Le Grand Jeu - Forum RPG Hentai

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Princesse Alice Korvander

Humain(e)

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mercredi 14 mars 2018, 00:49:32

Linda Trasky était la définition-type de la mère-courage. On pouvait dire que la vie n’avait pas été facile avec elle, mais elle n’aurait jamais adhéré à cette théorie. Linda était originaire d’une famille métisse. Son père était un Américain, dont le propre père avait été un GI tombé amoureux du Japon. Son père avait choisi de s’y installer, s’était marié avec une Japonaise, et Linda était née. Elle avait néanmoins grandi dans une famille stricte, très catholique, de sorte que, quand Linda était tombée enceinte à quatorze ans, sa vie avait connu un changement radical. Non seulement son courageux petit-ami l’avait quitté, mais ses parents en avaient toujours voulu à Linda. Pour eux, elle avait commis un péché inacceptable. Une ambiance de famille détestable, en réalité, mais Linda s’était toujours accrochée. Elle avait quitté ses parents le plus tôt possible, et avait éduqué sa fille seule, tout en devant enchaîner avec les études et le travail. Linda avait donc eu des journées difficiles, laborieuses et pénibles, et ne s’était jamais remise avec quelqu’un. Qui se serait intéressé à une adolescente ayant un enfant, après tout ? Elle avait éduqué sa fille sans relâche, avec tout l’amour du monde, et entretenait avec elle une relation très fusionnelle.

Asami Trasky avait aujourd’hui 15 ans, et était, pour son âge, très bien développée. Tout cela n’avait pas échappé à Linda, et, tandis que la femme rentrait chez elle, elle repensait encore à sa romance avec Kenji. Kenji était un garçon du lycée, et Asami était amoureuse de lui. Un premier amour, et Linda espérait vraiment qu’Asami ne ferait pas les mêmes erreurs qu’elle. C’était pour éviter ses erreurs qu’elle avait assuré l’éducation sexuelle d’Asami. L’intimité des deux femmes était quelque chose de très fort, à tel point que Linda n’hésitait pas à lui parler de masturbation, et de choses gênantes, mais nécessaire. Linda avait souffert de cette absence d’éducation sexuelle.

Linda s’en était plutôt bien sortie. Elle était cadre dans une société japonaise assez influente. Un boulot qu’elle avait réussi à obtenir, et où elle était plutôt douée. Bénéficiant d’un contrat particulier, elle faisait surtout du télétravail, remplissant ses carnets et ses documents sur son ordinateur, et venant parfois au boulot. Aujourd’hui, d’ailleurs, elle avait travaillé au bureau, et revenait rapidement chez elle. La jeune mère de famille portait un séduisant tailleur orange, tellement court qu’il était permis de se demander, en la voyant, si elle n’était pas frustrée. En tout cas, elle avait hâte de retrouver sa fille, très hâte, même... Habituellement, sa fille répondait toujours aux SMS que sa mère lui envoyait, mais, cette fois, il n’y avait rien.

*Et ça, ce n’est pas normal, Asami me répond toujours...*

Linda savait qu’elle avait longuement attendu ce jour. Une promenade romantique au parc avec Kenji, où elle voulait lui dire combien elle l’aimait. Linda l’avait encouragé en ce sens, mais elle n’avait eu aucun retour... Ce qui était très alarmant. Le plus inquiétant, c’est surtout qu’Asami ne répondait pas au téléphone, même quand sa mère l’appelait ! Encore une fois, dans la voiture, alors qu’elle approchait de leur maison, Linda l’appela encore.

« Allez, ma poupée, tu sais que je n’aime pas ça... Réponds-moi ! »

Elle entendit la tonalité, mais tomba à nouveau sur le répondeur d’Asami. Se pinçant les lèvres, elle rejoignit enfin sa maison, et s’arrêta en faisant crisser les pneus, puis se dépêcha de rejoindre la maison, tout simplement morte d’inquiétude.

« Asami ? ASAMI, mon bébé, tu es où ? C’est Maman ! Asami !! »

Que se passait-il donc ?
« Modifié: mercredi 14 mars 2018, 07:27:09 par Princesse Alice Korvander »

Yulia Vesselovski

Humain(e)

Re : Liens familiaux [PV]

Réponse 1 mercredi 14 mars 2018, 13:04:21

De toute sa vie, Asami n'avait jamais été aussi déçue et meurtrie par quelqu'un que cet après-midi. Elle était rentrée seule à la maison, bien plus tôt que ce qu'elle avait normalement prévu, avant de se  lâcher et de fondre irrémédiablement en larmes. Ce n'était pas comme ça que la jeune Asami avait imaginée son premier rendez-vous amoureux, en pleine puberté, son corps ressentait désormais des émois qu'elle n'avait pas ressenti lorsqu'elle était plus jeune, et avait commencé à s'intéresser plus particulièrement à un garçon, Kenji, dont elle était tombée amoureuse. Plutôt beau gosse, drôle et sympa, il avait le don de la faire rougir avec ses compliments, et cet après-midi, ils avaient convenu d'une marche tous les deux dans le grand parc de Seikusu, où Asami avait fini par lui avouer ses sentiments pour lui. Tout s'était bien passé, ils s'étaient même embrassés...jusqu'à ce que Kenji ne trouve bon, alors, de lui poser les mains aux fesses. Asami s'était alors rebiffée, demandant au jeune homme ce qu'il était en train de faire, suite à quoi Kenji lui avait répondu qu'il avait l'intention de...de "baiser" avec elle.
Asami avait beau, malgré ses airs de lycéenne mignonne, ne pas être du genre à imaginer des relations platoniques, elle ne s'était absolument pas vue coucher immédiatement avec Kenji, d'autant que la jeune femme était encore vierge et voulait attendre le bon moment pour s'offrir ! C'était d'ailleurs ce qu'elle lui avait dit...ce à quoi Kenji avait alors répondu très méchamment, en se moquant d'elle, et en l'envoyant littéralement balader avant de s'en aller. Asami en était restée coïte, choquée au delà ce que qu'elle aurait cru possible, et profondément blessée. Son tout premier amour, la première fois qu'elle avouait des sentiments à quelqu'un, et elle était tombée sur un connard de première catégorie, qui venait de lui briser le coeur.

