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Un Jour Sans Fin (Origine)

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Celeste Hendricks

Humain(e)

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    Une petite ado goth rondelette coincée dans une boucle temporelle.

Un Jour Sans Fin (Origine)

jeudi 21 septembre 2017, 18:12:08

 Mais quelle journée de merde!
Alors qu'elle se prépare pour la soirée , Céleste passe en revue les évènements de la journée.

Tout avait pourtant bien commencé; samedi est la seule journée ou sa famille s'absente du domicile avant elle. Sa mère au travail, son frère a ses cours et son père aux alcooliques anonymes, elle a la maison pour elle seule jusqu'à son cour d'histoire en milieu de matinée.
Ce matin, elle avait pris le temps de se faire belle, choisir méticuleusement sa tenue parmi les vêtements qui jonchaient sa chambre et même prendre un bain.
Elle en avait profité pour pousser la sono à fond et mettre une reprise de Britney Spears par les fils de Franck Zappa, chantant "Hit me baby one more time" à tue-tête en se maquillant.
La veille, Sachiko lui avait fait un compliment qui l'avait travaillée toute la nuit. Elle en pinçait grave pour ce jeune homme et elle avait prévu de lui déclarer sa flamme l'après-midi même. Ils devaient se retrouver au lac du parc pour profiter des derniers jours ensoleillés de septembre.
Voilà pourquoi, une fois n'est pas coutume, Céleste avait décidé de porter un peu de couleur. Juste un peu.
Ses mi-bas rayés noir et rose feraient parfaitement l'affaire, les rayures offrant au galbe potelé de ses cuisses une mise en valeur parfaitement adaptée. Elle s'était enfin décidée à mettre sa robe courte noire, bien qu'elle préfère le confort de ses t-shirt amples, car elle savait que celle-ci offrirait à son décolleté la profondeur qu'il méritait. Un petit nœud noir en satin ornait le devant de sa robe, et elle avait hésité longtemps avant de décider de le laisser. Enfin, elle avait enfilé des mitaines en résille noire avant d'ajouter ses bracelets de force en cuir et son collier. Une paire de petites Doc Marten's noires complétaient sa tenue.
Pour le maquillage, Céleste s'était contentée de noircir ses lèvres et de rehausser son regard d'un trait de khôl qui finissait en pointe à l’égyptienne

Elle avait traversé le cour d'histoire par une longue rêverie, à peine interrompue quand ils se rendirent dans la sale de projection pour voir un film sur l'implication du japon dans la seconde guerre mondiale. Elle avait même finit par s'endormir jusqu'au retour des lumières.
Ensuite, elle s'était rendue en ville pour manger et faire un peu de shopping mais toutes les tenues qu'elle avait éssayées étaient hors de portée de sa maigre bourse.
C'est les bras vides qu'elle s'était finalement rendue au parc pour retrouver Sachiko et ses amis, le moment qu'elle avait attendu toute la journée. Ils avaient passé un moment agréable au bord de l'eau. Akiji avait apporté quelques bières et Sachiko avait même fait tourné un joint. L'instant était détendu et leurs rires avaient accompagné agréalement cette douce chaleur d'automne jusqu'à la fin d'après midi jusqu'à ce que Céleste se décide àenfin à prendre Sachiko à part pour lui déclarer sa flame. Ses mots résonnaient encore dans sa tête:
"Ecoute Céleste, je t'aime bien mais je pense que ce serait dommage de gâcher notre amitié comme ça."
Pour une fois qu'un garçon n'en voulait pas qu'à son cul, il fallait qu'il lui fasse e coup de la friend-zone! Dépitée, Céleste avait quitté les lieux sans même dire au revoir aux amis de Sachiko.

Ce n'est qu'une fois de retour chez elle qu'elle avait reçu le message de Brittany. Céleste n'avait pas la moindre envie de sortir de chez elle et voir du monde l'enchantait encore moins (à plus forte raison Brittany) mais  elle savait d'expérience qu'on ne refusait rien à la garce du lycée. Décliner l'invitation reviendrait à signer l'arrêt de mort de sa vie sociale et à se retrouver souffre-douleur pour la petite anglaise jusqu'à la fin de l'année.
Et puis elle avait bien besoin de changer d'air malgré tout et elle était sûre que Mia serait de la partie, elle qui était toujours présente pour soutenir Céleste dans les moments difficiles.

Quelle idée! On a plus l'age de faire des soirées pyjama! Des fois je me demande ce qui peux bien se passer dans la tête de Brittany.
Il n'y avait pas d'arrêt de bus à coté de la demeure de Brittany et Céleste dût marcher un bon quart d'heure avant d'atteindre le riche manoir de la jeune fille. C'était un petit château datant de l'ère Edo qui avait appartenu à un seigneur executé par le shogun pour sorcellerie.
Celui-ci surplombait les hauts de Seikusu et son jardin, toujours très bien entretenu, eut un effet appaisant sur Céleste quand elle le traversa pour rejoindre la cour principale. La décoration avait peu changé depuis les guerres féodales et Céleste eu l'impression d'avoir fait un voyage dans le temps.
Brittany, Mia et Fumi attendaient Céleste dans la grande chambre sous la toiture centenaire ou la britanique avait ses appartement privés.
Sa chemise de nuit à dentelle blanche et ses pantoufles lapins enfilés, Céleste se sentait ridicule et aurait préféré de glisser sous la couette pour sangloter, mais Brittany proposa une activité qui pourrait peut-être lui changer les idées.
Elle sorti d'un coffre en bois, aussi ancien que la maison, une planche en marqueterie finement travaillée. Sur celle-ci on pouvait voir des rangées d'idéogrammes un peu comme sur une planche wija et une estampe représentant une femme à moitié nue. Sur le pourtour, des miniatures représentaient des scènes érotiques gênantes, mêlant hommes, femmes et créatures étranges.
"Ce soir les filles, on va invoquer un esprit !"
Brittany tenait ses poings sur ses hanches, d'un air de défi. Finalement, la soirée pyjama n'avait dû être qu'une excuse pour leurs parents et Celeste était toute excitée à l'idée de tenter une expérience nouvelle.
"Tu sais te servir de ce truc là toi ?"
"Bof, c'est facile, il suffit de savoir lire, c'est comme pour les plats tous prêts: les instruction sont au dos"
Effectivement, il y avait texte bref suivi d'une incantation à réciter. La table était censée servir à communiquer avec l'esprit si l'invocation ne marchait pas. Un peu comme une hotline de dépannage.
Brittany entrepris de lire la litanie à voix haute, mais sans effet. C'est alors que Céleste reconnu un idéogramme particulier, prononçable de deux manières différentes en fonction du contexte. Céleste suppose donc que la version littéraire, peu usitée est la plus adaptée dans cette situation.
À son tour, elle s'applique à lire le texte, en y mettant le ton et en prenant plaisir à y ajouter une emphase théâtrale toute indique pour impressionner ses camarades.
Le silence se fait. Les jeunes filles se regardent, espérant un nuage de fumée, un clignotement des lumières ou un quelconque signe, mais rien ne se passe. Après ce qui semble une éternité, Brittany, Mia, Fumi et Céleste brisent le silence et éclatent d'un rire commun, comme pour exorciser la peur.


Lyli

Créature

Re : Un Jour Sans Fin (Origine)

Réponse 1 vendredi 22 septembre 2017, 17:43:42

Macha, déesse mineure des malédictions, était l'une de ces jeunes divinités en constante hausse de puissances lors des derniers siècles. Ses capacités à maudire autrui trouvaient facilement preneur sur le marché et augmentaient à une vitesse considérable son emprise au panthéon. Malchance éternelle, vieillesse physique prématurée, Incapacité à ressentir toute forme de sentiments, tant de classiques que la divine créature n'hésitait pas à user, même si son faible se tournait vers des méfaits plus élaborés. Pour exemple, elle avait dernièrement maudit un chevalier renommé de la garde royale à nexus, le gratifiant d'un sortilège profondément ennuyeux. Celui-ci après chaque phase de sommeil se retrouvait constamment téléporté sur la surface de terra, au hasard... Une boutade dont elle était fier et qui avouons le, était un aveu de son ennui. Il fallait bien trouver de quoi se distraire après 617 ans d'existence...

