal. Vous voulez que je vous fasse un panel de ce que j’ai vu en étant défoncée? On y sera encore demain matin.

Psyché

Dieu

Re : That tonight's gonna be a good night - Feat Psyché

Réponse 13 lundi 28 mai 2018, 20:07:09

Psyché esquissa un léger sourire quand Tyranda indiqua n’être pas surprise de la voir. Néanmoins, l’heure n’était pas au rire. La Déesse olympienne était bien placée pour savoir que le venin était dangereux, que le poison de la drogue ne se défaisait pas si facilement. Un léger sourire nostalgique se dessina donc sur ses lèvres, et elle se rapprocha de la femme.

« Oui... Oui, je sais, Tyranda. Mais, pour commencer, sache que je ne suis pas une vision de ta tête, une pensée issue de ton imagination. Je suis tout à fait réelle. Mais je n’ai pas le pouvoir de te guérir, malheureusement. Tout ce que je peux faire, c’est purger ton organisme de la toxine qui est en toi, mais je ne peux pas lutter contre le phénomène addictif. »

C’était quelque chose qui allait au-dehors de ses compétences, car elle ne pouvait pas combattre ce phénomène, qui était à la fois psychique et physique. Psyché parlait en connaissance de cause, car elle avait déjà essayé, sans succès, de sevrer quelques personnes. Alors, comment faire ? C’était apparemment un problème insoluble, qui nécessitait, non seulement une grande force morale, mais aussi... Autre chose. L’addiction était un phénomène terrible, prenant, et Psyché n’avait pas de solution miracle à proposer. Plutôt ironique, venant de la part d’une divinité, n’est-ce pas ? Pourtant, c’était là la vérité...

Elle observa encore Tyranda, et se rapprocha d’elle. Sa main se releva et caressa tendrement la joue de Tyranda, un sourire perlant ensuite sur les lèvres de la Déesse.

« Je peux t’apporter mon soutien, Tyranda, mon aide, et te dire qu’il existe bien des drogues qui ne sont pas nocives. L’art, par exemple, ce sentiment fébrile que tu ressens quand tu chantes, quand tu danses... Ne me mens pas, car je l’ai senti en toi, je l’ai perçu dans ton être, dans ton corps, dans tes yeux... Cette force, cette énergie, cette... Cette passion. Tant d’émotions si intenses, si puissantes ! Ce sentiment névralgique et transcendant... »

Psyché lui sourit encore, et secoua la tête.

« Désolée... »

Elle se mordilla doucement les lèvres, avant de lui sourire encore :

« J’ai souvent tendance à m’emballer quand je pense à toute cette énergie qui sort d’individus élus comme toi, tu sais... »
DC d’Alice Korvander.

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Tyranda Ravenborn

E.S.P.er

Re : That tonight's gonna be a good night - Feat Psyché

Réponse 14 mardi 29 mai 2018, 17:55:13

En l'entendant m'expliquer qu'elle était capable de purger mon organisme de cette saloperie, je la regardais un instant, avant de comprendre. Et je prenais un air des plus horrifiés. Me proposer de purger l'intégralité de mon organisme signifier me mettre en état de manque. Et je voulais par dessus tout éviter cette sensation, l'une des plus horribles que je connaissais, autant physiquement que mentalement. Le type ayant inventé cette sensation était le plus gros enfoiré ayant existé. C'était inhumain de faire endurer cela à quelqu'un, sous prétexte d'avoir une consommation de produits illicites. Mon air devenait de plus en plus effaré, à mesure que je comprenais qu'elle était on ne peut plus sérieuse.

- Wow, wow, wow. Attendez. Une purge? Sincèrement, est-ce que cela vous est déjà arrivé d'être en état de manque? Ne serait-ce qu'une fois dans votre vie? Si la réponse est positive, vous devriez savoir pourquoi je redoute cette putain de sensation à la con. Cela ne devrait pas exister. Je sais que ce n'est que ma faute, je sais très bien que j'aurais jamais dû prendre de cette merde, mais j'ai mes propres raisons.

J'espérais sincèrement qu'elle n'allait pas faire ce qu'elle voulait faire. Je n'avais aucune envie d'être en position fœtale dans un coin, à trembler de tout mon être, transpirer comme cela n'était pas permis, et avoir l'impression que l'on m'éviscérait tellement j'avais besoin de ma dose. En regardant l'heure, j'avais l'impression qu'il s'était écoulé plus d'une heure, mais ce n'était absolument pas le cas. Je n'arrivais pas vraiment à comprendre pourquoi le temps me semblait si long, alors qu'il ne s'était écoulé que quelques minutes. Il fallait impérativement que j'y retourne. Sinon, ils allaient commencer à s'inquiéter, et je ne supportais pas qu'ils s'inquiètent à mon sujet. Je m'inquiétais déjà de beaucoup de choses, alors si en plus, je devais gérer leur inquiétude, je n'allais pas m'en sortir. Je lui expliquais donc la situation et la tirait par le bras pour la ramener avec moi.



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