Asami avait alors pris son bus pour rentrer chez elle, et elle avait eu bien du mal à retenir ses larmes en public, mais dès le seuil de la maison franchi, et la porte refermée...la pauvre sentit ses résistances céder comme un barrage. Le hasard voulait qu'en prime sa mère ne soit pas à la maison come à son habitude, d'ordinaire elle travaillait à domicile, mais aujourd'hui il avait fallu qu'elle se rende à son bureau.Asami était tellement dévastée qu'elle en oublia même de regarder son portable, les nombreux SMS et appels manqués de la part de sa mère, qui avait initialement voulu savoir comment son rendez-vous s'était passé, avant de naturellement commencer à s'inquiéter pour sa fille. Asami elle était montée dans sa chambre, et elle pleurait à chaudes larmes. Une déception amoureuse était toujours quelque chose de terrible à gérer, surtout pour Asami qui était une vraie petite fleur, mais en prime Kenji lui avait vraiment dit des choses qui l'avaient blessée, elle qui en prime s'était d'avantage attendue à une après-midi romantique...
Impossible pour elle de déterminer combien de temps elle resta ainsi, mais à un moment, des crissements de pneus au dehors finirent par attirer son attention et, en reniflant, elle comprit soudainement

M-Maman...

Les yeux écarquillés, elle fourra rapidement ses mains dans son sac à dos pour attraper son portable, et vit alors la multitude de SMS et d'appels manqués, où elle pouvait voir que sa mère était morte d'inquiétude. Cette dernière rentrait d'ailleurs plus tôt de son travail que ce qu'elle avait initialement prévue, et à la tristesse s'ajouta la culpabilité...elle savait pourtant que Linda, sa mère, était très protectrice à son encontre. Ce n'était pas au point de l'empêcher de sortir ou quoi que ce soit d'autre, mais elle et Asami étaient habituées à s'envoyer quotidiennement des SMS, sans compter le fait qu'Asami lui avait promis de la tenir au courant de son rendez-vous...ce qu'elle n'avait du coup pas fait.

Oh non mais qu'est-ce que je suis conne...

En entendant sa mère l'appeler au rez-de-chaussé, paniquée, Asami ne perdit pas une seconde et descendit de sa chambre.

J-Je suis là Maman...

Nul doute que Linda verrait instantanément que sa fille venait de beaucoup pleurer, outre le fait que ça se voyait sur son visage, son habituel air de joyeuse jeune fille pétillante n'était pas là, bien au contraire même.

Je suis tellement désolée je...j'aurais du t’appeler...j-je...

Tentant tant bien que mal de se retenir...Asami craqua de nouveau, et s'approcha rapidement de sa mère pour l'enlacer, et pleurer à chaudes larmes contre elle. Encore incapable de parler, elle avait juste besoin, là, de sentir sa mère contre elle la réconforter.

Princesse Alice Korvander

Humain(e)

Re : Liens familiaux [PV]

Réponse 2 mercredi 14 mars 2018, 21:37:39

Non, tout ça n’était pas vraiment normal. Ce n’était pas le genre d’Asami de faire des cachotteries à sa mère. Elle savait combien Linda l’aimait, et combien l’idée de perdre sa fille lui était insupportable. Linda en était surprotectrice, mais jamais étouffante... Ou, tout du moins, elle s’efforçait de ne pas l’être trop. Une chose difficile à faire, vu que Linda ne vivait que pour sa fille... Et, quand elle entendit des bruits de pas précipités, elle soupira lentement, soulagée de constater que sa fille était en vie, qu’elle n’était pas à l’hôpital... Mais qu’elle n’allait pas bien du tout. Linda le vit instantanément, dans le regard de sa fille, dans sa petite voix...

« Asami... »

Puis sa fille fondit brusquement en larme, et bondit contre elle. Linda la serra alors fortement dans ses bras, et laissa sa fille pleurer à chaudes larmes, comprenant que le rendez-vous galant avec Kenji ne s’était pas bien passé du tout. Hélas, elle ne pouvait malheureusement pas prétendre en être surprise. Sa déconvenue avec le père d’Asami avait dégoûté à jamais Linda des garçons, et, plus généralement, de toute relation amoureuse.

Dans ce genre de cas, elle savait qu’il était inutile de parler, et se contenta donc de caresser les cheveux et le dos de la femme, déposant de temps en temps quelques baisers sur son front.

« Là, Asami, pleure, ma chérie... Quand on a un gros chagrin comme le tien, il ne faut pas le retenir, pleure jusqu’à épuiser toutes tes larmes... »

Linda ne cherchait pas à lui demander de se calmer, car, là encore, elle-même se souvenait de son passé. Quand elle pleurait jadis, sa mère, plutôt que de l’aider, lui ordonnait de se taire, se moquant d’elle. Se rendait-elle compte de la honte qu’elle infligeait à sa famille ? De quel droit osait-elle pleurer ? Linda n’avait vraiment pas été aidée, et, là aussi, elle n’allait pas refaire cette erreur. Elle laissa donc Asami pleurer longuement, caressant ses cheveux, et sentit finalement cette dernière se calmer.

Quand elle sentit Asami revenir à elle, elle lui sourit.

« Ça te dirait qu’on prépare des crêpes ? »

En réalité, c’était surtout elle qui allait en faire. Linda et Asami faisaient toujours la cuisine ensemble, ainsi que toutes les autres activités ménagères. Le ménage, la couture, le repassage... Linda lui apprenait tout, non pas pour qu’elle soit une bonne épouse, mais pour qu’elle soit entièrement indépendante. Certes, le lien entre la cuisine et son désarroi amoureux pouvait surprendre, mais Linda y voyait surtout l’occasion de la détendre, et de penser à autre chose.