Cependant, il serait une erreur de croire que seul ce don lui a offert son statu, la déesse ayant à son actif une capacité de métamorphose très avancée sur son propre corps ou ceux d'autrui, et une autorité divine lui permettant de contrôler la chaire des êtres inférieurs.


Mademoiselle Macha, mademoiselle Macha
Agitée, l'une des apôtres court sur les sombres dalles carrelées du temple, enjouée à en blaser Macha, rétorquant d'un simple coup d'oeuil.
Je te l'ai déjà dit, ne semble pas si heureuse en m'apportant les nouvelles du jour.
De sa voix calme au ton si gris, Macha essaye de ne pas complètement se désintéresser de ce qui va suivre. Elle le sait bien, même si elle n'aime pas ça et qu'elle aurait sûrement préféré dormir quelques années, la fainéante déesse se doit d'écouter son sujet, qui lui rapporte la longue liste des possibles nouveaux adeptes. D'un geste dépourvut de motivation, sa main fait signe de commencer. Plus tôt elle en aura fini, plus tôt Macha pourra recommencer à flâner sur son trône d'os et de crâne.
Nous avons recensé 314 nouveaux adeptes potentiels cette semaine ! Dit-elle dépliant une liste aussi longue que futile.
La plupart des voeux formulés ne sont qu'affaires de vengeances ou de cupidité, j'ai pris soin de les placer en tête de liste comme elles sont souvent les plus crédibles, Mademoiselle Macha !
Encore cette maniaquerie, elle s'en serait bien séparée si elle n'avait pas si peu de créatures à son service, et si elle n'était pas si mignonne. Macha avait beau vite se lasser des choses avant de tomber dans la spirale de l'ennuie, pour autant, si une chose pouvait la captiver, c'était bien les êtres assez mignon et de petites tailles de préférence. Il s'agissait sûrement là de la raison pour laquelle ses serviteurs paraissaient tous sous les traits de petites poupées vivantes. Un peu à son image.
314... hein, ça a encore baissé. Ce n'est pas comme ça que j'atteindrais les meilleures places du panthéon.

La ou la majorité des dieux répondaient aux prières justes, la jeune déesse trouvait elle son business dans la formulation des mauvais souhait. En échange de son âme une fois que le moment de sa mort serait venu, l'entité ayant formulé le voeux voyait celui-ci réalisé sous forme de malédiction, souvent hasardeuse selon la bonne humeur de Macha. Il fallait bien sure aller à la rencontre de tous ces possibles pactisant aux désirs néfaste, sachant que plus de la moitié se désistaient au dernier moment, justifiant qu'ils ne pensaient pas que ça marcherait vraiment...

Bon... au moins ce devrait être plus rapide... Dit-elle en affalant son bras contre l'accoudoir orné d'ossements, pour y écraser la tête dans la main.
Et il y a aussi cet autre problème... concernant votre dernière malédiction... elle n'aurait pas fonctionné comme prévue et... Mademoiselle ?
Elle ne l'avait pas encore remarqué, mais les pupilles orangées de sa déesse semblaient concentrés dans le vague, déjà bien ailleurs. Elle n'avait pas écouté un traitre mot de ce qu'on venait de lui dire
On m'appelle.
Je... je ne vois personne vous êt...
Sombre idiote !! On veut m'invoquer.
Voilà qui était un fait rare, Macha, déesse de la malédiction était convoqué par un ancien rituel dont peu connaissaient l'existence. Pour en venir à de telles méthodes, le contrat devait être des plus sérieux et son sang ne fit qu'un tour.
J'y vais... Dit-elle en se levant de son trône, affichant fièrement sa silhouette d'à peine 1 mètre 61 et sa peau violacée de bout en bout, recouvert d'une simple culotte blanche aux apparences des plus simples. Pour le reste, ce n'est sûrement pas la pudeur qui aura raison d'elle, quoi que sa longue tignasse couleur framboise et coiffée en deux couettes a au moins le mérite de couvrir sa poitrine. Une fabuleuse chevelure, dont les deux chouchous confectionnés à partir des crânes d'anciens serviteurs rappel constamment le danger de contrarier une divinité.
Ma... mademoiselle ? Alors que sa douce voix raisonne dans le grand temple, il ne lui aura fallu qu'un battement de paupière pour perdre de vue sa déesse, déjà bien loin. A ce moment, quelque part sur terre, Macha venait de répondre à l'appel et était apparut dans le grand hall d'un manoir. Personnes aux environs, mais un rapide coup d'oeuil permet aisément de deviner la strate sociale du détenteur, et son appartenance à la race humaine. Nul doute que ces créatures faibles d'esprit hurleraient de peur devant mon corps tatoué et à la couleur de peau si peu commune. Mais d'ailleurs, ou étaient-ils ces pactisant ?

Une réponse qui s'offrit d'elle-même en un éclat de rire, provenant de l'étage, un groupe de jeune filles à en juger par ces gloussements insupportables. Cela lui rappelait un bien mauvais souvenir alors qu'elle montait lentement les escaliers de ses pieds nus, la dernière invocation aussi avait été faite par des jeunes filles, voulant juste s'amuser... La déesse avait dû leur donner une bonne leçon en châtiant l'une d'entre-elles. Qu'en serait-il cette fois-ci ? Alors qu'un simple volet qui venait de claquer violemment contre la fenêtre avait réussi à les effrayer, coupant net leurs ricanements. Puis, ce fut un nouveau rire qu'elle observa silencieusement les bras croisés sous la poitrine, avant que l'une des filles, la grande rousse de la bande, ne se retourne dans un sursaut d'effrois. Bien entendu ce sont les autres qui finissent par suivre, alors que d'un simple geste de pincements du pouce et de l'index, les lèvres de la rouquine semblaient tout-à-coups scellées.

C'était là tout le pouvoir de contrôler la chaire des êtres vivant, contrôlant les muscles de ses lèvres pour qu'elle ne puisse les ouvrir.

Je n'apprécie pas le bruit, la prochaine qui ouvre la bouche gouttera à mes talents de coutures...
Quelque chose n'allait pas, Macha cherchait un quelconque désir de maudire autours d'elle, en vain. C'était pourtant des choses qu'elle était capable de ressentir pour se diriger vers ses pactisant, mais là, le néant, seulement de la stupeur à son égard... rien qu'un groupe d'étudiantes écervelés qui avaient voulut s'amuser avec les esprits. Encore des idiotes... qui lui faisait perdre son précieux temps !
Macha, déesse des malédictions. Mais je ne vous propose pas mes services n'est-ce pas mesdemoiselles ?
Inutile de perdre d'avantage de temps, elle en est sure en un tour de regard : cette invocation n'est que le fruit d'un hasard, un passe-temps de gamine ridicule méritant sanction. Si maudire de force ne lui apporterait aucune notoriété supplémentaire en tant que déesse, cela pouvait au moins constituer une punition de choix, dont elle cherchait déjà la victime dans ces rangs.
As... Tram... gram...
Débutait alors une quête aux allures morbide dont la sentence n'était pas encore dévoilée. Chaque intonation de cette célèbre mélodie angoissante était accompagnée de la main de Macha sur le crâne de l'une des humains, à tour de rôle, jusqu'à finalement prendre fin sur une jeune brune élancée, aux cheveux très longs.
Non... non, pitié ne me tuez pas !! C'est son idée à elle ! C'est pas de notre fau...
D'un simple geste, la déesse prend contrôle de son corps, l'obligeant à plaquer sa propre main contre sa bouche et couchant férocement son dos au sol, comme un plomb de plusieurs tonnes. Son attention va alors à la rousse, hôte des lieux et de ce rituel d'après son amie.
Alors c'est toi... mhh... Quel est ton animal préféré ? C'est juste pour m'assurer de ne pas te transformer en quelque chose que tu aimerais...
Mais le désintérêt pour l'adolescente se fait soudain quand les yeux de la déesse se portent sur la dernière. Ce petit être si fragile et si mignon qui la captive. Si c'est plus petit qu'elle, c'est forcément assez mignon pour être digne d'intérêt. Alors cette peste aux cheveux orangée subit elle aussi le même sort : plaquée lourdement au sol sous son propre poids.
Toi... Ce sera forcément toi.
Elle lui relève le menton. Cette brune aux couettes et aux lèvres pulpeuses doit à peine dépasser le mètre 40, pile la taille qu'elle affectionnait chez ses sujets.
Pour toi, je vais faire un effort... Je vais t'offrir une malédiction plus élaborée, ma toute dernière création.
Elle aussi, ses mouvements sont entravés de force à l'exception que je lui laisse le droit à une agréable position assise. Elle ne le sait peut-être pas, mais en cet instant, elle a sauvé ses amis d'une malédiction funeste, en estompant malgré-elle la colère de la déesse, qui formule déjà une incantation en langage ancien, le même utilisé pour le rituel. En conclusion, elle reçut pour sceller le sortilège un bref baiser sur son petit nez retroussé. Un geste inutile mais amusant.