Dans les faits, c’était surtout Linda qui allait se charger, seule, de faire les crêpes, Asami n’étant pas en état. Mais, à chaque fois qu’Asami allait mal, Linda lui faisait des sucreries. Des crêpes, par exemple, ou encore des gaufres, voire des cookies...

« Dis-moi tout, ma chérie. Qu’est-ce que Kenji a osé faire à mon petit sucre d’orge ? »

Asami lui expliqua alors sa journée laborieuse. Kenji avait demandé à ce qu’ils fassent l’amour, et, quand Asami avait refusé, il l’avait insulté... Ce qui déclencha une nouvelle crise de larmes chez sa fille, et un nouveau câlin.

« Ma pauvre petite... Enfin... Kenji ne te méritait pas, pour oser dire ça de toi. »

Il n’avait pas hésité à être insultant, même si Asami avait du mal à répéter ses insultes. Les deux mains de Linda caressèrent ses joues, et elle l’embrassa alors sur le bout du nez.

« Tu sais comme j’ai souffert jadis, quand Hideko m’a largué comme une vieille chaussette... Je n’avais jamais autant souffert, comme un poignard dans le cœur, qui tournait à petit feu. Je ne pouvais m’empêcher d’y penser, et, le pire, c’est que... Je me disais que c’était de ma faute. Tout le monde me faisait culpabiliser. Hideko m’avait accusé de lui avoir fait un sale coup, ma mère d’être une traînée... »

Linda secoua la tête, et serra à nouveau Asami contre elle.

« Kenji est un sale con qui ne te méritait pas, Asami, c'est tout ! »

Yulia Vesselovski

Humain(e)

Re : Liens familiaux [PV]

Réponse 3 jeudi 15 mars 2018, 13:25:15

Pour le coup, Asami n'aurait probablement pas pu trouver meilleure personne à qui se confier que sa mère, qui avait également à son âge vécu une expérience similaire, bien que beaucoup plus dûre. C'était l'expérience passée de sa mère qui avait toujours amenée Asami à être prudente avec les garçons, car Linda et Asami avaient une relation très proche, très intime, aussi la lycéenne était-elle tout à fait au courant du calvaire qu'avaient été les premières années suivant sa naissance. Déjà toute petite, Asami avait été une enfant très calme et studieuse, car même si elle ne comprenait pas tout, elle comprenait en revanche que sa mère travaillait dûr pour elle et l'aimait énormément. Au fur et à mesure des années, Asami avait fini par en apprendre un peu plus, sur la raison de l'absence de son père, ou pourquoi ses grands-parents n'avaient jamais voulu la voir. Ainsi, là où à son âge, beaucoup d'enfants tendaient à s'éloigner de leurs parents, Asami avait fait tout le contraire...il fallait dire que Linda n'avait même pas tout à fait la trentaine, ce qui lui permettait d'encore être à l'écoute de sa fille sans que le problème d'écart générationnel ne se pose. Et là, Asami avait grandement besoin de cette présence maternelle.

Linda était là pour elle, et heureusement, car Asami était vraiment en grande détresse. L'effet aurait été bien moindre si Kenji lui avait juste dit que ce n'était pas possible, mais le fait était qu'Asami s'était faite rembarrer pour avoir refusée de coucher dès le premier soir. Sa mère lui avait souvent dit que c'était là un premier moyen de discerner les garçons convenables des autres...mais elle ne se serait vraiment pas attendue à ça de Kenji.
Elle pleura donc longuement, une fois encore, mais cette fois sa mère était là, et l'enlaçait fortement dans ses bras. La présence de Linda avait toujours été très rassurante pour Asami, car elle était une figure maternelle débordant d'amour pour sa fille. Asami n'en voulait même jamais à sa mère lorsque, parfois, il lui arrivait d'être un peu trop protectrice à son encontre. Linda était clairement le genre de mère qui vivait pour sa fille, et surtout après les épreuves qu'elle avait traversée tout en faisant un beau travail d'éducation sur Asami, cette dernière s'estimait toujours heureuse d'avoir une mère qui prenait vraiment à coeur de la voir s'épanouir. Il fallut tout de même un bon moment avant qu'Asami ne parvienne à se calmer, et avant que Linda ne finisse par lui proposer de faire des crêpes. La lycéenne aurait été, en l'état, bien incapable de suivre la recette ou de se concentrer dessus, mais elle devinait que c'était surtout une excuse pour sa mère de préparer un des plats favoris de sa fille tout en l'écoutant se confier. Hochant faiblement la tête, Asami fit part de son accord.

Puis ce fût le moment de raconter à sa mère ce qui s'était passé, moment difficile, mais bien nécessaire, elle sentait d'ailleurs que le fait de se confier finirait par lui faire du bien. Elle lui raconta donc dans le détail, comment Kenji avait commencé par lui peloter les fesses avant d'exiger qu'ils couchent ensemble...puis les instultes après qu'elle aie refusée. Kenji avait eu des mots durs à son encontre, disant qu'elle n'était qu'une binoclare coincée du cul qui lui faisait perdre son temps, et qu'il se foutait bien de ses sentiments à son encontre...entre autres. Se remémorer ce moment difficile amena l'adolescente à pleurer de nouveau, et sa mère s'empressa de l'enlacer encore une fois. Des doux mots qui contrastaient énormément avec ceux de Kenji, qui avaient sérieusement fait douter Asami sur l'intérêt qu'elle avait en tant que personne. Peu à peu toutefois, Asami se calma à nouveau, elle hoqueta encore à quelques moments, mais se concentrait surtout sur le câlin qu'elle partageait avec sa mère.

Merci maman...heureusement que tu es là pour moi...

Asami ne disait pas ces mots à la légère. Très tôt elle avait compris que sa mère avait été très courageuse de la garder et de l'élever comme elle l'avait fait. Il aurait été tellement plus simple pour elle de l'abandonner, et quelque part par ce rejet de Kenji, Asami commençait à vraiment comprendre ce que sa mère avait du ressentir à l'époque, quand elle était tombée enceinte d'elle. Délicatement, l'étreinte toucha à son terme, et Asami retira brièvement ses lunettes pour essuyer ses larmes.