Demain, quand tu te réveilleras, tout sera différent... mhhh... à moins que ce ne soit l'inverse en fait.
Sans plus de cérémonie, Macha attrape ce qui a servit au rituel et le porte sous ses bras, transperçant une dernière fois de ses deux pupilles orangés l'hôte des lieux.
Ce sont des pouvoirs au-delà de votre compréhension, pas des jeux pour petites filles...

Sa colère, débordante soudainement, en vient à en faire exploser l'ampoule, dans le flash et les éclats qui font à nouveaux sursauter de peur les filles, libérées de leurs entraves. Un laps de temps durant lequel Macha profita pour disparaître, et regagner son temple.

Pour la première fois depuis longtemps, la divinité mineure affichait un sourire amusé, très léger peut-être, mais c'était assez rare pour être souligné. Elle savait d'or et déjà que la nature de cette malédiction allait lui permettre de s'amuser, ne serait-ce même qu'un peu...

Celeste Hendricks

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Re : Un Jour Sans Fin (Origine)

Réponse 2 samedi 23 septembre 2017, 18:36:56

C'était une belle journée d'automne et Céleste était de bonne humeur, fait assez rare pour être remarqué. Pourtant elle ne s'était pas défaite de son habituelle façade désabusée qu'elle utilisait comme une carapace pour son cœur d'artichaut, notamment lorsqu'elle avait parlé à Sachiko dans la cour. Non seulement le garçon était beau mais en plus il avait une façon bien à lui de vous écouter en hochant la tête d'une manière douce sans jamais vous juger d'aucune manière. Certes, Sachiko n'écoutait que de la country et il était fan de cinéma hollywoodien ce qui était aux antipodes des goûts de Céleste en la matière mais nul n'est parfait et Céleste s'accomodai bien de ces petits détails.
Elle avait passé le cours d'histoire à rêvasser et à observer le garçon de l'autre côté de la pièce, sans faire attention au reste de son environnement, et encore moins à la diction monotone de Mademoiselle Fumiko. C'est tout juste si elle avait entendu celle-ci annoncer la suite du cours en salle de projection avec un documentaire guère plus passionnant que le cours lui même.

La salle de projection avait tout d'une salle de cinéma miniature. Une tapisserie de tissus rouge ornait ses murs et une scène rudimentaire était disposée devant la toile tendue. L'éclairage était piloté depuis la régie et permettait un pilotage variable par zones. D'une capacité d'une cinquantaine d'élèves, le salle avait cependant connu des jours meilleurs et nombre de fauteuils étaient en mauvais état.

Les élèves se dispersent dans la salle se réunissant en petits groupes par affinité et Céleste s'installe aux côtés de Mia, sa seule véritable amie dans la classe.
Mia est une jeune fille discrète et timide passionnée de littérature et toujours compréhensive aux problèmes de Céleste. Malheureusement pour elle, son caractère effacé en fait une victime toute désignée pour les garces comme Brittany.
À droite de Céleste viens ensuite s'installer Kujaku, le boute-en-train en train de service, tour à tour bouc émissaire et spécialiste en moqueries diverses, un personnage pas forcément méchant mais pour lequel Céleste n'a que mépris. Celui-ci la détaille de haut en bas avant de murmurer un commentaire dispensable : "T'as essayé de te faire belle ? C'est bien, c'est encore plus sexy que d'habitude. La prochaine étape c'est quoi ? Tu viens à poil ?"
"Pfff! Connard va !"
Céleste n'est pas très douée en répartie, mais elle compense sa réplique par un regard dédaigneux à faire lâcher prise un pitbull.
Une fois tous les élèves installés, Mademoiselle Fumiko monte sur la scène avec une prestance très cérémonieuse, belle et froide dans son tailleur gris foncé. Tous les garçons fantasment sur elle et le silence se fait presque instantanément.
Viens alors une explication monocorde sur le sujet du documentaire, puis le professeur laisse la scène alors que les lumières s'éteignent.

Lyli

Créature

Re : Un Jour Sans Fin (Origine)

Réponse 3 lundi 25 septembre 2017, 17:42:35

Votre CV est impressionnant mademoiselle Michaëla, pour être franc vous pouvez viser bien plus haut que le poste d'infirmière scolaire.
Je vous remercie bien monsieur le directeur, mais ce poste de remplacement tombe à point nommé, je ne suis que de passage dans cette ville.

Improvisée infirmière scolaire, Macha avait soigné son apparence pour prendre celle d'une jeune femme aux allures humaines. Même physique, même couleurs de cheveux, mais une peau blanche et de jolies yeux bleues. Concernant ce remplacement, la déesse n'y était pas pour rien et en avait profité ce matin très tôt pour jouer un tour à l'infirmière. Pendant une semaine la malédiction qu'elle lui avait infligé la ferait voir le monde à l'envers, pas très pratique pour sortir de chez soit quand on a l'impression de marcher sur le plafond. Forcée de se faire remplacer sans pouvoir donner plus de détails, dans l'espoir de ne pas passer pour une folle, Macha avait pu ainsi créer un faux CV pour s'improviser remplaçante et se rapprocher de sa victime.
Celeste, il faut dire qu'elle lui avait fait bonne impression sans même un mot, elle avait si hâte de délaisser ses fonctions un temps pour s'amuser qu'elle avait même léguer ses taches aux disciples de son culte.

Bon et bien... Vous pouvez commencer tout de suite dans ce cas ! Vous trouverez votre bureau au second étage à coté de la salle 207.

Feintant la révérence, la petite divinité traversa le cadre de la porte d'un large sourire, dans sa blouse blanche et sa paire d'escarpins. Le cliché habituel de l'infirmière au détail près de son air blasé, surtout devant les quelques remarques sur sa taille. Colérique, elle avait bien pensé à y remédier, mais maudire un lycée tout entier serait une perte de temps absurde; sa proie était cette fille du nom de Celeste, dont elle n'avait aucun mal à suivre la présence. L'odeur de la malédiction sentait bien assez fort !

Derrière cette porte...

Elle regarde un instant la petite lucarne, la jugeant bien trop haute et se rabat sur la porte qu'elle entrouvre. A cette heure de cours les couloirs sont plutôt vides, lui conférant toute la discrétion dont elle a besoin pour observer, attendre... attendre... et... encore attendre la fin de ce cours ennuyeux.