C'est...c'est à croire qu'on est maudites, ou un truc du genre...d'abord toi avec papa, ensuite moi avec Kenji...ont est destinées à rencontrer des idiots ?

Elle essayait de faire preuve d'un peu d'humour, mais il était vrai que pour le coup, Asami venait également de subir une expérience pour le moins traumatisante, à peu près au même âge que sa mère à l'époque. Même si la différence était que là, elle avait un soutien psychologique, qui semblait d'ailleurs marcher, Asami semblant reprendre un peu de joie de vivre, même si elle était clairement encore sous le choc.

Dis je...ça te dérange si...si je dors avec toi ce soir maman ?

La raison était évidente, Asami avait un clair besoin de ne pas être toute seule après ça. Il était très fréquent que mère et fille dorment ensemble quand elle était plus petite, mais c'était devenu très rare depuis qu'Asami était devenue adolescente. Là toutefois...il y avait clairement une raison pour faire une exception non ?

Princesse Alice Korvander

Humain(e)

Re : Liens familiaux [PV]

Réponse 4 jeudi 15 mars 2018, 13:55:45

« Hum... Je crois que tu as dû hériter de ma malchance légendaire en amour, ma chérie, c’est un trait génétique... »

Un bref trait d’humour, en effet, mais qui n’allait sûrement pas suffire. Le plus gros de la crise, en tout cas, semblait être passé. Asami était toujours triste, elle en avait lourd sur le cœur, mais... Elle se sentait mieux, en prenant conscience que, non seulement sa mère ne la jugeait pas, mais qu’elle était là pour elle. Kenji avait été particulièrement odieux, comme le sont généralement les adolescents frustrés. De plus, au Japon, les femmes célibataires étaient toujours mal vues, et Linda était sûre que Kenji savait qu’Asami n’avait pas de père. De quoi alimenter les rumeurs les plus folles et les plus méprisantes sur cette femme de petite vertu, et sur sa fille, donc, qui devait sûrement être contre sa mère. En la matière, les femmes n’avaient jamais le bon rôle. C’était une conséquence de faire partie du beau sexe. Malgré toutes les vagues féministes, Linda estimait qu’on ne pouvait pas changer grand-chose à l’alchimie naturelle des sexes, et au fait que la femme était condamnée à être plus belle que les hommes.

Asami proposa alors qu’elles dorment ensemble. Linda sourit doucement. Elle n’avait jamais cru à ces théories sur le fait d’étouffer son enfant en dormant. Asami avait certes grandi dans son propre lit, mais avait surtout énormément dormi avec sa mère. De fait, chaque fois que Linda tentait de la faire dormir seule quand elle était petite, Asami pleurait sans arrêt. Jusqu’à ses dix ans au moins, Asami avait dormi chaque nuit avec sa mère. Après cela, Linda avait imposé qu’elle dorme dans son lit au moins une fois tous les deux jours, mais, très souvent, Asami revenait dormir dans son lit. C’est quand sa fille avait commencé à grandir, et à avoir ses floraisons, que Linda, pour des raisons qu’elle n’avait encore jamais vraiment développé à sa fille, avait imposé qu’elle ne vienne qu’exceptionnellement.

*Mais là, on ne peut pas faire plus exceptionnel...*

Linda lui sourit alors tendrement, et hocha la tête.

« Bien sûr, Asami. Tu dois bien comprendre, ma chérie, que je ne vis que pour toi. J’aurais pu rencontrer d’autres amants, tu sais. Au boulot, il y en a beaucoup qui seraient prêts à sortir avec moi. Tu sais, il y a même cette agence matrimoniale à laquelle on me relance continuellement pour que je m’inscrive... »

Preuve que le célibat était mal vu, la boîte de Linda abritait une agence matrimoniale destinée à aider les employés célibataires à être en couple. Tout en lui parlant, Linda continuait à cuire ses crêpes.

« Mais j’ai toujours refusé. Un homme m’aurait nécessairement séparé de toi, et, quitte à choisir, mon choix est fait. Kenji est un sale con s’il n’a pas su voir que ma petite princesse était intelligente, une grande sensible qui aime les poutous sur le ventre, une grande romantique... Et canon comme une Déesse. »

Une mère comme Linda n’était jamais avare de compliments vis-à-vis de sa fille. Elle lui sourit alors, rappelant à Asami l’époque où Linda aimait l’embrasser sur le ventre. Une habitude qu’elles avaient prises depuis cette fois où Asami, en jouant, s’était blessée la jambe. Linda, après avoir appliqué un pansement, l’avait soigné à grands renforts de baisers multiples et de tendres caresses.

« Je te l’ai dit, les gènes... Tu sais, au boulot, je suis tombée sur un classement officieux entre garçons des meilleurs culs du boulot. Il s’avère que ma paire de fesses est arrivée première du classement. Alors, toi, tu as aussi hérité de ça, ma chérie... Donc, ne laisse personne te dénigrer. Tu es extrêmement jolie, et, si Kenji a été aussi méchant, c’est parce qu’il a cru que ma fille bien éduquée, polie et aimante, était une fille de petite vertu. »

Linda retourna la prendre dans ses bras.

« Sauf que ce n’est pas le cas. Tu es magnifique, Asami, ma merveille. Si j’ai survécu, ça a toujours été pour toi, Asami. Je t’aime, ma belle, et je ne laisserai personne te faire du mal. »

Elle la serra fortement alors, retournant la câliner, et la réconforter. Asami, sa merveilleuse... Son amour.

Yulia Vesselovski

Humain(e)

Re : Liens familiaux [PV]

Réponse 5 vendredi 16 mars 2018, 13:22:43

Asami allait s'en remettre, peu à peu, surtout quand on avait une mère aussi attentionnée, et qui savait trouver les mots pour la réconforter. Durant une partie de l'après-midi, Asami s'était tout de même demandée si la faute ne lui en était pas revenue...mais Linda parvenait à chasser ces mauvaises pensées de l'esprit de sa fille, car elle parlait d'expérience connue après tout. Il faudrait laisser le temps au temps, pour cicatriser cette blessure qui était tout de même encore à vif, mais fort heureusement Asami avait présentement une petite semaine de vacances scolaires. Elle comptait initialement utiliser ce temps libre pour passer du temps avec Kenji, mais il finirait au bout du compte par lui servir à se remettre de cette terrible déception.
Mère et fille échangèrent un nouveau câlin, alors que Linda complimentait beaucoup Asami. Il était vrai que, au delà d'avoir probablement héritée de la machance de sa mère en amour, Asami avait aussi et surtout héritée d'un physique particulièrement agréable, que ce soit à l'oeil ou au toucher. Pour une lycéenne ayant tout juste atteint sa quinzième année, Asami avait déjà un corps digne d'une adulte, une belle poitrine, ainsi que des fesses bien rebondies et fermes, sans parler du reste.

Merci maman...t'es la meilleure...

Oui, vraiment, Asami se sentait quand même bien mieux, au point qu'elle parvint même à aider sa mère à finir de faire les crêpes. Le reste de la soirée se déroula dans une ambiance bien moins triste,puisque ce fût soirée crêpes devant un film de comédie, histoire de changer les idées aux deux femmes...ce qui eût l'effet escompté, à savoir redonner un peu le sourire à Asami. Une fois le film passé, et la vaisselle faite, Linda et Asami se préparèrent à aller au lit. Asami surtout était épuisée, avec toutes les émotions qu'elle avait eu au cours de la journée. C'était la première fois depuis bien des mois qu'Asami et Linda allaient dormir dans la même pièce, sur le même lit. Lorsqu'elle était plus jeune, Asami dormait presque systématiquement avec sa mère, mais cette dernière avait fini par demander à ce que ce ne soit plus le cas...sauf exceptions. Linda n'avait jamais été précise sur les raisons d'une telle décision, mais Asami avait fini par se dire qu'en approchant peu à peu de l'âge adulte, sa mère avait décidée qu'il était mieux pour elle qu'elle commence à s'habituer à ne plus dormir avec elle, ce qui, après tout, faisait  le plus de sens. Là, le cas exceptionnel se présentait bel et bien, et au lieu de filer dans sa chambre directement, Asami rejoignit sa mère dans la sienne. Elle avait au préalable fait un petit détour par la salle de bain pour se faire une rapide toilette, se brosser les dents, et se changer. Comme le temps était ensoleillé et chaud, la tenue de nuit de la jeune femme se résumait à un petit haut sans manches, qui couvrait juste sa poitrine, et à une petite culotte blanche à poix roises.

Asami, après avoir souhaitée une bonne nuit à sa mère, s'endormit bien rapidement. Elle était épuisée, et puis la présence de sa mère à ses côtés était de base rassurante. Mais la nuit n'allait pas être aussi tranquille que ça, surtout pour Linda.
En effet, en plein milieu de la nuit, la mère d'Asami serait sans nul doute réveillée par des gémissements de la part de cette dernière, qu'elle poussait dans son sommeil.

Nnn...M...Maman...

Elle apellait sa mère, gémissait son nom, mais d'une façon qui n'allait normalement pas du tout à une fille apellant sa mère. En effet, Asami était en train de faire un rève particulièrement érotique, où Linda était à ses côtés en train de lui faire des suçons dans le cou, et de lui caresser les seins. En dehors de son rêve, alors qu'elle s'agitait légèrement dans son sommeil, la poitrine de l'adolescente avait clairement durcie, au point où on pouvait très nettement distinguer ses tétons pointer au travers du fin tissu de son haut.

Haaaa...Hmmmm...

Princesse Alice Korvander

Humain(e)

Re : Liens familiaux [PV]

Réponse 6 vendredi 16 mars 2018, 20:45:59

Le reste de la journée n’appela pas d’observations particulières. L’humeur d’Asami était encore très fragile, mais Linda avait su trouver les mots justes, de sorte qu’elles purent manger des crêpes. Linda mit ensuite un film idiot à la télé, et passa sa soirée avec Asami. Sa fille avait pris l’habitude de passer ses soirées seule, généralement derrière son ordinateur, mais là, les circonstances exceptionnelles nécessitaient un traitement particulier. Elles regardèrent donc le film ensemble, et Linda maintint le corps d’Asami contre le sien, venant régulièrement lui caresser le dos. Une habitude que sa mère n’avait jamais vraiment perdu. Asami avait souvent du mal à se réveiller le matin, et Linda avait pris l’habitude de la réveiller en personne, en lui faisant des câlins dans le dos, ou des bisous sur la tête et sur le ventre.

Les deux femmes dormirent donc ensemble, Linda enfilant un débardeur assez court avec un minishort tout aussi court. Elle grimpa ensuite dans le lit, et se pinça les lèvres en voyant Asami la rejoindre rapidement. Les deux filles se regardèrent, bien évidemment, et Linda embrassa sa fille sur le bout du nez.

« Je dois bien admettre que... Pour être honnête, te sentir dormir près de moi, ça m’avait manqué. »

Linda avait toujours aimé dormir avec sa fille, et elle la caressa encore. Asami semblait aussi très heureuse, renouvelant leur vieux rituel. Pour une fois, Linda ne lut même pas, et laissa Asami poser sa tête sur sa poitrine, caressant sa tête d’une main, et éteignit la lumière de l’autre. Sous les assauts de tendresse, de câlins, et de bisous, le sommeil finit par trouver Asami sans qu’elle ne puisse faire grand-chose contre cela. Vouloir lutter était tout simplement vain, et elle s’endormit donc paisiblement.