Je me demande... Elle n'a pas l'air d'être consciente de sa malédiction, mais si ceux autour d'elle n'y sont pas piégées et continuent d'évoluer dans le temps, ça voudrait dire que... Levant les yeux au ciel, une petite goutte de sueur sur le front, elle se met alors à penser aux conséquences que sa malédiction pourrait avoir sur les lignes temporelles, et au fait que Chronos allait encore lui taper sur les doigts si elle touchait à son précieux temps.

En parlant de temps d'ailleurs, l'horloge tournait trop lentement pour elle, et elle décida d'agir.

Bien, je vais lui donner l'envie de quitter ce cours ennuyeux.

Une petite formule à voix basse suffit à me lier avec son corps, tout comme il fut le cas hier soir avec ces filles. Désormais, bien qu'aucun changement n'était remarquable, les mouvements de Celeste seraient calqués sur ceux de la déesse. Pour ouvrir les hostilités, elle envoya son bras gauche valser d'un coup sec, Celeste en faisant malgré elle de même, ce qui ne risquerait pas de la surprendre soit même, en sentant sa main agripper les tout petits seins de son amie. Plutôt timide, elle ne semble savoir comment réagir face à la main baladeuse de Celeste. Le premier jet serait sûrement prit pour un spasme musculaire, sans autre explication logique... Dans tous les cas Macha resta sage un petit moment et lui laissa le temps de s'expliquer avec son amie si elle le désirait.

Sage ? Pas bien longtemps, seulement 5 petite minute plus tard, c'est au tour de la main droite de la déesse cette fois de se jeter violemment sur la droite, plus bas que précédemment pour que Celeste suive le mouvement et n'agrippe le service trois pièces de monsieur mauvaises blagues.

Whoo whooo Celeste ! Je... Je rigolais ça devient gê...

La déesse n'en a que faire et prends soin de bien presser ses noix à travers les mouvements de l'adolescente, consciente de tout ce qui se passait, pouvant mouvoir tout son corps... excepté son bras droit contrôlé, ancré comme un aimant tenace sur la verge du garçon.

Fait au moins ça discrètement si.. AIEEE mais tu me fais mal  !! Arrête !!! MADAME MADAME !!!!

Macha, totalement ivre de rire, se délecte de tous les regards curieux qui semblent pointer la jeune fille, la main toujours collée par cette puissance mystique... Pour le plaisir du jeune garçon ayant une belle bosse au pantalon, mais aussi pour son plus grand malheur face à cette pression trop puissante.

Celeste, que ! Tu ne vas pas bien ? ça ne te ressemble pas, cesse cela ! Nous sommes en co...

La surprise avait muré mademoiselle Fumiko dans le silence. Du haut de sa taille affriolante et de ses courbes de rêves, elle vient de se faire fermement empoigner son bonnet C par les deux mains de l'élève. La pression sur Kujaku relâchée, le jeune homme aux cheveux bruns hérissés peu enfin laisser ce qu'il a entre les cuisses respirer.

Ce n'est qu'un avant goût de ce qui nous attends, mon petit pantin... Laissa échapper la déesse dans son coin, un large sourire aux lèvres.

A cet instant, alors que la classe semble partagée entre les rires et une attitude choquée, Macha annule totalement son emprise sur le corps de Celeste, lui laissant à nouveau carte blanche sur ses mouvements.

Mademoiselle Fumiko elle, est toujours figée, rougissante, n'osant écarter les mains de son élèves, et les brimades envers la pauvre Celeste fusent. " La gothique a pété un câble regardez ! ", " alors c'est vrai ce qu'ont dit sur elle ! elle veut même se faire la prof ! L'allumeuse ! ". Ses connaissances plus proches quant à elles, semblent dépourvues et déstabilisées devant cette scène.

Et maintenant que tu es libres de tes mouvements, que vas-tu faire ma petite sourie ? Veux-tu vraiment affronter ce cours ? ou vas-tu courir vers ton terrier...
« Modifié: lundi 09 octobre 2017, 17:10:32 par Lyli »

Celeste Hendricks

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Re : Un Jour Sans Fin (Origine)

Réponse 4 mercredi 27 septembre 2017, 12:53:02

Céleste avait la tête ailleurs pendant le film, elle était occupée à reformuler la manière dont elle aborderait le sujet avec Sachiko et elle essayait d'envisager tous les scénarios possibles.
Elle ne comprend absolument pas ce qui lui arrive quand sa main vient agripper la poitrine de son amie. La surprise fait rapidement place à la gène :
- Excuse moi Mia, je ne sais pas ce qui m'a prit,  chuchota-t-elle.
Sa voisine aussi mal à l'aise qu'elle lui accorde rapidement ses excuses ; à vrai dire, Mia est tellement effacée qu'elle se serait presque excusée elle même pour le geste de son amie.
Oubliant rapidement l'incident, les deux se concentrent alors sur le visionnage, tentant d'oublier ce qui vient de se passer. C'est alors que cinq minutes plus tard, Céleste se trouve à nouveau prise d'un mouvement incontrôlable : cette fois, c'est l'entrejambe de son voisin que sa main vient chercher.
Oh putain merde, c'est quoi ce délire ?
Céleste a du mal à se l'avouer, mais la sensation de la verge qui se durcit sous sa main à quelque-chose d'excitant même si cette impression de perdre totalement le contrôle et d'agir de manière tout à fait étrangère a quelque-chose de profondément angoissant pour elle. Si Kujaku semble agréablement surpris au départ, la pression exercée par la jeune fille devient vite douloureuse et ses plaintes éveillent rapidement l'attention de la salle toute entière.
Ce n'est qu'après avoir vigoureusement empoigné la poitrine de son professeur que Céleste se met à paniquer. La rumeur, terrifiante, prend de l'ampleur dans les gradins et Céleste n'entends plus que des "traînée" et des "salope". Elle n'entends pas les remontrances de Mademoiselle Fumiko, elle n'entend plus que ces mots qui résonnent à ses oreilles.
Lâchant un simple "Excusez-moi" timide, Céleste tourne les talons dès qu'elle reprend le contrôle de son corps et se précipite hors de la salle, vers les toilettes.
Une fois enfermée à double tour, elle se prend la tête dans les mains et se met à prier. Persuadée d'avoir été possédée par le diable, elle fait ce qu'elle n'avait jamais fait : elle s'adresse à Dieu, à ses saints et à la Vierge Marie, réclamant aide et miséricorde.
La réponse n'est pourtant pas celle qu'elle espérait et c'est Akira, le délégué de sa classe qui entre à la suite de Céleste.
"Céleste, ça va ? La prof m'envoie pour t'accompagner à l'infirmerie. Tu peux me dire ce qui t'a pris ? Je sais ce que pensent les autres, mais c'est pas trop ton style de faire ce genre de trucs."

Lyli

Créature

Re : Un Jour Sans Fin (Origine)

Réponse 5 lundi 09 octobre 2017, 18:53:25

Quand la déesse ouvre la porte des toilettes, Celeste est déjà en proies aux consolations d'un élève, un de ceux qui étaient présents dans la salle de projection. Un jeune homme au rôle surement plus important que ses autres camarades, chargé de mener Celeste aux soins de l'infirmière. Il n'aurait pas à chercher bien loin.

Je suis l'infirmière remplaçante, j'ai été mis au courant de la situation. Tu peux retourner en cours

Il est évident avec cette tenue qu'il s'agit de l'infirmière scolaire, le jeune homme n'as pas besoin de rechigner bien longtemps avant de laisser la place à l'adulte... bien qu'il y aurait eu un doute sur son âge sans les escarpins la propulsant de quelques petits centimètres. Quant à Celeste, même le plus imbécile des cancres devinerait à quel point elle pouvait être troublée, qui ne le serait pas après un épisode aussi scandaleux, c'était un plan à foutre en l'air une scolarité. Pour le coup, la malédiction lui serait bien utile.

Mademoiselle Celeste hendricks, c'est bien cela ? Je suis l'infirmière scolaire provisoire et ton professeur s'inquiète beaucoup pour toi. On m'a fait office d'un possible trouble mental, d'actes dépravés... Mais moi, je connais la nature véritable de ce problème.

Elle ne se souvient réellement pas de Macha, l'apparence d'emprunt pourtant très similaire à celle d'origine aurait dû taper à l'oeuil. Revivre une répétition lui retirait alors les souvenirs de la précédente déjà vécue, Celeste n'avait donc aucun souvenir de la déesse ni même de sa propre malédiction.

Ton premier problème, c'est que je ne suis pas une infirmière. Ton deuxième, c'est que je peux faire ce que je veux de toi
Lui dit-elle avec désinvolture en levant son bras et en agitant la main, faisant faire de même au corps de Celeste, qui ne peut contrôler son mouvement.
Je pense que tu comprends mieux ce qui s'est passé maintenant.
Mais comme ces toilettes étaient un foutu lieu public, il fallait bien sûre que l'ont nous dérange. Pressée de passer à la suite la déesse ne comptait pas attendre que cette fille de seconde ne vienne terminer ses besoins. Aussi, quand la poignée de la porte s'abaissa, Macha changea son apparence pour le premier garçon qui lui vint à l'esprit, qui fut le délégué de sa classe.

La surprise fut de taille pour l'adolescente ne cherchant qu'à soulager son besoin pressant, qui préféra devant la scène d'un baiser forcé entre Celeste et Macha, refermer la porte en s'excusant.

On ne va pas faire ça à chaque fois que quelqu'un essaye de pisser, alors ne m'interromps pas et écoute bien.
Tout en finissant de parler, la déesse capricieuse abandonne l'apparence du garçon pour copier celle de Celeste, qui devait avoir l'impression de regarder dans un miroir. L'apparence, le timbre de voix... Tout était similaire jusque dans le moindre détail.
Je vais te maudire, placer une bombe à retardement en toi. Oh, ne t'en fais pas, pas une de celles qui font boom...
Même si elle l'avait déjà maudit, elle pouvait toujours utiliser son pouvoir pour lui octroyer des malédictions temporaires, ce qu'elle fit en déréglant totalement ses hormones d'un claquement de doigts, de manière si anarchique et puissante que son corps, ainsi que son comportement en seraient chamboulé. Celeste devait déjà sentir son sang bouillir et ses seins prendre du volume à en élargir les tissus de son haut.
Fixons un compte à rebours... Jusqu'à la fin de tes cours, dans 4 heures. Jusque-là tes hormones s'agiteront, se modifieront. Au fur et à mesure que ta journée suivra son petit quotidien, ton appétit sexuel deviendra plus insatiable que la pire des nymphomane, jusqu'à ce que tu ne puisseS plus penser à rien d'autres, jusqu'à ce que le sexe et la nature de ce qui t'entoure ne t'importe même plus. Ta poitrine elle aussi continuera à grandir encore, encore... et encore. Macha n'avait pas été aussi enjouée depuis si longtemps qu'elle en décocha même un léger sourire, fait rare chez elle. D'autant plus qu'elle avait visionné son emploi du temps et que le cours de sport en milieu de journée ne lui avait pas échappé.

Si tu te défiles, je ferais un tas d'horribles choses sous ton apparence...
Lui dit-elle une dernière fois sous les propres traits de Celeste, avant de changer une dernière fois pour reprendre l'apparence du délégué de classe. Elle pourrait ainsi garder un oeuil sur son jouet durant le reste de la journée.

J'espère qu'elle profiterait bien du temps qui lui restait avant le prochain cours, Macha elle, allait utiliser le siens pour mettre hors d'état de nuire le vrai délégué, en le renvoyant chez lui à sa façon pour prendre sa place au lycée. Les rouages étaient désormais en marche entre Macha et la pauvre Celeste, sûrement assommées par tant d'évènements paranormales et de nouvelles si soudaines.

Celeste Hendricks

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Re : Un Jour Sans Fin (Origine)

Réponse 6 mardi 10 octobre 2017, 12:45:59

"Mademoiselle Celeste hendricks, c'est bien cela ? Je suis l'infirmière scolaire provisoire et ton professeur s'inquiète beaucoup pour toi. On m'a fait office d'un possible trouble mental, d'actes dépravés... Mais moi, je connais la nature véritable de ce problème."
Céleste ne comprenait pas. Que l'infirmière se déplace pour voir les élèves, c'était une première, mais qu'elle sache déjà quel était son affection sans même l'avoir auscultée, voilà qui était tout à fait inattendu.

"Ton premier problème, c'est que je ne suis pas une infirmière. Ton deuxième, c'est que je peux faire ce que je veux de toi ."

Céleste fut alors saisie d'un nouveau mouvement incontrôlé, mais cette fois, il suivait celui de l'infirmière, ne laissant planer aucun doute sur la cause de son problème.

"Je pense que tu comprends mieux ce qui s'est passé maintenant."

Céleste commençait tout juste à comprendre quand Macha prit l'apparence d'Akira et la serra dans ses bras pour l'embrasser

"On ne va pas faire ça à chaque fois que quelqu'un essaye de pisser, alors ne m'interromps pas et écoute bien."
"Mais, je.."

Céleste ne réussit pas à finir sa phrase car la surprise était de taille: Elle était  présent face à son clone parfait. Tout y était, et Céleste aurait pu confondre la déesse avec son reflet s'il n'avait pas agit indépendament d'elle.

"Fixons un compte à rebours... Jusqu'à la fin de tes cours, dans 4 heures. Jusque-là tes hormones s'agiteront, se modifieront. Au fur et à mesure que ta journée suivra son petit quotidien, ton appétit sexuel deviendra plus insatiable que la pire des nymphomane, jusqu'à ce que tu ne puisseS plus penser à rien d'autres, jusqu'à ce que le sexe et la nature de ce qui t'entoure ne t'importe même plus. Ta poitrine elle aussi continuera à grandir encore, encore... et encore.
Si tu te défiles, je ferais un tas d'horribles choses sous ton apparence... "


Macha sorti alors sous les traits d'Akira laissant Céleste à nouveau seule dans les toilettes des filles.
C'est quoi cette histoire de fou? Je suis en train de perdre la boule, c'est sûr. Ou alors c'est un cauchemar. Particulièrement réaliste.
Céleste ferma les yeux.
Réveille-toi! Réveille toi! Réveille-toi!
Elle rouvrit les yeux. Rien n'avait changé, elle était toujours dans les toilettes, mais elle sentait comme une vague de chaleur onduler légèrement depuis son périnée. Céleste fut prise d'un frisson quand la vague remonta le long de sa colonne vertébrale. Paniquée, elle se précipita vers le vasque le plus proche et s'aspergea le visage d'eau fraîche puis elle se regarda dans le miroir. Les mots de la déesse lui revenaient en tête: Ta poitrine elle aussi continuera à grandir encore, encore... et encore.
Ses seins avaient grossi, pas énormément mais ça se voyait. Le décolleté de sa robe n'était pas prévu pour et elle sentait ses seins se presser l'un contre l'autre, serrés dans le tissu.
Elle porta les mains à ses seins et une nouvelle vague de chaleur, plus puissante cette fois ondula à nouveau dans son corps. Alors elle se mit à caresser ses seins, découvrant une sensation nouvelle de plaisir jusqu'alors inconnue. Tout son corps brûlait à présent de désir et elle ne put s'empêcher de glisser un main sous les froufrous de sa robe. Sa culotte en dentelle noire était humide comme elle ne l'avait jamais été et elle s'apprêtait à glisser un doigt dans son intimité quand une nouvelle élève fit irruption dans la pièce.
Céleste sursauta et retira vite ses mains, faisant mine de les laver au robinet qui coulait toujours.
Elle se vit rougir dans le miroir et elle attendit que l'élève entre dans un box pour faire une sortie discrète.