Toutefois, si, jadis, Linda avait fini par arrêter qu’elles dorment ensemble, c’était, effectivement, parce qu’Asami avait grandi... Et qu’en grandissant, ses rêves érotiques avaient fini par se manifester, rêves pendant lesquels... Pendant lesquels il se passa ce qui arriva en pleine nuit. Tandis que Linda dormait, elle sentit Asami se serrer contre elle, et rouvrit les yeux, pour voir sa douce fille se presser contre son corps, bavant légèrement sur son épaule, ses tétons durcis apparaissant à travers son pyjama.

« A-Asami... »

Linda se pinça les lèvres, en sachant très bien ce qui arrivait, en ce moment, à sa charmante fille. C’était pour ça que, jadis, Linda avait mis fin à leur nuit ensemble. Elle ne s’était pas attendue à ce qu’Asami fantasme sur elle... Mais, la réalité, c’est surtout que l’idée que sa fille fantasme sur elle ne la choquait pas, mais, au contraire, l’excitait. Linda avait honte de cela, honte de devoir se dire ça, mais c’était précisément qu’elle aimait entendre sa fille gémir son nom, la voir se tortiller sur place en dormant, que Linda avait voulu qu’elle ne dorme plus dans son lit.

*Et c’est aussi pour ça que, fondamentalement, je suis contente que Kenji se soit avéré être un sale con... Car cela signifie que tu reviens vers moi...*

C’était indéniablement une mauvaise pensée, mais... Là, en ce moment, Linda savait qu’elle ne pouvait pas faire partir Asami. Et puis, et puis... Eh bien, si Linda s’habillait de manière si indécente, c’était en effet parce que, inconsciemment, elle était frustrée. Et, dans ses rêves érotiques, elle ne rêvait pas de ses collègues au travail, mais...

« Asami... »

Linda se redressa lentement, et entendit encore sa fille gémir, son visage près du sien, se dirigeant presque instinctivement vers elle... Et entendit encore sa fille gémir son nom, ses seins se caressant aux siens. Linda ne put plus se retenir, et ferma les yeux... Pour l’embrasser ensuite. Un simple frottement des lèvres, au début, mais, dès que Linda commença à retirer ses lèvres... Soit Asami, instinctivement, se pressa contre elle, soit elle-même y retourna.

Ce qui est sûr, c’est que Linda se lova contre le corps de sa fille, et l’embrassa énergiquement, plaquant ses lèvres aux siennes, et fit durer le plaisir, incapable de les retirer... Tout simplement incapable de s’éloigner. À ce stade, elle ignorait si sa fille allait se réveiller ou non... Mais elle s’en moquait ! Sa fille avait des lèvres délicieuses, tout simplement !

Yulia Vesselovski

Humain(e)

Re : Liens familiaux [PV]

Réponse 7 samedi 17 mars 2018, 07:18:16

Asami avait le sommeil lourd, très lourd même, et il en fallait beaucoup pour parvenir à réveiller la jeune femme une fois que cette dernière s'était assoupie. C'était l'une des raisons d'ailleurs pour lesquelles Asami n'était jamais parvenue à comprendre pourquoi, vraiment, sa mère avait fini par décider qu'elles ne dorment plus ensemble. La lycéenne ne se souvenait en effet que très rarement de ses rêves, et de fait, d'aucun de ceux où elle s'était pourtant, à plusieurs reprises, imaginée en train de faire l'amour avec sa mère...
Celà ne lui était pas arrivée depuis de nombreux mois par ailleurs, mais là, le trauma émotionnel qu'elle avait ressentie en se faisant rejeter aussi violemment par Kenji, n'avait fait qu'accentuer, dans son inconscient, ce désir inavoué qu'elle éprouvait à l'encontre de sa mère. Sa mère qui avait toujours été là pour elle, qui avait fait tant de sacrifices pour elle, et qui était tellement douce, et tellement belle...comment ne pas l'aimer ? Alors, forcément, le fait de dormir à nouveau avec elle en cette soirée précise faisait ressurgir de plus belle cet amour refoulé, à tel point qu'Asami elle même n'en avait pas vraiment conscience. Mais ce soir, tout était clairement réuni. Le traumatisme que sa mère avait largement contribuée à faire cicatriser agissait comme une sorte de dernier coup de marteau pour faire tenir l'édifice, ça, et le fait qu'enfin Linda ne sembla plus vouloir rejeter sa fille.

Nnnn...Hmmm-m-m'aaaaan...

Asami ne parlait pas tout à fait intelligiblement, elle était après tout complètement en train de rêver que sa mère était en train de frotter son corps contre le sien, d'approcher son visage du sien et...et de l'embrasser.

Hmmm...

Le subconscient d'Asami semblait comme caler le rêve sur ce qui était en train de se passer dans la réalité...plus ou moins, en prenant en compte la tendance naturelle des rêves à dévier dans tous les sens. Quoi qu'il en soit, Asami ne devait pas se réveiller. Seuls des gestes vraiment brusques de la part de sa mère risquerait de troubler le sommeil de plomb de la jeune femme, mais étant donné que Linda était habituée à agir toujours en douceur avec sa fille, il y avait peu de chances que ça se produise. Asami se fit donc embrasser pour la toute première fois, et c'était sa mère qui lui offrait un doux et délicat baiser, plein de tendresse, d'amour et de désir pour ce jeune corps endormi, mais qui était tellement stimulé par le rêve et ce premier baiser qu'elle en devenait toute chaude.
Dans son esprit le rêve d'Asami se transforma donc de façon à mieux représenter les sensations de toucher, réelles, qu'elle ressentait. Ainsi, pour la jeune femme, ce qui était en train de se passer n'était guère plus qu'un rêve...très réaliste au niveau des sensations. Alors qu'elle était encore endormie, et que sa mère venait juste de déposer un baiser sur ses lèvres, Asami avança son visage lorsque Linda le retira brièvement. Bien sûr, Asami était dans son état incapable de "vraiment" embrasser, mais le fait qu'elle revienne par réflexe vers les délicates lèvres de sa mère était un signe. En dehors de ça toutefois, Asami ne pouvait pas vraiment faire grand chose, elle était dans un profond sommeil, même si son rêve était si intense que son corps parvenait à faire quelques gestes, ceux-çi étaient forcément maladroits. Pour autant, le fait qu'Asami dorme n'avait pas que des désavantages, comme rêve et réalité dans son esprit se complétaient, et que seul son inconscient débridé était aux commandes, elle était donc particulièrement ouverte à ce qui était en train de se produire, et n'offrirait donc aucune résistance.

Princesse Alice Korvander

Humain(e)

Re : Liens familiaux [PV]

Réponse 8 samedi 17 mars 2018, 09:42:31

Avec le recul, Linda estimait que la première fois qu’elle avait ressenti ce sentiment inavouable, le désir, pour sa fille, remontait à une matinée, quand elles prenaient leur douche ensemble. C’était une habitude qu’elles avaient conservé depuis l’enfance, quand Linda faisait prendre son bain avec Asami. Elles avaient conservé cette habitude, très certainement choquante pour les tiers, mais qui, aux yeux de Linda, avait toujours été empreint d’innocence. C’était juste pour se rapprocher, et elles ne faisaient rien d’autre que de se nettoyer mutuellement, notamment en se savonnant le dos. Linda avait également arrêté ça quand, en entrant dans la salle de bains, elle avait vu sa fille nue, et avait louché sur ses fesses. Un magnifique cul rebondi, et Linda s’était imaginée, pendant quelques affreux instants, l’embrasser et le pincer. Sa fille n’avait pas tilté à ce moment, et, suite à ça, Linda avait considéré, après y avoir réfléchi toute la journée, qu’il était désormais préférable qu’elles prennent des douches séparément. Mais l’image de ce corps ne l’avait jamais vraiment quitté, et, quand Linda avait su qu’Asami fantasmait sur elle, elle avait failli céder à ses pulsions. Elle se rappelait encore longuement ces nuits où elle observa sa fille gémir de plaisir.

Très curieusement, tout ça revenait maintenant, comme une sorte de volcan endormi qui venait d’entrer en éruption, et recracherait tout son sel dehors. Elle sentait clairement le plaisir d’Asami, et elle, de son côté, n’arrivait tout simplement pas à s’arrêter. Difficile de dire si sa chère fille allait se réveiller, elle avait tellement été habituée à dormir avec sa mère qu’elle dormait d’un sommeil de plomb, surtout avec elle. La réveiller était toujours un effort, et il était tout simplement rarissime que Linda ne doive pas suppléer à la carence du réveil d’Asami, la jeune fille arrivant toujours à se rendormir après l’avoir éteint.

« Hmmm… !! »

Linda ignorait ce qui lui arrivait. Elle savait que ce qu’elle faisait était moralement mal, mais elle n’arrivait plus à se retenir, comme si une force irrépressible avait pris possession de son corps. Sa bouche se plaquait à celle de sa fille, et elle continuait à l’embrasser, longuement, rompant parfois le baiser pour reprendre son souffle, avant de retourner apposer ses lèvres aux siennes. Contre elle, le corps d’Asami répondait favorablement, et, peu à peu, les mains de Linda se déplacèrent. Elle en glissa une contre l’un des seins de sa fille. Linda avait une bonne idée de la taille de ses seins, puisque c’était elle qui lui achetait ses soutiens-gorges. Sa main caressa cette surface mammaire, et elle ne put s’empêcher, à travers le pyjama de sa fille, de pincer son téton. Encore une fois, Asami soupira, yeux toujours clos.

Son autre main se déplaça également, glissant le long des côtes de la femme, et souleva son haut, le repliant pour dévoiler ses seins. Linda se pinça les lèvres en les observant, et décala sa main, celle qui titillait le téton, pour lécher son sein avec sa langue, et apposa ses lèvres dessus.

« Tu as vraiment un corps magnifique, ma Asami d’amour… »

La jeune fille n’allait évidemment pas lui répondre, et Linda, qui continuait à y aller sans brusquerie, se demandait même si sa fille allait se réveiller. Après tout, elle était habituée à ce que Linda lui fasse des baisers dans son sommeil. Mais sa mère n’avait jamais embrassé ses seins, seulement son front, son nez, ses épaules, et, bien sûr, son ventre. D’ailleurs, son autre main, elle, se déplaça lentement, et caressa le ventre d’Asami, près de son nombril. Elle caressa doucement cette partie, ses doigts tendant ainsi à s’approcher de sa petite culotte.

« Je ne te quitterai plus, Asami…  Plus jamais tu n’auras à subir des déceptions comme ce que tu as vécu aujourd’hui, mon amour… Plus jamais. »

Et, tandis qu’elle retournait l’embrasser, sa main descendit, et se glissa pour de bon entre ses cuisses, venant caresser la culotte de sa fille… Et Linda mordilla légèrement les lèvres de sa fille en constatant que sa culotte était trempée

Yulia Vesselovski

Humain(e)

Re : Liens familiaux [PV]

Réponse 9 samedi 17 mars 2018, 13:19:00

Il était parfois incroyable de constater combien Asami pouvait être une vraie marmotte, mais la raison principale au fait qu'elle ne se réveillait pas tenait au fait que la jeune femme avait une confiance absolue en sa mère. Cela faisait des années après tout que Linda dormait avec sa fille, et tendait à lui faire des câlins et des baisers tandis qu'elle dormait encore. Même si ça faisait quelques mois qu'elles n'avaient plus dormi ensemble, il en fallait plus pour rompre cette habitude, le corps d'Asami était ainsi parfaitement à l'aise avec le contact de sa mère, qui depuis longtemps, ne la poussait plus à se réveiller soudainement. Mais qu'Asami dorme ne voulait absolument pas dire qu'elle ne ressentait rien, bien au contraire, son subconscient faisait même en sorte de "synchroniser" son rêve avec ce que sa mère était en train de lui faire désormais.
Asami se retrouvait maintenant allongée sur le lit, avec sa mère elle même allongée sur son côté et...et concrètement Linda était sur le point de faire l'amour avec la chair de sa chair. La jeune mère était en train de caresser sa fille à des endroits hautement inappropriés en temps normal. Des observateurs extérieurs auraient déjà pu voir les signes précurseurs d'une relation incestueuse dans leur comportement auparavant, mais là, Linda venait de délicatement relever le petit haut blanc que portait Asami pour dévoiler sa belle et généreuse poitrine, la malaxant d'une mains, tandis qu'elle approchait ses lèvres d'un de ses seins pour commencer à lécher le téton.