La voilà dans le couloir. Celui-ci est presque désert, les élèves de l'école étant tous sortis dans la cour pour les dix minutes de pause. Elle porta la main à son visage et sentit ses doigts. Une nouvelle vague de désir monta rapidement, faisant frissoner Céleste à nouveau alors qu'elle était prise d'un puissant tremblement. Elle jeta un rapide coup d'oeil à la ronde.
Il y a un garçon là bas! Peut-être qu'il voudrait bien...
Oh bon sang! Mais qu'est-ce qui m'arrive?

Une autre des prophéties de Macha lui revint comme un écho: Ton appétit sexuel deviendra plus insatiable que la pire des nymphomane. Elle n'était qu'au début de la première heure. Comment allait-elle tenir jusqu'au bout si elle pensait déjà à sauter au cou du premier garçon venu?
Il faut que je rentre chez moi, que je quitte cette folie, c'est trop dangereux!
Le garçon marchait dans sa direction. C'était Akiji, un première année, un jeunot pour Céleste, mais elle ne put s'empêcher d'imaginer son petit sexe tendu d'excitation pour elle.
"Salut Akiji, t'aurait pas envie de..."
...me prendre là, sauvagement au milieu du couloir?
Céleste se mordit la langue pour ne pas finir sa phrase.
"Non, rien! Oublie."
Elle reprit sa route et passa devant la salle des profs. Elle avait envie de rentrer et elle imagina tous ses professeurs mâles lui passer dessus en même temps sous les regards envieux de ses institutrices. Elle commençait à s'habituer à ses frissons et elle prit plaisir à imaginer un scène des plus orgiaques avant de reprendre vaguement ses esprits.
Merde! Merde! C'est vraiment cinglé! Je suis en train de partir en sucette là!
Secouant la tête, elle se reprit ses esprits en se rendant compte qu'elle était déjà en train de porter la main sous sa robe. Là, en plein milieu du couloir.
Heureusement que personne ne l'avait vue!
Céleste cherchait un moyen de s'isoler, de fuir ce cauchemar et le seul lieu qu'elle pouvait imaginer en tant que refuge était sa chambre. Elle pressa le pas, elle courait presque, pour se rendre vers la sortie du lycée quand elle arriva à l'entrée de la cour. C'était le seul passage possible pour atteindre la sortie et la cour était pleine!
Oh oui! Ici ce serait bien! Au milieu de la cour ou sur un banc. Un par un les garçons viennent me prendre. Non, pas un par un! Plusieurs en même temps! Ils vont venir me couvrir, me remplir de litres de foutre et je vais jouir à chaque fois!
Non!
Et si...
Non! Je ne peux pas, ce n'est pas moi ça!


La cloche sonna, coupant court aux divagations de la jeune Céleste, il était temps de se rendre en cours de sport.
Elle suivit un groupe de filles de sa classe jusqu'au vestiaire du gymnase sans se rendre compte qu'elle était hypnotisée par les mouvement de leurs jambes, le rebond de leurs fesses à chaque pas. Le temps d'y arriver le sang de Céleste avait encore grimpé en température et sa poitrine avait pris une taille supérieure à n'importe laquelle de ses camarades. Elle était en nage avant même de commencer le sport et tout son corps réclamait un orgasme.
Elle s'assit sur un banc, observant ses camarades se changer en murmurant autour du même sujet: toutes ne parlaient que de Céleste et de ses frasques, mais Céleste n'y prêtait plus attention. Elle observait ses camarades avidement, guettant les frottements du tissu contre la peau.
Elle ouvrit enfin son sac, pour la première fois heureuse que ce soit sa mère qui ait choisi sa tenue de sport. Il y avait là un t-shirt blanc ample aux imprimés roses sur lequel on pouvait lire "New Day Girl", un mini short en spandex rose fluo et des baskets noires et roses. Pas vraiment le style de Céleste mais elle était soulagée de voir que ses seins avaient toute la place nécessaire dans le t-shirt. Elle aurait cependant préféré entrer nue dans la salle mais elle conservait encore suffisamment de contrôle sur elle même pour ne pas agir de manière trop excessive.
Le temps qu'elle se change, toute la classe était déjà prête à entamer la course de relai.

Céleste ne tint pas plus de dix minutes. Ses camarades couraient en se passant le témoin mais elle ne voyait qu'une vaste allégorie du sexe. Le témoin de relai symbolisait à la perfection un vigoureux sexe dressé. Les mecs couraient ardemment derrière les filles pour leur donner le symbole phallique comme une offrande. Toutes ces mains sur tous ces sexes la rendaient folle et elle ne voyait plus que des visions de luxure, tout étant prétexte à la dépravation désormais.
Se mordant la lèvre, elle n'y tint plus et couru se réfugier à nouveau dans les toilettes. L'orgasme fut aussi brutal que soudain et Céleste poussa un gémissement plus bruyant qu'elle ne l'aurait voulu.
Lorsqu'elle sorti des toilettes, sa lucidité était revenue et elle était décidée à trouver une solution à son problème...
Cet orgasme ne lui avait pas suffit, loin de là, et son regard se portait à nouveau vers les mâles de sa classe. Son regard s'était fait dévorant et si elle avait pu déshabiller ces garçons des yeux, ce serait déjà chose faite. Elle bomba le torse, affichant une poitrine prodigieuse que nul ne pouvait ignorer désormais. Elle l'avait vue prendre du volume pendant qu'elle se caressait et ses seins étaient maintenant d'une taille fantastique, encore tout juste normaux pour paraître naturels. Pourtant elle savait bien que la croissance n'était pas encore finie, loin de là, et elle était fière de son nouvel attribut sexuel proéminent !
Les garçons ne la quittaient plus des yeux et cela lui plaisait plus que tout. Elle savait qu'elle avait les moyens de tous les satisfaire tant son appétit s'était fait insatiable, et elle ne demandait que ça.

Il ne lui fut pas difficile d'accrocher le regard de Takeshi, le capitaine de l'équipe de baseball, articulant un silencieux "Baise moi !". Elle crevait d'envie de se jeter à ses pieds et de déballer son sexe chaud entre ses mains mais elle avait encore assez de conscience pour réaliser qu'elle n'obtiendrait pas ce qu'elle voulait de cette manière. Elle s'enfuit à nouveau aux toilettes.

À la fin du cours, son corps était une bouillotte prête à exploser et ses seins semblaient vouloir faire de même. Il ne restait plus grand chose de la jeune fille transie d'amour quelques heures plus tôt et Céleste se retrouva bientôt seule dans les vestiaires. Suite à son comportement débordant, aucune de ses camarades ne souhaitait rester en sa présence mais cela ne faisait plus ni chaud ni froid à la jeune fille qui ne pensait plus désormais qu'à une chose.
Débordant d'impatience, elle se défit de son short moulant et se précipita dans les douches. Elle y sorti un témoin de relai qu'elle avait caché dans sa massive paire de seins et entrepris d'aller enfin plus loin dans ses caresses.


Lyli

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Re : Un Jour Sans Fin (Origine)

Réponse 7 vendredi 13 octobre 2017, 18:43:24

Difficile de passer à côté de l'étrange comportement de Celeste. Outre sa poitrine anormalement dotée d'un bonnet pesant, la lycéenne avait bien du mal à garder sa concentration, et semblait avoir plus chaud que lors d'une banale course de relais. Sous les traits de Akira, la déesse avait observé chaque détail de sa métamorphose sous le moindre angle, et avait déjà préparé le terrain lors de la brève pause pour aller boire, avec une autre classe s'entraînant à côté. Car par chance l'un des membres du club de base-ball semblait être un bon ami du véritable Akira, et son apparence avait bien aidé Macha à le cuisiner.

Mais... t'es sûre hein Akira ? Et puis c'est le vestiaire des filles quand même.
Si je te le dis, elle n'arrêtait pas de me répéter toute la journée " vient me prendre dans les douches, et ne vient pas seul. "  Tu ne sais pas ce qu'on raconte sur elle ? C'est une vraie nymphomane.

Nul besoin de convaincre bien longtemps un puceau avéré comme lui, vouant sa vie au baseball et à l'entraînement. Dans les moments de doutes, il suffisait de lui reparler de la grosse poitrine de Celeste ayant atteint facilement un bonnet D à la fin du cours de sport, réveillant une semi-érection presque palpable chez l'élève.

Aller suit moi, tu ne vas pas être déçu.

Effectivement il n'allait pas être déçu. D'ailleurs, Macha ne le fut pas non plus devant l'étrange scène de Celeste sous la douche, se pilonnant avec la plus grande motivation possible, aidé par le témoin de relais. Un rire sincère échappa celle qui était la source de tout ses maux, non sans taper un violent coup dans le dos de son " ami " comme pour lui dire " tu vois, je t'avais pas menti ". Mais s'amuser ainsi et toute seule devant deux mâles s'étant donné la peine de faire le chemin... s'en était si égoïste et odieux que Celeste en reçu une gifle qui l'envoya valser sur le sol. Choqué, le deuxième élève commençait à paniquer jusqu'à ce que la déesse ne la remette sur pied, tirant sur une des deux nattes en lui pressant de l'autre main sa poitrine maintenant pleine de chaire. Ce simple exercice avait suffi à inviter Toriko, qui lâcha son équipement de baseball dans un coin pour se dévêtir d'une rapidité... pour la moins fulgurante.

Avide d'en découdre, Macha fit de même et abandonna tous ses vêtements sous les yeux de Celeste, qui put sentir l'espace de quelques secondes plus tard une verge tendue se blottir contre la joue. Cette verge imposante elle, n'était pas celle de Akira, mais celle formée selon les désirs de la capricieuse déesse, qui ne trouvait pas assez gros l'instrument de base.

Après le sport on a toujours faim, je vais lui donner de quoi se repaître. Toi, tu auras l'honneur de t'occuper de son derrière. T'es un veinard hein ?  C'est pas tous les jours qu'ont se dépucèle sur une sodomie.

Elle ne devait pas l'avoir oublié mais au cas où, juste pour le lui rappeler, Macha laissa entrevoir le jaune de ses pupilles à la place de celles de Akira, confirmant que ce n'était pas vraiment son ami. Cette vision effrayante fut la dernière assez claire auquel elle aurait le droit. Bientôt, ce ne fut plus que celle de la verge frottant son visage de toute son épaisseur, roulant sur les joues de la pauvre lycéenne à genoux devant son destin. Pauvre ? A ce moment son corps devait tant bouillir qu'elle en éprouvait surement pleine satisfaction. Qu'en était-il alors de Toriko qui vint timidement la rehausser à quatre pattes en agrippant ses fesses, d'abord timidement, puis avec plus de férocité.

T'en fais pas, on va bien te remplir.

C'était la première fois que Toriko touchait à une femme nue et ça se voyait. Pour l'aider, elle poussa de ses propres main Celeste en arrière pour envoyer buter son popotin contre le bassin du jeune homme. Qui déclencha un cri surpris de celui-ci. Le pauvre corps de Celeste ressemblait bientôt à une marionnette avec lequel on jouait sans même demander son avis. Tirée par les cheveux, poussée en arrière, tirée encore une fois par devant. Elle n'était plus qu'un morceau de viande disputés par deux fauves. Tantôt en arrière, tantôt en avant, le spectacle sauvage était tout de même bien rodé et équitable. Derrière, Toriko avaient les mains bien placées sur ses hanches et poussait ses fesses vers l'arrière avec celles-ci, pendant ses longs coups de reins en avant à en faire crier Céleste. Quand sa verge plutôt moyenne s'enfonçait profondément entre son cul bien chaud, que son bas-ventre y butai contre, c'était au tour de Macha de tirer sur ses deux nattes avec bien moins de gentillesse, pour sortir la verge d'entre ses fesses. Quand elle s'y attelait, c'était pour y engouffrer elle-même son épais mandrin bien mieux lotit, à en ouvrir grand la bouche. De quoi taire les cris de la sodomie.

Ainsi, cette pièce semblait se jouer en boucle durant de longues minutes. En avant, en arrière. Entre les fesses, plongée dans la gorge. Les deux se disputaient ce jouet équitablement en ignorant aucun des tremblements de sa chaire avant ses orgasmes.

A... Akira qu'est-ce que... tu fais ?

Le manège s'arrêta soudain quand la déesse éprouva une sensation forte dans son bas-ventre. Elle allait venir bientôt, très bientôt ! Et s'était égoïstement emparée du jouet pour elle seule, bloquant la verge au fond de la gorge serrée de Celeste. Elle ne ressortait pas cette fois-ci, les deux mains ayant glissées à l'arrière du crâne pour lui couper toute retraite.

Arrête c'est... c'est plus amusant. Tu vas l'étouffer !
Et alors ?

Le ton employé était à glacé le sang, même Toriko avait du ressentir l'espace d'un instant la nature mauvaise de Macha, qui ne bougeait pas d'un pouce en laissant le pré-sperme suinter. Tant pis, se dit alors Toriko sur le moment en continuant la sodomie de son côté, en s'allongeant à demi sur le dos de sa camarade, empoignant ses lourds seins qui venaient encore de gagner en volume juste à ce moment. Mais l'air lui, se ferait tôt ou tard bien rare et la gorge se refermait déjà d'avantage autour de la verge comme un sarcophage bien scellé, signe du besoin vital de respirer qu'éprouvaient les mortels.
Surement par le danger de la situation, la verge de Macha palpita et se gorgea de l'épais liquide, tout comme celle du sportif.

Si l'éjaculation de celui-ci était banale à un simple lycéen, ce n'était pas le cas de la déesse qui en maitrisait le flux à sa convenance, allant jusqu'à littéralement tenir sa promesse de " la remplir ". Elle lui en fit avaler d'interminable et puissant jets chaud, en noya jusqu'à ses joues rondes comme celles d'un hamster et ne décida d'en arrêter cet écoulement interminable que lorsqu'elle en toussa vivement, en éclaboussant le surplus par les commissures des lèvres. Un spectacle jouissif pour la déesse qui laissa retomber le corps à semi-étouffé au sol, visiblement déjà bien alourdit par cette épreuve.

Tu vois, c'est un jouet bien sage. Laisse nous maintenant, je dois lui parler sérieusement de quelque chose.

Respectant son ainé, Toriko s'essuya et se rhabilla sans broncher, remerciant d'une courbe en avant son ami pour ce qu'il venait de lui offrir.

T'en veux encore hein ? T'es pas assez satisfaites... Dit-elle en reprenant sa véritable apparence. Mais on a tout le temps pour ça. Par contre, on a déjà dépassé la moitié du compte à rebours, et j'aimerais en profiter pour que tu ailles semer la discorde toi aussi.

Dans son état avancé, la malédiction temporaire atteignait presque son paroxysme, ce lui la rendrait sûrement moins contrôlable. Ce moment était le plus propice à un don, un petit cadeau de ma part, lui aussi temporaire bien sure. D'un simple geste, je modifiais encore son corps, visant cette fois-ci son sexe féminin qui laissa place à une longue verge entre les cuisses. Lui aussi serait touché par cette vague d'excitation odieuse.

Ta tendre amie si timide, cette garde de rouquine, ton ennuyante professeur sur qui tout le monde fantasme... Je me demande pour qui mon petit cadeau palpite le plus. Fais en bon usage !

Entre deux clignements de paupières, elle disparut tout simplement en laissant Celeste seule avec son nouveau jouet.