Hmmmm !!!! Haaaaaan...

Asami flottait présentement sur une ligne très floue, elle n'était pas réveillée, mais se trouvait dans un état de sommeil moins profond, un état dans lequel elle avait "conscience" de ce qui était en train de se passer, tout en étant toujours persuadée d'être dans un rêve. La différence notable était que là, clairement, Asami était consciente et en état de se rappeler de ce qui était en train de se produire. Son corps se tortillait délicatement sur le matelas du lit, la jeune femme appréciait très clairement ce que sa mère était en train de lui faire, et rien pour l'instant ne la faisait réagir violemment à ce qui était, concrètement, de l'inceste.
Mais...comment refuser ça ? Dans le cas d'Asami, elle avait toujours été très, très proche de sa mère, sans non plus réellement se douter d'à quel point cette affection était grande, et sortait du cadre considéré comme normal. Asami ne l'avait jamais envisagée, et Linda avait fait tout ce qu'elle pouvait pour réfréner cette attirance mais là...là les deux femmes cédaient enfin, bien qu'Asami n'était pas encore en état de clairement comprendre ce qui se passait. Son corps en revanche comprenait, et ne ressentait aucune aversion envers ce que Linda lui faisait "subir", l'intimité de la jeune femme se mit même à sécréter un peu de cyprine, formant une petite tache sur la culotte de la jeune lycéenne, qui continuait à doucement se tortiller de plaisir. Au fur et à mesure que l'une des mains de sa mère glissait son son ventre, s'approchant de plus en plus bas, Asami sembla instinctivement, et progressivement, écarter ses cuisses pour ouvrir le passage à sa fleur intime qui, et Linda s'en rendrait compte en commençant à la caresser, était proprement épilée.

Hmgnyyyymmm...M-maaaaa...Ahhhh...

Là, clairement, seul le fait qu'Asami était habituée au contact de sa mère faisait qu'elle ne se réveillait pas encore, ainsi que probablement le fait que la jeune femme était en train de précisément rêver ce qui était en train de se passer...avec pour le coup des sensation très, très réelles pour un "rêve". La jeune femme fut parcourue délicieux frissons, et se courbait de plus belle alors que sa mère titillait son bourgeon de plaisir à travers sa petite culotte. Impossible pour elle de véritablement parler en formant des phrases cohérentes, mais son corps parlait pour elle, ainsi que ses merveilleux gémissements. La façon dont elle ondulait délicatement son bassin, ses cuisses qui s'étaient naturellement écartées, ses seins durcis et surtout, surtout,la cyprine qui s'écoulait désormais plus en abondance de son antre intime.

M-Maman...Maman...Haaaaaaa...

Asami parlait d'une toute petite voix, absolument adorable, tant elle exprimait un désir palpable. Elle n'était toujours pas réveillée, ce qui tenait vraiment de l'exceptionnel, mais si Linda continuait ainsi, ou accentuait encore...Asami finirait sans nul doute par avoir un orgasme, ce qui là, serait évidemment suffisant.

Princesse Alice Korvander

Humain(e)

Re : Liens familiaux [PV]

Réponse 10 samedi 17 mars 2018, 15:02:01

Linda constata rapidement qu’Asami avait noté ses conseils, en s’épilant régulièrement. Il n’y avait aucun tabou entre elles, et Linda lui avait souvent parlé du sexe, de sa première fois, de l’hymen qui se briserait, du sang virginal, et du plaisir immense, ainsi que des conséquences. D’aucuns auraient pu estimer sa fille trop jeune, mais, à son âge, Linda était déjà mère de famille… Elle lui avait donc conseillé de s’épiler, et était heureuse de voir que sa fille l’avait fait. À travers sa culotte, Linda sentait ainsi sa peau, et se pinça les lèvres. Asami gémissait de plus en plus fort, remuant sur le lit, secouant sa tête de droite à gauche, soupirant encore. Ses pupilles remuaient sur place, témoignant du fait qu’elle était en train de se réveiller. Linda aurait dû s’arrêter. Elle pouvait encore le faire, elle pouvait encore arrêter la danse avant de franchir le point de non-retour… Mais la vérité était qu’elle n’en avait tout simplement pas envie. Elle ne pouvait pas s’arrêter, elle ne pouvait pas penser à autre chose, et ses doigts caressèrent plus activement sa fille.

Remontant le visage, Linda alla embrasser le cou de sa fille, mordillant sa chair, léchant sa peau, appliquant sur cette partie de son corps un délicieux suçon, tout en continuant à remuer contre elle. Sous leur poids, le lit gémissait doucement, accompagnant à sa manière les couinements de sa fille.

« Asami, mon amour… »

Linda ne comptait très certainement pas s’arrêter. L’idée ne lui traversa même pas l’esprit, et elle retourna embrasser sa fille. Elle sentait Asami trembler contre elle, et, finalement, Linda retira sa main de sa culotte, puis la glissa dessous… Et enfonça un doigt dans son vagin. Le corps de sa fille remua encore sur place, des bruits spongieux s’échappant de ses cuisses, là où les doigts de Linda se heurtaient à sa cyprine.

« Tu mouilles tellement, ma belle… »

Esquissant un nouveau sourire, Linda se pinça les lèvres, et glissa un second doigt en elle, puis remua ses doigts. Il n’y aurait plus de retour en arrière possible. Linda allait faire jouir cette fille, car, après tout ce qu’Asami avait vécu aujourd’hui, c’était bien le minimum qu’elle méritait !


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