Celeste Hendricks

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Re : Un Jour Sans Fin (Origine)

Réponse 8 lundi 16 octobre 2017, 12:21:30

Céleste était comme une cocotte minute sous pression: le feu au cul, prête à exploser, sa respiration s'était faite sifflante et un esprit fertile aurait pu imaginer la vapeur lui sortir du nez. Elle entendit les deux mâles approcher presque comme dans un rêve, tous les sons assourdis par les pulsations de son sang dans ses tempes. La claque magistrale de Macha suffit tout juste à la sortir de sa transe. Au sol, prête à subir n'importe-quoi, elle murmura juste "Baisez-moi les gars!" comme une supplique silencieuse. Son corps parlait cependant suffisamment pour elle alors qu'elle trémoussait son cul à l'attention des deux autres élèves.
Céleste commençait à gémir d'impatience quand Macha, sous l'apparence d'Akira,  la souleva d'une main en tirant une de ses nattes et malaxa avec entrain sa vigoureuse poitrine.
"Après le sport on a toujours faim, je vais lui donner de quoi se repaître. Toi, tu auras l'honneur de t'occuper de son derrière. T'es un veinard hein ?  C'est pas tous les jours qu'ont se dépucèle sur une sodomie."
Céleste accueillit la verge massive de la déesse comme jamais elle n'avait accueilli le sexe de personne, tentant par à coups de lécher le membre qui venait se frotter contre son visage.
Céleste n'eut pas besoin de voir les yeux jaunes de la déesse pour savoir ce qui l'attendait, elle ne demandait d'ailleurs plus que ça.
"T'en fais pas, on va bien te remplir."
Une promesse qui n'allait pas tarder à s'accomplir à juger l'entrain que les deux avaient d'en faire une vulgaire poupée à abuser comme ils l'entendaient.
Ses gémissements s'étaient transformés en râles gutturaux qui se turent bientôt quand sa bouche se remplit de chair avant que son cul ne fasse de même, laissant place à de comiques petits bruits de succion humides.
Elle prenait un plaisir incommensurable à se sentir triturée comme un objet. L'humiliation de Macha usant de ses nattes comme de poignées qui n'auraient été là que pour ça, de Toriko agrippant ses hanches pour lui donner des coups de boutoir vigoureux, ne faisaient que renforcer son excitation qui continuait de grandir sans discontinuer. Durant ces longues minutes, son corps fut plusieurs fois agité de spasmes incontrôlables alors qu'elle jouissait, incapable de faire la moindre pause entre petits moments exquis. Un torrent de luxure ne cessait de déverser son flot en elle. Ce n'était toujours pas assez pourtant, et ses seins prirent encore une taille emplissant à présent presque totalement son ample t-shirt alors même qu'ils se mettaient à frotter le sol  et s'agiter au rythme des va-et-viens du duo.
Puis vint le moment culminant ou les spasmes de la verge chaude dans son œsophage se firent de plus en plus vivaces. Plus que quelques instants et la promesse allait enfin être tenue. Céleste eut un nouvel orgasme ce qui lui fit contracter les muscles de son cou et de son sphincter.
"A... Akira qu'est-ce que... tu fais ?"
Les deux mains bien serrées derrière la tête de Céleste, Macha avait enfoui son membre, obstruant tout passage à l'air. Céleste crut un instant qu'elle allait étouffer et mourir ici. Étrangement pourtant, elle ne ressentait aucune panique, elle ne se débattait pas. Au contraire même, ses deux mains étaient venues serrer les fesses de la déesse. Elle ne put cependant contrôler son réflexe de respiration, appelant de l'air qui ne venait, effectuant à nouveau de petits bruits humides de déglutition.
"Arrête c'est... c'est plus amusant. Tu vas l'étouffer !"
"Et alors ?"
Il y eut un silence gênant, puis le jeune sportif reprit sa besogne, agrippant les mamelles hypertrophiées de l'adolescente. Les pulsations de la verge de Macha s'étaient faites tumultueuses et elle déversa enfin un interminable flux de sperme chaud dans l'estomac de Céleste. Lorsque la déesse retira son sexe, Céleste aspira enfin une grande goulée d'air frais accompagnée de sperme, qu'elle s'empressa de recracher formant une formidable bulle de sperme entre son nez et sa bouche.
"Tu vois, c'est un jouet bien sage. Laisse nous maintenant, je dois lui parler sérieusement de quelque chose."
Tentant de reprendre son souffle, Céleste ne jeta pas même un regard à Toriko qui se rhabillait puis quittait les douches sans un mot. La vague de chaleur dans son corps n'avait pas diminuée et se remettait même à pulser violemment, avide, comme affamée.
"T'en veux encore hein ?"
"Plus, il m'en faut plus!"
"T'es pas assez satisfaites... "
"Baise moi encore!"
Macha avait repris son apparence étrange de patchwork surnaturel.
"Mais on a tout le temps pour ça. Par contre, on a déjà dépassé la moitié du compte à rebours, et j'aimerais en profiter pour que tu ailles semer la discorde toi aussi."
La vague de chaleur avait alors reflué vers son bas ventre et Céleste sentit pousser la chair entre ses jambes. Le sexe ne mit pas longtemps à se dresser.
"Ta tendre amie si timide, cette garce de rouquine, ton ennuyante professeur sur qui tout le monde fantasme... Je me demande pour qui mon petit cadeau palpite le plus. Fais en bon usage !"

Céleste était à nouveau seule dans les douches. Elle avait bien du mal à remettre de l'ordre dans ses pensées, l'esprit obnubilé par le sexe et le besoin de se satisfaire d'une façon ou d'une autre. La seule pensée cohérente qui lui vint pourtant fut qu'elle avait besoin d'aide.
Elle ne prit pas la peine de se rhabiller ni de récupérer ses affaires et sortit des vestiaires toute pantelante, l'esprit enfiévré. Elle ne portait plus pour tout vêtement que son t-shirt tout poisseux de sperme qui collait à son corps et ses seins prodigieusement gros; comme une gagnante permanente d'un concours de t-shirt mouillé. Ses cheveux lui collaient au visage et ses nattes étaient toutes décoiffées, son visage encore recouvert de semence dégoulinait et son maquillage évoquait celui d'une femme qui vient de pleurer à chaudes larmes. L’œil hagard, elle porta ses pas vers la petite chapelle déserte, pantelante, ses petites jambes et ses pieds nus, trébuchant sur le gravier comme une âme en peine.

"Allô Céleste?"
"Mia...   ...aide moi."
"Céleste, tu es où?"
"La chapelle. Ca va pas. J'ai besoin de toi. Viens vite, je t'en supplie!"
"J'arrive Céleste!"
Il avait fallu à la petite goth faire un prodigieux effort de concentration pour pouvoir aligner ces quelques mots et son esprit ne tarda pas à s'embrumer à nouveau.

Lorsque Mia ouvrit les larges portes de la chapelle, une odeur âpre de poussière et d'autre chose qu'elle n'arrivait pas à identifier lui sauta au nez. Elle trouva rapidement Céleste, petite silhouette prostrée, au pied d'une statue du Christ.
Elle semblait seule et Mia s'approcha prudemment.
"Céleste ? Qu'est-ce qui t'arrive ?"
"Mmmh, haaa, ffh"
"Céleste ? Tu es malade ?"
Alors que Mia progressait dans l'allée centrale, elle mit le pied sur une flaque de liquide collant et visqueux. Céleste lui tournait le dos et s'agitait nerveusement. Elle était presque nue et Mia, inquiète lui posa la main sur l'épaule. Son amie se retourna alors, sa verge raide comme un cierge entre les mains. Il n'était pas compliqué de deviner alors d'où provenait la flaque et Mia en fit les frais, cible d'une somptueuse éjaculation qui lui recouvrit le visage de foutre chaud. Derrière son amie, la statue du Christ ruisselait, souillée elle aussi.
"Regarde comme elle est belle ! Tout dressée pour toi. Suce moi Mia! "


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